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Finitude

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Poésie

Là où ici

Vincent Motard-Avargues dans son recueil Là où ici embarque le lecteur dans le rythme de ses pensées. Souvenirs, lieux, sensations, mémoires, tout est contenu et tout déborde à la fois. L'écriture tient lieu de réceptacle, voire de refuge, tout en ayant une conscience aiguë de la versatilité de toute tentative de captation du monde, tant intérieure qu'extérieure. Le texte liminaire aux trois parties du recueil qui pourrait constituer une journée ("éveil, ensuite, enfin") superpose le vivre et l'écrire, voire les annule tous deux d'une certaine façon. Ce qu'il en restera ? L'urgence de dire, de se dire malgré le savoir et la relativité de nos finitudes.

03/2021

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Philosophie

La pensée mauvaise. Essai philosophique

Nous trouvons toujours des excuses aux méchants : ta mauvaise éducation, le poids des circonstances politiques, économiques ou sociales. La tradition des Lumières a ainsi vu dans le mal l'expression nécessaire d'un manque ou d'une faiblesse de l'homme : sa finitude (Kant), ou sa paresse (Arendt). Bettina Stangneth refuse d'entériner cette défaite de la raison pratique. Elle montre au contraire que la méchanceté est te fruit vénéneux d'une volonté positive : la pensée mauvaise. Les tenants de cette-ci, nazis, jihadistes et autres malfaisants, ont ceci de commun qu'ils légitiment leurs crimes en remettant en cause te principe même d'une moralité universelle : ta raison. Après avoir décrit tes formes variées que prend aujourd'hui cette haine de ta raison - cynisme, divertissement, obsession du soi et de son identité singulière, confusion entre tes faits et tes interprétations, ta vérité et ta fausseté, ta science et l'opinion -, l'auteure montre surtout que tes Lumières aujourd'hui, pour autant qu'elles sachent se défendre contre ta pensée mauvaise, sont toujours porteuses de Leur promesse d'une humanité qui s'améliore.

02/2019

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Littérature française

Les identités remarquables

"Tu vas mourir, aujourd'hui, et tu ne le sais pas encore." Dès la première phrase de cette chronique d'une mort annoncée - dès la première minute de cette journée particulière où se reflète la brièveté de toute existence -, un homme fait à la fois figure de héros et de victime. Et c'est lui, inconscient, égotiste et jouisseur, que le roman interpelle et tutoie comme s'il tendait à notre insouciante finitude un miroir. Plaisir de se croire si beau, privilège d'aimer, hélas fort mal, une exquise petite marchande de jouets, délice de convoiter une banquière aux yeux de biche, de se couler dans l'hédonisme d'une vie simplifiée. Mais en secret, une vierge froide et un tueur prédestiné trament le scénario de la vengeance familiale. Sur cette inexorable partition qui emprunte son tempo au roman policier, ses arpèges au catalogue de la consommation courante, ses harmoniques à la liberté de parole et son andante aux mirages des satisfactions éphémères, Sébastien Lapaque chante la vie derrière soi et salue, non sans ironie, le passage du temps.

08/2009

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Actualité et médias

Vivre sans. Que reste-t-il de notre monde ?

En 2020, plus de la moitié de l'humanité a été assignée à résidence pendant plusieurs mois. Nous avons été isolés les uns des autres, interdits de contacts, de liens, de toucher, parfois même privés d'odorat et de goût. En menaçant notre santé, nos projets, notre croyance en un prétendu progrès, le Coronavirus balaie toutes nos illusions et révèle les failles béantes de nos sociétés : l'impuissance du politique, la fragilité de nos systèmes de santé, l'insuffisance de notre modèle économique et social, le caractère archaïque de notre justice... Il nous oblige à nous confronter au Réel et à la finitude que nous avions cru pouvoir repousser indéfiniment. Il nous rappelle aussi que "pour résister, il ne faut pas résister". Mais peut-on vivre sans résister, sans liens, sans beauté, sans esprit, sans ombre, sans limite, sans progrès, sans droit, sans finance... ? Alors que restera-t-il de notre monde après le passage du Coronavirus ? De quoi sera fait l'avenir ? Réussirons-nous à nous réinventer ?

08/2020

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Ouvrages généraux

George-Arthur Forrest. Fragilité et pouvoir d’un être hors norme en terre africaine

Ce livre n'est pas une biographie, mais un essai qui tente d'entrelacer la vie d'ombre et de lumière deA George-Arthur Forrest à la pensée. Homme d'affaire et humaniste en terre africaine, son pentacle existentiel déploie le travail, le social, la famille, l'expression artistique et le dialogue, A forgeant ainsi sa deviseA : A "A Ensemble, nous construisons l'avenirA ". L'auteur médite ces concepts en choisissant de ne pas prendre la parole mais de la donner à des intellectuels et artistes d'Afrique et d'ailleurs, à sa famille, à ses détracteurs, à ses collaborateurs. Au fil de l'écriture se sont dévoilées les dimensions essentielles de notre humanitéA : les enjeux de l'histoire, la finitude, la fragilité, l'intime, l'irruption de l'inhumain, l'avènement du possible, le dépassement de la dualité, le désencombrement de l'ego, l'importance de la confiance, la voie de l'art, l'accès à un langage universel d'où peut sourdre la langue du différencié.

01/2024

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Spinoza

Les expressions de la puissance d'agir chez Spinoza

"Ces variations autour de la puissance d'agir [... ] ont pour objectif commun de ressaisir la puissance dans l'impuissance et de passer de la peur de la mort à la jouissance de l'éternité, de la finitude du corps au développement de ses capacités, de la servitude des affects à la fortitude retrouvée. Il s'agit ainsi d'exprimer la positivité du négatif en allant chercher la puissance là où ne s'attendrait pas à la trouver". Chantal Jaquet est professeure d'histoire de la philosophie moderne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur la philosophie du XVIIe siècle, sur la philosophie du corps et sur la philosophie sociale. Elle a notamment publié Sub specie aeternitatis. Etude des concepts de temps durée et éternité chez Spinoza (Classiques Garnier, rééd. 2014) ; L'unité du corps et de l'esprit. Affects, actions passions chez Spinoza (PUF, 2004, rééd. 2015) ; Les transclasses ou la non-reproduction (PUF, 2014) ; Spinoza à l'oeuvre (Editions de la Sorbonne, 2017) ; Juste en passant (PUF, 2021).

09/2022

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Poésie

À nos adieux

Rien ne se donne à l'Humanité, sinon le silence universel. Quand la folie happe l'être au point de le faire disparaître, il ne subsiste rien que la matière primordiale à partir de laquelle il a été forgé par les étoiles. Ce recueil est une entrée dans la finitude : au fil des pages, la démence s'installe, insidieuse, désorganisant les actes et les pensées, jusqu'à ce qu'il ne reste que des bribes, et finalement, plus rien. Originaire de Montpellier, Nox, initialement kinésithérapeute, est actuellement étudiant en médecine à Clermont-Ferrand. Il écrit des poèmes depuis son plus jeune âge et se passionne pour la musique et la composition. Influencé par les poètes maudits, le surréalisme de Lautréamont, mais aussi par la philosophie de Schopenhauer et de Wittgenstein, il conçoit la poésie comme une aventure intime, un saut bref et intense dans les torrents de l'esprit. Il questionne la nature humaine à travers ses limites : son rapport à la mort, ses états pathologiques, son langage et ses représentations.

02/2023

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Littérature étrangère

Sémaphores. Carnets II

Comme Les Poussières de l'effacement et Muses et Egéries, parus précédemment aux Editions du Seuil, Sémaphores appartient à la série des "Carnets", vaste projet littéraire dans lequel Gamal Ghitany s'attache à transcender la forme du récit autobiographique pour se pencher sur les énigmes de la mémoire, de l'identité, du désir, de la finitude et du temps. Au sein de cette encyclopédie intime, Sémaphores est une oeuvre tout à fait singulière, fruit d'une inlassable traque des réminiscences que l'auteur égyptien a menée du côté des gares et des trains, dans ce monde du rail qui est à la fois une source inépuisable de souvenirs et d'anecdotes et une puissante métaphore de notre condition humaine. Entre les gares du Caire, d'Alexandrie, d'Assouan, de Rome, Zurich, Moscou et Pékin, entre l'émoi des premiers départs, les expériences initiatiques, le voluptueux hasard des rencontres et l'approche des destinations, ce Carnet déploie sous nos yeux les territoires infinis du réel et de l'imaginaire.

02/2014

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Religion

Cherche Dieu - Ô mon âme.. Poèmes, prières et oraisons

Cherche Dieu - Ô mon âme... , regroupe mes poésies, et oraisons personnelles, échelonnées sur plusieurs années et écrites dans l'intime de mon coeur. J'avais envie de partager mon cheminement et les grâces et découvertes qu'il m'a été donné de vivre, et que je continue encore à avoir au fil des jours. J'ai un profond respect pour les autres religions et grandes sagesses des autres pays. Ma révélation à moi prend sa source dans la vie du Christ et de sa personne même, qui me bouleversent depuis que je suis enfant. Voici l'objet de ce livre : un témoignage autant qu'un partage, avec tous les chercheurs d'absolu. Même si tout le monde ne met pas le même nom derrière ce Dieu Vivant, au final, ce n'est pas très important. Ce qui compte, c'est qu'on La trouve en nous, la Présence suprême d'Amour, notre origine, notre chemin, notre finitude : Elle est tout, Elle est Joie pure, Elle peut tout et nous aime par-dessus tout, bien au-delà de ce que nous pouvons comprendre.

06/2016

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Géographie

Figures de l'île

Microcosmes si divers, espaces du paradoxe, les lies suscitent un imaginaire sans commune mesure avec la réalité de leur existence. Périphéries parfois oubliées surgissant tout à coup sur le devant de la scène politique, les îles fascinent et irritent tout à la fois. Mais les îles ne sont pas des fragments du continent et si les relations avec lui sont parfois difficiles, c'est que celui-ci a du mal à reconnaître l'existence d'une "culture insulaire". Pourtant, au-delà des différences entre les aires géographiques, des différences de taille, des différences entre les aires culturelles auxquelles ces îles appartiennent, celle-ci se manifeste par la similitude des comportements, la similitude des solutions que les insulaires trouvent pour pallier la finitude de l'espace ou la petite taille de la société et de ses ressources. Ces Figures de l'île tentent de montrer ce que signifie vivre dans une île au moment de la construction européenne et de la mondialisation, et pourquoi le monde politique a de plus en plus de mal à ignorer l'insularité.

03/2019

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Littérature française

Le monde des esprits vierges devenus femmes

" Sur la rive droite de la Seine dans Paris, l'esprit du paraclet avait emprunté l'apparence d'un androgyne. Ce corps lui allait à ravir. Après avoir fait le tour de la ville sans se presser, il s'arrêta dans la cour d'une école maternelle. Assis sur ses talons, sous un arbre millénaire, il prenait plaisir à observer les jeunes pousses. C'était l'heure de la récréation, les enfants jouaient sans se soucier de sa présence. Il appréciait le mouvement coloré et les cris des écoliers. " La sonnerie retentit et les élèves s'évanouissent. Seul reste l'employé municipal qui entame une conversation métaphysique avec l'homme à l'ombre d'un arbre. Maître ou un envoyé de Dieu, l'inconnu parle en tout cas à la place du Seigneur. Ensemble, ils interrogent le monde, de son origine à son devenir. Un dialogue entre la finitude du mortel et l'immatériel pour saluer la sagesse divine et revenir à une méditation essentielle pour le corps et l'esprit.

10/2017

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Littérature française (poches)

Mother

"... Oui, sa mère se tient à présent en lui plus que dans ses bras, elle l'habite tel un alien dont la présence s'avoue parfois, si fulgurante, si éruptive qu'il se surprend alors, traversé de peur panique, d'être sa mère devenu. Sa mère qui se recompose comme l'horizon de sa finitude et de son destin, tu as vu ? On dirait ta mère... L'échappée lui semble impossible, sa mère dessine comme l'accomplissement de sa propre mort. Sa mère l'attend, sa mort l'attend, il glisse sur la pente, il dévisse, se débat, il voudrait redessiner son visage, l'injecter de botox, le taire dans l'immobilité minérale d'un sable que la mer lisse, non, que l'océan annule, mais les yeux demeurent, les yeux et le regard, à l'identique." Luc Lang compose avec Mother un chant d'amour-haine autour de la figure maternelle qui se révèle surtout déclaration d'amour au père choisi. Avec une écriture d'une rare acuité et un humour cinglant, il nous livre un roman ciselé qui magnifie son sujet.

08/2014

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Monographies

Lionel TRAN

La découpe des tôles d'acier s'effectue par vaporisation du métal au découpeur plasma. Les assemblages sont réalisés par soudage. Les patines sont obtenues par oxydation chimique et organique, peinture et techniques mixtes. Des navires cassés, déformés, oxydés. Des architectures distordues. Que reste-t-il ? La fin du voyage, le souvenir du capitaine, la ruine de tout au bout des géographies... Le travail de Lionel Tran explore ce fond tragique de l'aventure humaine, le sombre silence des finitudes au coeur de l'élément liquide des origines. Il nous dit la disparition, l'effacement, la bascule. Ses épaves sont des vanités, luttant contre les lois naturelles pour refaire surface dans l'épure des formes. Dire le grand naufrage pour calmer la tempête dans sa représentation même. 2. 11. 0. 0

10/2022

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Philosophie

Les sentinelles d'humanité. Philosophie de l'héroïsme et de la sainteté

Dans la crise de civilisation où nous sommes entrés, les figures du héros et du saint semblent faire l'objet d'une nouvelle attente. Si la philosophie commence avec l'étonnement, il y a là matière à méditer. De fait, héroïsme et sainteté sont des besoins collectifs et personnels - mais pourquoi ? Quelle est la réalité de ces deux conduites ? En quoi se séparent-elles et en quoi fusionnent-elles ? Pourquoi ont-elles été à ce point dévaluées ? Ces êtres d'exception n'ont rien à voir avec le surhomme ou le transhumain. Ils ne constituent pas des fuites hors de l'humanité. Ils nous rappellent ce que nous sommes - autre chose que des animaux et des machines - et nous appellent à vivre en conséquence. Ils sont paradoxalement les gardiens de notre finitude. Né en 1954, Robert Redeker est agrégé de philosophie. Collaborant à plusieurs périodiques, il a notamment publié : Le Déshumain ; Nouvelles Figures de l'homme ; Egobody ; L'Emprise sportive ; L'Eclipse de la mort ; L'Ecole fantôme. Il fut pendant quinze ans, à l'appel de Claude Lanzmann, membre du comité de rédaction des Temps Modernes. Ses livres sont traduits en plusieurs langues étrangères.

01/2020

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Philosophie

La Peau fragile du monde

Nous y sommes, elle craque, cette vieille peau du monde. Elle se dessèche, se desquame. On ne peut plus la toucher. Nous ne pouvons plus nous toucher. Les croûtes et les escarres de la lèpre... Non, Maldoror, tu ne savais pas à quel point serait vérifié ce que tu annonçais. Nous y sommes, nos cancers nous bouffent, nous bouffons des particules, partout on crève de faim et de peur, notre technologie vacille sous ses grands airs transhumains. Nous y sommes sans que personne sache où nous sommes. Nous nous touchons cependant tout en touchant à nos limites. Qu'est-ce que traverser un temps qui n'avance plus ? Quel est ce présent qui nous est fait, privé d'avenir comme de passé ? Il n'y a rien de catastrophiste ni d'apocalyptique à penser que l'existence comme telle peut se trouver exposée, violemment, à sa propre fugacité et finitude — et même que ce soit là qu'elle prend sa valeur infinie, unique et insubstituable. L'homme passe infiniment l'homme : on peut dire que cette phrase de Pascal a ouvert la saison qui nous vient.

02/2020

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Philosophie

Le politique et sa logique dans l'oeuvre d'Eric Weil

Philosophe français d'origine juive et allemande, Eric Weil (1904-1977) a élaboré une conception et une pratique de la philosophie tout entières tournées vers le problème de la violence. C'est là qu'est le problème fondamental du discours philosophique. La tâche de ce discours est de comprendre le réel façonné par la violence et de contribuer à l'action qui vise à la réduire. C'est dire l'actualité de cette pensée, en un temps où la violence la plus extrême fait retour sur le sol même de l'Europe. Eric Weil a élaboré une philosophie politique qui nous permet de questionner la réalité qui est la nôtre, marquée singulièrement par les problèmes liés à l'après-communisme. Il a dégagé les lignes d'une logique de l'action et des institutions politiques où la cohérence du discours s'accorde au souci de la finitude, où l'efficacité de la pratique se concilie avec le respect de la liberté. Cherchant à cerner cette logique, Patrice Canivez analyse une pensée dont la texture complexe reflète les difficultés de notre temps, et ce temps qui met à l'épreuve la dignité et le courage de la pensée.

06/1993

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Littérature française

Pencher pour

Lazor Hilaire est un homme singulier qui siège aux prud'hommes pour garder un oeil sur le sens de la vie tout en fredonnant une mélodie secrète, en cultivant une profonde tendance à la contemplation, un penchant pour l'évitement, pour l'autrement qui de plus en plus l'éloignent des autres. Ainsi, lorsqu'il s'éprend d'une avocate dont le charme et l'élégance s'avèrent tout aussi particuliers, quand l'amour les entraîne dans la spirale du désir, les choses tournent d'une étrange manière. Car Lazor ne veut plus réduire le plaisir à sa triviale finitude, son exigence le porte ailleurs... Pendant ce temps le monde s'impatiente. La ville se couvre de déchets, le président de la République quitte la Terre pour une tournée interplanétaire, et dans la nuit étoilée les parents de Lazor se promènent, le chat Rémi fait un dernier voyage, les inconnus s'élancent et rebondissent sur des trampolines géants. Autre chose, autrement, ailleurs... Un imaginaire poétique pour aborder le machisme de nos cultures, pour observer, sous couvert d'un monde secret, le théâtre urbain, politique et social de ce début de siècle en France.

01/2010

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Poésie

L'antre de mon âme

L'antre de mon âme, bien qu'étant un recueil de poèmes, est écrit de manière à être lu comme un roman qui parle à l'âme, à l'être fait de chair et d'esprit. Le texte tire sa force et son aura dans le choix concentré, très sélectif, des axes d'écriture qui devraient intéresser tout homme où qu'il puisse habiter. La contemplation d'un soir qui élève ; le contexte actuel du monde qui favorise le nomadisme ; la protection de l'enfance fragile ; les questionnements métaphysiques de l'homme confronté aux aspérités de la vie ; l'amour dans ce qu'il a de plus parfait entre un homme et une femme ; l'Afrique et sa jeunesse sous un jour nouveau ; la finitude de l'homme et l'éternité de Dieu, sont quelques-uns des thèmes majeurs convoqués dans cet ouvrage. L'auteur, à travers une plume dépouillée et incisive, invite à partager un bilan positif dans le cheminement d'une âme dont la principale préoccupation est le progrès de la conscience qui repose sur la croyance que l'homme est un Destin voire une Destinée ; et sa propre vie engage l'humanité entière.

06/2015

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Prière et spiritualité

L'âme retrouvée. Le cadeau d'une crise

La pandémie de COVID-19 a secoué le monde entier, mais elle a aussi été une crise personnelle, intime pour plusieurs d'entre nous. Rupture abrupte du fil de nos vies, solitude, confrontation à nous-mêmes, conscience soudaine de notre fragilité et de notre finitude, autant d'expériences qui nous laissent ébranlés, en quête de sens et de nouveaux repères. En sortirons-nous diminués ou plus humains ? Alors que nous sommes privés autant des richesses du monde extérieur que de ses artifices, ce livre nous propose de renouer avec notre vie intérieure, terreau des valeurs sûres qui nous aideront à reprendre notre route. Il nous invite du même souffle à un dialogue avec l'histoire, la philosophie et la spiritualité, pour élargir nos perspectives et retrouver ainsi un regard confiant sur l'avenir. Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir transformateur d'une crise. Une parole intérieure l'habite et cache en elle un trésor à découvrir, un élan de vie à saisir. L'épreuve peut alors devenir un "moment d'éternité" qui transcende les circonstances particulières que nous vivons et nous relance vers de nouveaux horizons.

02/2021

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Psychogérontologie

Vieillir... à quel prix ? La pandémie de Covid-19 révélatrice du statut ambigu des personnes âgées

Les conditions sanitaires inédites mises en place lors de la pandémie de Covid-19 ont bouleversé les modèles sociaux et psychologiques ayant trait à la contagion, à la mort, au vieillissement... Elles ont mis en évidence la nécessité d'élaborer nos relations ambivalentes à la vulnérabilité et à la finitude. Il est essentiel dans l'après-coup de revenir sur ce que nous avons traversé : le concept d'accès égal pour tous aux soins, notamment aux urgences, l'isolement préventif mis en application dans les EHPAD restreignant les visites des proches, les rapports entre jeunes et âgés, certains jeunes pensant être injustement soumis à des restrictions afin de protéger des aînés "à risques" , les modalités de fin de vie, en interdisant toute visite aux mourants et en faisant voler en éclat tous les rites funéraires... A distance du déclenchement de la pandémie et avec le recul de la réflexion, ce livre fait appel à des professionnels et chercheurs de différentes disciplines. Il met en perspective ces différents points et leurs conséquences en termes d'exclusion, d'abandon ou d'emprise, mais aussi de solidarité et de créativité, auxquelles nous sommes actuellement confrontés.

02/2023

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Poésie

L'enfant des dons

L'enfant reçu en don/Dziecko w darów est le sixième recueil de la poète polonaise, estimée, reconnue comme l'une des figures les plus importantes, pertinentes et percutantes de la poésie polonaise contemporaine. Selon la critique, ce recueil est un livre de la maturité, intime et sincère. Justyna Bargielska aborde des questions qui lui sont familières, intimement liées à son expérience propre. De fait, elle n'a pas recours, dans sa langue poétique, aux grandes notions philosophiques. Sa poésie s'ancre dans le quotidien, dans le vécu, pour nous parler de l'amour, de la maternité, des enfants, de la vie, de la mort, du corps, de l'esprit, de la perte, de la peur, de la finitude, dans une langue totalement dépourvue de pathos et de prétention, mais au contraire teintée d'ironie, qui emprunte au parler quotidien, au lexique et aux références des jeux vidéo, de l'internet, de notre modernité, de notre réalité si pleine du monde virtuel. Le caractère irrévocable du changement, source d'inquiétude pour l'humain, devient signe, motif et contenu d'un accomplissement de l'existence. L'enfant reçu en don est le deuxième publié par les éditions LansKine après Nudelman.

05/2022

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Notions

Comme une clarté furtive. Naître, mourir

Notre existence n'est elle qu'une petite lumière au coeur de l'obscurité ? Il ne va pas de soi de penser que l'enfant - et tout être humain donc - vienne du néant, du rien. Socrate enseigne que la vérité est déjà en lui. Les sages du Talmud font baigner l'enfant à naître dans la lumière originelle. Pour ces pensées, pourtant très différentes, l'âme humaine est irréductible à un pur effet de la matérialité. L'autre pôle de notre finitude - la mort - a bien davantage été pensée par les philosophes et les théologiens. Vie et mort ne sont pas deux contraires, mais deux forces, l'une de création et l'autre de "décréation", elles concernent tous les champs de l'existence. Dans ce texte de réflexion puissant et lumineux, Catherine Chalier invite à penser la mort autrement. Pas seulement en constatant les effractions du mal, de la souffrance ; pas seulement non plus donc en méditant sur notre destinée ultime, que ce soit avec mélancolie, sagesse, voire espérance, mais plus simplement, de façon plus grave, en faisant en sorte que la pensée de la mort insuffle en nous une nouvelle urgence dans notre amour de la vie.

09/2021

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Poésie

Comme un David aux testicules tombés

Celui de sa compagne vomissant sans cheveux dans la cuvette des wc ; le même sortant de l'hôpital ou celui des voyageurs traversant d'un pas indifférent le hall d'une gare : ici, pas de lyrisme éthéré, aucune glorification, le corps qui est ici à l'oeuvre c'est bien le corps qui chie et qui exsude. Jamais d'idéal qui viendrait arracher l'individu à sa temporalité. Et pas de transcendance. C'est d'ici et maintenant que parle le poète et c'est notre finitude qui, en vérité, s'inscrit entre les mailles du poème et dans la suite des vies que le livre fait défiler devant nos yeux. Et le quotidien sans hauteur de nos vies sans destin. Mais c'est parce qu'il aime la langue comme il aime les corps que le poète, s'emparant des questions d'identité qui obligent à modifier nos regards, sans jamais faire discours, enlève aux mythes leur majuscule et met des "e" aux adjectifs. Comme la main qui s'invente des gestes sur la peau qu'elle désire, aussi aimante et familière, la langue ici ose la beauté des élans et la crudité de nos gestes.

10/2023

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Littérature francophone

La fuite vers Samarkand

Que reste-t-il de l'écrivain et de ses écrits ? Abdellatif Laâbi fait le tour de lui-même et de l'humanité qui est en lui, il offre ici un récit bouleversant qui possède la force et le souffle d'un livre testamentaire. Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté. Que reste-t-il de l'écrivain et de ses écrits ? Abdellatif Laâbi fait le tour de lui-même et de l'humanité qui est en lui. A la recherche de la quiétude, le poète a pour ambition de ne rien occulter et ne rien épargner, en commençant par lui-même. Abdellatif Laâbi aborde également, avec une originalité et un humour sans tabou, le drame que l'humanité affronte depuis plus d'un an. La question de la finitude y est abordée par l'intermédiaire d'un conte célèbre du Soufi persan du XIIe siècle, Fariduddine Attar et bien sûr à travers toute la subtilité de son écriture. Son regard à la fois critique et bienveillant est aggravé par ce qu'il nomme "l'insolence de la vieillesse".

11/2021

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Littérature française

Le chaos de l'absence. Espaces infinis de ta présence

Témoin de la disparition brutale de son épouse sur le sol africain, Jean-Luc Souflet n'aura de cesse de retrouver l'être aimé. C'est tout d'abord par une introspection riche de questionnements sur les fondements qui lient définitivement deux personnes. Elle est éclairée des interactions et des rencontres avec sa famille et ses amis. Mais elle est aussi confrontée aux rappels à la vie que constituent les engagements professionnels ou associatifs. Dans la lente chronologie de presque trois années d'une quête à peine ébauchée, il creuse le délicat sillon de l'échange avec l'absente. Son exploration douloureuse emprunte des voies souvent parcourues à deux lors de ressourcements en symbiose dans les espaces immenses de l'Afrique australe. Cette Afrique va l'accompagner sur l'étroit chemin vers l'apaisement et lui donner des clés pour poursuivre autrement le dialogue inachevé. Une piste pour franchir le mur de la finitude et se frotter à l'incertitude des infinis. Cet essai apporte un éclairage bouleversant sur la perte irréversible d'une part de soi prélevée par la mort. Il navigue dans les méandres de la difficile acceptation et ouvre délicatement la porte de la reconstruction.

01/2022

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Philosophie

Albert Schweitzer et l'histoire du Gabon

"L'exil" de Schweitzer à Lambaréné répond à l'appel du Christ. Cet appel est en effet l'appel à la bonne nouvelle du Royaume. Schweitzer découvre ainsi la grâce qui lui est faite. Celle de servir dans les lointains ; c'est la source de la transformation de sa vie. Tous ses actes prennent un sens nouveau. Le voyage à Lambaréné montre que l'homme n'a pas que la vie pour vivre comme les bêtes, mais au contraire qu'il vit pour poursuivre d'une certaine manière l'éternité. La quête de l'éternité, c'est la quête de Dieu. Cela laisse entendre que l'éternité appelle l'homme à se détacher de la vanité du monde, à se vider du monde et de soi-même. Il s'agit entre autres de prendre conscience de notre finitude et de s'engager de manière désintéressée à l'amour du prochain. Cette quête conduit chez Schweitzer à une affirmation éthique du monde et de la vie, mieux, elle nous conduit à la découverte des qualités qui permettent aux autres de nous traiter comme leurs semblables.

09/2011

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Psychologie, psychanalyse

Clinique et psycholopathologie du vieillissement. Apport des méthodes projectives (Rorschach, TAT)

La traversée du vieillissement et de la vieillesse mobilise un travail psychique intense et complexe qui met à l'épreuve les fragilités et les ressources de chacun, tant au plan de la plasticité et de la solidité des assises narcissiques (consistance des enveloppes psychiques et de l'image du corps, diversité et souplesse des prises de positions identificatoires), que sur celui du traitement de la perte et des destins pulsionnels (problématique dépressive, représentations de relations aux objets). A l'appui de protocoles recueillis au fil de longues années de pratique clinique auprès de femmes et d'hommes vieillissants, personnes tout-venant, personnes consultantes pour des fragilités psychiques plus ou moins pathologiques, cet ouvrage se propose de montrer combien le Rorschach et le TAT sont de précieux outils cliniques pour appréhender la diversité et peut-être la singularité des modalités du fonctionnement psychique aux prises tout à la fois nouvelles et réactualisées avec le fait du manque et de l'incomplétude, l'inéluctabilité de la finitude, le désenchantement de l'inachèvement, tout en demeurant fermement mobilisé par la quête de plaisir, le refus d'une résignation qui irait de soi.

11/2012

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Poésie

Cahier de verdure. Suivi de Après beaucoup d'années

Les deux recueils rassemblés ici se tiennent sur un versant apaisé de l'oeuvre de Philippe Jaccottet, et témoignent d'une prise de distance avec les peurs, les douleurs, les alarmes passées. Non que la destinée humaine ait changé de trajectoire et se soit magiquement affranchie de sa finitude, mais des passages, des éclaircies sont ici entrevus qui tentent de déjouer les pièges du temps. Depuis le dessin général des paysages jusqu'à la floraison ascensionnelle de la rose trémière (que le poète nomme la "passe-rose"), la nature se donne pour la médiatrice privilégiée, celle qui, fragmentée, diversifiée, voire chaotique, suggère pourtant l'unité de la création. Et cette unité perceptible en chaque détail s'incarne dans l'écriture de Philippe Jaccottet qui joue ainsi de différentes formes d'expression (poèmes, proses poétiques, notes de carnet) pour, usant de la diversité comme un peintre des couleurs, composer un tableau qui estomperait son cadre et concilierait visible et invisible. Avec une économie de moyens qui lui est propre, Philippe Jaccottet dit l'essentiel : "que la poésie peut infléchir, fléchir un instant, le fer du sort. Le reste, à laisser aux loquaces".

04/2003

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Philosophie

Solitudes. De Rimbaud à Heidegger

Solitudes, au pluriel, mais de singularités : des lieux et non des sujets, des passages et non des positions. Aller de Rimbaud à Heidegger, ce ne sera pas seulement franchir l'abîme qui sépare, depuis l'origine, poésie et pensée, ce sera les exposer, ensemble, à cet abîme. Déposer princes et principes, métaphysique et esthétique, et prendre, enfin, le large ; prendre, aussi, la mesure — avant tout, de ce qu'il n'y a pas sur cette terre de mesure ou, comme le disait Mallarmé, de ce qu'"il n'est pas de Présent". L'âge des poètes commence à la fin, dans l'adieu d'Une saison en enfer, qui nous commande d'être "absolument moderne", ou dans l'écart, sur le "seuil pétrifié" où se tient Trakl. Solitudes, de la finitude demeurant hors partage, du temps-long suspendu à la venue d'un tournant, de la langue monologue ; mais aussi, de nos espaces finis, des villes inquiètes comme du paysage dépaysé du non-sens qui est encore notre seul lieu commun, tel qu'il est arrivé, césurant l'Histoire, même de l'Etre, à Auschwitz et qu'il nous revient de partout, "faute de tout".

01/1990

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Notions

Le besoin de croire

Les guerres, passées ou actuelles en Ukraine et ailleurs dans le monde, les pandémies, de la peste à la Covid-19, les drames humains comme l'explosion du port de Beyrouth... confrontés de tous temps à des situations tragiques, croyants, athées ou agnostiques font émerger des questions existentielles sur l'origine de l'Homme, sa raison d'être, sa finitude… Donner un sens à sa vie est une réponse possible dont la source serait à trouver dans la croyance et l'espérance. Conscient ou inconscient, volontaire ou non, religieux ou politique… quelles que soient les formes que le croire peut prendre, celui-ci s'avère essentiel et universel. Est-il donc un besoin ? Un besoin ne peut être négligé puisqu'il est vital : pouvons-nous mourir du fait de ne pas croire ? Cet ouvrage, fruit d'une recherche en philosophie de la religion, porte ainsi sur le besoin de croire que l'autrice cherche à traiter, non seulement à travers les ouvrages de philosophie mais aussi en s'appuyant sur les concepts développés par des penseurs issus des autres disciplines comme la théologie, les religions, la psychologie, la sociologie, les neurosciences et les sciences politiques.

03/2023