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Jérôme Jessel

Extraits

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Cinéma

Di(s)gressions

" Je suis une rêveuse. " Tel pourrait bien être le fil conducteur du parcours de Micheline Presle. Elle fait sa première apparition devant la caméra à l'âge de quinze ans au côté de Charles Trenet. Avant la guerre, elle tourne ses deux premiers films en vedette, sous la direction de G.W. Pabst et Abel Gance : sa carrière est lancée. Dans les années quarante, de Falbalas au Diable au corps, elle devient l'une des actrices préférées du public, avant qu'un amour ne l'entraîne brusquement à Hollywood. À son retour en France, au début des années cinquante, sa carrière semble brisée. Cette cassure va pourtant marquer l'impulsion d'un nouvel élan : tourner la page du cinéma d'antan. Guidée par une insatiable curiosité, Micheline Presle est sollicitée par une nouvelle génération de réalisateurs, redevient l'une des comédiennes les plus populaires grâce aux Saintes chéries, alterne au théâtre succès et spectacles plus en marge avec Jean-Michel Ribes et Jérôme Savary, fréquente assidûment les salles obscures en perpétuelle quête de découvertes et communique à sa fille, Tonie Marshall, la fibre du cinéma. Cette conversation menée en zigzag, comme une constante digression, retrace le chemin atypique d'une actrice, couronnée par un César d'honneur en 2004, qui a traversé les époques sans jamais se quitter. Ce livre, né de la rencontre amicale avec un jeune écrivain, n'a d'autre prétention que de ressembler à celle qui y a imprimé sa voix.

01/2007

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Economie

Péchés capitaux. Le roman de la crise financière

La cupidité, l'orgueil, la gourmandise, entre autres péchés capitaux, s'appliquent aux personnages de la crise financière. Mais que savons-nous vraiment de cette déflagration ? Ce phénomène qui touche tous les continents reste, pour beaucoup, un mot abstrait. Qui en furent les acteurs, les instigateurs, les manipulateurs ? En vingt chapitres, qui se lisent comme vingt nouvelles, Sophie Gherardi fait pénétrer le profane dans les coulisses de la crise. Elle emmène son lecteur du côté de ces " banquiers fascinés par des produits financiers auxquels ils ne comprenaient à peu près rien sauf que c'était une source de rendements extraordinaires pour leur banque et de rémunérations ébouriffantes pour eux-mêmes ". Avec un art consommé de la dramatisation, l'auteur a romancé une histoire complexe pour la rendre accessible aux non-spécialistes. Spectatrice privilégiée de cette immense réaction en chaîne, elle nous en fait revivre les moments clés, depuis les prémices de la bulle des " subprimes " qui a éclaté en 2007, jusqu'à la chute de Bernard Madoff. " De la nouveauté, de l'action, du drame " : tous les ingrédients d'un bon film sont ici réunis, pour le plus grand bonheur, ou effroi, du lecteur, qui voyage de Paris à Reykjavik, de Liège à Washington, sur les traces de Jérôme Kerviel ou de Jean-Claude Trichet. Et quand on referme ce livre, on a enfin compris ce qui se cache derrière les termes barbares de " subprimes ", " titrisation " ou " régulation des marchés ".

11/2009

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Critique littéraire

Marcel Proust. Une vie à s'écrire

Comment devient-on Marcel Proust ? De sa plus tendre enfance jusqu'au seuil de la mort, l'auteur d'A la recherche du temps perdu l'a écrit dans des milliers de lettres, qui sont autant d'autoportraits où l'homme, jour après jour, reconstruit l'histoire de ses origines, de sa jeunesse exposée dans les salons, de son âge mûr nimbé de mystères, et qui composent un personnage multiple, à la fois héros et chroniqueur de sa propre vie. Tel est le pari audacieux de cette biographie : derrière la multitude des masques, capturer un Proust qui ne dissimule plus son identité troublée, son corps torturé, usé, et néanmoins intact, son homo-sexualité radicale ou palliative, ses fidélités opportunes – humaines et religieuses –, ses repères sociaux crispés et sa vision du moderne, ses amours éperdues et calculées, ses finances florissantes et catastrophiques, son apathie et ses ambitions artistiques immenses. Car la voix qui s'exprime dans ces lettres raconte un quotidien de travail et de dîners mondains, de souffrances et de projets, d'idées, d'images et de croisements d'images, comme l'indispensable nourriture du manuscrit où grandit le roman à venir. S'appuyant sur de précieuses pages inédites, lettres, brouillons et notes, Jérôme Picon réussit le tour de force de rassembler les innombrables fragments d'un Proust intime plus vivant que jamais, écrivain de l'instant et créateur d'une oeuvre inachevée.

02/2016

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Espagnol apprentissage

Lecture de Poeta en Nueva York. García Lorca ou la déréliction lyrique

Le chef-d'oeuvre poétique de Garcia Lorca, Poeta en Nueva York, paru à titre posthume en 1940, n'a pu faire l'objet qu'en 2013 d'une édition critique établie d'après le manuscrit original. En France, deux thèses lui ont été consacrées : celle, pionnière, d'Eutimio Martin et celle de Zoraida Carandell, publiée dans cette version abrégée, remaniée et mise à jour. Le cycle new-yorkais de Lorca, étudiant à l'université Columbia en 1929-1930, au moment du krach boursier et durant la Prohibition, est sous le signe d'une contestation esthétique, morale, raciale et sexuelle. L'intérêt croissant de ce livre aux yeux de la critique anglo-saxonne et espagnole n'a d'égal que sa descendance lyrique. Jerome Rothenberg réclame, dans The Lorca Variations, le droit d'écrire à travers Lorca et Leonard Cohen immortalise sa valse viennoise de mort et de cognac. Dans ces poèmes réputés hermétiques, chaque métaphore revisite un mythe, chaque énigme suspend le lecteur et l'entraîne dans l'ascèse de l'interprétation. Véritable récitatif du recueil, le sujet lyrique est une conscience scindée qui se heurte au visage du poète personnage, méconnaissable, assassiné par le ciel. L'expérience dérélictoire de l'aliénation urbaine a son revers heureux dans l'extase des poèmes où le sujet s'envole dans un nuage d'amour et de sable, avant le chant final des Noirs à Cuba.

10/2020

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Cuisine

Souvenirs sucrés de leur enfance. Le chef pâtissier Jean-Philippe Darcis revisite les desserts préférés de 35 artistes

Qui n'a pas au fond de soi un joli souvenir sucré ? Une madeleine qui évoque un autre temps, un autre lieu : une grand-mère qui nous attendait tous les mercredis après l'école avec un bon gâteau encore fumant, un copain de classe avec qui on courait acheter des bonbons à la sortie des classes, des vacances en famille... Nous reviennent alors l'innocence de notre enfance et les desserts sucrés et parfois poisseux qui l'accompagnent. 35 artistes belges ont accepté de se confier à Nicolas Gaspard : Alec Mansion, Alice on the Roof, André Lamy, Annie Cordy, Axelle Red, Benny B., Bouli Lanners, Charlie Dupont, Déborah François, François de Brigode, François Pirette, Frédéric François, Jacques Mercier, Jean-Luc Fonck, Jérôme de Warzée, Lara Fabian, le Grand Jojo, les frères Taloche, Lio, Loïc Nottet, Maureen Dor, Mustii, Olivier Minne, Patrick Ridremont, Philippe Geluck, Pierre Kroll, Plastic Bertand, Richard Ruben, Salvatore Adamo, Sandra Kim, Sandrine Corman, Saule, Tania Garbarski, Typh Barrow, Véronique Gallo nous font entrer quelques instants dans leur intimité... Il n'en fallait pas plus au chef pâtissier belge Jean-Philippe Darcis, passionné de fine pâtisserie, pour se mettre en cuisine et livrer la recette de ces 35 délices aux saveurs d'enfance. Paré d'une nostalgie douce, cet ouvrage est un voyage à travers les époques et la richesse des gourmandises qu'offrent notre pays et quelques contrées plus lointaines.

11/2020

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Policiers

Next

Novembre 2009. D'étranges meurtres surviennent jour après jour dans la ville de New Haven, Connecticut. Que ce soient les victimes ou les modes opératoires, rien en apparence ne relie ces assassinats, si ce n'est la mascotte en peluche de l'équipe universitaire de football des Yale Bulldogs, retrouvée sur chacun des lieux du crime. Le capitaine Andrew Konrad, responsable de la Division des services d'investigation de la police de la ville, se trouve alors plongé avec son équipe au cœur d'une sordide affaire, le ramenant sur une enquête classée sans suite dont il avait eu la responsabilité au début de sa carrière. Manipulé par un corps d'élite de l'armée américaine, il devra mener une course contre la montre afin de déjouer les meurtres à venir et empêcher la reprise de l'affaire par le FBI. Et, à son insu, il va devenir l'engrenage d'une terrible et machiavélique machination, véritable passerelle entre le passé et le présent, qui pourrait se retourner contre lui. De même qu'il ne ménage pas ses personnages entraînés dans une spirale de plus en plus macabre et meurtrière, de même Jérôme Fort ne laisse aucun répit à son lecteur au fil de ces pages sans temps mort, au rythme savamment entretenu et à la progression au cordeau. Thriller à la construction étourdissante, au scénario et aux ressorts mortellement efficaces, « Next » nous réserve ainsi quelques heures de lecture tendues et époustouflantes.

05/2015

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BD tout public

Soirée d'un faune

Soirée d'un faune est un ballet dessiné contemporain en un acte sur la musique du Prélude à l'après-midi d'un faune de Claude Debussy, elle-même inspirée du poème de Stéphane Mallarmé L'Après-midi d'un faune. Debussy décrit ainsi son œuvre : « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Stéphane Mallarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse de celui-ci. Ce sont plutôt des décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d'un faune dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au soleil enivrant, rempli de songes enfin réalisés, de possession totale dans l'universelle nature. » Le ballet dessiné Soirée d'un faune se propose de dépeindre le moment qui suit cet après-midi, comme si le faune de Mallarmé avait continué sa journée en enjambant le cours des années et s'était retrouvé dans une soirée du XXIe siècle. L'œuvre symphonique de Debussy compte 110 mesures, le poème de Mallarmé est lui-même composé de 110 alexandrins et le ballet présenté ici est interprété par 110 danseurs et danseuses. Florent Ruppert et Jérôme Mulot innovent une nouvelle fois en concevant ce ballet dessiné dans un format identique à celui d'une carte routière, offrant deux modes de lecture, par séquences au dépliage, en poster narratif le document déplié.

09/2018

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 8, novembre 2018 : Café-bar l'infini

Qu'est-ce que l'infini ? Comment le définir, le décrire, le dessiner ? Comment en donner une idée ? Voilà une bonne question. Ou pas. Le numéro 8 de Mon Lapin Quotidien sera cette fois (ou pas) sous le thème de l'infini. Car, comme chacun sait, le signe de l'infini n'est jamais qu'un huit tombé par terre (la faute à Killoffer), le nez dans le ruisseau (c'est la faute à Duhoo).Avec, comme à son habitude, le gratin des plumes de la littérature et de la bande dessinée (ici, pas plus de "ou pas" que de beurre en branche). Dans le désordre et sans exhaustivité : Laurent André, François Ayroles, David B., Alex Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Charles Berberian, Laetitia Bianchi, Denis Bourdaud, Agnès de Cayeux, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Guy Delisle, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré la Tour, Sophie Dutertre, Jean Echenoz, Quentin Faucompré, Carole Fives, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Killoffer, Joko, Andreas Kündig, Joëlle Jolivet, Etienne Lécroart, Dominique Lestel, Hervé Le Tellier, Chistophe Levaux, Thierry Longé, Mape 813,Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, Pablux, José Parrondo, Kai Pfeiffer, Vincent Pianina, Placid, Phileas Pym, Denis Robert, Rocco, Christian Rosset, Erik Satie, Lars Sjunnesson, Rudy Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Delfeil de Ton, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William Levaux...

11/2018

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BD tout public

Jheronimus & Bosch

Voici Jheronimus, pauvre hère condamné à subir tous les outrages en Enfer accompagné de Bosch, son stoïque canard en bois. Depuis leur trépas, ils endurent brimades et humiliations de la part de démons facétieux et leurs tentatives pour gagner le paradis se soldent toutes par de fumants échecs. Dans cette centaine de pages de gags muets, blasphématoires et scatologiques, Paul Kirchner s'inspire autant d'une certaine imagerie médiévale de l'au-delà, telle qu'illustrée dans les vers de Dante ou les triptyques de Jérôme Bosch, que de la mécanique absurde des cartoons de la Warner. Il met en scène avec un malin plaisir le sadisme de diablotins malicieux auquel répond l'entêtement masochiste du pauvre Jheronimus. L'Enfer décrit par Kirchner obéit à des lois bizarres, source d'un humour absurde qui n'est pas sans rappeler celui de sa série Le bus. Mais si le passager du bus sortait le plus souvent indemne, quoique déboussolé de ses aventures, on ne peut pas en dire autant de nos infortunés anti-héros. A la fois fosse septique pour les anges du paradis et terrain de jeux pour des démons en manque de torture, l'enfer dans lequel ils sont coincés est source de brimades aussi drôles que cruelles. Le boss en personne, Satan, fait que lques apparitions remarquées et dévoile une facette comique inédite. Il signe aussi la postface de l'ouvrage.

11/2018

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Revues de droit

Revue des contrats N° 1/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Le créancier, qui n'a pas pu profiter de la contrepartie à laquelle il avait droit, ne peut invoquer la force majeure - par Mathias Latina (P. 17) ? L'action tendant à voir réputer non écrite une clause du bail n'est pas soumise à prescription - par Mathias Latina (P. 22) Responsabilité ? Responsabilité du contractant à l'égard du tiers : encore faut-il établir le manquement contractuel ! - par Marie Dugué (P. 26) Régime des obligations contractuelles ? L'invocation de la compensation - par Rémy Libchaber (P. 50) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le contrat conclu par e-mail sauvé par l'exécution volontaire valant confirmation - par Anne Danis-Fatôme (P. 65) ? Un consommateur ne perd pas son droit de rétractation lorsqu'il enlève le film protecteur d'un matelas acheté en ligne - par Jérôme Huet (P. 68) Contrats de distribution ? La singulière erreur sur la rentabilité - par Cyril Grimaldi (P. 78) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit du travail ? La surprenante application de l'article 1170 du Code civil dans une relation contractuelle de travail - par Grégoire Loiseau (P. 127) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? L'interprétation des champs d'applicabilité et d'application du règlement Bruxelles I bis - par Alice Tenenbaum (P. 147) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Paul Durand - seconde partie : Droit civil et contrats portant sur le travail - par Pierre-Yves Gautier (P. 151) COLLOQUE ? Crise sanitaire et contrats (P. 156)

04/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Comment faire du cinéma? Paul Vecchiali, irréaliste à tout prix !

Comment faire un cinéma authentique, innovant et particulier tout en s’inscrivant dans une économie qui s’affranchit des lourdeurs de l’industrie ? Comment tourner à tout prix sans renoncer à ses ambitions artistiques ? C’est là le credo de toute une vie : celle du cinéaste Paul Vecchiali qui, à l’instar de son ami Jean-Luc Godard, a continué jusqu’à sa mort, en janvier 2023, à l’âge de 92 ans, à produire et réaliser en toute indépendance l’une des œuvres les plus monumentale et singulière de l’histoire du cinéma, réalisant en soixante et un ans de carrière 32 longs métrages de cinéma et 45 téléfilms. À la fois manuel pratique de production, ode au travail en équipe et analyse filmique détaillée et exhaustive - pour chaque film, sa genèse et les éléments remarquables de son écriture assortis d’une «note de dégustation» -, ce livre s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent réaliser un film à petit budget et, bien plus largement, à tous les amoureux du cinéma. Paul Vecchiali a lu, validé et préfacé le manuscrit de ce livre peu avant sa mort. Le critique et cinéaste Serge Bozon en a écrit la post-face. Jérôme Soubeyrand, lui-même acteur, scénariste et réalisateur, a travaillé sur les derniers films de Paul Vecchiali. Grâce à leur complicité, la "leçon de cinéma" opère comme un passage de flambeau.

04/2023

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Art contemporain

Figurations. Un autre art d'ajourd'hui

Depuis les années 1950, un pan figuratif de l'art contemporain s'est développé à l'ombre des avant-gardes. Négligé par les institutions muséales, il a néanmoins été défendu par des galeristes exigeants et a séduit un public de collectionneurs avertis et internationaux. Ce travail du trait, de l'expression, de l'humain demande à être regardé désormais à l'aune du retour de la figuration que l'on peut constater actuellement. Accrochées dans la Ferme Ornée, une centaine d'oeuvres choisies par le critique d'art Guy Boyer permettent de retrouver 35 artistes qui n'ont pas la place qu'ils méritent, comme Dado, Jean Rustin, Gilles Aillaud et Dominique Renson, ou qui ont été récemment remis en avant par des musées comme Sam Szafran, Susanne Hay et Pierre Skira. A l'Orangerie, une exposition contemporaine présente les nouvelles tendances de la figuration en France aujourd'hui avec douze artistes (six femmes et six hommes), exposés trois par trois pendant toute la durée de l'exposition principale. Artistes exposés : Andrew Wyeth, Jacques Truphémus, Pierre Lesieur, Tibor Csernus, Jean Rustin, Leonardo Cremonini, Dado, Avigdor Arikha, Jurg Kreienbuhl, Gilles Aillaud, Sam Szafran, Susanne Hay, Erik Desmazières, Pierre Skira, Astrid de La Forest, Malgorzata Pasko, Anna Metz, Marian Plug, Frans Pannekoek, Charles Donker, Dominique Renson, Olivier Masmonteil, François Bard, Jérôme Borel, Mouna Rebeiz, Romain Bernini, Gaël Davrinche, Youcef Korichi, Stéphane Belzère, Anahita Masoudi, Raymond Mason, Siemen Dijkstra, Gérard Schlosser, Bernard Rancillac, Catherine Viollet.

05/2023

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Manga guides et revues

AnimeLand Xtra Hors-série : Saint Seiya et les héros en armure

PAR LES METEORES DE PEGASE ! Le nouveau hors-série d'AnimeLand dédié à Saint Seiya et les chevaliers en armure est enfin disponible ! Dans ce numéro, nous revenons sur les figures incontournables qui ont contribué à faire de Saint Seiya une référence unique dans le manga, l'anime que dans le jouet et la musique. Masami Kurumada a eu l'incroyable talent, et la chance, de voir réunis des professionnels extraordinairement doués tels (entre autres) Shingo Araki et Michi Himeno, Kozo Morishita ou Seiji Yokohama, dont nous précisons l'apport essentiel au fil de ces pages ! Nous avons à coeur dans ce hors-série d'explorer et d'analyser ce qui a inspiré Kurumada, les courants et genres japonais qu'il synthétise avec génie dans son oeuvre comme le sentai, le tokusatsu, la tradition des samouraïs, tout cela enrichi d'une ouverture inédite aux cultures et mythes étrangers. Saint Seiya est devenue une pierre angulaire dans le manga et l'anime, et nous évoquons aussi les oeuvres qui s'en sont inspiré, les versants modernes de la saga et sa résilience. On donne aussi une place forte aux fans, que ce soit le très talentueux Jérôme Alquié, auteur de la BD Saint Seiya toute juste sortie chez Kana, Davy Fournier, l'un des piliers de SaintSeiyaPedia, et Olivier B. , forgeron en chef de la Chaîne Nébulaire, sans compter des cosplayeurs méritants et passionnés. On espère que ce numéro plaqué or vous plaira. Bonne lecture !

10/2022

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Prière et spiritualité

Et la nuit devient lumière. La joie du Christ dans les ténèbres de nos vies

Quelle destinée ne se heurte, dans sa marche vers la lumière, à l'obscurité, ne traverse des déserts ? Pourtant, le poids de notre existence, à son accomplissement, dépend de notre capacité à assumer cette obscurité. Trouverait-on dans les ténèbres des trésors ? Dom Samuel, moine depuis plus de trente-cinq ans, en a découvert. Il fait ici mémoire de ces routes nocturnes, montrant comment la nuit peut devenir lumière, en soi et autour de soi. Nuits sans lune de la modernité, éclipses de nos relations mutuelles, noblesse de la sexualité aux antipodes du scrupule, crépuscule de la vieillesse et feu du désir de Dieu, nuit bénie de la persévérance, prière des coeurs brisés... Avec le Christ, la liberté et le courage se trouvent au bout de ces nuits. L'aube serait-elle déjà là ? Oui, dans le coeur de celui qui croit. Un propos libre et profond, éclairé par la parole de Dieu, enraciné dans une longue expérience monastique, qui rejoint toute personne confrontée à l'obscurité et résolue à recevoir "la joie d'être sauvé" . Dom Samuel Lauras, soudainement converti à l'âge adulte, entré en 1983 à l'abbaye de Sept-Fons, où il fut brièvement l'un des étudiants de Père Jérôme, est parti fonder en République tchèque l'abbaye de Nový Dvur, dont il est aujourd'hui l'abbé. Il a publié plusieurs livres, dont De tout coeur (Ad Solem, 2011) et Fils de lumière en temps d'épreuve (Artège, 2019).

08/2022

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Mathématiques

Le choix du meilleur urinoir. Et 19 autres problèmes amusants qui prouvent que les maths servent à quelque chose !

Voici le seul livre qui vous permettra de gagner (ou pas) à Roland Garros et au Monopoly, grâce aux maths ! Que l'on soit mathématicien, professeur, étudiant ou encore parent d'élève, on est forcément confronté un jour à LA grande question : "Mais à quoi ça sert, les maths ?" Ceux qui tentent d'y répondre se scindent en deux groupes. L'un vous explique que les mathématiques servent à construire des ponts, fabriquer des téléphones ou aller dans l'espace. L'autre qu'elles sont une construction esthétique ou un jeu de l'esprit. Mais aucun ne propose de réponse véritablement satisfaisante. Avec un brin de mauvaise foi, beaucoup de second degré et un art du coq à l'âne consommé, Jérôme Cottanceau, alias ElJj, nous montre enfin à quoi servent concrètement les maths dans notre vie quotidienne. Par exemple à couper un gâteau bien comme il faut, à connaître le nombre de blagues Carambar différentes, à carreler avec art sa salle de bains et accrocher ses tableaux au mur, à connaître la forme de la Terre ou choisir son secrétaire, à sortir d'un labyrinthe et, bien sûr, à choisir le meilleur urinoir ! En 20 exemples tirés de l'histoire des mathématiques, accessibles au plus grand nombre, il démontre ainsi que les maths servent aussi et avant tout à fabriquer des réponses à la question : "Mais à quoi ça sert, les maths ?"

10/2016

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Sciences politiques

La montée des extrêmes. La dynamique du macronisme

A la manière de Marx dans Le 18 Brumaire, l'un de nos plus grands analystes politiques, spécialiste des mouvements d'opinion, décrypte les impasses des enjeux et des perspectives de la France d'aujourd'hui. Superbement lumineux. Et si l'élection d'Emmanuel Macron, en emportant la dislocation du clivage gauche-droite, avait ravivé des clivages disparus ? Et si ces nouvelles fractures étaient à l'origine des crises sociales, celle des Gilets jaunes en tête, qui parsèment le mandat du président ? Et si, en bouleversant l'univers symbolique de la vie politique, la défaite des Républicains et des Socialistes avaient ouvert une période de tension et de violence sans équivalent depuis un demi-siècle ? Pour comprendre ce paradoxe, Jérôme Sainte-Marie a enquêté en mobilisant à la fois ses compétences d'analyste de l'opinion, mais aussi son expérience au sein du monde politique. Pour lui, loin de s'émietter, la société française se polarise. Le recours à une notion ancienne mais pleine d'avenir, celle de classes sociales, permet d'éclairer la logique des événements. Et si un nouveau prolétariat, disparate mais désormais capable de s'unir, pouvait porter, en 2022, les forces dites populistes à la victoire ? La confrontation de l'actualité récente avec différents épisodes de notre histoire permet de mieux saisir ce que notre époque a de singulier. Cette analyse débouche sur une anticipation à la fois étayée et audacieuse que Karl Marx n'aurait pas reniée.

11/2019

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Economie

Eloge du travail

La France, nul ne l'ignore, entretient de mauvaises relations avec l'idéologie du travail - qui, culturellement, reste associé au "Tripalium", c'est-à-dire au fardeau, à la souffrance. Sur ce point, elle se distingue des pays de culture "réformée" où le travail, à l'inverse, est entendu comme un accomplissement de soi, comme une réalisation de l'individu. De là, en France, l'accumulation de lois visant à illustrer cette conception : toujours moins de travail, loi des 35 h, etc.Or, la crise actuelle nous contraint de modifier cet état de choses : impossible, désormais, de "travailler moins" et de vivre à crédit. D'où cet ouvrage bref, très concret, et qui, sortant en mars, alimentera certainement le débat promis sur la fameuse "Flexisécurité" de l'emploi (déjà pratiquée en Allemagne et dans les pays scandinaves) qui devrait être, sauf renoncement regrettable, le chantier le plus décisif du quinquennat.Député "humaniste", "fillionniste" de l'UMP, Jérôme Chartier esquisse donc, dans ce livre, les quelques principes qui devraient inspirer les prochaines réformes : 1) Protéger les travailleurs et non plus les emplois. 2) Sécuriser les travailleurs qui perdent leur emploi. 3) Assurer leur formation. 4) Limiter cette "sécurisation" dans le temps afin que les "sans emploi" acceptent, in fine, de changer de métier.Ces dispositions ont fait merveille dans les pays qui les ont adoptées. Est-ce que ce sera également le cas de la France ? 

02/2013

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Charles-Joseph Bonaparte. Fondateur du FBI

Un Bonaparte fondateur du FBI ! Au début du XXe siècle, sous la présidence de Theodore Roosevelt, les Etats-Unis rêvent de devenir une social-démocratie. Parmi les artisans les plus en vue de cet ambitieux projet, figure le propre petit-neveu de Napoléon Ier : Charles-Joseph Bonaparte, né en 1851, petit-fils de son frère Jérôme, lequel avait épousé une Américaine de Baltimore. Devenu avocat dans cette ville après des études de droit à Harvard, animé de la passion de l'intérêt général et du service public, Charles-Joseph entend contribuer à rendre la société américaine plus juste et la nation américaine plus forte, deux objectifs qui, à ses yeux, vont de pair. Son destin le rattrape. Devenu Ministre de la Marine, il veut doter son pays d'une des premières flottes de guerre du monde. Puis Ministre de la Justice, il combat les abus des trusts et fonde ce qui deviendra le fameux FBI. Rendu à la vie civile, mais toujours agitateur d'idées, il plaide, dès 1914, en faveur de l'entrée en guerre des Etats-Unis et déplore en 1919, deux ans avant sa mort, la faillite prévisible d'une paix fourvoyée. Catholique fervent et patriote américain sans état d'âme, il demeure fidèle à son nom mais ne prête que peu de considération à ses ancêtres, portant même quelque mépris au culte napoléonien. Il reste néanmoins à ce jour le dernier des Bonaparte à avoir exercé de hautes responsabilités gouvernementales.

11/2023

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Littérature française

Mauvaise mer

Un face-à-face aussi dérangeant que poignant entre une mère et sa fille. Voilà plus de trente ans qu'Elisabeth va tous les jours s'asseoir sur un muret, face à l'Océan. Ce qu'elle y fait ? Rien. Elle attend, figée, le retour de son mari parti au large des côtes bretonnes et jamais revenu. Sa fille Simone est désespérée de voir ainsi sa mère perdre la raison. Elle avait cinq ans quand le bateau paternel a quitté le port pour la dernière fois. Avec lui s'en sont allées une vie de famille normale, et une mère normale. Difficile, alors, de construire une vie puis d'acquérir son indépendance. A quarante ans passés, Simone demeure comme à la veille d'une existence qui tarde à démarrer. D'autant que sa mère n'est pas tendre avec elle. Une " pauvre folle ", pense-t-on par ici. Une femme acariâtre et vénéneuse qui vit dans le ressentiment. Une mauvaise mère, certainement... Mais est-ce seulement vrai ? Sur le thème des douleurs enfouies et des non-dits obsédants, Jérôme de Verdière compose un face-à-face aussi dérangeant que poignant entre une mère et une fille que tout oppose. Un duel homérique et inoubliable. " Il regarde droit devant lui. Ne peut plus faire machine arrière. Les marins prétendent que la terre les refoule mais il n'est pas dit non plus que la mer les accueille. Il ne peut plus changer de cap. C'est trop tard. "

04/2024

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Actualité médiatique internati

Basculements. Mondes émergents, possibles désirables

A la notion d'effondrement, qui dépolitise les enjeux en postulant une trajectoire unique et comme jouée d'avarice, on opposera celle de basculements, qui permet de faire place à l'imprévisibilité croissante de notre temps et au rôle central de la mobilisation politique. Des basculements se produiront en effet, à relativement court terme, sur fond d'une crise systémique du capitalisme, certes produite par les "contradictions" environnementales qui ravagent la planète, mais aussi par des tensions internes entre un capitalisme fossile et un capitalisme techno-"écologique". Sur cette base analytique, le livre esquisse plusieurs scénarios, tous parfaitement vraisemblables à ce stade. Il en est un sur lequel il attire particulièrement notre attention : celui d'une ouverture des possibles synonyme de basculements sociétaux et civilisationnels considérables qui nous engageraient vers des manières de vivre échappant aux logiques du système-monde capitaliste. Et nous placeraient face à des questions fondamentales : que peut être un agencement de la production qui renonce à la centralité des déterminations économiques ? Que peut être une politique qui privilégie l'autogouvernement populaire et assume une relocalisation communale ? Comment nouer de nouvelles relations aux non-humains qui cessent de nous extraire des interdépendances du vivant sans pour autant dissoudre entièrement la notion d'humanité ? Et par quels chemins faire croître de tels possibles ? Autant de questions auxquelles Jérôme Baschet avec une érudition, une clarté et une liberté de pensée exceptionnelles - esquisse des réponses aussi plausibles et documentées qu'éminemment désirables.

02/2021

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Littérature française

Oeuvres complètes

Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels, et le premier, Jean Cocteau, qui l'a " lancé " chez Grasset et est beaucoup intervenu dans l'écriture du Bal du comte d'Orgel, mais aussi Max Jacob, Kessel, Francis Poulenc, Satie, Stravinsky et Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette " édition définitive " de ses Ouvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent. Edition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments - Traits, Portrait (Deo Editions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006). Julien Cendres est notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), d'A la splendeur abandonné suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002), du Pays de Perche (Concept Image, 2012), et de nombreux textes parus dans divers magazines et revues littéraires. En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).

10/2023

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Littérature française

Aime la guerre !

En 2010, guidée par Kessel et Bouvier, Hanna s'envole vers L'Afghanistan. Kaboul offre mille sujets : corruption et désert institutionnel, trafic, bavures des armées régulières et coups tordus confiés à des sociétés privées. Mais enquêter implique de côtoyer aussi les aventuriers qu'un autre genre d'ambition attire vers les régions du monde sous tension.Or Hanna aime les hommes aux manches retroussées. Qu'ils aient un revolver dans la poche et dorment sur un matelas rempli de billets ne la dérange pas. À compter de sa rencontre avec Robert, ancien mercenaire, et Bastien, ancien agent de renseignement, le séjour d'Hanna prend une autre tournure. Les deux hommes n'entravent en rien son goût extrême pour la vérité, son plaisir diabolique à relever les contradictions. Au contraire, il suffit d'entrer dans leur sillage pour tout voir, tout comprendre, même à leur insu. Mais près d'eux Hanna découvre que son penchant pour les hommes odieux et formidables cache une fascination pour le mode de vie qu'impose un pays en guerre. Quand les pires moments sont aussi les meilleurs. Quand on a l'impression de danser sur un volcan. Alors ne faudra-t-il pas qu'elle s'en détache ? Que l'intelligence l'emporte sur l'instinct ? Ce qu'ils vivent est homérique. Mais elle est la seule à en avoir pleinement conscience et à pouvoir le raconter.Si la passion pour la guerre ne cesse jamais de troubler la narratrice, au moins lui permet-elle d'en révéler toutes les facettes. La guerre et ceux qui la font, l'orchestrent ou en meurent, la guerre dont Paulina Dalmayer décrit l'énergie archaïque avec le raffinement intellectuel de la Mitteleuropa.

08/2013

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Beaux arts

Kisling, prince de Montparnasse

Polonais de naissance, juif d'origine, mais naturalisé Français, Moïse Kisling (1891-1953) a été, entre les deux guerres, le prince incontesté de Montparnasse, puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'hôte le plus célèbre de Sanary-sur-Mer (Var). A Paris où il avait son appartement et son atelier au 3 de la rue Joseph Bara, comme dans sa propriété du Midi, il a reçu à sa table des personnalités illustres : Picasso, Modigliani, Max Jacob, Pascin, Soutine, André Salmon, Jean Cocteau, Colette, Erik Satie, Antoine de Saint-Exupéry, Aldous Huxley, Arthur Rubinstein, etc. Et il a peint les plus séduisants modèles, dont Alice Prin (la fameuse Kiki de Montparnasse), Marcelle Chantal, Édith Méra, Suzy Solidor, Arletty, Madeleine Sologne, Michèle Morgan, Madeleine Lebeau... Le livre de Jacques Lambert retrace fidèlement le long parcours de cet artiste exceptionnel, né à Cracovie en 1891, venu à Paris en 1910, qui a mordu la vie à pleines dents du côté du carrefour Vavin. Au fil des pages, on y rencontre, sous un jour parfois inattendu, tous les personnages qui ont approché Kisling ou qui ont partagé avec lui les bons et les mauvais moments de l'existence : Juan Gris, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Henri Matisse, Blaise Cendrars, André Warnod, Léopold Zborowski, Marie Vassilieff, la baronne d'Oetingen, André Derain, Maurice de Vlaminck, Foujita, Joseph Kessel, Florent Fels, Georges Charensol,... Deux hors texte en noir et blanc nous restituent le Paris et la faune de cette époque foisonnante, mais aussi la Côte d'Azur. Trois hors texte en couleur donnent à voir la richesse et la variété de l'art de Kisling où les nus d'une exquise suavité, ceux de Kiki, d'Arletty et autres, voisinent avec les bouquets somptueux et les paysages aux coloris éclatants.

03/2011

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Histoire de France

Dans l'enfer de Dunkerque, mai-juin 1940. Matelot sur le contre-torpilleur Léopard

Le 3 avril 1939, Pierre Paillon est appelé à rejoindre Toulon pour effectuer son service militaire, dans la Royale. Il est affecté comme matelot-cuisinier sur le contre-torpilleur Guépard de la division Guépard-Verdun-Valmy où il accomplira de nombreuses missions d'observations et de surveillance des convois alliés en Méditerranée. La guerre est déclarée le 2 septembre 1939. Le matelot-cuisinier-mitrailleur Paillon est muté à Brest pour embarquer sur le Léopard de la division Jaguar-Chacal-Léopard. Il participera à l'expédition de Narwik. Puis ce sera la bataille des ports à Boulogne-sur-Mer, Dunkerque et Calais, en mai 1940. Il faut retarder l'avance des troupes allemandes. La division navale de Pierre Paillon a pour mission de détruire les ports de Boulogne-sur-mer, Calais et Dunkerque. Plus de 500 navires de tous tonnages seront sur place pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé et notamment évacuer 340 000 soldats et marins. Dans la bataille, le Jaguar et le Chacal sont coulés par les torpilles allemandes ou les bombes des stukas. Le Léopard, quant à lui, est chargé, le 6 juin 1940, de conduire le reporter de guerre Joseph Kessel, à Folkestone, en Angleterre. Dès son arrivée, le Léopard est immobilisé à quai par la marine britannique et ne peut rejoindre la France. Son équipage est vidé manu militari et jeté derrière les barbelés jusqu'en décembre 1940. Pierre Paillon parle de trahison sans honneur des alliés anglais. Revenu en France, il s'enrôlera, dès 1942, malgré tout, dans le Groupe Ange, une branche du réseau Buckmaster. La préface est du médecin-général Henri Delolme. La postface est rédigée par le colonel Mouyren.

03/2013

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Sciences politiques

L'Afghanistan, une aventure géopolitique française

Alors que l'Occident l'avait relégué aux oubliettes des vestiges post soviétiques de la défunte Guerre Froide, la France redécouvrait subitement l'Afghanistan le 11 septembre 2001, au seul motif que le commanditaire des attaques terroristes, Oussama Ben Laden, se terrait aux confins de l'Hindu Kusch, sous la protection du Mollah Omar. Douze ans de guerre plus tard, les soldats français de la brigade La Fayette amorçaient le retrait de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) en quittant Kaboul au printemps 2014, après y avoir payé le prix du sang et formé les Forces Intérieures de Sécurité, dans les pas mesurés des audacieux Joseph Gallieni et David Galula, chantres de l'école française de contre insurrection. Pourtant, la présence française n'avait pas attendu la parenthèse talibane pour s'illustrer durablement au "Royaume de l'Insolence" puisqu'elle remonte au XIXe siècle, lorsque Kaboul fascinait les intellectuels et scientifiques : de Joseph Arthur de Gobineau à la genèse de la Délégation Archéologique, des périples afghans d'André Malraux ou de la Croisière Jaune Citroën aux fascinants reportages de Joseph Kessel. Puis, dans un même élan de curiosité et de fascination, s'écoulait près d'un siècle de coopération des Constitutionnalistes parisiens au chevet du Droit afghan, suivi de la coopération franco-afghane dans la lutte contre la culture et le trafic d'opium (90% de la production mondiale) ponctué du challenge périlleux de l'enseignement du français à Kaboul. Aujourd'hui, l'Afghanistan continue de se débattre face aux visées hégémoniques des acteurs régionaux comme la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, mais également tente de conjuguer avec les puissances occidentales, dont la France, qui rivalisent, en termes d'influence, dans un Nouveau "Grand Jeu" qui se dévoile au centre de ce creuset des ressources stratégiques et des enjeux majeurs de sécurité internationale.

04/2017

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Autres philosophes

Walter Benjamin au micro. Un philosophe sur les ondes (1927-1933)

De Walter Benjamin, nous connaissons le visage rond aux cheveux grisonnants et taillés en brosse, affublé de petites lunettes cerclées de métal, que nous donnent encore à voir les photographies de Gisèle Freund. Nous connaissons également son écriture "minuscule et pointue" que contiennent ses innombrables manuscrits et carnets de notes. Mais qu'en est-il de sa voix ? On ignore généralement que le philosophe allemand était aussi un homme de radio. Intervenu près d'une centaine de fois sur les ondes de Berlin et Francfort entre 1927 et 1933, il s'efforça de dépasser les formes journalistiques d'information et de divertissement et de repenser le matériau sonore diffusé sur les ondes. Se prenant au jeu de l'écriture, il s'employa sans relâche à concevoir des émissions remarquables, tant par leur diversité que par leur nombre, retravaillant ses manuscrits jusqu'au moment de leur mise en ondes. A travers ses chroniques littéraires, ses modèles radiophoniques ou ses émissions pour enfants et adolescents, le philosophe berlinois montre l'importance de tenir compte de l'auditeur, bouleversant totalement les programmes établis jusqu'alors. Plus encore, la radio incarnait aux yeux de Benjamin une utopie fondée sur une écoute émancipatrice où celui qui tend l'oreille peut, à tout moment, devenir quelqu'un qui donne à entendre. A sa manière, cet ouvrage de Philippe Baudouin tend à redécouvrir la voix du philosophe. L'ouvrage comprend deux annexes sonores : d'une part, deux extraits de la pièce radiophonique pour enfants " Chahut autour de Kasperl " diffusée à la radio de Cologne le 9 septembre 1932, seuls témoignages sonores du travail du philosophe connus à ce jour, et d'autre part une interview de Stéphane Hessel réalisée par Philippe Baudouin pour France Culture, dans laquelle ce premier affirme reconnaître la voix de Benjamin dans le personnage de Kasperl.

05/2022