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Ryohgo Narita

Extraits

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Critique littéraire

Il n'y a qu'un amour

C'est l'histoire de trois femmes. Elles sont toutes différentes. Par le tempérament, la culture, l'origine et la nationalité, elles appartiennent à des mondes opposés. L'une est brûlante et désespérée. Une autre froide et calculatrice, une autre voluptueuse et perdue. Elles ont cependant aimé le même homme. Un écrivain français. Elles se succèdent dans sa vie ou s'entrecroisent. Elles vont être la clé de son destin : car il les a aimées toutes, chacune à sa manière, d'un amour profond, d'un même amour profond mais déçu. De Jane-Wanda de Szymkiewicz, Russo-polonaise de seize ans, qu'il enlève à une famille bohème, qu'il met en pension en Angleterre, avant de l'épouser et de connaître avec elle un mariage scandé de drames, d'infidélités et d'abandons, à Maria Rivera - Marita -, une actrice péruvienne de trente ans, c'est toujours la même quête d'un bonheur entrevu et fracassé qui l'obsède. Simone de Caillavet, la grande bourgeoise parisienne, très liée à l'aristocratie littéraire de l'entre-deux-guerres, lui apporte de son côté la fragile paix d'une infirmière du cœur. Au milieu de ces trois femmes qui, tout en appartenant à sa vraie vie, l'éloignent de lui-même, Emile Herzog - devenu André Maurois (1885-1967) - se déchire, se blesse et rêve. C'est d'elles qu'il tirera le meilleur de lui-même : ses livres.

03/2003

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Espionnage

Espionnes. Histoires d'agents secrètes de la DGSE, de la CIA, du MI5, du KGB, du Mossad et de la Stasi

Quand on parle des femmes agents secrets, les noms de Mata Hari ou de Christine Keeler viennent à l'esprit. Pourtant ces dernières n'ont pas été de vraies espionnes : elles ont seulement servi d'appât sexuel dans de grandes affaires d'espionnage. La réalité des "agents secrètes" est tout autre. Dominique Prieur de la DGSE, Stella Rimington, la chef du MI5 britannique, ou Marita Lorenz, l'espionne de Fidel Castro, ont toutes mené des carrières plus discrètes, mais aussi plus passionnantes. Durant des années, Wilhelm Dietl, l'un des experts allemands du renseignement, a rencontré d'anciennes espionnes, parfois encore actives, et leur a demandé de raconter leur vie. Ces différents témoignages convergent sur un point : que ce soit par instinct, par ruse ou par connaissance du terrain, les nouvelles Jane Bond remportent souvent plus de succès que leurs collègues masculins. L'auteur nous ouvre les portes du monde caché de ces femmes travaillant au sein de la DGSE, de la CIA, du MI5, du KGB, du Mossad ou de la Stasi. Il nous révèle leurs discrètes victoires mais aussi leurs échecs, leurs histoires d'amour teintées d'amertume et les odieuses trahisons dont elles sont parfois victimes. Le voile de mystère qui flottait sur ces mythes féminins est désormais levé. Journaliste réputé, Wilhelm Dietl a travaillé dans les plus grands hebdomadaires allemands : Stern, Der Spiegel et Focus. Il a aussi occupé des fonctions importantes au sein de l'Institut d'Essen pour la recherche sur le terrorisme et la politique sécuritaire.

02/2023

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Ethnologie

Ethnographie des fusils jaunes. Ethiopie Tome 3, Mars-Juillet 1973

Ce troisième tome de notre Ethnographie des Fusils Jaunes est consacré à la première étape de la mission qui s'est déroulée de mars à novembre 1973. Ce livre est, comme les deux qui le précèdent, une chronique enrichie de photographies et qui relate des événements marquants, en particulier : - la scarification d'un fier guerrier, Mutya, le frère aîné de Loceria ; - l'éclipse de soleil du 30 juin 1973, dont l'annonce et l'observation, relayée par les Nyangatom eux-mêmes, ont été des révélateurs des inquiétudes comme des espoirs de nos amis ; - un culte de possession dédié à Loporyang, un " Pouvoir " venu du Soudan avec son cortège de danses nocturnes et diurnes et la cure d'une femme, sous l'égide de l'experte Narika qui devient le personnage-clé de la mise en scène de Loporyang. Cet épisode, vécu en milieu nilotique traditionnel, hors de portée des influences chrétiennes qui se manifestent dans l'Ethiopie des Hauts-Plateaux, est le témoignage d'un culte peut-être antérieur à celui des Zar, rendu célèbre par Michel Leiris dans La possession et ses aspects théâtraux chez les Ethiopiens de Gondar. Le présent ouvrage est un hommage à tous ceux et celles qui nous ont accompagnés, jour après jour, dans l'aventure ethnographique, avec une pensée particulière pour Loceria Lopir, mort en 1978 à la guerre d'Erythrée, et qui fut le premier auteur en langue nyangatom d'une oeuvre que nous avons publiée en 2012 sous le titre Le Journal de Loceria.

06/2018

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Développement personnel - Orie

L'esprit d'entreprendre. 2 dollars en poche et la vision d'un millionnaire

Philanthrope et homme d'affaires d'origine nigériane, sans aucune éducation de base, il a pourtant édifié une multinationale de plusieurs dizaines de millions de dollars et obtenu un doctorat en économie. Il démarre son entreprise avec seulement 2 dollars en poche dans une région de l'Afrique touchée par la pauvreté. Poly Emenike a été reconnu par le conseil de la Fondation Napoléon Hill, dont il est membre, comme l'une des rares personnes dans le monde à appliquer fidèlement la science du suc-cès de Napoléon Hill. Il révèle dans ce livre les secrets de sa réussite et vous raconte au fil de son histoire comment il a appliqué les lois du succès de l'auteur. En 1978, après avoir découvert le livre Le Succès par la pensée constructive, coécrit par Napoléon Hill et Clement Stone, il lance sa première entreprise avec 2 dollars, fruit de deux ans d'économies gagnées en travaillant au service de son oncle. Il commence à appliquer les enseignements de Napoléon Hill de façon tangible et découvre en 1981 le livre Réfléchissez et devenez riche. C'est alors qu'il éveille ses facultés de vision-naire et s'autorise une ambition hors norme, tout comme des millions des lecteurs. Aujourd'hui, et pour la première fois en français, vous avez accès aux plans détaillés d'un visionnaire qui vous explique comment il a commencé, les obstacles qu'il a rencontrés et comment les objectifs qui à l'époque faisaient sourire ses proches sont devenus réalité. Sa détermination à appliquer à la lettre les conseils de Napoléon Hill, animée par un important désir d'apporter sa contribution à la société, l'amènera à faire construire entre autres un stade de football pour sa communauté et à devenir un important contributeur aux œuvres carita-tives de son pays. Poly vous donne ici les clés pour mieux réussir votre vie, quelles que soient les cartes que vous avez tirées, même en partant de zéro comme lui. Si vous voulez obtenir les mêmes résultats qu'un homme d'affaires multimillionnaire qui incarne la réussite tout en contribuant à la société, marchez donc dans ses pas.

11/2016

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Littérature étrangère

Les jeunes mortes

Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José, dans la province de Entre Ríos. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé. María Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le coupable n'a pas été identifié. Sarita Mundín a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Córdoba. On n'a pas retrouvé le coupable. Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes. L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent. A l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire ce patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres. Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle : "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est que parce que j'ai eu de la chance."

10/2015