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Marguerite Boulanger

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Renaissance

De Chantilly à Azay-le-Rideau. Le retour des portraits de la Renaissance

36 chefs d'oeuvre de la peinture française du XVIe siècle, les plus beaux portraits de la Renaissance, autrefois présentés au château d'Azay-le-Rideau, y sont à nouveau présentés pendant l'été 2021. En 1939, un exceptionnel ensemble de portraits du XVIe siècle était donné au musée Condé de Chantilly par la vicomtesse de Montaigne de Poncins. Cette collection avait été réunie aux XIXe siècle par ses ancêtres, les marquis de Biencourt, alors propriétaires du château d'Azay-le-Rideau. Pour la première fois depuis ce don, 36 chefs-d'oeuvre restaurés pour l'occasion, quitteront Chantilly pour retrouver les murs du château d'Azay-le-Rideau où ils étaient autrefois admirés. L'occasion de retrouver les portraits de Charles VII, Charles IX, Catherine de Médicis, Marguerite de Navarre, Anne de Montmorency ou encore d'Henriette de Balzac d'Entragues... dont les auteurs se nomment Jean Fouquet, François Clouet, Jean Decourt ou François Quesnel, les plus grands noms de la peinture française de l'époque. Conservateur du patrimoine au musée Condé, Mathieu Deldicque fait revivre ici l'art du portrait à la française, mis au point par Jean Clouet et son fils François Clouet, qui allie vérité des traits du modèle et acuité psychologique. Il permet également au lecteur de comprendre le fonctionnement d'un atelier de portraitiste, ainsi que l'usage du portrait à la Renaissance qui pouvait être aussi bien un cadeau diplomatique que destiné à orner une galerie familiale.

05/2021

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Histoire de France

La nuit de la Saint-Barthélémy. Un rêve perdu de la Renaissance

Que s'est-il vraiment passé la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572 ? Pourquoi, brusquement, des milliers de protestants ont-ils été mis à mort dans Paris ? Au fil d'un enquête exemplaire, Denis Crouzet observe minutieusement la reine Catherine de Médicis. Il fait ressurgir, à l'occasion du mariage de sa fille Marguerite et du prince protestant Henri de Navarre, son idéal de tolérance et ses stratégies de conciliation des factions qui, depuis 1562, entraînent le royaume de France dans des guerres civiles atroces. Il montre comment, à l'occasion de l'attentat dont est victime au sortir du Louvre l'amiral Coligny, son rêve de paix se brise tragiquement le 22 août 1572 sur une radicalisation des catholiques et des protestants. La concorde humaniste ne peut résister à une effrayante montée des tensions religieuses qui, sans doute dans la pensée d'éviter une nouvelle guerre civile, contraignent la monarchie à procéder à une exécution préventive des chefs du protestantisme militaire. Mais c'était sans compter sur l'exaltation qui porte immédiatement les catholiques parisiens au massacre de tous ceux qui, à leurs yeux, rompent l'union du royaume avec Dieu. Au-delà de cet enchaînement événementiel, La nuit de la Saint-Barthélemy dévoile la façon tragique dont les femmes et les hommes en viennent parfois à défaire, dans le sang, le lien fragile qui autorise la vie en société.

04/2012

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Romans historiques

Henri IV Tome 1 : L'enfant roi de Navarre

Le 13 décembre 1553, au château de Pau, naissait Henri, petit-fils du roi de Navarre. Béarnais, il ne devait jamais cessé de l'être. Il devait devenir aussi le plus français des rois de France, parce que ses qualités et ses faiblesses étaient telles que tous les Français, un jour, se reconnurent en lui. Il n'a pas cinq ans quand son père, Antoine de Bourbon, prince du sang, et sa mère Jeanne d'Albret, reine de Navarre, le présentent à la Cour : au roi Henri II et à la reine Catherine de Médicis. Gamin batailleur et rebelle, il parle à peine français, et la petite Marguerite, la future reine Margot, à qui d'emblée on le fiance, le repousse : il sent l'ail et le fromage. Mais déjà sa mère lui dit : " Comportez-vous en véritable souverain ". Des modestes châteaux du Béarn au Louvre prestigieux, il se formera, entre deux femmes remarquables : Jeanne d'Albret la protestante et Catherine de Médicis la catholique, qui règne. Et dans un royaume que ravagent, horriblement, les guerres de religion. Adolescent, il découvre l'amour, la guerre, la politique. Il n'a que dix-neuf ans quand, dans l'été de 1572, au lendemain de son mariage avec Margot, flamboie la nuit de la Saint-Barthélemy. Là s'achève le premier tome (deux autres suivront) du grand roman que Michel Peyramaure consacre au plus justement populaire des souverains de France.

10/1997

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Littérature française

Doli ou Parlez-moi d'amours. Récits de la carte du tendre

Ce livre renvoie à deux précédents, L'Heptaméron, de Marguerite de Navarre [1558], où des personnes regroupées par hasard prennent un thème et racontent une aventure amoureuse - ou inventent et brodent -, et Zoo ou Lettres qui ne parlent pas d'amour ou la Troisième Héloïse de Victor Chklovski [1923] où s'exprime l'impossible d'une relation amoureuse bâtie dans l'exil. A Zoo, ce livre renvoie - et par le titre et par la tonalité douce-amère des nouvelles - avec cette éternelle question : comment dire l'ineffable de chaque expérience unique, comment parler d'amour, ce sentiment si commun, fait de désir et d'espérance et qui donne à l'instant un poids d'éternité ? A L'Heptaméron, le livre emprunte et exprime les ruses et tromperies de l'amour, rencontres et ruptures, et cet entre-deux qu'est une relation amoureuse. Celle que trace Doli est plus proche d'un dessin tactique que du schéma stratégique de la Carte du pays de Tendre de Mlle de Scudéry, grande analyste des émois d'un cœur sans corps. Les récits ne parlent pas seulement de rencontres, hasard et destin mêlés, mais aussi d'une certaine densité de l'être qui s'invente, pour un instant ou plus si affinités, une manière d'être. Vivre une rencontre c'est devenir une autre personne, inconnue de soi. Chacun est cette multiplicité d'êtres que les autres nous révèlent. L'aventure est un échange.

01/2007

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Histoire internationale

Blanche de Castille

Pendant, plus d'un demi-siècle, Blanche de Castille, deux fois " régente " (1226-1237 et 1249-1252) pour son fils Saint Louis, a bien servi son pays d'adoption. En épousant un roi de France qu'elle avait aimé avec passion, Louis VIII, elle fit siens les intérêts du lignage capétien et ceux de la France. Dès l'annonce de sa mort (1252), elle s'inscrit dans la mémoire des hommes, et la conscience collective se souvient d'elle comme d'une très grande reine ayant su mater la révolte des grands féodaux, mis un terme à la terrible guerre des Albigeois et surtout préservé l'héritage politique de Philippe Auguste en consolidant les institutions royales menacées. Ce souvenir n'exclut pas quelques défauts biens réels que ses contemporains ne se sont pas fait faute de lui reprocher durement : despotisme politique, autoritarisme familial, mesquine jalousie envers sa belle-fille, Marguerite de Provence ; l'amour du pouvoir l'a conduite à certains excès. Malgré tout, sa personnalité apparaît comme plus complexe, avec des formes inattendues de profonde sentimentalité et, parfois, avec une tolérance indéniable. Selon que l'on s'attarde sur tel ou tel aspect de son caractère, le jugement que l'on porte sur elle est plus ou moins sévère. Mais l'unanimité se fait sur son rôle : elle est un grand témoin de notre histoire nationale. En outre, sa puissance et son action montrent la place tenue par certaines femmes à l'apogée du Moyen Age.

10/1999

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Littérature étrangère

Etat des lieux

Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent. Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété. Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme. Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi. Avec Etat des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement', ou comment écrire sa vie sans mode d'emploi.

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 1, Sud-Ouest

Après un premier volume consacré à la moitié méridionale de la Grande-Bretagne, et avant un troisième, qui traitera du nord de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande, Renaud Camus, dans ce deuxième tome des Demeures de l'esprit, passe en revue les maisons d'écrivains, d'artistes, de savants ou de penseurs du quart sud-ouest de la France : régions d'Aquitaine, de Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, demeures de Loti, de Mauriac, de Montaigne, de Maillol, de Toulouse-Lautrec, Fénelon, Marguerite de Navarre, Bernart de Ventadour et bien d'autres. Le critère essentiel est que ces demeures soient ouvertes au public. Leur intérêt et leur séduction ne sont pas envisagés ensuite selon leur beauté propre ou selon le mérite de leur hôte principal, mais selon leur qualité conservée ou perdue d'habitation, pour un créateur. Ainsi le magnifique Hautefort fait une très mauvaise demeure de l'esprit, pour Bertran de Born, tandis que le modeste Cayla parle en chacune de ses pierres, et à travers la moindre de ses fenêtres, de Maurice de Guérin et de sa sœur. Pierre Benoit a une bien meilleure maison d'écrivain que jean Giraudoux. Abbadia, la folle résidence d'Antoine d'Abbadie d'Arrast au-dessus des vagues du golfe de Gascogne est mille fois plus éloquente que la maison natale de Champollion à Figeac, qui n'a plus rien d'une maison natale, et pas grand-chose d'une maison.

11/2008

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Histoire de France

La cour au miroir des mémorialistes

Introduction : Nomie Hepp Les Mmorialistes tmoins de la cour E. Vaucheret : Les Ftes de cour durant le tour de France de Charles IX (1564-1566) M. Mc Gowan : La Fonction des ftes dans la vie de cour au XVIIe sicle M. Lazard : La Cour vue par des bourgeois de Franois I Henri IV C. Lauvergnat-Gagniere : La Cour lieu du pouvoir sous Henri IV H. Zuber : La faveur et la disgrce : comparaison des cours dHenri III et dHenri IV M. Bertaud : Images de Louis XIII J. Hennequin : Les conjurations sous Henri IV et Louis XIII daprs les mmorialistes M. Pernot : La journe des Dupes Perspectives morales M. Cuenin-Lieber : Lexprience de la disgrce sous Louis XIII et sous la Rgence D. A. Watts : Jugements sur la Cour chez Retz et quelques contemporains S. Bertiere : Faire sa cour sous la Fronde : enjeux et prils L. Godard de Donville : Lart de plaire chez les dames de cour N. Hepp : Peut-on tre homme de bien la Cour ? Le dbat sous Louis XIII Perspectives littraires C. Douvier : Les portraits du Grand Cond dans les Mmoires de P. Lenet et de N. Goulas G. Schrenck : Brantme et Marguerite de Valois : dun genre lautre ou les Mmoires incertains E. Lesne-Jaffro : La question du genre des Mmoires chez Bussy-Rabutin, Mlle de Montpensier et labb Arnauld Annexe Ltude du phnomne de la Cour par le traitement informatique des notions (N. H.)

10/1991

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Littérature française

L'adescendance

A propos de ce texte Fred FOREST écrit : "Un enchantement ineffable. Pour vous dire, encore, je n'ai jamais ressenti cela - sans vouloir vous flatter le moins du monde - qu'à la lecture de Marguerite Duras. Passons maintenant au prétexte de votre livre à travers ce personnage mythique à vos yeux que la narratrice recherche d'une façon désespérée dans un triangle des Bermudes, élargi pour les besoins de la circonstance, entre Bordeaux, Paris et Pointe à Pitre. Son cousin, son frère, et c'est moi qui l'ajoute, par extension, son amant. Ce garçon à ses yeux présente toutes les qualités de l'idéalité parfaite. " Les pans de son long manteau de cuir brun flottaient autour de lui comme un tissu de liberté. Ses cheveux blonds débordaient largement le bord de l'habit et, de temps en temps, sa main droite retirait une mèche pour la balayer à l'arrière de l'oreille. Elle le trouvait très beau, ce geste du bout des doigts, long et délicat, juste pour trois cheveux rebelles. Lui, il n'en savait rien..." Il a soudain disparu sans laisser de traces dans une île lointaine des Caraïbes. La narratrice, d'un voyage à l'autre, s'efforce d'en retrouver les traces au travers des témoignages de personnes de rencontre avec, pour seul élément, une photo jaunie qui lui tient lieu de marque-page. Les temps se superposent et se recomposent sans succès. "

04/2018

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Guides étrangers

Changer d'air. 42 îles en France et en Europe

10 îles en France, comme Chausey et Sainte-Marguerite, 32 îles en Europe, telles la méditerranéenne Hydra ou la nordique Vrångö : découvrez les petits paradis naturels réunis dans ce guide Evasion ! Accessibles depuis la France en quelques heures, ces espaces préservés et coupés du monde permettent de se ressourcer le temps d'un week-end ou d'un plus long séjour. Beauté des paysages, douceur de vivre au bord de l'eau et balades à pied, à vélo ou à cheval : on fait l'expérience d'un autre rythme, d'une nouvelle manière de voyager et de respirer... Dans ce guide, vous trouverez tout ce qui vous est utile pour profiter pleinement de ces lieux d'exception : - Toutes les infos pratiques pour organiser votre voyage : aéroport ou gare la plus proche, port de départ, durée de la traversée, saison idéale... - Des adresses d'hébergement sur chaque île, entre chambres d'hôtes, hôtel de charme et logement entier. - Les plages préférées de l'auteur : étendues sauvages pour être seul au monde, eaux chaudes et turquoise pour se baigner, spots pour pratiquer le snorkelling ou la plongée... - Et bien sûr, toutes les activités pour profiter de votre séjour sur les îles : randonner à Port-Cros, visiter une galerie d'art en plein air à Silba en Croatie, partir sur les traces de George Sand à Monte Isola dans les lacs italiens, s'itinier au kitesurf à Langeoog en Allemagne...

05/2018

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Philosophie

Montaigne. La splendeur de la liberté

La mode est à Montaigne - un certain Montaigne du moins, délicat. aux moeurs et aux lumières exquises, avec lequel il ferait bon passer l'été. Mais il en existe un autre, à qui il faut rendre sa violence. sa vivacité. son impatience, ses passions et ses colères sanguines, pour tout dire sa démesure. C'est ce qu'entreprend ici Christophe Bardyn qui, tout en brossant le tableau édifiant d'un XVIe siècle embrasé par les guerres de religion, se laisse guider par l'oeuvre du moraliste pour y déceler les indices qu'il y a sciemment dissimulés. Cela donne un portrait audacieux, fourmillant d'hypothèses inédites, hardies et volontiers polémiques. Où l'on découvre que Michel de Montaigne ne serait pas de noble naissance, vrais fils de palefrenier ; qu'il m'avait pas tous les atouts de la virilité, mais assez d'esprit pour devenir un amant infatigable. notamment de Marguerite de Valois ; que sa passion pour I,a Boétie - dont les oeuvres sont ici complètement revisitées sur sa pensée philosophique. politique et religieuse une influence insoupçonnée ; qu'il se cache dans les Essais d'étranges cryptogrammes qui semblent nous inviter à d'infinies spéculations... C'est un tout autre Montaigne qui surgit alors, plus complexe, plus humain, moins sage, et dont on savoure page après page la vraie religion, en dépit des jugements moraux, sociaux et religieux de son temps : celle de la liberté.

11/2015

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Faits de société

Dictionnaire amoureux des faits divers

Didier Decoin raconte sa passion pour le monde des fait divers, leur environnement, leurs langages, leurs tics et leurs manies, leurs accessoires, de la malle sanglante aux machines à écrire Underwood, tous ces terrains vagues où ils aiment à éclore et à proliférer : les arcanes de la police, de la justice, des médecins et des bourreaux -qui sont parfois interchangeables. Peut-on être amoureux des faits divers ? Ce qui est certain, c'est qu'on peut se prendre de passion pour les personnages qui les habitent, qui les hantent, qui en vivent ou qui en meurent, victimes et tueurs, héros et justiciers, escrocs de haut vol et mystificateurs, journalistes et romanciers... C'est à un bal " démasqué " que Didier Decoin invite le lecteur. Entrez dans la danse : de Marguerite de Ravalet, la jouvencelle qui perdit la tête (au sens propre) pour un amour maudit, à la troublante Amanda Knox et la petite Omayra Sánchez dont la mort retransmise en direct fit pleurer le monde entier, voici quelques demoiselles en détresse parmi les plus émouvantes. Face à elles, virevoltent les quadrilles diaboliques des cannibales, des kidnappeurs, des tueurs en série et des génies de la mort. Du maquis corse au boulevard du Crime, en passant par la forêt maudite d'Aokigahara et Boston tombée dans la mélasse, voici le petit peuple des faits divers et ses mille et une histoires. A peine croyables, mais pourtant vraies.

02/2022

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Littérature francophone

Le printemps entre en Seine

Sofia Giacomuzzi a été diagnostiquée bipolaire à l'âge de 17 ans. Authentique témoignage du parcours de sa vie à la recherche du bonheur, ce livre nous fait découvrir la difficulté, lorsque l'on est atteint de cette maladie, de pouvoir aspirer à " une vie normale ". La première partie est émaillée de ses histoires d'amour qu'elle nous confie dans une grande intimité. Passion, espoir et désillusion se mêlent dans un tourbillon incessant, l'Amour inaccessible étoile qu'elle touche toujours du doigt mais elle n'arrive jamais à y accéder. Puis, comme une fuite à la réalité, elle nous conte un séjour imaginaire en Italie, dans la "grande maison rose " refuge de son enfance où, petite fille, elle a vécu ses plus beaux souvenirs. Les personnes les plus importantes de sa vie l'entourent, sa famille accompagnée d'artistes chers à son coeur. Mastroianni, Fellini, Marguerite Duras... mènent la danse dans un chant onirique. Sofia nous invite à travers ses mots qu'elle pose pour voyager au coeur de sa maladie où la complexité de tisser des relations humaines fait loi. Sophia, dans l'ombre de sa maladie n'a jamais cessé d'écrire, c'était une thérapie pour elle, peu de temps après avoir couché les dernières lignes de son récit et écrit le mot fin, elle a décidé de rejoindre son paradis blanc, là où la souffrance s'efface.

02/2021

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Histoire de la philosophie

La barbe ne fait pas le philosophe. Les femmes et la philosophie en France (1880-1949)

La barbe ne fait pas le philosophe " Femme, être incomplet et condamné à une éternelle enfance, tu prétends t'élever à la philosophie ! Quel aveuglement est le tien ?? " Les mots de Victor Cousin, personnage clé de l'institutionnalisation de la philosophie en France au XIXe ? siècle, donnent le ton. La IIIe ? République perpétue cette politique d'exclusion : tandis que la philosophie est élevée au rang de couronnement des études secondaires et de pratique culturelle républicaine par excellence, chargée de suppléer la religion dans l'organisation morale de la société, elle se trouve exclue par la loi des cours prodigués aux jeunes filles. Qu'est-ce donc qu'être philosophe en France entre 1880 et 1949 ? C'est d'abord et avant tout porter une barbe : être un homme. Pourtant, Plutarque défiait déjà quiconque de mesurer la sagesse du penseur à la longueur de son poil... Cette situation n'est pas sans susciter des rébellions, des transgressions, parfois des travestissements - et, ainsi, des évolutions. Mêlant combats individuels et collectifs, cette enquête novatrice révèle un pan de l'histoire des femmes aux XIXe et XXe ? siècles et fait ressortir une galerie de femmes philosophes qui s'affirment en dépit des obstacles : de Jenny d'Héricourt et Julie Favre jusqu'à Dina Dreyfus et Simone de Beauvoir, en passant par Jeanne Crouzet, Julie Hasdeu, Clémence Royer, Jeanne Baudry, Léontine Zanta, Alice Steriad, Lucy Prenant, Hélène Metzger, Renée Déjean, Yvonne Picard, Simone Weil ou Marguerite Buffard Flavien.

09/2022

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Revues

L'atelier du roman N° 115, décembre 2023 : Léo Perutz. Sous le signe du merveilleux

Contemporain et collègue de Kafka, admiré par Musil, Greene, Hitchcock, Borges, Caillois et Calvino, le romancier tchèque Leo Perutz (1882–1957) est l'un des représentants typiques de la grande famille des romanciers centre-européens. Mobilisé à la Première Guerre mondiale, il est gravement blessé. Durant sa convalescence, il écrit son premier roman, La Troisième Balle (1915). L'histoire se déroule au Mexique au temps des conquistadors européens. Le succès fut immédiat. Et il a été répété à la sortie de tous ses autres romans (tous traduits en français). Chaque roman de Perutz est différent. Tant en ce qui concerne la composition et l'époque que le genre. Mais tous sont le fruit du même génie romanesque. Personne mieux que Perutz n'a su marier l'humour avec le scepticisme le plus profond. Issu d'une famille juive, il décide, en 1938, l'année de l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne, de s'exiler en Palestine. Il ne revient à Vienne qu'en 1953 ; une ville où aucune des valeurs qui avait nourri son art n'avait survécu au désastre. Dans le reste de la matière, à part nos chroniques venues du Québec, de l'Italie et de la France, à part aussi nos articles critiques des romans d'aujourd'hui et d'hier, nous revenons sur Mikhaïl Boulgakov, le grand romancier du Maître et Marguerite à qui L'Atelier du roman a consacré son 52e numéro en décembre 2007.

12/2023

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le Dernier Duel. Paris, 29 décembre 1386

En cette matinée glacée du 29 décembre 1386, la foule afflue vers le monastère parisien de Saint-Martindes-Champs. Autour du champ clos, les curieux se pressent, attendant le roi Charles VI et, surtout, les deux hommes qui vont se battre à mort ce jour-là : Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, seigneurs normands, ont résolu de porter devant Dieu leur querelle. Celui qui tuera l'autre verra sa cause reconnue et son honneur lavé ; le vaincu, lui, sera réputé menteur à la face de Dieu et des hommes, et son corps pendu à Montfaucon. Voilà des années que l'inimitié a grandi entre Carrouges et Le Gris, attisée par des rancunes et des rivalités. Mais la haine atteint son comble quand l'épouse de Carrouges, la belle Marguerite, accuse Le Gris de l'avoir violée : profitant de l'absence de son mari, celui-ci, dit-elle, s'est introduit dans le château des Carrouges où il a abusé d'elle. Aucune cour n'ayant pu régler le différend, le Parlement de Paris a tranché en faveur du duel judiciaire - une issue sanglante qui sera la dernière de son espèce en France, et que maints contes, maints récits évoqueront des siècles durant. Cette histoire, Eric Jager la raconte à la manière d'un roman policier, s'appuyant sur les sources et les témoignages qui nous sont parvenus pour ressusciter un pan entier du Moyen Age.

10/2021

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Pratique décoration

Fleurs

LE petit livre pour vous inspirer et aiguiser votre regard lors de vos promenades dans la nature. Il vous donnera envie aussi d'aller à la rencontre de toutes ces FLEURS, de toutes ces couleurs, de toutes ces formes... et de créer avec elles Du bouton d'or, à la maguerite, en passant par le coquelicot ou le bleuet... tellement d'inspiration ! Ce livre vous propose une série de réalisations simples, non figuratives, à faire au fil de vos balades dans la campagne, dans les prairies, sur les chemins, mais aussi dans les parcs et jardins, avec toutes les fleurs que vous pouvez y rencontrer. Cela peut être pour le plaisir de devenir créateur en quelques minutes, cela peut aussi être, avec des enfants notamment, un formidable outil d'éveil du regard sur tous les éléments que la nature nous offre, ainsi que de sa diversité de formes, de couleurs, de textures. Ainsi, le land art peut permettre à tout un chacun, à la fois d'exprimer ses sensibilités face à la nature et aussi de " découvrir " cette nature en portant sur elle un regard curieux, fureteur, amusé. Respectueux également.

06/2021

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Littérature française (poches)

Leur séparation

" Ce samedi matin de janvier, ma mère m'attend à la sortie de l'école. Comme les autres jours, nous remontons la rue des Boulangers mais, au lieu de nous arrêter au carrefour, nous prenons à gauche dans la rue Monge. Je me retourne et aperçois un camion de déménagement garé en bas de notre immeuble. Ma mère serre ma main dans la sienne. Je n'ai pas envie de parler, je pense au camion, aux cartons, au salon qui demain sera à moitié vide. Je pense à mon père. Désormais, j'irai chez lui tous les mercredis soir et un week-end sur deux. Ma mère s'est organisée pour que je passe l'après-midi et la nuit chez une amie. Avant de partir, elle me dit Profite bien de ta journée, amuse-toi, essaye de penser à autre chose. Je hoche la tête mais je sais que jamais plus je ne penserai à autre chose. " En 1989, Sophie Lemp fête ses dix ans, quand ses parents divorcent. Trente ans plus tard, c'est avec le regard d'une petite fille devenue adulte qu'elle revit cette séparation. Pourquoi cette blessure, commune à tant d'enfants, est-elle si difficile à cicatriser ? --------- " Une fêlure d'enfance, toute de pudeur, de justesse et de sensibilité." Philippe Delerm " Une écriture toute en émotion." Sabine, Le petit carré jaune " Avec une écriture d'une extrême subtilité, l'auteur tente de recoudre ce qui a été déchiré." Merlieux Lenchanteur " J'ai été touchée par ce récit pudique, intime, délicat et très sensible qui dévoile une blessure d'enfance." Les livres de Joëlle " Bouleversant et universel. Coup de coeur. " Bénédicte, Entre les lignes " La plume sensible de Sophie Lemp fait mouche. " Valérie, Les Chroniques de MLV

09/2017

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Théâtre

Les Quasi-Monténégrins suivi de Deux frères

Les Quasi-Monténégrins ont disparu. Parce qu'ils ne sont plus que 354, mais aussi parce qu'ils ont victorieusement résisté à Pierre Ier Pétrovic il y a quelques siècles, mais surtout parce que l'un d'entre eux (peut-être deux) parle une langue rare dont il ne reste que deux enregistrements et que la Communauté a programmé l'archivage et la conservation de toutes les langues avec ou sans locuteur, on envoie un médiateur au-dessus de tout soupçon à leur recherche : il devra recueillir des informations sur leur "disparition" sans modifier en quoi que ce soit l'équilibre naturel et culturel de la région... Deux frères "Mes fils aîné et cadet de 34 et 32 ans ont disparu dimanche 15 août à 19 heures de leur domicile et du mien à Saint-Nazaire contactez-moi au plus vite si vous pensez les avoir vus une maman bouleversée" : c'est par l'apposition de cet avis de recherche sur la vitrine d'une boulangerie compatissante que commence Deux frères. Le fils premier parviendra-t-il à échapper à la confusion ? le fils second lui sera-t-il de quelque secours ? Plus encore : le mécanicien réussira-t-il à éduquer la boulangère ? La pochette de disque imposera-t-elle son point de vue ? Une scène de maïeutique mécanique, le concours de Molière mais aussi de Pierre Boulez et de Billie Holliday, permettront-ils de "clarifier" la situation ? C'est sous le signe de Musset et de Diderot, pour les Anciens (sauts de registre, humour), de Jean-François Bory et de Hubert Lucot, pour les Modernes (la "quête identitaire" piégée, les courts-circuits de l'écriture), que se place cette courte fiction.

03/2003

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BD tout public

So british. L'art de Posy Simmonds

Célèbre au Royaume-Uni depuis les années 70 pour son travail de presse et sa longue collaboration avec le Guardian, quotidien de la classe moyenne progressiste britannique, Posy Simmonds n'a été révélée en France qu'à l'aube du XXIe siècle, avec la publication de son premier roman graphique, Gemma Bovery. Depuis, Tamara Drewe, Literary Life et Cassandra Darke ont paru ici, ainsi qu'une poignée d'albums jeunesse dont Fred, l'histoire d'un chat ordinaire le jour, rock star la nuit, ou le délicieux Chat du boulanger. Le public français ignore encore les deux tiers de l'oeuvre de cette artiste prolifique. Objet d'innombrables articles, de critiques et d'exégèses enthousiastes, le travail graphique de Posy n'avait encore jamais été rassemblé dans une monographie. C'est fait grâce à Paul Gravett, journaliste et critique anglais de bande dessinée, commissaire de nombreuses expositions - dont celle que le PULP Festival 2019 consacre en avril à Posy Simmonds, la première en France de cette importance. Proche de l'auteure, cet érudit du 9e Art réunit dans un ouvrage riche et concis un portrait intime et une étude en profondeur des méthodes de travail très spéciales de celle que la presse de son pays surnomme "la mère du roman graphique anglais" . On y découvre une Posy très drôle, d'une totale liberté de pensée, à la main sûre et à l'oeil acéré, redoutable caricaturiste de son temps, toujours lucide, jamais cruelle, fascinée par les rapports humains et les failles qui divisent sa société, riches contre pauvres, enfants contre parents, villes contre campagne, observatrice inlassable des grandeurs et vicissitudes de notre présent. Une artiste considérable qui s'inscrit dans la lignée des grands dessinateurs humoristes anglo-saxons tels William Hogarth, Osbert Lancaster, Ronald Searle ou Raymond Briggs. Cette promenade en 120 images dans la partie inexplorée de son oeuvre (incluant de très rares oeuvres de jeunesse) entraînera le flâneur français à la découverte de merveilles inconnues comme Les Trois Silencieuses de St Botolph, True Love ou Le Journal de Mrs Weber, qui font se tordre de rire ses contemporains depuis de longues décennies.

04/2019

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Histoire de France

La fin du parti royaliste. 1889-1890

On croit trop souvent que 1883, année de la mort du comte de Chambord, petit-fils de Charles X et dernier descendant de la branche année des Bourbons, sonne le glas des espoirs d'une restauration monarchique en France. Marc Desaubliaux nous montre que ce n'est pas tout A fait exact. En effet, la majorité des royalistes français reporte ses espoirs sur Philippe, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe. Certes, ce dernier hérite d'un parti en pleine décomposition, très divisé dans le domaine politique ou dans celui des questions sociales et religieuses, mais en quelques années, le comte de Paris réussit à ressouder le parti et à le rendre de nouveau conquérant. Cela se concrétise par une très forte poussée royaliste aux élections législatives de 1885 qui entraîne le vote en 1886 d'une loi interdisant le sol français aux chefs des familles ayant régné sur la France. Quelques années d'exil vont suffire à couper le comte de Paris des réalités françaises et à favoriser la reprise des divisions entre ses partisans : querelles de personnes, divergences politiques... Nous sommes en 1888. le début de " La fin duo parti royaliste ". Aux élections de 1889, le comte de Paris, mal conseillé, décide de traire alliance avec le général Boulanger, qui le trompe en lui laissant croire qu'il fera la monarchie en cas de victoire. Le prince demande à ses candidats de mettre leur drapeau " dans la poche ". L'échec du général va porter un tort considérable aux royalistes. Le parti perd nombre de députés et voit son influence se réduire fortement. S'appuyant sur l'étude de très nombreuses archives, sur la lecture de la presse quotidienne de l'époque et sur celle de livres de témoignages Marc Desaubliaux raconte la perte d'orientation des royalistes, leur effacement, leurs divisions. Il décrit le lent glissement des monarchistes vers un antiparlementarisme de plus en plus virulent. Il fait aussi une analyse fine et détaillée de l'organisation d'un parti très secret et d'une presse encore extrêmement abondante. Quand le comte de Paris décède en 1894, il laisse une situation catastrophique à son fils Philippe. duc d'Orléans.

02/2010

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Histoire régionale

Femmes de Seine-et-Marne. Portraits des femmes qui ont fait la seine-et-marne

Dans une série de portraits, Albertine Gentou rend hommage "aux femmes qui ont fait la Seine-et-Marne" , cette contrée de l'Ile-de-France que l'on appelait autrefois le Gâtinais, la forêt de Bière et la Brie. Des têtes couronnées aux artistes, des mécènes aux sportives y figurent. Elles y ont séjourné pour y établir leur règne, leur foyer, leurs talents ou pour y puiser l'inspiration. De toutes les époques, et dans tous les domaines, elles font partie de l'Histoire et du patrimoine culturel de cette région. Un éventail de Seine-et-Marnaises d'origine, d'adoption ou de passage, d'hier et d'aujourd'hui, qui ne se prétend pas exhaustif, pas plus qu'il ne se revendique militant, mais simplement instructif voire divertissant... Sommaire (extraits) LES ASCENDANTES - Elisabeth, la Préhistorienne - Héloïse, la courtoise - Jacqueline de Rohan, la dame de Blandy... LES TETES COURONNEES - Blanche de Castille, la fervente - Isabeau de Bavière, l'ambiguë - Anne de Pisseleu, la calculatrice... LES BIEN PENSANTES - Madeleine de Scudéry, l'admiratrice de Vaux-le-Vicomte - Marie-Madeleine de La Fayette, la femme de l'être - Emilie du Châtelet, la scientifique... LES FLAMBOYANTES - La Comtesse de Greffuhle, la Reine de coeur - Misia Sert, l'extravagante - Musidora, l'héroïne des premières séries... LES AUDACIEUSES - Nadia Boulanger, l'aérienne - Claude Lalanne, la magicienne du quotidien - Viviane de Witt, la pionnière du marteau... LES DEESSES - Barbara, la femme qui chante - Françoise Dorléac, l'incandescente - Mireille Darc, la sauterelle... LES ECLAIREUSES - Marie-Line Grima, la caméléonne - Judith Raynaud, la cinéphile - Daphné Beauvais, la Chlorofilmeuse... LES CHAMPIONNES - Pauline Ranvier, la fine lame - Margot Boulet, l'endurante - Aurore Gauthier comme sur des roulettes... LES SUCCULENTES - Léa Pature, l'ambassadrice de Seine-et-Marne - Nabila Sellika, une cheffe hardie - La Folie Barbizon, une source de surprises... LES SOLIDAIRES - Les Colibris Solidaires - La Colombe des Aidants... LES FEES DU SPECTACLE VIVANT - Caroline Casadesus, l'irradiante - Bénédicte Rostaing, la harpiste aux doigts d'or - Sélène Saint-Aimé, la pépite du Jazz... LES DAMES DE PLUME - Bettina Schoppoff, en aparté - Anne Lardy Crapet et le Club des Dames de Plume... LES ENCHANTERESSES - Lembe Lokk, la voix du destin - Barbara Popoff, la sculpteuse d'émotions - Sasha Bogdanoff, la fille du ciel...

10/2022

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Policiers

Cobayes - Yannick

Ils ne se connaissaient pas... Ils ont tous répondu à la même annonce... Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés. Mon principal défaut : ma générosité. Coup de pouce, oreille attentive, dos large, coeur sur la main. Je me fends toujours en quatre pour aider les autres... à mon détriment. Et j'ai l'embarras du choix. De mon meilleur ami Lucien pour qui je suis le parfait confident, à ma voisine d'en dessous, la charmante Marguerite, qui me prend pour son homme à tout faire, tous me considèrent comme le candidat idéal pour satisfaire leurs caprices et calmer leurs angoisses. Et il y a ma soeur, Myriam, pour qui je donnerais ma vie. La sienne n'est pas facile et j'aime croire que je suis toujours là pour elle. Souvent, je m'oublie pour qu'elle puisse être heureuse. Sauf que, ces derniers temps, je sens que j'ai franchi le point de non-retour. Depuis que j'ai commencé à participer à cette étude clinique, ma vie me semble lourde, déréglée, impossible. Oui, l'argent que j'y reçois aide beaucoup ma soeur, mais toute cette expérience me dépasse. Je suis de moins en moins charitable, de plus en plus impatient. Et je commence à faire des cauchemars. A avoir des hallucinations qui me semblent parfois tellement vraies... Découvrez l'univers de COBAYES à travers la plume de sept auteurs différents. L'horreur et le suspense vous attendent dans les sept romans de cette série, à lire dans l'ordre... ou dans le désordre !

11/2019

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Beaux arts

Regarder le paysage. La collection du Musée d'art du Valais, Edition bilingue français-allemand

Le dialogue entre le regard humain et l'art guide le lecteur au travers des pages de ce livre, dont le paysage constitue la trame. Depuis l'essai Mort du paysage ? en 1982, ce thème est devenu un véritable sujet de débat. L'idée que "tout paysage est un produit de l'art" , comme l'a démontré le philosophe Alain Roger (Court traité du paysage, 1997), est ici développée au prisme des collections du musée d'Art du Valais. Le thème du paysage est relatif à une conception du monde et à un regard soumis à un système de valeurs esthétiques, philosophiques ou religieuses, scientifiques, politiques ou sociales. Cet ouvrage, publié à l'occasion de la nouvelle exposition permanente du musée d'Art du Valais, reflète la richesse des collections du musée centrées sur l'école de Savièse, l'histoire du paysage et l'art contemporain, mais aussi sur des montagnes inventées par un ordinateur, le sublime des Alpes, le vertige du romantisme, des compositions de style 1900, un paysage sonore... Le livre aborde l'impor tance de l'art dans la création du paysage occidental. Cette promenade à travers l'histoire du paysage est ponctuée de haltes permettant de découvrir des ensembles d'oeuvres exceptionnels. Le fil rouge demeure principalement chronologique, débutant à la fin du XVIIIe siècle avec Caspar Wolf, pionnier de la peinture alpestre, il se déploie avec des artistes comme Raphael Ritz, Marguerite Burnat-Provins, Ernest Biéler, Edouard Vallet, Angel Duarte et Valentin Carron. Tous ces artistes participent à leur façon au développement artistique lié au Valais.

11/2019

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Littérature étrangère

Cinq nô modernes. Théâtre

"Nombre de Français connaissent le Nô par ouï-dire ; d'autres pour en avoir lu ou feuilleté quelques-uns en traduction, ou même pour en avoir vu donner un au Japon ou par une troupe de passage. Bien des gens l'entrevoient surtout grâce au bel et fracassant essai de Claudel, qui tout à la fois simplifie et exagère : "Le drame grec, c'est quelque chose qui arrive ; le Nô, c'est quelqu'un qui arrive." En quête de formule mémorable, on pourrait s'en tenir là. On pourrait aussi assurer que les Cinq Nô modernes de Mishima, comme toute oeuvre de poète authentique, peuvent et doivent être appréciés pour eux-mêmes, sans référence aux Nô d'un lointain passé. Ce serait pourtant se priver des harmoniques que le poète a su garder ou faire naître. Les cinq Nô contenus dans ce volume évoquent successivement, sur un ton où comédie et tragédie s'entremêlent, le thème éternel jeunesse-vieillesse, face à la beauté qui, elle, ne change pas ; le drame (le plus contemporain de tous) d'un adolescent hanté par la destruction totale du monde ; l'amour inexaucé et non entendu d'un homme pour une femme insensible ; la jalousie qui tue sa victime et désagrège aussi la meurtrière ; et enfin l'aventure d'une jeune femme qui renonce à la vie pour s'enfoncer dans ses rêves. Tous s'inspirent plus ou moins de thèmes des Nô d'autrefois. Tous aussi concernent, de façon pathétique, ou parfois bouleversante, notre existence à nous."Marguerite Yourcenar.

01/1984

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Littérature étrangère

Madame Solario

Sur le célébrissime lac de Côme, en Italie, dans un hôtel 1900, des aristocrates cosmopolites s'adonnent aux joies électives de la villégiature et de l'entre-soi. Un jeune couple, qui irradie la beauté et le mystère, va mettre à mal l'ordonnancement de cette bonne société. Natalia, la jeune et jolie veuve d'un richissime marchand et son frère, Eugène Ardent, qui la rejoint à Côme après des années de séparation sont liés par un terrible mystère. A l'heure où ils se retrouvent, privés de fortune, leur amour éclate. Ils décident d'user de leur pouvoir de séduction pour suborner la bonne société qui les entoure et en obtenir les faveurs. Véritable enquête policière perçant enfin l'anonymat de l'auteur de Madame Solario, la préface de Bernard Cohen lève le voile sur la personnalité restée longtemps mystérieuse de l'écrivain qui a publié en 1956 ce roman, salué alors par une critique unanime comme un événement littéraire d'une exceptionnelle importance et dont Marguerite Yourcenar avait fait son livre de chevet. La presse américaine avait parlé d'une "Françoise Sagan mâtinée d'Henry James", et un critique australien crut détecter la plume d'un Anglais de 75 ans, tandis qu'une psychanalyste, Nata Minor, allait hasarder l'hypothèse que l'auteur n'était autre que Winston Churchill. La vérité, si elle est moins romanesque, est tout aussi dramatique : Gladys Huntington s'est suicidée deux ans après la sortie de ce best-seller qui a marqué plusieurs générations.

01/2013

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Littérature française

Les voix. Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres

Il faut tendre l'oreille pour écouter la Vérité qui sort de la bouche des fous. Orner, peintre connu et reconnu, en sait quelque chose. "Un jour, j'ai été schizophrène. C'est écrit dans le compte-rendu du psychiatre. C'est une erreur d'appréciation. En réalité, j'arrivais à capter la voix intérieure de certaines personnes. J'ai commencé à entendre feu mon père, à sentir la présence de Vincent Van Gogh et à lire dans Elyza comme dans un livre ouvert. Toutes ces voix ont pris le pouvoir sur mon être. J'ai été plus ou moins assiégé. Elles étaient plusieurs à tourmenter mon esprit. Indélogeables, sournoises et revanchardes, elles voulaient s'emparer de mon âme. Elles ont eu le champ libre. Chacune a pu s'exprimer. Je pensais être cartésien, je suis devenu fou. Je pensais être fort. J'avais victorieusement fait taire mon père. Je l'avais maîtrisé, le bougre. Il a été mon premier hôte. Je ne me suis pas méfié, je l'ai laissé entrer..." Dans ce roman, Naïma Guerziz pénètre un monde où tous les verrous explosent et où l'inconscient s'autorise à détruire ou à sublimer, à cheminer là où toutes les limites géographiques et temporelles sont bannies. Elle vous offre un voyage dans l'irrationnel, à la rencontre de Vincent Van Gogh, Tony Montana, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras et beaucoup d'autres personnages connus ou pas. Quand la folie d'un homme surgit, elle met en exergue les passions, les peines et les amours indicibles, sans tabou ni hypocrisie.

03/2019

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Critique littéraire

1916 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

A la suite des précédents ouvrages sur 1914 et 1915, celui-ci porte sur les échanges épistolaires de la famille de Paul Wallon, père, pendant l'année 1916, une année tout en surprises, tant sur les plans politiques et militaires que familiaux. Personne ne doute, chez Paul Wallon, père, de l'issue victorieuse de cette guerre si longue, si éprouvante et si angoissante pour l'arrière. Familialement, cette année 1916 va apparaître comme une année de répit, ponctuée de quelques jours heureux avec la naissance de Paul Giard, les mariages de Thérèse Rabut, Henriette et Marguerite Rivière et la libération de Paul Wallon (fils de Paul Wallon, père), interné en Allemagne depuis le début du conflit. Nous allons ainsi poursuivre notre accompagnement des membres de cette famille dont l'affection mutuelle sert de rempart à la brutalité de cette guerre et chez qui, comme chez tous les français, on vit dans l'attente du dénouement et l'inquiétude pour ceux qui servent au front. Sur le front, les allemands échouent à Verdun devenu le symbole d'une guerre d'usure avec l'emploi massif de l'artillerie. Henri, Emile et Georges Wallon sont au coeur de cette grande victoire défensive de l'armée française alors que, parallèlement, de juillet à novembre 1916, les armées britanniques et françaises sont engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante. On veut croire à une fin rapide des hostilités mais les succès militaires ne semblent pas suffire à l'assurer dans l'immédiat.

12/2014

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Littérature française

Oeuvres complètes. 1871 : Césarine Dietrich

Pauline de Nermont (le texte du roman est son journal, de 1855 à 1866), a été engagée par un grand bourgeois, veuf depuis peu, M. Dietrich, comme préceptrice de sa fille Césarine, quinze ans, dont on découvre très vite l'intelligence brillante, et le caractère insatiablement dominateur, que nul ne sait maîtriser. On est à peu près sûr qu'en créant ce personnage, George Sand pense à sa fille, Solange, avec qui ses rapports furent si difficiles, qu'il reste pour elle un mystère. Césarine réduit à merci le marquis de Rivonnière ; elle finira par l'épouser. Avant cela, elle s'est prise d'un amour de tête pour Paul Gilbert, le neveu de Pauline, un jeune bourgeois modeste. Terriblement attiré par elle, il lui résiste par sens du devoir et de l'honneur. De sa liaison avec Marguerite, une simple fille du peuple qui l'aime absolument, il a un fils, pour qui il éprouve une tendresse passionnée. C'est à elle qu'il se marie finalement. Césarine, humiliée, poursuit sa carrière de marquise honorable, de coquette accomplie. Aux marges de l'oeuvre, sont évoqués des problèmes politiques (métaphoriquement, le césarisme est attaqué à travers l'héroïne), des questions de moeurs, des types neufs dans l'univers sandien (souvent vus avec un soupçon d'ironie). Le coeur du roman est consacré à une sorte d'étude de cas, psychologique et moral, saisissant et atterrant, celui de Césarine, dont, en raison de l'absence de tout discours auctorial, le caractère et les conduites gardent pourtant une certaine opacité.

11/2022