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La République juive des Soviets. Deux années en Russie (1919-1921)

Extraits

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Revues

Revue des deux Mondes Février 2021 : La crise de 1929

Comment expliquer la popularité de Romain Gary dont les livres sont sans cesse réédités ? Pourquoi et en quoi est-il un grand écrivain ? Ecologiste avant la lettre, pionnier de la cause animale, antiraciste, Gary s'exprime sur des thèmes qui entrent particulièrement en résonance avec notre époque. Retour sur la modernité d'une oeuvre anticipatrice.

02/2021

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Ouvrages généraux

La Bulgarie, des guerres balkaniques à la Première guerre mondiale 1912-1919

Hors-série magazine 14/18

05/2023

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Russie

Histoire de la russie des tsars. 1941-1942

Autocrate, le tsar tient son pouvoir de Dieu et ne saurait le partager. Il règne et il gouverne. A travers les biographies contrastées des souverains et souveraines qui se sont succédé, Pierre Gonneau explique ce qui fait l'essence du personnage et sa fonction, du premier tsar, Ivan le Terrible, jusqu'à l'abdication du dernier, Nicolas II, en passant par des figures monumentales, comme Pierre le Grand ou Catherine II, mais aussi par les tsarévitchs assassinés et les imposteurs qui prétendent les réincarner. Il les fait revivre dans leur réalité humaine, dans leurs succès et leurs échecs, mais aussi dans la manière dont ils ont habité ce rôle unique. C'est une façon nouvelle et enrichissante de raconter l'histoire de la Russie de l'Ancien Régime.

10/2022

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Sociologie

Enquête sociologique sur la Chine, 1911-1949

Pour appréhender la formation de normes nouvelles dans les campagnes chinoises, les auteurs analysent les principes d'action et les fondements du lien social existant avant l'arrivée au pouvoir du Parti communiste. Cette étude est centrée sur l'évolution d'une localité de la province du Guangdong pendant l'ère républicaine. L'attention se porte sur l'organisation du lignage Mai.

12/1996

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Histoire internationale

Mémoires de la Grande Guerre (1911-1915)

Lorsque paraissent les deux premiers volumes des Mémoires de la Grande Guerre en 1923, l'écrivain Winston Churchill est bien plus populaire en Grande-Bretagne que le politicien. Le succès est immédiat : la Première Guerre mondiale est encore dans tous les esprits - elle n'est achevée que depuis cinq ans - et ces Mémoires traitent d'une période pendant laquelle Churchill était ministre. Premier Lord de l'Amirauté, il se trouve alors au coeur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps. Et ses écrits livrent donc un aperçu sans précédent des coulisses du conflit. Pendant près de cinq ans, il oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. S'ensuit alors une douloureuse traversée du désert. Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l'acteur. Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale.

02/2014

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Littérature étrangère

Oeuvres 1919-1922

La révolution a eu lieu. Elle a entamé radicalement le siècle. En mai 1919, Khlebnikov quitte Moscou, une petite valise à la main : "Je vais dans le Midi, c'est le printemps." Il part vers l'un des points les plus brûlants de la guerre civile, l'Ukraine. L'errance va durer plus de trois ans et le mènera autour de la Caspienne, en Azerbaïdjan, au Daghestan, en Perse, puis de nouveau en Russie. Il sera emporté par la misère et la gangrène à Santalovo, un village du Nord, près de Novgorod. La valise a fait place à une légendaire taie d'oreiller dans laquelle il entasse ses manuscrits, poèmes, proses, lettres, feuilles parfois volées ou envolées, qui accueille aussi son sommeil. Il écrit dans l'urgence, dans l'obscurité, dans la maison des fous, au profond de la faim, des abris de fortune, devant des feux de camp où s'échangent pain et poème, pain et immortalité.

09/2017

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1961

" Je comprends pourquoi Paulhan ne goûte pas ma peinture. Elle est trop vraie. Il se meut dans un univers abstrait et ne voit rien autour de lui, que des idées. C'est un autre Zénon d'Elée. Pas la peine de lui prouver le mouvement en marchant, il ne vous voit pas marcher." Ces lignes trouvées dans un carnet d'André Lhote donnent le ton des quelque six cents lettres échangées entre le peintre, qui fut le premier critique d'art de La Nouvelle Revue française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Voici quarante ans de conversations intimes entre deux personnalités, au faîte de leur maturité, qui s'interrogent, s'affrontent, mais toujours se comprennent. Entre les deux amis, aucune flagornerie, plutôt de la complicité, ils débattent. Tout en bataillant pour la parution régulière de chroniques artistiques dans La NRF, Lhote trouve en Paulhan un interlocuteur redoutable, grand amateur de peinture. Petit à petit celui-ci, recherchant dans le langage plastique une nouvelle approche du monde des idées, commencera à écrire sur la peinture. Ces discussions, presque ininterrompues, nous offrent un véritable panorama des grands courants de la pensée artistique et des polémiques qui ont marqué le vingtième siècle. La correspondance nous livre tout sur les deux amis : les péripéties de leur vie domestique, leur vision de la politique en ce siècle tourmenté par les guerres et les après-guerres, leurs engouements, leurs querelles, leurs dissentiments, et finalement l'éloignement de deux silhouettes qui partent vers leur destin sans se douter du secret qu'elles ont dévoilé.

04/2009

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Correspondance

Correspondance. (1901-1919)

Proust dans cette correspondance avec Anne de Noailles analyse sans complaisance les moeurs et les secrets d'une société cruellement mise à nue, qu'il pare simultanément pourtant d'une beauté et d'une poésie fabuleuses.

08/2021

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Histoire de France

La Résistance... Pourquoi ? Souvenirs des deux guerres et de déportation à Buchenwald, 1914-1918 et 1939-1945

Etudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de liaison, "volontaire coureur", il a participé à plusieurs batailles, Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de guerre. Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades. Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à l'"Agro", il est farouchement anti-munichois en 1938, et bien que non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme interprète au "Service de Renseignement du Deuxième bureau" pendant la "drôle de guerre", il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe "Jacques Messner" qui sera intégré, au printemps 1944, au "réseau Marco/Kléber". Arrêté et déporté au camp de Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la "Marche à la mort". Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la délégation française au procès de Nuremberg.

05/2006

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Russie

UNE FEMME RUSSE DANS LE SIECLE. Journal de Evguenia Kisseliova 1916-1991

" Pourquoi j'écris ? Parce que ce manuscrit il coule de mon âme comme le ruisseau. J'ai plus la place dans la tête de toutes ces pensées et ces malheurs. Celui qui lira ce manuscrit, il comprendra mon existence tout entière... " Alors que l'URSS est sur le point de disparaître, une femme du peuple, que rien ne distingue de millions d'autres femmes russes, entreprend le récit de sa vie. Evguenia Kisseliova, née en 1916, disparue en 1991, va rédiger son journal pendant plus de vingt ans. Un long monologue, écrit dans une langue quasi phonétique, dans lequel elle nous parle de " la grande guerre patriotique ", de ses démêlés avec ses maris successifs et avec son entourage, des ravages de la vodka, ou encore de la solitude. Cette voix singulière, Claire Etcherelli a su l'écouter. Ce qui pourrait être une déposition de plus, une pièce à conviction sur la condition des femmes, apparaît comme un document exceptionnel. Parce que ce récit est celui d'une femme que rien ne préparait à ce rôle, parce qu'enfin, la vie de Evguenia Kisseliova traverse et recoupe la vie et la mort de l'Union soviétique.

02/2000

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Lecture 9-12 ans

Deux brèves de guerre 1914-1918

Deux témoignages d'enfants entrés en résistance lors de la Premiére Guerre mondiale. Deux histoires courtes pour les 9-12 ans. Une approche historique originale.

11/2013

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Histoire de France

Culture impériale 1931-1961. Les colonies au coeur de la République

Depuis les conquêtes coloniales de la IIIe République, la France a fait entrer l'Empire dans sa culture, dans son quotidien. La conquête devient spectacle avec l'Exposition coloniale internationale de 1931. Progressivement, naît une solide fusion entre la République et son Empire. Depuis les années 1930, en passant par Vichy, l'Union française et les guerres coloniales, la culture impériale s'enracine dans la société française. Elle se renforce en se banalisant. Toutes les couches sociales, toutes les classes d'âge sont visées. Tous les régimes convaincus. S'il y a un continuum entre la France du Front populaire, celle de Vichy, la France gaulliste ou celle de la IVe République, c'est sans aucun doute autour de la question coloniale. La métropole est alors, en dépit de quelques voix dissidentes, imprégnée de près d'un siècle d'utopies coloniales. Au même moment, les conflits d'Indochine et d'Algérie, la présence d'une immigration nouvelle, les effets conjugués de la propagande et de la culture, sans oublier l'influence d'intellectuels et d'artistes, contribuent à façonner une France "nouvelle". Le choc est violent. La désillusion cruelle. Cinquante ans après les indépendances et soixante-cinq ans après la départementalisation des "vieilles colonies", on en est encore à chercher la vérité et le mensonge derrière une utopie républicaine qui n'a jamais su regarder en face son "action coloniale".

10/2011

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Histoire de France

Le temps des ruines (1914-1921)

La Première Guerre mondiale, ne fut pas la première guerre photographiée, mais elle fut certainement celle qui le fut le plus massivement des guerres du XXe siècle. Parmi toutes les photographies prises durant cette période les ruines - et notamment celles du patrimoine architectural dévasté - occupent une place de choix. Dès le début de ce conflit, les vues de dévastation et plus particulièrement celles des édifices culturels, furent instrumentalisées par la propagande française et devinrent des preuves matérielles qui illustraient les discours mettant en avant la «barbarie» de l’envahisseur allemand. Elles ouvrirent la voie à une guerre des images, guerre dans la guerre, dont un des aspects célébra la perte du patrimoine architectural. Au même moment, une réflexion s’élabora sur la préservation des vestiges de guerre et sur la mise en place d’un tourisme de champ de bataille. En effet, face à l’accumulation des ruines matérielles dans la zone des armées, les questions du dédommagement et de la valorisation de certains vestiges se posèrent vivement. De même, la zone de combats fut perçue précocement par les acteurs du développement touristique et les membres du gouvernement français comme un espace sacré, vers lequel devaient s’organiser la paix revenue, des pèlerinages en provenance de tous les coins de France, d’Europe, mais aussi d’Amérique et d’Océanie. Le Temps des ruines entend éclairer ce que les destructions de la guerre ont signifié pour les contemporains de 1914 et plus particulièrement la manière dont la société française s’est emparée de ces représentations de ruines pour en faire un symbole de douleur.

10/2015

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Histoire internationale

La Russie entre deux mondes

1991 : liquidant de son propre chef l'Empire soviétique et le système communiste, Boris Eltsine croit avoir payé le prix de la modernité et attend que l'Europe l'accueille à bras ouverts. Vingt ans plus tard, que reste-t-il de cette illusion ? Hélène Carrère d'Encausse montre ici la somme des malentendus, soupçons, épreuves de force, occasions manquées entre le pouvoir russe - auquel Poutine a rendu puissance extérieure et fierté intérieure - et les Occidentaux. Sa grande originalité est de ne pas se contenter de nous présenter la Russie " entre deux mondes ", mais aussi " le monde vu de Russie ". Une Russie confrontée à des problèmes immenses - démographie en chute, corruption galopante, terrorisme... - qui mise sur sa force extérieure. Mais elle rencontre partout la puissance américaine, acharnée à l'écarter du " grand jeu énergétique et à la remplacer dans sa " zone d'intérêts ". Quelle vision sous-tend aujourd'hui la stratégie russe ? Asiatique ? Démocratique et européenne ? Ou passerelle entre les deux mondes ?

05/2010

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Droit

Administration et politique sous la Cinquième République. Janvier 1959-mai 1981

Administration et politique ! Deux figures distinctes dessinent les relations possibles de ce couple. Ou bien il vit séparé, et il semble, à première vue, respecter la norme. Il n'engendre pas le besoin d'en parler, car l'on admet généralement que l'administration doit se tenir à l'écart de la politique. Ou bien il vit associé et, sous quelque forme qu'il cohabite, sa liaison soulève aussitôt la polémique. Il n'est pas sûr, de ce point de vue, que l'explication par "l'énarchie" rende compte au mieux du problème. L'analyse de la relation entre l'administration et la politique sous la Cinquième République requiert plus de nuances et plus de précisions. On peut alors constater que, durant cette période, une évidente politisation de la haute fonction publique est allée de pair avec une fonctionnarisation de la classe politique et que, si la Cinquième République n'a pas officiellement renié la règle de la séparation des "agents" et des "élus" , elle l'a souvent transgressée en pratique.

01/1981

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Histoire internationale

Centenaire de la deuxième révolution russe. Perceptions et représentations contemporaines

2017 fut l'année du centenaire de la Révolution russe. Les contributions regroupées dans cet ouvrage s'intéressent aux perceptions et aux représentations contemporaines de cet événement. Comment perçoit-on le bolchevisme et l'URSS de nos jours, aussi bien en Russie qu'en France ou en Europe occidentale ? Andreï Gratchev (ancien conseiller de Mikhaïl Gorbatchev) fournit une réponse inédite sur ce point. Depuis 1998, les crises se succèdent entre la Russie et l'Occident, au point que certains parlent d'une a nouvelle guerre froide ". Il importe donc de prendre du recul pour évaluer la situation actuelle : la contribution de Marie-Pierre Rey est alors éclairante sur les relations entre la Russie et l'Europe occidentale après Octobre 1917. Par ailleurs la période soviétique des années 1920 est en fait relativement méconnue : la contribution de François-Xavier Nérard, originale, est particulièrement bienvenue. L'URSS disparaît purement et simplement le 25 décembre 1991, emportant avec elle l'unité politique de l'Eurasie. A sa place, surgissent quinze états postsoviétiques, dont la Fédération de Russie, continuant internationalement l'URSS mais correspondant géographiquement à la RSFSR. Empire russe, URSS, Fédération de Russie : continuité ou changement géopolitique ? C'est la contribution de Pascal Marchand. L'URSS enfin n'était pas un Etat comme les autres — sa dénomination suffit à en témoigner. C'était à la fois un Parti-Etat universaliste et un Etat-continent eurasien. Deux contributions illustrent cette double identité, par-delà le "totalitarisme" : celle de Lucien Samir Oulahbib sur le renouveau de l'influence du communisme russe en France dans les années 1970, celle de Lorraine de Meaux sur l'Eurasisme.

04/2019

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Littérature française

Regards particuliers sur la Russie. Mémoires d'époques à la rencontre de la Russie, deux années à Moscou

"Le jour des retrouvailles, en écoutant attentivement Galia et Ioulia évoquer toutes les raisons et circonstances de leur éloignement, Olga et ses cousins avaient compris les déchirures qu'avait provoquées la période révolutionnaire décisive qui avait changé le destin de la Russie mais aussi celui de leur famille. Olga s'endormit sur cette pensée. Vingt années après, elle était certaine de vouloir retourner en Russie." Ksenia et son arrière-grand-mère Olga sont chacune en quête de leur identité familiale et culturelle. Vous découvrirez en même temps qu'elles, à quelques années d'écart, les différentes facettes de la Russie que Nelly, une expatriée, explore elle-même au quotidien lors de son séjour à Moscou entre 2013 et 2015. Ces trois générations vous transporteront au coeur de la Russie par la poésie, l'histoire, la culture, la tradition, l'espoir et l'amour.

03/2023

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Faits de société

Les Blancs et les Rouges. Histoire de la guerre civile russe, 1917-1921

C'est là, entre 1917 et 1921, que tout a commencé. C'est là qu'est née l'histoire du XXe siècle : le bolchevisme, le fascisme et le reste. On assiste d'abord à l'incroyable disparition d'un monde que l'on croyait éternel, celui de la Russie tsariste. Puis, sur ses décombres, à la suite d'impossibles imprévus, on voit surgir un monde nouveau, fou et terrifiant, celui de Lénine, de Trotski et des bolcheviques. Tout aurait pu se passer autrement. C'est l'une des leçons implicites de ce magistral tableau du plus grand drame historique de l'époque contemporaine. Dominique Venner fait commencer cette histoire à ses origines : la Première Guerre mondiale. Puis, après les improbables révolutions de Février et Octobre 1917, il retrace ce que fut la plus délirante et sanglante des guerres civiles. Pendant trente mois, jusqu'en 1921, elle opposa les Blancs et les Rouges du Caucase à la Sibérie, dans le pays le plus grand de la Terre, sillonné par les trains blindés, les sinistres commissaires bolcheviques et les cosaques ivres de sang. Plusieurs fois, les Blancs auraient pu l'emporter. A lire Dominique Venner, tout devient limpide. Et là encore, les inattendus de l'histoire nous prennent à la gorge. Certes, le régime communiste né entre 1917 et 1921 n'existe plus, englouti par son propre échec. Mais on ne peut rien comprendre à la Russie d'aujourd'hui si l'on ne sait pas d'où elle a procédé.

03/2010

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Critique littéraire

Sur Arthur Rimbaud. Correspondance posthume (1901-1911)

Ce volume fait suite à deux précédents : le premier a été l’édition de la Correspondance d’Arthur Rimbaud (2007), le deuxième a été l’édition de sa correspondance "posthume" (2010), qui regroupait les lettres échangées à son sujet au cours des dix années qui ont suivi sa disparition, en même temps que les articles ou ouvrages qui lui étaient consacrés. Ce nouveau tome couvre la période 1901-1911, au cours de laquelle le nom de Rimbaud est encore loin d’avoir la célébrité mondiale qui sera la sienne quelques décennies plus tard, mais la connaissance de son œuvre dépasse désormais, et de beaucoup, les milieux littéraires d’avant-garde. Le poète reçoit même, dans sa Charleville natale, l’hommage officiel d’un buste, œuvre de son beau-frère Paterne Berrichon. C’est l’époque où des écrivains qui vont compter dans le siècle — Jacques Rivière, Paul Claudel, Alain-Fournier, André Gide, Victor Segalen — mentionnent Rimbaud dans leur correspondance. Paul Valéry écrit ainsi à Gide: "Vraiment ce bougre-là a deviné et créé la littérature qui reste toujours au-dessus du lecteur." Tandis que le sonnet des Voyelles poursuit son bonhomme de chemin, des inédits du poète sont retrouvés et publiés avec ferveur. Paterne Berrichon et Georges Izambard, le beau-frère et l’ancien professeur de rhétorique, s’invectivent dans le Mercure de France sur leur vision du poète. Et le mythe va bon train, se solidifiant d’année en année : l’adolescent de génie, le déserteur de la poésie, l’explorateur de l’Abyssinie, autant de figures de Rimbaud que le public d’avant la Première Guerre mondiale apprend à connaître et à admirer.

10/2011

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Sociologie

Communications N° 103 : Le formalisme russe cent ans après. Textes en français et anglais

Numéro dirigé par Catherine Depretto, John Pier et Philippe Roussin Proches des avant-gardes artistiques à leurs débuts, les formalistes russes ont révolutionné l'étude de la littérature, entre 1915 et 1930. Ils ont également joué un rôle essentiel et pionnier dans le développement des études de folklore, de la théorie du cinéma et de l'anthropologie structurale. Réduit au silence par le pouvoir, en URSS, à la fin des années 1920, le mouvement a ensuite en partie poursuivi et déplacé ses activités à Prague, entre 1929 et 1939. C'est seulement à partir du milieu des années 1960, dans le contexte du " dégel ", que les recherches des formalistes ont été progressivement redécouvertes et reconnues à l'Est comme à l'Ouest et que s'est opéré le grand tournant de la prise de conscience de leur importance. Les découvertes du mouvement comptent aujourd'hui au nombre des acquis fondamentaux des sciences humaines du siècle passé. Cent ans après l'éclosion du formalisme, cinquante ans après son premier moment de diffusion en Occident, trente ans après l'ouverture relative des archives en Russie, le temps était venu d'évaluer son héritage et de réexaminer le contexte historique et culturel de ses travaux. Ce numéro de Communications dédié à Tzvetan Todorov et dirigé par Catherine Depretto, John Pier et Philippe Roussin contient plusieurs inédits (un article de Boris Tomaševskij, paru en 1925, et des extraits de la correspondance de 1928-1929 entre Roman Jakobson, Victor Šklovskij et Jurij Tynjanov) et réunit quelques-uns des principaux théoriciens et historiens de la littérature, russes, tchèques, polonais, allemands, nord-américains et français spécialistes du domaine.

11/2018

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Critique littéraire

Jean Genet matricule 192.102. Chronique des années 1910-1944

Écrire sur Genet est peut-être encore une façon de poursuivre le voleur. Ce vieux désir d'arrestation qui anime toujours les entreprises critiques ou biographiques, comment ne serait-il pas exacerbé par le statut d'un écrivain en perpétuelle fuite, échappant toujours à ses propres images, vagabond littéraire " sans profession " ni " domicile fixe " - comme disent si bien, à son propos, les divers rapports de police ou minutes de jugement que vous lirez ici ? Ace soupçon, ce livre, d'évidence, ne saurait se dérober. Il offre à la lecture les résultats d'une enquête menée, avec une patience bénédictine, sur les traces de Genet de sa naissance en 1910 jusqu'à sa sortie définitive de prison en 1944. Enquête non policière cependant : elle ne s'érige nullement en instance de vérité, ne donne lieu à aucune interprétation, ne tire aucune conclusion. Avec le moins de commentaires possible, elle livre les éléments et les pièces de la dernière fiction de l'auteur : celle de sa vie. Dernière précision. Ce livre ne vise guère à la destruction de la " légende " dont Genet se serait entouré et encore moins au rétablissement d'une vérité dont l'oeuvre serait le masque. Si elle existe, cette " légende " a la forme exacte de l'oeuvre qui la développe et, en cela, demeure irréductible, échappe à toute révélation.

10/2010

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Critique littéraire

Coffret 3 volumes Correspondance : Tome 1, 1893-1912 ; Tome 2, 1912-1919 ; Repères

Ce coffret contient deux volumes de la correspondance de Victor Segalen soit plus de 1500 lettres - dont 1300 sont inédites - 184 illustrations hors-texte, et un troisième volume qui regroupe des cartes, quelques lettres annexes et un appareil critique (notices descriptives des lettres, bibliographie, index).

09/2004

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 22, Romans Tome 5 (1917-1921)

Les années sombres de la Grande Guerre se reflètent dans l’œuvre romanesque de Ramuz : la proximité de cette tragédie collective modifie en profondeur le regard de l’écrivain. La critique est unanime à reconnaître dans Le Règne de l’esprit malin, paru dans les Cahiers vaudois en 1917, un tournant : Ramuz y abandonne les intrigues articulées autour d’un personnage-héros au profit d’un tissage de plusieurs trajectoires, affectées par un événement d’ampleur métaphysique. Roman « mystique », donc, puisqu’il donne à voir l’éternelle lutte du bien et du mal, et que le poète y cherche, par l’écriture, à rendre visible le surnaturel. Au diabolique Branchu qui, dans Le Règne de l’esprit malin, perturbe la quiétude villageoise, s’oppose la pure Marie Grin de La Guérison des maladies. Publié en 1917 dans les Cahiers vaudois, ce « mystère » lémanique met en scène un groupe de marginaux touchés par la grâce de cette jeune thaumaturge, dans une petite société fermée qui aspire à l’ordre bourgeois des bien-pensants. Paul Claudel, enthousiaste, souligne le paradoxe de ce « livre chrétien » où on ne « trouve pas une seule phrase qui parle de Dieu ». Dans Les Signes parmi nous, Ramuz agence en 1919, toujours à l’enseigne des Cahiers vaudois, une série de morceaux qui forment un « tableau » de l’atmosphère morose caractérisant la fin de la Première Guerre mondiale. Les catastrophes réelles (grippe espagnole, grève ouvrière, orages destructeurs) annonceraient-elles l’Apocalypse ? Si Caille, le colporteur biblique, incarne la face sombre d’un protestantisme sectaire, ce sont finalement les amoureux qui triomphent, témoins de l’éternel « recommencement » de la vie. Au début des années 1920, Ramuz met en chantier divers projets qui n’aboutissent pas. Seul « Travail dans les gravières » nous a semblé suffisamment achevé pour être publié. Dans ce roman inédit daté des premiers mois de 1921, l’écrivain concentre sa réflexion sur le destin d’un personnage qui illustre à l’extrême la condition de l’homme abandonné à lui-même. Le récit est représentatif de la production de cette période : audacieuse dans le style, exploratoire dans les formes narratives, philosophique quant au contenu. Ce volume contient Le Règne de l’esprit malin, La Guérison des maladies, Les Signes parmi nous et « Travail dans les gravières ». Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de « Travail dans les gravières » avec sa transcription en regard, les cinq versions du Règne de l’esprit malin (préoriginale de 1914, 1917, 1922, 1937, 1941), les trois versions de La Guérison des maladies (1917,1924, 1941) et les trois versions des Signes parmi nous (1919, 1931, 1941), qu’un logiciel permet de comparer.

09/2012

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 23, Romans Tome 5 (1917-1921)

Les années sombres de la Grande Guerre se reflètent dans l’oeuvre romanesque de Ramuz : la proximité de cette tragédie collective modifie en profondeur le regard de l’écrivain. La critique est unanime à reconnaître dans Le Règne de l’esprit malin, paru dans les Cahiers vaudois en 1917, un tournant : Ramuz y abandonne les intrigues articulées autour d’un personnage-héros au profit d’un tissage de plusieurs trajectoires, affectées par un événement d’ampleur métaphysique. Roman « mystique », donc, puisqu’il donne à voir l’éternelle lutte du bien et du mal, et que le poète y cherche, par l’écriture, à rendre visible le surnaturel. Au diabolique Branchu qui, dans Le Règne de l’esprit malin, perturbe la quiétude villageoise, s’oppose la pure Marie Grin de La Guérison des maladies. Publié en 1917 dans les Cahiers vaudois, ce « mystère » lémanique met en scène un groupe de marginaux touchés par la grâce de cette jeune thaumaturge, dans une petite société fermée qui aspire à l’ordre bourgeois des bien-pensants. Paul Claudel, enthousiaste, souligne le paradoxe de ce « livre chrétien » où on ne « trouve pas une seule phrase qui parle de Dieu ». Dans Les Signes parmi nous, Ramuz agence en 1919, toujours à l’enseigne des Cahiers vaudois, une série de morceaux qui forment un « tableau » de l’atmosphère morose caractérisant la fin de la Première Guerre mondiale. Les catastrophes réelles (grippe espagnole, grève ouvrière, orages destructeurs) annonceraient-elles l’Apocalypse ? Si Caille, le colporteur biblique, incarne la face sombre d’un protestantisme sectaire, ce sont finalement les amoureux qui triomphent, témoins de l’éternel « recommencement » de la vie. Au début des années 1920, Ramuz met en chantier divers projets qui n’aboutissent pas. Seul « Travail dans les gravières » nous a semblé suffisamment achevé pour être publié. Dans ce roman inédit daté des premiers mois de 1921, l’écrivain concentre sa réflexion sur le destin d’un personnage qui illustre à l’extrême la condition de l’homme abandonné à lui-même. Le récit est représentatif de la production de cette période : audacieuse dans le style, exploratoire dans les formes narratives, philosophique quant au contenu. Ce volume contient Le Règne de l’esprit malin, La Guérison des maladies, Les Signes parmi nous et « Travail dans les gravières ». Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de « Travail dans les gravières » avec sa transcription en regard, les cinq versions du Règne de l’esprit malin (préoriginale de 1914, 1917, 1922, 1937, 1941), les trois versions de La Guérison des maladies (1917,1924, 1941) et les trois versions des Signes parmi nous (1919, 1931, 1941), qu’un logiciel permet de comparer.

09/2012

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Littérature française

La Société des amis de l'Université de Nancy en 1912-1913

Fressin. Histoire, archéologie, statistique, par M. l'abbé Fromentin,... (Mai 1892.)Date de l'édition originale : 1892Sujet de l'ouvrage : Fressin (Pas-de-Calais)Appartient à l'ensemble documentaire : NordPdeC1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

01/2017

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Sciences politiques

La Jeune République, 1912 à nos jours. Histoire et influence

Fondée en 1912 par Marc Sangnier, la Ligue de la Jeune République se propose de concilier adhésion à la République et attachement aux principes chrétiens. Après la Grande Guerre, elle soutient le combat pour la paix menée par Sangnier. Sur le plan électoral en revanche ses résultats sont modestes ce qui conduit Marc Sangnier à s'en détacher en 1932. La Jeune République continue néanmoins son activité et se transforme en parti en 1936. Elle adhère alors au Front populaire et obtient cinq députés en 1936, se situant donc délibérément à gauche de la démocratie chrétienne. Ses quatre députés présents à Vichy le 10 juillet 1940 refusent de voter les pleins pouvoirs à Pétain, tandis qu'un grand nombre de jeunes républicains entrent ensuite dans la résistance. A la Libération, la JR conserve son autonomie, malgré les appels du MRP à le rejoindre. Ce petit parti suit une ligne originale, défendant un programme social avancé et attire alors de nombreux déçus du MRP, dont l'abbé Pierre. Si la majorité de la JR rejoint finalement le PSU, une petite minorité maintient le parti qui développe un "socialisme personnaliste" avant de se mettre en sommeil en 1985. Vingt documents et 205 notices biographiques complètent l'histoire de la JR.

06/2017

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Critique littéraire

Correspondance diplomatique. Tokyo (1921-1927)

"Ce qui frappe d'abord, c'est le profond intérêt d'un Claudel, actuellement connu surtout comme poète, pour un métier auquel, comme il l'a dit souvent, il consacre la majorité de son temps, ne réservant qu'une ou deux petites heures par jour à la littérature. Homme d'action autant que de pensée, il se donne des buts précis : dans cette première ambassade, détacher le Japon des puissances anglo-saxonnes ou allemandes et le rattacher à la France - et il sait s'en donner les moyens. Séduit par ce pays où les relations humaines et l'amour de l'art ont un rôle primordial même chez les hommes politiques, Claudel multiplie rencontres et voyages, promène dans tout l'archipel le pavillon français, prononce allocutions et discours, n'hésite pas à descendre dans une mine ou à visiter les léproseries, flatte les Japonais en manifestant pour leurs artistes une admiration qui se traduit même par des créations inspirées de leur technique et de leur style au point d'être jouées sur la scène du Théâtre Impérial de Tokyo. Si Claudel réussit dans les missions qu'il s'est imposées, c'est parce qu'il a su analyser les situations politiques sur lesquelles il pouvait agir ou du moins renseigner le gouvernement français. Analyse qui, dans un pays comme le Japon, demandait à l'ambassadeur occidental un effort particulier. Claudel se penche sur l'âme japonaise, avec cet intérêt passionné de l'ami, de l'artiste, du penseur, qui seul permet la connaissance intime des ressorts politiques d'un pays si différent". Michel Malicet.

05/1995

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Dessin

Marthe Solange. Pastels 1921-1926

Si de nombreux peintres ont entouré et inspiré Bonnard, son épouse, restée dans l'ombre, a été également une artiste. D'abord son modèle et sa muse – de 1893 à 1942, année de sa disparition au Cannet – elle révèle son don à partir de 1921 et signe ses oeuvres sous le nom de "Marthe Solange". A travers le dessin et plus particulièrement la technique du pastel, Marthe Solange nous invite à la contemplation d'une nature domestique : corbeilles de fruits, bouquets de fleurs, paysages vus par les fenêtres. On n'est jamais loin de la maison où d'ailleurs Marthe, devenue "sauvage" à la fin de sa vie, finira par s'enfermer. Méconnue, elle a pourtant rencontré un certain succès lors de sa seule exposition personnelle, qui eut lieu en 1924 à Paris. Des oeuvres sensibles et délicates que ce volume présente pour la toute première fois.

05/2023

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Histoire internationale

Coffret Staline. Tome 1, 1929-1941 ; Tome 2, 1941-1953

Livre d'histoire de l'année 2004 en Angleterre. " Ce livre fait la lumière sur les complexités du stalinisme. Livre de l'année. " The Times " Un des rares livres récents sur le stalinisme qui sera lu dans les années à venir. " The Guardian Ce livre exceptionnel par sa richesse d'informations et son style offre un portrait de Staline et des vingt dignitaires les plus importants de sa clique et de leurs familles. Il montre comment ils gouvernaient et comment ils vivaient durant les années où Staline exerça le pouvoir suprême. Il ne s'agit donc pas d'une histoire de sa politique étrangère, de sa politique intérieure, de ses campagnes militaires, de sa jeunesse ou de sa rivalité avec Trotski. C'est une chronique de sa " cour ", depuis l'invasion allemande en juin 1941 jusqu'à son agonie solitaire en 1953. Grâce à quantité d'archives nouvelles, de Mémoires inédits et d'entretiens qu'il a lui-même menés, l'auteur va au-delà des représentations habituelles de Staline - considéré comme un " fou ", une " énigme ", un " génie satanique " - et de celles de ces camarades perçus comme des " êtres sans biographies ". En replaçant Staline et ses oligarques dans leur contexte bolchevique particulier, comme membres d'un ordre de chevalerie militaro-religieux, l'auteur éclaire l'inexplicable et raconte, avec la verve d'un Saint-Simon, les principaux complots et événements intervenus durant le règne de feu du tsar rouge, de la Seconde Guerre mondiale à son agonie en passant par Yalta et le complot des blouses blanches.

11/2012