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Edmond Caillard, les souvenirs du colon aux Nouvelles-Hébrides (Vanuatu). 1903-1913 Une jeunesse aux colonies d'antan

Extraits

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Religion

De l'exil aux tranchées 1901 / 1914-1918. Le témoignage des soeurs

A la suite de la loi de juillet 1901 sur les associations, dont le titre III visait spécialement les congrégations, puis de la loi de juillet 1904 leur interdisant tout enseignement, des milliers de religieux et notamment de soeurs enseignantes, car elles étaient les plus nombreuses, furent confrontés à la fermeture de leurs écoles et pensionnats. Ces faits sont connus. Mais l'histoire des institutions est une chose, l'histoire des personnes en est une autre. Si les documents administratifs et les chiffres abondent, les témoignages des soeurs directement concernées sont rares. Ce livre est parti du constat de ce silence et de la volonté d'observer l'impact des décisions législatives au niveau de la micro-histoire: comment les communautés y ont-elles fait face? Comment les soeurs, individuellement, ont-elles vécu leurs implications concrètes: la sécularisation, l'exil ou le changement de métier? C'est à partir de documents de première main, extraits des archives d'une douzaine de congrégations féminines, que ce livre tente de donner la mesure du grand retournement opéré par des actrices méconnues de l'Histoire: celui des soeurs enseignantes hors-la-loi devenues des "demoiselles" au service de l'enseignement libre diocésain, ou bien gardes malades et catéchistes dans les paroisses, bonnes d'enfants dans des familles, voire ouvrières d'usine, ou bien encore nouvelles missionnaires, expatriées par la force des choses; celui de la fermeture des pensionnats transformés en hôpitaux militaires où les soeurs infirmières (ou devenues telles) soignèrent les soldats de la Grande guerre. De l'exil aux tranchées, de 1901 à 1914-1918, des soeurs témoignent...

07/2014

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Littérature française

La lavandière du bassin. 1914-1923

1917 : Joséphine n'a que 18 ans lorsqu'elle succombe au charme de Paul, un jeune officier d'infanterie. Son premier bal, ses premiers émois. De cette union pleine de promesses naît une petite fille, Pauline. Mais le bonheur de Joséphine est de courte durée. Alors que son père Berthomieu est parti à la guerre depuis trois ans, sa mère Mathive, femme acariâtre et autoritaire en profite pour la chasser du domaine par crainte du scandale. Elle l'envoie travailler chez Blanche, la lavandière du Canal des Landes à Gujan qui recueille les âmes égarées. Au loin sous les bombardements, les hommes tombent. Son père est-il toujours vivant ? Paul l'a-t-il oubliée ? Joséphine n'en sait rien. Son destin est semé de mensonges, de trahisons et de souffrances, mais la petite communauté des lavandières autour de Blanche est soudée. Joséphine y puisera-t-elle la force de se battre pour l'amour de son enfant ?

08/2021

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Desserts, pâtisseries

Angelina . Paris 1903 (50 recettes iconiques d'une institution parisienne). Paris 1903

L'élégance à la française. 1903, Paris, sous les arcades de la rue de Rivoli. Anton Rumpelmayer, confiseur autrichien, fonde le premier salon de thé Angelina. Fort d'un savoir-faire pâtissier et d'une expertise à la hauteur du lieu, il en fait la résidence privilégiée des gourmands et épicuriens. Tous s'y retrouvent pour déguster les deux spécialités de la maison : le mont-blanc et le chocolat chaud, un duo onctueux et crémeux à souhait qui saura traverser les temps et les frontières. Aujourd'hui, Angelina est incontournable et Christophe Appert, gardien de cet héritage centenaire, s'applique à toujours y proposer le meilleur de la pâtisserie française. Monts-blancs, entremets de fête, pâtisseries intemporelles, gâteaux de voyage, créations artistiques... 50 recettes iconiques qui font le succès de la maison depuis plus d'un siècle.

10/2023

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Militaire

Un élève-pilote français aux USA. 1943-1946

Du haut de ses 18 ans, Adrien, natif de la région de Bougie (Algérie), engagé volontaire, rejoint fin 1943 Casablanca pour intégrer "Le Centre de Préparation du Personnel Naviguant" au sein duquel il fut "inscrit d'office" pour suivre des cours de pilotage aux USA. Embarqué avec le 14ème détachement pour une traversée périlleuse, il découvre Boston avec ses camarades, avant d'être transféré en Alabama où les attendait une organisation militaire implacable et méticuleuse, pour accéder au niveau de maîtrise exigé permettant d'être incorporé en qualité de pilote dans les forces armées. Ce furent ensuite diverses étapes Formatrices dans le Colorado, en Caroline du Sud, dans le Michigan, dans le cadre de la "formation en escadrilles". L'auteur nous fait ainsi découvrir différents visages de l'Amérique de l'époque, avec en apothéose la visite de son détachement par le Général de Gaulle, suivie peu après du fait de la fin de la guerre, du rapatriement de sa formation en métropole, précédant le retour sur le sol de son enfance... Ce témoignage authentique révèle un fait demeuré ignoré en France, à savoir la formation outre-Atlantique de plus de 4000 pilotes, radios, navigateurs, mécaniciens et mitrailleurs Français, dans le cadre des Centres de Formation du Personnel Naviguant en Amérique (CFPNA), qui ont "concouru à la victoire finale".

07/2021

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Littérature étrangère

Journal : 1918-1921, 1933-1939

C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son ouvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un Etat démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.

05/1985

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BD tout public

24 Heures du Mans : 1923-1930 : la naissance d'une légende

La naissance d'une légende L'histoire des 24 heures du Mans début le 26 mai 1923 à 16 heures. Cette toute nouvelle épreuve est créée par l'Automobile Club de l'Ouest quatre ans après la fin de la Grande Guerre. Si celle-ci reste encore confidentielle, elle attire des compétiteurs étrangers, comme l'Anglais Bentley. Pour cette première édition, il ne finira que quatrième, mais totalement séduit par l'exercice. Les années suivantes, les " Bentley Boys " - groupe de gentlemen drivers fortunés - reviendront pour écrire le mythe de la compétition en même temps que l'histoire du sport automobile. Ce nouvel épisode des 24 Heures du Mans en BD vous replonge aux sources de la célèbre course d'endurance !

05/2019

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française : Table et index de 1908 à 1943

Etablis dans le cadre du Centre d'études gidiennes, ces table et index de La Nouvelle Revue française pour les années 1908 à 1943 constituent un indispensable outil de travail pour ceux que l'histoire de la littérature et de la vie intellectuelle et artistique intéresse. La première moitié du vingtième siècle est encore très favorable à l'épanouissement des revues littéraires, qui sont l'un des principaux rouages du dispositif éditorial et culturel alors en vigueur. Celle créée par André Gide et cinq hommes de lettres de ses amis, puis animée par Jacques Rivière et Jean Paulhan, y jouit très tôt d'une grande autorité et d'une audience élargie, tant en France qu'à l'étranger. Elle le doit autant aux auteurs qu'elle parvient à rassembler autour d'elle (de Claudel à Sartre, de Proust à Malraux, de Saint-John Perse à Supervielle, Ponge ou Michaux...) qu'à son considérable apport critique. Aventure collective aussi attentive aux postes avancés et marginaux de la pratique littéraire qu'à l'héritage des siècles passés, La NRF n'aura d'autre dessein que d'abriter une défense et illustration de la littérature, reconnue, parmi tous les autres ordres du discours, comme le haut lieu de la révélation et de l'épanouissement de l'humain. "Un groupement d'esprits libres" , disait Gide à propos des premières années de La NRF ; "sans prévention d'école ni de parti" , ajoutait Rivière. Cet index, republié dans le cadre de la commémoration du centenaire de la création de la revue, en apporte un sûr témoignage. 352 livraisons mensuelles - 1 100 auteurs et contributeurs - 9 500 textes et articles - 600 revues et journaux cités - 2 000 écrivains cités. Historique de la revue, avec des passages inédits des Cahiers de la Petite Dame, et bibliographie.

09/2009

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Histoire de France

L'école aux colonies, les colonies à l'école

Qu'est-ce que l'étude de l'école des programmes, des manuels scolaires, des divers publics scolaires nous dit des colonies et de la colonisation française ? Que nous apprend-elle sur l'éducation des "indigènes" ? Comment les manuels scolaires présentent-ils les colonies et les colonisés ? Miroir de la société, l'école en situation coloniale nous renseigne sur les mécanismes d'imitation, d'acculturation ou encore de distinction des différentes populations. Le livre aborde également la question de l'enseignement actuel de la période coloniale et des espaces de la colonisation. Comment cette histoire est-elle construite dans le champ scolaire ? Avec quels types de discours ? Qu'est-ce qui est dit et qu'est-ce qui est tu ? A la rencontre de ces deux approches, l'étude de l'école en situation coloniale apparaît comme un moyen efficace de mieux comprendre aujourd'hui ce que fut la colonisation et permet un enseignement plus incarné.

03/2013

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Volume 12, 1913-1914

Cette édition des OEuvres complètes - Psychanalyse de Freud est une nouvelle traduction à partir du texte allemand. Ce volume XII regroupe les textes de psychanalyse publiés entre 1913 et 1914. On retrouvera dans ce volume la nouvelle traduction du célèbre texte : Le Moïse de Michel-Ange, augmenté d'un Supplément au travail sur le Moïse de Michel-Ange

02/2005

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres complètes Psychanalyse. Tome 2, 1913-1919

Ce tome II correspond à la fois aux années de guerre et à la rupture de Freud et Jung. Ferenczi est résolument du côté de Freud comme en témoigne son article "Critique de Métamorphoses et symboles de la libido de Jung". Mobilisé comme médecin militaire, il profite des ses permissions pour entreprendre une analyse avec Freud en 1914, qui fut interrompue par la guerre et reprise en 1916. L'instauration d'un gouvernement progressiste à Budapest en 1918 lui permit d'accéder à la première chaire de psychanalyse jamais créée mais qu'il n'eut cependant jamais le temps d'occuper effectivement. On lira dans ce volume l'homoérotisme : nosologie de l'homosexualité masculine". "Un petit homme coq", précieux pendant au "Petit Hans" de Freud et "La technique psychanalytique", résumé de la technique "classique" telle que Ferenczi l'a aménagée.

03/1990

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Dessin

Cappiello. Caricaturiste (1898-1905)

Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste d'origine italienne, considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française. En 1898, il s'installe à Paris, s'y fait naturaliser et collabore aux principales revues humoristiques de l'époque : Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. En 1899, il obtient un énorme succès avec l'album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche. Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932). Cappiello est connu aussi pour ses statuettes humoristiques, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.

05/2024

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Histoire de France

Souvenirs de guerre (1914-1918)

Le recteur Georges Lyon décide en 1914, face à l'invasion allemande, de rester à la tête des structures scolaires et universitaires de la partie occupée de l'académie de Lille. Il rédige ses Souvenirs qui constituent un témoignage d'une grande richesse pour saisir la vie des habitants. Il décrit les exigences allemandes, la vie difficile des Lillois et s'intéresse aux rapports qui se nouent entre les occupants et les occupés, montrant certaines accommodations mais aussi l'importance du refus.

10/2016

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE AVEC SIGMUND FREUD 1912-1936 SUIVI DE JOURNAL D'UNE ANNEE 1912-1913

Cette Correspondance commence avec l'arrivée à Vienne, en 1912, de Lou Andreas-Salomé, venue s'initier à la psychanalyse ; elle se poursuit pendant un quart de siècle, jusqu'à sa mort. On trouvera, avec cette correspondance, le Journal qu'a tenu Lou pendant l'année décisive où la rencontre avec Freud fait tourner son destin. Ce document, réfracté par une sensibilité extraordinairement réceptive et marqué de la présence de Rilke, est aussi un précieux témoignage sur un moment capital de l'histoire de la psychanalyse ; pour la première fois, nous pénétrons dans le cercle de Freud. Le Journal - un cahier de cuir rouge - commence par ces mots d'écolière : "Aujourd'hui, ouverture des cours de Freud". Mais cette écolière de cinquante ans, avide de se "consacrer, dans tous les sens du mot, à la cause", et qui a le privilège d'assister aux fameuses réunions du mercredi, se révèle vite, comme le lui dit Freud, non sans humour, une "compreneuse" par excellence. Chaque nouvel apport du maître, chaque contribution des pionniers - Ferenczi, Tausk - et des dissidents, plus tard les malades qu'elle traitera, sont, pour son intelligence inventive et baroque, l'occasion, sans cesse inspirée, de se saisir de tout ce qui lui apporte la découverte de ce nouveau monde qu'elle a pressenti longtemps avant de s'y accomplir.

11/1970

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Critique littéraire

Correspondance 1911-1931

Jean Cocteau (1889-1963) demeura, par-delà les modes, fidèle au souvenir d'Anna de Noailles (1876-1933). Il savait par coeur Lee Eblouissements (1907) quatre ans avant d'en connaître l'auteur. Quand elle mourut, il parla d'elle comme d'"une soeur". En 1963, il lui consacra son dernier livre. Pour la femme-poète fascinante du Coeur innombrable et du Visage émerveillé, "Pallas" moqueuse et "Sibylle" inspirée, la dévotion du Prince frivole s'était muée en une solide amitié, dont témoigne cette correspondance en majeure partie inédite : de 1911 à 1931, trente-six lettres d'elle et quarante-six de lui. Toute une époque y revit, et particulièrement le Cocteau débutant qu'éclaire aussi le témoignage de Jacques-Emile Blanche, révélé en annexe. On comprend comment, au jeune homme fragile de 1911, Anna de Noailles avait insufflé sa foi en la puissance surnaturelle de la poésie.

12/2019

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Histoire internationale

L'Allemagne de Weimar. 1919-1933

Issue de la défaite et de la révolution de novembre 1918, la République de Weimar n'a jamais pu se dégager d'un si lourd héritage. Jusqu'à sa fin, en 1933, il a pesé sur la vie politique, économique et sociale de l'Allemagne, et restreint les chances de succès. Le régime démocratique était-il condamné dès l'origine du fait de l'absence de révolution sociale et de nationalisation des industries clés, comme l'ont prétendu certains historiens ? N'y avait-il, en 1918, qu'une alternative : une révolution sociale avec dictature sur le modèle bolchevique ou un régime parlementaire avec le soutien du corps des officiers et de la bureaucratie d'Ancien Régime, ce qui limitait les réformes de fond ? Une troisième voie aurait-elle pu assurer une base populaire plus large au nouveau système ? La période finale de la République de Weimar et l'arrivée des nazis au pouvoir ont suscité des interrogations et des controverses bien plus vives encore. La fin de la grande coalition, en mars 1930, et la chancellerie de Brüning signifient-elles la mort de la démocratie ? Brüning est-il le fossoyeur de Weimar ? Le régime parlementaire a-t-il été condamné à la paralysie par l'incapacité des partis à trouver une solution à la crise économique et sociale ? La déflation pratiquée par Brüning, son refus de mener une politique monétaire expansionniste pour relancer l'économie et mettre fin au chômage ont-ils fait le lit du nazisme ? A l'extérieur, Stresemann a-t-il continué la politique de puissance du Reich wilhelmien, ou faut-il le considérer comme l'un des pères de la construction européenne ? Ce livre répond ainsi à de multiples questions qui ont longtemps divisé les historiens. Avec prudence, Christian Baechler estime que, si les conditions de naissance et de développement de la République de Weimar ont été difficiles, la démocratie allemande n'était pas condamnée dès l'origine. Même en janvier 1933, l'accession de Hitler au pouvoir n'était pas inévitable, et d'autres issus s'offraient encore à l'Allemagne...

05/2007

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Allemagne

La République de Weimar 1919-1933

Née de la révolution de novembre 1918, victime de la prise d'Hitler en 1933, la république de Weimar a laissé un souvenir ambigu. D'un coté, elle représente un régime fragile, ébranlé de 1919 à 1923 par les insurrections, les tentatives de coup d'Etat, la crise économique et l'occupation alliée, incapable d'enrayer la montée en puissance d'Hitler ; elle incarne, de l'autre, la première tentative de démocratie allemande, ère sans précédent de liberté politique, de foisonnement intellectuel et de créativité artistique. Dans ce livre, devenu un classique, Horst Möller nous met en garde contre tout déterminisme. Si ses chances de réussite étaient faibles, la république de Weimar n'était pas irrémédiablement vouée à l'échec.

08/2021

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Récits de voyage

Autour du Pôle Sud 1. Expédition du Français 1903-1905

Dans ce journal de bord aux accents littéraires, Jean Charcot raconte sa première expédition d'exploration de l'Antarctique à bord du Français. Son récit fut essentiel pour tous les scientifiques qui lui succédèrent, parce qu'il y relate ses découvertes et qu'il décrit les conditions de vie, sur le navire et lors de l'hivernage. Avec ses hommes, ils expérimentent pour la première fois la vie dans le froid de l'Antarctique. Son journal prend alors des allures de grand roman d'aventures !

03/2021

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Littérature française

Typhon

Typhon (titre original : Typhoon) est un roman court de Joseph Conrad. Il se déroule au xixe siècle à bord d'un navire de commerce pendant un typhon. Il a été traduit en français par André Gide en 1918 aux Editions de la Nouvelle Revue française, ancien nom des Editions Gallimard. Histoire de l'oeuvre Conrad rédigea Typhon entre septembre 1900 et janvier 1901. Aussitôt après, il rédigea 3 autres nouvelles : Falk, Amy Foster et Pour demain. Comme à son habitude il publia d'abord ces nouvelles dans des journaux ; Typhon fut ainsi publié dans le magazine Pall Mall en 1902. En 1903, les 4 nouvelles parurent en recueil, dans l'ordre où elles avaient été écrites, sous le titre Typhoon and other stories (Typhon et autres récits), chez l'éditeur Heinemann. Il s'agissait du troisième recueil de nouvelles de Conrad3. André Gide, qui avait rencontré Conrad en 1911 et noué une amitié avec lui, traduisit plusieurs de ses oeuvres en français, dont Typhon. La traduction française de Typhon fut publiée par Gallimard en 1918. La traduction de Typhon par André Gide a été achevée d'imprimer le 25 juin 1918 et a paru à la NRF dans la petite collection à couverture bleue réservée aux oeuvres et aux traductions de Gide ; tirage : 300 exemplaires. Cette traduction est aujourd'hui disponible dans la Pléiade, au tome II des Ouvres de Conrad. François Maspero donna une nouvelle traduction de Typhon en 2005. Longtemps, Typhon demeura, dans la traduction de Gide, le texte le plus connu de Conrad en France.

03/2023

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Beaux arts

Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle. Correspondance de Carolus-Duran (1905-1913)

L'ultime directorat du XIXe siècle, assumé par Carolus-Duran (1837-1917), ne se démarqua des précédents que par un miraculeux redressement des finances de son établissement, sans qu'il y fût pour grand-chose. Comme Hébert, il s'était fait une solide réputation de peintre mondain, mais n'avait pas été couronné par un prix de Rome ; il n'entra à l'Académie des beaux-arts qu'un an avant sa nomination, en 1905, comme directeur de la villa Médicis où il resta jusqu'en 1913. Le personnage, ami de Manet et qui forma dans son atelier un certain nombre d'artistes anglo-saxons, dont Sargent, était très ouvert à la peinture moderne. C'est aussi lui qui obtint qu'enfin les femmes fussent admises au concours de Rome et en reçut deux. Malheureusement, son âge, la santé de sa femme qui le maintint presque constamment hors de Rome et le lent redressement des finances de la Villa lui interdirent de suivre des pensionnaires, d'ailleurs peu brillants.

01/2019

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Histoire de France

La vie de Berthe. Langast 1930-1953

Berthe Le Rat raconte sa vie à Langast, de l'année de sa naissance en 1930 à son mariage en 1953. Aînée de cinq enfants, cinq filles, elle raconte son quotidien dans la ferme familiale, ses peines, la guerre 1939-1945, l'école... Son récit est enrichi d'anecdotes, de photos, de documents et d'échanges épistolaires familiaux, durant la guerre 1914-1918. Voici une tranche de vie d'une personne née entre les deux guerres. Un récit à la fois personnel et universel.

11/2020

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Histoire de France

Souvenirs d'un officier de zouaves. 1915-1918

Ces Souvenirs d'un officier de zouaves sont inédits. L'auteur, Charles Hanin, les a écrits en 1919 à partir des notes jetées à la hâte sur ses carnets depuis son départ pour le front des Dardanelles jusqu'à l'Armistice. Issu d'une famille établie en Algérie au milieu du XIXe siècle, Charles Hanin est mobilisé à Alger dans un régiment d'Afrique. Avec son unité il rejoint en mai 1915 le corps expéditionnaire franco-britannique, qui a débarqué à Gallipoli dans le but de contrôler les Détroits. Il laisse un récit saisissant des combats contre les Turcs émaillé de descriptions des lieux et des hommes, qui attestent de son remarquable talent d'écrivain et de son sens de l'observation. Il est présent comme aspirant à la bataille de Verdun, puis à celle du Chemin des Dames, où il fait une peinture sans concession de la guerre de tranchées. Parti simple soldat, il entre en Belgique comme sous-lieutenant de zouaves en novembre 1918, après avoir été grièvement gazé. Charles Hanin prend ensuite la plume en complète sincérité. Il ne dissimule rien de ses antipathies ou de ses admirations. Ses souvenirs sont écrits dans un style qui reflète une personnalité affirmée, mûrie aux heures terribles de la guerre. Ils portent la marque des épreuves endurées. Le lecteur garde de ce témoignage une impression profonde.

09/2014

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Histoire de la psychologie

Une histoire comparée de la psychiatrie. Henri Ellenberger (1905-1993)

Le présent ouvrage expose une série d'analyses des écrits scientifiques d'Ellenberger dans le but de mieux faire connaître différentes facettes de ses travaux de chercheur en sciences sociales, son itinéraire intellectuel et son réseau professionnel, en établissant des rapprochements et des distinctions avec d'autres savants contemporains comme Arnold Van Gennep, Karl Menninger, Georges Devereux, Henri Ey, Georges Canguilhem, George Mora et Michel Foucault - pour resserrer au mieux l'étude des relations méconnues entre l'histoire de la psychiatrie et d'autres approches en sciences sociales qui ont contribué à l'avènement d'une histoire culturelle de la folie, des institutions psychiatriques et des psychothérapies.

11/2021

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Science-fiction

Nouvelles complètes. Tome 1, 1947-1953

Maître incontesté de la science-fiction, auteur de chefs-d'oeuvre tels que Ubik, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? , récompensé par le prix Hugo en 1963 pour Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick (1928-1982) a imprimé ses propres visions dans l'imaginaire de son public, de ses pairs et des cinéastes (Blade Runner, Total Recall, Minority Report). Psychologiquement fragile, hanté par la mort de sa soeur jumelle, par la guerre froide et la menace atomique, il a trouvé dans la science-fiction le moyen d'exprimer ses propres obsessions, sa défiance vis-à-vis du monde qui l'entoure. Lecteur assidu des pulps pendant sa jeunesse, amateur de littérature classique et de philosophie, Philip K. Dick propose très tôt une autre vision de la science-fiction et de la fantasy, loin de l'imagerie des space opera d'alors... Par un recours aux topoï du genre (guerres spatiales, robots menaçants...), au trompe-l'oeil de mondes parallèles, superposés ou truqués, Dick n'a cessé de questionner la réalité, le présent et le futur, en suivant les évolutions historiques et sociétales des Etats-Unis, dont il dévoilera la face sombre avec une incroyable acuité. Rédigées à partir de 1947, parfois à un rythme frénétique, les nouvelles jouent un rôle essentiel dans la construction dickienne : véritable laboratoire d'idées, de formats, réservoir de personnages et de néologismes, elles constituent à la fois les soubassements et la pierre angulaire d'une oeuvre foisonnante (cent vingt nouvelles et quarante-cinq romans). Au tome I de cette édition, les nouvelles composées entre 1947 et 1953 offrent une immersion aux sources du processus créatif de l'auteur, avec l'émergence d'un genre propre et l'apparition de thèmes qui nourriront l'ensemble de son oeuvre future. Si Dick emprunte aux standards de la science-fiction des années 1940-1950, il fait de chaque nouvelle le terrain d'expression d'une idée centrale, d'une exploration sans limite des mondes équivoques.

10/2020

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Littérature étrangère

Nouvelles complètes. Volume 2 (1963-1970)

Après le volume I des Nouvelles complètes de J.G. Ballard, couvrant les premières années de son oeuvre, ce deuxième volume rassemble 36 histoires publiées entre 1963 et 1970. Ballard aimait dire que « s'il n'existe pas de romans parfaits, il y a beaucoup de nouvelles parfaites ». Lui-même en a écrit un grand nombre, dont le lecteur retrouvera ici certaines des plus fameuses. Celles, envoûtantes, situées dans l'étrange station balnéaire de Vermilion Sands. Ou celles, comme « L'ultime plage » et « La traversée du cratère » (inédite), qui annoncent les chefs-d'oeuvre que seront Crash! et La Foire aux atrocités. Retraduites ou révisées par Bernard Sigaud, elles permettent de comprendre pourquoi J.G. Ballard a si souvent été présenté outre-Manche comme « le plus grand auteur anglais » de son temps.

10/2009

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Littérature étrangère

Les frères du soleil

Sept nouvelles sont réunies dans ce volume : " Les frères du soleil " (1903), " Le nain Filippo " (1903), " Juin " (1904), " La ville " (1910), " Le cyclone " (1913), Le dedans et le dehors " (1920) " L'oiseau de Montagsdorf " (1932). Ecrites au cours d'une trentaine d'années, elles expriment le lyrisme philosophique et la mélancolie existentielle de Hermann Hesse. oeuvres de jeunesse ou de la maturité, ces nouvelles reflètent un des thèmes fondamentaux de l'auteur : la solitude commune au jeune homme aussi bien qu'au vieillard devant un monde qu'ils ne reconnaissent pas. La diversité des sujets, loin de nuire à l'unité de l'ensemble, la renforce puisque la lumière, quelles que soient les nuances appropriées, vient d'un même foyer, le regard que l'écrivain a jeté sur le monde. Ainsi, s'ordonnent les récits inspirés par la maison des vieillards ; une aventure cruelle à Venise, au XVIIIe siècle ; des rêveries avant la rentrée scolaire ; l'éternel retour qui donne à la nature une revanche sur la ville ; l'adolescence au seuil de l'amour. L'avant-dernier conte se rattache à la science et à la magie ; dans le dernier, paraît un oiseau imaginaire, symbole du destin.

04/1994

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Littérature étrangère

Les quarante colonnes du souvenir

Traduit de l'allemand (suisse) par Dominique Laure Miermont Dans l'un des beaux et vastes jardins de la ville perse d'Ispahan se dresse, à l'extrémité d'une pièce d'eau qui, telle une rivière, s'étire à travers des parterres de roses, un petit palais appelé "? Chehel Sotun ? ". Ce nom signifie "? Quarante Colonnes ? ". Et de fait, cet édifice ravissant, aérien, se résume à une forêt de minces colonnes en bois qui, soutenant un toit impondérable et plat, s'élèvent en vain comme de jeunes troncs aspirant à atteindre le ciel ? ; quant au mur du fond, chamarré de mosaïques extraordinairement délicates aux motifs d'arabesques, de fleurs et d'étoiles, il est à peine visible dans la fraîcheur feutrée du portique. Cependant, si l'on compte les colonnes une à une, on n'en trouve que vingt - on s'étonne alors du nom Chehel Sotun, mais il suffit de suivre le jardinier jusqu'à l'extrémité de la rivière pour voir, dans un lointain irréel, les vingt colonnes et leur reflet parfaitement rectiligne. En cette année 2008, Annemarie Schwarzenbach aurait eu cent ans. Ce texte, jusqu'alors inédit, porte la griffe tourmentée de la jeune écrivain, prématurément disparue en 1942. Lorsque Annemarie Schwarzenbach part pour la quatrième fois en 1939, accompagnée de son amie Ella Maillart, pour traverser la Perse vers l'Afghanistan, elle est dans un double mouvement ? : tourner le dos à cette Europe qu'elle aime tant, qui se déchire et qui l'angoisse, et se confronter aux souvenirs douloureux du voyage qu'elle fit en 1935. Ce périple, hautement productif pour les deux voyageuses, se concrétisera pour Annemarie Schwarzenbach dans des articles rédigés pour différents journaux ainsi que dans une série de textes réunis dans Les Quarante Colonnes du souvenir. Ce titre et cette suite de textes, choisis et préparés par Annemarie Schwarzenbach en vue d'une publication qui ne verra jamais le jour, sont ici publiés pour la première fois tant en allemand qu'en français. Ces Quarante Colonnes font référence au palais persan du même nom, palais dont la façade est composée de vingt colonnes se reflétant dans un bassin. Ce chiffre quarante fait aussi référence, pour les Afghans, aux notions de multitude et d'infini. Et c'est bien dans le reflet, la dualité, l'infini... que nous emmènent les textes d'Annemarie Schwarzenbach, entre récit de voyage et journal intime, dans cette forme qui lui est propre, de récit subjectif et poétique. ? La chronologie des chapitres nous aide à progresser dans le déroulement du voyage mais aussi dans les états d'âme de la voyageuse où le temps se marque de souvenir. Et c'est cette perception du souvenir que l'auteur nous donne à voir, tant par la construction de son texte que par la beauté des images convoquées.

02/2008

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Animaux, nature

Tanganyika Safari. Souvenirs d'un guide de chasse, 1927-1953

"Pourquoi ne reste-t-on pas chez soi ? Quel instinct nous pousse loin de nos fermes, de nos jardins, de nos maisons? Pourquoi aller souffrir de la soif alors que nous disposons, chez nous, d'une délicieuse eau de source ? Ne faut-il pas être fou pour courir la brousse? Qu'allons-nous donc y chercher ? "C'est un appel auquel nul ne peut résister, une force qui nous attire, un chuchotement dans l'air, le scintillement du soleil, c'est le désir inextinguible de l'aventure, la joie de se mesurer avec la nature, les éléments et le gros gibier. C'est l'attraction des vastes espaces, des plaines jamais parcourues, des montagnes, des forêts, des cratères et des glaciers inconnus. C'est l'éternelle nostalgie de l'Afrique".

10/2013

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Histoire de France

Souvenirs du Vercors. Août 1943 - 8 septembre 1944

Le 9 juin 1944, après le débarquement en Normandie, Paul Brisac, cadre supérieur de l'entreprise grenobloise Merlin-Gerin, sur ordre de ses chefs de la Résistance, quitte son usine pour monter au Vercors, afin de prendre le commandement d'une compagnie civile et participer au "Plan Montagnard" de bouclage du massif par les résistants. Il va désormais, pendant près de trois mois, être l'un des acteurs de ce qui fut l'un des plus anciens et des plus connus des maquis français de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs tirés de carnets tenus pendant les événements, constituent aujourd'hui un témoignage précis, irremplaçable, parfois terrible, parfois drôle, de ce que le général de Gaulle, que certains souhaitaient accueillir dans le massif alors libéré, considéra comme un des hauts faits de la Résistance française. La lecture de ces souvenirs permet, au jour le jour, de suivre une compagnie de maquisards dans cette longue suite de combats, de marches épuisantes, de recherche d'eau, de nourriture, de cachettes pour échapper au ratissage de la Wehrmacht. Elle permet de mieux comprendre ce que furent les luttes, clandestines ou non, de ceux qui, il y a soixante-dix ans, sacrifièrent leur vie pour la Liberté.

03/2015

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Critique littéraire

Edmond Rostand dans la Grande Guerre 1914-1918

Bien qu'il fût hostile à la guerre, comme bon nombre d'écrivains, Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d'union nationale. Avec originalité il se mit à clamer son amour du sol natal, sa foi dans le triomphe des sentiments de lumière. L'auteur de Cyrano de Bergerac, de l'Aiglon, de Chantecler participa à sa façon à la lutte en faisant l'éloge de ceux qui dans la boue, le froid et les privations s'élevaient contre les idées dévastatrices d'un ennemi impitoyable qui tuait, à la seule fin de soumettre les vivants. Edmond Rostand s'éteignit vingt et un jours après l'armistice dont, avec panache, il aurait salué la victoire à travers la paix retrouvée. " Edmond Rostand dans la Grande Guerre " se présente sous une forme chronologique. C'est année après année, mois après mois, semaine après semaine, que l'on suit Edmond Rostand et sa famille à travers les événements militaires, politiques, mondains, artistiques et littéraires, tant à Paris qu'au Pays basque lors de ses séjours à Cambo-les-Bains.

05/2014