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André Bach . Carnets de guerre (1914-1916)

Extraits

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Histoire de France

Un dessinateur et un comte dans la Grande Guerre. Journaux croisés

Henri Rouillon, d'abord tanneur puis dessinateur technique à Paris, a 36 ans lorsqu'il arrive sur le front en 1914. Simple soldat, il tient quasi quotidiennement, pendant plus de 4 ans, un carnet de route dans lequel il note avec précisions ses activités, les faits saillants de la journée ou ses distractions parmi lesquelles celle de faire des dessins, d'un graphisme élégant et sûr. Le comte Henry de Maillard, né au château de la Combe en Dordogne, vit de ses rentes lorsqu'il est mobilisé en 1914 à l'âge de 40 ans. A travers son récit, d'un style alerte et rédigé dans une très bel le langue, ce sergent décrit son quotidien et nous livre ses impressions sur la guerre et les hommes qu'il commande. Ces deux journaux, publiés dans leur intégralité, constituent déjà des témoignages rares et très précis sur certains secteurs du front comme les Flandres ou encore l'est Soissonnais (entre avril 1915 et décembre 1916). De plus, ces témoignages émanent de deux hommes qui étaient pendant une grande partie de la guerre dans la même unité, au même moment, et dans le même secteur. Leur comparaison permet de voir si deux combattants, avec des origines sociales et des grades différents, ont décrit et ont vécu leur expérience combattante de la même façon. Ce livre publie l'intégralité de leurs carnets de guerre et les 64 dessins et croquis d'Henri Rouillon (qui tient 4 cahiers de guerre sur la base d'un carnet de route tenu de juillet 1914 au 22 février 1919) et du comte Henry de Maillard (qui écrit sa guerre au jour le jour du 6 août 1914 au 23 septembre 1917, date à laquelle il quitte définitivement le front pour être affecté au service des camps et cantonnements du Groupe d'Armée du Nord).

12/2016

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Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 12, 1913-mars 1914

L'année 1913 voit se poursuivre la série des petits cahiers cartonnés répertoriés de K à Q. Valéry consacre de nombreux passages à l'entreprise des Cahiers pour tenter de faire le point sur ses desseins et ses méthodes. C'est déjà le ton de ce qu'il appellera plus tard les "Mémoires de Moi". Investi depuis des années dans l'élaboration de ce qu'il nomme "My Psychology", il revient, avec le but affirmé de "se faire des concepts plus purs", sur des notions déjà examinées : le rêve. la mémoire, l'imagination, la surprise. mais aussi le hasard. Il revendique l'opposition entre sa démarche et celle du philosophe. et désigne connue l'aboutissement de sa réflexion la représentation du "fonctionnement d'ensemble" du vivant "monde, corps, esprit". Esquissant un autoportrait assez explicite, il analyse en moraliste un Ego cherchant en lui la généralité de l'humain. Ce qui frappe c'est l'attention accordée à la question religieuse. l'abondance et la régularité des réflexions dans les Cahiers de cette période. Faut-il y voir un écho des discussions nées de la crise moderniste qui secoue alors le monde catholique ? Ou y repérer une tentative d'interroger le mystère du croire ? Valéry d'autre part réfléchit depuis quelque temps à l'édition possible de ses anciens poèmes, mais le retour à l'écriture poétique n'est pas encore installé. C'est la guerre qui amènera le futur auteur de La Jeune Parque à se réfugier dans un labeur de "moine du Ve siècle". Avant 1911, nulle trace de l'élaboration du poème dans les Cahiers. Si des passages traitent de la poésie, c'est pour préciser un idéal plus que pour définir un but précis. Joint à ces Cahiers, un petit carnet ouvert en août 1914 est un document remarquable par sa variété. Elément parallèle des chantiers valéryens, il contient le premier jet de passages développés ensuite dans les Cahiers. D'août à octobre 1914. Valéry tient aussi un journal, ce qui est rare chez lui. Il note non pas ses réflexions sur un moment tragique, mais des détails de son vécu. Mais surtout le carnet apporte des éléments éclairant la genèse du grand poème. Complément bref du dossier de brouillons, il contient des bribes de vers qui cherchent leur forme définitive et trouveront leur place dans les diverses séquences de La Jeune Parque.

04/2012

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Histoire de France

Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...

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Histoire de France

Paroles de poilus guyanais. Propos, lettres et carnets de la Grande Guerre, 1914-1918

Appelés à connaître le service militaire très tardivement, avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise pour la première fois la conscription des citoyens français dans les "vieilles colonies" de la France, les jeunes Guyanais ne connaissent pas, dans leur pays d'origine, de tradition militaire "historique" avant la guerre de 1914-1918. La Grande Guerre est le premier conflit armé dans lequel des soldats guyanais sont mobilisés. Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un "Carnet d'impressions..." journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la "mère patrie", ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.

10/2015

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Histoire de France

Mémoires du chef des services secrets de la Grande Guerre

Polytechnicien, artilleur, Charles Dupont est affecté au Service de renseignements après l'affaire Dreyfus. Il accomplit plusieurs missions secrètes en Allemagne avant de prendre la tête du 2e bureau (renseignements) de l'état-major général de l'armée en 1913. Nommé à la tête du 2e bureau du Grand quartier général en août 1914, il sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en 1917, traversant les grands chocs militaires du front ouest : la Marne (1914), Verdun (1916), le Chemin des Dames (1917)... Fin 1918, Foch le désigne pour organiser le rapatriement des prisonniers de guerre détenus en Allemagne. C'est dans un Berlin en plein chaos qu'il va remplir sa mission, avant de prendre la tête d'une mission militaire à Varsovie (1922). Il est alors confronté à une période tourmentée de l'histoire polonaise et ne rentrera en France qu'en 1926, année où il termine la rédaction de ses Mémoires. Visionnaire, Dupont y dénonce la montée des périls en Allemagne, prévoyant l'Anschluss et même la crise de Dantzig qui débouchera sur la Seconde Guerre mondiale. Ce document, inédit à ce jour, constitue un témoignage exceptionnel sur le renseignement français avant et pendant la Grande Guerre, mais aussi sur la personnalité des grands chefs militaires, Joffre, Nivelle ou Pétain, et leurs relations avec les milieux politiques de l'époque.

09/2014

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Première guerre mondiale

Récits de guerre 1914-1918. Suivis de Récits de captivité

Les récits militaires de Romain Darchy, écrits au début des années vingt, sont un de ces témoignages dont la publication enrichit la haute mémoire de la France combattante. Dans ces pages vécues, Romain Darchy raconte la terrible épreuve que sa génération a subie. Simple fantassin de dix-neuf ans en 1915 dans un secteur de Picardie, agent de liaison l’année suivante dans la fournaise de Verdun, officier de contact à la sinistre cote 304, puis pendant la seconde bataille de la Marne, Darchy a connu les coups de main, l’ensevelissement et l’absolu désespoir de s’éteindre par asphyxie, la blessure grave, le sacrifice des premières lignes et la captivité. L’authenticité de ses écrits est le reflet de celle de ses actes. Il n’y a chez lui aucune introspection, aucune subjectivité. Son but est de dépeindre la réalité du groupe auquel il appartient. Ces récits ont une force d’évocation extraordinaire et classent désormais Romain Darchy parmi les grands témoins français de 14-18.

11/2021

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Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

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Littérature française

Les heures longues. 1914-1917

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Chambre d'hôtel, nouvelles Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Journal à rebours

06/1984

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Non classé

Saint-remy-blanzy 1914 - 1918

Grâce à ce récit, librement inspiré d'éléments réels, l'auteur nous donne à lire le journal qu'aurait pu tenir son grand-père, soldat durant la grande guerre. Il nous fait ainsi découvrir le quotidien des habitants de Saint-Rémy-Blanzy, petit village du sud de l'Aisne, mais également celui des seize enfants du pays qui ne sont pas revenus du front de 1914 à 1918. Désormais, par la magie des mots et des souvenirs, l'existence de chacun de ces soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts, n'est plus réduite à la seule expression "Mort pour la France", mais reprend vie, se ranime, à la façon d'une flamme qui ne s'éteindra pas. Résumé : En novembre 1917, le soldat Henri Minouflet, permissionnaire, est de retour à Saint-Rémy-Blanzy, village situé à l'arrière du Chemin des Dames. Il découvre que bien des choses ont changé après ces trois premières années de guerre. Désormais, seize familles portent le deuil de l'être cher, tué, là-haut sur le front ; la tristesse et la crainte d'autres mauvaises nouvelles s'est abattue sur les habitants. Afin de ne pas être le dix-septième et d'une certaine façon pour conjurer le sort, il se lance dans l'écriture de son journal. Au fil des pages, il décrit la trop courte vie de ces 16 habitants dont le nom restera gravé à tout jamais dans le marbre.

07/2018

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Poésie

Là-bas. Commémoration 1914-1918

"Lorsque le poète parle de la Grande Guerre, il se mue en passeur de Mémoire. Il devient celui qui porte le message, celui qui anime la connaissance, [...]. La poésie de Suzy Maltret nous touche au plus profond de notre être", Serge Barcellini, Président Général du Souvenir Français. "En ces années de commémoration de la Première Guerre mondiale et de ses durs combats, des souffrances profondes vécues dans leur chair, mais aussi dans leur âme, par nos "poilus" et tous les combattants, Suzy Maltret nous fait revivre ces événements et ces désarrois", Jean-Claude Laloire, Président du Comité de Rambouillet du Souvenir Français.

11/2016

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Histoire de France

1914-1919 ceux qui protestaient

1914-1918 fut un intermède belliciste entre deux époques marquées par un fort rejet de la guerre. En 1914 il ne fallut que quelques jours pour que les très nombreuses voix pacifistes qui s'élevaient dans tous les milieux et parmi toutes les sensibilités politiques soient submergées par la vague de violence qui déferlait sur l'Europe. En 1918 l'évidence du désastre et le deuil immense qu'il avait provoqué redonnèrent à ces voix toute leur pertinence et leur poids. Bien des années après, l'influence de ces idées se fait encore sentir dans l'historiographie, au point d'affecter l'analyse de la contestation pendant la durée même du conflit. Galit Haddad reprend donc cette question à nouveaux frais. Elle s'affranchit de la politique et de l'idéologie en questionnant la protestation en tant que phénomène culturel, à travers une analyse du discours des contestataires, combattants et civils, homme ou femmes. Elle décrypte l'argumentaire qu'ils déploient dans un contexte qui leur est hostile, marqué par la répression et les arrestations, ainsi que les rythmes suivis par ce mouvement multiforme. Mais, surtout, elle y expose une découverte qui fera date : il est impossible de comprendre le phénomène de la protestation sans le relier aux idées que se formaient les acteurs sur la durée de la guerre et sur les perspectives de défaite ou de victoire. Ainsi, à partir du moment où la contre-offensive alliée de juillet 1918 ouvre le chemin du succès final, la contestation combattante disparaît de l'armée française. Débarrassée de ses préjugés, cette analyse de la protestation permet au lecteur de rejoindre combattants et civils dans leurs angoisses et leurs espérances d'êtres ordinaires confrontés à un drame qui les dépasse.

03/2012

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Histoire de France

1914-1918 : le Valenciennois meurtri

Alors que l'Europe, et même le monde entier, commémorent le centenaire de la Grande Guerre 1914 - 1918 et découvrent le conflit le plus sanglant de l'Histoire, les Valenciennois se posent des questions sur les conditions de vie de leurs ancêtres dans cette tourmente. Comment les 35 communes de Valenciennes Métropole ont-elles vécu les quatre années d'occupation allemande ? Quelles exactions, destructions, réquisitions, privations ont subies nos aïeux ? Quelle fut leur vie en cette sombre période, mais aussi quels actes de résistance ont-ils opposés et parfois quels gestes d'humanité ont surpassé leurs aversions ? Quels faits particuliers se sont déroulés dans ma ville ? dans mon village ? Et la paix revenue, dans quel état se sont retrouvés nos bourgs et nos campagnes ? Conçu et rédigé par un groupe d'historiens locaux avec le concours de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole, cet ouvrage collectif répondra à vos interrogations et à bien d'autres, vous plongeant dans le quotidien émouvant de ces années dramatiques. Riche de nombreuses illustrations, parfois inédites, ce livre aborde de façon très dense une tranche du passé du Valenciennois jusqu'alors peu traitée.

10/2014

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Sciences historiques

Reconnaître les uniformes 1914-1918

Entre 1914 et 1918, la France a levé la plus grande armée de toute son histoire : plus de huit millions de ses enfants sont passés sous l'uniforme. La conjugaison d'une armée pléthorique et du besoin quasi vital de tenir les siens informés aboutit à un usage intensif de la photographie. Mieux que de longs discours, l'envoi d'un cliché à sa famille permet au soldat de montrer son nouvel aspect, d'attester qu'il a toujours bonne mine et de présenter ses amis, ses camarades de l'escouade ou, plus rarement, ses chefs. Il est donc fréquent, dans un lot de vieilles photos de famille, de compter une bonne proportion de clichés de la Grande Guerre. Ils apportent de précieuses informations historiques (voire généalogiques) et sont relativement faciles à dater. Or, pour identifier le sujet de la photo, pour comprendre et exploiter les indications qu'il nous donne, il faut disposer d'une documentation copieuse - et la maîtriser. Ecueils et faux amis sont nombreux, une identification fine n'est parfois possible qu'à l'issue d'une étude comparative avec d'autres clichés ou des objets d'époque (uniformes, équipements, insignes ou décorations). A partir de cas concrets, ce guide donne à chacun les repères utiles pour s'orienter dans ce qui, par bien des aspects, s'apparente à une jungle. Avec quelques "trucs" simples, il sera ainsi possible au lecteur de dater et d'identifier la plupart des photos de militaires qu'il rencontrera au gré de ses recherches.

05/2013

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Histoire internationale

Lettres à Sophie 1916-1918

Durant la Première Guerre mondiale, à partir de positions révolutionnaires et antimilitaristes, Rosa Luxemburg, allemande d'origine polonaise, fonde le groupe Spartakus avec Karl Liebknecht, Franz Mehring et Clara Zetkin. Détenue en février 1915 pour avoir appelé les prolétaires français et allemands à ne pas participer à ce qui promettait d'être une grande boucherie, réincarcérée en juillet 1916, elle suit de sa prison la progression de la Révolution russe de 1917. Son activité intellectuelle ne se limite pas au militantisme politique proprement dit. Elle échange une correspondance nourrie, particulièrement avec la seconde épouse de Karl Liebknecht, Sophie. A travers ces lettres, traduites dans ce volume pour la première fois dans leur intégralité, elle exprime son amour de la vie, des êtres humains, de la nature et du monde animal, en dehors de toute idéologie pourrait-on croire. Mais n'est-ce pas cet amour et ce respect de la vie qui font d'elle une véritable révolutionnaire ?

09/2002

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Sciences historiques

Chars d'assaut 1914-1918

"Avec la création des tranchées, la première guerre mondiale est entrée dans une impasse : comment vaincre un ennemi retranché dans le sol, protégé par de denses réseaux de barbelés et soutenu par une puissante artillerie ? Le char d'assaut est l'une des réponses à cette question qui obsédait les états-majors. Fruit de la technologie, de l'industrie et de l'imagination des ingénieurs, cette invention était promise à un bel avenir... Comment sont nés ces engins de guerre ? Dans quelles circonstances ont-ils été employés ? Quels furent les modèles de chars utilisés au combat entre 1916 et 1918 ? Ce livre vous invite à partir à la découverte d'engins étonnants, qui ont bouleversé l'art de la guerre."

02/2018

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Histoire des Etats-Unis (1776

Les noirs americains. 1914-1918

L'histoire des Africains-Américains est marquée au fer rouge par l'esclavage, la ségrégation et les violences raciales. Sans oublier les résistances, les victoires remportées dans la douleur et les cultures artistiques d'une richesse inouïe, comme le gospel et le jazz. De la révolte de Nat Turner en 1831 à l'abolition de l'esclavage en 1865, des lois qui imposent la ségrégation au fameux I Have a Dream de Martin Luther King, du mouvement Black Power à l'élection de Barack Obama jusqu'au slogan "Black Lives Matter" , l'auteur analyse les combats, les conquêtes et les espoirs vécus par les Noirs américains depuis deux siècles.

10/2022

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Sciences historiques

Jules Isaac, un historien dans la Grande Guerre. Lettres et carnets, 1914-1917

Mobilisé en août 1914, à 37 ans, l'historien Jules Isaac partagea la vie des fantassins pendant plus de trente mois sur l'Aisne, en Champagne, à Verdun, avant d'être blessé et évacué de son observatoire de la forêt de Hesse, au-dessus de Vauquois, à la fin juin 1917. Pendant toute cette période, il échangea avec son épouse Laure une correspondance très régulière relatant sa vie au front, et la barbarie quotidienne à laquelle, comme tous ses camarades, il était confronté. Ces lettres inédites, poignantes et lucides, puisqu'elles témoignent à la fois d'une expérience personnelle et du regard de l'historien sur l'événement, sont ici réunies pour la première fois. Un apport capital à la mémoire d'un conflit dans lequel on s'accorde à voir, à juste titre, la matrice du XXe siècle.

05/2004

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Histoire de France

Carnets de guerre (1914-1918). Témoignages croisés d'Alfred Bénézech à Genevoix, Giono, Cendrars...

Alfred Bénézech a 25 ans quand il quitte son village de Mudaison, près de Montpellier, pour être mobilisé le 3 août 1914 au 141e régiment d'infanterie. Soldat puis brancardier, il va de la Meuse à la Marne, de Verdun à Nieuport ou Beacon (Belgique)... D'août 14 à juillet 19, il tient son carnet de guerre. Alfred est de ces taiseux qui se disent parfois. De ceux dont il faut écouter aussi les silences. Et puis il y a les autres, les Barbusse, Genevoix, Giono... Ceux dont c'est le métier d'écrire. Ceux qui savent poser les mots là où leurs compagnons d'infortune scellent leurs lèvres, retiennent leurs doigts. L'auteur a croisé ces voix, ici réunies, dialoguant presque, au nom de tous ceux qui n'ont pu dire. De fragments en fragments, des simples carnets aux illustres poèmes, il éclaire sans prendre parti et interroge nos propres regards sur la grande guerre.

03/2014

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Histoire de France

Les poilus de Quincy 1914-1918

Comme tous les villages de France, Quincy a apporté son tribut d'hommes à l'armée française dans le gigantesque conflit qui l'a opposée, avec ses alliés, aux Empires centraux. Pendant quatre ans pour les premiers mobilisés, moins pour les autres, des Quinçois, qui n'avaient comme seule expérience militaire que leurs deux ou trois ans de service militaire, se sont battus sur tous les fronts, dans toutes les conditions, endurant toutes sortes de souffrances physiques ou morales, laissant parfois leur vie. Ce livre présente les parcours de tous ces hommes, morts pour la France ou revenus chez eux après la guerre, en 128 notices réalisées à partir des archives.

12/2019

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Première guerre mondiale

Traces rupestres de combattants (1914-1918)

Pendant la Grande Guerre, les combattants occupent durablement des carrières souterraines dans l'Aisne et dans l'Oise qui leur servent d'abris et de cantonnements. Ils réalisent sur leurs parois calcaires des milliers de graffiti, gravures et bas-reliefs. Cent ans plus tard, notre recherche entendait interroger cet énorme gisement de témoignages rupestres qui nous autorise à l'élever à la fois au rang de phénomène et de source directe. Quelle est la nature de ces traces, leur intérêt, leur originalité mais aussi leurs limites ? Contribuent-t-elles à porter un regard nouveau, dans les domaines de l'histoire sociale et culturelle qui questionnent les combattants de la Grande Guerre ? Et dans ces domaines, mettent-elles en lumière des différences significatives entre Français, Allemands et Américains ? De nombreux auteurs de traces furent d'abord animés par une préoccupation de nature existentielle en s'identifiant dans la guerre, dans le temps, dans l'espace ou dans la société, essentiellement par le biais de graffiti linguistiques identitaires. Des combattants s'affirmèrent également dans la guerre en l'illustrant ou en montrant le sens et les ressorts de leur engagement dans le conflit. Les traces rupestres apportent aussi des éléments de réponse à l'une des questions que pose la Première Guerre mondiale : comment expliquer que des hommes aient "tenu" pendant quatre ans malgré des conditions de vie et des expériences souvent pénibles voire épouvantables ? Ces témoignages mettent ainsi en évidence le recours à "des béquilles" qui ont parfois aidé les hommes à traverser les difficiles épreuves du conflit. Il s'agit des liens sociaux tissés avec les camarades au sein des groupes primaires, de l'esprit de corps qui exalte la fierté d'appartenir à une communauté d'armes, du patriotisme et du recours à une foi parfois teintée de superstition. Une dernière grande préoccupation a été, pour une partie des auteurs, de chercher une. échappatoire à la guerre, d'oublier pour quelques instants leurs difficiles conditions de vie. Se soustraire de la guerre s'oppose a priori à une volonté de s'affirmer à travers elle, mais cette échappatoire peut également contribuer à comprendre comment ces hommes ont réussi à traverser les difficiles épreuves qu'ils rencontrèrent. Des combattants exprimèrent sur les parois des creutes leurs rêves, leurs fantasmes, leurs frustrations ou une simple façon de se détacher de la réalité vécue, sans doute aussi pour mieux l'accepter et la supporter.

07/2021

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 1, 1914-1934

La réédition de Jadis – D'une guerre à l'autre d'Edouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait. Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier?1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans? ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'Etat. Contrairement à beaucoup d'hommes d'Etat français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger­ allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps, rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler. A travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance. Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui "?Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier?". De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'"?Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.?" Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Histoire de France

Lettres à Joséphine. Histoires intimes de la Grande Guerre, 1914-1916

"Je me porte bien... Mon tempérament sec me permettra de m'en tirer, et ma petite mignonne qui me gatte aussi. Je tiendrai bien jusqu'à la fin. Il faudra demander quelqu'un pour vous aider. Je ne sais pas la fin de la guerre, peut-être plus tôt que l'on ne pense... C'est la grande guerre qui fait ses invasions. Mais ne dis rien, ton Joseph reviendra à toi te faire mimi et le désarmement sera bien beau pour tous... Moi aussi je t'écris las de coucher seul... Je m'arrête, l'on m'appelle à la soupe. Ton petit aimé mari qui t'embrasse bien". Joseph. "Mon chéri, tu me dis que tu viendrais bien dormir avec moi, tu n'es pas seul à y penser. Que tu reposes tranquille pour te remettre de ta journée et rêver aussi à ta petite maman chérie qui rêve à toi souvent et qui t'envoie des milliers de baisers de tendresse et amour. Si tu pouvais venir à la fin du mois"... Joséphine. Entre décembre 1914 (date de son incorporation à Bollène) et le 1er novembre 1916 (date de sa mort à Verdun), Joseph Janériat a entretenu une correspondance assidue avec sa femme Joséphine et leurs trois filles, restées au pays, à Sainte-Colombe (Rhône, près de Vienne). Cet échange épistolaire ne fait guère mention des combats, il est surtout question d'amour, celui de la famille, celui de ce couple aux prénoms joliment liés : Joseph et Joséphine. Tour à tour pleines d'espoir, d'angoisses, d'humour et d'un amour constant qui a soudé cette famille paysanne face aux drames, ces lettres, retrouvées tout juste cent ans plus tard, sont pleines du franc-parler et des expressions pittoresques de l'époque. Ainsi, leur propos, à la fois teinté de cette époque et pourtant tellement familiers (au double sens du mot), sont si porteurs d'émotions que leur portée en devient universelle.

01/2018

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Europe

Les bolchéviki, 1917-1919

Les bolchéviki, 1917-1919 : faits, documents, commentaires / Etienne Buisson. Déclaration adressée à la Ligue française des droits de l'homme par les délégués du parti socialiste révolutionnaire et des paysans révolutionnaires russes / [Vassily Soukhomline, ... Nicolas Roussanof, ... Inna Rakitnikoff,... ] Date de l'édition originale : 1919 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature étrangère

Dépendances. Journal (1912-1913)

Érotomane. Graphomane. Morphinomane. Chacun de ces qualificatifs définit à un moment ou un autre la figure de Géza Csàth, homme aux multiples dépendances. Près d'un siècle après sa mort, il continue, en Hongrie d'où il est originaire, et dans le monde où son oeuvre est largement traduite, à susciter interrogations et impressions contradictoires. Avec son journal enfin traduit en français, on découvre la face cachée de cet écrivain génial qui mit à se torturer une passion toute particulière. Œuvre littéraire exceptionnelle née en marge de la psychanalyse balbutiante, ce Journal intime dévoile les facéties libertines et féroces d'un héritier de Casanova se muant peu à peu en victime d'une terrible tragédie. L'écriture ne pardonne pas, croit-on savoir : en voici une preuve stupéfiante.

10/2009

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Histoire de France

Oubliés de la Grande Guerre. Humanitaire et culture de guerre (1914-1918)

Fondé sur l'analyse d'archives inédites, en particulier celles du Vatican et du Comité international de la Croix-Rouge, ce livre renouvelle en profondeur l'étude de la Grande Guerre. Il retrace les souffrances endurées par les populations civiles - réquisitions, travail forcé, déportations - et les prisonniers de guerre, ainsi que les interventions humanitaires qui cherchent à les protéger. Il révèle ainsi que la Grande Guerre ne fut pas seulement la guerre des tranchées mettant aux prises les combattants du front, mais qu'elle fut bien une guerre totale, pesant en profondeur sur les sociétés et enrôlant des populations entières, Elle fut ainsi la première des guerres du XXe siècle, annonçant par bien des traits les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, dont elle constitue en quelque sorte la matrice. Un ouvrage de référence, au carrefour de l'histoire et des interrogations contemporaines sur le rôle de l'humanitaire.

08/2012

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Correspondance

Herbier de prison. (1915-1918)

Quoi de plus iconoclaste qu'un herbier composé entre quatre murs, sans l'étendue de la nature ? Comme une contradiction dans les termes. L'herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d'évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d'avril 1915 à octobre 1918, l'herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l'amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu'elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu'elle-même pressait. Aux planches de l'herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d'amour de toutes créatures, et cela, "en dépit de l'humanité" . Rosa Luxemburg ne cesse d'encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu'elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l'acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complétent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d'incarcérée.

11/2023

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Histoire de France

Courrier du guerre. La poste aux armées, 1914-1918

Les Français avaient cru que la guerre serait courte ; ils comprennent vite qu'il n'en sera rien. Et, très vite, le moral des soldats dégringole... René Viviani, président du Conseil, prend conscience qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le lien ne soit pas rompu avec les familles, en décrétant par exemple la gratuité de l'affranchissement. Chaque jour, l'homme de troupe et l'officier adressent en moyenne deux ou trois lettres par jour et en reçoivent autant. On écrit à la famille, à la fiancée, y compris aux camarades de la tranchée voisine. Le trafic atteint en quelques semaines 4 millions de lettres, 1, 5 million de colis et 590 000 journaux par jour. Sans compter les télégrammes et cartes postales... Au Conservatoire de Paris, siège du tri postal, les retards s'accumulent. Sous le feu des critiques, Viviani demande au général Alfred Marty de moderniser la poste aux armées, créée pour les besoins de la guerre de 1870. Raphaël Delpard raconte les étapes de cette réorganisation stratégique. A l'aide de documents et de lettres inédits, il rappelle le rôle des vaguemestres et des marraines de guerre, évoque le problème de la censure militaire et s'intéresse aux courriers des prisonniers de guerre et des combattants africains.

10/2014

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Poésie

Poèmes en guerre. 31 juillet 1914-9 novembre 1918

Des quelque trois cents poèmes écrits par Apollinaire entre la déclaration de guerre le 31 juillet 1914 et sa propre mort le 9 novembre 1918, seul environ un tiers fut publié de son vivant. Le reste n'a été révélé que tardivement, comme les Poèmes à Lou, ou a été dispersé dans des publications posthumes. Il manquait un ouvrage permettant d'appréhender l'ensemble de cette création. En substituant aux rassemblements plus ou moins arbitraires une simple juxtaposition au jour le jour, les Poèmes en guerre déroulent une histoire quotidienne où chaque destinataire reprend sa place et son rôle dans le drame vécu par le poète. Ainsi apparaissent plus clairement, mais souvent entre les lignes et dans le non-dit, la détresse, l'angoisse de mort et les recours sans lesquels le soldat ne pourrait "tenir" : l'amour, les amitiés, la capacité de résilience grâce à l'écriture poétique, toujours prête à cueillir "le mystère en fleurs". Celui qu'on a trop souvent dépeint comme un va-t-en guerre ne manque rien de la terrible réalité. Pontife et araignée, il tisse les liens qui le retiennent en haut et en bas, impuissants cependant à le détourner de son destin tragique. Claude Debon

10/2018