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Sven Ortoli

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai. Tome 2, le joueur et l'excentrique

Comment quelqu'un d'aussi incroyablement sexy peut-il être aussi nul au lit ? Je veux dire, Sean Cassidy est vraiment à chier. Il est une pub mensongère sur pattes et je veux être remboursée ! En plus, c'est un parfait connard. Alors pourquoi est ce que je n'arrête pas de penser à lui ? L'EXCENTRIQUE Lucy Fitzpatrick n'aime pas le rugby. Et en tant que petite soeur du joueur le plus célèbre d'Irlande, elle ne peut échapper à l'ombre gigantesque de son grand-frère ou aux fréquentes tentatives de sa mère de contrôler son futur. Elle se démarque par ses cheveux teint de la couleur de l'arc-en-ciel tout comme sa quête de la paix intérieure que les attentes écrasantes de son entourage ne cessent de briser. Et lorsqu'elle se sent à plat, son petit problème compulsif a tendance à lui attirer de très gros ennuis... LE JOUEUR Sean Cassidy est une brute sans coeur... ou du moins c'est ce qu'on lui a dit. Souvent. Tout le monde. Ses boucles blondes, ses yeux bleus clairs et son corps sculpté font baver toutes les femmes et en tant que second joueur le plus célèbre du monde, il aurait dû se rouler dans le succès. Mais il ne s'est jamais satisfait de la seconde place et ses confrontations fréquentes avec le grand frère de Lucy le laisse froid. Et lorsqu'il est dans cet état, son petit problème compulsif l'envoie dans le giron de la petite soeur de son rival... LE PLAN Sean a un problème que seule Lucy peut régler tandis qu'il est le seul à pouvoir résoudre le sien. La solution semble évidente : tu couvres mes arrières et je te sors de prison. Mais lorsqu'ils se rendent compte que leur petit arrangement rend Sean chaud-bouillant de désir et amène Lucy aux portes de la paix intérieur, parviendront-ils à convaincre tout le monde - en particulier le grand-frère de Lucy - que leur histoire est sérieuse ? D'une manière ou d'une autre, le Joueur et la Pixie sont sur le point de s'enseigner l'un à l'autre de grandes leçons sur la famille, la vie, et plus important que tout : sur l'amour.

12/2018

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Monographies

Fuseli and the Modern Woman. Fashion, Fantasy, Fetishism

This catalogue accompanies the first exhibition devoted to a fascinating group of drawings by the Anglo-Swiss Henry Fuseli (1741-1825), one of eighteenth-century Europe's most idiosyncratic, original and controversial artists. Best known for his notoriously provocative painting The Nightmare, Fuseli energetically cultivated a reputation for eccentricity, with vividly stylised images of supernatural creatures, muscle-bound heroes, and damsels in distress. While these convinced some viewers of the greatness of his genius, others dismissed him as a charlatan, or as completely mad. Fuseli's contemporaries might have thought him even crazier had they been aware that in private he harboured an obsessive preoccupation with the figure of the modern woman, which he pursued almost exclusively in his drawings. Where one might have expected idealised bodies with the grace and proportions of classical statues, here instead we encounter figures whose anatomies have been shaped by stiff bodices, waistbands, puffed sleeves, and pointed shoes, and whose heads are crowned by coiffures of the most bizarre and complicated sort. Often based on the artist's wife Sophia Rawlins, the women who populate Fuseli's graphic work tend to adopt brazenly aggressive attitudes, either fixing their gaze directly on the viewer or ignoring our presence altogether. Usually they appear on their own, in isolation on the page ; sometimes they are grouped together to form disturbing narratives, erotic fantasies that may be mysterious, vaguely menacing, or overtly transgressive, but where women always play a dominant role. Among the many intriguing questions raised by these works is the extent to which his wife Sophia was actively involved in fashioning her appearance for her own pleasure, as well as for the benefit of her husband. By bringing together more than fifty of these studies (roughly a third of the known total), The Courtauld Gallery will give audiences an unprecedented opportunity to see one of the finest Romantic-period draughtsmen at his most innovative and exciting. Visitors to the show and readers of the lavishly illustrated catalogue will further be invited to consider how Fuseli's drawings of women, as products of the turbulent aftermath of the American and French Revolutions, speak to concerns about gender and sexuality that have never been more relevant than they are today. The exhibition showcases drawings brought together from international collections, including the Kunsthaus in Zurich, the Auckland Art Gallery in New Zealand, and from other European and North American institutions.

12/2022

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Thèmes photo

CARÈNES, ACTE II

Bien sûr, il y a les marins. Evidemment, il y a la mer. Pour que les deux se rencontrent, il faut des bateaux. Ces formes de bois ou d'acier où le génie humain se mesure en un seul regard. Elégantes ou puissantes, impressionnantes ou d'une délicate discrétion, les carènes des navires accompagnent l'histoire maritime. Chacune à son style, en fonction de son projet, de ses navigations à venir et même passées quand elles se couvrent de rouille ou d'algues mortes. Toutes portent au rêve, toutes laissent l'observateur un moment sans parole, plongé dans ses pensées et la poésie qui se dégage d'une carène. Ce livre raconte ces rencontres. Des photos qui disent l'émotion face à la beauté de ces formes marines, qu'elles soient dans leur élément ou au chantier, endormies ou en pleine action. Quelques textes, mais avant tout des images qui parlent d'elles-mêmes, qui n'ont pas besoin d'autre interprète que le lecteur. En couleur et en noir et blanc, ce livre est une déclaration d'amour à la mer et aux bateaux. Photographe maritime, Ewan Lebourdais est un grand amoureux des sports nautiques et des éléments marins. Au fil de ces dernières années, il a vu grandir sa passion pour la photographie au sein de cet univers iodé, s'essayant à différents exercices de style, jusqu'à trouver le sien. Epris de l'univers maritime sous toutes ses formes, le photographe a immortalisé dans son viseur une large palette d'images de mer, de la mythique frégate Hermione aux figures acrobatiques des windsurfeurs bretons, en passant par les "mastodontes" de la Marine Nationale, à l'instar du porte-avions Charles de Gaulle et des sous-marins nucléaires de l'Ile Longue. Aujourd'hui reconnu pour sa fibre esthé- tique et son approche graphique, il touche du doigt son rêve en publiant son cinquième ouvrage photographique, Carènes - Acte II, retraçant des années de passion et de ren- contres, au fil de l'eau. Au cours des six der- nières années, il a exposé ses oeuvres au travers de multiples expositions itinérantes (Choses Maritimes, Terre de glisse,...), à l'image de 2017 à bord du Queen Mary 2, pour une exposition transatlantique entre St Nazaire et New-York. Ecrivain de mer reconnu par ses pairs, Christophe Agnus est reconaissable à son style narratif direct, documenté et incisif !

10/2022

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Sociologie

Vivre nu

" Mon enfance, je l'ai passée nue, entourée de corps nus. L'été, je rejoignais mon oncle et ma tante dans un petit village naturiste du sud de la France. Ce qui était un geste spontané, presque un réflexe, s'est transformée en revendication, plus tard, quand ma nudité est devenue aux yeux des Autres une transgression, une humiliation (presque chacun d'entre nous a déjà cauchemardé de se retrouver nu devant tout le monde, à l'école ou au travail), une source de fantasmes voire un délit, comme l'est la publication d'un pubis sur les réseaux sociaux. On comprenait comme de l'exhibition ce qui, le plus souvent, relève du camouflage. Le coeur du naturisme, c'est toujours la Nature. C'est elle qu'on vient rencontrer, toucher, sentir. Les pieds nus qui s'abîment sur les rochers. L'herbe jaunie qui griffe les chevilles. Le soleil brûlant qui tombe sur le nombril à midi. L'eau qui file sur les seins et suit les lignes de l'aine que le moustique viendra piquer dans la nuit. La brise du soir qui sèche les cheveux encore humides et caresse le dos. J'ai choisi, comme 2, 5 millions de Français, d'adopter un mode de vie différent. Car le naturisme est aussi bien une philosophie qu'une pratique, dont la nudité n'est qu'un élément. En hiver, les naturistes s'habillent bien sûr, mais ils restent fidèles à des valeurs - l'acceptation du corps, le sens de la communauté, la frugalité, mais aussi la liberté, et avec elle, la revendication d'une contre-culture". M. C. Dans ce récit aux accents d'invitation au voyage, Margaux Cassan nous conduit dans l'univers méconnu du naturisme. Des premières communautés libres formées par des anarchistes au début du XXème siècle aux utopies fanées des années hippies ; du village familial du Vaucluse où elle a passé son enfance au libertinage de l'Ile du Levant, l'autrice dresse une cartographie philosophique et historique de ce mouvement. Son témoignage, parfois documentaire, parfois journal intime, interroge ce que la nudité dit d'une société obsédée par la question du corps, mais incapable de montrer le sien. Dans un monde où le vêtement sert les intérêts de la pudibonderie comme de l'hyper-sexualisation, où il est devenu un marqueur social, qu'est-ce que la vie nue ? Une autre manière d'habiller le monde.

04/2023

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Beaux arts

John Reitz (1899-1982). Un artiste en perpétuelle recherche

Le livre ouvre sur un portrait photographique de John Reitz et le ton est donné : celui d’un peintre malin, plein d’humour et de créativité. Quelque chose de « baconien », dans cette photo, la manière de se plier à la pose, à moins qu’il ne se la soit lui-même imposée. Un décalage immédiat, une envie de jouer. Que l’on retrouve dans toute son œuvre. On a affaire à un artiste rayonnant. De ceux qui ne prétendent rien cependant, se méfient de toute pose, ce qui explique probablement pourquoi John Reitz a passé entre les mailles du temps. Personne ne le connaît. Ils sont ainsi plusieurs, à Genève, peut-être faut-il mettre ce constat sur le compte de la culture ambiante ; ici, tout exposition tapageuse, jusqu’à il y a peu, était vécue comme suicidaire. Au cœur même du réalisme - avec cette sculpture Jeune femme nue à genoux mains nouées derrière le dos, dans une singulière position d’attente; ce dessin de la Dame au chapeau, dont les traits débordent audacieusement du cadre; ou encore cette encre de Chine de La poule, dont le trait anticonformiste ferait hurler l’Académie - nombreux sont les sujets de Reitz annonçant la rébellion discrète. Il n’est guère étonnant que dans la foulée de ce réalisme trompeur John Reitz se soit essayé au constructivisme. Encore moins qu’il nous surprenne en s’y jetant avec un art consommé du contre-pied : le mécanisme de ses complications semble comme broyé lui-même par l’extraordinaire luminosité dont il parvient à les affubler, coupant l’herbe sous le pied à tout discours pragmatique. L’homme John Reitz n’est plus là, mais son œuvre est si vivante! Enseignant sur le tard à l'Ecole des arts décoratifs de Genève, il fera une incursion dans le monde de la mode qui montre à quel point il n’en était pas dupe. Son génial paravent triptyque Art déco fait un sort définitif au constructivisme et son esquisse de portrait de la chanteuse Marie Dumas décoche un sourire qui nous ramène au sien propre, dans la première photo de lui évoquée en début de ce texte. Un artiste, comme l’écrivent pertinemment Tamara et Olivier Veyrat, « à la posture modeste. Mais qui ne doit pas empêcher chacune et chacun de se replacer selon son désir dans le mouvement général de l’art. » Serge Bimpage

11/2014

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Tourisme et paysages

Go New York. Guide + organizer, 3e édition

En créant le blog Bons Plans Voyage New York, en octobre 2008, j'ai créé sans le savoir les conditions de vie d'une communauté de voyageurs passionnés, des voyageurs qui ont tous en commun d'être tombés sous le charme de New York ou caressent l'espoir d'y aller un jour ! C'est à ces voyageurs, ces "French Yorkers", comme j'aime à les appeler, que je dois aujourd'hui le succès de mon blog, et c'est tout naturellement pour eux, et ceux qui suivront, que l'idée m'est venue de concevoir le guide de voyage GO NEW YORK ! Un guide 100 % pratique, tout à la fois guide et organizer de voyage ! Un guide personnalisable, qui donne des informations mais accepte aussi d'en recevoir, parce que vous avez tous, un jour ou l'autre, eu besoin d'annoter votre guide, d'ajouter des adresses, ici ou là, des points sur une carte... Pourquoi devriez-vous continuer de le faire à la marge ? Il était temps qu'un guide vous place aux commandes de VOTRE voyage et se tienne au rôle qui doit être le sien, c'est-à-dire celui de copilote. Un guide connecté, enfin, grâce aux codes à flasher et aux liens courts qui permettent d'accéder à des contenus en ligne (compléments d'information, articles, portails de réservation...) et facilitent la préparation au voyage. Une cinquième édition entièrement mise à jour ! Cette nouvelle édition de GO NEW YORK propose toujours plus de bons plans et d'idées pour découvrir la ville autrement. Sur cette édition, nous avons mis à jour les plannings proposés pour qu'ils soient encore plus cohérent avec les attentes des voyageurs (un planning pour une première fois à New York, un planning pour un 2e séjour à New York, un planning pour une énième fois à New York et enfin un planning avec mes propres coups de coeur. Nous avons voulu également mettre en avant le côté "New York Authentique". Nous laissons de côté les chaînes mondiales pour mettre en lumière les joyaux locaux qui font l'âme de la ville. Chaque carte du guide est une invitation à explorer les trésors cachés et à partager la passion des petits commerces uniques à New York. En choisissant notre guide, vous choisissez une expérience new-yorkaise authentique, plongeant au coeur des communautés qui font la richesse et la diversité de cette métropole.

04/2024

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Science-fiction, heroic fantas

Dans l'univers de Méto : Joe

La résistance s'organise ... Après la Troisième Guerre mondiale, seules quelques zones non contaminées par l'arme nucléaire sont habitables. Dans ce monde dystopique, la politique de l'enfant unique oblige les parents à faire des choix. La famille de Joe a fait le sien, l'adolescent devra partir. En pleine nuit, il est forcé de rejoindre une Maison, ces pensionnats de garçons aux règles strictes d'où on ne revient pas... Des bruits courent au collège. Depuis quelques semaines, des enfants seraient enlevés la nuit par les autorités et expédiés dans les zones grises contaminées. Joe s'inquiète pour sa meilleure amie Sarah, disparue du jour au lendemain... Il est loin de se douter que bientôt, il subira le même sort. Mais le jour où l'on vient le chercher, Les Chiendents interceptent le fourgon qui l'achemine. Ce groupe de jeunes militants en marge de la société de contrôle est composé d'adolescents rebelles qui ont réussi à s'enfuir des Maisons ! Comment ont-ils fait pour s'échapper ? Mystère. Qu'ont-ils subi ? Mieux vaut ne pas le savoir. L'opération de sauvetage est un succès et Joe rejoint le mouvement qui a fait des égouts son refuge. Parfois, il lui arrive de repenser à ses parents et à sa soeur Judy, heureuse élue qui a droit à l'amour maternel. Mais cette vie clandestine est préférable à une vie dans l'une de ces Maisons où l'on fabrique des esclaves, des soldats et des agents. Joe a eu de la chance... Hélas, dans cette traque sans répit, un moment d'inattention peut coûter cher. Combien de temps encore parviendront-ils à résister ? Le dernier volume d'un tout nouveau cycle ! Après l'adaptation en bande dessinée de sa trilogie-culte (oeuvre traduite en 8 langues et récompensée par pas moins de treize prix littéraires) Yves Grevet invente un nouveau cycle totalement inédit pour les éditions Glénat ! Dans l'Univers de Méto nous suivons le parcours de 3 personnages, 3 histoires complètes qui ont beaucoup à nous apprendre sur l'état du Monde et sur ce qui se trame vraiment au sein des différentes Maisons. Ces récits à l'atmosphère inquiétante reprennent habilement les codes de Meto pour aller plus loin dans l'intrigue en nous tenant en haleine.

08/2023

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Développement personnel

S'affirmer même si on manque de confiance en soi

Faire face à l'autre parfois nous terrifie. Demander au restaurateur de remporter une viande insuffisamment cuite à notre goût ? Impensable. Refuser l'invitation d'un ami ? Il nous en voudrait jusqu'à la fin des temps. Nous craignons de déplaire, d'être rejetés, alors nous nous laissons marcher sur les pieds. Dans une file d'attente, un impoli nous vole notre place et nous ne nous sentons pas suffisamment d'assurance pour la lui reprendre. Pourtant, la confiance en soi n'est pas nécessaire pour s'affirmer. Pas besoin non plus d'une thérapie psychologique longue et fastidieuse : avec une série de 15 défis, Yves-Alexandre Thalmann nous coache, et pas à pas nous arme pour affronter ces craintes… qui n'existent que dans notre esprit.   Vous n'osez pas vous affirmer ? Surmontez progressivement votre réserve en vous entraînant régulièrement grâce à 15 défis d'affirmation de soi.   Vous êtes persuadé de manquer de confiance en vous. ? Découvrez que vous pouvez vous affirmer efficacement même si vous doutez de vous-même.   Vous craignez le regard des autres. -> Apprenez à vous affranchir de ce que pensent les autres à votre sujet.   Vous avez peur de ne plus être apprécié. -> Comprenez que vos craintes correspondent rarement à la réalité.   Vous n'arrivez pas à vous faire respecter -> Prenez le parti de vous respecter vous-même et ainsi de vous faire respecter par autrui.   Vous hésitez à faire valoir votre point de vue et vous sentez frustré -> Osez dire le fond de votre pensée, et chacun sen trouvera satisfait.   Vous ne savez pas comment vous y prendre pour obtenir ce que vous voulez -> Apprenez à formuler des demandes claires et précises.   Vous éprouvez des difficultés à dire non. -> Devenez maître dans l'art de refuser avec fermeté et conviction.   Vous culpabilisez d'avoir contrarié votre interlocuteur -> Réalisez que ce sentiment provient d'un excès de responsabilité et libérez-vous en.

01/2015

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Littérature étrangère

Les larmes rouges du bout du monde

Les larmes rouges du bout du monde : ce sont six nouvelles publiées dans la presse chinoise du début de ce siècle par un personnage singulier, lettré et bonze libre penseur : Su Manshu. Le rouge, quand il s'agit de poussière et de larmes, c'est la condition humaine, dans la Chine de la chute de l'Empire, de la République de Sun Yat-sen et de la tentative de Restauration de Yuan Shi-kaî. Ici se mêlent indissociablement les pérégrinations de l'auteur et les vagabondages de sa plume. Le réalisme le plus noir (L'épée brûlée côtoie le fantastique (Le foulard pourpre, la satire sociale (La solitude de l'oie sauvage va de pair avec l'utopie (Les larmes rouges...) ; sont également pures l'aspiration à la sérénité et les passions qui l'entravent. " N'est-il pas compréhensible - demande Su Manshu à son lecteur - que les hommes, tourmentés par les affres d'une époque convulsive, cherchent refuge dans la méditation, au milieu des fleuves et des montagnes ? " Mais la phrase musicale et rythmée de l'auteur s'attache à peindre, surtout, les convulsions de l'époque et des êtres. L'auteur est, en lui-même, un personnage. Bonze, il a participé à des sociétés secrètes qui projetaient des attentats et des émeutes contre le régime impérial. Passionné de bouddhisme et de sanskrit, il avait, avant ses vingt ans, rédigé une encyclopédie bouddhique en huit volumes. Peintre et poète, son égérie et modèle fut une prostituée japonaise de Shanghai. Lettré, il considérait appartenir à une lignée de poètes insoucieux de la matérielle, jaloux de leur indépendance et de celle des peuples, exigeants quant à leur art (Li Baï et Byron, Du Fu, Shelley, Li Ho). S'il fallait, d'un mot, qualifier Su Manshu, ce serait : original. De quoi rebuter les esprits étroits et les colleurs d'étiquettes. Et attirer tous les autres.

02/1989

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Sciences politiques

Interventions. Une vie dans la guerre et dans la paix

Secrétaire général des Nations unies pendant dix ans, Kofi Annan a été au centre des grands événements géopolitiques de notre temps. Dans ce livre, Kofi Annan nous fait découvrir les coulisses de la diplomatie mondiale durant l'une des périodes les plus agitées de l'histoire récente. Il évoque les personnages qu'il a rencontrés : Nelson Mandela, George W. Bush, Tony Blair, Jacques Chirac, Yasser Arafat, Ehud Barak, Benyamin Netanyahou, aussi bien que Saddam Hussein ou encore Hafez et Bachar el-Assad. Kofi Annan raconte les hauts et les bas que les Nations unies ont traversés : les crises au Kosovo, au Liban ou entre Israël et les Palestiniens, les affrontements qui ont précédé la guerre d'Irak, la création de la doctrine de la "responsabilité de protéger". Il revient avec une franchise sans pareille sur les échecs d'hier et les défis d'aujourd'hui : les tragédies de Somalie, du Rwanda et de Bosnie, la persistance du sida et de la pauvreté en Afrique, les violences qui perdurent en Syrie et au Moyen-Orient. Il plaide pour que, dans le monde entier, les Nations unies servent plutôt les intérêts des hommes que ceux des Etats et qu'elles interviennent davantage dans les crises humanitaires au lieu de rester en dehors. Cet ouvrage n'est pas seulement un livre de Mémoires, c'est un document exceptionnel et une réflexion sur l'ordre du monde. "Kofi Annan nous rappelle que les Nations unies doivent continuer à compter." Bill Clinton. "Un grand dirigeant mondial ; une force au service du bien." Amartya Sen. ?Kofi Annan fut le septième secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, durant deux mandats, de 1997 à 2006. Né au Ghana, en 1938, il est le premier secrétaire général à être issu des rangs de l'ONU. En 2001, les Nations unies et Kofi Annan ont conjointement reçu le prix Nobel de la paix.

11/2013

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Littérature étrangère

Le miroir des paysans

Que peut-on dire de mieux de ce livre profond et âpre que ce que Gotthelf en dit à sa parution : " Bonjour, braves gens ! Ne vous fâchez pas ! Je vous offre un présent ; acceptez-le, tel que je vous l'offre, de bonne foi. C'est un miroir, mais non pas un miroir ordinaire, dans lequel chacun croit voir un beau visage parce qu'il y voit le sien. Mon miroir vous montre les mauvais côtés et non les beaux côtés de votre vie ; il vous montre donc ce que l'on ne voit pas d'ordinaire, ce que l'on ne veut pas voir. Il ne vous montre pas cela pour se moquer de vous, mais pour que vous deveniez plus sages. On a excité votre curiosité, et dans ce que vous pouvez lire, il est question de hauts et simples personnages, de leur façon d'être et d'agir. Mais sur vous-mêmes, vous ne pouvez lire rien d'autre que des offenses isolées, des discours flatteurs ; personne jusqu'à présent ne vous a affectueusement et fidèlement tendu votre image, et encore beaucoup moins une image qui renferme les ombres troubles de votre vie. C'est fâcheux ; car, si vous ignorez ces ombres, vous ne pouvez pas non plus les effacer ni les détruire. Dès ma jeunesse, j'ai vécu parmi le peuple et je l'ai aimé, c'est aussi pourquoi son image est née, fidèle et vraie, dans mon cœur ; à présent, étant donné l'époque où nous vivons, il m'a semblé qu'il était de mon devoir de tirer cette image de mon cœur pour la placer devant vos yeux, car l'appel du temps, qui veut que nous devenions plus sages et que nous nous améliorions, vous l'avez entendu ; il pénètre dans toutes les cabanes. Cette fois-ci, je ne vous montre qu'un seul côté de l'image, parce que, si je vous montrais l'image dans sa totalité, elle vous aveuglerait ; en effet, je vous montre le mauvais côté en signe de ma sincère fidélité, et pour que vous n'oubliiez pas, à cause des beaux côtés que je saurais décrire de vos personnes, les aspects fâcheux qui sont là aussi tout de même. " Gotthelf est considéré aujourd'hui comme un des écrivains majeurs de la littérature européenne du XIXe siècle. Lützeflüh est devenu, par le pouvoir de ses livres, un lieu mythique, le miroir des paysans, le village d'Uli le valet de ferme qui deviendra maître de sa ferme. L'Age d'Homme publie l'œuvre romanesque de Gotthelf dans la nouvelle traduction de Raymond Lauener.

01/2002

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Cinéma

Conversations avec Darius Khondji. Edition bilingue français-anglais

Sept ans après la sortie du très remarqué Conversations avec James Gray, le deuxième ouvrage de la collection Conversations, consacré à l'immense chef opérateur Darius Khondji. Darius Khondji, un des chefs opérateurs les plus talentueux et reconnus de notre époque, a travaillé avec tous les maîtres du cinéma contemporain : David Fincher (Seven), James Gray (The Lost City of Z), Michael Haneke (Amour), Woody Allen (Midnight in Paris), Roman Polanski (La neuvième porte), Bernardo Bertolucci (Beauté volée), Sydney Pollack (L'Interprète), Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro (Delicatessen, La Cité des enfants perdus) et Bong Joon-ho (Okja). Conversations avec Darius Khondji, un des rares ouvrages consacrés exclusivement à l'oeuvre d'un chef opérateur, offre au lecteur un voyage à travers le cinéma des cinquante dernières années, vu par l'oeil d'un directeur de la photographie qui a su révolutionner son art et se mettre au service d'Hollywood comme du cinéma d'auteur européen ou asiatique. Depuis sa petite enfance en Iran à sa découverte du cinéma à Paris, de ses premiers Polaroïds pris à NY dans les années 1970 à sa formation d'Assistant Caméra, de ses débuts en France en tant que chef opérateur à son arrivée à Hollywood, de ses expériences de plateau avec les plus grands acteurs et réalisateurs à son travail avec des photographes et plasticiens, ce livre retrace tant l'évolution de la carrière de Darius Khondji que celle du cinéma des années 1960 à nos jours. Conversations avec Darius Khondji aborde également tous les aspects techniques de son travail (éclairage, travail du cadre, exposition de la pellicule, choix des optiques, passage au numérique...) de manière simple et accessible à tous et livre au lecteur ses méthodes élaborées film après film. Un ouvrage qui ravira les amoureux du 7ème art et comblera les attentes des étudiants en cinéma et en photographie. Ces conversations sont accompagnées d'entretiens exclusifs avec les réalisateurs, acteurs et proches techniciens avec lesquels il a collaboré. Divisées en chapitres retraçant les différentes périodes de la carrière de Darius Khondji, ces conversations sont accompagnées de documents exceptionnels (scénarios annotés, storyboards, plan lumière, photos de plateau, Polaroïds inédits...). Un beau-livre écrit par Jordan Mintzer, auteur du déjà culte Conversations avec James Gray, dont chaque page met en lumière le travail de Darius Khondji et nous révèle le rôle primordial du chef opérateur dans la fabrication d'un film. Un ouvrage unique, tant sur la forme que le fonds, au graphisme soigné et novateur.

10/2018

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Psychologie, psychanalyse

Cela n'a pas commencé avec toi ! Comment le trauma familial façonne nos identités et comment s'en sortir

Dépression, anxiété, douleur chronique phobies, pensées obsessionnelles. Ces maux que nous ressentons ne sont peut-être pas dus à ce que nous croyons. Outre nos expériences quotidiennes et les déséquilibres chimiques de notre cerveau, d'autres facteurs peuvent expliquer les difficultés que nous rencontrons. La clé, nous dit Mark Wolynn, se trouve peut-être dans l'histoire de nos parents, de nos grands-parents et même de nos arrière-grands-parents. Les dernières recherches scientifiques corroborent ce que beaucoup pensent depuis longtemps : il se pourrait que des expériences traumatisantes soient transmises de génération en génération. Cela n'a pas commencé avec toi ! s'appuie sur les travaux de grands spécialistes du stress post-traumatique, dont la neuroscientifique Rachel Yehuda de la faculté de médecine du Mount Sinai et le psychiatre Bessel van der Kolk, auteur du livre Le Corps n'oublie rien. Même si la personne qui a subi un traumatisme initial est décédée, même si son histoire a été oubliée, tue ou dissimulée, la mémoire de cette histoire et les sentiments qu'elle a nourris peuvent continuer à vivre. Ces héritages émotionnels sont souvent cachés, encodés au sein des gènes ou sous-jacents dans nos manières de parler, et en se transmettant ainsi au sein de la famille, ils jouent un rôle crucial dans notre santé émotionnelle et physique. Pionnier dans le domaine de l'héritage traumatique, Mark Wolynn travaille auprès de patients depuis plus de vingt ans. Cela n'a pas commencé avec toi ! est un guide pragmatique qui présente les principales caractéristiques de son approche thérapeutique par le langage. Les méthodes d'auto- analyse aident le lecteur à réfléchir à ce qui se cache derrière les mots, les comportements, les angoisses et parfois même les symptômes physiques qu'il nous arrive d'éprouver. Critiques : " Mark Wolynn fait un travail magistral de dévoilement de la manière dont la souffrance non résolue de nos ancêtres, et souvent inconnue de nous, nous handicape et nous lie douloureusement à eux. Il nous donne les outils et les compétences - ; grâce à une approche combinant compréhension, dialogues imaginatifs et reconnexion empathique - ; pour se libérer et se soigner soi-même. " - ; James S. GORDON, MD, auteur de Unstuck : Your Guide to the Seven-Stage Journey Out of Depression. " Un travail audacieux, créatif et emphatique. " - ; Sharon Salzberg, auteure de Loving, Kindness and Real Happiness. " Ce livre révolutionnaire offre une explication fascinante à propos des traumatismes héréditaires et fournit des outils nouveaux et puissants pour soulager ses souffrances. Mark Wolynn est un guide sage et fiable sur le chemin de la guérison. " - ; Tara Brach, auteure de Radical Acceptance et True Refuge.

09/2020

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Littérature française

Les Tribulations d'un Chinois en Chine. un roman d'aventures de Jules Verne adapté au cinéma par Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo Ursula Andress et Jean Rochefort

Les Tribulations d'un Chinois en Chine est un roman d'aventures de Jules Verne, paru en 1879. L'oeuvre est d'abord publiée dans Le Temps du 2 juillet au 7 août 1879, puis mis en vente en volume par Hetzel dès le 11 août. Kin-Fo est un jeune Chinois riche, qui est indifférent à tout et ne connaît pas le bonheur. Un jour, il se retrouve ruiné. Ne voulant pas imposer à sa future épouse une vie misérable, il préfère mourir. Au moment de se donner la mort, il se rend compte qu'il ne ressent rien, et décide qu'il ne peut mourir sans connaître d'émotions au moins une fois dans sa vie. Il demande donc à son maître et ami, le philosophe Wang, de le tuer dans un délai imparti, ce qui, il l'espère, lui fera redouter la mort et éprouver quelques émotions. Wang accepte, puis disparaît. Plus tard, Kin-Fo apprend qu'il n'est pas ruiné. Il veut alors vivre et épouser Lé-Ou. Cependant, Wang reste introuvable et Kin-Fo le pourchassera dans toute la Chine pour lui dire qu'il ne veut plus mourir. Kin-Fo comprend la valeur de la vie en étant sous la menace constante d'être assassiné par Wang. Morale de l'histoire : il faut avoir connu le malheur, la peur, les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur. William J. Bidulph, Américain, 50 ans, agent principal, en Chine, de la Centenaire, compagnie d'assurances contre l'incendie et sur la vie. Craig, Américain pur-sang, cousin de Fry, au service de la Centenaire. Fry, cousin de Craig, au service de la Centenaire. Houal, le lettré, ami de jeunesse de Kin-Fo. Kin-Fo, jeune Chinois de 31 ans au plus, riche héritier de la fortune de son père. Indifférent pour tout, il professe un véritable dégoût pour la vie. Lé-Ou, jeune veuve âgée de 21 ans, fiancée de Kin-Fo, demeurant à Pékin (avenue Cha-Coua). Mme Lutalou, tante de Lé-Ou, femme d'un mandarin de quatrième rang, deuxième classe, à bouton bleu. Nan, domestique de Lé-Ou, vieille femme acariâtre. Finira par être chassée. Pao-Shen, mandarin de quatrième classe à bouton bleu, ami de jeunesse de Kin-Fo. Soun, premier valet de chambre de Kin-Fo. Distrait, maladroit, il sert de souffre-douleur à son maître. Ce dernier fait subir des ablations à la natte de son serviteur, à chaque faute de celui-ci. Tchoung-Héou, père de Kin-Fo, décédé en 1866.

11/2022

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Littérature française

Dans un royaume lointain

" L'histoire du soir est votre grand moment d'amour, ta mère y met tout son coeur de professeur, tu te régales du soin extrême qu'elle porte à l'intonation, elle te lit La Chèvre et les biquets, la chèvre blanche, avant de partir au marché, fait ses recommandations à ses trois petits biquets, ils ne doivent pas ouvrir la porte avant qu'elle ait prononcé le sésame Ouvrez biquets et foin du loup ! ni avant d'avoir reconnu sa patte blanche sous la porte, mais le loup a tout entendu et tu jubiles des pages à venir, cent fois relues, où il contrefait sa voix avant de se trahir, glissant bêtement sous la porte sa vilaine patte noire, et comme toutes les petites filles de ton âge, tu frétilles du plaisir d'avoir peur du loup pour de faux et, dans la douce chaleur de ta mère et dans sa bonne odeur, auréolée de ses cheveux blonds et de sa peau laiteuse, tu attends, toute impatiente, le coup de corne vengeur de la gentille maman chèvre qui balance à la rivière l'horrible loup, et après les rituels baisers, câlins, bonne nuit, quand ta mère quitte ta chambre, tu remontes bien comme il faut le drap jusqu'à ton menton pour ne pas avoir froid, mais au bout de tes bras, pendent deux vilaines mains noires " Elevée par sa mère blanche dans la France des années 1970 et des publicités Banania, une jeune femme métisse part a la recherche de son père au Sénégal. Elle est poussée par un élan vital : celui d'une enfant obstinée de quatre ans, pétrie de littérature enfantine et d'attentes irrésolues, qui refuse de grandir tant qu'il ne l'aura pas reconnue comme sa fille. Mais une fois au Sénégal, tout la déconcerte : l'accueil que lui réserve son père, les inconnus qui forment son cercle familial, les lieux, les odeurs, les sourires et les mots... Elle arrive en étrangère dans un pays qui n'est pas le sien. Que comprendre de ce destin fragmenté ? L'histoire intime de chacun s'inscrit-elle, comme au coeur des contes, dans un royaume lointain qu'il faut atteindre pour y trouver sa vérité ? Le style d'Amina Richard frappe par sa maîtrise, par la vivacité de son ton suscitant tour à tour émotion, colère, rire ou consternation, et par son amplitude qui invite le lecteur à littéralement respirer le texte, comme s'il partageait le souffle de la narratrice.

08/2022

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Littérature érotique et sentim

Sauvages Tome 2 : La Cité des loups

Une humaine peut-elle ouvrir son coeur à la nature sauvage ? Elijah Sorensson jouit de tous les attributs du succès : costumes taillés sur mesure, luxueux appartement new-yorkais, l'attention de femmes superbes... Pourtant il n'a que mépris pour cette vie d'humain qui lui a été imposée. Il est l'alpha de sa génération au sein de la meute du Grand Nord, et le loup qui l'habite s'apprête à se rebeller. Au coeur de ce monde d'artifices et de faux-semblants, Thea Villalobos est la seule à percevoir un homme au coeur habité de passions puissantes qui étouffe peu à peu sous le masque qu'il arbore. Mais même pour un esprit aussi libre et indépendant que le sien, il est dangereux d'aimer une âme aussi terrible et sauvage qu'un loup... " Un récit haletant et riche en émotions qui rassemble un héros prisonnier de ses mensonges et une héroïne pleine de compassion et d'intuition. Chaque détail de la vie et de l'histoire de la meute est saisissant de vérité, et les personnages secondaires haut en couleurs rehaussent encore ce monde remarquablement réel. " Library Journal " Sexy et effrayant, une combinaison enivrante... Une romance sauvage et redoutable à la fin heureuse. " Kirkus " L'exploration tout en nuances des concepts des loups-garous place cette série au-dessus de toutes les autres. " Publishers Weekly " Ce nouveau tome dans le monde magnifique de la meute est aussi passionnant que le premier. " ALA Booklist " Une écriture d'un tout autre niveau... La romance est solide et efficace et le récit aussi palpitant que périlleux. " Long and Short Reviews " La Cité des loups apporte une dose bienvenue de sang neuf dans le genre... Une lecture sauvage et saisissante. " Fresh Fiction " Ce livre a tout : romance, passion, trahison, et une intrigue solide qui en fait une histoire épique. " A Night Owl Review " Une petite merveille d'imagination. Unique et captivant. J'ai adoré ! " Jeaniene Frost " Une histoire complexe, intense, crue et sauvage, où s'affrontent sens du devoir et instinct de survie. Emotions fortes garanties jusqu'à la dernière page. " Amanda Bouchet, USA Today bestseller " Une série qui renouvelle avec mordant l'univers des loups-garous. " Terry Spear, USA Today bestseller " Le monde extraordinaire de Maria Vale fait de récit sensuel de la vie et l'amour au sein de la meute une lecture qui en vaut le détour. Les lecteurs envoûtés attendront avec impatience le prochain tome. " Booklist " Une histoire à la fois riche et empreinte de réalisme pour les fans de Meg Corbyn. Une lecture fantastique ! " Under The Covers Book Blog

06/2019

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Littérature érotique et sentim

L'échange

L'Echange Danie Lambert, quatorze ans vit une adolescence ordinaire avec ses parents. Brutalement, on découvre qu'il y a eu un échange de nourrissons à la maternité. Les analyses le prouvent, les Lambert ne sont pas ses parents. Le juge rétablit l'ordre des choses : Danie doit rejoindre sa famille biologique, les Duguet. Même chose pour le garçon, Dany prend place dans sa vraie famille, les Lambert. Autant Aline, la vraie maman de Danie est satisfaite de remplacer ce garçon qu'elle croyait le sien par une fille, autant son mari refuse cet échange et nie farouchement pouvoir être le géniteur «d'une fille». Une course-poursuite familiale où Danie fait face avec courage au déni de paternité de son père. Heureusement, elle est aidée dans cette lutte sans merci contre l'égoïsme et la misogynie par sa nouvelle mère, ses anciens parents et leur fils Dany. Comment sera l'avenir pour la gentille Danie ? Extrait Assise à mi-hauteur dans l'escalier, la tête calée entre les barreaux, j'écoutais cet échange. Je découvrais en même temps à quel point cet homme, pourtant mon père biologique, me haïssait pour avoir pris la place de son gars. Surtout parce que j'étais de sexe féminin comme il dit, ce qui pour lui est la pire des choses. - Ah ! Alors c'est difficile pour toi ? demande Hélène. - Mettez-vous à ma place, imaginez le bouleversement ! J'y ai pensé l'autre nuit, j'ai appelé les Lambert papa et maman durant toute ma vie, aujourd'hui, ils me fuient me jugeant responsable de la situation. De ce côté-ci, Adrien Duguet me hait et il ne s'en cache même pas. Il est pratiquement impossible d'imaginer sa rancoeur, sa haine, aiguisée par son dégoût avoué pour les enfants de sexe féminin. Il a hurlé à sa femme : «je n'en veux pas, c'est une fille, une fille, tu ne comprends pas ! C'est une fille». - Tout le monde est un peu dépassé par la soudaineté de tous ces événements, tente de modérer la psy. - Je l'admets, toutefois, il ne tolérera jamais cette situation, je le sais parfaitement, il est bien trop borné. Etre père d'une fille, pour lui, c'est contre nature et une chose parfaitement impossible. - Ce n'est pas ta faute, tu étais bébé. Ce n'est pas non plus à cause d'une famille ou de l'autre, souligne la psy. - Je crois comprendre qu'un hasard malheureux a présidé à cette substitution. Pour moi, hasard ou pas le résultat est identique. Je suis assise entre deux chaises !

03/2014

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme. A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac. Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès". L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur. Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.

03/2014

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Policiers

Les Miroirs de l'ombre

Frédéric Moure est un homme heureux : un " battant ". Tout commence à Venise, au festival du film publicitaire où il s'est rendu pour présenter une production de sa maison. Voici que dans le film d'un concurrent allemand, Helmut Steiner, film admirable et angoissant, Frédéric croit reconnaître une poterie grecque dont on lui avait assuré, lorsqu'il l'avait achetée, qu'il s'agissait d'une pièce unique. La ressemblance est si frappante qu'une même fêlure, au même endroit que sur le sien, se retrouve sur le vase du film. Lorsque Frédéric, intrigué, veut interroger le metteur en scène, celui-ci a disparu. De retour à Paris, Frédéric se rend chez un expert qui, émerveillé par sa poterie, lui confirme qu'à sa connaissance il n'en existe aucune autre semblable. Pressé par sa femme qui prend cette histoire très au sérieux, Frédéric se rend à Francfort pour rencontrer Helmut Steiner et revoir le film. Tandis qu'il le visionne sur une table de montage, il y voit, brièvement, apparaître son propre visage. C'est un visage vieilli, ravagé par l'angoisse. Comme si quelqu'un avait pris une photo de lui... plus tard ! Son visage d'avenir. Intuition du futur ? Hallucination ? Machination d'Helmut Steiner, jaloux de son succès ? Frédéric ne peut plus échapper à ce visage dont il a retracé les traits sur l'image agrandie du film. Comment est-il venu là? Un mot insupportable fait son chemin en lui : le destin. Son destin n'est-il pas inscrit dans ce film ? Et quel drame l'attend pour qu'une angoisse aussi profonde imprègne ses traits ? Frédéric n'aura plus qu'un but : échapper à cette ressemblance finale. Mais n'est-ce pas en voulant échapper à son destin que l'on prend le plus court chemin qui y conduit ? Ce roman, au suspense haletant, nous concerne tous. Qui d'entre nous n'a été, un jour ou l'autre, frappé de ce qu'on appelle une " prémonition "? Qui ne s'est interrogé sur ces domaines encore mal explorés qu'on appelle " chance ", " hasard ", " intuition " : domaines de l'extra-sensoriel auxquels s'intéresse de plus en plus la science ? Rien ne prédisposait Frédéric Moure à cette terrible rencontre avec son destin. Rien ne nous dit que cela ne pourrait nous arriver. Demain, peut-être... Sous le nom de Janine BOISSARD, Janine ORIANO a publié chez le même éditeur la série " L'ESPRIT DE FAMILLE ", " UNE FEMME NEUVE " et, récemment, " RENDEZ-VOUS AVEC MON FILS ".

12/1982

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Histoire internationale

La société civile face à l'Etat dans les traditions chinoise, japonaise, coeéenne et vietnamienne

Civil Society versus State In Chinese, Japanese, Korean and Vietnamese Tradition Proceeding of the American-European Symposium, Paris, May 29-31 The study of the social nature of man has been given a new dimension by work like those of Jürgen Habermas that no longer simply analyze the relations between the individual and the group, but that take into account both the effects the members of a group acting freely and spontaneously among themselves have upon the organization of a community and the constraints the very structure of the group exert upon itself, and these two aspects of the problem are now seen as interacting dialectically. How is a civil society created in the context of state rule ? How do the private and public sectors intrude upon one another ? What cultural and ideological conditions are necessary to create a given form of civil society ? A colloquium of specialists on East Asia who gathered together in Paris in 1991 tried to find at least partial answers to these questions as they concern the history of societies in China, Japan, Korea and Vietnam. This collection of the papers presented - in English and French - gives us a striking panoramic view of some of the most characteristic forms of the social systems of ancient, medieval and China, of feudal and post-feudal Japan, of traditional Korea and of Vietnam in the seventeenth century. La société civile face à l'Etat Dans les traditions chinoise, japonaise, coréenne et vietnamienne Actes du colloque américano-européen de Paris, 29-31 mai 1991, édités par Léon Vandermeersch La problématique de la sociabilité a été renouvelée par les travaux qui, comme ceux de Jürgen Habermas, engagent l'analyse non plus simplement sur les rapports de l'individu et du groupe, mais sur l'organisation de la collectivité sous l'effet de la libre spontanéité de ses membres d'une part, et du pouvoir contraignant d'autre part, en interaction dialectique. Comment se constitue la société civile face à l'Etat ? La sphère privée en interférence avec la sphère publique ? Dans quelles conditions de la production culturelle et idéologique ? A ces questions, un colloque de spécialistes de l'Asie orientale, réuni à Paris en 1991, a voulu apporter des éléments de réponse relativement à l'histoire des sociétés chinoise, japonaise, coréenne et vietnamienne. Le recueil des communications présentées - en anglais et en français - met en perspective certaines des formes les plus caractéristiques du système social de la Chine ancienne, médiévale et moderne, du Japon féodal et postféodal, de la Corée traditionnelle, du Viet-nam du XVIIè siècle.

01/1994

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XVIIIe siècle

De la main d'une femme. Charlotte Corday, une femme en quête de liberté

Il y a 230 ans, le 13 juillet 1793, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, 24 ans, assassinait l'ami du peuple Jean-Paul Marat, député montagnard dont la radicalité et la violence avait fait l'ennemi numéro 1 des royalistes. Quatre jours plus tard, elle était guillotinée. On s'oppose encore aujourd'hui sur ce drame immortalisé par le célèbre tableau de David. Et de Charlotte, l' "ange de l'assassinat" pour Lamartine, on ne sait plus très bien quoi retenir : jeune femme fragile instrumentalisée par les forces de la réaction ou héroïne en quête de liberté ? Criminelle aveugle ou redresseuse des torts de la Révolution ? Martyre ou bourreau ? Lointaine cousine de Charlotte Corday, fascinée par cette parente à la si singulière destinée, Astrid de Laage s'est plongée dans l'histoire familiale et dans celle de son ancêtre. A plus de deux siècles de distance, elle interroge son propre rapport à la noblesse, au lignage, et aux contraintes sociales si oppressantes pour une jeune femme du XVIIIe siècle. Et elle retrace le chemin qui aura mené Charlotte du couvent de Caen et de la maison de sa tante où elle résidait en 1793 jusqu'au 30, rue des Cordeliers, l'actuelle rue de l'Ecole-de-Médecine, où ce soir de juillet elle allait porter le coup de couteau fatal à Marat. Imprégnée de littérature antique et d'idéal romantique, républicaine proche des Girondins, révulsée par la tyrannie sanguinaire qu'illustre Marat, Charlotte passe à l'action. Elle assumera totalement son geste, affrontera sur l'échafaud la haine populaire, persuadée de sauver son pays. Astrid de Laage donne avec humanité et finesse une présence sensible à Charlotte mais aussi à Marat et aux femmes qui l'entourent, sa compagne Simonne Evrard au premier chef. Elle raconte une journée comme les autres du Paris révolutionnaire, la frénésie urbaine, la tension brûlante qui anime Charlotte au fil de son périple, les souffrances d'un Marat éreinté par sa maladie, les craintes de ses proches, les violentes critiques dont il est l'objet. Elle rend aussi à la jeune femme le mystère qui est le sien. Car de ce choix ultime, suicide pour la cause, volonté sans faille, nul ne peut mesurer la profondeur et l'enjeu personnel. Pour sa cousine contemporaine, mesurant les empêchements, les forteresses qui enfermaient les femmes de l'époque, Charlotte n'a pas le choix. Seule action possible pour sortir de sa condition : la violence. Se perdre pour exister - faute de ne pas pouvoir exister autrement.

05/2023

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Littérature étrangère

Benoni

Benoni est le premier volet d'un dyptique qui tient une place à part dans l'oeuvre de Knut Hamsun. Sans doute y retrouve-t-on la grande nature du Nordland, ses forêts, sa faune et sa flore, la mer, les nuits translucides de ses étés, la pesanteur de ses journées d'hiver ; de même y renoue-t-on connaissance avec un type d'analyse psychologique qui a fait école depuis, où tout n'est que suggéré par approches de biais, demi-teintes, gestes ébauchés et retenus, élans du coeur arrêtés d'une parole. Cependant, Knut Hamsun y aborde de front, pour la première fois, ce qui deviendra une des préoccupations majeures de toute son oeuvre, un des problèmes essentiels aussi de la société scandinave : l'affrontement entre une culture rurale traditionnelle avec son éthique et ses valeurs typiques, et le monde de la ville, le capitalisme, l'argent. Autour de Mack de Sirilund gravite un microcosme qui accuse fortement le contrecoup de cet antagonisme : l'argent, nouveau maître, fustige insolemment parvenus aussi bien que mainteneurs de traditions, sans que l'on sente percer encore l'option résolument conservatrice que Knut Hamsun adoptera un jour. En second lieu, si l'amour joue, ici comme dans les autres romans hamsuniens, un rôle de premier plan, c'est en un camaïeu de gris qui a quelque chose de poignant dans son mélancolique bilan d'échecs et de ratés : Benoni et Rosa, Svend et Ellen, Nikolaï et Rosa font tour à tour l'expérience navrante de l'impossibilité d'aimer et d'être aimé sans retour. Violence ou timidité, cynisme ou naïveté, mépris ou sensualité, rien ne paraît devoir triompher d'obstacles insurmontables jamais dits, qui font de ce livre un lamento pudique et feutré. Enfin, en bon Scandinave conscient des très lointains tropismes de son peuple, Hamsun a mis en scène ici, plus clairement que nulle part ailleurs, le seul vrai personnage de son oeuvre, ce Destin inexorable et fantasque qui se plaît cruellement à flétrir les corps comme il ride les coeurs. Régis Boyer Né en 1859 en Norvège, Knut Hamsun était fils de paysans et autodidacte. Ses premiers écrits passèrent inaperçus, et il dut émigrer aux Etats-Unis. Peu après son retour, en 1890. la Faim lui apporta la célébrité. De nombreux romans suivirent. Benoni, et Rosa, le second volet du dyptique, ont été publiés en Norvège en 1908. Knut Hamsun obtint le Prix Nobel en 1920. Son talent s'est exprimé également à travers des récits de voyages, contes, nouvelles et pièces de théâtre. Il est décédé en 1952.

06/1980

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Littérature française

Matériau Maman

Ce premier roman évoque l’histoire d’une enfant, Nieve, développant peu à peu des troubles psychotiques après la mort de sa mère. 

Il s’agit, tout à la fois, d’une fiction et d’un texte d’inspiration autobiographique : j’ai moi-même fait l’expérience de l’hôpital psychiatrique, de cette traversée difficile, empreinte de violence, dont il est malaisé de se remettre. S’il repose sur une base au- to-biographique, le texte a pour objectif de transcender, dans un but cathartique, le vécu par le biais d’une fiction très libre, et d’évoquer la découverte initiatique, par une enfant, du monde, de la langue, de l’écriture. Le tout fortement sous-tendu par la structure et l’imaginaire des contes de fées, où la mère est la reine, où les hommes sont des ogres, où Nieve est Blanche-Neige, où la mauvaise sœur est la mauvaise fée dont les sorts et les malédictions sont rompus par Svet, la bonne fée. La dernière phrase du roman, adressée à la mère, condense l’enjeu du texte : « Qu’avais-je à expier, Maman, sinon le crime de te survivre ? » 

Les dimensions sociale et politique sont esquissées dans le roman : Nieve est en effet d’origine argentine ; sa mère, au fil des souvenirs, évoque la dictature militaire qui a sévi dans son pays natal, et son expérience de l’exil en France, à la fin des années 1970. 

Nieve s’identifiera volontiers aux enfants perdus ou adoptés (les desaparecidos), victimes de disparition forcée en Argentine. 

Ce texte est par ailleurs porteur d’interrogations politiques et sociales sur la psychia- trie occidentale : « Et je pense, humiliée de ma miction, que l’hôpital est moins le lieu du soin que de la régression. Que la violence détermine le monde psychiatrique, que la mé- thode consiste à mater le fou, l’aliénation, à obtenir par le mépris sa docilité, et qu’une sollicitude maternelle, par instants, est le baume de ces tactiques ». 

L’intérêt du roman réside à mon sens dans son originalité, tant dans son sujet que dans sa forme hybride (mi roman d’inspiration autobiographique, mi conte de fées), qui devrait pouvoir intéresser un public avisé. 

Paloma Hermina Hidalgo 

Jeune poète et dramaturge, Paloma Hermina Hidalgo est déjà l’auteur de Cristina, « chef-d’œuvre de la poésie contemporaine » selon Marianne, et Rien, le ciel peut- être, deux premiers livres « d’un génie intempestif qui, sans l’ombre d’un doute, marquera la poésie française » (toujours selon Marianne). Elle signe ici un premier roman époustou- flant, inspiré de sa vie.» 

02/2024

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Histoire de France

Napoléon et les cultes. Les religions en Europe à l'aube du XIXème siècle, 1800-1815

En signant en 1801 un concordat avec le pape, Napoléon Bonaparte met fin à dix années de crise consécutive à la Révolution française. Mais il ne rétablit pas l'Eglise catholique dans le statut qui était le sien en France en 1789. Les maîtres mots de la reconstruction concordataire sont en effet liberté religieuse et égalité des cultes. Pourtant le chef de l'Etat entretient avec la religion un rapport ambigu : fort détaché des pratiques, ce disciple de Rousseau croit néanmoins en son utilité pour assurer la paix civile (c'est pour cela qu'il encadre tout aussi étroitement le protestantisme et le judaïsme). D'un côté il craint de voir renaître un Etat dans l'Etat et surveille attentivement le développement de l'Eglise ; de l'autre, il en a besoin pour asseoir son régime, comme le montre bien l'exemple du sacre en 1804 qui conduit à la mise en place d'une véritable monarchie chrétienne. Le régime se montre favorable aux Eglises qui connaissent, au moins dans les premières années, un renouveau indéniable. Mais la seconde partie du règne, après 1808, est marquée par un grave conflit entre le Sacerdoce et l'Empire, qui conduit à l'enlèvement et à la captivité de Pie VII. Cette crise provoque un ébranlement profond dans certaines régions catholiques, notamment dans les départements réunis (Belgique) mais aussi en Italie, où l'hostilité à Napoléon naît en partie de cette crise, sans parler de l'Espagne où la résistance catholique est une des clefs de l'échec des Français. L'intérêt d'étudier la politique religieuse de Napoléon tient aussi à ce qu'elle a servi de modèle à une grande partie des Etats passés sous la domination française entre 1800 et 1815. Au-delà de la France, c'est donc à un tableau de l'ensemble de l'Europe religieuse qu'invite cette synthèse. Sans négliger les questions classiques concernant les relations entre Eglise et Etat, ici revues à nouveaux frais, elle fait la synthèse des travaux les plus récents sur les pratiques et le renouveau de la vie religieuse, sur l'attitude des clergés ou la vie des ordres religieux, sur le rôle des associations secrètes dans la résistance à Napoléon, sur la place des Eglises dans le débat intellectuel et l'éducation. Les traces de la politique impériale en ce domaine sont nombreuses dans l'Europe du XIXe siècle, en particulier en France. La plus durable est sans doute l'idée de construire un État sur le pluralisme religieux. En cela Napoléon est l'un des précurseurs de l'idée laïque.

11/2002

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Objets d'art, collection

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London is the first book to study all aspects of the Goldsmiths' trade. It challenges the assumption that the manufacture of silver plate and gold jewellery was the company's only activity during the seventeenth century. It considers allied trades such as refining, wiredrawing, and the making of small-swords and watches, as well as the development of the modern banking system. On Elizabeth I's accession, England was essentially a 'third world economy', with exports mainly of wool, unfinished woolen cloth and some minerals, whilst imports consisted of a great range of goods including luxuries such as silks, fine linens, and even scissors. By the end of the seventeenth century, the situation was transformed : a burgeoning maritime trade with many parts of the world enabled the import of raw materials as well as some luxury goods and a wide range of exports which included certain goods produced in London with an international reputation for quality, such as beaver hats and mathematical instruments. Throughout the period, religious refugees and economic migrants brought their skills and knowledge to England. At the Restoration, Royalists returning to London from the Continent introduced French and Low Country fashions in dress, manners, cuisine and dining practice. Refining, wiredrawing, and the making of plate, smallwares and jewellery were at the heart of the trade and of concern to the Goldsmiths' Company that had responsibility for ensuring that the correct alloys were used for silver and gold wares. This was not always the case for clocks, watches and swords. Nevertheless, they are included in this study as several members of the Company were instrumental in the development of clock and watch making in the city. Towards the end of the seventeenth century, the great increase in the sale of watches with gold and silver cases forced the Company to become involved in the control of this trade. Similarly, after the Civil Wars, the wearing of the small-sword by all those with aspirations to gentility gave rise to a demarcation dispute between the Goldsmiths' and Cutlers' Companies. Further, during the Commonwealth, goldsmith-bankers developed the clearing system which led to modern retail banking. This book considers the wider Goldsmiths' trade against dynamic changes : the organization and control of its branches and the design, manufacture and sale of its wares. The twelve chapters cover a range of topics - from history and context, to the various branches of the trade.

04/2024

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Récits de voyage

Podróze. Notatnik klimatów

To co zapamietujemy z podrózy to nie geograficzne miejsca pobytu, zabytki czy architektura. Wszystko to sa szczególy, scena, na której odbywa sie podróz. To co zapamietujemy najlepiej to atmosfera ; spotkani ludzie, sytuacje, emocje, które sie pojawily, uczucia, które po nich nastapily. Podróz jest poruszaniem sie w klimatach, w nastrojach. "Niniejsze opowiesci z podrózy po róznych krajach swiata, w przestrzeni, w czasie i w sytuacjach, sa jak mozaika skomponowana ze wspomnien, z refleksji, z odczuc, z zauroczenia. Kazdy wpis prezentuje mozliwosci, które realizuja sie w kontekscie wrazliwosci chwili. Impresja staje sie atmosfera, która sie zakorzenia. Jest to alchemia postrzeganej rzeczywistosci, jej wydzwieku i jej emocjonalnego sladu. Brazylia, Indie, Finlandia, Japonia, Polska, Francja, Anglia, Norwegia i inne kraje sa miejscami scen z zycia i tlem dla wrazen, jakie im towarzysza. Opis wydarzen otwiera przestrzen do spotkania pomiedzy autorem a czytelnikiem, umozliwiajaca zdematerializowany dialog. "Moje teksty zaczely sie pojawiac podczas podrózy do Brazylii na spotkanie z dalsza rodzina mojego meza, odkryta przypadkowo dzieki internetowi. Kontrasty naszego zycia, nasze interakcje, a potem procesu pisania obudzily we mnie wspomnienia z minionych podrózy. Znalazly one swe miejsce na kartkach notatnika i wypelnily obraz zebranych klimatów. " 'Ce dont on se souvient d'un voyage ne sont pas les lieux géographiques, les monuments historiques, les images d'architecture. Tout ceci sont des détails ; la scène sur laquelle le voyage se déroule. Ce dont nous nous souvenons le plus sont les ambiances : les gens rencontrés, les situations, les émotions qui ont surgi, les ressentis qui ont suivis. Le voyage est un voyage à travers les ambiances. ' Ces récits de voyages à travers différents pays, en espace et en situations, sont comme des mosaïques composées par le coup de coeur, la réminiscence, le reflet, l'émotion. Chaque tableau s'ouvre sur des possibles qui se réalisent en fonction de la sensibilité du moment. Le vécu devient une ambiance qui s'enracine. Une alchimie de la réalité perçue, de son rayonnement et de la trace affective qu'elle laisse. Le Brésil, l'Inde, la Finlande, le Japon, la Pologne, l'Angleterre, la Norvège et d'autres pays sont lieux de scènes de vie et de ressentis qui les accompagnent. Les événements relatés, une plage de rencontre s'ouvre entre l'auteur et le lecteur, permettant un échange dématérialisé. "Mes écrits ont commencé à émerger durant un voyage au Brésil à la rencontre de la famille élargie de mon mari, découverte par hasard grâce à internet. Le contraste de nos vies, nos interactions puis le processus d'écriture ont réveillé en moi d'autres voyages passés. Ainsi leurs moments forts ont trouvé une place parmi les ambiances du carnet".

12/2023

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Pape François

On ne naît pas père, on le devient. La paternité à l'image de Joseph

On ne naît pas père, on le devient. Et on ne le devient pas seulement parce qu'on met au monde un enfant, mais parce qu'on prend soin de lui de manière responsable. Toutes les fois que quelqu'un assume la responsabilité de la vie d'un autre, dans un certain sens, il exerce une paternité à son égard. Etre père signifie introduire l'enfant à l'expérience de la vie, à la réalité. Ne pas le retenir, ne pas l'emprisonner, ne pas le posséder, mais le rendre capable de choix, de liberté, de départs. L'amour qui veut posséder devient toujours à la fin dangereux, il emprisonne, étouffe, rend malheureux. Dieu lui-même a aimé l'homme d'un amour chaste, en le laissant libre même de se tromper et de se retourner contre lui. La logique de l'amour est toujours une logique de liberté, et Joseph a su aimer de manière extraordinairement libre. Il ne s'est jamais mis au centre. Il a su se décentrer, mettre au centre de sa vie Marie et Jésus. La paternité qui renonce à la tentation de vivre la vie des enfants ouvre toujours tout grand des espaces à l'inédit. Chaque enfant porte toujours avec soi un mystère, un inédit qui peut être révélé seulement avec l'aide d'un père qui respecte sa liberté. Un père qui est conscient de compléter son action éducative et de vivre pleinement la paternité seulement quand il s'est rendu "inutile", quand il voit que l'enfant est autonome et marche tout seul sur les sentiers de la vie, quand il se met dans la situation de Joseph qui a toujours su que cet Enfant n'était pas le sien mais avait été simplement confié à ses soins. Au fond, c'est ce que laisse entendre Jésus quand il dit : "N'appelez personne votre Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste" (Mt 23, 9). Chaque fois que nous nous trouvons dans la condition d'exercer la paternité, nous devons toujours nous rappeler qu'il ne s'agit jamais d'un exercice de possession, mais d'un "signe" qui renvoie à une paternité plus haute. En un certain sens, nous sommes toujours tous dans la condition de Joseph : une ombre de l'unique Père céleste qui "fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes" (Mt 5, 45) ; et une ombre qui suit le Fils.

04/2023

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Littérature française

Chacun ses rêves et son destin

Fils d'un père Agent décisionnaire de l'Etat et d'une mère " Ménagère-Cultivatrice ", tous deux de confession catholique, Louis-Victor Bekima, auteur de ce chef-d'oeuvre intitulé "Chacun ses rêves et son destin" , est né le 11 février 1961 à la maternité de l'Hôpital Central de Nkongsamba. Issu de famille très modeste et malgré une enfance pas facile, Louis-Victor grandira dans un environnement empreint de bonheur et de joie de vivre. Il mènera ses études primaires à l'Ecole Publique Groupe II du "Plateau" , ses études secondaires au collège Sainte Jeanne-d'Arc à Nkongsamba, et au Collège du Levant à Douala où il obtient son Baccalauréat D. Ensuite, il poursuivra ses études supérieures à l'Université de Yaoundé et à l'Institut des Techniques Agricoles du Centre Universitaire de Dschang où il obtiendra tout à son honneur, son Diplôme des Ingénieurs des Travaux Agricoles. Il est intégré dans l'administration camerounaise par le biais du Ministère de l'Agriculture. Il est affecté comme stagiaire en vulgarisation agricole dans l'Arrondissement de Sangmélima, Département du Dja-et-Lobo. Au terme de deux ans de stage, il est nommé comme Délégué d'Arrondissement d'Agriculture de Meyomessala avec résidence à Mvomeka'a, chez le Chef de l'Etat Son Excellence Paul Biya. Ayant idéalement commencé son service dans la Fonction publique, Louis-Victor va connaître une carrière difficile au point où il verra une partie de ses rêves et de ses espoirs fondrent comme neige au soleil. Mais, il ne va pas baisser les bras pour autant. Il va continuer à travailler tout en se formant. Ainsi, de 1998 à 2005, il obtiendra brillamment son Diplôme d'Etudes Spécialisées (DESS) en Sciences de l'Environnement à l'Université de Yaoundé I et quelques années plus tard, à l'étranger, deux certificats dans le domaine de la gestion de l'environnement et du développement durable. Il finira sa carrière comme Délégué Départemental de l'Environnement. Sur le plan conjugal, Louis-Victor est marié à Bekang SEN Marthe Solange. Il est père de cinq enfants dont Bekima Epety Marthe Yéléna, Bekima Bi Bekima Yvan Alvarez, Bekima Bekang Gilles Ghislain, Bekima Elong Cindy Mirka et Bekima Piya Simon Pierre.

10/2020

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Littérature étrangère

La Vocation

L'irrésistible pulsion qui, dit-on, conduit les Américains à se diriger vers l'ouest est en quelque sorte inscrite dans les gènes de David Treadup. Né en 1878 dans un petit village de l'Etat de New York, sa vocation de missionnaire le mènera jusqu'en Chine. Il débarque à Shanghai comme «légionnaire» de la Y M C A. (Association chrétienne de jeunes gens). Le néophyte Treadup va bientôt assister au congrès célébrant les cent ans de présence missionnaire en Chine. Quelle méthode privilégier pour l'évangélisation de ce pays à la civilisation vieille de trois mille ans ? Entre les multiples stratégies possibles, il s'agit de déterminer celle qui répond le mieux aux besoins de la Chine. Treadup choisit, pour sa part, d'entreprendre des tournées de conférences de vulgarisation scientifique et galvanise ses auditoires grâce à ses dons de pédagogue. Il enchaînera plus tard sur des campagnes d'alphabétisation des masses, tout cela en collaboration étroite avec des autochtones chrétiens, car il faut préparer une relève afin de pouvoir passer le flambeau. Indéniablement, les Chinois sont plus réceptifs à la pastorale sociale qu'au message évangélique. Treadup se fait morigéner par ses supérieurs hiérarchiques pour avoir traité de sujets profanes. Malgré l'influence équilibrante de sa femme Emily et de ses enfants, il est lui-même souvent taraudé par le doute et tenté de réévaluer le sens de sa mission. Démobilisé pour cause de restrictions budgétaires, au moment de la Dépression, après vingt-neuf années d'apostolat en Chine, il choisit de rester dans le pays. Il y perdra la foi au cours d'une pathétique «contre-conversion». La vocation retrace l'itinéraire spirituel d'un homme habité par un grand dessein voué à rester inachevé. Ce roman foisonnant se déroule sur un siècle entier. Nourri de faits authentiques - l'auteur est lui-même fils de missionnaire -, mêlant les personnages de fiction à des personnages réels - Sun Yat-sen, Chiang Kai-shek, Feng, qui fut appelé «le Général Chrétien» ... -, il brosse une vaste fresque d'une Chine en proie aux turbulences de toute sorte ayant précédé la proclamation, en 1949, de la République populaire présidée par Mao.

06/1989