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Cinéma

Sur les traces de Jackie Chan

Qui peut réunir dans un même livre un critique de cinéma émérite, une ex-star du cinéma pornographique, un cascadeur de génie, un ancien coach sportif, une comédienne aussi talentueuse que renommée et un écrivain fou de cinéma asiatique ? La réponse pourra surprendre de prime abord, avant de devenir évidente : Jackie Chan ! En 2017, après 15 années où ses films n'avaient presque jamais atteint les écrans français, sort l'excellent The Foreigner. Jackie Chan, 63 ans, se rappelle à nos bons souvenirs et, dès lors, François Barge-Prieur a une idée folle : celle d'aller retrouver son idole de jeunesse ; de partir Sur les traces de Jackie Chan. Commence alors pour lui un voyage à la rencontre d'autres passionnés (avec, au casting, Charles Tesson, Céline Tran, Cyril Raffaelli, Eric Faber, Cécile de France), mais aussi à la rencontre de lui-même et de ses propres souvenirs. Plongée dans la nostalgie des vidéo-clubs et des magnétoscopes, de la découverte du cinéma asiatique et d'une passion qui a commencé il y a un quart de siècle... Journal de bord d'une enquête minutieuse et d'une quête insensée... Sur les traces de Jackie Chan est tout cela et même plus encore. Et, au gré des récits qui se croisent et du livre qui se crée, se dessine en creux le portrait du plus grand génie du cinéma comique d'action. A la fin, François Barge-Prieur rencontrera-t-il son idole ? Suspense...

01/2021

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Littérature française

Haïti. Parmi les vivants

"Que peut la littérature devant l'ampleur du drame ? Rien, mais surtout pas se taire." Certains des auteurs qui interviennent ici ont écrit dans l'immédiateté du séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010. D'autres, dans les semaines suivantes, ont voulu révéler (parfois à demi-mot) l'impact de cette catastrophe dans leur vie, leur imaginaire, leur citoyenneté, leur identité. Ensemble, ces témoignages publiés à chaud par Le Point et ces textes de création ne prétendent rien d'autre qu'exprimer une nécessité : Haïti parmi les vivants. Ce livre est le fruit de la collaboration du magazine Le Point, des éditions Actes Sud et de l'Atelier Jeudi soir à Port-au-Prince. Il est publié et vendu au profit de la reconstruction culturelle et éducative en Haïti.

05/2010

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Beaux arts

Catalogue des peintures italiennes du musée du Louvre. Catalogue sommaire

Le musée du Louvre conserve l'une des collections de peintures italiennes les plus remarquables du monde. Cet ouvrage, établi par les conservateurs du département des Peintures, met à jour l'intégralité de cet ensemble exceptionnel qui s'étend du XIIIe siècle à la première moitié du XIXe. Plus de mille tableaux sont documentés par une notice historique développée, accompagnée de nombreuses références bibliographiques. D'importantes annexes viennent enrichir ce catalogue, faisant de lui un outil de recherche et de référence indispensable.

12/2007

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Romans historiques

L'orpheline des neiges Tome 3 : La saga du Val-Jalbert. Les portes du passé ; L'ange du lac

La saga québécoise à succès de Marie-Bernadette Dupuy Dans cette intégrale en 3 volumes, redécouvrez les 6 tomes de la célèbre saga de Marie-Bernadette Dupuy tombée sous le charme de la Belle  Province. Amour, amitié, secrets, passion et émotions s'y mêlent pour nous entraîner sur les pas de Marie-Hermine, le fameux Rossignol des neiges. Dans ce dernier volet de l'Intégrale, on retrouve l'héroïne au Québec en 1946. Après les pénibles épreuves qu'elle et Toshan ont surmontées en France, les deux amoureux profitent de la paix. Hermine fait salle comble au Capitole de Québec et enchante les foules, quand elle apprend que ses parents, qui résident à Val-Jabert, sont ruinés. La jeune femme décide de gagner davantage d'argent, ce qui la conduit à rencontrer un riche mécène, Rudolph Metzner, séduisant veuf, passionné d'art lyrique qui l'idolâtre en secret. Celui-ci lui fait enregistrer un disque. Mais une fois, l'enregistrement terminé, alors qu'Hermine s'apprête à rejoindre sa famille, l'homme révèle son véritable visage et l'enlève. Hermine devra passer par de terribles épreuves pour recouvrer sa liberté. Quelques années, plus tard, en 1950, Hermine est de retour chez sa mère à Roberval, sur les bords du lac Saint-Jean, pour un été qu'elle espère tranquille. Mais c'est sans compter avec la fugue de sa demi-soeur Kiona, le retour d'Allemagne de son amie de toujours, Charlotte, et enfin, l'arrivée de son mari, le beau métis Toshan, accompagné d'une mystérieuse jeune femme. Hermine va se trouver confrontée à de cruelles désillusions...

10/2018

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Littérature française

Le mouchoir rouge et autres nouvelles scaramouche mademoiselle irnois le mouchoi. Un recueil de nouvelles d arth

Mademoiselle Irnois Nous sommes sous le premier Empire. M. et Mme Irnois, bourgeois immensément riches, ont une fille de dixsept ans, Emmelina qu'ils adorent. Contrefaite et mentalement attardée, celleci passe, dans un état de tristesse croissante, ses journées à la fenêtre de sa chambre. L'Empereur a promis la main de la jeune fille au comte Cabarot. Tandis que celuici se réjouit d'épouser un aussi riche parti, Mme Irnois se désole de devoir se séparer de sa fille... Le Mouchoir rouge Le toutpuissant comte Lanza entretient depuis longtemps des liens privilégiés avec Mme Palazzi, mais, sa favorite ayant engraissé, il tourne son intérêt vers sa fille, Sophie Palazzi. Le jeune Gérasime Delfini ayant commis l'imprudence de confier au comte son amour pour Sophie, celuici décide d'éloigner de Céphalonie la famille Palazzi. Sophie fait alors remettre à Gérasime un bouquet de violettes, un poignard et un mouchoir rouge : en clair, elle lui ordonne d'assassiner le comte... Akrivie Phrangopoulo Le commandant de l'Aurora, Henry Norton, débarque à Naxie. Il découvre les beautés de l'île et goûte l'hospitalité de la famille Phrangopoulo. Leur fille Akrivie l'émeut par sa simplicité et sa beauté. Une excursion en sa compagnie à l'île d'Antiparos et au volcan de Santorin l'en rendra amoureux... La Chasse au caribou Contrarié par son père dans ses projets amoureux, Charles Cabert décide d'informer le monde de son désespoir. Il part donc chasser le caribou dans l'île de TerreNeuve, où les habitants lui réservent un accueil plus chaleureux que distingué. Son âme de dandy s'émeut de la grossièreté des moeurs indigènes...

02/2023

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Théâtre - Essais

La Récolte - Revue des comités de lecture de théâtre N° 4, 2022

Présentation de la revue La récolte La Récolte est une revue annuelle née en 2019, de l'envie de comités de lecture permanents de créer un outil collectif au service de la promotion et de la diffusion des écritures théâtrales d'aujourd'hui. Chaque année, La Récolte présente huit oeuvres récentes, inédites à l'édition, en larges extraits. Ces pièces sont intégrées dans un cahier critique et iconographique qui permet d'entrer plus intensément dans la démarche des auteurs et des autrices. Chaque numéro est également l'occasion d'une réflexion sur l'écriture théâtrale, portée par des auteurs et des autrices à l'écriture reconnue plus largement. Elles'adresse à un public curieux de découvrir les écritures d'aujourd'hui, par-delà les cercles de connaissance et d'expertise. Sommaire de La récolte n° 4 Ouverture : Confiée à Jean d'Amérique, jeune poète, dramaturge et performeur haïtien (Théâtrales, Actes-Sud, Cheyne éditeur) à la langue baroque et métaphorique qui traverse les genres littéraires. Ecriture / Enjeux : Réflexion sur l'écriture théâtrale par des auteurs et des autrices, confiée à Marion Aubert et Samuel Gallet. Marion Aubert est autrice d'une oeuvre théâtrale prolifique (Actes Sud) et nouvellement coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Samuel Gallet est auteur (Espaces 34), metteur en scène et performeur. Il est aussi ancien coresponsable du département écritures de l'ENSATT. Les textes : Les Revenants de l'impossible amour - Faubert Bolivar L'Age tendre - George Brant (traduit de l'anglais par Dominique Hollier) La Viande - Anaïs de Clercq Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer - Héloïse Des Rivières Sirène - Adèle Gascuel Les Loyautés (3la Slam) - Marwane Lakhal Ornithorynques - Johanne Parent Ayrton - Pauline Picot

07/2022

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Philosophie

Le mal. Homme coupable, homme souffrant

Qu'est-ce que le mal ? Question sans objet, déclare Nietzsche en tentant d'établir la pensée " par-delà bien et mal ". Et pourtant : de Platon à Hegel, d'Aristote à Augustin et à saint Thomas, de Proclus à Kierkegaard en passant par Bayle, Leibniz, Kant ou Schelling - sans oublier, plus près de nous, Nabert, Jonas, Ricoeur ou Arendt -, rares sont les penseurs qui ne l'ont pas prise au sérieux. Ce livre montre comment elle a été élaborée par une tradition théologique et philosophique vieille de près de trois mille ans, puis reprise et transformée par l'expérience individuelle et par les grands cataclysmes de notre siècle. Il se compose de deux parties correspondant aux deux formes principales du mal humain : la faute et la souffrance. L'une cherche les causes et les raisons de la volonté mauvaise ; l'autre décrit l'impasse vitale où prennent source la révolte et le sentiment de l'injustifiable. Chacune part de l'examen d'une situation spéculative qui fait ensuite l'objet d'une critique fondée à la fois sur une lecture attentive des grands textes et sur la confrontation avec les faits. Cette critique entraîne la contestation du privilège traditionnel du mal moral et le recentrement de la réflexion sur le mal physique, c'est-à-dire sur la souffrance. Elle montre en outre que le mal est moins ce sur quoi l'on glose, que ce contre quoi l'on lutte. La philosophie en quête d'une réponse à la question que celui-ci nous pose devra donc s'ouvrir à ce qui n'est pas elle : la création, l'action, la parole, la foi.

05/2000

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Sociologie

Ensemble

Inscrit dans les gènes de tous les animaux sociaux, le soutien mutuel est reconnaissable aussi bien chez les chimpanzés qui s'épouillent les uns les autres que chez les enfants qui construisent un château de sable ou les hommes et les femmes qui amassent des sacs de terre pour parer à une inondation soudaine : tous coopèrent pour accomplir ce qu'ils ne peuvent faire seuls. Cette tendance naturelle, innée, est pourtant moins un trait génétique qu'un art, une capacité sociale, qui requiert un rituel pour se développer. Dans un monde structuré par la concurrence, où la compétition prime toujours sur l'entente, savons-nous encore ce que c'est qu'être ensemble, par-delà le repli tribal du " nous-contre-eux " ? Dans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett, se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération dans le travail pratique. De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, il nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'action collective qui permettent de proposer une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines. La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style et la volonté de rester toujours au niveau de l'expérience quotidienne font la force de ce livre singulier et engagé. Et si, pour sortir de la crise, il suffisait de réapprendre à coopérer ?

03/2023

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Philosophie

Philosophie, poésie, mystique

" La poésie ne s'impose plus, elle s'expose " : c'est ce qu'écrivait le poète Paul Celan le 26 mars 1969, exactement trente ans avant les célébrations du premier " Printemps des poètes ". Ce qui vaut de la poésie vaut évidemment aussi de la philosophie et de la mystique : elles aussi ne s'imposent plus depuis longtemps. Est-ce à dire qu'elles aient cessé d'exister ou soient condamnées à disparaître à plus ou moins brève échéance ? Refusant d'assigner comme seule tâche à la philosophie l'analyse des concepts, en rejetant le dire poétique dans la pure expressivité et le dire mystique dans l'Ineffable, trois philosophes, une spécialiste de la littérature mystique médiévale et un des principaux théoriciens français de la poétique donnent ici leur réponse personnelle à ces interrogations.

12/1999

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Ecrits sur l'art

Art absolument N° 108, octobre-novembre-décembre 2023

8 Chroniques Carnets de route. En Suisse, une fondation pour les mots, l'écrit et le texte // L'état des choses. Danses macabres, Tapiès : Muera la muerte ! 13 Actualités Berthe Morisot et l'art du XVIIIe siècle au musée Marmotttan Monet / Une "orgie de tons purs" à la Fondation Gianadda / Modigliani à l'Orangerie : confessions d'un masque / Sophie Taeuber-Arp en sa maison à Clamart / A Caen, la figuration narrative en l 30 Découvrir Van Gogh / De Staël, Sisyphe heureux. Musée d'Orsay, Paris / Musée d'Art moderne de Paris 40 / Mark Rothko. En présence. Fondation Louis Vuitton, Paris 44 / Parvine Curie. Des coffres-corps percés sur l'inconnu. Musée d'Art moderne, Troyes 48 / Art à La Réunion La ravine et la tortue. CCC OD, Tours 56 / Agnès Varda. Encore et toujours là. Cinémathèque française, Paris 62 / Fan Yifu. Sur la légèreté de la couleur. 68 / Claire Borde. Une peinture murmure. Galerie Convergences, Paris 72 / Gastineau Massamba. La salive existentielle. Espace Art Absolument, Paris 78 Collectionner / Foires Paris+ par Art Basel, AKAA, Asia Now... : l'automne parisien / Art Montpellier, foire régionale et ouverte 82 Collectionner / En galeries Du Japon à Paris, la galerie Nichido rejoue ses modernes / Olivier O. Olivier dans ses mondes, galerie de l'Institut / Hammoud Chantout à la galerie Terrain Vagh / Richard Tuttle fait feu de tout bois chez Lelong / Judit Reigl, feux continus chez Dina Vie 86 Débattre Bien commun. Festivals et communautés 88 Débattre / Livres Le banquet barbare de chantalpetit / La songline des Sept Soeurs aborigènes / Le portrait allégorique par Edgar Wind / Wanda Cze ? kowska, dans son contexte et au-delà 94 Chroniques Pages d'art. L'Art faber : le travail à l'oeuvre // Continent-médias. "Musées sur ordonnance"

10/2023

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Sociologie

La méthode. Tome 5, L'identité humaine, l'humanité de l'humanité

QUI SOMMES-NOUS ? Plus nous connaissons l'humain, moins nous le comprenons : les dissociations entre disciplines le fragmentent, le vident de vie, de chair, de complexité, et certaines sciences réputées humaines vidangent même la notion d'homme. Ce travail rompt avec le morcellement de l'humain. Il rompt avec les conceptions réductrices (homo sapiens, homo faber et homo economicus) qui privent l'être humain à la fois d'identité, biologique, d'identité subjective et d'identité sociale. Plutôt que de juxtaposer les connaissances dispersées dans les sciences et les humanités, ce livre se donne pour vocation de les relier, les articuler, les réfléchir afin de penser la complexité humaine. Il complexifie le sens du mot homme en y réintégrant le féminin occulté sous la connotation masculine, et en lui donnant le sens trinitaire qui le situe à la fois dans et hors la nature : individu - société - espèce ; il propose de concevoir ces termes dans leurs complémentarités ainsi que dans leurs réciproques. Il essaie de penser une humanité enrichie de toutes ses contradictions (l'humain et l'inhumain, le repli sur soi et l'ouverture aux autres, la rationalité et l'affectivité, la raison et le mythe, l'archaïque et l'historique, le déterminisme et la liberté). Cette humanité court sans cesse le risque de dégénérer, risque dans lequel pourtant elle peut se régénérer. Enfin ce livre considère le destin de l'identité humaine qui se joue dans la crise planétaire en cours. Il est vital désormais d'enseigner l'humanité à l'humanité. L'Identité humaine est la synthèse d'une vie : tous les thèmes des œuvres précédentes de l'auteur se trouvent réunis en une configuration et une orchestration nouvelles. Ce premier volume de L'Humanité de l'humanité sera suivi par une Éthique qui conclura La Méthode.

11/2001

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Récits de voyage

Le voyage en Bretagne. De Nantes à Brest, de Brest à Saint-Malo

Bretagne, « province de l’âme » : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d’autant d’oeuvres de grands écrivains s’attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie. Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d’Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu’au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu’aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l’espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d’humeur, mémoires, relation d’épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais. Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n’en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier … des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët… et parmi d’autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L’Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L’Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d’Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d’Henri de Régnier et d’Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.

05/2012

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Musique, danse

Pierre Schaeffer : de Mac Luhan au fantôme de Gutenberg. Communication et musique en France entre 1936 et 1986

L'effort pédagogique schaefferien, permanent quelles que soient les aventures, et la dénonciation des modes -dont le scientisme- ont toujours permis au Penser de tenter de redresser les écarts ou dérives possibles du Faire. La constante est perçue mais l'auteur termine sa trilogie (Pierre Schaeffer : des Transmissions à Orphée, puis Pierre Schaeffer : d'Orphée à Mac Luhan) en recherchant plus intimement encore le fil conducteur. Serait-ce, comme souvent, dans l'éducation et mieux, dans la rencontre de personnalités ou le vécu d'événements, marquant au fer le raisonnement et le comportement, sinon l'âme ? Un abbé à la fois professeur de physique et directeur-animateur de jeux de sociétés ou d'élans théâtraux ; un ami de l'école polytechnique, également scout, croyant, mais à l'esprit caustique ; une catastrophe de chemin de fer ; un homme venu du Caucase -Gurdjieff- qui tente de nous guérir d'un Moi dictateur de notre Faire puisque les clés de notre Vie sont ailleurs... Il serait temps de se connaître pour devenir vraiment soi-même, bref, se réveiller et être son être. Alors change la vision des choses et du Monde... La musique, l'écriture peuvent jouer un rôle d'exercice dans cette thérapie et cette recherche d'une intériorité qui passe aussi par une " métaphysique concrète ". L'œuvre de Pierre Schaeffer, musicale ou littéraire mais en tout cas poétique, prend alors une autre dimension et se déploie... Le lecteur établit des ponts avec d'autres écrivains : Claude Giraudoux, Mauriac, Bloy, Bernanos... ou bien serait-ce Proust ? Par ailleurs, on pense à cette science-fiction d'un Gérard Klein ou d'un Clifford D Simak annonçant un monde pas si loin que cela... sans oublier les multiples facettes du langage et de l'esprit d'un Paul Valéry qui renvoie à Léonard de Vinci, Descartes ou Goethe... Quels sont finalement les rôles révélés de la musique, de l'audiovisuel, de tout art ? Des interrogations au cœur de l'œuvre et de la vie de Pierre Schaeffer au centre desquelles se trouve l'homme. Pour agir sur les entreprises de l'homo faber et de là tenter de changer l'homo-sapiens, quelle est d'ailleurs la méthode schaefferienne ?

04/2002

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Bricolage et création

Les animaux s'amusent. Livre de coloriage

Pâte à modeler, collage, feutres, peinture avec les doigts... C'était hier ! Bébé a grandi et aujourd'hui, il découvre les crayons de couleur. Il aime tracer des lignes en zigzag sur la feuille blanche et il varie les couleurs. Il est prêt à découvrir un autre monde, celui du coloriage "sans dépasser les bords", car il maîtrise davantage son crayon. Alors, il a besoin d'une image à remplir, puisqu'il a bien compris que le coloriage signifie qu'il doit s'appliquer à faire disparaître le blanc ! Les crayons de couleur prennent donc la relève et ils préparent en douceur le futur apprentissage des lettres, car la manipulation du crayon se fait avec trois doigts, tout comme l'écriture. L'enfant apprend à contrôler son coloriage, à le rendre uniforme et à réaliser ses petits chefs d'oeuvre en remplissant des formes différentes. Petit à petit, il découvre que le plaisir est là aussi, en même temps que la coordination de ses mouvements. Les images colorées indiquent la marche à suivre pour ne pas se tromper. Cela apprend également à l'enfant qu'il faut suivre des règles pour arriver à un bon résultat. Il découvrira ainsi une activité qui l'apaise et qui lui donnera de la confiance en lui une fois son travail terminé. Et quelle joie de voir ses coloriages appréciés par toute la famille ! Les dessins de ce livre ont été choisis pour leur humour, car travailler avec le sourire ne peut être que bénéfique. Les 120 nuances présentées également dans le livre représentent les nuances des couleurs Polychromos de la marque Faber-Castell. Elles sont là pour éveiller la curiosité de l'enfant et pour le familiariser avec l'idée que les couleurs dites "primaires" se déclinent en de nombreuses nuances. Comme toutes les couleurs ont une histoire ou une correspondance dans la nature, il serait intéressant de les découvrir dès le plus jeune âge. Cela pourrait également faire naître quelques carrières artistiques plus tard, on ne sait jamais ! Que dire de plus ? Peut-être... A vos crayons maintenant !

10/2022

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Ouvrages généraux

L' homme étranger au monde. Écrits d'anthropologie philosophique

Si l'un des gestes les plus significatifs de Günther Anders fut d'accepter de sortir du langage technique de la philosophie académique en raison de l'urgence qu'il y avait à penser et à intervenir devant la destruction à l'oeuvre dans le siècle, on aurait tort d'oublier que sa conception de l'obsolescence de l'homme repose d'abord sur une tentative de discernement de ce qu'est cet humain qui n'a plus cours. Le présent volume se présente donc comme prolégomènes et socle de ce qui deviendra la critique impitoyable de son époque, qui est aussi la nôtre. L'anthropologie philosophique dont il est question ici, dans le sillage de Max Scheler et de Helmut Plessner est une façon d'échapper à l'analytique existentiale de Heidegger. A la différence de l'animal, immergé dans un monde qui lui est donné comme un matériau a priori, l'homme, d'abord sans monde, "libre de monde" , n'accède à un monde qu'après coup, en devenant homo faber et en construisant a posteriori le monde qui lui manque. Absolument libre, cet homme fait en même temps l'expérience d'une absence irréductible de liberté. S'il peut disposer librement de son moi, le fait d'être ce moi le dépasse. Il est irrévocablement lui-même et personne d'autre, mais cette existence en tant que moi est en même temps hautement contingente. D'où un problème d'identification avec soi. Chez l'athée qu'est Günther Anders, l'homme ne se sauve pas de ces tentatives d'identification ratées par un saut dans la foi, à la manière de Kierkegaard, mais par un saut dans l'action. Penser l'homme comme étranger au monde, comme a posteriori, l'oblige à envisager la relation a priori du vivant au monde et à thématiser un "a priori matérial" qu'il explore à travers des objets comme l'instinct, le besoin, la veille et le sommeil. Mais le parcours d'Anders ne s'arrêtera pas là, puisqu'il insiste finalement sur les limites d'une telle anthropologie, et remet en cause l'anthropocentrisme dont elle peut procéder. Il ne peut que constater la tension voire la dimension "schizophrénique" dont sera marqué sa pensée, entre une distance envers l' anthropocentrisme et son intérêt fervent pour une humanité parvenue au stade de la survie.

11/2023

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Critique littéraire

La littérature bretonne de langue française

La notion de littérature bretonne de langue française n'a pas été admise d'emblée. Certains considéraient naguère que toute littérature s'écrivant en français relevait seulement de la littérature française. La littérature bretonne s'est pourtant écrite en français avant de s'écrire en breton. Au Moyen-Age, la langue écrite est le latin, la langue parlée le breton. Mais Chrétien de Troyes, Marie de France et Béroul véhiculent en ancien français les légendes celtiques. Il y aura ensuite des écrivains bretons d'origine, mais qui ne parleront jamais ou peu de la Bretagne : Lesage et Segalen, ainsi. On verra naître aussi en Bretagne, dans le sillage du Barzaz Breiz et des celtomanes du XIX° siècle, de la poésie de langue française nourrie d'exaltation identitaire bretonne. La littérature de langue bretonne est forcément bretonne, par la langue, même si sa thématique explore des domaines non bretons ou si ses scènes ne se passent pas en Bretagne. Mais à quoi reconnaîtra-t-on une littérature de langue bretonne en français, un écrivain breton de langue française 7 Un auteur né en Bretagne ou d'origine bretonne mais qui n'évoque jamais la Bretagne ne peut être considéré que comme un écrivain français d'origine bretonne, pas breton de langue française. Il faut au moins parler de la Bretagne dans son oeuvre, ou utiliser des bretonnismes. C'est le cas de tous les écrivains dont il est question ici. Mais on n'est pas obligé d'être breton d'origine pour le devenir. Les cas les plus notables sont ceux du Marseillais Saint-Pol-Roux et du Parisien Georges Perros. On peut pallier la méconnaissance de la langue bretonne par un goût des noms de lieux, si exotiques aux oreilles non "natives" : ce goût, Perros le cultive avec Grall, Saint-Pol-Roux, Abraham, Elléouët et bien d'autres. On n'est pas obligé non plus d'habiter en Bretagne pour devenir, même si cette expression ne suffit pas à cloisonner un auteur, un écrivain breton de langue française. Julien Gracq le montre, tout comme le Mayennais Jarry, qui situe souvent ses oeuvres en Bretagne et montre une connaissance étonnante de la langue bretonne. Les écrivains bretons de langue française ont souvent des lieux de prédilection : Carnac pour Guillevic, la côte léonarde pour Corbière, la Brière pour Cadou. Leur littérature peut inspirer un régionalisme parfois daté (Le Goffic), ou qui résiste mieux à l'épreuve du temps (Le Braz, Jeanne Nabert). Elle véhicule une conscience identitaire neuve chez les jeunes auteurs du revival breton des années 60, qui s'expriment en français faute de pouvoir le faire dans la langue interdite de leurs parents (Le Men, Keineg). Certains lieux stimulent le talent d'artistes dont l'inspiration est née ailleurs : Nantes est, pour André Breton, un lieu enchanteur, source de rencontres insolites et d'expérience inédites. Le roman policier y trouve d'innombrables décors, tout comme la poésie. Des celtomanes au surréalisme en passant par le romantisme, la littérature bretonne de langue française a encore de beaux siècles devant elle.

11/2020

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Critique littéraire

Études anglaises - N°2/2015. The British Contemporary Novel: 2008-2015

Catherine BERNARD Writing Capital, or, John Lanchester's Debt to Realism John Lanchester's fourth novel Capital (2012) offers a scathing, satirical denun- ciation of the excesses of capitalism, commodity fetishism and globalisation. The choral structure of the novel also allows the text to function as a world-novel, embracing as it does the criss-crossing lives of protagonists, each embodying a facet of a ramifed present. Reworking the basic principles of realistic representation, it appropriates the language of materialism to bring it to work paradoxically against the reifcation of affects and identity. With Capital, the "credit crunch" novel claims a different form of accountability that emerges through the very "stuff" of fiction. Le quatrième roman de John Lanchester, Capital (2012), offre un portrait satirique des excès du capitalisme, du fétichisme de la marchandise et de la globalisation. La structure chorale du roman transforme aussi le texte en roman-monde. Il embrasse les vies interdépendantes de protagonistes qui, chacun, incarnent une facette d'un présent densément ramifé. Retravaillant les principes de base du réalisme, le roman s'approprie le langage du matérialisme pour l'amener à oeuvrer contre la réifcation des affects et de l'identité. Avec Capital, le roman "de la crise" ("credit crunch fiction") revendique une forme de responsabilité qui s'incarne dans la matière même de la fiction. Vanessa GUIGNERY The Way We Live Now : Jonathan Coe's Re-evaluation of Political Satire This paper examines Jonathan Coe's oeuvre to discuss the evolution of his modes of portraying contemporary Britain. While Coe is well known for his satirical state-of- the-nation novels and for his commitment to political fiction, his recent essays reveal his misgivings about the effectiveness of political satire and Condition-of- England novels in the new millennium. This paper will navigate between Coe's fiction and non-fiction to examine the forms political engagement may take in the contemporary British novel. Cet article parcourt l'oeuvre de Jonathan Coe afin d'analyser l'évolution de ses modes de représentation de la Grande-Bretagne contemporaine. Coe est connu pour ses romans satiriques qui offrent un "état de la nation" et pour son attache- ment à la fiction politique, mais ses essais récents révèlent ses doutes quant à l'efficacité de la satire politique et de romans qui décrivent la condition de l'Angleterre à l'heure du nouveau millénaire. Cet article naviguera entre les écrits fictionnels et non-fictionnels de Coe pour envisager les formes que peut prendre l'engagement politique dans le roman britannique contemporain. Jean-Michel GANTEAU Vistas of the Humble : Jon McGregor's Fiction Jon McGregor's novels are characterised by a constant attention to detail and to the ordinary. They address the realities of individual, social and anthropological vul- nerability through narratives whose frail form countermands any attempt at abstraction and totalisation. In this article, I evoke the forms and modalities of vulnerability through the prism of the characters' and narratives' dependence on trauma, of systematic relationality and of attention to singularities. By throwing light on invisibilities and by giving voice to the inarticulate, McGregor writes ethical and political novels and uses the position of the precarious witness to contribute to the creation of some narrative democracy whose purpose, in Guillaume Le Blanc's terms, is to enlarge our sense of the common. Les romans de Jon McGregor se donnent pour tâche une attention permanente aux détails et à l'ordinaire. Ils s'ordonnent ainsi à l'évocation de la vulnérabilité indivi- duelle, sociale et anthropologique à travers des récits dont la forme vulnérable refuse toute totalisation. Les modalités et visages de la vulnérabilité sont ici évoqués à travers les motifs de la dépendance au trauma, de la mise en relation systématique, et de l'attention aux singularités. En mettant en lumière l'invisible et les invisibles, et en redonnant voix aux inaudibles, Jon McGregor fait oeuvre éthique et politique : il se pose en témoin précaire et contribue à l'élaboration d'une démocratie narrative dont le but est, selon les termes de Guillaume Le Blanc, de "créer du commun" . Peter CHILDS Food Chain : Predatory Links in the Novels of David Mitchell Humans are for David Mitchell predatory animals, whatever their civilized com- plexity. His novels contain numerous examples of individuals and groups who would oppress others in the name of logic, desire, morality, technology, survival or sheer force of will. That people prey on animals, resources and other human beings is only one dimension to Mitchell's fictional world but it is consistent and stark, from the cannibals that appear in Cloud Atlas and The Thousand Autumns of Jacob de Zoet through the warring factions in number9dream to the more fantasti- cal parasitic predators of Ghostwritten and The Bone Clocks. In this essay, I review aspects to this theme while analysing Mitchell's fictional world, which increasingly seems to be governed by interlinkages not only within narratives but metaleptically across them. David Mitchell considère les êtres humains comme des prédateurs, quel que soit leur degré de civilisation. Ses romans comportent de nombreux exemples d'individus et de groupes qui oppriment autrui en invoquant pour cela la logique, le désir, la morale, la technologie, l'instinct de survie ou leur volonté de puissance. Le fait que des hommes s'en prennent à des animaux, à des ressources naturelles ou à d'autres êtres humains n'est qu'un des aspects de l'univers fictionnel de Mitchell, mais il s'agit là d'une dimension structurante, à l'origine de la noirceur de l'oeuvre dans son ensemble - des cannibales de Cloud Atlas et The Thousand Autumns of Jacob de Zoet aux prédateurs parasites de type plus fantastique dans Ghostwritten et The Bone Clocks en passant par les factions en guerre dans number9dream. Cet article recense plusieurs composantes de ce motif récurrent dans la fiction de Mitchell, laquelle paraît de plus en plus fortement régie par des liens se tissant non seulement de manière interne aux différents récits, mais aussi de manière externe entre les récits eux-mêmes, sur un mode métaleptique. Marc POREE "What if ?" : The Speculative Turn of Will Self's Fiction "Et si ?" Révélant de lui-même les extravagantes hypothèses de travail dont il aime à procéder, Will Self est friand de spéculation. Une spéculation de type "métaphysique" , rejoignant celle des poètes de la première moitié du dix-septième siècle (cloués au pilori par Johnson avant que d'être réhabilités par T. S. Eliot). Une spéculation, dont le caractère cérébral s'accommode pourtant d'une volonté de faire que le roman s'incorpore et digère ce qui ne relève a priori pas de lui (les sciences, la pensée). Une spéculation, enfin, qui procède à rebours de l'évolution du lectorat et de la technologie, en oeuvrant à renouer avec un mécanisme de "sensibilité unifiée" que Self sait être anachronique, mais qui pose, à nouveaux frais, la question de la nécessaire difficulté en art. "What if ?" Never wary of unveiling the fantastical conceits which he is wont to proceed from, Will Self is (over)fond of speculation. A speculation that is meta- physical in kind, related to that implemented by the poets of the first half of the seventeeenth century (vilified by Johnson before being rehabilitated by T. S. Eliot). A speculation, the cerebral nature of which is found to be more than compatible with the processes of incorporation and digestion, at the hands of the novel, of all that is allegedly foreign to it (the sciences, thought). A speculation, lastly, bent on restoring a mechanism of "unified sensibility" which Self knows to be anachronis- tic, given the average reader's pursuits, but which offers a fresh take on the neces- sary difficulty of art. Camille MANFREDI Tales from the Pigeon-Hole : James Kelman's Migrant Voices This article offers to dwell on James Kelman's concerns with liminality and cultural identity by outlining the dynamics of displacement, dislocation and relocation in his recent novels You Have to be Careful in the Land of the Free (2004), Kieron Smith, Boy (2008) and Mo Said She Was Quirky (2012). While paying attention to Kelman's interest in the potential for subversion of the in-between, the article anal- yses the narrators' strategies of self-preservation and self-transformation with a view to better understand Kelman's own perception of the predicament of the contemporary Scottish writer in the postcolonial and global contexts. Cet article se propose d'éclairer le traitement des motifs de la liminalité et de l'identité culturelle à travers les dynamiques de décentrement, dislocation et délocalisa- tion dans les récents romans de James Kelman, You Have to be Careful in the Land of the Free (2004), Kieron Smith, Boy (2008) et Mo Said She Was Quirky (2012). En gardant à l'esprit l'intérêt de Kelman pour le potentiel subversif de l'entre-deux, cet article analyse les stratégies de préservation et de transformation de soi développées par les narrateurs. Elles permettront d'éclairer la tâche qui, selon Kelman, revient à l'auteur écossais contemporain dans le contexte à la fois du postcolonial et de nos sociétés mondialisées. Christian GUTLEBEN Whither Postmodernism ? Four Tentative Neo-Victorian Answers This paper sets out to examine in what ways recent neo-Victorian fiction illustrates twenty-first-century fiction's quest for new novelistic possibilities. On the basis of David Mitchell's Cloud Atlas (2004), Andrea Levy's The Long Song (2010), Michel Faber's The Crimson Petal and the White (2002) and Rosie Garland's The Palace of Curiosities (2013), it will be argued that neo-Victorianism broadens the scope of postmodernism by conceiving a cosmopoetics in which a referential and an aesthetic globalisation are combined, by imagining alternative forms of fictional historiography, by challenging various forms of orthodoxy and by questioning the limits of the human. Although it suggests evolutions and variations in relation to late twentieth-century historiographic metafiction, the novel of the new millennium nevertheless cannot be said to forsake postmodernism. Cet article se propose d'examiner dans quelle mesure la fiction néo-victorienne récente illustre la tentative de la fiction du vingt-et-unième siècle d'explorer de nouvelles possibilités romanesques. En prenant comme exemples Cloud Atlas de David Mitchell (2004), The Long Song d'Andrea Levy (2010), The Crimson Petal and the White de Michel Faber (2002) et The Palace of Curiosities de Rosie Garland (2013), nous soutiendrons que le néo-victorianisme élargit le spectre du postmodernisme en concevant une cosmopoétique où se mêlent référentialité et esthétique mondialisées, en imaginant d'autres formes d'historiographie fictionnelle, en remettant en cause diverses formes d'orthodoxie et en s'interrogeant sur les limites de l'humain. Bien que le roman du nouveau millénaire suggère des variations et des évolutions par rapport à la métafiction historiographique de la fin du vingtième siècle, on ne peut cependant pas considérer qu'il renonce au postmodernisme.

08/2015