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Le traître suivi de Le vieillissement

Extraits

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Littérature française (poches)

Milarepa. Suivi de Ce que le bouddhisme nous apporte...

Simon fait chaque nuit le même rêve, terrible et incompréhensible... Dans un café, une femme énigmatique lui en livre la clef : il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l'histoire de ces deux hommes, Milarepa le sage et Svastika le haineux, s'attachant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l'esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : qu'est-ce qu'une vie réussie ?

01/2013

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Poésie

La négresse blonde. Suivi de Le géranium ovipare

Si on veut savoir ce qu'est la poésie féroce, il faut lire Georges Fourest. Féroce, et comique. A force de bouffonnerie, ses poèmes sont parmi les seuls qui réussissent ce prodige : faire rire le lecteur. A force d'exagération, il atteint à une forme de poésie épique qui laisse derrière elle bien des poètes supposés lyriques et qui ne sont qu'emphatiques, bien des sérieux qui ne sont qu'ennuyeux. " Amis de la littérature, bons désoeuvrés qui sans émoi, Flânez à cette devanture, Entrez, payez, emportez-moi !!! "

03/2009

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Littérature française (poches)

Le destin personnel. Suivi de La belle épicière

"Je me suis encore réveillée à midi. C'est que je n'ai pas dormi de la nuit. Une insomnie noire. Le monde nage dans le sang, n'empêche qu'un clou dans mon soulier me fait tout aussi mal, n'empêche que dans cet aujourd'hui de mitrailleuses, on peut trouver la mort en glissant sur une peau de banane. Oui, le coeur peut battre à l'unisson avec des millions d'hommes et avoir en même temps des battements secrets qui ne dépassent pas les limites du coeur. Il y a des crimes passionnels en temps de guerre. Oui, oui, il y en a... Un petit crime dans un coin, malgré la grande machine à hacher la viande. Cette disproportion me dérange bien plus que l'idée du crime même... Une insomnie noire."

03/2019

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Littérature française (poches)

Le voile noir. Suivi de Je vous écris...

Du drame de son enfance, Anny Duperey a donné un récit plein de détresse et d'honnêteté : Le Voile noir. Bouleversés et reconnaissants, de nombreux lecteurs lui ont envoyé des lettres empreintes d'émotion. La comédienne a souhaité rendre hommage à ces témoignages dans un livre-réponse : Je vous écris... Deux odes à la vie, une seule et même générosité, qui nous rappellent combien l'écriture est un acte de partage.

11/2017

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Beaux arts

Les garcons rêveurs. Suivi de Le blanc-tueur

S'il doit être à juste titre considéré comme un peintre majeur du XXe siècle, qualité à laquelle il faudrait ajouter ses talents de graveur, de dessinateur et de décorateur, Oskar Kokoschka (1886-1980) n'en demeure pas moins un écrivain de langue allemande de premier plan. Son oeuvre écrite compte en effet une autobiographie, de nombreux articles et essais, des pièces de théâtre, et quantités de fictions dont Les garçons rêveurs. Ce texte qui se présente sous la forme d'un poème à l'onirisme débordant, verra le jour en 1907, accompagné de huit lithographies originales réalisées alors par Oskar Kokoschka. A ce texte il a semblé judicieux d'associer, dans le présent cahier, une nouvelle écrite la même année, intitulée : Le blanc-tueur, jusqu'à ce jour inédite en français, et qui doit être regardée, car déclarée comme telle par son auteur, comme une suite à ces garçons riveurs.

11/2019

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BD tout public

Le cahier bleu. Suivi de Après la pluie

Une rame de métro à l'arrêt... Une jeune femme nue aperçue à travers les vitres d'un appartement parisien... Il suffit parfois de peu pour amorcer une relation amoureuse entre deux inconnus. Hasard, coïncidences, manipulation ? André Juillard tisse la toile d'un récit aux fils multiples, auxquels s'accroche tant bien que mal une héroïne moderne dont les sentiments oscillent entre passion, trouble et doute amoureux.

06/2018

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Poésie

Le forçat innocent suivi de Les amis inconnus

Les chevaux du temps Quand les chevaux du Temps s'arrêtent à ma porte J'hésite un peu toujours à les regarder boire Puisque c'est de mon sang qu'ils étanchent leur soif. Ils tournent vers ma face un oeil reconnaissant Pendant que leurs longs traits m'emplissent de faiblesse Et me laissent si las, si seul et décevant Qu'une nuit passagère envahit mes paupières Et qu'il me faut soudain refaire en moi des forces Pour qu'un jour où viendrait l'attelage assoiffé Je puisse encore vivre et les désaltérer.

03/2007

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Poésie

Le zbeul. suivi de La victoire du peuple

Les poèmes de Victoria Xardel, tout comme sa manière d'inventer des revues, expriment une mélancolie sans mélancolie tandis qu'est revendiquée une forme de fragilité - droit de trébucher et balbutiement comme un principe. Bien qu'elle n'hésite pas à affirmer : Nous voulons vivre libres et heureux. Et c'est dans ce but déraisonnable... , elle choisit de laisser sa phrase en suspens. Ses livres et ses revues travaillent dans l'espace ménagé par cet inachèvement. Rattrapée par une époque qui rend aux hommes toujours plus difficile de reconnaître et de nommer leur propre misère, Victoria Xardel interroge la possibilité pour la poésie de frayer un chemin vers la lucidité, condition de l'émancipation. Le zbeul qui sert de titre à son texte, c'est l'ordure en arabe. Et "mettre le zbeul" , c'est "foutre le bordel" . Le déraisonnable est à la mesure du désir de vie, il consiste à déranger l'ordre mortifère du langage. Dans l'écriture de Victoria Xardel, c'est méthodiquement que le désordre est recherché, précautionneusement, sans illusions excessives mais sans renoncements d'aucune sorte non plus.

06/2022

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Littérature étrangère

La caravane. suivi de Le cheik d'Alexandrie

Une longue caravane, autrefois, traversait le désert. Sur la vaste étendue n'offrant à la vue que le sable et le ciel, on entendait de loin tinter les clochettes des chameaux et les petits grelots d'argent des chevaux ; l'épais nuage de poussière qui la précédait annonçait son approche et lorsqu'un coup de vent dissipait cette nuée, l'œil était ébloui par l'étincellement des armes et par l'éclat des couleurs des amples vêtements.

12/1998

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Littérature française (poches)

Le professeur à la mode . Suivi de Gringalette

Hugues Rebell (1867-1905) est un auteur qui sent le soufre et le stupre. Poète, romancier et nouvelliste, il manie l'ironie aussi bien que le fouet et darde puissamment son époque comme ses personnages. Hugues Rebell est un personnage hors norme, aux convictions politiques très nettes et sans ombrage. Fin observateur, il porte sur ses contemporains et leurs moeurs un regard acéré, sans compromis. Dans Le professeur à la mode, il raille les travers des universitaires et le règne de l'inculture. Alors que dans Gringalette, il pointe la perfidie dont peut faire preuve l'enfant mais aussi la limite ténue entre bienveillance et mauvaises intentions.

06/2019

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Réalistes, contemporains

Le cahier bleu suivi de Après la pluie

"Une rame de métro à l'arrêt... Une jeune femme nue aperçue à travers les vitres d'un appartement parisien... Il faut parfois peu de choses pour réunir deux inconnus. Hasard, coïncidences, manipulation ? André Juillard tisse la toile d'un récit aux fils multiples...

01/2023

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Littérature française

Le premier jour. Suivi de La première nuit

Le premier jour : Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'ont croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre. La première nuit : " Il est une légende qui raconte que l'enfant dans le ventre de sa mère connaît tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. A sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout... "

11/2012

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Poésie

Les couvertures contemporaines. Suivi de Le principe souterrain

"Nous accumulons des strates et des strates de connaissances. Le pied de l'enfant cognera la pierre du matin. Cognera encore une fois la pierre du matin. Nous ne savons rien de plus que cette dernière illusion dense ! Un éclat de rire défait les auréoles et nous nous endormons les bras sur l'essentiel". C'est une écriture mystérieuse et déroutante, bousculant l'ordre présumé du langage, qui se déploie ici.

04/2024

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Littérature française

Le destin personnel. Suivi de La belle épicière

"Je me suis encore réveillée à midi. C'est que je n'ai pas dormi de la nuit. Une insomnie noire. Le monde nage dans le sang, n'empêche qu'un clou dans mon soulier me fait tout aussi mal, n'empêche que dans cet aujourd'hui de mitrailleuses, on peut trouver la mort en glissant sur une peau de banane. Oui, le coeur peut battre à l'unisson avec des millions d'hommes et avoir en même temps des battements secrets qui ne dépassent pas les limites du coeur. Il y a des crimes passionnels en temps de guerre. Oui, oui, il y en a... Un petit crime dans un coin, malgré la grande machine à hacher la viande. Cette disproportion me dérange bien plus que l'idée du crime même... Une insomnie noire". Dans ces nouvelles écrites pendant la guerre, Elsa Triolet brosse les portraits, tragiques et ambigus, de deux femmes brisées.

04/2024

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Littérature étrangère

El. Suivi de Le divorce comme mesure hygiénique

1923 : Mercedes Pinto est expulsée d'Espagne à la suite de sa conférence Le divorce comme mesure hygiénique. Elle s'installe en Uruguay, puis à Cuba (1935-1943), enfin au Mexique. 1921-1926 : Edward Weston photographie Tina Modotti, en Californie puis au Mexique. 1926 : Mercedes Pinto publie El, roman dans lequel la narratrice est victime de la paranoïa maladive de son époux. 1952 : Autre exilé espagnol au Mexique, Luis Bunuel adapte El au cinéma. 1976: Mercedes Pinto est enterrée à Mexico. Pablo Neruda signe son épitaphe : Mercedes Pinto vit dans le souffle de la tempête, avec le coeur à tous vents. Energiquement seule. Urgemment vivante.

05/2012

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Littérature française

Le bon temps. Suivi de La bonne heure

C'était mieux avant. Je ne voudrais pas passer pour un réactionnaire ou pour un nostalgique, mais je le dis comme je le pense ? : "C'était mieux avant". Parce qu'avant on avait le droit de boire tout ce qu'on voulait, c'était normal, c'était culturel, et tout allait bien, on était heureux, on était même joyeux, entreprenants, on n'avait peur de rien, on se lançait sans réfléchir dans des projets qu'on n'aurait même pas osé imaginer à jeun. A chaque élection, on nous promet des lendemains qui chantent, alors qu'hier sonnait déjà très bien et qu'on n'avait aucune honte à cultiver son jardin en l'arrosant sans compter. Il est temps qu'une voix s'élève enfin pour nous remettre les pendules à l'heure d'été et les verres à leur place sur le comptoir. C'était mieux avant ? La preuve avec ce vibrant monologue de l'un des personnages les plus tremblants d'émotion de Franz Bartelt.

05/2022

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Poches Littérature internation

Dans la neige. Suivi de Le chandelier enterré

L'antisémitisme, le judaïsme, la guerre : deux nouvelles de Zweig, écrites l'une alors qu'il a vingt ans, l'autre à la fin de sa vie. " Dans la neige ", récit poignant de 1901, s'ouvre sur les persécutions des Juifs, au Moyen Age, par les Flagellants. Dans une bourgade à la frontière de la Pologne, au moment de Hanoucca, où l'on allume le chandelier à sept branches, la communauté juive doit soudain fuir les tueurs dans la nuit et sous une dramatique tempête de neige. Avec " Le chandelier enterré ", fameuse nouvelle publiée en 1936 alors que les persécutions nazies l'ont poussé à l'exil, Zweig dépeint, à travers les pérégrinations de la Menorah du Temple de Jérusalem aux Ve et VIe siècles, l'oppression, l'injustice et la détermination des Juifs à retourner en Terre sainte. Fuite, errance, quête du " bon lieu ", mais aussi courage et liberté personnelle : en un sens, se trouve ici racontée, en creux, la vie tout entière de Stefan Zweig.

10/2018

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Science-fiction

Le village des damnés. Suivi de Chocky

Pendant toute une nuit, la paisible bourgade de Midwich se trouve coupée du monde par un champ de force invisible. Tout ce qui y respire perd conscience et le lendemain, comme si rien ne s'était passé, Midwich retrouve son calme... Jusqu'au jour où toutes les femmes du village, même les jeunes filles, découvrent qu'elles sont enceintes. Neuf mois plus tard, elles donnent naissance à trente garçons et trente filles aux yeux dorés. Qui sont-ils exactement ? Représentent-ils un danger ?

06/2013

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Poésie

Quercus. Suivi de Le séminaire des nuits

Quercus est le mot latin pour désigner le chêne ; l'auteur, qui dit avoir vécu, enfant, entouré, de chênes, se lance ici, après Virgile et accompagné de Gianni Burattoni et de ses dessins, dans une série de bucoliques. C'est un chant de vie exalté, une déclaration de panthéisme athée assez rare dans la poésie contemporaine. Le séminaire des nuits est une plongée dans le monde fantasmatique de la nuit, avec ses frayeurs enfantines et ses dérives adultes, sa mélancolie et la solitude. Le côté varoque, la tonalité et la maîtrise de cette poésie sont les marques de cet auteur.

05/2021

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Poésie

Le début des pieds. Suivi de Ventre

Avec un mélange de fausse candeur, d'humour, et de transparence (transparence qui ne nous épargne rien des mouvements internes du corps), Ludovic Degroote pose dans Le début des pieds l'équation d'une impossible séparation : la séparation du monde tout autant que le rapport au monde est impossible. Récit de chutes, livre d'écoulements, le poème creuse son intériorité en déroulant un regard qui partant de l'intérieur interroge sa place dans le monde : quand bien même on s'y trouve tout entier, on le regarde de l'extérieur - de l'extérieur de tout sauf de son propre corps. Le corps se fait ici le creuset au même titre que le langage des peurs, des maladies, des blessures, des pentes contre lesquelles il est si difficile de lutter. "S'il n'y avait que deux bords on pourrait se rejoindre" dit Ludovic Degroote qui fait le détour par les sitcoms télévisées et les amours de Nathan et Nirina pour rejoindre son propre vertige. Les autres, même personnages virtuels (mais que sommes-nous vis-à-vis des autres justement ? ) peuvent-ils simplifier la complexité du monde, et nos propres complications ? C'est ce qui nous "lie à cette séparation" de soi-même, à ce paradoxe qui pousse à s'écarter de soi sans y parvenir, sans pouvoir même en faire le tour. C'est un épicurisme renversé, en négatif qui est à l'oeuvre ; la mort n'existe pas tant qu'on est en vie, et c'est bien ce qui est terrible, de ne pouvoir se défaire de sa vie sans mourir. Le présent agrandit la plaie de vivre pour Degroote qui attend sans cesse la vie qui "ne saurait tarder" et qui pourtant est là, à creuser les blessures, à mesure que l'on cherche à se sauver, mais à se sauver de quoi puisque la seule issue de la vie est de ne plus vivre ? Que faire contre la mobilité qui est la condition même de la vie sinon suivre le mouvement de ses pieds, que faire contre la fluidité même qui nous traverse le corps sinon la laisser provoquer nos effondrements, que faire sinon accepter de tenir ses cicatrices, en adopter la trace ? Questions qui trouvent leur aboutissement radical dans Ventre, texte inédit que nous publions ici à la suite du Début des pieds lui-même indisponible depuis plusieurs années, et ses poèmes acérés qui agrègent ce que l'on absorbe des autres, tranchent dans le vif de la peau et des os, et de ce qui au fil du temps se rétracte - viscères et mémoire - la peur au ventre, car "nous n'existons que par nos intérieurs" . Ludovic Degroote résout finalement dans ces deux livres réunis la question matrice et motrice de son oeuvre, qui est de supporter la gravité de l'existence avec légèreté, et d'y répondre avec farce et sérieux : "ce qui nous manque c'est de n'avoir pas connu autre chose que la vie" .

06/2023

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Littérature étrangère

Milton. suivi de Le jugement dernier

Quelque peu connu comme graveur, mais longtemps méconnu dans son propre pays en tant que poète, Blake n'y fut découvert à ce titre que vers la fin du siècle dernier par Swinburne, puis par Yeats qui l'édita. Assidûment publié et jalousement commenté depuis lors, il est l'objet d'innombrables gloses polyvalentes ou complémentaires comme si, à l'instar de l'Ecriture, il avait sans cesse quatre sens. C'est presque vrai. Blake accomplit mieux que tout autre le Romantisme anglais, s'il est vrai que l'essence de ce mouvement fut de s'ouvrir avec élan, après le siècle de la Raison, à l'Imagination, que Blake égale au Verbe et, par là même, rend souveraine. Des voix venues de l'éternité lui dictent un long poème qu'il appellera Milton. L'auteur du Paradis perdu dont la pensée l'accompagne et le fascine depuis l'adolescence descend du séjour des bienheureux sur la terre afin de pénétrer celui qui est en quelque sorte son héritier spirituel et de rectifier par sa bouche de vivant les erreurs qu'il a commises dans ses écrits. Notre recueil comporte en outre Une Vision du jugement dernier dans laquelle Blake décrit ou plutôt recrée sous forme littéraire une fresque aujourd'hui perdue qui montrait les fins dernières de l'Homme enveloppées d'un pardon universel. Qu'en sera-t-il de l'audience de Blake dans les années à venir ? Les aspects irrationnels, ou plutôt non mathématiques de sa pensée devraient cesser de nous être étrangers. D'autre part, nous aurions mauvaise grâce à taxer d'outrance ou d'utopie une inspiration libertaire qui a conduit Blake à exécrer l'esclave, l'oppression des femmes, le travail forcé des enfants.

02/1999

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Littérature française

Kim. suivi de Le quatrième sexe

Cette autobiographie romancée à tiroirs est en fait un roman initiatique dans lequel Manuel mêle ses expériences passées qui lui ont permis de devenir dans l'intimité un dominant. De ses 12 ans à ses 50 ans, par petites touches impressionnistes, il nous mène là où le mal fait du bien et où le bien a toujours une fin.

12/2021

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XXe siècle

Le petit fiancé. Suivi de Circonstances

New York, début du vingtième siècle. Les Juifs de Russie et d'Europe centrale immigrent par milliers. Certains fuient les pogromes, tous espèrent un avenir meilleur. Ils ont pour point de chute le quartier du Lower East Side, qualifié à l'époque de ghetto. C'est là qu'est née Flora, jeune fille juive dont le rêve est d'épouser le médecin qui fera d'elle une vraie New-Yorkaise. Mais son père adoré mijote tout autre chose. L'Amérique et les dollars ne l'ont-ils par détourné du Dieu de ses ancêtres ? Seul un gendre talmudiste pourrait lui assurer le salut, et ce gendre sera importé de Russie. Comment dès lors convaincre Flora qui découvre avec consternation le jeune immigré timide et maladroit ? Dans ce court roman, Le Petit Fiancé, comme dans la nouvelle Circonstances, Abraham Cahan met en scène, avec drôlerie et férocité, les drames ordinaires de toute immigration, les rêves brisés ou trop chèrement exaucés, les trahisons, les renoncements, les regrets...

11/2021

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Petits classiques parascolaire

Le Horla. Suivi de L'Héritage

Quel est cet être impalpable et mystérieux, cette présence tapie dans l'ombre, prête à bondir pour posséder sa proie ? Persuadé que quelque chose le guette, un homme relate dans son journal la traque insensée qu'il entreprend contre cette étrange créature. Et le lecteur assiste, impuissant, à son inexorable chute dans les abîmes de la folie... Inspiré des propres hallucinations de l'auteur en proie à la maladie, Le Horla manie avec un talent redoutable le doute, la démence et l'angoisse qui font de cette nouvelle, un incontournable de la littérature fantastique. Le Horla est suivi de L'Héritage. Objet d'étude : La fiction pour interroger le réel. Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes. Prolongement : Etrangeté et folie dans les arts.

08/2018

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Science-fiction

Le Loupiot suivi de Hors Normes

Erell croyait en avoir fini avec la guerre, fini avec ses semblables. Mais une fois encore, il est sommé de partir. Il n'a plus qu'une idée en tête : trouver une planète déserte, à l'abri des hommes qu'il exècre. Il croit enfin la découvrir, derrière un champ d'astéroïdes presque infranchissable. Mais rien n'est simple dans un univers livré à la convoitise... Et si celui qui pouvait remettre Erell sur le chemin de l'humanité n'était justement pas humain, mais animal... le Loupiot ? Ils appartiennent à la même promotion. La promotion sacrifiée, qu'une panne informatique a privée d'enseignement et coupée durant des années du reste de l'empire. Aujourd'hui, pour l'extérieur, ils sont devenus des hors normes promis à l'élimination. Pour survivre, Kavan et ses amis n'ont d'autre choix que fuir. Il leur faut alors apprendre à se cacher, à chasser et à déjouer les pièges sur une planète dont ils ne savent rien. Et la vie de broussard n'a rien d'un jeu... Deux space operas d'action dans la grande tradition des damnés de l'espace, par l'auteur de Gurvan et de Cal.

09/2014

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Récits de voyage

Londres suivi de Le nouveau Londres

Londres fut la plus durable passion de Paul Morand. Des conquérants normands à la diplomatie insulaire en passant par les pubs, les clubs, les courses de lévriers et les maisons hantées, il compose une encyclopédie à la gloire de la capitale britannique et des Anglais : "À leur amour de l'excentricité seul on peut juger déjà que les Anglais furent un grand peuple". Une oeuvre majeure pour mieux comprendre "cette ville qui fait de la lumière avec rien, avec des gris".

04/2012

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Littérature étrangère

Muss suivi de le Grand Imbécile

Malaparte a commencé à écrire Muss en 1931. Ce devait être une biographie, Le Caporal Mussolini, qui serait confiée à Grasset. Il l'a retravaillé en 1943-1945, puis après-guerre, mais le projet est resté inachevé. Muss est une brillante analyse historique des conditions d'émergence du fascisme, de son inscription dans l'histoire italienne, une préfiguration aussi de ce que sera l'Allemagne d'Hitler à partir de ce qu'il voit de l'Italie de Mussolini. L'ambiguïté de son rapport au Duce apparaît à plein quand il mêle des bribes de leurs conversations, les souvenirs de ses séjours en prison ou en " déportation ", quand il passe de la colère à la froide réflexion politique, de l'admiration à l'amertume. Dans Le Grand imbécile, Malaparte imagine une révolte de ses compatriotes contre Mussolini. À travers cette vengeance bouffonne du peuple contre le dictateur (loin de sa mort expédiée d'avril 1945), il célèbre le caractère profond des Italiens, le goût de l'ironie, de la dérision qui les sauve en toute occasion. C'est un thème constant de son oeuvre, parfois décliné à l'envers quand il les critique sans pitié, mais il en donne ici une représentation digne de Bruegel puisqu'il appelle de ses voeux la résurgence d'une coutume de la Renaissance qui narguerait " Le Grand Imbécile " et le ridiculiserait définitivement, seule fin digne de celui qui a été une injure permanente au goût, au beau, à la raison. On rit beaucoup, d'autant plus que Malaparte a écrit Le Grand Imbécile en 1943, après la chute de Mussolini, à la lecture de ce texte exalté et d'une grande drôlerie,

02/2012

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Littérature étrangère

Dans le miroir. Suivi de Appassionata

Au Cap, Steve est architecte. Marié et père de deux enfants, séducteur et carriériste, il découvre un matin avec effroi que la couleur de sa peau a changé. Cet homme qui jusqu'alors se payait le luxe de ne pas être engagé politiquement, ce Blanc avide de privilèges, se retrouve soudain du mauvais côté de l'histoire sud-africaine. Au soir de cette étrange métamorphose, Steve est confronté à la violence d'un groupe armé et cagoulé... Dans le restaurant où se déroulait l'attaque dînaient également un pianiste et une soprano. Incapables d'oublier la violence de cette soirée, ils partent pour quelques jours à l'écart de la ville. Mais cette soudaine promiscuité révèle en eux une dangereuse fascination... Dans ces deux récits qui, avec La Porte bleue (Actes Sud, 2007), se répondent en composant un subtil triptyque, André Brink met en scène deux couples aux vies parallèles et qui subissent sous un éclairage différent de troublantes épreuves. Jouant en virtuose de la réalité comme du paraître, l'auteur explore de façon envoûtante leur identité. Comme si l'Afrique du Sud avait à ce niveau un pouvoir de destruction aux frontières du sortilège.

03/2009

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Théâtre

La Locandiera. Suivi de Les rustres

" Je n'ai peint nulle part ailleurs une femme plus séduisante, plus dangereuse que celle-ci " déclare Goldoni au sujet de la belle aubergiste Mirandoline, héroïne de la Locandiera (1752). Mais cette femme d'esprit pourrait bien perdre quelques plumes en cherchant à se venger de l'arrogance d'un chevalier misogyne... Faire rire par le ridicule, voilà la visée du dramaturge dans Les Rustres (1760), satire de la bourgeoisie commerçante vénitienne.
Tantôt drôle, tantôt cruelle, cette comédie mordante met en scène quatre marchands tyranniques et bourrus qui, par leur autoritarisme, font obstacle aux désirs de leurs enfants et de leurs femmes... Dans ces pièces, Goldoni scrute les rapports humains et livre un témoignage à la fois gai et amer sur la guerre des sexes et les moeurs de son temps.

12/1996

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Littérature française (poches)

Outside suivi de Le monde extérieur

"Vous voyez, quelquefois, je faisais des articles pour les journaux. De temps en temps j'écrivais pour le dehors, quand le dehors me submergeait, quand il y avait des choses qui me rendaient folle, outside, dans la rue - ou que je n'avais rien de mieux à faire. Ça arrivait", Marguerite Duras. Ce volume rassemble Outside et Le monde extérieur. Il réunit des articles de journaux, des préfaces, des lettres, des textes de Marguerite Duras, les uns publiés entre 1957 et 1993, les autres demeurés longtemps inédits : autant de fragments échappés à son oeuvre qui en forment une part complémentaire.

02/2014