Art africain
12/2021
Histoire rurale
06/2021
Littérature française
09/2020
Littérature française
04/2019
Ouvrages généraux
05/2022
Etudes historiques
03/2023
Sociologie
04/2023
XXe siècle
04/2021
Sciences historiques
04/2014
Romans historiques
02/2020
Histoire des religions
05/2021
Essais
06/2023
Ouvrages généraux
09/2021
Religion
09/1999
Littérature française
03/2014
Critique littéraire
12/1997
Histoire ancienne
CNLPeuples – Il n'existe pas plus d'hommes sans mémoire que de sociétés sans ruines. Cette Histoire universelle des ruines vise à élucider le rapport indissoluble que chaque civilisation entretient avec elles. L'Egypte ancienne confie la mémoire de ses souverains à des monuments gigantesques et à des inscriptions imposantes.
D'autres sociétés préfèrent pactiser avec le temps, comme les Mésopotamiens, conscients de la vulnérabilité de leurs palais de briques crues, qui enterrent dans le sol leurs inscriptions commémoratives. Les Chinois de l'Antiquité et du Moyen Age remettent le souvenir de leurs rois et de leurs grands hommes à des inscriptions sur pierre et sur bronze dont les antiquaires scrupuleux collectent les estampages.
D'autres encore, les Japonais du sanctuaire d'Isé, détruisent puis reconstruisent à l'identique, en un cycle infini, leurs architectures de bois et de chaume. Ailleurs, dans le monde celtique et en Scandinavie, comme dans le monde arabo-musulman, ce sont les poètes ou les bardes qui ont la charge d'entretenir la mémoire. Les Grecs et les Romains considèrent les ruines comme un mal nécessaire qu'il faut apprendre à interpréter pour les maîtriser. Le monde médiéval occidental affrontera l'héritage antique avec une admiration fortement teintée de répulsion.
Face à cette tradition, la Renaissance entreprend un retour d'un type nouveau à l'Antiquité, considérée comme un modèle du présent qu'il faut imiter pour mieux le dépasser. Les Lumières enfin bâtissent une conscience universelle des ruines qui s'est imposée à nous comme le "culte moderne des monuments" : un dialogue avec les ruines qui se veut universel et dont ce livre porte témoignage. Passant d'une civilisation l'autre, Alain Schnapp s'appuie autant sur des sources archéologiques que sur la poésie. Magnifiquement illustrée, cette somme est l'oeuvre d'une vie.
10/2020
Histoire et Philosophiesophie
01/2021
Religion
01/1991
Sciences historiques
03/2019
Sciences historiques
02/2014
Sciences historiques
11/1977
Sciences historiques
08/2006
Archéologie
04/2024
Philosophie
01/1989
Religion
10/2019
Sociologie
06/2022
Sciences historiques
09/2005
Récits de voyage
11/1992
Histoire ancienne
09/2015