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Ottavia Casagrande

Extraits

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Littérature étrangère

Une si jolie sauvageonne

Une si jolie sauvageonne Un roman inédit de Frances Hodgson Burnett, l'auteur célèbre de "La petite princesse", "Le petit lord Fontleroy" et "Le jardin secret". Miss Octavia Basset est une jolie jeune fille de dix-neuf ans, élevée par son père au Far West, dans les années 1870. Pour la première fois, elle rend visite à sa tante, dans le petit village de Slowbridge au fond de la campagne anglaise. L'arrivée de la nièce, avec ses différences et ses manières spontanées, met en émoi tout le village de Slowbridge, ancré dans ses traditions. Certains vont devenir ses amis, mais l'austère lady Théobald entend bien inculquer à l'étrangère quelques rudiments des bonnes manières. Une jolie héroïne qui dérange, des personnages bien typés (le curé, les dames du village, les prétendants...) et une malicieuse intrigue qui brosse avec humour un tableau vivant des moeurs de la société provinciale du XIXe siècle.

06/2017

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Littérature francophone

La bolché vita

Bucarest, 1987, apogée de la paranoïa totalitariste. La Roumanie est le théâtre du plus dur régime communiste d'Europe de l'Est. Le système maintient une politique de répression et de destruction systématique de quartiers entiers afin de reloger la population dans des monolithes bétonneux - bloc -. Octavia est psychologue dans un hôpital psychiatrique de la capitale où les fous sont philosophes, gardiens tutélaires des mémoires ravagées, et où, en coulisses, deux jumeaux révolutionnent la neuroscience. Un jour, une nouvelle tombe : l'élaboration d'un programme-pilote concernant la réinsertion sociale des malades mentaux avec le concours des pays des occidentaux. Le roman aborde l'univers totalitaire dans la Roumanie communiste et les accointances entre différents groupes d'individus : des marginaux (à la folie appréciable), des scientifiques refusant la langue de bois au péril de leur vie, les souvenirs d'une époque révolue et leurs dépositaires. La résilience se manifeste sous différentes formes selon le caractère des personnages. La résistance de l'intelligentsia fait front contre l'anéantissement progressif d'une culture, d'une tradition, d'un savoir et pire encore : sa manipulation.

09/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Les secrets d'un urgentiste ; Lady ou docteure

Les secrets d'un urgentiste, Carol Marinelli Sitôt qu'elle croise le Dr Garth Hughes, Lina sent les battements de son coeur redoubler. Cet homme est différent des autres, elle en est sûre. Peut-être en raison de la tristesse dans son regard ? Ou de ce secret qu'il paraît dissimuler à tous ? Une chose est certaine, travailler à ses côtés à l'hôpital pourrait conduire Lina à enfreindre la règle qu'elle s'est fixée : ne pas tomber amoureuse d'un confrère ! Lady ou docteure, Charlotte Hawkes Dr Oti. Cela fait quatre ans que Lady Octavia a troqué son titre de noblesse pour ce sobriquet. Au sein de l'organisation humanitaire où elle officie, elle est un médecin comme les autres. Hélas, la voilà aujourd'hui contrainte de renouer avec la vie mondaine qu'elle a fuie avec tant d'empressement. D'ici peu, elle convolera avec Sir Lukas Woods, un magnat des affaires. Saura-t-elle convaincre son époux de convenance de partir en mission avec elle ?

01/2022

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Critique

L'errance et le rire. Un nouveau souffle de la littérature antillaise

L'errance et le rire ont profondément marqué le monde créole des Antilles : le bateau à la merci des intempéries, l'incertitude, la drive, mais aussi la découverte et le dépassement de toutes sortes de limites, ainsi que le rire comme force de vie, réaction de désespoir et de révolte, ou ruse des contes populaires, sont autant d'éléments de cette thématique. Mais que dire aujourd'hui du rire dans un monde créole globalisé, éparpillé entre différents continents, dans cette vie tissée par de nouvelles formes d'errance ? Quelle sorte de rire y prévaut : le rire joyeux, le rire jaune ? Pris dans une dialectique fragile et multiforme entre l'errance et le rire, les textes de ce collectif d'auteurs, qu'ils soient guadeloupéens, haïtiens ou martiniquais, témoignent de la richesse de ce renouveau de la littérature antillaise. Ils sont ponctués d'un regard venu d'ailleurs - en l'occurrence d'Algérie - pour un au-delà de la perspective caribéenne. Contributions de Mélissa Béralus, Mérine Céco, Raphaël Confiant, Louis-Philippe Dalembert, Jean D'Amérique, Miguel Duplan, Frankito, Gaël Octavia, Néhémy Pierre-Dahomey, Gisèle Pineau, Hector Poullet, Christian Séranot, Lyonel Trouillot, Gary Victor. Postface de Kaouther Adimi.

02/2022

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Littérature anglo-saxonne

L'Ecole aux oiseaux

" Personne ne l'a jamais entrepris, personne. Modeler des filles en femmes capables de devenir la meilleure version d'elles-mêmes. " Une école de filles. Voilà ce que Samuel Hood, philosophe et essayiste visionnaire, souhaite créer dans sa ferme isolée. Avec l'aide de David, son disciple, il compte forger une nouvelle génération de femmes instruites et capables de réfléchir par elles-mêmes. Une idée révolutionnaire, dans la Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle. Sa propre fille a de sérieux doutes. Son éducation non conventionnelle ne l'a-t-elle pas laissée en marge de la société ? Caroline accepte pourtant d'enseigner la littérature aux huit adolescentes. Mais très vite, celles-ci commencent à manifester des symptômes étranges. Sans parler des mystérieux oiseaux rouges qui envahissent la campagne environnante... Alors que les hommes continuent de dicter leurs règles, Caroline devra défier tout ce qui a jusque-là régi sa vie et son corps pour se sauver et sauver ses jeunes protégées. " D'une originalité stupéfiante, ce premier roman bluffant mérite de figurer sur vos étagères aux côtés de ceux de Margaret Atwood et Octavia Butler. " - The New York Times

05/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 644, octobre 2020

Editorial : Michel Crépu, Symboliser un effondrementLa littérature aujourd'hui : au centre des humanités : Cynthia Fleury, La sublimation contre le ressentimentPhilippe Forest, Entre le roman et l'essai... Thomas Snégaroff, Le pied de Robinson et la main du potierJean-Yves Tadié, Malraux et moi. Préface à André Malraux. Histoire d'un regardFrançois Noudelmann, Les oreilles de la littératureEntretien : Anne Serre, Anne Serre - Nina Leger, Incessante promenade (Entretien)Quarto, vingt-cinq ans d'audace : Aude Cirier-Gouraud, Les mille et un Quarto (Entretien)Une nouvelle inédite de Paul Morand : Paul Morand, Ange des Mesnuls ou le cercle vicieuxVie et mort de l'Europe : Paul Greveillac, Voyage en art nouveauDominique Pagnier, L'entretien des ruinesGyörgy Dragomán, Ma mère l'Europe suivi de György Dragomán, minutieusement romanesque (Entretien)Françoise Rétif, Ingeborg Bachmann, l'EuropéenneAnton Beraber, Raccompagner SchaefferMichel Crépu, Europe-USA, quelle adresse ? David Djaïz, David Djaïz-Solenn de Royer : "Nous vivons une nouvelle crise de la conscience européenne" (Entretien)Chronique : Philippe Labro - Michel Crépu, Des classiques et des "kids"Notes de lecture : Gaëlle Flament, Gaël Octavia, La bonne histoire de Madeleine Démétrius (Ed. Gallimard)Stéphanie Cochet, Patti Smith, L'année du singe (Ed. Gallimard)Renaud Pasquier, Jessie Burton, Les secrets de ma mère (Ed. Gallimard)Marc Porée, Ian McEwan, Le cafard (Ed. Gallimard)Gaëlle Flament, Emmanuel Venet, Manifeste pour une psychiatrie artisanale (Ed. Verdier)

10/2020

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Science-fiction

L'Automne sur le Yang Tsé. Comment la mafia a sauvé la planète

Décembre 2029. Faute d'avoir su réagir à temps face à l'urgence climatique, l'humanité se retrouve dans une impasse : ni les gouvernements successifs, ni les organisations environnementales, ni les initiatives des populations n'ont réussi à endiguer le processus de destruction commencé depuis la révolution industrielle. Seule une approche coercitive semble pouvoir éviter - de justesse - l'extinction de la vie sur Terre. Ce sont les forces du marché, dominant le monde de manière écrasante, qui pourraient apporter des solutions. La mafia en particulier est un bon candidat pour faire ce sale boulot, en se servant surtout de la peur, son fonds de commerce. Mais pourquoi le ferait-elle ? Parce qu'elle y trouve son compte. Et parce qu'arrive à sa tête un altruiste (si on veut), écologiste (si on veut aussi), Ottavio. Il contraindra les milliardaires du Net à lui emboîter le pas. A mi-chemin entre l'essai et le roman d'anticipation, L'Automne sur le Yang Tsé nous questionne sur notre avenir proche : si les mesures prises aujourd'hui restent insuffisantes, que va-t-il se passer dans cinq, dix ou quinze ans ? José Cohen-Aknine, à travers un héros aux méthodes expéditives mais attachant, propose des solutions innovantes autant que plausibles. Et si, comme il le prédisait, l'hydrogène était le remède principal face à l'urgence climatique ?

10/2021

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Littérature française

Manifeste pour la lecture. Les auteurs francophones célèbrent le livre

Pour Jennifer Richard, le livre est un port d'attache qui tient dans [sa] poche ; pour Ananda Devi, les livres sont des compagnons de notre voyage de vie ; pour Véronique Tadjo, Sans livres, le monde serait clos et pour Fabienne Jonca, lire c'est être soi et tellement d'autres. Ce manifeste est destiné à ceux qui dévorent les livres, qui les picorent, qui ne lisent plus, aux enseignants, aux parents, aux jeunes. Il rassemble les témoignages, récits et histoires, de dix-sept auteurs francophones, des îles de l'océan Indien, des Caraïbes, d'Afrique, d'Amérique du nord et d'Europe. Ils confient leurs souvenirs d'enfance comme Nassuf Djailani qui se remémore depuis Mayotte ce garçon du fond de la classe qui avait des mots plein le ventre et qui avait tant de mal à les sortir. Ils livrent leurs rencontres comme Kenza Sefrioui qui, admirative, raconte cet homme de 70 ans qui a tant remué les montagnes du Maroc pour faire lire les enfants de son village. Ces auteurs confient avec générosité, leurs expériences, le secret des mots et leur rapport intime au livre et à la lecture. Collectif d'auteurs : Ananda DEVI - Véronique TADJO - Johary RAVALOSON - Jennifer RICHARD - Shenaz PATEL - Blaise NDALA - Annie LULU - GRIOTTE - Amarnath HOSANY - Gaëlle BELEM - Kenza SEFRIOUI - Michèle RAKOTOSON - Watson CHARLES - Fabienne JONCA _ Gaël OCTAVIA - Nassuf DJAILANI - Véronique MASSENOT

04/2023

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Littérature française

Toi, ma mère

Dans cet ouvrage collectif, vingt-quatre membres du Parlement des écrivaines francophones racontent le lien unique d'une fille à sa mère. S'expriment ici, dans ces textes courts aux formes variées, toutes les émotions et les souvenirs d'enfance attachés à cette relation si particulière dans laquelle s'enracine et s'exprime le désir d'écriture. Créé en 2017 et regroupant plus de 170 femmes, le Parlement des écrivaines francophones (PEF) a pour objectif de faire entendre la voix des autrices d'expression française sur le monde. Le PEF travaille également à faire reconnaître la place de l'écrivaine dans son pays, à réaffirmer son rôle dans le dialogue civilisationnel et à défendre les droits des femmes et des hommes partout où ils se trouvent attaqués. Ce parlement est aussi un espace de prise de parole destiné à donner le point de vue des femmes sur les débats ou les crises de nos sociétés. Textes de Marie-Rose Abomo-Maurin, Anissa Bellefqih, Claudine Bertrand, Tanella Boni, Aïcha Bouabaci, Chochana Boukhobza, Laure Mi Hyun Croset, Denise Desautels, Laurence Dionigi Lunati, Alicia Dujovne Ortiz, Mariem Garaali Hadoussa Laurence Gavron, Martine L. Jacquot, Louise L. Lambrichs, Nancy R. Lange, Georgia Makhlouf, Danielle Michel-Chich Madeleine Monette, Claudine Monteil, Gaël Octavia, Cécile Oumhani, Edith Payeux, Catherine Pont-Humbert et Diane Régimbald

04/2024

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Critique littéraire

Dictionnaire de Don Juan

Que serait la vie sans séduction ? Aussi la figure de Don juan n'a-t-elle cessé d'inspirer écrivains, artistes et musiciens. Depuis El Burlador de Sevilla (L'Abuseur de Séville), publié en 1630 dans une collection de comédies attribuées à Tirso de Molina, quelque trois mille œuvres mettent en scène le séducteur par excellence. Jeune ou vieux, beau ou seulement intéressant de visage, marié ou non, père de nombreux enfants ou désespérément stérile, cynique ou hypocrite, gentilhomme ou moderne PDG, rebelle à l'amour ou sentimental - Don juan peut prendre tous les visages, y compris celui d'une femme. Ce Dictionnaire dresse le catalogue de toutes ces réincarnations. On y trouve bien entendu les Don Juan canoniques de Molière, Mozart, Byron, Pouchkine, Shaw, Kierkegaard, Max Frisch, Strauss ou Montherlant. Mais les auteurs moins connus ne sont pas négligés pour autant. Anna de Noailles s'est intéressée à Don Juan, tout comme Suarès ou Roger Vailland. Des articles de synthèse retracent la carrière de Don juan dans tel ou tel pays, la Bohême ou la Scandinavie, par exemple. Font également l'objet d'articles les compagnons de Don Juan, ses comparses, ses victimes : Anna, Elvire, Ottavio. Le mythe de Don Juan enfin est associé à certains thèmes : l'amour, l'argent, l'inconstance, la trahison, le destin, la mort, la paternité, la vieillesse. Plus de 100 collaborateurs ont ainsi rédigé 300 notices consacrées à des écrivains, des musiciens, des peintres, des personnages, des lieux, des thèmes. Les renvois permettent de suivre toutes les métamorphoses de Don juan. ROBERT KOPP

05/1999

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Littérature française

Le passage intemporel

Bruno de Trilaidre, homme d'affaires respectable a tout réussi. Empreint d'une philanthropie exacerbée, il cherche tout de même à donner un sens à sa vie. André Bruit de Loir, passionné de poker, exerce une fonction occulte au sein de la pègre marseillaise. Homme de l'ombre par excellence, il navigue avec aisance dans les eaux troubles de l'arnaque haut de gamme. Poursuivi sans relâche par le commandant Ottavi, il réussit pendant des années à passer à travers les mailles du filet. Le 14 juillet 2017, en gare du Nord, Bruno de Trilaidre voit sa photo en première page des journaux. Son sosie, un certain André Bruit de Loir, truand notoire, vient de se faire arrêter à Malte. Vivement interpellé par la ressemblance, il se lance dans une quête de la vérité, qui n'est en fait que le prétexte pour laisser la logique de côté et suivre les signes qui guident son parcours. Comment ces deux hommes aux destins opposés, pourraient-ils se rencontrer ? L'intervention d'un chaman éthiopien nommé Salomon, va les conduire vers un mystérieux passage qui ouvre la porte des possibles. Mais ils devront tous deux déjouer le piège de la redoutable gardienne des clefs : Ginette Pandore. Entre Paris, Bruxelles, Marseille, Malte, la Réunion, Singapour et Vilnius, les multiples personnages s'entremêlent par la magie des coïncidences. Le hasard se confond inexorablement avec le destin, le temps devient alors le seul acteur capable de modifier la trame des relations entre individus.

06/2019

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Policiers

Les deux premières enquêtes de William Monk. Un étranger dans le miroir ; Un deuil dangereux

Un étranger dans le miroir William Monk, inspecteur de police chevronné, se réveille à l'hôpital. Violemment agressé il y a quelques semaines, il a perdu la mémoire. Ce qu'il s'empresse bien de taire à ses supérieurs, qui auraient tôt fait de l'exclure manu militari de la police londonienne. Revenu à la vie professionnelle, il mène parallèlement une enquête sur le meurtre d'un jeune aristocrate, survivant de la bataille de Crimée, et sur lui-même. Il découvre d'abord qu'il n'était ni très sympathique ni très aimé, et qu'il avait laissé tomber sa famille, d'origine trop modeste, pour mieux réaliser ses ambitions. Il se rend compte aussi qu'il avait été mêlé de très près au meurtre sur lequel son supérieur, qui veut sa peau, le laisse investiguer...   Un deuil dangereux Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d'Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu'on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s'agit d'une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l'air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n'avoir vu personne en sortir. Monk doit s'y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison. Elle a ensuite maquillé le meurtre pour brouiller les pistes.

11/2014

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Poésie

Roland furieux - Tome II. Poésies et poèmes d'Arioste

Orlando furioso (ou Roland furieux) est un poème épique en italien composé par Ludovico Ariosto, dit "l'Arioste" , au début du xvie siècle. Il comporte 46 chants en ottava rima, comptant 38 736 vers. L'oeuvre et son contexte : Le poème, dont la rédaction a commencé en 1505, a connu une première publication en 1516, puis a été repris et développé en 1521 et achevé en 1532. D'abord rédigé dans le dialecte italien utilisé à Ferrare, il a été adapté par l'auteur en toscan littéraire. L'Arioste a conçu son chef-d'oeuvre comme une suite du Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo. Il prend comme trame de fond la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, lesquels sont sur le point d'envahir l'Europe. Parmi les héros, on retrouve ceux des chansons de geste du Moyen Age, tels Renaud de Montauban, Merlin et Roland dont la fureur est causée par la fuite d'Angélique, une princesse païenne qu'il aime et cherche à délivrer. L'ouvrage traite aussi des aventures du Sarrasin Roger (Ruggero) (it), ensorcelé par la magicienne Alcina et de son amante chrétienne, la guerrière Bradamante, un couple que l'auteur présente comme les ancêtres de ses protecteurs, le duc de Ferrare et son frère le cardinal Hippolyte Ier d'Este. Lorsque le poète remit à ce dernier la première version de son poème, le cardinal lui aurait dit : "Messire Louis, où diable avez-vous pris toutes ces sottises ? " Cet ouvrage est considéré "comme le résumé de toute une littérature, le dernier roman de chevalerie, celui où se condensent toutes les qualités du genre, qui n'en a aucun des défauts et qui, enfin, est écrit par un grand poète" . Il a connu un succès constant durant plus de trois siècles et a inspiré de nombreuses adaptations au théâtre, à l'opéra et dans la peinture.

01/2023

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12 ans et +

Les 100 Tome 3 : Retour

Le tome 3 des 100 reprend là-même où 21e jour s'est arrêté. La situation plus que critique à bord de la Colonie a déclenché la procédure d'évacuation d'urgence. Les chanceux sont parvenus à trouver une place dans l'une des quelques capsules disponibles. Tous les autres ont dû rester derrière. A terre, c'est Clarke qui mène les membres survivants des 100 à la recherche du site d'atterrissage des capsules : elle sait d'avance que ses connaissances médicales seront d'un grand secours. Mais quid de ses parents ? Ils sont sans doute vivants quelque part sur Terre... Quand pourra-t-elle se permettre de partir à leur recherche ? Bellamy reste en retrait pour une fois. Il est déchiré entre la peur du châtiment pour le crime qu'il a commis et l'espoir de pouvoir profiter de cette nouvelle vie qui s'offre à Octavia et lui. Wells, lui, souhaite de tout coeur que son père fasse partie des survivants, mais est dévasté en découvrant que le Chancelier est resté à bord de la Colonie. Malgré le chagrin causé par la mort de sa mère, Glass est aux anges de pouvoir bénéficier de cette deuxième chance et de pouvoir enfin être auprès de Luke sans devoir se cacher. Le Vice-chancelier compte également au nombre des rescapés de l'atterrissage-catastrophe et il reprend fermement les rênes du pouvoir, si bien que la vie sur Terre commence vite à ressembler à la vie à l'Isolement. Il traite les 100 comme des criminels et emprisonne Bellamy pour tentative d'homicide envers le Chancelier. Clarke va découvrir que le Vice-chancelier a même l'intention de l'exécuter, et que Luke est pressenti pour être le bourreau. L'heure de vérité a sonné pour Clarke, Glass, Bellamy et Wells : à eux de se battre pour préserver cette liberté qu'ils ont découverte sur Terre, même si pour cela ils doivent perdre tout le reste.

03/2015

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Policiers

Une certaine justice

Dans le cercle feutré des hommes (et des femmes) de loi qui opèrent dans les Chambers de Londres (grands complexes de cabinets d'avocats), Venetia Aldridge, une avocate de talent au caractère bien trempé, fait acquitter un certain Garry Ashe accusé, sans doute à raison, d'être le meurtrier de sa tante. Mais quelle n'est pas sa stupéfaction lorsque, quelques jours plus tard, sa propre fille, Octavia, lui annonce son intention d'épouser... Garry Ashe ! C'est le début, pour Venetia, d'une succession d'angoisses qui iront en empirant jusqu'au jour où on la retrouve assassinée avec une perruque de juge sur la tête et baignant dans un sang qui n'est pas le sien... Beaucoup, parmi son entourage, ne peuvent que se réjouir de sa disparition : son collègue Drysdale Laud, qu'elle menaçait de supplanter à la direction des Chambers ; harold Naughton, le secrétaire, dont elle ne souhaitait pas voir prolonger les services au-delà de l'âge (très proche) de la retraite ; Simon Costello, un jeune confrère ambitieux dont elle avait promis qu'elle révélerait une tractation louche survenue quatre ans plus tôt ; son amant, le député Mark Rawlstone, qui souhaitait mettre un terme à leur liaison afin de mener une vie plus conforme à une réussite politique ; Garry Ashe, enfin, dont elle souhaitait empêcher le mariage avec sa fille. Autant de suspects que devra prendre en compte le commandant Dalgliesh, secondé par la fidèle Kate qui fait désormais équipe avec Piers, un très beau jeune homme, plus désinvolte et plus cynique qu'elle. Très vite, l'arme du crime est retrouvée - un coupe-papier ayant appartenu à Venetia - et le sang identifié comme celui qu'un autre avocat, Desmond d'Ulrick, avait mis de côté dans son réfrigérateur en vue d'une petite opération... Outre une intrigue magistralement construite, P. D. James nous offre, dans ce quinzième roman, une analyse approfondie des mécanismes de la justice - de ses limites, de ses ambivalences - sans se départir de la précision et du sens psychologique auxquels elle nous a habitués.

05/1998

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Revues

Schnock N° 48 automne 2023 : Karl Lagerfeld. "Voyez la vie en rose mais n'en portez pas"

AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des publicités de 1973 par François Roque p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Karl Lagerfeld p. 30 Patrick Hourcade : "Nous formions un clan de culture" par Laurence Rémila p. 46 L'abécédaire du Kaiser par Marc Godin, Laurence Rémila et Pierre Léonforte p. 60 Jacques de Bascher, l'ange noir par Pierre Léonforte p. 66 Diane de Beauvau-Craon : "Nous étions comme deux gamins" par Laurence Rémila p. 68 Victoire de Castellane : "Karl ? Un parolier de choc ! " par Laurence Rémila p. 70 Les Mains de Karl par Marc Godin p. 76 Florence Müller : "C'était un mercenaire" par Marie Ottavi p. 78 KL et les livres par Jean-Christophe Napias p. 82 Karl selon Lagerfeld par Laurence Rémila p. 98 Pascale Petit : "Je n'ai jamais couché de ma vie pour avoir un rôle ! " par Luc Larriba p. 110 Jean-Patrick Capdevielle : "Je n'ai pas une âme de boutiquier" par Laurent Jaoui p. 124 Daniel Filipacchi : "Je préfère être l'empereur du cul que le roi des cons" ou les magazines de charme du groupe Filipacchi par Philippe Roure p. 136 Benoît Poelvoorde : "Mes modèles sont les seconds couteaux du cinéma. ". . par Marc Godin p. 144 C'est arrivé près de Benoît, André et Rémy par Marc Godin p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Jacob Jacobi de Jack-Alain Léger par Louis-Henri de La Rochefoucauld p. 172 Trésor CD : Jacques Tati - Swing ! par Alister p. 174 Trésor DVD : Un si joli village... de Etienne Périer par Sylvain Perret

09/2023

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Sociologie

Nos apocalypses. Ce qui nous lie quand le mal nous frappe

Il a beaucoup été dit combien les catastrophes mettent à jour les inégalités et les maux de nos sociétés. Cependant, envisager le soudain déferlement du mal comme le reflet de profonds dysfonctionnements a des racines anciennes. Et c'est la signification même du mot apocalypse : une révélation. L'une des plus fameuses illustrations de ce dévoilement du monde corrompu est le livre de l'Apocalypse de Jean où l'un des quatre cavaliers de la fin des temps figure la peste et la mort. Mais l'épidémie meurtrière accompagnée de guerre annonce une ère où triompheront vérité et justice. Ce motif ambigu de destruction et de création apparaît dans les textes fondateurs religieux et dans les oeuvres littéraires qui interrogent leur impact. De la Bible à Odipe Roi, des Evangiles au Talmud, de l'Islam au Bouddhisme tibétain, mais aussi dans le Décameron ou Faust, chez Ben Johnson, Pouchkine, Zweig, Camus, Saramago, Butler, on lit les ravages des fléaux, le désarroi des hommes devant un Dieu qui s'absente, la quête de réponse face à des maux qui nous dépassent, la tentation de la haine et les persécutions, mais aussi l'urgence de l'espoir. Si la solution humaine pour donner sens à ces ruptures dans nos vies est d'en faire le récit, relire les textes sacrés qui racontent la catastrophe nous y aide précisément. Ils lient les existences singulières au collectif, les individus aux mythes, le passé au futur, et peut-être même à ce que certains appellent l'éternité. Emerge alors une vision des écrits religieux non pas comme des normes ou des prescriptions mais comme des miroirs tendus, presque comme des romans. A leur suite, des livres qui sont devenus des pierres angulaires de notre littérature racontent comment la proximité entre ce qui tue et ce qui sauve nous constitue, nourrissant instinct de survie et besoin d'espérance. Le double regard qu'elle pose sur la religion et sur l'histoire littéraire donne naissance à cet essai lumineux sur une notion à la fois atemporelle et terriblement actuelle. De la Bible à Octavia Butler, Clémence Boulouque transmet ici des réponses salutaires à des enjeux existentiels.

09/2022

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Poésie

Toute la vie. Poèmes 1957-2016

L'ouvrage que nous présentons est de nature anthologique : aucun des nombreux recueils de Fernando Grignola n'ayant été traduit en français, il a paru plus fécond de le faire connaître au public de ce pays par l'intermédiaire d'un choix tiré de ses principaux livres, en proposant une édition bilingue, ou plutôt trilingue, les poèmes d'après 1983 n'étant plus écrits en italien, mais dans le dialecte d'Agno. C'est Christian Viredaz (voir son curriculum dans le dossier) qui en a assuré la traduction. Grignola e l'umanità in versi, " Grignola et l'humanité en vers " : ainsi le critique Renato Martinoni, professeur à l'université de Saint-Gall, intitulait-il un article d'hommage au poète paru dans le Corriere del Ticino le 17 novembre 2008. " L'humanité en vers " : il s'agit moins d'une ambition ou d'une intention de l'oeuvre que du constat reconnaissant qu'établit sa lecture, et auquel voudrait aussi faire songer, au-delà de la " récapitulation biographique ", le titre choisi pour cette anthologie, Toute la vie. Nombre de critiques et de poètes (notamment Renato Martinoni, Flavio Medici, auteur de la préface de ce volume, Ottavio Lurati, Franco Brevini, Pino Bernasconi, Franco Loi) ont reconnu chez Fernando Grignola un observateur ardent, un interprète, un portraitiste de la réalité aussi bien rurale qu'ouvrière d'une région qui résume en elle-même, dans l'histoire de ses transformations, celle du monde moderne chassant celui qui l'a précédé tout en éprouvant pour lui la plus profonde nostalgie. L'articulation décisive de cette oeuvre tient à la coprésence de ce qui est " d'antan " (une idée souvent reprise chez Grignola) dans le pays nourricier (La mamm granda da tücc, " notre grand-mère à tous " est le titre d'un des recueils) et des réalités contemporaines : d'un côté, un pays riche de parfums et d'harmonies, où se retrouver, se rassurer, le pays des racines (le mot revient fréquemment, en écho aussi bien à l'un des premiers emplois de l'auteur, tourneur de racines de bruyère dans une fabrique de pipes...), lié au rythme lent et précis des saisons, des activités humaines, d'une civilisation faite de valeurs et de chaleur humaines ; de l'autre, les cadences et les objets de la société contemporaine, qui ne sont pas sans conséquence, quelle que soit la fascination générale qu'ils exercent : l'irrespect de cette tradition naturelle, les faux mythes, les malheurs de la vie quotidienne (solitude, drogues, aliénation), la " maladie de vivre " que fait naître un monde de guerres et d'injustices éloignant l'homme de ses propres richesses. Mais cette sorte de " grand écart ", ou plutôt de " tension entre le monde des racines et l'univers de la standardisation " (Franco Brevini), a chance de susciter en chacun le besoin de plus en plus secret mais de plus en plus impérieux d'une intimité où retrouver les grandes questions de l'existence - la poésie ayant peut-être pour tâche et pour grandeur de rappeler ce besoin et de lui donner voix. Elle sait à la fois décrire et écouter toutes les réalités possibles, et, en évitant la séduction facile des sentiments prévisibles ou des pensées marquées au coin de l'idéologie, fût-elle écologie, de mettre en lumière la substance des choses et des actes et de se concentrer sur le particulier comme " le signe ", pour reprendre les mots du poète, " d'une réalité plus complexe et universelle " ; à cette fin, à mesure que l'oeuvre se poursuit, Grignola éprouve le besoin d'aller vers " une raréfaction incisive des vers et des mots " proche de l'épigramme, cependant que s'y déploie de loin en loin, entre nostalgie et espoir, indignation parfois devant les signes de la violence, de la ruine, de la dissolution, le sentiment d'un dépassement possible, d'une transcendance à laquelle aspire sa propre foi. - Mais entre nostalgie et espoir, dit Grignola récapitulant son rapport à cette oeuvre-vie, " je choisis ce dernier, même si je suis conscient de mon âge et de ses infirmités, qui me pèsent. Il ne sert à rien de déterrer le passé. C'est à chacun de nous de regarder vers l'avant, de semer et de cultiver le bien. [... ] Je demande seulement un peu de sérénité ; ma foi est sûre, je m'arrête tous les jours dans une église pour prier, en allumant un cierge pour Erica [son épouse décédée]. J'y trouve du réconfort, dans le silence et les grandes déchirures qu'ouvre la foi, où s'apaisent mes angoisses et mes larmes. " Dernier mot, peut-être, d'une oeuvre faite de tendresse pour l'impossible, de colère et de compassion, qui a choisi l'étrange et puissante humilité du dialecte (" poésie capable de se charger de l'histoire de celui qui la parle ou l'écrit ", dit l'auteur) pour ne pas s'éloigner de la réalité qu'elle évoque tout en convoquant " un monde lointain " : " Le dialecte, à mon sens, est comme r'imbiügh, la sève qui à la fin de l'hiver accélère puissamment la résurrection de la plante, et qui vous fait retrouver, dans les moments les plus imprévus, à travers des mots et des expressions qu'on croyait oubliés, des images, des événements, de visages, des voix, des odeurs et des parfums lointains, presque imperceptibles, comme d'une langue retrouvée dans sa pureté. "

01/2023