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Journal atrabilaire

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Littérature française

Mon journal intime...

Vous souhaitez coucher sur le papier chaque instant de votre vie ? Ce journal intime sera pour vous le compagnon idéal ! En effet, tous vos repas, vos sensations, vos remarques, vos observations... pourront lui être confiés quotidiennement. Comme tout journal intime, il deviendra très rapidement un compagnon fort utile pour y annoter tous vos souvenirs, dont il se souviendra fort longtemps. Cet ouvrage est également disponible avec une couverture dure.

08/2021

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Littérature française

Journal de route

Un journal retrouvé dans les affaires de notre père et grand-père quand il nous a quittés. Il ne nous en avait jamais parlé. Il nous parlait en revanche de ses vieux copains Nono et Dédé retrouvés à l'occasion du trentième anniversaire de la 9e DIC. Et on avait bien senti que le guerre d'Indochine avait laissé une trace indélébile, le "mal jaune" l'avait à jamais envahi. Cet ouvrage est la retranscription exacte de son journal de route agrémenté de poèmes et de quelques souvenirs retrouvés.

11/2017

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Actualité médiatique France

Journal d'assises

"En juin prochain, la cour d'assises de Chalon-sur-Saône jugera Valérie Bacot. Elle risque la perpétuité. Valérie est accusée d'avoir tiré à bout portant sur son mari, le père de ses quatre enfants. Son mari qui était le compagnon de sa mère vingt-cinq ans plus tôt. Son mari qui l'a violée lorsqu'elle avait douze ans, qui la battait, la prostituait, sans qu'elle ne bronche, jusqu'à ce qu'il menace de s'en prendre à sa fille de quatorze ans. Cette nuit-là, elle l'a tuée pour ne pas mourir, pour que son cauchemar et celui de ses enfants, prenne fin. Mais ce fut le début d'un autre enfer... L'histoire de Valérie, c'est une tragédie grecque : inceste, amour, viol, haine, mort. Une histoire vraie au coeur de la ruralité française où l'accusée est aussi, est surtout, une victime. En juin prochain, je défendrai Valérie. Ce que vous lirez sera mon journal, rédigé tous les soirs de la semaine de procès. Je ne cacherai rien de mes doutes, de mes angoisses, de mes joies, de mes colères. Je décrirai le procès, ma plaidoirie, l'étude du dossier, les rapports des experts, des enquêteurs et des témoins, mais aussi ma réaction au verdict, quel qu'il soit. Je partagerai l'ambiance d'une cour d'assises, la spécificité de cette juridiction populaire où des citoyens tirés au sort décident du destin d'un être humain. Mon but est d'ouvrir des pistes de réflexion sur les nombreux dysfonctionnements judiciaires, institutionnels, éducatifs, médicaux qui autorisent un drame comme celui de Valérie Bacot. Ce drame qui ne serait pas advenu dans des pays européens mieux armés dans la lutte contre les violences faites aux femmes." Janine Bonaggiunta

10/2021

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Histoire de France

Journal de Cléry

Jean-Baptiste Cléry était le valet de Louis XVI. Son célèbre journal retrace "de l'intérieur" le récit des événements survenus au Temple, et se veut un complément utile pour ceux qui cherchent des éclaircissements historiques à diverses zones d'ombre entourant encore la captivité de la famille royale. Après la mort du roi, le journal de Cléry connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions en français. Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fit publier une fausse édition intitulée "Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI". Dès que Cléry en eut connaissance, il porta plainte en juillet 1801 et signa une tribune dénonçant la manoeuvre dans le journal Le Spectateur du Nord. Après la mort de Cléry, un de ses frères, Pierre-Louis Hanet, publie à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première République, et tente de montrer que Cléry resta fidèle à la royauté. Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry (1759-1809), est le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple. Après la mort du roi, sans ressources, il trouve un emploi dans les bureaux des subsistances de la ville de Paris, puis il quitte la France et rejoint Madame Royale en Autriche où il entreprend la rédaction de son Journal. Il tente de publier son Journal à Vienne, mais n'en obtient pas l'autorisation et le fait imprimer à Londres, en 1798. Le livre connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions londoniennes en français. Autorisé à rentrer en France, il n'y revient qu'en 1803. Napoléon Bonaparte, qui cherche à s'attacher d'anciens serviteurs de la Couronne, lui fait proposer le poste de premier chambellan de Joséphine de Beauharnais, mais Cléry refuse et s'exile à nouveau. Il rejoint Marie-Thérèse de France, à Varsovie puis à Vienne où il meurt en 1809. Réédition 2020 en hommage à l'Ami des Livres, bouquiniste en exercice depuis près de soixante ans au 13 Rue des Lois, à Toulouse.

09/2020

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Littérature française

Lyon. Journal 1944

Dans un contexte historique complexe et important (bombardement tragique d'une partie de Lyon et libération de la ville les 2-3 septembre, bataille d'un millier de résistants de la région de Cluny contre les occupants), c'est un parcours fortement individualisé auquel nous assistons : celui d'un jeune homme qui découvre la féminité en même temps qu'il se cherche des prédécesseurs et des modèles littéraires : c'est Rilke (de langue allemande, mais pas nazi : il souligne) qu'il choisit sans hésiter, et qui restera son modèle indépassable jusqu'à sa mort, son intermédiaire unique entre Dieu et sa propre existence, comme il l'affirme. Une écriture en devenir donc, qui se cherche, s'applaudit et se condamne alternativement, qui connaît l'échec et l'enthousiasme.

07/2022

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Essais biographiques

Journal. 1894-1909

Lorsque Paul Signac (1863-1935) commence son Journal, en 1894, il est installé à Saint-Tropez, petit village découvert après la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme, dont il veut poursuivre l'héritage. Alors qu'il est à un "tournant" de sa carrière et que l'art qu'il défend est peu considéré, la France subit une vague d'attentats anarchistes. Lui-même proche de certains des accusés du "procès des Trente" , il est amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en sera ainsi tout au long de son Journal, au cours duquel se succèdent les crises que traverse une Ill ? République encore jeune, en particulier l'affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et picturaux de Signac. Héraut du néo-impressionnisme, l'artiste était aussi un théoricien d'art respecté et un homme engagé. Tenté par la carrière d'écrivain dans sa jeunesse, il ne mâche ni ses mots ni sa pensée. Même lorsqu'il réfléchit sur l'histoire de l'art et sur la peinture, ses propos demeurent accessibles au grand public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu'intellectuel, maniant la barre de son bateau avec la même exigence que pour son pinceau et sa plume.

11/2021

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Littérature française

Journal du dehors

De 1985 à 1992, j'ai transcrit des scènes, des paroles, saisies dans le R.E.R., les hypermarchés, le centre commercial de la Ville Nouvelle, où je vis. Il me semble que je voulais ainsi retenir quelque chose de l'époque et des gens qu'on croise juste une fois, dont l'existence nous traverse en déclenchant du trouble, de la colère ou de la douleur.

09/2006

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Critique

Journal 1958-1959

En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960. Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée. Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.

10/2023

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Suisse

Journal (1600-1609)

La guerre franco-savoyarde de 1600, les réunions du Conseil des CC, l'Escalade du 12/22 décembre 1602 et la guerre de 1603, le soutien des cantons suisses et de la France, la paix de Saint-Julien, des truites pour régaler Henri IV, un tremblement de terre, une abondance de fruits, un gel du Rhône, les promotions du Collège, le prix du vin, des procès et des exécutions publiques, un ambassadeur persan, le décès de Théodore de Bèze... Esaïe Colladon, médecin, professeur à l'Académie, raconte Genève en des temps troublés. Mélange d'anecdotes et de grande histoire, son Journal est une source importante pour les premières années du XVIIe siècle. Il est édité ici pour la première fois en entier, éclairé par un commentaire historique.

12/2021

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Récits de voyage

Journal de Bolivie

LE DERNIER JOURNAL DU CHE AVANT SON EXECUTION L'histoire de ce journal est en lui-même une saga politico-littéraire. Découvert dans le sac du Che lors de sa capture dans les montagnes de Bolivie, il a été saisi par l'armée et des copies ont été envoyées à Washington. Une version truquée a été publiée par la CIA pour justifier l'arrestation d'activistes en Amérique Latine et discréditer le Che et la révolution cubaine. Pour rétablir la vérité, Fidel Castro a écrit en 1968 "Une introduction nécessaire" , présente dans cet ouvrage. Le Journal de Bolivie relate onze mois d'une lente progression à travers un environnement hostile, entre embuscades tendues à l'armée bolivienne et mort des compagnons, la solitude d'un groupe traqué et coupé des autres guérilleros. La dernière entrée du journal décrit le jour précédant la capture du Che, peu avant son exécution.

12/2022

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Poésie

Journal d'ailleurs

Ce recueil d'une sélection de poèmes écrits de 2018 à 2023 poursuit sur un mode intime et lyrique une interrogation sur la réalité de notre époque déjà entamée dans un précédent recueil intitulé Journal d'Oman (éditions de l'Escampette, 2018). Les grandes thématiques auxquelles notre monde est confronté (urbanisation sauvage, interrogations sur la modernité et l'avenir de notre planète, conflits...) y sont traitées à travers une sensibilité féminine nourrie de voyages au long cours et de lectures. La langue est travaillée, l'écriture dense et se dégage de ce Journal d'ailleurs une dramaturgie poétique très contemporaine.

12/2023

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Histoire internationale

Journal (1939-1943)

Rien ne prédisposait le jeune et mondain comte Galeazzo Ciano (1903-1944) à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'Etat italien, si ce n'est peut-être sa prestance avantageuse et sa conversation brillante. Mais, en 1930, le diplomate en poste à Shanghai épouse Edda, la fille aînée de Benito Mussolini. Désormais, le destin des deux hommes sera indissolublement lié. De responsable de la propagande fasciste, le "héros" de la campagne d'Ethiopie devient en 1936, contre l'avis de la vieille garde qui n'apprécie guère son dilettantisme et ses liens avec l'aristocratie romaine, le nouveau ministre des Affaires étrangères et le numéro deux du régime. Sous son ministère, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, où il relate avec cynisme et sincérité la montée inéluctable de la guerre et la politique hasardeuse suivie par l'Italie. D'abord favorable à un rapprochement avec Hitler, on le voit s'opposer peu à peu, au lendemain de la signature du pacte d'Acier (mai 1939), à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître en janvier 1944, un an après sa destitution qui conclut le Journal. C'est grâce à son épouse, qui les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse, que les précieux carnets y furent publiés au lendemain de la guerre. Ce témoignage historique capital sur la Seconde Guerre mondiale, source de première main pour les historiens du fascisme, n'avait jamais été réimprimé en français depuis 1946. Il devient enfin accessible au grand public dans cette nouvelle édition, préfacée, annotée et entièrement révisée par Pierre Milza, professeur émérite à Sciences Po Paris et éminent spécialiste de l'histoire du fascisme (Conversations Hitler-Mussolini, 2013 ; Histoire de l'Italie des origines à nos jours, 2005 ; Mussolini, 1999).

09/2013

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Récits de voyage

Journal du Danube

II y a des peuples dont on connaît le nom, l'histoire, le drapeau... D'autres sont absents des cartes et des livres d'école. Ainsi les Roms, peuple ancien d'origine asiatique, dont l'exil et le mouvement forment l'identité. Le seul langage qui dise leur histoire est la musique : jouée et chantée, elle se transmet spontanément, génération après génération, et traverse les frontières. Selon Tony Gatlif, "la musique tsigane est un cri de douleur, une douleur ancestrale qui vient de l'âme de tout un peuple. C'est la révolte pure, rien n'est fabriqué, tout est crié". Guidée par les accordéons, les violons et les cymbalums, Virginie Luc a suivi, de son delta dans la mer Noire jusqu'à sa source en Allemagne, le cours du Danube. Son récit est une déambulation aux marges de l'Europe et du progrès, le long des routes de terre et d'eau, là où la musique bat la mesure d'un autre monde.

05/2014

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Littérature française

Journal II Compostelle

Et là, le doute. L'ennemi silencieux. Ici l'ombre qui guette. Ne pas faillir. Ne pas penser. Si penser. Ecarter les horreurs. Trouver le temps des grâces. Ne pas se voir, cinquante ans, moche et seule. Etablir une histoire d'anti-rides. En attendant... Je prends une carte. Je le suis. C'est mon voyage dans une guerre invisible. Un requiem pour oiseau migrateur. Marquer en rouge les nuits passées au loin. Faire de cet homme un héros très discret. Promenade blanche d'une légende qui marche. Le suivre d'un regard intérieur, à corps et à cru. J'établis la liste des pensées correctes. L'Adagio des épreuves. Je suis prête à croire à la carte des jours. En attendant... l'habitude du pèlerin. L'accoutrement trahit la cause : bâton de pèlerin, sac à dos, chapeau ! Une belle image d'Epinal ! Ce que ces personnes savent aussi c'est que ce pèlerin a quelque chose à régler... J'ai perdu beaucoup de temps avec l'histoire des moustiques. La nuit tombe et je ne suis toujours pas à l'étape suivante. J'entends derrière mon dos une fourgonnette arriver, je tends le pouce. L'homme qui conduit, une cinquantaine d'années, les cheveux gris sauvage, un ventre bien assis derrière son volant. Face au pèlerin, il sait pouvoir s'épancher, il comprendra... Il est plombier et sa vie ne lui convient plus.

11/2014

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Littérature étrangère

Le Vieux Journal

Mystérieusement disparu, le vieux journal intime de Changki refait surface le jour où ce dernier est appelé au chevet de son cousin. Lui est devenu écrivain, l'autre pas, au prix, pour chacun, de cruelles déconvenues... Entre un petit frère autiste et des parents absents, une jeune femme est prise comme dans un étau... Expulsé de son foyer conjugal, Seon-ho se réfugie chez une ancienne amie elle-même en exil... Les personnages de Lee Seung-U vivent tous des situations à la fois rocambolesques et tragiques. A la limite de l'absurde. Acculés à la dépossession de leurs biens et à l'exil, ils se trouvent mis à mal par des cascades de mauvais coups. Famille, couple, individu même, ne s'en remettent pas. Face à un licenciement, une rupture, une disparition, aux misères humaines, n'y aurait-il d'autre salut, alors, que dans l'écrit ? Cette tentative de comprendre la trajectoire de toute vie nous dit pourquoi notre présent est parfois si éloigné de notre point de départ ou de la vie rêvée.

10/2013

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Littérature française

Journal de bord

L'enfer, c'est les autres. Surtout si on est d'un naturel angoissé, irascible, rancunier, couard. Pour survivre parmi ses congénères, une seule issue possible : la méchanceté, la mauvaise foi et pourquoi pas la violence ? Il importe surtout de rester droit dans ses bottes. Etre un homme en somme. Où l'on retrouve l'humour féroce et l'irrésistible auto-dérision de Marc Villard.

03/2015

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Poésie

Journal 1952-1962

En 1952, Allen Ginsberg a 26 ans. Il n'a encore rien publié. Il erre, fait des rencontres, s'interroge et commence à écrire. Howl et Kaddish sont en gestation. L'importance de cet ouvrage tient justement au fait qu'il présente les "sources" de l'écriture de ce grand poète de la Beat Generation : des notes, des croquis, des brouillons, des ébauches de poèmes publiés plus tard, des carnets des voyages qu'il a effectués au Mexique, dans le bassin méditerranéen, en Afrique de l'Est ainsi qu'à travers les Etats-Unis.

11/2012

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Littérature française

Journal 1947-1983

Eva Peron, qui a reçu des tomates sur le pare-brise de sa voiture à Berne, a modifié son programme, décommandé ses rendez-vous et vient se reposer huit jours à Saint- Moritz. Il y a quelques fidèles autour d'elle, aucun garde du corps, seulement deux jeunes officiers en civil dont l'un s'accroche aussitôt au bar. Je le soudoie à coups de whisky et il me promet une rencontre. Une interview d'elle pour une agence, c'est un scoop mondial. L'interview a lieu dans un petit salon attenant à la suite. Entre, après un diplomatique retard, une superbe et grande femme au teint pâle, aux yeux superbes. Elle est déjà parée pour le dîner : perles, clips, bracelet. Je lui offrirais volontiers un diadème. Un châle pourpre couvre son décolleté. Une plénitude, un calme tels émanent d'elle qu'on pense encore plus qu'à une reine, à une impératrice telle que l'adorent les descamisados d'Argentine dont elle est l'idole. Le jeune lieutenant sert d'interprète, mais c'est pour qu'Eva Peron me dise qu'elle ne donne plus d'interviews [...]. Tandis qu'elle dit cela d'une voix posée, assez lente, je cherche en vain sur son visage une trace d'agacement ou d'amertume, mais elle reste souveraine avec de temps à autre, un sourire pour atténuer la netteté de son refus. Sans condescendance, ni affectation, elle tend sa main baguée et s'en va dans un nuage de parfum. J'aurai tout de même un bon article.

10/2009

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Littérature étrangère

Journal de galère

Bien avant la consécration de son travail par le prix Nobel de littérature en 2002, lmre Kertész a noté - sur une période de trente ans - observations, pensées philosophiques et aphorismes qui l'accompagnaient lors de l'écriture de ses premières oeuvres. A travers un dialogue avec Nietzsche, Freud, Camus, Adorno, Musil, Beckett, Kafka, et bien d'autres encore, Kertész nous fait partager la genèse lente et douloureuse de ses plus grands textes, litre sans destin et Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas. Au centre, bien sûr, comme le noyau noir de son existence, l'holocauste. Mais sa pensée, sa recherche existentielle concernent, plus largement, la question du totalitarisme, le caractère de la modernité, ainsi que son concept de la liberté. Carnet de bord d'un grand écrivain, ce journal de galère donne les clés d'une oeuvre immense.

10/2010

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Histoire de France

Journal. (1941-1942)

Prague, 1941. Petr Ginz, un adolescent juif âgé de quatorze ans, entame un journal. Celui-ci, avec ses références sobres et concises, ponctuées de poèmes et de dessins, reflète un insatiable appétit de connaissances et de lectures et atteste de dons littéraires et artistiques très sûrs. Avant tout, il capte avec une ironie et un sens aigu de l'absurde la texture de plus en plus précaire de la vie quotidienne, la tension palpable, la peur du "transport à l'Est". Et il décrit comment la ville bien-aimée et familière se transforme peu à peu en un "ghetto sans murs ", un espace en apparence ouvert mais délimité par un nombre croissant d'interdictions. Le journal s'achève à l'été 1942, avec le départ de Petr au camp de Terezin. Pendant deux ans, il y déploie une grande force morale, crée et édite la revue clandestine Vedem ("Nous menons"), continue furieusement à dessiner, peindre, écrire et lire, se préparant avec un optimisme indéfectible à un avenir meilleur qu'il ne connaîtra jamais. Le 28 septembre 1944, il monte à bord d'un train à destination d'Auschwitz. Cet ouvrage est un document historique d'une valeur inestimable, le témoignage candide et bouleversant d'une jeune vie pleine de promesses, brutalement interrompue par la barbarie nazie.

03/2010

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Littérature française

Journal en ruines

" J'ai voulu que ce journal décrive à sa manière un désir de récit : celui qui m'a traversé pendant toute ma jeunesse. pendant toutes ces années ont je ne savais écrire que sur les oeuvres des antres ". Dans les années 1990. Noël Herpe, jeune critique. croise les fantômes du cinéma et de la littérature d'après-guerre. et fréquente l'avant-garde du moment. Il collectionne lectures. films. rencontres. psychanalyses et expériences des limites. Il écrit de nombreux articles pour la presse. mais aucun livre ni aucun film. En secret. il tient un journal où alternent mondanités parisiennes et amours platoniques. Malades en collants et nostalgie de l'enfance... Au début des années 2000. la mort de sou père vient mettre un point final à ce journal singulier et mélancolique. à la fois portrait de son auteur et reflet dune époque.

04/2011

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Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

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Histoire internationale

Journal du ghetto

En 1913, Janusz Korczak, Juif polonais et pédagogue de notoriété internationale, fonde La Maison des orphelins. En 1939, lorsque l'Allemagne envahit la Pologne, il accompagne "ses" enfants dans le ghetto de Varsovie, refusant de fuir seul et de les abandonner. Il mène alors une lutte de chaque jour afin de leur trouver de la nourriture et de leur dispenser de l'amour et quelques instants de joie. C'est en mai 1942, quelques mois avant d'être déporté avec ses pupilles à Treblinka, où il mourra dans les chambres à gaz, qu'il entreprend la rédaction de ce Journal, témoignage bouleversant d'humanité et de dignité qui a été miraculeusement conservé. Dans l'adversité, la fièvre et l'angoisse les plus extrêmes, Korczak y décrit l'enfer du ghetto. Il démontre en même temps quel écrivain il était, doué d'un humour cinglant et d'une plume remarquablement sensible.

03/2016

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Littérature étrangère

Journal. 1955-1962

" N'ai-je pas écrit tout ceci au jour le jour, selon mon état d'âme, mon humeur, selon les circonstances, l'atmosphère créée par l'événement et le retentissement qu'il a pu avoir dans mon cœur ? Et pourquoi ai-je ainsi écrit au fur et à mesure si ce n'est pour témoigner, pour clamer à la face du monde la souffrance et le malheur qui ont rôdé autour de moi ? Certes, j'ai été bien maladroit, bien téméraire, le jour où j'ai décidé d'écrire, mais autour de moi, qui eût voulu le faire à ma place et aurais-je pu rester aveugle et sourd pour me taire et ne pas risquer d'étouffer à force de rentrer mon désespoir et ma colère ? Et maintenant que c'est fait, que tout est là, consigné, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, maintenant que nous entrevoyons la fin du cauchemar, faudra-t-il garder tout ceci pour moi ? Après ce qui s'est écrit sur la guerre d'Algérie, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, il convient qu'à cela s'ajoute mon journal, comme une pièce supplémentaire à un dossier déjà si lourd. Je sais combien il est difficile d'être juste, je sais que la grandeur d'âme consiste à accepter l'injustice pour éviter soi-même d'être injuste, je connais enfin les vertus héroïques du silence. Bonnes gens, j'aurais pu mourir depuis bientôt dix ans, dix fois j'ai pu détourner la menace, me mettre à l'abri pour continuer de regarder ceux qui meurent. Ceux qui ont souffert, ceux qui sont morts pourraient dire des choses et des choses. J'ai voulu timidement en dire un peu à leur place. Et ce que j'en dis, c'est de tout cœur, avec ce que je peux avoir de discernement et de conscience. "

03/2001

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Histoire internationale

Journal, 1803-1833

Extraits du Journal de Chênedollé (1803-1833), d'après les manuscrits inédits du Coisel et de la collection Spoëlberch de Lovenjoul / par Mme Paul de Samie, née Lucy de Lamare, docteur ès lettres Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire internationale

Paris. Mon journal

Paris (Mon journal) Date de l'édition originale : 1899 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Poches Littérature internation

Journal de guerre

Son Journal de guerre, paru en 1924, participe de l'irrésistible besoin de Carrossa de témoigner. Il consigne, d'octobre à décembre 1916, parfois heure par heure, l'expérience de l'auteur, alors médecin dans l'armée allemande, parti de la baie de Somme pour rejoindre le front roumain avec son régiment. Aux soldats fantômes, aux chairs à canon anonymes, Carossa rend leur humanité. D'une sobriété impressionnante, il sait arracher à l'horreur la beauté d'un geste, l'éclair d'un visage, la couleur d'un ciel. La découverte dans la cave d'un cantonnement d'un « véritable filon de fromages de Hollande », l'espoir des mères accueillant les soldats à l'entrée des villages, les loups hurlant dans les montagnes roumaines, le soldat ressuscitant dans ses excréments auquel son frère montre la croix qu'il lui avait taillée pour sa sépulture, prennent ici toute leur dimension de morceaux de bravoure.« Ces heures angoissantes où la vie et la mort s'unissent étroitement, cela raffermit et rend plus lumineux l'être de chacun et, comme une mauvaise cloche trempée dans un acide pur rend le son d'une cloche d'argent, ainsi chacun se met à parler sa propre parole. »

03/2014

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Critique littéraire

Journal 1987-2012

Auteur d'une oeuvre de premier plan, Michel Chaillou a tenu un journal pendant près d'un quart de siècle. Impressions de lectures, ébauches de romans qu'on voit naître et grandir, doutes et enthousiasmes : comme tout journal d'écrivain, celui-ci ressemble à la visite d'un atelier, créant entre l'auteur et son lecteur une manière de proximité, presque de familiarité. Même quand la notation est lapidaire, la remarque apparemment triviale, le style demeure inimitable, avec ses fulgurances, sa férocité parfois, sa tendresse, son humour, sa poésie. Qu'il croque la silhouette d'un passant, commente Montaigne ou réagisse à l'actualité du jour, il fait entendre sa voix singulière, celle d'un homme habité par la littérature, dont il ne cesse de chercher l'impossible définition.

04/2015

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012