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Faulkner

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Rien à déclarer

"Dix nouvelles et autant de destins ordinaires magnifiés par l'auteur américain". LE MONDE A Dublin, Paris, New York ou dans le Michigan, des Américains et des Irlandais sur le second versant de leur vie se penchent sur leur passé. Comme Jonathan Bell, Ricky Grace et les autres, tous sont confrontés à une forme de solitude, de dépaysement ou simplement de rupture. Richard Ford les observe. Non sans ans une certaine ironie, il décrit leurs doutes et leur inconfort, met en scène leurs désarrois et recueille leurs confidences. Né en 1944 à Jackson, Richard Ford est considéré comme l'un des chefs de file de la littérature américaine. Il est notamment l'auteur d'Indépendance, prix Pulitzer et prix Faulkner 1996, et de Canada, prix Femina étranger 2013. Tous ses ouvrages sont disponibles chez Points. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Bart le magnifique

Réédité tardivement car Shelby Foote le jugeait trop ancré dans son histoire familiale, ce premier roman (1949) retrace l'ascension puis la chute d'un fils de fermier de l'East Mississippi - Hugh Bart, l'intrus aux talents éminents. Il parvient à intégrer la classe des grands planteurs du Delta et à restaurer dans sa splendeur d'antan Solitaire, fief de l'illustre lignée des Jameson qui compte parmi les siens l'un des fondateurs du comté et un héros de la guerre de Sécession. Il revient à son petit-fils de narrer la geste d'un aïeul victime de son penchant pour le romantique et le chevaleresque - véritable Don Quichotte du Delta et grand chasseur devant l'éternel, qui s'efforça en vain de maintenir les valeurs du Vieux Sud, sapées par l'irruption du progrès et de la modernité, et emportées par le vent de l'Histoire. L'intrigue se déroule pendant la période charnière d'un demi-siècle comprise entre la guerre de Sécession et la Première Guerre mondiale, où l'Amérique perd définitivement son innocence originelle de "Peuple élu de Dieu" . Salué par Faulkner à sa parution, Bart le magnifique, dans la lignée des Illusions perdues, évoque un destin individuel hors du commun sur fond de fresque historique, en contribuant tout à la fois à déconstruire et à perpétuer les mythes du Sud des Etats-Unis. A l'instar du grand classique de William Alexander Percy, Lanterns on the Levee : Recollections of a Planter's Son (1941), le récit éclaire d'un jour cruel cette terre fascinante qui a légué à la nation des Pères fondateurs ses tares les plus funestes, mais aussi donné à la littérature américaine - de William Faulkner à Eudora Welty et de Flannery O'Connor à Thomas Wolfe - quelques-unes de ses voix les plus illustres. Du pathétique au tragique en passant par l'ironie et l'humour, l'écrivain y exploite avec une jubilation communicative les multiples ressources lexicales et stylistiques de la langue américaine, et livre dans sa préface à la réédition de 1987, qui vient clore tous ses romans publiés, des éléments décisifs pour la lecture de tout l'oeuvre à venir. Inédit en français

03/2022

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Photographie

Agonizing Summer. Edition bilingue français-anglais

"Des cimetières perdus, des rues vides, des boutiques poussiéreuses. Et, toujours et partout, des croix dressées aux lisières des bois, des bannières étoilées sous toutes leurs formes. Omniprésence du patriotique et du religieux, fallacieux ciment d'une société parfois inconsciente de sa dérive. Le rêve américain n'est plus qu'un rêve. Auquel plus personne ou presque ne semble croire. Mais il y a aussi ce que chacun espère trouver ou retrouver dans cette région à l'histoire et aux histoires si riches, si dramatiques, si chargées de mystères et de paradoxes. Ces photographies se lisent dès lors comme des pages de Faulkner ou de James Lee Burke, s'écoutent comme des blues de Jessica Mae Hemphill ou de R.L. Burnside, se regardent comme celles de Walker Evans ou de William Eggleston. Ces images nous rappellent que la vérité des choses se niche souvent dans les détails dont on ne perçoit pas l'importance au premier coup d'oeil".

06/2019

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Littérature étrangère

Ce qui a dévoré nos coeurs

A travers toute son oeuvre, Louise Erdrich a imposé son regard insolite et son univers poétique parmi les plus riches talents de la littérature américaine. On retrouve dans ce nouveau roman l'originalité narrative, la prose lumineuse et la force émotionnelle d'une oeuvre qui ne cesse de se renouveler et de surprendre. Chargée de procéder à l'inventaire d'une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une étonnante collection d'objets indiens du XIXe siècle un tambour rituel très singulier. Emue et troublée cet instrument, elle se prend à l'imaginer doté d'un étrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des êtres, comme en écho à la violente passion amoureuse dont il perpétue le souvenir... "Une romancière accomplie, de la trempe de Toni Morrison". Libération "Une des rares grandes voix de la littérature américaine à construire un édifice romanesque d'une complexité comparable à celle de Faulkner". Le Point

01/2007

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Littérature étrangère

Le pique-nique des orphelins

La dernière chose que Mary et Karl entrevoient de leur mère, c'est la flamme de ses cheveux roux émergeant du biplan qui l'emporte pour toujours aux côtés d'un pilote acrobate... Devenus orphelins, les enfants montent dans un train de marchandises afin de trouver refuge chez leur tante, dans le Dakota du Nord. Ainsi commence, en 1932, une chronique familiale qui s'étend sur plus de quarante ans, et fait vivre toute une galerie de personnages hors du commun en proie aux paradoxes de l'amour. Cette nouvelle traduction du deuxième roman de Louise Erdrich, paru aux Etats-Unis en 1986, permet de (re)découvrir l'un de ses plus beaux livres, qui préfigure déjà la puissance et la beauté d'une des oeuvres les plus singulières de la littérature américaine. " Une prose qui allie le réalisme magique de García Márquez et le rythme narratif de Faulkner. " Philip Roth " Un roman violent, passionné et surprenant, dont la force nous électrise. " Angela Carter

01/2016

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Littérature étrangère

Vies écrites

Faulkner à cheval, Conrad à terre, Isak Dinesen et la vieillesse, Joyce et ses gestes, Stevenson parmi les bandits, Conan Doyle devant des femmes, Wilde en prison, mais également Tourgueniev, Mann, Lampedusa, Rilke, Nabokov, Madame du Deffand, Rimbaud, Henry James, le grand Laurence Sterne... Une vingtaine de génies de la littérature sont ressuscités dans ces biographies brèves et inhabituelles, qui se lisent comme de petites nouvelles grâce à la précision, la vivacité et l'élégance de la prose de Javier Marías. Tous ces classiques sont traités ici comme des personnages de fiction, avec un humour et avec une ironie non dénués d'ambiguïté ni de profondeur. Le volume est complété par six portraits de femmes fugitives ou en fuite, dépeintes avec autant d'intensité que de minutie. Au fil des pages, ces vingt-six portraits irrévérencieux de grands écrivains se muent en une invitation amusante, mélancolique et fascinante à les lire ou les relire.

09/2019

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Littérature française (poches)

Fascination

Eleveur de pur-sang sur les hauts plateaux constantinois, Ila souffre d'une stérilité qui le ronge intérieurement. C'est pourquoi, entre deux séjours dans les geôles coloniales et deux voyages pour rechercher les meilleurs étalons, il recueille des enfants : Ali et Ali bis, qui s'enfuiront avec l'argent qu'ils lui ont volé ; Lol, une fille, qui rêve de devenir jockey, et qui entretient des rapports ambigus avec son frère adoptif Lam, à qui elle se donne la veille de son départ pour le maquis. Hanté par le souvenir de cet acte, en lequel il voit un inceste, Lam quitte l'Algérie pour un long périple qui le mènera à Barcelone, Hanoï, Moscou, Paris... La guerre, l'errance, les tourmentes de l'Histoire : le grand romancier algérien retrouve les thèmes de toute son œuvre dans ce roman foisonnant, polyphonique, mêlant le réel au symbolique, le mythique au réaliste, où il se montre plus que jamais le descendant de Joyce et de Faulkner.

06/2002

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Policiers

Geronimo Rex

Barry Hannah revient de loin, ceux qui ont lu La tête à l'envers le savent. Voyons à présent comment tout cela commença. Geronimo Rex, le premier roman de Barry Hannah publié aux États-Unis en 1972, valut à son auteur de figurer sur la liste du National Book Award et lui apporta le prix Faulkner. Fortement autobiographique et intensément personnel, comme tous les livres de Hannah, Geronimo Rex évoque sa tapageuse jeunesse au Mississippi. Ballotté tout du long entre le nauséabond et le bouffon, le jeune Harry Monroe est brûlé et ébranlé comme en une suite insupportablement interminable de décharges électriques. De la frénésie avant toute chose, avec échappées occasionnelles vers des moments de grâce - la musique - et défilé de quelques-uns de ces zombies du nouveau Sud dont l'auteur, depuis, parle dans tous ses livres. Voici le roman de déformation d'un garçon qui avait la gâchette aussi facile que la trompette...

01/2000

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Littérature étrangère

Chacun est une lune, avec une face cachée. Aphorismes, railleries et autres aigreurs

Une vie assurément bien remplie que celle de Mark Twain : "Si d'une autobiographie on peut faire un livre, la mienne en fait se rapprochera plus d'une bibliothèque". Apprenti typographe à 12 ans, pilote de bateau à vapeur sur le Mississippi, chercheur d'or malheureux, il finit par se lancer dans le journalisme et devient rapidement un écrivain à succès. Auteur d'une oeuvre protéiforme — romans, nouvelles, essais, contes satiriques ou grinçants, récits de voyages —, il sera considéré par Ernest Hemingway ou William Faulkner comme le fondateur de la littérature américaine. "Mark Twain et moi, affirmait G.B. Shaw, nous sommes dans la même situation. Nous devons dire les choses pour faire croire que nous plaisantons à des gens qui autrement nous pendraient." L'humour, du plus léger au plus noir, irrigue souvent ses pages de moraliste sans illusions... En témoigne avec force le bouquet d'aphorismes et d'aigres réflexions que le présent livre nous tend aujourd'hui.

03/2012

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Littérature étrangère

Le Llano en flammes

«En écrivant «On nous a donné la terre», «Macario» ou «La nuit où on l'a laissé seul», Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un «escritor nato», un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»J M G Le Clézio.

03/2001

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Littérature française

Les étés perdus

La terre, l'amour, la guerre, le destin. C'est l'êté, en Algérie, et tout commence dans la plaine de la Mitidja. Pierre passe ses vacances dans la ferme de son père. Cette première éducation qui le marquera pour la vie, ce monde colonial des années trente, Jean Pélégri les peint dans leur vérité même, avec une profondeur et une subtilité qui permettent d'évoquer William Faulkner. Puis Pierre, devenu adulte, participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne et, pour finir, dans une petite ville algérienne traversée de tumulte et de flammes, voit naître la guerre qui bouleversera à tout jamais les lieux, les noms et les usages de son pays natal. Itinéraire d'un homme jalonné de joies, de douleurs, de deuils, d'amours, d'amitiés, de trahisons, Les Etés perdus possède l'épaisseur et l'ampleur romanesques des livres qui vous laissent des souvenirs aussi forts que si on les avait vécus.

05/1999

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Policiers

Les grands solitaires

Avec pour toile de fond un " Deep South " dont les petites villes ne sont jamais loin des rivières et des lacs, Les grands solitaires présente le petit monde habituel de Barry Hannah poètes alcooliques paumés traînant de bar en bar, vétérans de Corée mal réadaptés à la vie civile, gamins meurtriers en quête de pureté dans un monde trop lourd. Parfois, le narrateur se remémore son enfance, une sorte de Paradis perdu, lumineux, dans lequel la pèche devient une expérience mystique, et les adultes des demi-dieux. On est frappé par la compassion et la délicatesse avec lesquelles Hannah traque les éclats de tendresse dissimulés sous l'ivresse, le mal-être, la violence. Ses héros sont des nostalgiques, qui se réfugient dans l'alcool ou dans le souvenir. Chez Hannah, tout était toujours mieux avant, et le temps dégrade. Hannah est un poète, qui se laisse porter par des associations d'images et de mots au fil d'une prose incantatoire sans équivalent depuis Faulkner.

10/2002

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Photographie

Cartier-Bresson. L'oeil du siècle

Le XXe siècle a été celui de l'image. Henri Cartier-Bresson, photographe, né en 1908, est l'œil du siècle. Raconter sa vie, décrypter son œuvre, c'est d'abord écrire l'histoire d'un regard. En déambulant dans son siècle, le regard de ce promeneur lucide a saisi la fascination de l'Afrique des années 1920, croisé les destins tragiques des républicains espagnols, accompagné la Libération de Paris, capté la lassitude de Gandhi quelques heures avant son assassinat et témoigné de la victoire des communistes chinois. Cartier-Bresson, c'est aussi l'assistant de Jean Renoir pour trois films majeurs. Un artiste qui se veut artisan et fonde néanmoins Magnum, la plus prestigieuse des agences de photo. C'est encore celui qui a fixé les traits de ses contemporains capitaux, Mauriac en lévitation mystique, Giacometti ou Sartre personnages de leur œuvre, Faulkner on Camus, et tant d'autres saisis à l'instant décisif, autant de portraits pour l'éternité.

01/2001

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Poésie

On ne revient jamais, vraiment suivi de Vues du Mississipi

Ce second volume de poèmes de Louis Daniel Brodsky est alimenté par deux sources de nostalgie. L'une, intensément personnelle, montre le poète retrouvant l'adolescent qu'il fut et se promenant, en compagnie de son fils, dans les collines où il passa des moments heureux. Ils suivent côte à côte les sentiers d'autrefois. Les souvenirs remontent à la mémoire ; des impressions anciennes sont ravivées par le retour dans les lieux qui leur sont liés ; la présence du jeune témoin qui va ressentir ces émotions à son tour contribue à les rendre plus intenses encore.
Vues du Mississippi est fait d'une suite d'images évoquant la nature des Etats du Sud et leurs habitants, cultivateurs pauvres, esclaves dans les plantations de coton, esquissées par le voyageur avec une compassion douloureuse. Mais la contribution la plus personnelle, la plus chaleureuse aussi, à cette fresque sudiste est nourrie par une connaissance profonde des décors et des personnages de William Faulkner, auquel l'auteur a consacré plusieurs ouvrages.

06/1994

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Critique littéraire

CE VICE IMPUNI, LA LECTURE. Domaine anglais suivi de Pages retrouvées

Incomparable " passeur " qui s'est employé à faire connaître en France les écrivains de langue anglaise, espagnole, portugaise, italienne, et réciproquement, à l'étranger, les nouveaux auteurs français, Valery Larbaud avait regroupé ses études sur la littérature de langue anglaise en 1925 pour La Phalange. Il reprit et compléta le volume en 1936 pour les éditions Gallimard. Enfin, Domaine anglais figure en 1951 dans ses Oeuvres complètes, avec, en appendice, plusieurs études supplémentaires. L'édition d'aujourd'hui, préparée et présentée par Béatrice Mousli, reprend le volume tel qu'il existe dans l'édition de 1936, l'augmente, et dans une seconde partie, d'autres études écrites par Valery Larbaud sur la littérature anglophone qui n'avaient pas encore été rassemblées. L'ensemble constitue un monument à la littérature anglaise et américaine. Larbaud y célèbre Samuel Butler, G.K. Chesterton, Joseph Conrad, Charles Dickens, William Faulkner, Thomas Hardy, Nathaniel Hawthorne, James Joyce, George Meredith, Edgar Poe, H.G. Wells, Walt Whitman et beaucoup d'autres.

09/1998

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Littérature étrangère

Incandescences

Les douze nouvelles de ce recueil sont des portraits de désespoir rural, des tranches de vie oblitérées par la misère, le manque d'éducation, la drogue. Situées dans le décor sauvage et magnifique des Appalaches, déjà rencontré dans Le Monde à l'endroit et Une terre d'ombre, elles évoluent entre l'époque de la guerre de Sécession et nos jours. Elles décrivent avec une compassion affligée et lucide de pathétiques gestes de survie, une violence quotidienne banalisée par la pauvreté, des enfants sacrifiés par leurs parents au culte de la crystal meth ou des actes meurtriers commis sous couvert de bonnes intentions. Elles parlent aussi de vieux mythes et des croyances qui perdurent dans cette contrée imperméable au progrès et à la modernité. A mi-chemin entre le minimalisme de Raymond Carver et le gothique de William Faulkner, Ron Rash écrit une prose d'une noirceur poétique, laissant par instants entrevoir un éclair d'humanité même chez les êtres les plus endurcis.

04/2015

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Critique

Le chaos ne produit pas de chefs-d'oeuvre. Les écrivains, le travail et la légende

Un homme assis devant une machine à écrire, sirotant une bouteille de whisky, et qui écrit en une nuit, légèrement hagard, le chef-d'oeuvre d'une vie : l'image est canonique et profondément ancrée dans l'imaginaire collectif. Mais être un écrivain est-ce vraiment cela ? Invités à s'exprimer sur leur métier au travers d'entretiens littéraires, les écrivains ont tendance à s'inventer une identité et un parcours, parfois bien éloignés de la réalité. Déformation professionnelle ? Pas seulement. Délibérément, ils tâchent tous de se rapprocher d'une image préexistante et légendaire, qui les légitimerait. En examinant les trajectoires de John Steinbeck, de William Faulkner et d'Ernest Hemingway, Julia Kerninon met au jour la vie de labeur, de stratégie, de solitude, d'humilité et d'orgueil qui est la réalité de l'écrivain professionnel. Derrière la légende fascinante de l'artiste incontrôlable et torturé se cache la vérité d'un travail acharné et réfléchi, accompli dans le plus grand sérieux, envers et contre tous.

03/2021

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Littérature anglo-saxonne

Canada

"Roman d'une puissance et d'une beauté exceptionnelles sur la fin de l'innocence, la jeunesse perdue et l'inextricable enchaînement des destinées". L'Express Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque. Pour échapper à l'orphelinat, il fuit au Canada. Dans la région sauvage du Saskatchewan, il se réfugie chez Arthur Remlinger, charismatique et mystérieux propriétaire d'un hôtel, qui le prend à son service. Au milieu d'hommes pour qui seule compte la force brutale, Dell enterre son innocence et part à la recherche de son nouveau destin. Né en 1944 à Jackson, Richard Ford est considéré comme l'un des chefs de file de la littérature américaine. Il est notamment l'auteur d'Indépendance, prix Pulitzer et prix Faulkner 1996, et de Canada, prix Femina étranger 2013. Tous ses ouvrages sont disponibles en Points. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun Prix Femina étranger 2013

02/2023

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Littérature étrangère

Argent brûlé

« Un soir de mars ou d'avril 1966, dans un train qui allait vers la Bolivie, je fis la connaissance de Blanca Galeano que les journaux appelaient "la concubine" du voyou nommé Mereles. Elle avait seize ans mais avait l'air d'une femme de trente ans et elle fuyait. Elle me raconta une histoire très étrange (...) Moi je l’écoutai comme si je m’étais trouvé en présence de la version argentine d’une tragédie grecque ». C’est ainsi que Ricardo Piglia s’empare du braquage qui a défrayé la chronique entre septembre et novembre 1965 à Buenos Aires. Il décide d’en faire un roman tant la violence des faits, la puissance des sentiments et la brutalité de la police dépassent de loin la fiction. Bébé Brignone et le Gaucho Dorda, Bazán le Bancal, Malito ou Mereles le Corbeau prennent vie sous sa plume avec un réalisme et une vigueur extraordinaires, sur fond d’agitation péroniste et de magouilles politiques. À la manière d’un Truman Capote ou d’un William Faulkner, Piglia réinvente de manière magistrale le roman noir argentin.

04/2010

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Littérature étrangère

Love Medicine

Couronné par le National Book Critics Circle Award, ce livre a imposé la voix singulière d'une romancière aujourd'hui reconnue et saluée comme un écrivain majeur. De 1934 à nos jours, Love Medicine retrace les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées sur leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont volé non seulement leur terre mais ont aussi tenté de voler leur âme. Mêlant comédie et tragédie, puisant aux sources d'un univers imaginaire riche et poétique qui marque tous ses livres, de Derniers rapports à Little No Horse à Ce qui a dévoré nos coeurs, ce premier roman de Louise Erdrich est présenté ici dans sa version définitive, reprise et augmentée par l'auteur. "Un livre d'une telle beauté qu'on en oublierait presque qu'il nous brise le coeur". Toni Morrison, Prix Nobel de Littérature "Ses livres ont imposé Louise Erdrich comme l'une des grandes voix de la littérature américaine, mais elle est l'une des rares à construire un édifice romanesque d'une complexité comparable à celle de Faulkner". Le Point

10/2008

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Littérature étrangère

Braconniers

Rarement un recueil de nouvelles aura été salué par tant d'éloges, évoquant les plus grands noms de la littérature : Faulkner, Hemingway, Carver. Tom Franklin appartient à cette lignée d'écrivains dont la voix singulière est imprégnée de l'atmosphère sombre et violente du Sud profond. Son Alabama natal est peuplé de chasseurs, pêcheurs, braconniers et pochards, ouvriers d'usine et agriculteurs. Englués dans des marécages pourrissants ou des rivières polluées, tous braconnent, chacun à leur manière. Ils réagissent parfois avec violence à la lente agonie d'un monde qui abandonne ses forêts luxuriantes et ses cours d'eau aux usines de pâtes à papier ou aux centrales électriques, et les entraîne inexorablement dans sa propre chute. Un univers sombre, violent et sans rédemption, hanté par l'image fantasmatique de l'Alaska, lointain symbole d'évasion et de pureté. Réédité pour la première fois vingt ans après sa parution, Braconniers mérite d'être redécouvert. L'auteur de La culasse de l'enfer, devenu un livre culte, fait déjà preuve d'un immense talent.

02/2018

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Littérature étrangère

La vérité par le mensonge. Essais sur la littérature

Bibliothécaire adjoint d'un club de Lima dans sa jeunesse, Mario Vargas Llosa fut possédé très tôt par ce vice impuni qui ne l'a jamais quitté : la lecture. Il nous en donne encore la preuve en analysant ici plus de trente chefs-d'oeuvre romanesques du XX ? siècle et en scrutant la figure de ces romanciers majeurs que furent Joyce et Faulkner, Camus et Bellow, Nabokov et Hemingway, et bien d'autres encore. Sa complicité de plume lui fait entrevoir l'alchimie particulière du roman contemporain, qui repose notamment sur ce "mentir-vrai" cher à Aragon. Le mensonge de la fiction, développe-t-il dans ces pages, nous renvoie la vérité de nos manques et de nos désirs, celle de nos propres démons ; et nous permet ainsi de vivre en "intelligence" avec eux. Mais ce faisant, l'écrivain prolixe et infatigable lecteur qu'est Vargas Llosa ne trace-t-il pas son autobiographie littéraire ? Il nous transmet en tout cas son enthousiasme pour la littérature et nous invite à lire et à relire passionnément les grands maîtres de notre temps.

03/1992

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Ethnologie

Littérature et anthropologie

Littérature et anthropologie ne sont pas des inconnues l'une pour l'autre, elles ont partie liée depuis longtemps avec Montaigne et les Cannibales, Montesquieu et les Persans, ou encore Rousseau et les bons Sauvages. Multipliant les perspectives, attentives aux petits faits ou à l'imaginaire des autres : elles savent se comprendre et dialoguer l'une avec l'autre selon différents registres, qu'ils soient scientifique, épique, onirique ou ludique. Cet ouvrage joue de cette histoire et de cette proximité complice en croisant les approches : tout en constituant les oeuvres de fiction comme objets d'une enquête ethnologique au même titre que mythes, rites et croyances, il cherche à évaluer l'apport de ces oeuvres à la compréhension du fonctionnement intime d'une société, qui est le projet même de l'anthropologie. Shakespeare, Goethe, Dumas, Büchner, Melville, Rimbaud, Segalen, Faulkner, Bataille, Leiris... sont enrôlés dans cette investigation, et permettent de repenser des approches ou des notions classiques de l'anthropologie, telles que l'exotisme, l'observation participante, la réflexivité.

06/2018

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Policiers

Duel de faussaires

Cela commence brutalement : "On ne retrouva jamais ses mains". Adam Diehl, collectionneur de livres rares, a été agressé et mutilé dans sa maison de bord de plage à Long Island. Il mourra des suites de ses blessures sans avoir repris connaissance. On est en droit de se demander : pourquoi les mains ? Le narrateur, son ami et beau-frère, est conscient du symbole : faussaire de grand talent, il s'est fait pincer il y a quelques mois. Les mains, c'est tout pour qui veut imiter à la perfection l'écriture de William Faulkner. Ou reconstituer à partir de quelques faits avérés une correspondance de Conan Doyle inexistante... Lorsque entre en scène un autre collectionneur, auteur de lettres de menaces signées "Henry James", c'est la panique dans le foyer douillet de notre narrateur. Le maître chanteur serait-il le meurtrier ? Que veut-il au juste ? Comment le confondre sans devoir avouer certaines choses ? Un duel démoniaque et subtil s'engage entre les deux hommes sur leur terrain favori : le milieu très fermé de la bibliophilie.

01/2017

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Littérature française

Fille de

Ma mère m'a laissé une énigme, l'histoire de notre relation. Elle avait la particularité de n'aimer que des homosexuels. Elle travaillait chez Gallimard et était écrivain. Elle m'a permis d'être le témoin, avec mes yeux d'enfant, d'un moment exceptionnel de la vie intellectuelle, littéraire et éditoriale. Une bourrasque d'individus remarquables qui avaient envie d'être libres au sortir de la guerre. Violette Leduc, Duras, Florence Malraux, Jorge Semprun, Faulkner, Jean Genet, Queneau, Giacometti. Je les ai côtoyés sans être consciente de mon privilège. Je la regarde, je l'aime. Je ne comprends pas tout. Je ne vis qu'avec des adultes. J'observe, je grandis, je pose des questions. Ma mère se dérobe. Me dire la vérité, c'est déclarer ses failles. Ce roman parle du silence. Je ne sais plus si je l'aime. Je l'ai trop protégée. Elle s'appelle Monique Lange, et elle a tout d'un ange. Je rêve d'un monde où plus personne n'aura honte d'avouer ce qu'il est ou ce qu'il a été.

10/2011

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Actualité et médias

Le ministre

Le " Ministre " en question, c'est, bien sûr. Dominique de Villepin - que l'auteur de ce livre a suivi, en tant que proche conseiller, du Quai d'Orsay au ministère de l'Intérieur. Il l'a surtout suivi à travers le monde pendant les quelques mois qui ont précédé l'intervention américaine en Irak. Quelques mois pendant lesquels le " Ministre ", on s'en souvient, interpréta au nom de la France une partition délicate et, dans son genre, virtuose. Intrigues, malentendus avec l'administration Bush, discours onusiens, chronique d'une guerre annoncée, ce récit ressuscite un climat qui en dit long sur l'histoire en train de se faire. Mais c'est aussi le livre d'un homme qui place la littérature loin devant la politique. Kafka voisine donc ici avec Blair ou Schröder ; Faulkner avec Colin Powell ; Saul Bellow avec Jacques Chirac ou Condoleezza Rice. Une postface, enfin, écrite longtemps après cette saison incendiée, dresse le bilan d'une aventure géo-stratégique où la France, semble-t-il, n'avait pas tort d'être prudente.

10/2004

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Littérature française

Max et les ferrailleurs

Max, officier de police principal de la voie publique, n'est pas un policier comme les autres. Nanti de mystérieux revenus, il est entré dans la police plus par goût que par nécessité. Ses collègues le considèrent comme un dangereux rêveur. On l'appelle "Max le Fou". Max le sait, mais il y a longtemps que l'opinion des autres le laisse de marbre. Quand l'histoire commence, en août 1962, Max veut piéger une équipe de gangsters professionnels en flagrant délit. Mais ses chefs sont réticents, à cause de sa réputation. Ils ont peur que l'affaire tourne mal. Personne ne sait exactement ce que peut faire Max quand il a le doigt sur la détente de son 11. 43. Les gangsters, eux, n'hésitent pas. Avec la complicité de Lily, une jolie prostituée, Max va lancer ses filets pour capturer Abel et ses "ferrailleurs"... Dans un style de lumières et d'ombres à la Faulkner, Claude Néron raconte le coup astucieux monté par Max le Fou, l'homme au visage de pierre.

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Critique littéraire

La vérité par le mensonge

Bibliothécaire adjoint d'un club de Lima dans sa jeunesse, Mario Vargas Llosa fut possédé très tôt par ce vice impuni qui ne l'a jamais quitté : la lecture. Il nous en donne encore la preuve en analysant ici plus de trente chefs-d'oeuvre romanesques du XX ? siècle et en scrutant la figure de ces romanciers majeurs que furent Joyce et Faulkner, Camus et Bellow, Nabokov et Hemingway, et bien d'autres encore. Sa complicité de plume lui fait entrevoir l'alchimie particulière du roman contemporain, qui repose notamment sur ce "mentir-vrai" cher à Aragon. Le mensonge de la fiction, développe-t-il dans ces pages, nous renvoie la vérité de nos manques et de nos désirs, celle de nos propres démons ; et nous permet ainsi de vivre en "intelligence" avec eux. Mais ce faisant, l'écrivain prolixe et infatigable lecteur qu'est Vargas Llosa ne trace-t-il pas son autobiographie littéraire ? Il nous transmet en tout cas son enthousiasme pour la littérature et nous invite à lire et à relire passionnément les grands maîtres de notre temps.

04/2006

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Littérature étrangère

Cette impitoyable sécheresse et autres nouvelles

Les nouvelles de Ngugi wa Thiong'o qui composent ce recueil, tirées de Secret Lives, puisent principalement leurs sources dans les souvenirs d'enfance et de jeunesse de l'auteur : l'attente vitale des pluies au plus fort de la sécheresse, la lente mais sûre progression du christianisme, la guerre des Mau Mau, la lutte contre les Anglais, dans un Kenya qui entre dans une période cruciale de son histoire. Au fil des pages, ce sont les conflits entre les traditions, les superstitions et la modernité et les humiliations charriées par la colonisation que dissèque Ngugi wa Thiong'o. Dans une écriture somptueuse au souffle puissant, qui n'est pas sans rappeler celle de William Faulkner, celle de Wole Soyinka ou encore celle de J. M. Coetzee, Ngugi wa Thiong'o dit aussi la difficulté des femmes à trouver leur place dans la société quand elles ne peuvent pas être mère, le désir des plus jeunes de s'arracher à la misère du quotidien ou le droit des plus anciens à mourir dans la solitude, presqu'oubliés de tous.

09/2017

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Littérature française

Les aventures de Nestor Carmin

"Il était une fois, un lapin rouge qui vivait dans un monde bleu". Dans le monde étrange et doux de Lilipi, une seule couleur règne : le bleu. Une seule loi gouverne la vie de tous : "Tout ce qui est petit est bien, le danger vient de la démesure" . Un seul être commande : Mademoiselle, l'hermine. C'est dans ce monde monochrome que Nestor naît. Un petit lapin volontaire, curieux et... rouge. Au fil de ses aventures, il découvrira que la palette de couleurs et des sentiments de l'univers est bien plus nuancée, bien plus vaste que ce qu'il avait connu jusqu'alors. Nourrie dès son plus jeune âge par la poésie puis par des auteurs comme Balzac, Pullman ou encore Faulkner, Caroline Perrot a toujours interprété la vie et le monde à travers ses lectures. Sur les conseils d'une amie, à son tour, elle se lance dans l'écriture. Elle nous livre ici son tout premier roman, un conte initiatique où la différence est un don.

07/2018