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Oscar Wilde, Daphné Collignon

Extraits

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Sociologie

Le paradigme de la complexité et la sociologie. Possibilité et limites d'une sociologie complexe

On peut aujourd'hui entendre la Sociologie en la présentant comme et par une "science des systèmes complexes", en entendant ici les systèmes sociaux dans leurs irréductibles complexités : les développements contemporains du paradigme de la "pensée complexe" ou de la "complexité générale" permettant de ne plus la restreindre à l'étude de systèmes fermés appréhendables exclusivement par des méthodologies aussi formalisées que possibles, ceci sans pour autant les exclure. L'examen des œuvres de trois sociologues contemporains remarquables par leur aptitude à des navigations transdisciplinaires solidement argumentées, Edgar Morin, Anthony Wilden et Jesus Ibanez, en témoigne : on sait la familiarité de leurs échanges avec bien de physiciens, chimistes, biologistes ou neurologistes tels que H. von Foerster, I. Prigogine, F. Varela, H. Maturana ou H. Atlan, comme avec des chercheurs en sciences humaines tels que G. Bateson. Au sein du cadre paradigmatique général ainsi ouvert, les ressources méthodologiques computationnelles développées progressivement depuis la fondation en 1984 de l'Institut Santa Fe aux Etats-Unis sur les bases du paradigme classique toujours dominant en science, hérité de Descartes, Newton et Galilée, peuvent trouver une sorte de revitalisation épistémologique. On s'est attaché à les explorer en tentant d'identifier les conjonctions épistémologiques autorisant des interprétations légitimables dans le champ des systèmes complexes ouverts tels que les systèmes sociaux. L'examen de bien de méthodes formalisées d'étude de systèmes très divers (automates cellulaires, simulation multi-agents, réseaux neuronaux, Vie Artificielle, Sociétés Artificielles...) développées par des chercheurs tels que M. Gell-Mann, J. Holland, Ch. Langton, S. Wolfram, J. Epstein, R. Axtell ou R. Axelrod, s'avère certes passionnant en soi, mais surtout, il révèle l'opportunité d'intégrer ses apports méthodologiques au sein de la vision du monde épistémique plus ample et englobante de la pensée complexe, pour pouvoir ainsi enrichir une sociologie assumant sa complexité en s'intégrant dans l'étude des systèmes anthropotechniques en permanent renouvellement.

05/2012

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Histoire du sport

"Mon slip était trop petit"

Un superbe éloge de la mauvaise foi dans le sport. C'est une évidence, les perdants sont plus nombreux que les gagnants. En football, un seul champion du monde pour 31 battus, une seule gagnante à Roland-Garros ou Wimbledon pour 127 malheureuses. Au coeur de cette masse sportive à la mine défaite, on distingue deux catégories : celle des vaincus qui reconnaissent avec humilité la supériorité de l'adversaire. Et l'autre, celle des mauvais perdants, qui brandit le déni comme un étendard et la mauvaise foi comme un bouclier. Car le mauvais perdant ne s'avoue jamais battu ! Devant l'évidence et la sanction du résultat, il refuse de renoncer à sa certitude d'être le meilleur. L'esprit chagrin, le corps brûlant de déception et, il faut bien le dire, la raison en berne, le mauvais perdant balance parfois tout et n'importe quoi. Au mieux de sa (mé)forme, il nous emmène sur un drôle de terrain : s'il a échoué, juré craché, il n'est pas responsable. C'est le cheval, trop court sur pattes pour ses jambes trop longues ; c'est le ramasseur de balle, trop lent ; la nourriture empoisonnée, la pluie qui tombe, le vent qui souffle, l'herbe trop haute ou le gazon trop sec ; c'est le ballon, trop bondissant ; c'est la génétique qui l'a fait trop chétif ; c'est les fantômes qui hantent les chambres d'hôtel, les grenouilles qui font du bruit ; les chaussettes trop rêches, un slip trop petit... La mauvaise foi est internationale, elle touche les vedettes (Antoine Griezmann, José Mourinho, Renaud Lavillenie, Deontay Wilder...), et concerne tous les sports, du football au cricket, en passant par le tennis, la boxe, le billard ou le lancer de fléchettes. Une fois n'est pas coutume, saluons donc les laissés-pour-compte de la gloire, les cocus de la compétition, les battus d'un souffle ou les vaincus à plate couture, les malchanceux et les mal en point.

10/2022

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Littérature française

Thémoé

Printemps 2010, Thémoé a vingt ans. Il quitte précipitamment Paris pour passer quelques mois en Allemagne. Dans la pénombre de Leipzig, on lui trouve une maladie qu'il n'aurait pas soupçonnée, de celles dont on ne revient pas. Au même moment, un nuage de cendre paralyse l'Europe. L'éruption du volcan islandais sème la panique et met les départs en suspension. Thémoé saisit cette perche de liberté tendue par le destin. Il fera un dernier voyage. Le plus beau. Finis les avions qui vous jettent de villes en villes, Thémoé voyage sur le sol ou sur l'eau, retrouve à nouveau les distances, nie les destinations, se laisse porter par les rencontres et les paysages qui défilent. De Leipzig à l'Amérique, en passant par le Sénégal et Rio de Janeiro, il traverse l'Égypte et sa révolution en demi-teinte, voit la Grèce en pleine crise, se crée sa propre temporalité et fait de nouveaux paris. Curieux et terrifié à l'idée que son corps vacille, Thémoé ne s'arrête pas, de plus en plus pressé, électrisé par l'urgence de vivre, de voir le plus beau avant qu'il ne soit trop tard - avant qu'autre chose lui ordonne de se reposer, et pour de bon cette fois-ci. Vivre à fond, découvrir de nouvelles sensations, amitié et recherche de soi, ces thèmes sont traités avec une finesse d'observation remarquable. Au-delà d'une simple invitation au voyage, Julia Malye affirme, dans ce second roman rapide et dense, son talent incontestable de jeune écrivain. Un road trip dans la lignée de Sur la route et Into the wild. Un roman coloré, court, vif. Un style d'une beauté immédiate.

01/2013

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Beaux arts

Bourdichon's Boston Hours

This absorbing book explores the crown jewel of the Isabella Stewart Gardner Museum's collection of rare books and manuscripts : Jean Bourdichon's Boston Hours. As court artist to King François I of France, Bourdichon produced paintings, books and even parade floats for the sovereign and his entourage. This publication accompanies the museum's first ever exhibition dedicated to this spectacular illuminated manuscript. Painter to two kings, Jean Bourdichon remains today one of the most celebrated artists of the French Renaissance. By age twenty-four, he was already serving as "peintre du roy, " a title which Bourdichon held for the rest of his life. His illustrious career at the French royal court led to a wide range of commissions- from portraits to wall maps to stained glass-but he is remembered principally for astonishing illuminated manuscripts. The peerless Grandes Heures for Queen Anne of Brittany remains the touchstone of this group which includes some of the most lavishly painted books of hours ever produced. One of these masterpieces-Bourdichon's Boston Hours-in the collection of the Isabella Stewart Gardner Museum is the subject of this book. Bourdichon's only intact book of hours in the United States was acquired by Isabella Stewart Gardner in 1890 and became the crown jewel of her collection of rare books and manuscripts. Leading scholars Nicholas Herman and Anne-Marie Eze explore its history in depth, shedding new light on the book's patronage and provenance- from the shelves of a wealthy Catholic landowner in Lincolnshire to the shop of a Venetian art and antiques dealer. This book is the latest in the Gardner's Close Up series, each installment focusing on an individual, outstanding work of art in the collection. This publication is the first dedicated to this rare treasure, and precedes an exhibition opening in summer 2022.

09/2021

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Histoire et Philosophiesophie

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH. Alice Stewart and the secrets of radiation

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH tells the engaging life story of the epidemiologist whose discoveries about radiation risk have revolutionized medical practice and challenged international nuclear safety standards. For more than forty years, Dr. Alice Stewart has warned that tow-dose radiation is far more dangerous than has been acknowledged. Although an outstanding scientist with more than 400 peer-reviewed papers to her name, her controversial work has only recently begun to receive significant attention, because it lies at the center of a political storm. In the 1950s when doctors would routinely x-ray pregnant women, she began research at Oxford that led to the discovery that fetal x-rays doubted a child's risk of developing cancer. When she was in her seventies, she again astounded the scientific world by showing that the U.S. nuclear weapons industry was far more dangerous than commonly believed, a finding that embroiled her in an international controversy over radiation risk. In recent years, she has become one of a handful of independent scientists whose work is a lodestone to the antinuclear movement. In 1990, the New York Times called her "perhaps the Energy Department's most influential and feared scientific critic." The Woman Who Knew Too Much traces Dr. Stewart's life and career from her early childhood in Sheffield and medical education at Cambridge to her research positions at Oxford and the University of Birmingham, where she still maintains an office. The book joins a growing number of biographies of pioneering women scientists such as Barbara McClintock, Rosalind Franklin, and Lise Meitner and will find a wide range of appreciative readers, including those interested in the history of science and technology and of the history of women in science and medicine. Activists and policymakers will also find the story of Alice Stewart compelling reading.

02/2000

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Sports

A toute vitesse

A quarante-deux ans, Luc Alphand est un sportif hors pair... Ancien champion de ski, champion de course automobile, il a réussi l'exploit d'exceller dans ces deux disciplines. Et pourtant, ses débuts n'ont pas été des plus faciles. Loin de là ! Champion du monde junior de descente en 1983, Lucho, alias Wild Dog ou le Chat Noir, dut attendre plus de dix ans avant de remporter sa première vraie victoire en Coupe du monde de ski. Un soulagement et une joie énorme pour ce montagnard pur jus, après de longues années entachées par les blessures, les doutes, les sacrifices, les galères et les sarcasmes... Avec Luc, c'est tout le ski français qui relève la tête. Fini la génération maudite, l'absence de médailles. 1997 signe l'année de la consécration : le Haut-Alpin est le premier Français, depuis Jean-Claude Killy en 1968, à remporter le classement général de la Coupe du monde. Lorsqu'il décide de raccrocher, au sommet de sa carrière, c'est la consternation. Heureusement, Luc n'a pas fini de nous faire rêver... En 1998, il prend pour la première fois de sa vie le départ du Paris-Dakar. C'est le début d'une nouvelle aventure sur quatre roues. Doté d'un caractère bien trempé qui fait la marque des grands champions, il s'impose en quelques années comme un pilote professionnel de tout premier plan. En 2006, il remporte le plus célèbre rallye raid du monde, le mythique Dakar. Le voici pour la deuxième fois de sa vie au sommet de la hiérarchie mondiale. Derrière la carrière sportive au palmarès impressionnant, Luc se révèle être un homme attachant. Ce bon vivant, marié et père de trois enfants, est aussi un homme de convictions.

02/2007

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Littérature française

Les glorieuses. La plus jolie fille de Paris

La plus jolie fille de Paris. Qui est-elle ? Sait-on jamais vraiment qui sont les gens ? En tous les cas, elle risque de vous surprendre. Comme tous les personnages de ces années grandioses, qui s'éparpillent joyeusement des fifties jusqu'aux seventies. Tout y était possible nous en a-t-on dit. A condition de ne pas sortir des clous. Parce qu'entre les yéyés, les rockys, les beatniks, les fachos et quelques guerres sans en avoir l'air, tout n'était pas forcément rose. Parenthèse enchantée sur le papier. Presque parfaite. Oui mais. Il suffit parfois de soulever un coin du tapis pour déterrer de drôles de surprises et de curieux cadavres. On y croise aussi des petites histoires qui auraient bien aimé faire partie de la grande. Des âmes décalées ou recalées dans une société mutante qui allait déjà beaucoup trop vite pour elles. Alors on pouvait toujours essayer de rire, de rêver sa vie, à défaut de vivre son rêve. Autant dire que derrière le pop, le wild et le glossy, des larmes discrètes, secrètes parfois, font couler le rimmel et fader les sourires. C'était sans doute le début de la fin pour toutes les utopies, même si elles s'y montraient encore touchantes, papier glacé et sucre glace, politesse et pince à vélo. Ou calandres chromées et crans d'arrêt. Qui saura qui saura ? Qui croire surtout ? Celles et ceux qui en auront été ou ces autres-là qui sont carrément passés à côté ? Orgueils mouchés, légendes défaites, ballades en marge, doutes et souffrances au beau milieu de ces pages souriantes et presque trop polies, écrites à l'encre de guimauve et de coca-cola. Moments de grâce fugaces, figés, saisis dans le glacis technicolor. Voilà, c'était les heures de gloire... mais à la gloire de quoi ?

06/2018

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Photographes

Deux voyages. Stéphane Lovighi-Bourgogne & Stéphane Ménétrier

Stéphane Lovighi-Bourgogne et Stéphane Ménétrier se sont rencontrés en 1996, à Barjols, dans l'arrière-pays varois. Stéphane Ménétrier qui avait promené ses objectifs par-delà les frontières fut tout de suite subjugué par les toiles, pleines de mondes, d'un jeune Lovighi. A cette époque, un premier recueil, tiré à compte d'auteur, mêlant les dessins de l'un et les photos de l'autre, voit le jour ; comme une trace nécessaire pour sceller cette amitié devenue inévitable. Quelques années après, Stéphane Lovighi-Bourgogne installe son atelier à Cotignac, et commence, dès lors, ces rendez-vous plus réguliers entre ces deux Stéphane, où quand l'un, photographie, l'autre, dessine sa peinture. Deux regards croisés - l'un sur l'autre - pour deux voyages créatifs mais qui, au fond, racontent une seule et même aventure : celle d'une mâle tendresse, toute contenue, entre ces deux écorchés qui se sont bien trouvés. Stéphane Lovighi-Bourgogne and Stéphane Ménétrier met in 1996 in Barjols, in the Var countryside. Stéphane Ménétrier, who had travelled far and wide with his camera, was immediately captivated by the paintings, filled with different worlds, of a young Lovighi. It was at this time that a first self-published collection combining the drawings of one and the photographs of the other was created, like a necessary trace sealing a friendship that had become inevitable. A few years later, Stéphane Lovighi-Bourgogne set up his studio in Cotignac and from then on, more regular meetings between the two Stéphanes began, where one photographed and the other drew his paintings. Two perspectives - one on the other - for two creative journeys, but which, in the end, tell one and the same adventure : that of a masculine tenderness, all reined in, between these two hypersensitive souls who have chosen each other.

12/2023

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Collège parascolaire

Toutes les matières 4e. Edition 2019

Tout ce qu'il faut savoir et savoir faire dans toutes les matières : français, maths, anglais, espagnol, allemand, histoire-géographie-enseignement moral et civique, physique-chimie, technologie, SVT. - une double page par notion, avec : - le cours, clair et complet, pour retenir l'essentiel - des méthodes et de nombreux exemples, pour savoir utiliser le cours dans les exercices - plus de 700 quiz et exercices progressifs, pour bien s'entraînerEn plus ! - Des tests-bilans dans chaque matière - Des fiches-métiers où trouver des idées - Un Guide Parents détachable contenant des conseils et les corrigés - Un Dépliant/Poster détachable avec des cartes en géographie et des dates clés en histoire+ 170 quiz interactifs pour se tester gratuitement dans chaque matière sur www. hachette-education. com + Les fichiers audio de l'anglais gratuits sur www. hachette-education. com

05/2019

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STMG (Sciences et technologies

STMG Toutes les matières Tle. Edition 2022

Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentiel. Des exercices ciblés pour se préparer aux épreuves de contrôle continu. Des sujets de Bac, et tous les corrigés, pour s'entraîner en Philosophie, Droit-Economie et Management, sciences de gestion et numérique. Le descriptif détaillé des épreuves écrites et orales : définitions, durées, coefficients... Le Grand oral expliqué, des conseils pour réussir l'épreuve et des questions traitées dans chaque spécialité.

07/2021

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ST2S (Sciences et technologies

Toutes les matières Tle ST2S. Edition 2022

Un ouvrage tout-en-un, à jour selon les nouveaux programmes : - Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentiel - Des exemples et des schémas - Les méthodes indispensables pour réussir les épreuves du bac - Des sujets-types pour le Grand Oral

07/2021

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Littérature étrangère

L'Amérique centrale raconte. Edition 2015. Edition bilingue français-espagnol

Ce recueil de contes de nouveaux auteurs centraméricains constitue du début à la fi n une agréable surprise. Nous y voyons surgir un regard littéraire qui ne se limite pas à explorer les réalités externes et les habituels contextes locaux, il explore aussi leur effet sur la psyché et l'existence des personnages. (...) Voilà un brillant aperçu sur la direction que prennent les lettres centraméricaines et une nouvelle confirmation jubilatoire que la relève des nouvelles générations est là pour affirmer et enrichir encore la tradition d'excellence de la littérature de la région.

06/2015

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Beaux arts

A fleur de peau. Vienne 1900 de Klimt à Schiele et Kokoschka

Catalogue officiel de l'exposition A fleur de peau. Vienne 1900, de Klimt à Schiele et Kokoschka au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne du 14 février au 24 mai 2020. Pour sa première exposition temporaire dans son nouveau bâtiment, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne a choisi de mettre en lumière un des épisodes les plus marquants du tournant du XIXème siècle : la contribution de la scène artistique viennoise à la naissance de l'art moderne, qui est un des épisodes les plus extraordinaires de l'histoire de l'art européen. On sait le rôle essentiel joué par Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka dans les beaux-arts, par Otto Wagner, Joseph Hoffmann et Koloman Moser dans l'architecture et les arts appliqués. Le présent ouvrage commente l'oeuvre de ces grands artistes, ainsi que celui de nombreux créateurs engagés à leurs côtés dans le combat pour un art qui change la vie. Il propose une lecture thématique inédite de la période comprise entre 1897 (fondation de la Sécession viennoise) et 1918 (dissolution de l'Empire austro-hongrois). Grâce à la réunion d'un riche corpus d'oeuvres et aux contributions de spécialistes qui abordent aussi l'apport des sciences médicales, de la théosophie et de la psychanalyse, il retrace l'émergence d'une sensibilité nouvelle, exprimée par un travail plastique se focalisant sur la peau. C'est en explorant les mystères de cette surface sensible que les Modernes viennois vont redéfinir les rapports entre l'homme moderne et le monde, l'objet usuel et son environnement, le bâtiment et la rue.

02/2020

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Cinéma

Ma chère Emi, il est cinq heures du matin... Lettres de tournages

Comment travaillait l’un des plus grands réalisateurs italiens du XXe siècle, cet homme qui, même avec quatre oscars, abordait chacun de ses films avec l’anxiété d’un débutant ? Présenté sous la forme de billets adressés à sa fille Emi, ce récit est un journal de tournages, un fantastique aperçu des coulisses de quatre grands films de Vittorio De Sica : La Ciociara (1960), Hier, aujourd’hui et demain (1963), Mariage à l’italienne (1964) et Les Fleurs du soleil (1970). Film après film, scène après scène, Vittorio De Sica raconte à sa fille les conditions de ses tournages, de la difficulté de faire jouer des enfants aux problèmes d’équipements pour tourner des scènes militaires, des états d’âme des acteurs aux imprévus météorologiques. Nous partageons ses passions, ses angoisses, ses émotions, nous nous invitons dans sa relation avec les acteurs, de la jeune Sophia Loren, au talent et à la volonté sans pareil, jusqu’aux comédiens non professionnels engagés sur place parmi la population locale. Les moments de fatigue, d’insécurité et de doute ne manquent pas mais la question de la création et de l’art sont au centre de la réflexion du cinéaste… Cet ouvrage est une introduction précieuse à l’oeuvre de Vittorio De Sica, cinéaste majeur des années 1940 à 1970. Vivant, précis, rempli d’anecdotes, un journal qui se lit avec cette impression de suivre une équipe dans sa roulotte, composée de stars comme Sophia Loren, Marcello Mastroianni ou Jean-Paul Belmondo. Ce ne sont pas de simples notations, mais de véritables morceaux de prose, parfois poétiques, avec une sensibilité plus photographique que cinématographique, mais toujours magique.

11/2015

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Thèmes photo

36. Edition

A l'occasion de son exposition à la Filature, Stephen Dock réalise un travail photographique en immersion dans l'ancienne maison d'arrêt de Mulhouse quelques mois après sa fermeture définitive. Le livre "36" rassemble les trente-six images d'une même pellicule éditées dans l'ordre original de prises de vue. L'ouvrage, contraint en son sein, évoque l'expérience de l'enfermement dans un espace unique, la "promenade individuelle" . En le photographiant compulsivement, l'auteur s'empare de ce lieu et se confronte à ses murs. Né en 1988, Stephen Dock se confronte rapidement au terrain avec un premier sujet au Venezuela en 2008. Sa photographie le conduit successivement au Népal, en Cisjordanie, en Syrie, en Irak, en Irlande du Nord, au Royaume-Uni, au Mali, en République Centrafricaine, au Liban, en Erythrée, ou encore au Cachemire indien. Sa démarche se concentre autour d'une recherche visuelle sur notre aptitude à construire et à évoluer dans un environnement urbain, culturel ou politique. Il est particulièrement attaché aux traces que laissent tous types de fractures, conflits réels ou larvés, de classes ou états de guerre sur nos contemporains. Membre de l'agence VU' de 2012 à 2015, Stephen Dock a été finaliste du Prix Le BAL/ADAGP de la jeune création en 2021, du Prix Louis Roederer des Rencontres d'Arles en 2020 et du Prix Leica Oskar Barnack en 2018. Son travail a été exposé aux Rencontres d'Arles 2020, à la galerie Leica lors de Paris Photo 2018, au festival Visa pour l'image, au Centre National des Arts Plastiques, au festival MAP-Toulouse et à la Bibliothèque Nationale de France.

11/2022

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sociologie du genre

Libérés de la masculinité. Comment Thimothée Chalamet m'a fait croire à l'homme nouveau

" Comme des millions de personnes, je suis fan de Timothée Chalamet, et je me demande toujours pourquoi je l'aime autant et surtout pourquoi il est devenu le sex-symbol et la star d'Hollywood, car rien ne l'y destinait. Souriant, humble, charmant, c'est l'antithèse du bad boy. A l'opposé des héros virils, il est maigrichon, dénué de muscles ou de poils, fan de tenues de tapis rouge féminines, et pourtant, c'est lui qui joue le sauveur de l'humanité dans Dune, lui qui fait le plus parler lors des Oscars, et lui qui fait rougir hommes, femmes et enfants. En réalité, ce livre n'est pas sur Timothée Chalamet mais sur ce qu'il représente : l'émergence de ces hommes libérés de la masculinité toxique, et le rêve d'une nouvelle masculinité, moins violente, moins virile, plus sensible, plus libre, plus à l'écoute. Faut-il comprendre que nous en avons fini avec les bad boys ? Que notre vision des héros et des hommes sexy a changé depuis #MeToo ? Est-ce que Timothée Chalamet et les acteurs de sa génération peuvent mettre fin au patriarcat ? C'est ce que nous allons voir (mais vous emballez pas trop non plus, la réponse sera probablement non). " Dans ce livre à la première personne, entre étude d'un phénomène de la pop culture, enquête journalistique et essai personnel, Aline Laurent-Mayard interroge avec drôlerie et beaucoup d'esprit le rapport que nous entretenons avec la masculinité, les normes de genre et la binarité. Homme, femme, non-binaire, une chose est certaine : face aux injonctions sociétales, tout le monde gagnerait à se sentir plus libre.

10/2022

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Beaux arts

Andy Warhol, Seven Illustrated Books 1952-1959. Coffret en 7 volumes : Love in a Pink Cake ; A is an Alphabet ; 25 Cats Name(d) Sam and One Blue Pussy ; A la recherche du Shoe perdu ; In the Bottom of my Garden ; A Gold Book ; Wild Raspberries, Edition fr

Dans le New York des années 1950, avant qu'il devienne l'un des noms les plus célèbres du XXe siècle, Andy Warhol fut un dessinateur publicitaire talentueux et apprécié. A cette époque, dans le cadre de sa stratégie pour séduire et fidéliser ses clients et sceller des amitiés, il réalisa de sa main sept livres promotionnels envoyés à des contacts triés sur le volet, où s'exposent ses dessins uniques et ses textes excentriques, et où s'exprime son goût pour les chats, la nourriture, les mythes, les chaussures, les beaux garçons et les filles magnifiques, entre autres sujets. Des dizaines d'années plus tard, alors que les originaux s'échangent pour des milliers de dollars en salles des ventes, TASCHEN présente un impeccable coffret rassemblant les sept livres, reproduisant aussi fidèlement que possible les originaux de Warhol jusque dans le format, les dimensions et le papier. Avec des titres comme Love Is A Pink Cake (L'Amour est un gâteau rose), 25 Cats Named Sam (25 Chats nommés Sam) et A la Recherche du Shoe Perdu, la série révèle le caractère excentrique de l'artiste autant que ses talents de dessinateur accompli, sa créativité sans limites et son humour rempli de sous-entendus. Les livres jouent délicieusement avec les styles et les genres autant qu'avec la maquette, les matériaux et les formats. Le portfolio de lithographies A is for Alphabet consacre une page à chaque lettre de l'alphabet, avec des illustrations complétées par des strophes déroutantes de trois vers qui racontent des rencontres étranges entre l'homme et l'animal. In the Bottom of My Garden est à la fois la version warholienne d'un livre pour enfants et une célébration cachée de l'amour homosexuel. Quant à Wild Raspberries, il s'agit d'une parodie de livre de cuisine contenant pléthore de recettes audacieuses en 19 pages au format portrait contenant instructions et illustrations. Joyaux peu connus mais fort convoités de la couronne du roi Warhol, ces opus écrits et dessinés à la main sont aussi intéressants et originaux aujourd'hui qu'ils le furent dans les lointaines années 1950. Avec un essai introductif de la spécialiste de Warhol Nina Schleif ainsi que des illustrations contemporaines et des photographies de Warhol, cette reproduction méticuleuse offre un regard unique sur un génie en herbe, à l'aube de la renommée mondiale.

10/2017

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Cinéastes, réalisateurs

Martin Scorsese, l'infiltré

50 ans de carrière, 25 longs métrages et 10 documentaires, vingt Oscars et une Palme d'or, Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares de l'histoire du cinéma moderne. Lui qui un jour confia "je suis les films que je fais" n'a eu de cesse de se raconter tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs-d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés ou encore Le Loup de Wall Street. De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entretiens, mais à ce jour aucune biographie n'est parue sur le cinéaste. D'où l'intérêt de ce livre qui nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés. Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante-quinze ans d'histoire du cinéma américain qui défilent sous nos yeux, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années "sexe, drogue et rock'n'roll" du Nouvel Hollywood. Régis Dubois est un auteur, enseignant et réalisateur français, spécialiste du cinéma américain. Il a également publié un ouvrage sur Spike Lee.

10/2023

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Allemagne

La liste de Kersten. Un juste parmi les démons

Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine. Combien de fois dans l'existence rencontre-t-on un périple de cette envergure - sans un mot de fiction ? Le professeur François Kersaudy, qui a enseigné aux universités d'Oxford et de Paris I, est connu en France pour ses ouvrages sur Winston Churchill et sur le général de Gaulle. Mais il est également l'auteur d'une biographie du maréchal Goering qui fait autorité, ainsi que du best-seller Les secrets du Troisième Reich. Historien polyglotte, il parle neuf langues et a reçu douze prix littéraires français et étrangers.

02/2021

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Littérature française

Un homme cruel

C'est l'histoire vraie d'une star tombée dans l'oubli. Un comédien qui fut aussi renommé que Charlie Chaplin ou Rudolf Valentino, un personnage de légende qui n'occupe plus aujourd'hui que quelques lignes dans les histoires du cinéma. Et pourtant, quelle vie que la sienne ! Né au Japon en 1889, parti très jeune pour l'Amérique, Sessue Hayakawa devient, dès les années 1910, au temps du muet, la première grande star d'origine asiatique de Hollywood. Et l'un de ses plus grands séducteurs. Son charisme, son charme, son regard ont fait fondre de nombreuses comédiennes, provoquant auprès de ses admiratrices des scènes d'hystérie. C'est l'histoire d'un des derniers nababs du cinéma, dont les réceptions fabuleuses dans son château californien firent la une des journaux de l'époque. Jusqu'au jour où le racisme anti-japonais provoque la chute de l'idole et une vertigineuse fuite en avant. Il devient l'homme de tous les voyages et de tous les dangers, des succès tonitruants et des échecs cuisants. L'opium, le jeu, les tentatives d'assassinats, les années folles, la résistance pendant la Seconde guerre mondiale, sans oublier le tournage du mythique Pont de la rivière Kwai, le film aux 7 Oscars, qui fera à nouveau de lui une vedette planétaire en 1957. Un destin aussi extraordinaire ne pouvait connaître qu'une fin sublime, digne d'un film de Kurosawa : qui eut dit qu'après toutes ces péripéties, cette fougue, cette fureur, Sessue Hayakawa se retirerait à 72 ans dans un monastère bouddhiste, très loin des lumières de Hollywood, parmi les statues de pierre et les moines du silence et de la paix ?

09/2016

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Littérature française

Les injusticiers. roman

Ce roman vrai gravite autour de deux personnages principaux : Andreï Vychinski d'une part, procureur général des procès de Moscou organisés par Staline et John Parnell Thomas d'autre part, procureur de la Liste Noire à Hollywood à l'époque de la " chasse aux sorcières " engagée par la Commission des activités anti-américaines créée et dirigée par J. Parnell Thomas avec l'appui du sénateur Mac Carthy et du chef du FBI Edgar Hoover. Au nom d'une justice dévoyée, tous deux ont trahi les devoirs de leur charge, traqué des innocents et déchainé la haine. Mensonges, menaces, fausses accusations, dénonciations en rafale : la férocité, la lâcheté et le cynisme sont communs à la Russie stalinienne de longue date et l'Amérique à l'aube de la guerre froide, les grandes figures de la littérature soviétique appelant à la mise à mort des traitres supposés comme les acteurs, scénaristes et réalisateurs américains dénoncent leurs amis pour sauver leur peau ou leur gagne-pain. Notables soviétiques, mafieux américains, scénaristes et acteurs hollywoodiens, espions et truands sont les " héros " de cette épopée de l'abjection que le scénariste Dalton Trumbo a appelée l' " ère du crapaud " . L'infâmie du grand nombre ne fait apparaitre que plus héroïque la résistance de quelques-uns (réunis au " Comittee for the First Amendment " qui comprend notamment Brecht, John Huston, Billy Wilder, Gene Kelly, Rita Hayworth, Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Bette Davis, Henry Fonda...) Le destin des deux anciens procureurs converge lorsque Vychinski, nommé représentant permanent de l'Union soviétique au Conseil de sécurité de l'ONU après la mort de Staline et menacé par la haine vigilante de Malenkov, prépare sa défection à l'Ouest en écrivant ses Mémoires qu'il s'apprête à remettre à... J. Thomas Parnell, devenu éditeur après s'être retrouvé emprisonné en compagnie de deux scénaristes qu'il avait fait condamner... Mais ils ne se rencontreront jamais, Vychinski mourant brutalement à New York en 1954 avant de mettre son projet à exécution. Fondé sur des archives retrouvées et des rencontres personnelles, ce roman raconte une tragédie humaine hantée par la question : qu'est-ce que la justice ? Et que devient la Loi quand elle est aux mains des injusticiers ?

10/2023

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Résistance

La maison d'à côté ou les trois filles du professeur Lot

En 1939, le grand historien Ferdinand Lot achète la villa Breiz-Izel à Trégastel sur la Côte de Granit rose. Le prix Osiris obtenu pour l'ensemble de son oeuvre lui permet cette acquisition. Il a 73 ans. Avec son épouse Myrrha d'origine russe, médiéviste et théologienne, il projette d'y retrouver ses filles lors des longues vacances d'été : Irène et son mari Boris Vildé, linguiste et ethnologue né à Saint-Pétersbourg comme sa belle-mère, Marianne et son mari Jean-Berthold Mahn, historien, et Eveline, la cadette. La défaite de juin 1940 ne le permettra pas. La famille Lot ne peut tolérer que les principes de la République française soient piétinés par les envahisseurs nazis et les Français qui les soutiennent. Dès la fin de l'été 1940, Boris prend la direction de ce qui va devenir le Réseau du Musée de l'Homme. Eveline y participe, tapant des articles pour le journal publié par Boris et ses amis : Résistance. Jean-Berthold, après un séjour en Espagne, rejoindra les armées de la France Libre. Le 23 février 1942, Boris est fusillé avec six camarades au Mont Valérien. Le 23 avril 1944, Jean-Berthold est tué dans une embuscade lors de la conquête alliée de l'Italie. Amoureuse d'Anatole Levitsky, ethnologue d'origine russe lui aussi, adjoint de Boris, fusillé ce 23 février 1942, Eveline sera doublement frappée. Les trois soeurs sublimeront leurs souffrances dans un intense travail intellectuel : Irène, bibliothécaire et linguiste, Marianne, historienne, et Eveline, ethnologue. Chaque été, les trois filles du Professeur Lot venaient se ressourcer à Trégastel. L'auteur les a connues dès le milieu des années 1950. Sa maison familiale est voisine de Breiz-Izel. Dans ce livre, ses souvenirs de vacances ouvrent les portes de leurs histoires et de leurs oeuvres. Invitation à saisir l'âme d'une demeure à l'aspect sévère dans un cadre magnifique, comme si elle gardait en ses murs la tristesse qui l'imbibe, le récit célèbre une famille d'intellectuels exigeants : eux aussi portaient haut une certaine idée de la France.

06/2021

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Récits de voyage

L'âme voyageuse

Initiée aux vertus du voyage saharien par un grand-père féru de planisphères, la jeune adolescente observe le monde depuis son balcon et hésite sur la route à emprunter pour fonder sa jeune existence et créer sa " légende personnelle ". Oiseau en cage, elle rêve de choisir la route que " personne ne prend " et de migrer vers le lointain... Elle refuse le carcan de l'école, des trajectoires préétablies et des destins ordinaires formatés par la crainte du lendemain ou la routine. Rêveuse impénitente et " être de papier " nourrie de littérature, toujours penchée sur les cartes et les globes et guidée par sa seule boussole intérieure, elle se sent étrangère et différente de ses proches. Elle n'aspire qu'à laisser vagabonder son " âme voyageuse ", rêve de vivre en poète et d'être initiée aux secrets du monde. Impressionnée par le destin singulier et tragique du héros d'Into the Wild, par l'efficacité de la magie de Harry Potter ou les métaphores de L'Alchimiste de Coehlo, elle se rassure et se console en édifiant une philosophie de vie centrée sur l'au-delà des frontières, sur le recours à la liberté de partir et de rêver. On va la suivre dans les dunes du Sahara marocain, la retrouver dans les forêts profondes de la Suède, à proximité du cercle polaire en Norvège, au coeur du Vietnam, dans des monastères cambodgien et thaïlandais ou au Canada, marchant sur les traces de la " femme sauvage ". Portée par son expérience fondatrice de l'hospitalité touareg et des derviches tourneurs, elle va partout chercher à croiser l'amour et à dévoiler la sagesse première du monde en s'ouvrant aux sagesses d'ailleurs. Ecrit entre seize et vingt ans, cet hymne au charme juvénile oscille constamment entre adolescence et maturité, rêves et imaginaire, magie et retour à la réalité. Il se veut une vertigineuse invite à lâcher le confort mortifère de l'habitude pour entreprendre, avec la fougue de la jeunesse, la grande traversée de l'introspection, de l'ouverture au monde et aux autres.

11/2022

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Monographies

Gustave Moreau. The Fables

Gustave Moreau (1826-1898) is one of the most brilliant and enigmatic artists associated with the French Symbolist movement. This book accompanies an exhibition of some of the most extraordinary works he ever made, unseen in public for over a century. Moreau's watercolours of the Fables of Jean de La Fontaine (1621-1695) were created between 1879 and 1885 for the art collector Antony Roux and their stylistic range encompasses historicism and the picturesque, orientalist fantasies and near-abstract chromatic experiments. They were exhibited to great acclaim in Paris in the 1880s and in London in 1886, where critics compared the artist to Edward Burne-Jones. One critic commented on Moreau's ' keen apprehension of the weird. ' There were originally 64 works in the series, which was subsequently acquired by Miriam Alexandrine de Rothschild (1884-1965), but nearly half were lost during the Nazi era. The surviving works have not been exhibited since 1906 and they have only ever been published in black and white. This book is the first to reproduce them in colour - many shown actual size. Created at the height of the French 19th-century revival of watercolour, the variety of subject matter and technique, their colouristic effects and the sophistication of Moreau's storytelling, will be a revelation to readers. Preparatory drawings for the Fables, including animal studies made from life in the Jardin des Plantes demonstrate the wide-ranging research that informed Moreau's visions. Prints after Moreau's Fables by Félix Bracquemond (1833-1914) translate the jewel-like colours into monochrome in some of the most innovative etchings of the age, while the most delicate effects of the watercolours were also transformed into vitreous enamels. In-depth accounts of each watercolour, explaining the story and exploring Moreau's response to it. The introduction will place the series in the long history of illustrations of La Fontaine's canonical work, whose sources include Aesop's fables and traditional European and Asian tales, as well as considering Moreau in the context of his own, turbulent, times.

08/2021

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Littérature française

Une ère de pandémie… une graine de champion

... Une ère de pandémie. Une ère qui a des résurgences de Mai 68. Il y a eu les objecteurs de conscience. Il y a eu tout ça et puis malgré tout ça, il y a eu autre chose, le mois de mars de cette année-là, 2020, "on" enferme le peuple français qui a interdiction de sortir. Les animaux sont en liberté. On se croirait dans une pièce de Ionesco. Mai 68, il y a eu tout ça et puis malgré tout ça, il y a le temps de l'écriture. Libérer la parole sous les feux des projecteurs, trente ans plus tard. La tyrannie de la transparence. Peut-on tout dire ? Ce qui doit être tu, ce qui pourrait être dit. Il y a tout ça mais il y a cette graine de champion. Je vais vous raconter une histoire, une histoire qui semble échapper au temps. Un personnage authentique écrit l'histoire : l'ado. L'ado, très tôt, sent bien que sa destinée va s'accomplir. [... ] J'ai cinq ans. Je vois mon frère jouer au tennis. Je veux une raquette. Je veux moi aussi taper des balles. Le petit garçon devient un ado que rien n'arrête. [... ] La défaite n'entame pas sa confiance et puis les défaites depuis cinq ans il n'en n'a pas eu beaucoup, confie son entraîneur. Lorsqu'il perd c'est un simple incident regrettable, pas tout à fait normal... Juin 2021, Roland Garros. L'enfant devenu ado obtient une "wild-card" . Septembre 2021, l'ado part en République tchèque, premier déplacement avec son nouvel entraîneur du Centre National d'Entraînement à Roland Garros. Une belle génération, la relève du tennis français... quand la vie devient une aventure, que la fiction écrite pendant la pandémie pourrait se croire inspirée par elle... une invitation à ancrer la fiction dans le réel pour attirer l'attention.

10/2021

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Sorcellerie

L'année de la sorcière. Utilisez votre magie intuitive pour vous connacter aux saisons et à la nature

Un guide indispensable pour comprendre comment personnaliser ses pratiques magiques. Dans cet ouvrage remarquable, Temperance Alden guide les lectrices dans l'observation de leur environnement, des cycles célestes, saisonniers et de leur propre rythme biologique pour éclairer leur année magique. Lorsque nous pensons à la roue de l'année, nous voyons la roue wiccane accompagnée de ses célébrations de Yule, Beltane, Mabon et Samhain. Mais qu'en est-il d'une roue de l'année pour les autres païennes et ensorceleuses ? En tant que sorcière héréditaire de longue date vivant sous le soleil du sud de la Floride, Temperance Alden s'est souvent sentie déphasée lorsqu'elle s'apprêtait à célébrer Yule, par exemple par 25° C sous un soleil éclatant. L'année de la sorcière aidera les lectrices à créer leurs propres pratiques intuitives en harmonie avec le climat, la culture et les esprits locaux de leur lieu d'habitation. Ce livre intéressera les sorcières qui veulent au-delà de la voie wiccane et qui sont en quête d'une approche plus personnelle pour célébrer les rythmes de la nature. Il couvre tous les aspects de cette nouvelle pratique saisonnière : - les origines de la roue de l'année néo-païenne et les raisons pour lesquelles elle est aujourd'hui toujours d'une actualité aussi prégnante - la culture, les faits historiques et les traditions associés aux principales cérémonies - les principes de base de la magie liée à l'environnement - les façons de se connecter intuitivement à la nature sous vos pieds et aux dieux locaux - le rôle de gardien de la terre et son impact sur notre pratique spirituelle. TEMPERANCE ALDEN est une sorcière traditionnelle héréditaire, déployant une pratique de plus de 18 ans consacrée à la sorcellerie et au paganisme. Originaire de Nouvelle-Angleterre, elle vit dans le sud de la Floride depuis plusieurs années. Elle est la fondatrice de Wild Woman Witchcraft, une communauté de femmes en ligne qui échangent et pratiquent la magie.

03/2024

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Littérature Allemande

Au bord de la nuit

Publié en 1933 en Allemagne, banni par les nazis lors de sa sortie, Au bord de la nuit, est de ces textes novateurs et audacieux qui dérangent. Un roman littéraire oublié à redécouvrir dans la collection Vintage. La vie d'un quartier de Brême, celui du port, entre le crépuscule et la nuit. Un faisceau d'existences parallèles ou enlacées, entre lesquelles, douceâtre, étouffante comme la mort, la nuit monte par bouffées : des gamins observent rats et cygnes sur une berge ; deux compères, Antoine et Oscar, rejoignent l'Adélaïde pour une croisière direction Rotterdam ; Madame Jacobi prend quotidiennement des nouvelles de Monsieur Mahler, un voisin mourant ; Monsieur Hennicke, le professeur de géographie fait la lecture à ses deux fils sous les grandes feuilles du jardin public ; Addi, un petit garçon somnambule, donne le premier numéro d'un show à l'Astoria, un bar animé de la ville ; le gardien du parc, obsédé par l'invasion agressive des rongeurs en plein coeur de ville, décide d'envoyer une missive à l'autorité municipale. Une succession de tableaux intimistes, des instants de vie brefs et attendrissants, des destins qui se croisent, se défont, se mêlent encore, en plein coeur d'une ville qui s'endort, enveloppée par les ténèbres. Extraits : Là-bas, à l'extrémité du jardin, sous les grandes feuilles de la tonnelle, monsieur Hennicke, le maître de géographie, et ses deux fils étaient assis. Une lampe à pétrole, placée au milieu de la table, répandait une chaude lueur jaune. De temps en temps elle filait et monsieur Hennicke, d'une main légère, diminuait alors la flamme. Il avait un livre ouvert devant lui et lisait à haute voix. La tête dans les mains, ses deux fils, collégiens de première année, blonds et dégingandés, aux visages moites et boutonneux, buvaient ses paroles. Leurs regards étaient fixes, perdus dans l'obscurité du jardin ou en une contrée plus lointaine encore. Et non loin de là - quelques jardins et rangées de maisons tout au plus - monsieur Berg jouait de la flûte devant sa fenêtre ouverte. Ses doigts pâles et osseux se levaient et s'abaissaient sur les trous de l'instrument, sa tête s'inclinait un peu sur le côté et ses yeux gris et doux suivaient l'envol des sons. C'était une cadence régulière, un chant qui s'élevait calmement, descendait calmement, empreint de sérénité, pas vraiment gai, pas vraiment triste, et pourtant toujours un peu plaintif... clair, résolu, aux lignes nettes. Il s'élançait dans la nuit avec une tranquille assurance, s'éparpillait, s'effaçait dans l'air calme.

09/2021

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Cinéma

Mémoires d'un fils à papa

Le nom de Marcel Ophüls sera à jamais associé au film Le Chagrin et la Pitié, incontournable dans l'histoire de la prise de conscience d'un passé français ambivalent, coincé qu'il fut pendant l'occupation allemande entre collaboration massive et faits de résistance sporadique. Son auteur, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans, a décidé d'écrire ses Mémoires, une épopée intime sur laquelle souffle la grande Histoire : né à Francfort en 1927, il quitte avec sa famille l'Allemagne nazie en 1933. Le Juif allemand devient français à Paris. La guerre éclate et c'est le second exil. Pendant les années 40, à Hollywood, Marcel devient américain et fait la guerre comme GI au Japon. La plupart de ses documentaires historiques seront aussi une manière de revenir sur ses pas, à l'image du Chagrin et la Pitié où le récit de l'exode fait par Mendès France croise ses propres souvenirs quand, dans la décapotable de son père, il quitte Paris vers le sud de la France. Aujourd'hui, il raconte son histoire, avec une malice et une franchise sans égal, avouant que son immense carrière de documentariste lui fut pour ainsi dire contrainte. Le fils de Max Ophüls, élevé dans la vénération du « grand cinéma », du « vrai cinéma », celui de Capra, de Lubitsch, d'Hitchcock, ou celui de son père bien sûr, ne devient documentariste qu'au terme d'une incursion avortée sur le terrain de la fiction. Son premier long-métrage, Peau de banane, comédie du remariage "à l'américaine", avec Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau, est un succès public mais le suivant, Feu à volonté, film de série avec Eddie Constantine, est un ratage qui signe son arrêt définitif dans ce domaine. Heureusement peut-être pour les amateurs de documentaires, puisqu'il multiplie les chefs-d'oeuvre du genre. Marcel Ophüls a obtenu un Oscar pour Hôtel Terminus (1989), son film consacré à la vie du criminel de guerre Klaus Barbie. Les Mémoires d'un fils à papa, où l'on croise en guest star Louis Jouvet et Bertolt Brecht, François Truffaut, Marlene Dietrich et Mendès France, François Mitterrand et Simone Weil, est un roman léger et mélancolique, hanté par la figure d'un père dans l'ombre duquel il a fallu trouver sa voie : « Mon problème, c'est que je suis le fils d'un génie. ».   L'ouvrage est enrichi de photographies inédites de la vie de Marcel Ophüls.

01/2014

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Littérature française

Si tu savais, c'est merveilleux

On n'arrête pas Marie Christine Barrault. Elle court sans jamais cesser de travailler, d'une pièce de théâtre à un plateau de télévision, d'une lecture publique au tournage d'une série. La comédienne, nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice en 1975, est aujourd'hui âgée de soixante-dix-neuf ans mais, de son propre aveu, son énergie est encore plus intense qu'à ses vingt ans. D'où vient cet insatiable appétit de vivre et de jouer ? Il puise, dit-elle, dans la mort. Et la mort, pour Marie Christine Barrault, ce ne sont pas les ténèbres. C'est au contraire l'image lumineuse de sa grand-mère paternelle dont on lui a raconté mille fois les derniers instants. Après avoir longtemps fixé un ailleurs qu'elle semblait la seule à percevoir, la vieille dame s'est tournée vers son fils Jean-Louis Barrault, oncle de Marie Christine et grand homme de théâtre ; elle a chuchoté au creux de son oreille : "Si tu savais, c'est merveilleux" . Puis a rendu l'âme. Ces quelques mots enchantés sont le fil rouge du livre de Marie Christine Barrault. Ils ont éclairé les événements de son existence, du plus doux au plus douloureux. Ils ont même réussi à illuminer la mort de ses proches. Les yeux ouverts, son optimisme chevillé au corps, la comédienne a traversé les deuils guidée par ce testament oral mais aussi par son mantra préféré : "Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants". Avec elle, nous allons donc à la rencontre de ses père, mère, beau-père, frère, grand-mère, oncle (Jean-Louis Barrault) et maris (Daniel Toscan du Plantier et Roger Vadim). Peu à peu, nous comprenons comment leur présence à ses côtés, mais aussi leur disparition, lui ont permis de croître jusqu'à devenir celle qu'elle est aujourd'hui. Au fil de ces décès vécus comme des graines de vie, porteuses d'élans, de désirs et de potentialités, Marie Christine Barrault offre au lecteur sa moisson : des fruits de sagesse récoltés tout au long de son parcours, mûris sous le soleil du deuil. Comme autant de regards sur la vie, que la comédienne aimerait profondément partager et transmettre. Regards sur l'amour et la sexualité, la transcendance, la vocation, le jeu d'acteur, l'énergie, le corps, la maternité, la vieillesse... et la mort. Tout au long du livre, réflexions personnelles, éléments de biographie factuels et hommages joyeux aux morts s'entremêlent pour, au final, dresser un portrait impressionniste de la comédienne. Et célébrer la vie.

04/2023

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Cinéma

Souvenirs

" C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. " C'est ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio de Preston Sturges et Howard Hughes pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu du cinéma. " Dear Steve... " : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en 1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood. Max Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie. Marcel Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le finit des recherches récentes des historiographes de Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les quatre chefs-d'œuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès.

04/2002