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Archéologie du cinéma et mémoire du siècle. Dialogue. Suivi de J.-L.G. cinéaste de la vie moderne. Le poétique dans l'historique

Extraits

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BD jeunesse

Jade 456U : Dossier : mon premier livre (en vrai et tout)

Second opus de la nouvelle nouvelle formule de "Jade", qui n'arrête pas de muer au gré des intervenants. Réalisé dorénavant dans l'esprit acide et graphique des Mauvaises humeurs de James et la Tête X, voici le "Jade" 456U. On y retrouve quelques piliers habituels comme James, Nicolas Moog, Archibald, Fabcaro ou encore BenGrrr ainsi que quelques nouveaux comme Hervé Bourhis, Obion, Edmond Baudoin, Bouzard ou Mathis, alléchés par un subtil parfum, mélange d'odeur de vitriol et de gaz hilarant. Oui, la bande dessinée mérite qu'on parle d'elle, mais elle mérite aussi qu'on sache lui dire les bons mots, y compris ceux qui fâchent. Laissons aux autres le saupoudrage des amabilités confraternelles, choyons la polémique, puisque c'est surtout ce qui manque dans le paysage. La très seyante robe caca d'oie accueille cette fois ci un dossier retraçant les réactions, parfois irrationnelles, mais toujours véridiques sur "la première oeuvre" des auteurs. Autant d'instants savoureux, entre extase totale, honte absolue et coup de poignard involontaire de l'imprimeur... De biens beaux moments qu'on ne vit qu'une fois ! Des rencontres avec Kamel Khélif et Fabcaro composeront la partie entretiens de ce numéro.

02/2009

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BD jeunesse

Jade 108U : Internet, numérique et bande dessinée

Ce nouveau Jade, mystérieusement intitulé Jade 108U, aborde le thème des rapports -multiples- de l'auteur face au monde numérique : blog bien sûr, mais aussi réseaux sociaux, plateforme de bande dessinée en ligne, droits numériques, commentaires de e-lecteurs, ouvrages sur des sites de ventes etc... Au delà de son aspect outil de diffusion, le numérique peut également se présenter comme un outil de création (interactivité, nouvelle surface de création - la demi-page plein écran, le strip vertical à “scroller”, etc.). Bref, le sujet est vraiment vaste ! Effet de mode ou possible futur, intérêt ou désintérêt, il y a de nombreuses possibilités de s'énerver ou de rire avec la façon dont certaines personnes bien intentionnés, du geek amateur au vendeur de chaussettes reconverti, imaginent les méthodes pour faire rentrer la bande dessinée dans le monde des nouvelles technologies. Les adeptes du tout gratuit se croisent avec les adeptes du max de bénefs, tout le monde cherchant à anticiper à la place de l’auteur sa place dans ce nouvel eldorado pour lui proposer la solution en or (pour eux déjà) car c'est évident, dès demain matin, nous ne lirons plus la bande dessinée que sur nos portables, c'est écrit quelque part. D'un autre côté, les blogs ont amené une vraie notoriété à une nouvelle génération d'auteurs, remplaçant souvent les fanzines et l'auto-publication. Nous allons tenter de démêler tout ça... on emmêler, on verra bien.

03/2011

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BD jeunesse

Jade 877U : On a toujours 20 ans

La thématique : On a toujours 20 ans. Décembre 1991 : naissance de Jade et 6 Pieds sous terre. Décembre 2011 : bouclage du prochain numéro de Jade. 20 ans entre ces deux dates. Et l'occasion de tourner autour de ce chiffre pour marquer le coup. Non pour autocélébrer l'anniversaire de la revue et de la maison d'édition. Un livre à paraître en mars/avril 2012 est déjà en chantier. L'idée de ce prochain Jade 877U est que les auteurs participants se remettent dans la peau de celui (celle) qu'ils étaient, quand ils avaient 20 ans. Quel était alors leur rapport à la bande dessinée ? En lisaient-ils ? Etaient-ils déjà acteurs du milieu ? Qu'aimaient-ils/détestaient-ils à l'époque ? Quelle était leur vision du métier, des éditeurs, des libraires ? Quel regard portent-ils sur ce passé par rapport à ce que ce qu'ils vivent aujourd'hui ? Il ne s'agit donc pas de faire un retour de 20 ans en arrière mais plus de confronter ses idées actuelles sur le monde de la bande dessinée à celles de leur propre 20 ans (et c'était peut-être il y a peu...). Comme les auteurs participants à Jade sont issus de différentes générations, cela permettra d'avoir un panorama assez complet de la bande dessinée sur les dernières décennies.

02/2012

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BD jeunesse

Jade 124U

Après quelques années d'absence, pour cause de ras-le-bol et de pas-de-ronds, "Jade" mute et renaît dans la collection Lépidoptère. Une formule inédite puisque cette nouvelle mouture s'axe uniquement dans le champ de la bande dessinée. Des témoignages, commentaires et points de vues émanant des auteurs composent cette nouvelle version. La numérotation de la revue fait référence au code couleur utilisé pour l'impression de la couverture. Notons, pour ce premier numéro, le retour de Plageman, venu faire un petit coucou pour l'occasion.

05/2006

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BD jeunesse

Jade 320U : Le regard des autres

A propos de ceux qui nous regardent. Si la figure de l'artiste conserve dans nos sociétés une aura que l'admiration dispute à l'envie, l'auteur de bande dessinée - mais il n'est sûrement pas le seul - fait office de l'un des parents pauvres de ces regards plein d'émotion. Au-delà des inconditionnels de la bande dessinée ou du phénomène fanisme fleurant bon l'enfance et savamment entretenu par toutes les world companies de la distraction, c'est plutôt l'incompréhension, bienveillante ou pas, souvent maladroite, qui préside aux relations entre l'auteur de bande dessinée et son entourage, qu'il soit familial, amical, périphérique ou même administratif. Ce regard particulier reflète bien aussi la particularité d'une pratique qu'on ne sait pas nécessairement caser dans la grille des professions. Elle évoque le propre malaise de ses pratiquants, leur statut social boiteux tant que la célébrité n'y a pas apposé son verni fixant. Ils travaillent mais restent souvent chez eux (Chômeurs ? Délinquants ? Feignasses ? Assistés ? Parasites ? ), ils n'y gagnent pas forcément leur vie (ou cumulent avec une autre activité) ce qui les rend forcément suspects parfois même au fond des yeux de leurs plus proches. Ainsi, est-ce un vrai métier ? Une simple passion d'adolescent mal grandi ? Est-ce finalement bien sérieux ? Moins sexy que chanteur de rock, plus flou que cinéaste, moins sérieux qu'écrivain, c'est le cul entre d'innombrables chaises qu'ils dressent dans ce nouvel opus de "Jade" le portrait du quotidien qui les perçoit, qui participe à leur façonnement psychologique et les emprisonne dans des stéréotypes bien malgré eux.

08/2010

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BD jeunesse

Jade 354U : Les libraires

Jade 354U - Thématique spécial libraires, Maillon essentiel de la chaine du livre : le libraire. Il est depuis quelques années au centre de nombreux remous, au point qu'on peut se poser la question aujourd'hui de son avenir. Jade 354U se penche donc sur lui. Epine dorsale du numéro, un conversation entre 5 libraires (Contrebandes/Toulon, Le Libraire se cache/librairie mystérieuse, MultiBD/Bruxelles, La Parenthèse/Nancy et Julien Misserey/ex-camponovo, organisateur de Pierre-Feuille-Ciseaux et rédacteur en chef invité de ce numéro), agrémentée de nombreuses interventions d'auteurs. Les intervenants de ce Jade : Charles Papier, Terreur Graphique, B-gnet, Fabrice Erre, Fabcaro, Ambre, Pierre Druilhe, Nicolas Pinet, Nicolas André, Matthias Lhemann, Nicolas Moog, William Henne, Julien Nem, le collectif Icinori, Benoît Preteseille, Alex Baladi, Anouk Ricard, Tofépi, Oriane Lassus, Gilles Rochier, Fabien Grolleau, Bert et encore quelques autres en cours de confirmation...

02/2013

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BD jeunesse

Jade 202U : Nos amis les médias ?

Dans sa solide robe brique, "Jade" 200U explore le monde des médias. Vaste sujet pour le petit monde de la bande dessinée tant la place qu'occupe le journalisme dans un 9ème art complexé par ces devanciers est particulière. Souvent pigiste, le journaliste semble souffrir autant que bon nombre d'auteurs de la façon dont est considérée la bande dessinée dans les rédactions, entre madeleine de janvier (Angoulême oblige) pour parler chiffres et people et supplément illustré de l'été pour distraire le vacancier. Mais il est aussi dans une position stratégique pour justement changer cette image, figée dans sa considération par certains, mouvante pour d'autres. "Jade" 200U donne la parole aux auteurs afin qu'ils s'interrogent et nous racontent cet étrange citoyen qu'est le journaliste et qui fait épisodiquement irruption - ou pas - dans leur quotidien. Ils nous parleront aussi de la façon dont ils perçoivent le discours médiatique sur leur art et leur profession. Une méta-interview de journalistes - Philippe Belhache, Fabien Texier, Christophe Brunella, Xavier Guilbert et Frédéric Bosser - faite par des auteurs - Loïc Dauvillier, Pascal Jousselin, Sylvain Ricard, Fabrice Erre, Max de Radiguès, Morvandiau et Sébastien Lumineau, complètera ce numéro. La somptueuse couverture est signée B-gnet et c'est toute une kyrielle d'auteurs modernes et critiques qui, l'espace d'un numéro, inverseront les rôles et placeront le média qui d'habitude se penche sur eux en sujet de leurs propres investigations, tantôt empiriques, tantôt fantasmées.

09/2009

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BD jeunesse

Jade 239U : Le refus

Jade 239U aura pour thème le refus. Celui auquel l'auteur se heurte quand son projet de livre ne trouve pas preneur. Sans chercher en amont à donner des exemples des innombrables façons dont celui-ci se pare, on ne pourra pas dire qu'il n'est qu'objectif. Selon le climat du moment dans la bande dessinée, les genres en vogues, les attentes très variées et parfois antagonistes des éditeurs, la façon dont ils s'occupent de leur catalogue, de leur petit déjeuner qui passe bien ou pas, de l'humeur du moment, de la proposition en phase ou pas du tout avec le-dit catalogue etc, ce retour négatif (voire son absence), sur le projet dont l'auteur espère tant, est à la fois attendu et craint. Nous attendons de ce thème un "retour d'expérience" de ce moment, des conditions de ce moment, de ce qu'il inspire aux auteurs, dans le souci d'une grande transparence. Il nous paraît important pour ce sujet de rester dans l'expérience vécue et d'oublier la fiction et le fantasme sans craindre que les expériences de beaucoup ne se ressemblent (l'accumulation d'expériences similaires participant aussi à l'éclaircissement du sujet).

09/2011

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BD jeunesse

Jade 661U : Enfin légitime ?

La thématique du numéro enfin légitime ? Les 30 dernières années ont fait entrer la bande dessinée dans la cour des grands domaines culturels et artistiques. Fini le vieil illustré idiot qui dissuaderait l'enfant de se tourner vers les "vrais" livres, fini l'amateur honteux, rasant les murs, à la recherche de sa dose de dessins et de textes. Place aux livres de bande dessinée caracolant en tête des ventes de livres "tous genres confondus", aux émissions spécialisées et aux rubriques dédiées fleurissant dans l'ensemble des médias, aux écoles, aux innombrables festivals. N'apparaissent plus que furtivement, ici et là, quelques détracteurs faisant plus figure de dinosaure qu'autre chose, Tout irait enfin bien dans le milieu du 9e Art ? Au travers de ce numéro de Jade, des auteurs de divers horizons nous livreront, par le biais de récits ou d'entretiens, leur point de vue sur cette fameuse légitimité que l'on dit acquise, établissant la base d'une réflexion critique plus large. Pour ce numéro sur la légitimité du médium, en particulier auprès des institutions, Xavier Guilbert (rédacteur en chef du site du9.org et observateur reconnu du monde de la bande dessinée) sera aux commandes et fera le point à travers plusieurs articles et rencontres sur cette "reconnaissance" dans désirée par les protagonistes de la chose. - Entretien croisé entre Morvandiau et June Misserey, tous deux organisateurs de festivals alternatifs d'envergures sur la bande dessinée qui retraceront les expériences passées de leurs rapports respectifs aux institutionnels (au sein du festival Pierre Feuille Ciseaux -pour June- et du festival Périscopages - pour Morvandiau). - De nombreuses citations et extraits de discours institutionnels seront rassemblés. - entretien avec Gilles Rochier - entretien avec Jochen Gerner

01/2015

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BD tout public

Jade 606U : Le petit théâtre d'Angoulême

Qui n'a pas, dans notre riante profession un avis bien tranché sur le festival d'Angoulême ? De la sélection d'ouvrages réveillant chaque fin d'année les mêmes vieilles et stériles querelles entre classiques et modernes, aux mouvements de foule et d'humeurs qui ponctuent, quatre jours durant, une véritable messe ayant la particularité curieuse de réunir au même moment et en un même lieu fanatiques et sceptiques, professionnels et amateurs, curieux et intéressés, ouvriers et patrons, faut-il avoir le goût du sang ? Tout semblerait normal, presque cannois, si la bande dessinée brillait de l'aura d'un art reconnu, ou plutôt si toute cette foule aux couleurs complémentaires, avait le sentiment de la reconnaissance de l'objet qui l'anime, là, en plein hiver, au beau milieu de presque nulle part (oui, on n'est pas syndicat d'initiative non plus, on peut dire ça si on veut) dans une sorte de rave d'images aussi proches dans leurs conceptions que lointaines dans leurs sens. Mais voilà, malgré la foule de conquis s'y déplaçant chaque année, tous les professionnels et roadies, du plus connu au plus décalé, ne semblent toujours pas sûrs d'avoir convaincu le monde de la pertinence de leur travail (c'est agaçant). On s'y rend donc animé d'un sentiment étrange, mélangeant fête et travail, retrouvailles immuables et esquives habiles dans un lieu au sol fragile. On pourra compter sur la sensibilité des auteurs participants à ce "Jade" spécial festival d'Angoulême pour savoir saisir des moments et des sensations que cet improbable bouillon suggère, souvenirs ou études, critiques ou énamourés, c'est toujours une photographie du milieu, vue des coulisses, qu'ils donnent à voir dans ces pages et c'est là tout leur sens... même si cela gomme, à n'en pas douter, quelques illusions aux habituels festivaliers". Jade" 606U a obtenu le Fauve de carton au festival de la bande dessinée à plumes d'Angoulême. Décerné par un parterre d'auteurs et de rédacteurs de "Jade", ils se sont remis les uns les autres des fauves de cartons près du local à poubelle jouxtant le théâtre de la ville ou étaient remis les prix officiels. Des photographes amateurs et un nombreux public non-munis d'invitations à la cérémonie entourèrent les lauréats au cours d'un apéritif non-autorisé avec des cahouet'. Dans un souci d'apaisement, la chasse au pingouin a été reportée.

01/2010

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BD jeunesse

Jade 390U

Toujours une certaine fine fleur de la bande dessinée, qui s'ausculte, s'analyse et raconte les petits détails du milieu, dévoile les pratiques et se pastiche joyeusement, mais ne doutons pas qu'au final, c'est bien une cartographie du monde du 9ème art qui émerge de l'ensemble.

06/2007

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Littérature française (poches)

Cinéma. Suivi de Hitchcock par exemple

Celui qui se présente ici comme narrateur en est donc réduit à parler d'un film, d'un seul film, du même film qu'il a vu des dizaines et des dizaines de fois. Toute remarque, tout commentaire, il les a notés, consignés dans un cahier, jour après jour. Son existence est minée par le film. Ses goûts et ses jugements, il les doit au film. Ses amis comme ses ennemis, il les doit à l'opinion qu'ils se sont faite sur le film. A vrai dire, sa vie ne tient qu'à un film.

04/2018

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Beaux arts

Après la guerre. Bonchamps par David d'Angers

Les monuments portent en eux une mémoire sensible... Le tom­beau du général vendéen Bonchamps est de ceux-là. Il illustre les tensions qui suivent la Révolution française et les guerres de Vendée. Chef-d'oeuvre majeur du sculpteur républicain David d'Angers (1788-1856), il est érigé dans la petite ville des bords de Loire de Saint-Florent-le-Vieil, théâtre d'épisodes sanglants des guerres de Vendée. Grâce à des illustrations et des apports souvent inédits, les au­teurs proposent un éclairage sur la complexité des mémoires, héritages d'une guerre civile qui laisse, encore de nos jours, de profondes traces dans l'Ouest de la France. Destiné à un large public, l'ouvrage concilie exigence scientifique et textes accessibles et éclairants.

06/2019

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Animaux, nature

La bonne mouche. Pour 100 rivières et coins de pêche en France et à l'étranger

Arriver sur une rivière ou un coin de pêche en France ou à l'étranger, pose presque toujours le problème de connaître les habitudes alimentaires des poissons que l'on souhaite séduire. Il n'est pas facile de savoir de but en blanc quelle mouche sèche, quelle nymphe, quel streamer ont les faveurs des farios de la rivière d'Ain, les ombres de la Ribnik ou les steelheads de Colombie-Britannique. C'est pour vous permettre d'avoir dans votre boîte à chaque occasion les quelques mouches grâce auxquelles vous serez chez vous partout dès la première partie de pêche, que nous avons conçu ces boîtes à mouches idéales.

04/2019

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Histoire de la philosophie

Au nom de l'innovation. Finalités et modalités de la recherche au XXIe siècle suivi de L'intention réparatrice

Le nom est une promesse. A la lumière des analyses du progrès scientifique par Gaston Bachelard, Vincent Bontems examine les origines politiques, sociologiques, économiques et managériales de l'innovation. Eclipsant l'idée de progrès, l'innovation est devenue le nom d'une promesse : accélérer l'évolution technique, en contrôler les fins et en augmenter la profitabilité. S'appuyant sur l'analyse du progrès technique par Gilbert Simondon, il évalue la pertinence de la gestion de la recherche au regard de ces objectifs. Peut-on accélérer arbitrairement la concrétisation des lignées techniques ? Peut on finaliser tous les processus de conception ? Comment sont valorisés les produits de la recherche ? Au-delà de ces modalités, l'enquête aboutit à questionner la valeur éthique des finalités assignées à la recherche au nom de l'innovation. Comment évolue l'ethos des chercheurs soumis à ce régime de gestion ? Quelles valeurs sont ainsi promues au sein de la société ? Quels en sont les mythes qui se déploient dans notre culture ? Cette analyse philosophique, qui progresse à travers des études de cas, vise à dissiper la confusion, entretenue par le nom d'innovation, entre les recherches du progrès, du profit et de la puissance. Elle aboutit à redéfinir comme "technologies d'avenir" les innovations offrant des futurs moins éphémères. Suit une réflexion sur ce que serait un monde où un nom tiendrait toutes ses promesses, à travers une analyse du cycle de Terremer d'Ursula K. Le Guin, où l'auteur rend hommage à l'intention réparatrice qui guidait cette écrivaine.

09/2023

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Sociologie

Ecologies de l'attention et archéologie des media

L'attention que nous portons aux divers objets constituant notre monde conditionne la façon dont nous nous comportons envers eux. Si les problèmes d'économie de l'attention sont aujourd'hui à la mode, il reste à comprendre les multiples écologies attentionnelles développées par les sociétés humaines. Or un nouveau champ de recherche émerge depuis une vingtaine d'années sous le titre d'"archéologie des media" : son ambition est d'apporter une lumière nouvelle sur les transformations les plus récentes (entraînées par la numérisation) de nos formes de médialités et de nos régimes attentionnels, en les éclairant par ce que nous apprennent des couches oubliées des pratiques matérielles, des appareillages et des imaginaires médiatiques du passé plus ou moins lointain. Par les va-et-vient déroutants qu'elle propose entre un passé enfoui et un futur émergent, l'archéologie des media est aujourd'hui l'approche la plus prometteuse pour trouver de nouveaux repères dans l'exploration de nos écologies attentionnelles. En croisant les problématiques de l'archéologie des media et de l'écologie de l'attention, ce volume collectif issu d'une semaine de discussions menées dans le château de Cerisy fraie des pistes inédites pour aider à nous situer dans les nouveaux environnements de médialité instaurés par des technologies numériques devenues ubiquitaires.

03/2019

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Essais

Récits de l'Apocalypse. Catastrophes, cataclysmes et fins du monde dans la littérature et au cinéma

Qu'y a-t-il de commun entre Mary Shelley, Edgar Allan Poe, J.G. Ballard et Mikhaïl Boulgakov ? Ou entre Georges Méliès, Friedrich Wilhelm Murnau, Stanley Kubrick et Michael Haneke ? Ils ont prévu, représenté, décrit dans ses moindres détails, avec une verve éblouissante, la fin du monde. Jusqu'à en faire un spectacle inoubliable : une oeuvre destinée à passer à la postérité, et à façonner nos imaginaires. A l'heure du Covid-19 et d'Ebola, des explosions chimiques, des bouleversements écologiques, du souvenir lancinant de Fukushima et de Tchernobyl, quelle hantise pourrait nous être plus familière ? Pour la première fois, une encyclopédie répertorie, avec une érudition pointilleuse et une jubilation assumée, toutes les pluies de météorites, les séismes, les éruptions volcaniques, les tsunamis et les pandémies qui ont irrigué le champ du cinéma, comme ceux de la littérature ou de la bande dessinée, depuis le XIXe siècle. De Hector Servadac à Vongozero en passant par Akira ou Le Mur invisible, du Pic de Dante à Mad Max sans oublier La Route ou Le Jour d'après, c'est une farandole vertigineuse qui se déroule devant nous, à la fois horrifique et fascinante. La fin du monde est bien un genre à part entière, auquel cette somme rend enfin justice.

03/2021

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Critique littéraire

Pour la poétique. Tome 2, Epistémologie de l'écriture, poétique de la traduction

Pour la poétique II continue Pour la poétique. Le premier livre, paru en 1970, situait les concepts fondamentaux de la poétique, avec leur nécessité polémique, sans développer les difficultés de ces concepts, ni l'expérimentation de lecture et d'écriture qui était postulée. Le travail de Pour la poétique II ne " dépasse " pas celui du premier livre : il le suppose, le prolonge, le précise. L'épistémologie de l'écriture, la poétique du sacré, la poétique de la traduction sont ici les moments théoriques importants. La poétique est analysée par rapport à la linguistique et à la sémiotique, pour construire une théorie du sujet qui constitue une dialectique du je et du langage dans l'histoire. D'où l'examen des pratiques actuelles de lecture et d'écriture, ainsi que de l' " application " du marxisme à la littérature et à la linguistique. La poétique du sacré dans la Bible, en situant la poétique dans l'anthropologie, tente une étude linguistique et matérialiste de la notion de " langue sacrée ". Enfin la poétique de la traduction, allant de propositions théoriques à une mise en pratique, vise à donner à la traduction sa place, qui est capitale, comme expérimentation de la théorie.

02/1973

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Critique Poésie

La naissance du monde et l'invention du poème. Mélanges de poétique et d'histoire littéraire du XVIe siècle

Les vingt-sept études réunies en l'honneur d'Yvonne Bellenger portent sur les auteurs français du xvie siècle, mais aussi étrangers et anciens. A cette diversité des sujets correspond la variété des approches. Si les grands poètes ont une place de choix, les théoriciens et les minores ne sont pas oubliés.

04/2024

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Cinéma

La culture de l'engagement au cinéma

Au-delà de la figure du cinéaste engagé qui interpelle le public par son ouvre, cet ouvrage s'intéresse à la culture de l'engagement qui se déploie dans un espace extra-filmique. A travers des exemples tirés de contextes géographiques distincts (Etats-Unis, France, Espagne, Afrique du Sud, etc.), les auteurs démontrent que la politisation des films est souvent précédée par une prise de position des réalisateurs et des acteurs. La culture de l'engagement est liée à l'action collective permise par les films qui se laissent instrumentaliser à des fins politiques. Les festivals de cinéma sont ainsi des lieux de réflexion et de protestation, où l'artiste rencontre le militant dans un espace de mobilisation collective. Cet ouvrage dessine les contours historiques de cette culture cinématographique engagée ; il évoque les crises historiques qui appellent des actes de création. Du franquisme à l'apartheid, de la ségrégation raciale aux indignés, le cinéma absorbe les tensions sociales qu'il transcende dans un art de l'engagement. Etudiés en lien avec leurs conditions de production et de réception, les films considérés dans cet ouvrage démontrent que le cinéma demeure un lieu de résistance à la fabrique du consentement. Ils s'inscrivent dans un rapport de force avec le cinéma dominant, dont ils interrogent les normes en montrant les luttes des oubliés de l'histoire.

12/2015

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Archéologie

Les nouvelles de l'archéologie N° 173, septembre 2023 : Archéologie du contenu

Depuis une quinzaine d'années, les analyses biochimiques en chromatographie en phase gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse, et depuis peu à haute résolution, appliquées aux récipients archéologiques, permettent d'accéder à leur contenu et d'identifier de mieux en mieux les matières premières et leurs méthodes de préparation. Réalisable sur de nombreux supports et thématiques (alimentation, activités artisanales, pratiques religieuses, préparations médicinales et cosmétiques), ce type d'analyse est peu invasif et en constante évolution. Les articles du dossier explorent autant les stratégies d'étude que la richesse et la variété des résultats obtenus grâce à ces méthodes d'investigation.

03/2024

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Littérature française

L'Arc-en-ciel du bonheur. Suivi de La vie est une expérience

Dans L'Arc-en-ciel du bonheur, André Dubé nous propose un chemin pour accéder à ce bonheur si ardemment recherché de tous. Il en décline les étapes au-travers de sept vertus qui sont comme les sept couleurs de l'arc-en-ciel... La vie est une expérience vient en prolongement de cette réflexion sur le bonheur : l'auteur nous fait partager, en toute humilité et avec beaucoup de générosité, son expérience sur tout ce qui touche à notre vie et sur la façon d'aborder notre existence. Chaque chapitre est introduit par un préambule aidant le lecteur à faire un lien direct entre le vécu de l'auteur et les conclusions qu'il en a tirées. A 65 ans, André Dubé porte un regard assez juste sur nos vies pour faire la place à une réflexion sur le sens de toute chose et sur ses petites astuces pour vivre mieux. Un livre feel good qui éclaire notre existence, nos relations aux autres, et qui a pour objectif d'aider le lecteur dans son propre développement personnel.

08/2021

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Beaux arts

La sexualité du Christ dans l'art de la Renaissance et son refoulement moderne

"Du XIVe au XVIe siècle, la Renaissance européenne affirme de plus en plus nettement la dimension sexuelle reconnue au Christ dans les représentations (peinture et sculpture) qui lui sont alors consacrées. Quel sens donner à ce phénomène que les siècles postérieurs se sont employés à oublier, refouler systématiquement - alors que ces représentations comptent parmi les chefs-d'oeuvre de l'art européen ? La force de la démonstration de Leo Steinberg tient particulièrement à sa capacité à intégrer la multiplicité des thématiques religieuses et artistiques dans une interprétation d'ensemble qui fait apparaître leur profonde cohérence. S'inscrivant en faux contre la tendance typique de notre époque, qui consiste à privilégier outrancièrement dans l'art de la Renaissance le retour aux modèles de l'Antiquité et à faire des oeuvres religieuses autant de "scènes de genre" soumises au code d'un naturalisme triomphant, l'auteur montre au contraire combien ces images "impudiques" puisent aux sources les plus sublimes du christianisme, à sa symbolicité la plus audacieuse. Il montre en particulier comment toutes ces oeuvres peuvent se rattacher à la prévalence, dans le christianisme de la Renaissance, du thème de l'Incarnation et, par là même, à la célébration de l'"humanation" de Dieu. La mise en évidence de la "sexualité" dans ces représentations christiques devient alors la révélation, la preuve visuelle que Dieu s'est bien fait homme, que le Verbe s'est fait intégralement chair : totalement Dieu, totalement homme. Il s'agit là d'un ouvrage qui contribue à proposer de la Renaissance une vision nouvelle, en même temps qu'il donne à voir (ou revoir) et à mieux comprendre une production artistique d'une exceptionnelle beauté. L'immense érudition de l'auteur n'a d'égale que l'intelligence et la subtilité de son interprétation, exposée dans un style brillant, dont l'humour et l'intention polémique ne sont nullement absents". Jean-Louis Houdebine.

10/1987

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Critique littéraire

Poétique de l'ironie

Depuis Socrate jusqu'aux penseurs de la postmodernité, en passant par les romantiques allemands, l'ironie fascine aussi bien les créateurs que les philosophes. D'une raillerie toute ponctuelle à un agencement particulier des événements mettant en jeu un sort malveillant, le terme ironie s'applique à un grand nombre de phénomènes et de situations. Comme en outre la conversation quotidienne y recourt fréquemment, l'ironie semble naturelle à tous. Or, si cette familiarité explique certainement le succès de la pratique dans les différents domaines artistiques et celui du mot dans le discours des sciences humaines, elle conduit souvent à faire perdre de vue les grandes traditions de pensée auxquelles l'ironie est redevable. Il en est essentiellement trois que le présent essai passe en revue : la conception antique, la conception romantique, la ou les conceptions modernistes. Trois brefs essais inédits d'autres spécialistes de l'ironie - Linda Hutcheon, Candace Lang et Joseph Dane - complètent la réflexion en ouvrant des perspectives parfois insoupçonnées.

10/2001

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Critique Poésie

De l'expérience poétique

Depuis le jour où, adolescent, il a été saisi par un sonnet de Baudelaire, John E. Jackson n'a cessé de s'interroger sur ce qu'est la poésie dans l'espoir d'en dégager les qualités distinctives chez des écrivains que tout oppose a priori. Qu'y a-t-il en effet de commun, notre émotion de lecteur mise à part, entre les chansons du troubadour Jaufré Rudel et le minimalisme inquiet d'un Samuel Beckett ? entre François Villon, celui de la "ballade pour prier Nostre-Dame" , et un Paul Celan qui, écrivant après Auschwitz, profère une sorte de louange à Personne ? et même entre Sapho et Labé, Ronsard et Rückert, Racine et Goethe, Hölderlin et Dante, Eliot, Apollinaire, Shakespeare, Bonnefoy ou Mallarmé ? Aussi familier que Jackson soit de cette constellation de poètes, l'énigme foncière de la poésie lui résiste ; elle mérite néanmoins qu'il y ait consacré le gros de ses efforts d'interprète, ne serait-ce que pour reconnaître l'énormité de la dette affective contractée auprès de ces oeuvres qui l'ont accompagné toute sa vie. Dans les différents chapitres de ce nouvel essai, Jackson appréhende plusieurs facettes du mystère. Dans le premier, intitulé "Musiques du sens" , il fait l'hypothèse que la musique des mots prend le relais de notre désir de compréhension frustré "en instituant des modes de signification qui révèlent des dimensions allusives ou imageantes du langage que la parole ordinaire a tendance à recouvrir ou à masquer" . Dans un deuxième chapitre, convaincu qu'un poète est avant tout une voix, il s'efforce de la définir : "elle n'est pas, ou pas seulement, une façon de parler, elle est l'accent particulier qu'une dimension presque insaisissable donne à cette façon, une modulation qui fait frémir les mots mais sans se laisser réduire à eux" . Il constate ensuite que la poésie, aussi bien médiévale que moderne, a toujours eu besoin des dieux, et se penche sur les raisons de ce nécessaire souci de la transcendance avant d'aborder la question difficile de la réalité que le poème est en mesure de cerner. Bien loin d'être un pur miroir de la psyché de son auteur, la poésie se nourrit pour lui "d'une ambition ontologique qu'il convient d'analyser même si c'est pour reconnaître en elle le caractère inachevable d'une dialectique de l'objectif et du subjectif" . Cet essai vaut par aussi pour l'émouvante profession de foi critique à laquelle Jackson se livre in fine ; cet art de la lecture qu'il défend exige précision et respect de la parole du poète : "Ce qu'il importe de se rappeler quand on cherche à interpréter de la poésie, c'est que celle-ci, quand elle est authentique, n'est jamais que la recherche d'une réalité ou d'une vérité dont son auteur dispose d'autant moins qu'il n'a, précisément, que son poème pour la chercher lui-même. ''La réalité, écrivait Paul Celan, n'est pas. La réalité demande à être cherchée et conquise. '' L'acte de l'interprétation ne peut être, au mieux, qu'une tentative seconde".

03/2023

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Sociologie

La vie dans la société moderne

C'est une galerie de tableaux qui constitue dans ce livre une sociologie inhabituelle de notre monde actuel. Il s'agit non pas de présenter une étude abstraite ou des considérations critiques, mais de montrer comment la plupart des gens vivent réellement et aussi de comprendre pourquoi ils se comportent de cette manière. On observe d'abord nos contemporains dans leurs distractions, dans leurs jeux, leurs fêtes, leurs façons de s'habiller, de rouler en automobile, d'avoir des chiens et des chats. A chacun de ces propos, on fait le point, et l'on apporte un dossier. Puis le livre aborde quelques problèmes brûlants, par des éclairages variés qui les renouvellent : la mobilité sociale, le conflit des générations, le développement des sectes, l'éducation permanente. Enfin, l'auteur, qui parle ici en orfèvre, analyse les divers conditionnements produits par les techniques nouvelles : la télévision, la télématique, les statistiques, les divers moyens d'action sur l'opinion. De ces analyses appuyées sur des informations précises se dégage une vue originale et véridique de la société actuelle.

10/1982

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Genres et mouvements

La poétique de la Pléiade. Etude sur la pensée et la terminologie du XVIe siècle

La Poétique de la Pléiade a été publiée à Cambridge en 1964. C'était un livre pionnier. L'idée de son auteur avait été de rechercher comment les contemporains de Ronsard concevaient la poésie. Il n'était certainement pas le premier à s'intéresser aux théories poétiques de la Pléiade, mais il l'a peut-être été à rejeter aussi nettement et de façon aussi argumentée la facilité qui consistait à considérer comme allant de soi les façons de penser et les usages critiques du XIXe et du XXe siècle en cette matière, et à ne pas se contenter d'évidences trompeuses parce que d'un autre temps. Non seulement ce livre approfondit et élargit considérablement ce qu'on savait jusque-là de la théorie poétique au XVIe siècle, mais son auteur prend soin de tracer les limites de son sujet. Il y a en effet des questions qui restent pendantes dans les considérations auxquelles se livrent les hommes de la Renaissance sur la poésie. Mais, explique Castor, le lecteur du XXe siècle a tort de "rechercher dans les écrits de la Pléiade les signes annonciateurs des développements futurs" de la critique et de se sentir déçu lorsqu'il ne les y trouve pas. C'est tout simplement que le XVIe siècle n'était pas en mesure de donner des réponses. Cette attente - et cette déception - représentent l'une des principales erreurs imputables aux critiques des XIXe et XXe siècles qui jugeaient les idées de la Pléiade à l'aune de leurs certitudes et de leurs préjugés. Il aura donc fallu plus de trente ans pour que soit traduit en français ce livre fondamental pour l'histoire de notre littérature et celle de la pensée et de la sensibilité françaises. La Poétique de la Pléiade est depuis longtemps considérée comme un classique et les principaux apports de Castor - prendre garde au sens des mots, à leurs connotations, peser ce que représentaient les concepts légués par un très ancien passé pour les hommes de ces siècles lointains, comprendre que leurs connaissances du monde et de l'homme n'étaient pas les nôtres -ont nourri les recherches qui l'ont suivi. Certes, il n'a pas été le seul, dans ces années 1960-1970, à transformer le regard qu'on posait jusque là sur la Renaissance, mais il est incontestablement l'un de ceux - et l'un des principaux parmi ceux-là - à qui l'on doit le magnifique essor des études littéraires sur le XVIe siècle depuis une trentaine d'années.

01/1998

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Economie

La naissance de l'économie moderne. XVIII-XXe siècles

Ce livre est le fruit de vingt-cinq années d'enseignement et de recherche en histoire économique et en économie de développement à l'Université de Fribourg. Il s'adresse à toute personne s'intéressant aux origines de notre économie moderne. Il fournit une synthèse des connaissances acquises sur la révolution industrielle dans les grands pays du Nord et ses prolongements au cours du XXe siècle. Il est rédigé dans la perspective de l'histoire du développement, entendu comme la constitution des capacités économiques, sociales et institutionnelles qui ont accompagné l'augmentation du niveau de vie et le progrès technique au cours de la période 1750 1980. Le choix de cette période est dicté par l'intervalle entre deux ruptures. Rupture avec la société traditionnelle de la Renaissance qui caractérise le XVIIe siècle; rupture avec la prédominance des nations européennes et des Etats-Unis qui marque la fin du XXe siécle. La naissance d'un nouveau capitalisme aujourd'hui est caractérisée par trois phénomènes: le basculement du coeur de l'économie mondiale vers l'Asie du Sud et de l'Est, l'aggravation des problèmes écologiques et l'avènement des technologies numériques. Pour mieux comprendre la rupture actuelle, il est nécessaire de prendre en compte les bouleversements engendrés par la révolution industrielle des XVIIIe et XIXe siècles. Celle-ci va conduire à des taux de croissance de la productivité du travail dix à vingt fois plus élevés que dans les sociétés traditionnelles. L'accroissement de la population mondiale est tout aussi spectaculaire. Elle avoisinait les 800 millions de personnes en 1750 et dépasse de beaucoup les 6 milliards à la fin du XXe siècle.

09/2014

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Cinéma

Dialogues sur le cinéma

Godard et Ophuls se sont connus à la fin des années cinquante et ont tous les deux été très proches de François Truffaut. En 2003 à Pau puis en 2009 à Genève, les deux hommes se rencontrent à nouveau et évoquent leurs parcours respectifs. Face à Marcel Ophuls, Jean-Luc Godard se souvient de son enfance pendant l’Occupation, sa découverte du cinéma à Vichy, l’antisémitisme de ses parents. Marcel Ophuls évoque le souvenir de l’exil et la figure de Max Ophuls, il revient sur Le chagrin et la pitié ainsi que sur l’importance du droit d’auteur. Jean-Luc Godard revient sur les illusions de la politique des auteurs, son admiration pour le vieil Hollywood... Cet ouvrage propose la transcription de ces conversations uniques, suspendues dans le temps. Il est accompagné d’un DVD présentant un montage de 45 minutes de la conversation de Genève, réalisé par Frédéric Choffat et Vincent Lowy.

01/2012

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Religion

La synodalité dans la vie et dans la mission de l'Eglise

"Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir même dans ses contradictions, exige de l'Eglise le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. Le chemin de la synodalité est justement celui que Dieu attend de l'Eglise du troisième millénaire. Ce que le Seigneur nous demande, en un certain sens, est déjà pleinement contenu dans le mot ''Synode''. Marcher ensemble - Laïcs, Pasteurs, Evêque de Rome - est un concept facile à exprimer en paroles, mais pas si facile à mettre en pratique." Pape François

09/2019