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Vittorio Frigerio

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Histoire de l'art - Guides

Chefs-d'oeuvre. La collection Cini

L'Hôtel de Caumont - centre d'art d'Aix-en-Provence fait voyager ses visiteurs à Venise en présentant une sélection des chefs-d'oeuvre de la collection Cini, l'une des plus importantes collections d'art ancien italien. Les peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés et reproduits dans cet ouvrge, font partie de l'un des plus prestigieux ensembles d'art italien, du XVIe au XVIIIe siècle, réuni par l'entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 - Venise 1977). En 1951, ce dernier crée la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, intitulé à la mémoire de son fils, décédé prématurément. Aujourd'hui, la collection Cini est répartie entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et l'important siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l'île vénitienne de San Giorgio Maggiore. A côté des grands noms de la peinture toscane - Botticelli, Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo - et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l'exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise. Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l'exposition et le catalogue qui l'accompagne rendent compte de toute la variété technique et stylistique d'une époque florissante de l'art italien, ainsi que du goût raffiné de l'un de plus importants collectionneurs italiens du XXe siècle.

11/2021

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Littérature française

Monsieur de.

Un amant - Monsieur de. -, aristocrate et homme du monde de la plus haute lignée qui lui a fait des promesses répétées durant 63 ans, la trompée ouvertement et snas vergogne mais ne la jamais épousée. Des acteurs et metteurs en scène de grand renom - comme Henri Vidal, Georges Marchal ou Vittorio de Sica - que Monsieur de. a écartés de sa route par un chantage affectif inimaginable. Une vie riche en surprises et événements, constellée de pièces de théâtre à succès, de films qui ont marqué les esprits et séduit la France... Renée Saint Cyr n'est vraiment pas une personnalité comme les autres. Dans ce livre, la doyenne internationale des comédiens confie ses secrets les plus intimes. Elle raconte son enfance au tournant d'un autre siècle, ses rapports avec des parents séparés et une mère qui ne l'aimait pas, son premier et seul mari - Léopold Lautner -, des tournages et aussi un parcours artistique rare, d'une longévité exceptionnelle. Brossant des portraits fascinants, à la fois tendres et sévères, les pages de ce récit sont hantées par la personnalité trouble et insaisissable de ce fameux Monsieur de. qui a, d'une certaine manière, volé sa vie privée. Avec une écriture étonnamment moderne, vive, et un ton cru parfois, Renée Saint Cyr révèle ce qu'elle n'a jamais dit. Une première audacieuse pour une très grande dame qui fête, cette année, ses... 100 ans.

05/2004

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Littérature française

Retour à San Catello

L'histoire pouvait s'arrêter là. Mais une destinée se joue souvent à pas grand-chose : quelques secondes de retard, un geste inapproprié, une rencontre anodine, un incident idiot. L'histoire aurait pu s'arrêter là si le fils et le mari de Valentina ne s'étaient pas trouvés sur le pont de Genesee River ce jour-là, si Charles Cèseran, un jeune photographe marseillais, n'était pas tombé sur une correspondance d'Amérique destinée à sa mère, si Marzio Belonore, le concertiste réputé, ne s'était pas coincé les doigts dans une porte, si Vittoria Belonore avait pris le volant de cette Maserati sur le circuit de Tripoli... L'histoire aurait pu s'arrêter là si Tancredi Crevalcore, condottiere romain, n'avait pas retrouvé au hasard d'une soirée tout à fait oubliable le violon de son fils Michele, disparu un quart de siècle plus tôt. Philippe Carrese nous offre une grande fresque palpitante sur fond de montée du fascisme dans l'Italie de la fin des années 1930, avec un détour picaresque en Abyssinie, sur les bords du lac Ontario et au coeur du quartier réservé marseillais de l'entre-deux guerres. Magistral.

05/2015

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Littérature française

Jouir comme une sainte et autres voluptés

"Je montre ici une main, là un pied, parfois un visage. Ca s'appelle une vie sociale. J'écris aussi, et de plus en plus souvent, de manière démembrée. Notre univers est désormais régi par cet atome insécable qu'on appelle, justement, individu. Je me fragmente par tous les bouts, dans l'espace comme dans le temps, je zappe d'autant plus que je suis moi-même plus atome. Ce qui me réunit, ce sont mes voluptés". A partir de la magnifique sculpture du Bernin, L'extase de sainte Thérèse, qui orne la chapelle de Santa Maria della Vittoria à Rome, une sculpture célébrée autant par Stendhal que par Lacan car elle semble exhiber davantage une jouissance sexuelle qu'une expérience mystique, Pascal Ory nous conduit dans l'Italie du XVIIe siècle, au moment du triomphe du catholicisme sur le protestantisme, de l'invention du baroque et de la mise en scène théâtrale. Il nous dévoile aussi les coulisses de son enfance, puis nous rend complices de la découverte des nuances du plaisir et la naissance de ses voluptés. Un voyage élégant en forme d'autoportrait, libre, gourmand, à la fois érudit et insolite.

02/2017

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Policiers

Lune trompeuse

1943. Dans l’Italie occupée, Vittorio Lisi, l’un des hommes forts du parti fasciste à Vérone, est retrouvé assassiné. Sa jeune veuve apparaît comme le suspect principal. La délicate enquête est confiée au Major de l’armée allemande ; Martin Bora (que les lecteurs connaissent depuis Lumen). Bora a récemment été transféré du front russe et récupère des blessures que lui a valu une attaque de partisans. Bora, dont l’orthodoxie politique est douteuse (il s’oppose notamment à la politique antisémite des nazies), sollicite l’assistance de l’inspecteur Sandro Guidi, un policier local qui se retrouve bientôt catapulté dans un monde d’intrigues et de faux-semblants. L’époque est dangereuse, la guerre fauche son lot de victimes. Sur fond tragique de représailles et de déportation de juifs italiens, les deux hommes s’efforcent de surmonter leurs différences et de travailler ensemble. Très vite, les questions se multiplient. L’homme assassiné était-il un héros ou un salaud ordinaire ? Que signifient les mystérieuses initiales inscrites sur son carnet ? Et quel sens donner à cette lettre tracée dans le sable juste à côté de son corps ? Des membres de la milice fasciste à l’ancien amant de la veuve, des ennemis politiques du défunt à ceux qui connaissent la vérité sur son passé, les suspects potentiels s’accumulent. Menacé de représailles depuis ses rapports sur les exactions des SS en Russie, Bora doit jouer de prudence et composer avec un inspecteur italien un peu trop complaisant. Un polar historique passionnant.

03/2011

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Essais

Le Pigeon de Mario Monicelli. Aux marges de l'intention

Une oeuvre de transition, c'est ainsi que le film de Mario Monicelli est généralement présenté. Le Pigeon (1958) marquerait l'avènement de ce que l'on a appelé la comédie " à l'italienne ", mêlant drame et farce. Invariablement, le film est apprécié au filtre de cette appartenance et d'un contexte historique qui auront fini par le voiler d'une sorte de grille de lecture adaptée mais convenue. Pourtant, cette oeuvre narrant un cambriolage spectaculairement raté par une équipe de bras cassés (en italien, le film a pour titre I soliti ignoti, " Les inconnus habituels ") est plus que cela. Pour le démontrer, Loig Le Bihan se livre à une étude minutieuse de la grande scène centrale du cambriolage, faisant parler les nombreuses variations entre scénario et tournage. Il interroge les sources d'inspiration de cette fiction et montre à quel point les décors naturels romains y sont présents, une Rome pauvre, périphérique, en chantier, ou tout au contraire centrale et héritière de l'urbs antique, à quel point aussi cette fiction est ancrée dans une histoire de l'art assumée. L'auteur analyse également les critiques, suite et autres remakes du film et souligne que s'il joue sur le grotesque, n'hésitant pas à grimer ces deux acteurs vedettes que sont Marcello Mastroianni et Vittorio Gassman, c'est d'un grotesque réprimé, pour réaliser la peinture en demi-teinte d'un petit peuple romain qui finira par retourner au travail, qu'il le veuille ou non.

03/2022

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Comics Super-héros

Avengers Tome 9 : Chasse à mort

Méphisto a rassemblé les vilains les plus terribles du multivers, et ces Maîtres du Mal massacrent les héros à l'aube des temps, un univers après l'autre ! Mais la curiosité du Fatalis Suprême le pousse, contre les indications de Méphisto, à affronter les Avengers de notre monde. Pendant ce temps, Robbie Reyes, alias Ghost Rider, se trouve piégé dans un monde où le terrible Crâne Noir règne en maître. Et à l'aube des temps, le secret de la naissance de Thor est enfin dévoilé ! Nous poursuivons l'accélération de la réédition en albums de l'incroyable saga Avengers de Jason Aaron (The Mighty Thor), alors que son dernier chapitre, Avengers Assemble, s'ouvrira dans MARVEL COMICS dès le mois prochain. Ainsi, le sommaire de cet album accueille, en plus de la série Avengers, les cinq premiers numéros d'Avengers Forever, le deuxième titre scénarisé par Aaron. Et pour couronner le tout, l'album contient également des épisodes inédits !

04/2023

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Religion

Entretien sur la foi

Le droit à l'annonce de la vérité telle que le Christ l'a proclamée, voici bien l'ultime droit de l'homme. A lui, ensuite, d'en faire usage. Depuis 2000 ans, l'Eglise en est le garant et son devoir strict est de défendre les plus pauvres contre les totalitarismes, les idéologies, les terrorismes, fussent-ils intellectuels. Jamais, sans doute, le danger n'avait été aussi grand de voir ternir le diamant de l'Evangile dans la foire aux médias. Entretien sur la foi en prend acte et inaugure une démarche inouïe jusqu'à présent dans l'Eglise. Le Président de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi répond sans détour et sans faiblesse aux questions, à toutes les questions d'un journaliste. Nous apprenons d'abord à connaître l'homme que le Pape Jean Paul II a appelé à ce service essentiel : Joseph, Cardinal Ratzinger apparaît enfin en pleine lumière et ce portrait surprendra. Ensuite, sont envisagés tous les débats qui agitent l'Eglise et le monde : le Concile, les évêques et les prêtres, la catéchèse, la morale, la place des femmes, la liturgie, l'œcuménisme, les théologies de la libération, l'exégèse biblique, le purgatoire, l'inculturation et bien d'autres thèmes. Vittorio Messori s'exprime dans les termes mêmes utilisés par le grand public et le Cardinal répond de façon à être compris de tous, sans rien édulcorer du message. Le terrain des polémiques, des arguments et des disputes médiocres où nos pesanteurs nous engluent trop souvent, s'évanouit devant cette vérité qui rend libre et à laquelle aspire déjà notre part d'éternité.

04/2005

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Italie

Collines du Prosecco et Trévise en quelques jours. Avec 1 Plan détachable

Toutes les clés pour découvrir Trévise et les collines du Prosecco le temps d'un week-end Un guide tout en couleurs, concis, complet et pratique. Un voyage dans une région d'Italie hors des sentiers battus mais absolument remarquable : les collines du Prosecco ont été inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco en 2019 Un voyage oeno-gastronomique, avec la viticulture en fil rouge : les vignobles à visiter, les meilleurs caves et bars à vins, les meilleures adresses pour bien manger Les collines du Prosecco offrent quelques-uns des plus beaux panoramas du nord-est de l'Italie, entre reliefs naturels et ceux sculptés par la main de l'homme. Pour cette destination hors des sentiers battus, un auteur italien qui connaît bien la région. Des focus sur les sites et expériences incontournables : les canaux et les palais de Trévise, Valdobbiadene, Conegliano, Vittorio Veneto, l'abbaye de Santa Maria di Follina, les vignes du Cartizze, le musée de la Typographie de Cornuda, le sanctuaire de Collagù... Des propositions de détours pour explorer la région à fond : Possagno, ville du sculpteur Antonio Canova, la petite cité médiévale d'Asolo, le Monte Grappa, les remparts de Castelfranco Veneto, la colline du Montello, Oderzo... Un itinéraire à vélo le long du fleuve Sile, un itinéraire à pied dans les collines des vignobles, un itinéraire pour visiter les collines à Vespa. Des pages thématiques pour adapter le séjour à ses envies : vin et gastronomie, bien sûr, mais aussi activités de plein air, parcours à vélo, propositions pour voir le meilleur de la région en 4 jours

05/2023

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Littérature étrangère

La panthère et autres contes

Pitol a dit avoir écrit ses premières histoires dans un chalet. Il s'y remettait d'une rupture. Il se proposait d'haïr le monde, mais ne le pouvait pas. Dans la matinée, il est monté sur une crête pour s'entourer d'une romantique, décadente et quasi diabolique athmosphère. A la recherche des falaises abruptes, il lui est venu à l'esprit les falaises de Devon, souvenir d'un voyage en Angleterre, et entre ce désir de voyager et de contempler un magnifique paysage il a somnolé sur l'herbe ; il est rentré à la maison jubilant d'aller lire James, Kafka, Faulkner, Borges, Rulfo. Une nuit il a écrit une première histoire, "Victorio Ferri raconte une histoire", puis d'autres, amer et cruel, sur les caractères hantés par le diable. Il a alors tourné autour de la réalité de ses personnages, plus vive et plus attractive que la vérité. Tout y est comme à l'envers du décors et il a été dit de lui qu'il "tord" la réalité. Sont présentes dans ce recueil des nouvelles écrites depuis cinquante ans et sélectionnées par Pitol lui-même pour en faire une anthologie. Pitol est un écrivain essentiel, nous sommes heureux de présenter cette anthologie personnelle de ses meilleures histoires, ces nouvelles sont postfacés par un long texte d'Enrique Vila-Matas.

02/2017

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Cinéma

Hier, aujourd'hui et demain

C'est la découverte d'une boîte remplie de lettres et de photographies qui inspire à Sophia Loren ce livre plein de vie, où se déploie le destin d'une gamine peu sûre d'elle mais d'une beauté à faire ressusciter les morts d'une jeune Napolitaine qui, en l'espace de quelques années, conquit le monde. Derrière la star, on découvre le sourire d'une femme timide mais déterminée, qui dès l'enfance a enduré bien des épreuves, a travaillé toute sa vie avec acharnement et a su aimer d'une passion authentique. Sophia Loren nous guide ainsi en personne dans sa ville natale de Pozzuoli dévastée par la guerre, dans la Cinecittà des premiers grands péplums américains, dans le Naples en noir et blanc de Vittorio De Sica. Elle nous fait marcher sur les pas de Cary Grant, Marcello Mastroianni ou Audrey Hepburn, nous emmène avec elle sur les tapis rouges de Hollywood, Cannes et Berlin en compagnie de Charlie Chaplin, Ettore Scola et tous les plus grands. Mais elle nous conduit aussi dans les coulisses, là où bat son coeur d'épouse, de mère et de grand-mère, au sein d'une famille qu'elle considère depuis toujours comme son meilleur film. Au-delà du voyage passionnant dans l'histoire du cinéma, c'est aussi un conte de fées qui, un jour, est devenu réalité. Sophia Loren compte parmi les actrices les plus célèbres au monde. Au cours de son extraordinaire carrière, elle a joué dans plus de cent films et remporté de multiples récompenses, parmi lesquelles le Lion d'or du festival de Venise, cinq Golden Globes, un prix d'interprétation féminine à Cannes, l'Oscar de la meilleure actrice, en 1962, pour La Ciociara, et, en 1991, un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.

09/2014

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Littérature française

Les anciens dieux blancs de la brousse

      Ainsi en va-t-il de Ouagadougou, capitale des coups d’État, où l’on imprime plus de tracts de propagande que de bulletins de vote: dans la nuit du 17 mai 1983, un nouveau putsch se prépare, le énième depuis l’indépendance. Thomas Sankara, simple capitaine devenu premier ministre, va être écarté du pouvoir.      Évidemment, la France s’en mêle. On murmure que le monsieur Afrique de l’Élysée, surnommé l’arracheur de dents, a fait le déplacement depuis Paris. Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux.      Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent. Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté.      Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon. Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.

08/2011

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Cyclisme, VTT

Thibaut Pinot. Le dernier des romantiques

De ses premiers coups de pédale à l'entente cycliste vosges saônoises à ses derniers tours de roues dans le peloton professionnel, Thibaut Pinot a mené une carrière singulière, rythmée par des victoires sublimes et des échecs bouleversants. Entré dans le coeur des Français sans l'avoir voulu, presque par effraction, le coureur s'est construit en une douzaine d'années une très belle carrière. "Solo la vittoria è bella" : sa devise en italien, tatouée sur sa peau, brûlée au soleil de tous les étés, a trouvé sa justification en 2018 au terme du Tour de Lombardie. Ce jour-là, le plus italien des Français entrait dans la légende. Mais Thibaut Pinot, c'est surtout l'homme ordinaire qui a atteint le très haut niveau. C'est le champion qui s'est toujours rêvé fermier à temps plein une fois sa carrière achevée, c'est le copain qui préfère une partie de pêche dans son fief des Mille Etangs à une réception à l'Elysée. Le destin et son corps ont souvent joué contre lui sans jamais ternir l'image d'un homme authentique, fier de ses racines franc-comtoises, visage ingénu d'une ruralité perdue mais qui a enfanté tant de champions du cyclisme français. Cet ouvrage lui rend l'hommage qu'il mérite tant. Il comblera ses très nombreux fans, curieux d'y découvrir l'anecdote qu'ils ne connaissaient pas encore.

09/2023

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Histoire de France

1918. Demain la paix ?

Début 1918, le front oriental est quasiment liquidé. Les bolchéviques, confrontés à la guerre civile, ont signé le 3 mars 1918 la paix de Brest-Litovsk avec le IP Reich. Les ressources de l'Ukraine occupée et la Roumanie permettent aux Allemands de pallier en partie le blocus des Alliés. Quant à l'Italie, on veut croire que les Autrichiens la contiendront aisément. Le nouveau chef d'état-major, Ludendorff, pense disposer de forces suffisantes pour gagner sur le front de l'Ouest avant le déploiement des troupes américaines. Il s'agira alors d'imposer la Pax Germanica. Par un retournement de situation, la victoire de Foch à la seconde bataille de la Marne annonce les offensives alliées qui obligent l'Allemagne à signer l'armistice du 11 novembre. Au-delà des pertes humaines dues au conflit et des victimes innombrables de la "grippe espagnole" qui en augmentent encore le nombre à compter de mai 1918, les destructions matérielles peuvent paraître irrémédiables. Sur les autres fronts, les événements militaires ont beaucoup contribué à la chute des Puissances centrales. En Macédoine, l'attaque débute à la mi-septembre entraînant la rupture du front. Cette victoire qui oblige la Bulgarie à cesser les hostilités, permet aux Alliés de remonter vers le nord et d'atteindre le Danube le 19 octobre. Deux semaines plus tard la frontière hongroise est franchie. En Italie, la victoire italienne de Vittorio Veneto du 30 octobre sonne le glas de l'Autriche-Hongrie. Le même jour, en Syrie, la menace combinée des armées arabo-anglaises et d'un corps hellénique et britannique sur Constantinople, pousse la Turquie à accepter l'armistice de Moudros. Ces événements considérables, auxquels on pourrait ajouter le défi politique que constitue le succès de la première dictature du prolétariat, ne vont pas sans poser la question majeure des lendemains, question que l'on pourrait formuler ainsi : "1918, demain la paix ? "

06/2019

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Littérature étrangère

La ville écarlate

Ce roman se situe en Italie, au temps de la Renaissance classique, ou Cinquecento, plus précisément dans la période allant de 1525, date de la bataille de Pavie, à 1527, année du sac de la Ville éternelle par les troupes de Charles Quint. Rome est alors le centre de la vie politique, littéraire et artistique de l'Europe, dominée par la pourpre cardinalice. C'est aussi un foyer d'intrigues et de complots. Dans l'une des salles du Vatican, nous rencontrons un personnage mystérieux, Giovanni Borgia. Bâtard d'une lignée espagnole tristement célèbre, il est désespérément à la recherche du secret de ses origines. Il sait seulement que, encore enfant, il a reçu du pape Alexandre VI le titre de duc de Camerino, qu'il ne tardera pas à perdre. La description des aléas de sa quête aboutit à une image étonnamment authentique de ce XVIe siècle et de ce monde où se côtoient les plus grands noms de l'histoire : César et Lucrèce Borgia, Michel-Ange, Machiavel, l'Arétin, la poétesse Vittoria Colonna, marquise de Pescara, et son mari, le foudre de guerre Ferrante d'Avalos, et bien d'autres figures pittoresques ou émouvantes comme la courtisane Tullia d'Aragon, tous mêlés de près ou de loin aux multiples intrigues politiques et sociales d'un monde qui semble voué à s'enfoncer dans l'abîme. Rares sont les romanciers qui, comme Hella S. Haasse, reproduisent avec autant de subtilité et de précision les entrelacs infinis que dessinent les personnages aux prises avec l'Histoire.

05/1997

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Histoire internationale

J'ai combattu avec Geronimo

De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée, en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire apache chiricahua Jason Betzinez nous relate, du côté indien, ses dernières années de liberté puis de captivité en tant que prisonnier de guerre. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - nous suivons Betzinez dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'aux successives assignations à la réserve de San Carlos et de leurs non moins successives et rocambolesques évasions qui, juste après la reddition de Geronimo en 1886, mèneront tout droit les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride. Betzinez se souvient des grands chefs : l'ombre céleste de Cochise, la puissance guerrière de Victorio ; il se remémore dans le détail les courses dans le désert et les montagnes, les performances de Geronimo, tout comme les coups de folie et de férocité de ce dernier. Enfin, de ces années de captivité jusqu'en 1914, puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, il nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache "intégré" à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui faisaient table rase de son passé, des Apaches. Né en 1860 à Canada Alamosa au Nouveau-Mexique, Betzinez a été dès les années 1920 un excellent fermier et un forgeron réputé de l'Oklahoma où, avec quelques autres Chiricahuas, il avait choisi de rester après la libération de la tribu. Jason Betzinez mourra à peine une année après avoir achevé ce récit, le 1er novembre 1960. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thierry Chevrier

11/2019

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Histoire internationale

Histoire des Apaches. La fantastique épopée du peuple de Géronimo (1520-1981)

Pour la première fois de ce côté-ci de l'Atlantique, voici l'histoire organique d'un groupe indien d'Amérique du Nord, les Apaches, tant décriés, avilis et trahis dans leur vérité sur l'instigation des "médias" américains de la fin du siècle dernier. Or, les Apaches furent avant tout un peuple qui, quatre siècles durant, mena son combat contre les conquérants espagnols (1520-1821), mexicains (1821-1846) puis américains. Une étonnante épopée par laquelle, ni tout à fait coupables, ni tout à fait innocents, ils répondirent aux exactions de leurs adversaires, engagés dans l'exécution de la "solution finale" : De ce temps et de ces luttes sans merci, la légende a retenu les noms des plus célèbres de leurs chefs : Mangus Colorado, Cochise, Victorio, Nana, Geronimo. Ils revivent ici, en situation dans leur groupe respectif, dans un récit qui dépasse la seule chronique événementielle pour, d'une part, décrire un mode de vie, et, d'autre part, analyser les tenants et les aboutissants de la politique indienne des gouvernements successifs de Madrid, de Mexico et de Washington. L'auteur expose notamment les aspects de la politique de "désindianisation" systématiquement mise en rouvre par Washington au préjudice des tribus ruinées jusqu'à l'entrée a la Maison Blanche de Franklin D. Roosevelt (1933) . Il souligne enfin les efforts des présidents Kennedy et Nixon pour une "réindianisation" qui subit aujourd'hui les effets de la politique de Ronald Reagan. Mais on en sont, de nos jours, les Apaches des réserves d'Arizona, par exemple, à San Carlos et à Fort Apache ? Destiné a un large public, l'ouvrage adopte le ton du récit épique qui est mouvement, dynamisme et couleurs. Très ouvertement parfois, la narration se réclame du découpage cinématographique. Le drame devient alors présent et vivant. Au total, un livre 'plein de bruit et de fureur" restituant sa vérité à un peuple qui recherche fièrement les voies d'une "cohabitation" difficile avec la société dominante et sa culture.

05/1992

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Cinéastes, réalisateurs

Conversations avec Dean Tavoularis

"Tout ce que le spectateur voit dans un film est le résultat d'un travail avec le chef décorateur". - F. F. Coppola. Quatre ans après la sortie du très remarqué Conversations avec Darius Khondji, le troisième ouvrage de la collection Conversations est la première monographie consacrée à l'un des plus grands chefs décorateurs de l'histoire du cinéma, Dean Tavoularis. Destiné aux cinéphiles, aux étudiants et aux professionnels du 7ème art, mais aussi aux amoureux du design et de l'architecture, cet ouvrage propose un voyage inédit à travers le cinéma des soixante dernières années. Une plongée passionnante dans les coulisses de films cultes du XXème siècle : Apocalypse Now, Le Parrain, Bonnie and Clyde, Zabriskie Point, Conversation secrète et bien d'autres. Dean Tavoularis possède une filmographie des plus illustres, son nom étant associé à nombre de chefs d'oeuvres du cinéma américain des années 1960 et 1970. Ses collaborations avec Francis Ford Coppola, Michelangelo Antonioni, Arthur Penn, Warren Beatty, William Friedkin et Roman Polanski comptent parmi les plus riches et inventives du cinéma moderne. Conversations avec Dean Tavoularis retrace l'incroyable odyssée de celui qui débuta sa carrière comme animateur sous la direction de Walt Disney. Après avoir fait ses armes dans les plus grands studios d'Hollywood, sur des films comme 20 000 lieues sous les mers ou Devine qui vient dîner... , il devient chef décorateur sur l'un des films qui contribuera à l'avènement du Nouvel Hollywood, Bonnie and Clyde. Mais c'est aux côtés de Francis Ford Coppola que Dean Tavoularis consacre l'essentiel de sa carrière. Engagé pour travailler sur Le Parrain, ils formèrent un couple créatif unique pendant plus de trois décennies. Des chapitres entiers sont consacrés à la trilogie du Parrain et à Apocalypse Now, dont le tournage est exploré en détail. Dean Tavoularis révèle aussi certains projets de Coppola, tel Pinocchio, grâce à des dessins conceptuels jamais dévoilés à ce jour et un schéma scénaristique visuel à couper le souffle. Ces conversations sont également accompagnées d'entretiens exclusifs avec l'acteur-réalisateur Warren Beatty, les réalisateurs Francis Ford Coppola et Roman Coppola, le chef opérateur Vittorio Storaro (Le Conformiste, Le dernier empereur), la créatrice de costumes Milena Canonero (Orange mécanique, Barry Lyndon) avec lesquels Dean Tavoularis a collaboré, ainsi qu'avec la cheffe décoratrice française Katia Wyszkop (Sous le soleil de Satan). Accessible à tous et foisonnant d'anecdotes où l'on croisera entre autres Jean-Luc Godard, Marlon Brando, Gene Kelly et Tom Waits, l'ouvrage est illustré de centaines de visuels, la plupart inédits : photos de plateau, plans de décors, plans d'architecture, archives, dessins conceptuels, storyboards... Un beau-livre préfacé par Wes Anderson et écrit par Jordan Mintzer, auteur des déjà cultes Conversations avec James Gray et Conversations avec Darius Khondji.

10/2022

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Littérature Italienne

Le Conformiste ; La Romaine ; La Désobéissance ; La Ciociara

Ce volume regroupe quatre des plus grands et plus célèbres romans d'Alberto Moravia, qui témoignent de la force de l'imaginaire et du talent de portraitiste, habile à créer des archétypes, auxquels il dut sa gloire, tant dans le registre politique, historique et social que dans la tonalité intimiste et même psychanalytique. Il était temps que le plus grand romancier italien, celui qui a acquis à travers le monde une notoriété exceptionnelle, par ses fictions romanesques, son art de la nouvelle, son esprit d'observation de la société et de la politique mondiale, ses récits de voyage figure en bonne place parmi les grands auteurs de Bouquins, "La collection". Nous avons choisi, dans la grande période créatrice (1947-1957) d'Alberto Moravia, quatre romans représentatifs de son imaginaire, nourri de son expérience autobiographique : La Belle Romaine, La Désobéissance, Le Conformiste et La Ciociara. Il s'agit de quatre portraits (deux femmes et deux hommes) qui appartiennent désormais pleinement à la légende de l'écrivain. Dans La Belle Romaine, Alberto Moravia s'est souvenu d'une jeune prostituée qu'il avait rencontrée avant la guerre et qui exerçait avec l'assentiment et l'aide de sa mère. En décrivant sa vie, Alberto Moravia dresse un tableau de toutes les classes de la société auxquelles ses clients appartiennent. Et à travers la diversité de la sexualité humaine, le romancier approfondit sa connaissance et ses analyses du comportement des hommes, dans la période fasciste et dans la confusion de l'après-guerre. Dans La Désobéissance, Moravia laisse s'exprimer sa veine intimiste et offre une sorte de " fausse autobiographie ", en imaginant un enfant qui pourrait être son double et qui exprime tous les élans de révolte qui l'ont animé jusque dans l'âge adulte. Dans Le Conformiste, que le film de Bernardo Bertolucci, une vingtaine d'années plus tard, devait rendre célèbre, l'écrivain donne de la tragédie de ses cousins résistants Rosselli, victimes des services secrets fascistes, une version transfigurée, en refusant tout manichéisme et en tentant cependant de comprendre les mobiles du mal et de la perversion. Inventant un personnage ambigu de fasciste, il pénètre dans le labyrinthe de la genèse de la trahison, du meurtre, de la persécution. Enfin, avec La Ciociara, qu'un autre film rendit populaire (grâce au double génie de Vittorio De Sica son réalisateur et de Sophia Loren qui incarna la protagoniste), Moravia raconte " sa guerre ", dans le sud du Latium, où fuyant avec sa femme Elsa Morante les persécutions raciales, il découvrit tout un monde paysan arriéré, mais aussi généreux. Plutôt que de proposer un récit autobiographique, il modèle un nouveau personnage féminin de femme simple, fuyant avec sa fille, et se heurtant à une tragédie sans visage et sans nom.

04/2023

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BD tout public

Invisibles

"INVISIBLES" est une exposition organisée par le collectif CAFE CREED. Elle regroupe trente-cinq affiches pour trente-quatre films que vous ne verrez vraisemblablement jamais. Pourquoi ? Parce que leurs auteurs ont été forcés, à un moment donné, de renoncer à les tourner, ce qui est à déplorer, attendu que certains auraient pu s'avérer de vrais chefs d'oeuvres (Napoléon, de Stanley Kubrick, Confusion, de Jacques Tati, Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock, etc.), et les autres de vraies curiosités (Skaterella, de Jacques Demy, Who killed Bambi ? de Russ Meyer, etc.). Ces affiches sont l'oeuvre de trente-quatre auteurs illustrateurs, tous membres du collectif CAFE CREED, qui ont eu à coeur de rendre hommage à ces films et de rendre par la même l'invisible pour partie visible. Des reproductions de ces affiches seront disponibles à la vente ainsi qu'un catalogue dans lequel sont narrés par le menu les aléas et autres difficultés qui ont condamné ces films à demeurer à jamais inachevés. Catalogue : Les trente-cinq affiches de l'exposition sont regroupées dans un catalogue (format 20x30 cm, 80 pages quadri, dos carré collé, couverture souple avec rabats) où sont narrées par le menu les aléas qui ont conduit à l'abandon des films. Prix public : 13 ? ISBN : 9-782844930538 Liste des 34 auteurs exposés : Anne Simon - Laurent Bourlaud - Lilidoll - Cléo Germain - Alexandre Clérisse - Baron Humide - Patrice Cablat - Natacha Sicaud - Tib-Gordon - Amandine Ciosi - Marine Blandin - Ahuura Supply - Vincent Estienne - Gaëlle Duhazé - Thibault Balahy - Vincent Lozachmeur - Mélanie Allag - Romain Sein - Lucie Albon - Nicolas Gazeau - Clément Baloup - Mathilde Domecq - Antoine Perrot - Valentine & Vittorio Principe - Tony Neveux - Christophe Bataillon - Tandapants - Vallie Desnouël - Angèle V - Lorenzo Chiavini - Benjamin Lecoq - Philippe Lecoq - Benoît Preteseille - Elsa Fanton d'Andon Liste des films inachevés représentés : Vingt mille lieues sous les mers, de Federico Fellini La révolte des machines, de Romain Rolland et Frans Masereel La maison Brûlée, de Georges Bataille Life of Christ, d'Orson Welles Confusion, de Jacques Tati Dune, d'Alejandro Jodorowsky The silent flute, de Roman Polanski Hollywood's retired, de Billy Wilder Le seigneur des anneaux, de John Boorman King Kong vs Frankenstein, de Willis O'Brien The amazing adventures of Kavalier & Clay, de Stephen Daldry Le bec de gaz, de Jean Cocteau The quest, de Jean-Claude Van Damme Il fantasma del Bolchoï, de Dario Argento Ronnie Rocket, de David Lynch Concentrate, d'Andreï Tarkovski Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock Flash Gordon, d'Alain Resnais Le deuxième soufflé (version 64), de Jean-Pierre Melville Red cars, de David Cronenberg The double, de Roman Polanski Who killed Bambi ? de Russ Meyer Porno teo kolossal, de Pier Palo Pasolini Les derniers professionnels, de Fernando Di Leo Pompéi, de Roman Polanski Sois belle et tais-toi, de Fernand Crommelynck Signe parti

01/2012

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Indiens

Cochise, chef des Apaches chiricahuas

Cet ouvrage d'Edwin R. Sweeney est la première biographie de Cochise, le chef le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les Apaches, et peut-être bien de tous les chefs Indiens du XIXe siècle. Il fut le seul à réunir sous son unique commandement les quatre bandes de sa tribu, les Chiricahuas, mais aussi d'autres groupes apaches et parfois des Navajos pour affronter deux Etats du Mexique et les Etats-Unis. Né parmi la bande des Chokonens vers 1810, dans les Dragoon Mountains au sud-est de l'Arizona, il prend leur tête au milieu des années 1850. L'autorité de ce maître stratège, orateur envoûtant, lui rallie bientôt les Chihennes de Mangas Coloradas puis de Victorio, les Nednhis de Juh, et les Bedonkohes du farouche guerrier Geronimo. Vénéré des Apaches, il fascine aussi les Blancs. Mais en février 1861, la tragique affaire Bascom où il est injustement accusé du rapt de l'enfant d'un fermier, puis la bataille d'Apache Pass des 15 et 16 juillet 1862, lancent une guerre implacable, incessante qui durera 12 ans. Le seul nom de Cochise résonne dès lors tel un tocsin dans les coeurs terrorisés des populations, inquiète les militaires. Prié par le président Ulysses S. Grant en personne de venir négocier à Washington il refusera, proposant aux émissaires que ce dernier vienne le voir au sommet d'une montagne. Toutefois, pour sauver des vies et préserver sa "Terre Spirituelle" , son Apacheria, il signe en octobre 1872 grâce à l'intermédiaire de Thomas J. Jeffords, son seul ami blanc de confiance, un traité de paix avec le général Oliver Otis Howard. Deux ans plus tard le 8 juin 1874, malade, Cochise décède. Son fils aîné Taza lui succède mais à sa disparition, en 1876, son frère Naiche, s'il devient le chef héréditaire des Chiricahuas, se laissera souvent dominer par Geronimo. Une nouvelle guerre apache éclate, héroïque mais illusoire. La paix de Cochise est bien morte. Réserves inhospitalières, déportation en Floride en 1886, tel se dessine désormais le terrible destin des Chiricahuas qui demeureront prisonniers de guerre jusqu'en 1913. Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des Etats-Unis. Ses biographies de Cochise et Mangas Coloradas font autorité dans le monde anglo-américain et dans toute l'Europe.

04/2023

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Littérature française

Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers

Une autobiographie parcellaire et subtile par recomposition fragmentaire du puzzle de la mémoire : non pas des Mémoires en majesté par ordre chronologique, mais une évocation de souvenirs autour desquels sont venues cristalliser des leçons de vie. " Le bonheur en littérature ne consiste pas à gagner du temps pour aller à l'essentiel mais à perdre du temps pour parvenir à l'inessentiel. Autrement dit, à accepter d'être pris par surprise pour découvrir précisément ce que je n'avais jamais recherché " est-il écrit ici au détour d'un chapitre : c'est la meilleure définition du bonheur que l'on ressent à la lecture de ce récit. Chaque court chapitre convoque un souvenir qui ouvre une parenthèse, une digression, un décentrement. Le premier d'entre eux, " précieux parce qu'indistinct " : une visite à son père détenu après-guerre à la prison de Clairvaux (on en saura plus, par la suite, sur ce père frappé de la maladie d'Alzheimer à la fin de sa vie) Cette période de la guerre est très présente, de la silhouette unijambiste du gardien de l'hôtel de Lauzun qui dénonça Christian de la Mazière à la Libération à Lucette Almanzor en butte à la question désinvolte d'un visiteur (" En deux mots, Céline, c'est quoi ? ") en passant par Lisette de Brinon contrainte d'assister à l'exécution de son mari Fernand de Brinon, qui l'avait protégée en la faisant nommer " aryenne d'honneur " . Une réflexion de Vittorio Gassman racontant qu'une miette de pain collée à la lèvre d'une jeune femme a sonné le glas de leur liaison inspire à l'auteur une réflexion sur la fin de l'amour. Une phrase prononcée par Ginger Rogers dans le film La fille de la 5ème avenue (" les riches sont juste des pauvres avec de l'argent ") constitue un des Rosebud du texte : l'écart social entre ses parents et la plupart de leurs amis, entre le monde des riches et celui des pauvres, celui de la désinvolture héréditaire et du mérite forcené (de très jolies scènes sur une victoire inespérée lors d'un championnat d'académie d'escrime contre un adolescent béni des dieux, ou sur Antoine Ménier, de la famille des chocolats Meunier, ami d'enfance de son parrain snob, développent par touches cette thématique du déclassement...) Comment " le contrat de confiance entre la langue et lui " a été rompu par la découverte des " pommes mousseline " , le rôle qu'a joué l'opus III de Beethoven dans son éveil à la musique, tel tableau de Goya dans son éveil à la peinture, la folie du cinéma et la menace de la cécité, l'expérience en usine, la découverte des livres et des écrivains, l'amour de sa vie et les amitiés à éclipses (" on perd ses amis d'enfance comme on perd son enfance " ...) sont quelques-uns des motifs pris dans cette tapisserie du souvenir.

01/2020

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Critique littéraire

Lettres familières : Rerum familiarium. Tome 6, Livres XX à XXIV, Edition bilingue français-latin

Ce volume, dernier des Lettres familières de Pétrarque, clôture, après la publication des cinq volumes des Lettres de la vieillesse, advenue en décembre 2013, l'immense correspondance de Pétrarque dont la publication a été entreprise en l'année 2002 sous la direction de Pierre Laurens. Le texte est celui de Vittorio Rossi comme dans tous les autres volumes de la série, André Longpré a donné la traduction, révisée par Pierre Laurens, Ugo Dotti, auteur de la Vita di Petrarca, traduite en français et récemment rééditée et augmentée, et à l'heure actuelle le meilleur connaisseur de la biographie du poète, est, comme dans les précédents volumes, responsable des Notices et des Notes, mises en français par Frank La Brasca. Ecrites entre 1358-59 (Pétrarque est alors à Milan) et 1366 (il est depuis 1362 installé à Venise), ces lettres, comme celles des périodes précédentes se partagent entre les deux registres, public et privé. Au premier appartiennent notamment les lettres du vingtième livre où l'auteur, qui lance au même moment les sévères Sine nomine, dénonce la corruption galopante de l'Eglise, représentée à cette date par Innocent VI ; ou les lettres du même livre et du suivant, adressées à l'empereur, à l'impératrice, aux dignitaires laïques et ecclésiastiques, où le poète, qui s'est acquis une remarquable faveur auprès de la très prestigieuse cour de Prague, se réjouit de voir l'humanisme franchir les Alpes, mais ne cache pas sa désillusion, causée par la fuite de Charles IV après son couronnement à Rome qui avait suscité tant d'espérances et, avec force et autorité, exerçant la mission du nouvel intellectuel, rappelle inlassablement à César à ses devoirs. Même si elles ne sont pas politiques au sens strict du terme, ces missives tendent, dans l'économie particulière du recueil, à promouvoir l'auteur - l'intellectuel nouveau de l'humanisme - à une position plus élevée au regard des cercles politiques eux-mêmes, sinon toujours comme un conseiller entendu, du moins comme un maître écouté. - En contrepoint et relevant du registre privé les lettres qui traduisent très librement les dispositions du poète vieillissant, telle la lettre adressée à Jean Boccace au début de l'été 1359, dans laquelle Pétrarque, que son ami soupçonne de nourrir de la jalousie à l'endroit de Dante, se défend contre ce reproche tout en défendant sa conviction que seul le latin et non la langue vernaculaire est la langue par excellence qui convient à toute oeuvre de grande volée. Mais le trait qui distingue ce dernier volume des précédents et met le sceau ultime sur ce monumental recueil, est ; le caractère du vingt-quatrième livre, adressé Antiquis illustribus. Dans ce livre, préfacé par la lettre à l'ami de jeunesse, Philippe de Cabassolles, Pétrarque dialogue, message suprême délivré par l'humaniste à l'antiquité reconquise, avec les plus illustres des Anciens : Varron, Cicéron, Quintilien, Tite Live, Asinius Pollion, Horace, Virgile, Socrate. Particulièrement remarquables sont les deux lettres à Cicéron, la première, écrite après sa découverte des Lettres à Atticus, dans laquelle, ira dictante, il reproche sévèrement à son auteur préféré d'avoir été infidèle à son message philosophique, et la deuxième, où il lui dit sa dévotion et lui restitue son estime et les deux lettres, à Horace et à Virgile, l'une en mètre lyrique, l'autre en hexamètres, double hommage poétique et déclaration d'amour à ses deux poètes de prédilection.

07/2015

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Italie

Leone Ginzburg, un intellectuel contre le fascisme. Suivi de Entretiens avec Giovanni de Luna, Paola Agosti et Martin Rueff

Leone Ginzburg (1909-1944) fonde en 1933, avec Giulio Einaudi et Cesare Pavese, les éditions Einaudi. Il meurt de sa radicalité en 1944, assassiné par les nazis. Il a inscrit la culture comme premier front de l'antifascisme. Florence Mauro raconte sa vie tirée comme un trait droit et sans bavure, sans aucune compromission, marquée par l'exigence intellectuelle. A la fin des années 1920 à Turin s'était formé un groupe de jeunes, au lycée d'Azeglio et ensuite à l'université. Leur maître Augusto Monti disait qu'il leur enseignait Dante et la politique. Les élèves se nommaient : Leone Ginzburg, Cesare Pavese, Noberto Bobbio, Massimo Mila, Vittorio Foa, Mario Lévi. Leone Ginzburg (1909-1944) est apparu très vite comme la figure émergeante de ce groupe par son attitude morale exemplaire, tant sur le plan intellectuel que politique. En 1933 il fonde, avec Giulio Einaudi et Cesare Pavese, les éditions Einaudi : en 1937 et 1938, il y installe les grandes collections, historiques, scientifiques, et les traductions de la littérature européenne : lui-même, d'origine russe et russophone, traduit les auteurs russes ou révise des traductions (Gogol, Tolstoï, Pouchkine, Dostoïevski, Tourgueniev) tandis que Cesare Pavese traduit les textes les plus novateurs de la littérature américaine (Sinclair Lewis, Herman Melville, John Dos Passos, Gertrude Stein...). De 1941 à 1943, condamné par le régime fasciste à la relégation dans un petit village des monts des Abruzzes, il écrit sans cesse pour la " Casa " Einaudi, et exige l'excellence du travail éditorial. Dans une incessante revendication de ses positions antifascistes, Ginzburg est mort de sa radicalité en 1944, à la prison romaine de Regina Coeli, assassiné par les nazis. Avec une écriture impliquée, Florence Mauro raconte la vie de Leone Ginzburg tirée comme un trait droit et sans bavure, sans aucune compromission, marquée par l'exigence intellectuelle. Par sa lutte jamais relâchée pour la liberté d'écrire, de traduire, d'enseigner, de transmettre, il a contribué à maintenir un rempart indispensable contre la montée d'une société totalitaire. L'autrice remet en lumière son intransigeance et sa radicalité face aux événements contemporains de sa génération. Il est un modèle qui parle aujourd'hui et enseigne à ne pas manquer de vigilance. Elle transmet au lecteur d'aujourd'hui son empathie pour le personnage de Leone Ginzburg qui devient par moments héros de roman : elle l'imagine dans une quotidienneté, avec ses camarades de lycée dans les cafés de Turin, ou avec sa famille dans le confino des Abruzzes où il est exilé par le pouvoir fasciste. Elle le met en scène, se fondant sur des écrits retrouvés, des témoignages, des archives. Elle décrit ses enquêtes dans les archives à Turin et à Rome, ses déambulations sur les pas de Leone Ginzburg, ses rencontres avec des témoins ou des historiens. A travers le geste d'écriture, Leone Ginzburg inscrit la culture comme premier front de l'antifascisme. Pour lui tout acte de langage devient acte politique. Comment des articles écrits dans la célèbre revue La Cultura - reprise par la Casa Einaudi - apparaissent-ils comme les mots les plus engagés de la Résistance ? Comment la Casa Einaudi est-elle au coeur, dès sa création, d'un des enjeux essentiels de la démocratie, du renouvellement d'un patrimoine qui a fondé un pays, et de sa très nécessaire leçon de résistance à venir ? Il est à noter que l'épouse de Leone, Natalia Ginzburg, née Natalia Levi, a été une grande écrivaine. Leone et Natalia ont eu trois enfants dont Carlo Ginzburg le célèbre historien pionnier de la micro-histoire et historien de l'art.

09/2022

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Littérature érotique et sentim

Libertà - Tome 1. La perle corse

Le poids des traditions sera-t-il plus fort que sa soif de liberté ? Dans la Corse des années 20, les femmes ne connaissent pas encore la liberté et l'autonomie. Lisandra, jeune femme pleine de passion, rêve pourtant d'y avoir accès. Son talent extraordinaire pour la musique lui permettra de quitter son île natale. Durant ce court voyage, elle rencontrera Uguet et aura l'occasion de jouer une première fois face à un public. A son retour au domaine familial, le désir de revoir Uguet et le besoin de vivre de sa passion s'allieront et rien ne l'arrêtera dans la conquête de cette liberté. Deux passions, deux familles, deux terroirs et deux métiers ancestraux et toujours vivants... Eloise Casbert nous fait voyager de manière surprenante grâce à son sens du détail poussé et ses personnages attachants. EXTRAIT Tous sortent alors sur le pas de la porte. Il y a Bertoun et Vittori , les parents, Marie, la veuve de Giloun, et le petit Tonin et enfin Uguet. Ce dernier s'avance vers la carriole pour saisir les rênes de Blandine. La carriole s'immobilise. Uguet remet les rênes à Tonin qui les tient fièrement. Uguet embrasse sa soeur qui se penche vers lui. Puis il serre la main d'Yvoun. Enfin ses yeux se portent sur les deux passagers. Le jeune homme lui tend la main en souriant mais Uguet sent de la méfiance dans son regard et de la retenue dans sa poignée de main. Il ne comprend pas pourquoi mais il répond chaleureusement malgré tout. - Battistu Leccia, bâtisseur à Corte, annonce-t-il, et voici ma soeur Lisandra. Uguet tourne la tête et rencontre deux yeux noirs pétillants de vivacité et de curiosité. Il lui tend la main à son tour. Battistu intervient sous le regard gêné de la jeune fille. - Un jeune célibataire ne touche pas à une jeune fille. Il comprend le message et le prend avec bonne humeur. - Eh bien, bonjour et bienvenue à la demoiselle intouchable. Lisandra reçoit le sourire franc et radieux comme une lumière dans le sombre tunnel de sa vie. Heureusement Battistu, occupé à descendre de la carriole, n'a pas vu les échanges de regard entre les deux jeunes gens. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "C'est un roman qui parle de quête de liberté, de musique et de réalisation de ses rêves". - La Bibliothèque de Bichette sur Babelio "Le livre fait passer un beau message de liberté, d'indépendance et d'égalité". - Les Chroniques d'Océane Instagram A PROPOS DE L'AUTEURE Proche de la nature et adorant voyager, Eloise Casbert met aujourd'hui ses deux passions au service de l'écriture qu'elle pratique "à tâtons" depuis l'adolescence. Originaire du Var, elle s'exprime au travers de romances dans lesquelles elle met en scène les métiers, les familles, les paysages de son terroir. Son premier roman La perle corse ouvre la trilogie Libertà dont le deuxième tome Le réseau Drake est à paraître.

05/2020

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Histoire de l'art

L'adresse au paysage. Figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin

Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Tableaux, aquarelles, dessins, gravures et photographies, certains célèbres et " incontournables ", d'autres méconnus, plus rarement vus, mais tous de grande qualité, ont été très précisément choisis. " La montagne ", une et multiple, est une formation géologique immémorielle et vivante, une entité imaginaire ettopographique, un objet d'étude et de projection fantasmatique, un milieu habité et un motif pictural inépuisable... S'adresser au paysage suppose qu'il n'est pas qu'étendue (géographique), milieu (biologique) ou décor (d'une intrigue ou d'un récit) ; cela suppose qu'il constitue une entité suffisamment personnifiée pour être le destinataire d'une parole ou d'une pensée adressée ; on s'adresse à quelqu'un. L'idée romantique que le paysage peut véhiculer, manifester, refléter ou exprimer un état d'âme a contribué à cette possibilité d'une " adresse au paysage ". Le premier ressort de l'intérêt pour la montagne qui se manifesta à l'époque des Lumières fut scientifique : ce milieu retiré et hostile, haut-lieu de l'imaginaire, matrice de mythes et de légendes, devint alors un terrain d'étude pour les naturalistes, qui s'attelèrent à résoudre les énigmes de la formation des reliefs géologiques, du cycle de l'eau, des effets de l'altitude... Les deux approches - puissance imaginaire et visée de connaissance - ont orienté également le travail des artistes confrontés aux paysages alpins. Elles constituent deux veines, deux tendances qui, souvent, se mêlent au sein d'une même oeuvre, à des degrés divers et de manière plus ou moins délibérée de la part de l'artiste. L'exposition et le livre présentent certains aspects particulièrement saillants de cette histoire. Ouverts avec Linck, soit une pratique de la peinture accordée à une connaissance de la montagne, ils débouchent sur l'oeuvre expressionniste de la peintre russe Marianne Werefkin (1860-1938), encore très peu connue en France, dont le musée d'Ascona a consenti le prêt exceptionnel de huit grandes peintures. Formée au grand style réaliste à Saint-Pétersbourg, elle interrompit une carrière prometteuse pour poursuivre sa quête d'un art nouveau. En 1896, elle s'installa à Munich avec Alexei Jawlensky, qui fut son compagnon pendant près de trente ans. Après l'aventure du Blaue Reiter, et la Grande Guerre, elle passa les vingt dernières années de sa vie à Ascona, qui était alors un village de pêcheurs, sur la rive suisse du lac Majeur. Déjà présent dans sa peinture, le motif de la montagne se renforce, multipliant les symboliques, parfois jusqu'à l'allégorie. Les hautes montagnes au profil caractéristique qui entourent le lac y apparaissent souvent, bien que transfigurées par la force expressive de la couleur. Elles sont à la fois des figures à part entière et le cadre de scènes hallucinées où l'être humain et la grande nature se confrontent, dans un rapport de force variable allant de la coexistence harmonieuse à l'exploitation. ARTISTES REPRESENTES : Giuseppe Pietro Bagetti - Louis Bélanger - Samuel Birmann - Bisson Frères - Marc-Théodore Bourrit - Adolphe Braun - Paul Cabaud - Alexandre Calame - Carl Ludwig Hackert - Victor Hugo - Pierre-Louis de La Rive - Jean-Antoine Linck - Gabriel Loppé - Frédéric Martens / Eugène Cicéri - Johann Jakob Scheuchzer / Johann Melchior Füssli - Vittorio Sella - Giorgio Sommer - Charles Soulier - Georges Tairraz (père) - Elisabeth Vigée-Lebrun - Marianne Werefkin - Edward Whymper - Caspar Wolf

05/2023