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Itinéraires d'internés du camp de Gurs (1939-1945)

Extraits

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Histoire de France

Guy Mollet. Itinéraire d'un socialiste controversé (1905-1975)

Pour beaucoup, le nom de Guy Mollet résonne comme un rappel de tous les reniements de la gauche : double langage, archaïsme, dogmatisme, Troisième force, guerre à outrance et torture en Algérie, politique de la canonnière à Suez, courte échelle faite au général de Gaulle en 1958... Le secrétaire général de la SFIO (1946-1969) incarne le traître coupable d'avoir mené la politique de ses adversaires. Pourquoi et comment ce fils d'un gazé de 14, syndicaliste de l'enseignement et socialiste parce que la SFIO était le parti de la paix, choisit-il d'entrer en Résistance contrairement à nombre de ceux qui ont été à l'origine de son engagement ? Pourquoi et comment le militant qui n'a jamais exercé de responsabilités notables devient-il à la Libération le porte-parole du courant de mécontentement qui balaie la direction en appelant, contre les amis de Blum, jugés coupables de " confusionnisme [...] inspiré par un faux humanisme ", à un redressement fondé sur " cette réalité fondamentale qu'est la lutte des classes " ? Pourquoi et comment Mollet, lorsque le pays bascula dans l'affrontement Est-Ouest, assuma-t-il le combat pour sauver la démocratie républicaine déstabilisée par le communisme et le gaullisme ? Ce combat conditionna la suite, car la SFIO y perdit une part de son identité, même si elle joua un rôle décisif dans la mise en place de nouvelles relations sociales et si l'on a tort de passer l'ensemble sous silence ? Pourquoi taire son action en tant que constituant de la IV République comme de la Ve et son refus du principe de l'élection du président de la République au suffrage universel dans une opposition résolue au pouvoir personnel ? Comprendre, sans concession ni parti pris, à travers l'ouverture progressive des archives qui autorisent aujourd'hui un autre regard, l'itinéraire d'un leader socialiste controversé, tel est le but que s'est assigné ce livre - et qu'il remplit.

10/2006

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Policiers

Les romans durs. Volume 2, 1934-1937

En douze volumes, l'intégrale des " romans durs ", selon l'expression du créateur du commissaire Maigret. 1934-1937 Toutes les vies possibles " Ne pas pouvoir voir un homme sans se mettre à sa place, souffrir pour lui. [... ] Avoir d'abord les hommes en soi (l'idéal serait de pouvoir dire tous les hommes), d'avoir vécu toutes leurs vies. Même en petit, souffert toutes leurs souffrances. J'en suis loin ! Avec le temps, je me rapprocherai de cet idéal. " Lettre de Simenon à André Gide, mi-janvier 1939

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Policiers

Les romans durs. Volume 1, 1931-1934

Premier volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon. Le créateur de Maigret montre "l'homme nu", avec ses faiblesses et sa grandeur. 1931-1934 " Un vrai roman... " " - C'est fini, j'arrête... - Vous êtes fou ! Vous allez vous casser le nez en essayant d'écrire autre chose que du roman policier ! - Finissons-en avec Maigret. Je n'ai plus besoin de fil conducteur... Je pense pouvoir écrire maintenant un vrai roman... " Conversation entre Simenon et son éditeur Fayard [1933 ? ]

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 8, 1949-1952

Romans 1949-1952 Huitième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien du réalisateur Jean Becker, qui a adapté Les Volets verts, avec Jacques Santamaria, scénariste de neuf adaptations de " romans durs ". " Mon dernier roman Les Quatre Jours du pauvre homme, qui ne va pas tarder à paraître, m'a donné quelques satisfactions [... ]. Je continue à fouiller la mine américaine, que je n'ai fait qu'effleurer - et bien mal, au risque de décevoir mes lecteurs - restant persuadé que je finirai par en sortir quelque chose. Peut-être ce qui me passionne le plus est le fait que nous avons ici le monde tel qu'il sera plus ou moins partout dans vingt ou dans cinquante ans, qu'on le veuille ou non. " Lettre de Simenon à André Gide, 6 octobre 1949 Comme tous mes autres films, j'ai réalisé celui-là selon les principes que je tiens de mon père, et qui, je crois, servent bien Georges Simenon : ne s'intéresser qu'aux gens, qu'aux rapports humains. Et être immédiatement compréhensible. Entretien du réalisateur Jean Becker avec Jacques Santamaria

02/2023

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Guerre d'Indochine

Aimer et servir - Lettres d'Indochine. 1945-1947, 1954

La conversation épistolaire à la fois passionnée et pudique, épique et amoureuse, entre André Butor, jeune officier servant en Indochine entre 1945 et 1947, puis en 1954, et une jeune étudiante à sciences po, Chistiane Chauvet, devenue son épouse. Avec pour fil conducteur aimer et servir. "AIMER : le coup de foudre qui frappe André en juillet 1945 est sans doute partagée, même si Christiane ne se l'aouera que plus tard. Le 28_ octobre celui-ci embarque pour Saigon, sans l'avoir revue. S'ensuit une abondante correspondance "transcontinetale" , 354 lettres échangées durant les deux années suivantes ; d'abord amical, cet échange prend un tour rapidement sentimental et leur permet de se connaitre plus intimement. Peu à peu au bout d'un an, celui qui se qualifie d'"ami d'indochine" et celle qui lui envoie à la fin de ses lettres son "affectueux souvenir" et "sa meilleure amie" vont ressentir, simultanément à 12000km de distance la même progression du sentiment amoureux, une flamme mutuelle. Cette conversation épistolaire va se poursuivre avec la même intensité, leur permettant de mieux se connaitre : André, un homme au tempéramment intrépide, à l'humour volontiers moqueur, ayant le gout du risque, de l'aviation et soif d'aventure ; Christiane, une nature indépendante, impétueuse et passionnée. Ils partagent une m^me vision de l'actualité politique : pour elle "notre pays est entre de bien mauvaises mains". Lui met très peu de temps à se rendre compte, " que la France aura vite fait de perdre l'Indochine". SERVIR : c'est aussi l'histoire et le destin d'une génération de jeunes officiers fraichement sortis de saint Cyr, souvent issus de la résistance contre le nazime et qui considèrent que cette guerre consttue un maillon important dans la lutte contre le totalitaisme communiste. Affecté en cochinchine et en Annam dans des postes isolés, lieutenant André Butor prendra ardemment sa part dans la lutte contre la guérilla vietminh ente 1945 et 1947 . De retour en Indochine en 1954 comme pilote d'héicoptère , la dernère lettre envoyée à son épouse est datée du 27 mars 1954. Rentré de Hanoi à Muong sai, le capitaine André Butor trouvera la mort le soir m^me en effectuant des essais de vol de nuit afin de poursuivre les héroïques évacuations sanitaires pendant le siège de Dien Bien Phu. André Butor est promu Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthumme le 5 août 1954 ". N'omettez pas d'inscrire le souvenir d'André. Il fut un héros", écrira Christiane Butor à ses enfants au soir de sa vie. Message bien reçu par ses filles Nathalie Volle Butor et Isabelle Chollet-Butor qui se sont chargées de transcrire méticuleusement ces lettres, de les composer et de présenter ce livre qui se lit comme un grand roman d'amour et d'aventure.

09/2023

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Littérature française

Eremo. Chroniques du désert, 1939-1945

Août 1939. Sylvanie Penn sentasse avec ses deux soeurs et son petit frère dans un wagon de train. Cest au pensionnat dEremo quils sont envoyés, loin, très loin de la maison de lAnneau dhier. Là-bas, il faut cacher son corps et retenir son amour ; les religieuses leur enseignent la peur, la honte et le sacrifice de soi. Heureusement il y a les livres et les jeux de lenfance qui permettent de supporter toute cette cruauté, et de la dire ensuite. Depuis son petit lit austère, Sylvanie Penn a soif dhumanité, de justice et de sensualité. Elle décrit dans une langue inventive un monde en guerre, un clergé censeur et ridicule, et surtout un amour indomptable pour sa famille, pour les mots, pour la belle Alix et le boitillant Clovis. Dans le désert dEremo, les enfants plantes poussent comme ils peuvent, et en Sylvanie séveille une révolte profonde, prête à tout renverser. Après Permafrost (Leméac, 1997), Eremo est la suite des Inenfances de Sylvanie Penn, que Louky Bersianik souhaitait faire paraître juste avant sa mort.

03/2019

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Histoire de France

Souvenirs d'un enfant 1939-1945

La guerre - la Seconde Guerre mondiale - a été le cadre des années-clés de mon enfance. Les souvenirs de cette époque, faits d'impressions, de sensations, toutes personnelles, sont toujours très présents à mon esprit. Je ne peux alors m'empêcher de raconter, aujourd'hui encore, à mon entourage, enfants et petits-enfants notamment, de multiples petits faits, drôles ou tragiques, dont je me suis trouvé être le témoin et qui, à leur niveau, s'inscrivent dans la "grande" histoire. Plusieurs de mes proches, dont ma fille, m'ont suggéré de mettre tout cela par écrit, afin qu'en soit conservée plus tard la trace. C'est donc ce que je fais aujourd'hui. Il ne s'agit en aucun cas d'un travail d'historien, de politologue, ou même d'acteur de cette immense tragédie. Voilà simplement le regard porté au jour le jour par un enfant, un petit garçon confronté à des événements qui le dépassent, niais qui l'auront marqué à jamais...

05/2015

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Autres collections (9 à 12 ans

Le journal d'Henri (1939-1945)

27 juillet 1939, Henri a 8 ans quand son père reçoit sa mobilisation. Il vit à Evreux, l'une des villes de France qui sera les plus éprouvées par le conflit. Au fil de son journal intime, il nous raconte la vie de sa famille et de ses copains de classe : la drôle de guerre, les bombardements, l'exode, les tickets de rationnement, l'arrivée des nazis, la France coupée en deux... Mais aussi les petites joies du quotidien... Un récit poignant, complété par un album-photos et une chronologie. Thèmes : 2nde Guerre mondiale / Histoire vraie / Journal intime

05/2021

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Philosophie

Apprentissage et découverte. Ecrits de jeunesse (Vienne 1925-1935)

Les écrits de jeunesse montrent la genèse de l'oeuvre poppérienne dans une Vienne éducatrice et matrice de savoirs neufs (réforme scolaire, néopsychologie, Cercle de Vienne) au sein d'un milieu cosmopolite et progressiste. Ils présentent également l'environnement d'un penseur enthousiaste dans ses premières réalisations. Ils traitent aussi bien de la relation élève-enseignant que du processus de mémorisation, de l'idée de patrie que de l'"expérience vécue de la règle". On y découvre Popper à ses origines, avant l'exil. Après la publication du Soi et son cerveau (Rue d'Ulm, 2018), ce volume traduit de l'allemand vient clore la publication des oeuvres de Popper en langue française.

11/2019

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Critique littéraire

Paulhan citoyen. Conseiller municipal de Châtenay-Malabry 1935-1941

Au temps du Front populaire, Jean Paulhan, conseiller municipal d'une bourgade de banlieue, élu sur la liste du petit-fils de Karl Marx, Jean Longuet, député-maire S. F. I. O. de Châtenay-Malabry, qui l'eût cru ? Et pourtant, cette éminence grise des lettres françaises, qui vit dans l'empyrée du monde du langage et des idées, qui dit n'entendre rien à la politique, qui semble n'avoir été candidat que parce qu'on est venu le chercher et qu'il n'a pas su refuser, ce Huron, qui se donne des airs de dilettante, va prendre son rôle très au sérieux et vivre une expérience singulière. Créateur du "Cercle Voltaire" , il organise des "causeries" avec, entre autres intervenants : Marc Bernard, Brice Parain, Ramon Fernandez, Julien Benda, André Chamson, Piertre Béarn... ainsi que des personnalités locales : il participe à sa manière au grand élan vers la culture qui caractérise le Front populaire. L'observateur détaché et sceptique se métamorphose en acteur de ce qu'on a pu appeler "la belle illusion" . Mais pas seulement de "la belle illusion" . Son engagement, s'il est parfois paradoxal, n'en est pas moins net : contre le fascisme, pour l'aide aux républicains espagnols... Paulhan citoyen nous révèle un aspect trop souvent laissé dans l'ombre de la vie, de la pensée et de l'action de Jean Paulhan.

11/2006

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Littérature française

Lettres à Gerda. Septembre 1945 - Novembre 1946 - <em>précédé de</em> Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Déportation

Ecrits des condamnés à mort sous l'occupation nazie (1939-1945). 1939-1945

Graffiti sur les murs de prison, dernières lettres des condamnés à mort, chroniques, poèmes rédigés dans les cachots, dans le ghetto, dans les camps de la mort. Réunions, spectacles clandestins, humour noir, écrits de combat. Ouvrages des enfants condamnés à mort. Messages aux survivants. Archives secrètes ensevelies dans les ruines du ghetto. Manuscrits cachés sous les crématoires d'Auschwitz. Michel Borwicz, chef du réseau clandestin dans un camp d'extermination et ancien commandant régional de la Résistance polonaise, analyse ces écrits et dégage leur signification qui révèle les sens d'une époque, tout en la dépassant.

05/2023

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Littérature française (poches)

Carnets. Tome 1, Mai 1935-février 1942

Dans ses Carnets, Albert Camus se confronte au monde autant qu'à lui-même. Curieux de tous et de tout, il raconte une anecdote, épingle une sensation, fixe pour y revenir idées et citations. Ce premier volume rassemble les notes prises de 1935 à 1942, alors qu'Albert Camus rédige, entre autres livres, Noces, L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe.

09/2013

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BD tout public

Krazy Kat Intégrale Tome 2 : 1935-1944

Ce coffret rassemble les volumes 3 et 4 des Sunday pages ("Planches du dimanche") de Krazy Kat, parues dans la presse américaine entre 1935 et 1944. Krazy Kat étant considéré comme une des plus grandes bandes dessinées de tous les temps, il était nécessaire et indispensable de remettre dans la lumière ses Sundays dans une nouvelle traduction et une nouvelle édition françaises. C'est donc bien à une jeune génération de lecteurs, mais aussi aux passionnés de Krazy Kat que nous proposons aujourd'hui de découvrir ou de redécouvrir ce chef-d'oeuvre absolu.

10/2018

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Ecrits sur l'art

La Nouvelle Objectivité. Textes critiques (1925-1935)

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le mouvement de la Nouvelle Objectivité reflète les rapides mutations sociales, économiques et politiques que connaît l'Allemagne sous la République de Weimar. Cette anthologie, qui réunit dix-sept textes, dont quatorze inédits en français, signés par les plus grandes plumes de l'époque, témoigne de la richesse et de l'acuité des regards critiques sur ce mouvement complexe et pluridisciplinaire, qui loin de se cantonner aux seuls arts traditionnels, embrasse les domaines du théâtre, de la musique, de l'architecture et du design.

05/2022

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Histoire de France

LES ALLIES ET LA CULTURE : BERLIN, 1945-1949. Essai de comparaison

Cette étude se propose de saisir un moment particulier de l'histoire européenne : la coopération, puis la confrontation culturelle entre les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, sur le terrain de Berlin, ville qui deviendra à l'issue de la période l'un des enjeux, et le symbole de la guerre froide. L'originalité de ce travail est double : elle tient en premier lieu à la démarche comparative, puisque l'auteur, s'appuyant sur des archives et des sources nécessairement variées et asymétriques, s'est efforcé d'interroger de manière égale les pratiques culturelles respectives des Américains, des Britanniques, des Français et des Soviétiques chargés à Berlin d'administrer l'art de la rééducation. La seconde originalité de cet ouvrage vient de l'attention prêtée aux contenus des manifestations culturelles, ainsi qu'à leurs effets sur la population berlinoise, une attention qui tient en partie à l'expérience professionnelle de l'auteur, qui fut lui-même chargé d'une mission culturelle à Berlin, au lendemain de l'unification allemande. Cette enquête résolument narrative se situe à niveau d'homme, de lecteur, de spectateur. C'est ainsi que l'on a cherché à faire revivre une brève période de dialogue international, sur fond de renaissance de la culture allemande : bonnes volontés initiales, incertitudes, improvisations, mais aussi arrogance et susceptibilités de vainqueurs inégaux entre eux, humiliation et sentiment de culpabilité des vaincus, méfiances, soupçons, calculs, manipulations, ce sont aussi les émotions de l'immédiat après-guerre qui constituent le corps de ce récit.

06/1998

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Histoire de France

La France des camps. L'internement, 1938-1946

Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les " indésirables étrangers " dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. Denis Peschanski fait ici l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif, que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordé que partiellement. Républicains exilés de la guerre d'Espagne, puis " ressortissants des puissances ennemies " - qui, pour la plupart, avaient fui les persécutions antisémites et la répression politique -, enfin quelques centaines de communistes français furent les premiers à subir des mesures d'exception nées de situations d'exception. Avec l'instauration du régime de Vichy et l'occupation, communistes, Juifs et Tsiganes, ainsi que les droits-communs et les marché-noir devinrent les victimes de la politique d'internement. A partir de l'été 1942, suivant la logique d'extermination de la Solution finale, les camps se transformèrent en antichambres de la mort pour soixante-quinze mille Juifs de France déportés à Auschwitz. Ils furent remplacés, à la Libération, par tous les suspects de la Collaboration. La France des camps, à partir d'une cartographie précise, dessine ainsi la géographie inattendue d'un archipel. Deux cents camps, avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, des ministères de tutelle aux gardiens, des rapports socio-économiques avec leur région, une société internée, des solidarités, une entraide officielle et non officielle, dont la description concrète est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes. Un épisode crucial de l'histoire de la France en guerre est là retracé, face aux simplifications des reconstructions mémorielles, dans sa diversité, sa complexité : son exacte réalité.

03/2002

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Histoire internationale

Le Maestro. A la recherche de la musique des camps (1933-1945)

A Barletta, ville du sud de l'Italie, un homme fascinant redonne vie à des musiques oubliées. Depuis plus de vingt ans, Francesco Lotoro, pianiste de formation, recherche puis enregistre avec un orchestre local les oeuvres composées plus ou moins clandestinement dans les camps de la Seconde Guerre mondiale. Cet obstiné de 47 ans, aidé de sa femme et d'une poignée d'amis, a archivé plus de 4 000 partitions, parfois inachevées ou parcellaires. Symphonies, opéras, chansons folk, choeurs religieux, mais aussi swings ou musique rom : les artistes emprisonnés n'ont jamais renoncé à leur liberté créatrice, quitte, pour certains, à le payer de leur vie. L'auteur propose un livre original et d'une grande richesse sur ce sujet méconnu. Les chapitres sur le Maestro et ses aventures parfois rocambolesques alternent avec ceux consacrés à une quinzaine de musiciens martyrs, de toutes nationalités, de toutes confessions. Le lecteur découvre ainsi des personnages d'exception : « Johnny and Jones », duo jazzy du camp hollandais de Westerbork ; le compositeur tchèque Rudolf Karel, dont la dernière oeuvre fut écrite sur du papier hygiénique au moyen d'une écharde noircie de charbon ; le Français Émile Goué, qui dispensa des leçons de solfège à ses camarades de l'Oflag de Nienburg-sur-Weser, le Polonais Jozef Kropinski, qui composa en secret plus de 400 chansons en 1944, caché dans le camp de Buchenwald.De Prague à Cracovie, de Rome à Paris, voici une course contre l'oubli, où chaque note sonne comme un défi à l'oppresseur. Un pan entier de l'histoire de la musique, jusqu'ici laissé sous silence, se dévoile au fil des pages et des partitions du Maestro de Barletta.

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1925-1939

Au-delà d'un romantisme de jeunesse et d'emballements religieux, il faut lire dans ces lettres de Maurice Sachs à Jacques et Raïssa Maritain le témoignage émouvant d'un être écrasé par son passé, déchiré par ses désirs, prêt à tout instant à des résolutions nouvelles et à des serments irrévocables, tout en sachant qu'il retombera, l'instant d'après, dans ce qu'il a refusé et qu'il n'échappera pas à la veulerie et à la bassesse. " Ce n'est pas le courage qui me manque, c'est le courage de ce courage. Or le courage, c'est encore le courage pur. Le premier pas ne coûte pas, mais ce sont les quotidiens derniers pas qui me coûtent [...] Mon esprit est faible, distrait, tiède parfois, mon corps est parfois secoué par le démon. C'est à la force des poignets du cœur que je veux marcher ", écrit-il à ses " Très chers et doux amis " (3 octobre 1925). Faut-il voir dans ces aveux lucides et pathétiques une volonté de mensonge, une dramatisation perverse destinée à impressionner les naïfs et zélés Maritain ? Sachs a le goût des mises en scène, il aime jouer, mais ce jeu lui permet aussi de délivrer une certaine vérité. De parler en vérité de son homosexualité. S'il sait que la rigueur théologique et la probité morale de Maritain réprouvent l'homosexualité, il sait aussi, comme le montre cette correspondance, que ses amis ne se voilent pas la face, ne s'indignent pas, ne s'attardent à aucun reproche. Ils accueillent seulement ceux qui sont exténués. Exténué, déchiré, Maurice Sachs l'est constamment jusqu'à la fin de sa vie. Les lettres témoignent, de manière troublante, de cette perpétuelle oscillation entre des temps d'ascèse, de volonté de maîtrise de soi et des périodes où, après avoir donné libre cours à ses pulsions, Sachs éprouve des sentiments de forte solitude et de dégoût de soi, tant semble fondamentale chez lui l'amertume de se sentir victime de la fatalité.

10/2003

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Histoire de France

Journal. 1939-1940

Roland de Margerie est issu d'une famille qui sert l'Etat depuis plusieurs générations. Son père, ambassadeur, avait épousé la sœur du célèbre dramaturge Edmond Rostand. II entre au cabinet de Paul Reynaud, le président du Conseil, au début de la Seconde Guerre mondiale. Son Journal inédit apporte un témoignage au jour le jour sur la période qui a mené à la défaite de la France. De son poste d'observation unique, il montre les impréparations, les incertitudes, les dissensions au sein même du gouvernement. Tout le monde est là, Reynaud bien sûr, sa nuisible maîtresse Hélène de Portes, le général Weygand, Pétain et Laval, mais aussi, et peut-être avant tout, le général de Gaulle. C'est Margerie que Paul Reynaud charge de le présenter à Winston Churchill. Ainsi se mettent en place les premiers éléments de la tragédie qui va suivre. Ce document exceptionnel révèle le dernier grand mémorialiste de l'époque.

06/2010

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Histoire internationale

Journal (1939-1943)

Rien ne prédisposait le jeune et mondain comte Galeazzo Ciano (1903-1944) à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'Etat italien, si ce n'est peut-être sa prestance avantageuse et sa conversation brillante. Mais, en 1930, le diplomate en poste à Shanghai épouse Edda, la fille aînée de Benito Mussolini. Désormais, le destin des deux hommes sera indissolublement lié. De responsable de la propagande fasciste, le "héros" de la campagne d'Ethiopie devient en 1936, contre l'avis de la vieille garde qui n'apprécie guère son dilettantisme et ses liens avec l'aristocratie romaine, le nouveau ministre des Affaires étrangères et le numéro deux du régime. Sous son ministère, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, où il relate avec cynisme et sincérité la montée inéluctable de la guerre et la politique hasardeuse suivie par l'Italie. D'abord favorable à un rapprochement avec Hitler, on le voit s'opposer peu à peu, au lendemain de la signature du pacte d'Acier (mai 1939), à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître en janvier 1944, un an après sa destitution qui conclut le Journal. C'est grâce à son épouse, qui les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse, que les précieux carnets y furent publiés au lendemain de la guerre. Ce témoignage historique capital sur la Seconde Guerre mondiale, source de première main pour les historiens du fascisme, n'avait jamais été réimprimé en français depuis 1946. Il devient enfin accessible au grand public dans cette nouvelle édition, préfacée, annotée et entièrement révisée par Pierre Milza, professeur émérite à Sciences Po Paris et éminent spécialiste de l'histoire du fascisme (Conversations Hitler-Mussolini, 2013 ; Histoire de l'Italie des origines à nos jours, 2005 ; Mussolini, 1999).

09/2013

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Critique littéraire

Correspondance 1939-1947

A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : Alger républicain, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom même d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche d'ailleurs comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font Alger républicain, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, L'Etranger et Le mythe de Sisyphe, celui qui fait entrer Camus dans la Résistance et lui offre de co-diriger, dès a libération de Paris, l'un des quotidiens les plus marquants de la fin des années 40, Combat. Les deux hommes se sont respectés avec passion. L'un construisait son œuvre ; l'autre ne pensait qu'à se faire oublier et n'en demeurait pas moins, par son immense culture et son exigence, un personnage incontournable de la vie intellectuelle. Leur rupture en 1947 fut un événement et une douleur. Elle fut également définitive. Ce livre regroupe ce qui est demeuré de la correspondance inédite entre les deux hommes.

12/2000

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Freud

Correspondance. 1925-1939

En 1925, la princesse Marie Bonaparte se rend à Vienne pour consulter le Pr Sigmund Freud. Cette rencontre sera "le plus grand événement de ma vie" , note l'arrière-petite-nièce de Napoléon Ier, princesse de Grèce et de Danemark. Durant quatorze années, ils échangeront près de neuf cents lettres jusqu'à la mort du fondateur de la psychanalyse, en 1939. Conservé à la bibliothèque du Congrès à Washington, cet ensemble de lettres est le dernier grand corpus de correspondance freudienne encore inédit. Passionnante de bout en bout, foisonnant d'informations sur l'introduction de la psychanalyse en France, cette correspondance raconte un monde appelé à disparaître au coeur duquel deux protagonistes des plus étonnants évoluent. Car entre la princesse venue pour soigner sa dépression et l'un des savants les plus influents de son siècle, une amitié naît, qui dépasse bientôt le cadre de l'analyse. Leurs échanges donnent à voir un Freud tour à tour séduit, amusé, parfois lassé de cette patiente qui n'a de cesse de vouloir vivre pleinement sa vie amoureuse et questionne les conceptions freudiennes sur la femme à une époque où la quête du plaisir féminin reste profondément subversive. "La dernière des Bonaparte" , comme elle aimait à se qualifier, loin d'être la disciple dévote que l'on a parfois décrite, témoigne au fil des pages d'une liberté de pensée audacieuse. Quels que soient leurs désaccords, Freud verra en elle une élève loyale. De fait, elle ne le trahira jamais et mettra sa fortune au service de la Société psychanalytique de Paris (SPP), qu'elle contribua à créer et, avec l'aide de nombreux soutiens, se portera à son secours pour l'aider à quitter l'Autriche nazie en 1938.

10/2022

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Histoire internationale

Histoire de la marine allemande (1939-1945)

En septembre 1939, la marine allemande, la Kriegsmarine, entrait dans une guerre à laquelle elle n'avait pas eu le temps de se préparer. En s'appuyant sur des sources peu connues en France, l'auteur nous explique pourquoi elle combattit avec autant d'efficacité et d'âpreté jusqu'à la fin du conflit. La stratégie d'attaque coordonnée des voies de communication de l'adversaire fut appliquée avec une remarquable pugnacité. Les " cuirassés de poche ", comme les grands bâtiments de combat, infligèrent de sérieux revers aux Alliés, tandis que la guerre sous-marine conduite par l'amiral Dönitz ne manquera que de peu son objectif de rupture des communications de l'ennemi dans l'océan Atlantique, au prix de pertes considérables.

04/2014

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Sciences historiques

Histoire de l'armée allemande (1939-1945)

Instrument des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande a incarné un modèle de puissance, analogue à ce que fut l'armée napoléonienne au XIXe siècle. De 1939 à 1942, elle remporte des victoires spectaculaires qui assoient la domination du Reich - pour le malheur de l'Europe - avant d'opposer une résistance acharnée à une coalition qui dispose d'une écrasante supériorité en effectifs et en matériel. Philippe Masson expose magistralement ce qui s'est passé sur tous les fronts : stratégie, tactique, évolution des moyens, renseignement... Il évoque naturellement le rôle central du Führer, qui suit les mouvements de chaque division et marginalise ses généraux jusqu'à précipiter la chute du " Reich de mille ans ".

03/2010

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Histoire de France

Carnet d'un prisonnier de guerre (1939-1942). Du front au camp de prisonniers, la vie d'Henry de Poumayrac

Henry de Poumayrac était sous officier dans l'armée française en 1940, durant la deuxième guerre mondiale. A travers ses carnets retrouvés des décennies plus tard, nous suivons les combats autour de la ligne Maginot jusqu'à sa capture par les Allemands. Il raconte alors sa longue détention en camp de travail jusqu'à son retour en France. Retranscris par sa petite fille Anne Chardigny, ces carnets retracent avec simplicité et émotion ce que fut la vie de soldat et de prisonnier, ses relations avec l'encadrement allemand ou la population locale. Par son témoignage et son histoire, c'est le quotidien de tous ces prisonniers de guerre français qui nous est révélé et formidablement décrit. Henry de Poumayrac fut mobilisé 1208 jours : 292 jours au combat et 916 jours en captivité.

03/2015

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Histoire internationale

Ellrich 1944-1945. Un camp de la mort lente dans la nébuleuse nazie

L’histoire d’Ellrich est celle d’une bourgade ordinaire, aux confins de la Thuringe et de la Basse Saxe, non loin de Weimar. L’activité industrielle s’y organise autour des plâtreries… Sous le national-socialisme, lieux destinés à accueillir les usines d’armement où seront fabriqués les V2. Créé en 1944, Ellrich fut l’un de ces camps injustement oubliés, où les conditions de survie des plus précaires, conjuguées au travail harassant et à la désorganisation des derniers mois de la guerre entraînèrent des pics de mortalité sans égal, même dans d’autres camps de concentration. Cet ouvrage retrace l’historique des camps annexes autour d’Ellrich, et y évoque les concentrationnaires, la vie et la mort dans les camps, mais aussi les gardiens, simples soldats de la Luftwaffe ou tortionnaires sanguinaires. Les derniers mois d’existence du camp d’Ellrich précèdent les terribles marches de la mort, les massacres par les bourreaux soucieux d’éliminer les derniers témoins ou de ne laisser derrière eux que des mourants. Ellrich connut un destin singulier après-guerre : la frontière germano-allemande passait au milieu de l’ancien Appellplatz, et le rideau de fer coupait en deux ce qui fut un des pires camps de concentration nazis. Avec la réunification allemande, la mémoire d’Ellrich redevint un enjeu identitaire. La monographie de Jens Wagner comble un vide historique. De nombreux documents, des photographies d’époque, des extraits de témoignages ou de chroniques viennent compléter cet ouvrage de référence.

04/2013

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Histoire internationale

Viktor et Klara. Camp de travail en Ukraine dans le Donbass (1945-1946)

Transylvanie, septembre 1944. L'armée allemande se retire. L'armée soviétique arrive et embarque Viktor, Klàra, ainsi que des milliers d'autres habitants de la région, afin de participer à la reconstruction de l'URSS en ruine. Viktor est marié, il a deux enfants. Klàra est mariée, sans enfant. Ils ne se connaissent pas encore, pourtant leurs destins sont liés... Témoignage rare et émouvant, personnel aussi bien qu'historique, il est accablant pour le communisme au temps de Staline. L'auteur y décrit, de manière détaillée, le quotidien dans un camp de travail soviétique, avec une pointe d'humour noir, sans jamais céder à la haine. Au cours de ces deux années de souffrances, 1945 et 1946, en Ukraine, dans le Donbass, ils sont très nombreux à succomber aux maladies, à la faim, au froid, au désespoir. Viktor survit, grâce à l'entraide, à l'amitié de ses compagnons de misère et à l'amour de Klàra. Ce récit, traduit du hongrois en français par sa petite-fille, fut rédigé par Viktor après son retour en 1947, à partir de souvenirs écrits à la dérobée sur des morceaux de papier, pendant sa déportation.

07/2015

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Sciences historiques

Les véhiculles allemands 1939-1945

Dès le début des années 1930, les Allemands avaient engagé des recherches pour développer des nouveaux véhicules militaires et en particulier des blindés. Ils avaient bénéficié pour cela de l'aide des Soviétiques, tandis que les premiers prototypes étaient développés clandestinement en Allemagne. Avec l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933, plus besoin de se cacher ! Les puissantes industries mécaniques et métallurgiques de l'Allemagne se sont mises en route pour produire une multitude de véhicules et de chars d'assaut. Aux petits chars légers devaient bientôt succéder des engins de plus en plus lourds, allant même jusqu'au gigantisme, puisqu'on a développé à la fin de la guerre des prototypes de près de 200 tonnes.

11/2012