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Dominique Le Bris

Extraits

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Littérature française

Le Couteau de bois

Il y a une arme au fond de l'enfance qui nous venge de la prétention satisfaite, de l'imbécilité trop sûre d'elle-même, en la blessant juste assez pour qu'un peu de sang coule et qu'on ne puisse oublier qu'on possède les outils de sa propre défense. Cette arme, pour Michel Garneau, c'est Le couteau de bois qu'il a tenu en main, taillé par son frère, le poète Sylvain Garneau. Avec ses mots simples, ses mots justes et inimitables qui font sourire, Michel nous raconte un souvenir d'enfance qui nous concerne tous puisqu'il nous rappelle ce moment où, tout petit, on trouve les moyens de notre indépendance. A la famille Garneau se trouvent mêlés des peintres et poètes, le groupe Prisme d'Yeux... A la famille Garneau se trouve mêlée la vie des lecteurs qui gardent vifs en eux les armes de l'enfance.

10/2021

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Littérature étrangère

Le Bois de Klara

Dans les années 1920, Klara hérite d'un joli bois au bord d'un lac, un petit paradis près de Berlin-Est. Près de cent ans plus tard, Jenny Erpenbeck enquête sur le destin de ce bois (où elle a passé tous les étés de son enfance) et des personnes qui s'y sont installées successivement, loin d'une vie berlinoise de plus en plus tumultueuse. Lieu de détente et de distraction à l'ombre de la prise de pouvoir de Hitler, abri pendant la guerre, pâturage pour les chevaux de l'Armée rouge, théâtre d'exodes et de retraites, le bois de Klara finit par représenter un enjeu immobilier important après la chute du Mur. Par petites touches puissantes et poétiques, Jenny Erpenbeck restitue le sort de ce refuge auquel ses hôtes passagers resteront intimement liés.

09/2009

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Romans de terroir

Le Bois de lune

Clément, vingt-deux ans, est profondément attaché à ses racines, à sa forêt, à son domaine de la Croix-haute. Sous la pression paternelle, le jeune homme doit se fiancer à Julia Laforgue dont le père possède une importante saboterie. Un soir, Clément rencontre une belle rousse qui vole du bois. Elevée par un vieil anarchiste, Eloïse est une rebelle dans l'âme. Entre Clément et Eloïse, l'attirance est immédiate. Mais le hasard de la vie et des secrets de famille révélés trop tardivement, séparent les deux amants. Eloïse, se croyant oubliée, disparaît tandis que Clément doit se résoudre à épouser Julia. Leurs destins seraient à jamais désunis si la guerre qui fait des Ardennes un territoire occupé ne les rapprochait de nouveau, tous deux engagés dans la résistance à l'envahisseur.

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Littérature étrangère

Le Bois de Vincennes

" Le bois de Vincennes s'étend de la Marne au Don et même plus bas, couvrant aussi une grande partie de la mer Noire. Il atteint parfois le ciel. Il passe par-delà mes nostalgies et mes souvenirs. Il plane au-dessus d'une patrie utopique et inconnue. " Médiation d'un poète en exil sur son destin singulier et sur le destin de son peuple, réflexion sur l'Occident, tentative d'intégrer l'exil dans un langage, " Le Bois de Vincennes " est tout cela à la fois, mais il est d'abord l'un des plus beaux textes écrits en langue arménienne au XXe siècle.

06/1993

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Littérature française

Le bois de Battandière

Depuis la mort de Martial Dattanurer, son premier époux, Léa dirige l'exploitation forestière qu'il lui a léguée, en plein cœur du Jura. Seule pour gérer le domaine, n'ayant ni l'autorité ni l'expérience de son défunt mari, elle n'est pas vraiment la bienvenue dans l'univers masculin des bûcherons et des débardeurs. Déterminée et courageuse, elle fait appel à Raphaël, un ingénieur des Eaux et Forêts qui va l'aider à surmonter les difficultés et lui apprendre le métier de forestier. Mais Léa doit aussi se battre pour sauver sa famille. Tristan, son second mari, est hanté par l'image omniprésente de Martial et se sent écarté du cercle familial. Il délaisse sa propre entreprise, sombrant chaque jour un peu plus dans l'alcoolisme. Lasse d'avoir à supporter ses faiblesses, Léa finit par se détacher de Tristan... Mais quand son proche entourage lui suggère de le quitter, elle hésite à prendre une décision qui pourrait mettre en péril son exploitation. Seule dans la tourmente, parviendra-t-elle à se libérer des démons du passé et à s'affranchir des conventions ?

04/2007

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Droit

La trace et le sentier. Mélanges dédiés au professeur Dominique Sarr Tome 2

Estimant, à l'instar de Bernard Durand, que l'université doit, conformément à sa tradition et par vocation, former non seulement des techniciens du droit mais surtout des juristes, le professeur Sarr a toujours jeté un regard critique sur le contenu de l'enseignement du droit, en exigeant une mise en relation avec le développement d'une culture générale de l'étudiant, orientée vers l'étude de l'évolution des institutions juridiques et des autres disciplines. Parallèlement à ses fonctions de professeur, Dominique Sarr s'est particulièrement intéressé à la recherche, défrichant de nombreux champs dans le domaine de l'histoire de la justice, notamment, où ses intuitions savoureuses continuent de nourrir de leur pertinence nos curiosités intellectuelles et occupent une place de choix dans les débats actuels sur la justice et l'Etat de droit. On remarquera dans ces Mélanges offerts à sa mémoire, des contributions de ses collègues, d'amis ou de disciples plus jeunes. Ces études transcendent les frontières disciplinaires, émanent d'horizons divers. En effet, elles sont aux confins du droit et de la science juridique, appellent une transversalité impliquant des matières telles que : droit civil, droit constitutionnel, droit du travail, et indispensable histoire du droit. Chacune constitue un vibrant hommage rendu aux qualités intellectuelles de l'universitaire, mais aussi à celles de l'homme qui lui est indissociable.

07/2019

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Droit

La trace et le sentier. Mélanges dédiés au professeur Dominique Sarr Tome 1

Estimant, à l'instar de Bernard Durand, que l'université doit, conformément à sa tradition et par vocation, former non seulement des techniciens du droit mais surtout des juristes, le professeur Sarr a toujours jeté un regard critique sur le contenu de l'enseignement du droit, en exigeant une mise en relation avec le développement d'une culture générale de l'étudiant, orientée vers l'étude de l'évolution des institutions juridiques et des autres disciplines. Parallèlement à ses fonctions de professeur, Dominique Sarr s'est particulièrement intéressé à la recherche, défrichant de nombreux champs dans le domaine de l'histoire de la justice, notamment, où ses intuitions savoureuses continuent de nourrir de leur pertinence nos curiosités intellectuelles et occupent une place de choix dans les débats actuels sur la justice et l'Etat de droit. On remarquera dans ces Mélanges offerts à sa mémoire, des contributions de ses collègues, d'amis ou de disciples plus jeunes. Ces études transcendent les frontières disciplinaires, émanent d'horizons divers. En effet, elles sont aux confins du droit et de la science juridique, appellent une transversalité impliquant des matières telles que : droit civil, droit constitutionnel, droit du travail, et indispensable histoire du droit. Chacune constitue un vibrant hommage rendu aux qualités intellectuelles de l'universitaire, mais aussi à celles de l'homme qui lui est indissociable.

07/2019

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Romans policiers

Le secret du poème sous les bris de verre

Chef d'une bande de cinq adolescents avides d'aventures insolites, Gorka n'était pas prêt d'imaginer ce qui l'attendait en explorant une bâtisse délabrée depuis un quart de siècle à Clermont-Ferrand. Attirée par ce lieu mystérieux, Claire-Lucille, seule fille du groupe, va susciter la curiosité du reste de l'équipe, grâce à ses intuitions et visions. Au fil de leurs rencontres et de leurs indices, un terrible secret enfoui depuis de longues années sous des bris de verre va ressurgir, reflétant les réelles intentions des occupants de cette demeure. Leur escapade hors-des-murs du collège va finalement les conduire à voyager de l'Allier au Cantal jusqu'aux portes du vieux Lyon. Ils ne pouvaient se douter que ce trésor qu'ils recherchaient était inhabituel et changerait le cours de leur existence.

12/2022

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Droit

Les droits de l'homme à l'épreuve du local. Tome 3, La non-discrimination. L'égale dignité près de chez soi

" Où, après tout, commencent les droits de l'homme ? ", interrogeait Eleanor Roosevelt, coauteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Et de répondre : " Dans les petites collectivités ; près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde ". C'est de ce constat que partent les trois tomes des Droits de l'homme à l'épreuve du local : leur but est de se pencher sur l'expérience quotidienne de ces droits.

01/2021

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Droit

Les droits de l'homme à l'épreuve du local. Tome 1, Les fondements. La confluence de l'universel et du particulier

" Où, après tout, commencent les droits de l'homme ? ", interrogeait Eleanor Roosevelt, coauteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Et de répondre : " Dans les petites collectivités ; près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde ". C'est de ce constat que partent les trois tomes des Droits de l'homme à l'épreuve du local : leur but est de se pencher sur l'expérience quotidienne de ces droits.

01/2021

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Critique littéraire

Nous ne sommes pas d'ici

Nous ne sommes pas d'ici est une autobiographie singulière. Et aussi le récit d'une pensée en mouvement. Celle qui permet à Michel Le Bris de créer le festival " Etonnants Voyageurs " à Saint-Malo et de le projeter aux Etats-Unis, en Haïti, à Sarajevo, à Dublin, à Bamako, à Haïfa, d'écrire essais, récits de voyages et romans, d'avoir été à la fois ancien élève d'HEC et directeur de La Cause du Peuple (ce qui devait lui coûter huit mois de prison), créateur avec Jean-Paul Sartre de la collection " La France Sauvage ", cofondateur de Libération et grand amateur de jazz, d'arpenter les paysages et les pages de Stevenson, de proposer une théorie nouvelle du romantisme allemand, en goûtant la contradiction qu'il y aurait à aimer tout ensemble Novalis et Chandler, Jack London et Jean-Paul Sartre, Philip K. Dick et Nicolas Bouvier (dont il aura été l'éditeur), Malraux et Chester Himes, le grand large et l'asphalte, la Bretagne granitique et le New York des époux Johnson dans La Beauté du monde. D'où vient son énergie ? D'être né en Bretagne, répond-il, dans l'émerveillement du poème du monde - et d'y avoir été, aussi, cet enfant pauvre d'une mère employée chez le châtelain local, qui rêvait de l'ailleurs et allait prendre sa revanche. Mais une revanche littéraire. Ce qui anime chaque page ici, c'est l'amour fou de la littérature.

05/2009

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Critique littéraire

Le défi romantique

Paru en 1981 chez Skira, traduit en cinq langues, couronné par de nombreux prix, français et étrangers, le Journal du Romantisme fut salué en son temps comme un événement. Le livre était devenu introuvable : le voici enfin réédité, revu et augmenté d'une importante conclusion, on ne peut plus actuelle " Contre le nihilisme ". Le romantisme, donc, comme on ne l'avait jamais donné à voir. A mille lieues des clichés sous lesquels on le dissimule. Plus radical encore que le surréalisme : devant la catastrophe d'un rêve de Révolution se renversant en Terreur, devant le rouleau compresseur des idéologies déjà en marche, le pari fou d'une dissidence radicale - en jouant jusqu'à sa vie sur les puissances de ruptures de littérature. Contre l'arrogance des dogmes, la liberté foisonnante de la fiction. Ou, pour reprendre la belle expression de Paul Rozenberg, contre les diktats des Infaillibles, le grand défi des Vulnérables. Pas étonnant, donc, que les Maîtres penseurs, aussitôt, se soient acharnés à le rendre invisible : leur projet n'a-t-il pas toujours été de tuer le poème en chacun de nous ? On comprend dès lors que, les doctrines s'effondrant, alors que nous hésitons, incertains, au seuil d'un nouveau monde, et que se repose de manière angoissante la question du sens, du sens de l'art, et du sens même de l'humain, nous puissions de nouveau retrouver ce que mit en jeu le défi romantique. Actuel, donc, absolument.

04/2002

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Romans historiques

Les flibustiers de la Sonore

"Je retiens mon souffle - Comment lui dire ces années de ténèbres et de feu, l'or jeté à poignées sur les tables de monte, les filles enlevées sur les côtes de Chine, du Pérou, du Chili, et vendues aux enchères sur le wharf de Clarks Point, San Francisco brûlant comme une torche sous les acclamations des fêtards ivres morts, et reconstruite le lendemain sur les cendres brûlantes, et tous ces malheureux qui mouraient par milliers, dans la Sierra lointaine, de faim, de froid, de maladie, fouillant toujours plus loin, à la recherche du mother Iode, avec dans les yeux des rêves de terre promise : tant de misères, et tant de démesure ! Oui, comment lui dire le vent du désert, la course des chevaux, le "you you" des Indiens, et cette fièvre, aussi, cette fureur qui nous précipita, la tête embrasée de chimères, dans le Sonora inconnu ? Des montagnes d'or en plein royaume apache, divaguaient les soldats, un monde à conquérir, où tout recommencer ! Et nous, pauvres fous, si sûrs que l'univers entier tenait dans le cieux de nos mains..." 29 octobre 1850 : la Californie de la ruée vers l'or fête son entrée dans l'Union. Un volcan en éruption, où se mêlent hors-la-loi, mystiques rêvant de Nouvelle Jérusalem, et révolutionnaires en déroute, venus de toute l'Europe. ... Parmi eux, des milliers de quarante-huitards, fuyant la répression ou tout simplement déportés. Les Américains s'inquiètent : s'agit-il d'une invasion ? Les Français tenteront de prendre la Sierra Nevada et d'y faire vivre leur utopie, avant de partir à la conquête de la Sonore mexicaine, sous la direction d'un comte romantique et dandy. Une formidable épopée, restée jusqu'ici inédite, et, avec elle, le retour au vrai roman d'aventures !

10/1998

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Littérature française

Pour l'amour des livres

"Nous naissons, nous grandissons dans le bruissement des milliers de récits, de romans, de poèmes, qui nous ont précédés. Sans eux, sans leurs échos éveillés en nous, ne resterions-nous pas tels des enfants perdus dans les forêts obscures ? Donnant mots, visage à l'inconnu du monde, nous révélant à nous-mêmes, ils sont, si l'on y réfléchit, notre première, notre véritable demeure. Je leur dois tout. Mon enfance fut pauvre et solitaire, même si ma mère sut faire de notre maison sans eau ni électricité un paradis. Par la grâce d'une rencontre avec un instituteur, engagé, sensible, qui m'ouvrit sans retenue sa bibliothèque et me laissa libre de mes rédactions, j'y ai découvert la puissance de libération des livres, et que, par eux, nous pouvions nous arracher à tout ce qui prétend nous déterminer et nous contraindre. J'ai voulu ce livre comme un acte de remerciement. Pour dire simplement ce que je dois au livre. Ce que, tous, nous devons au livre. Plus nécessaire que jamais, face au brouhaha du monde : il est en chacun de nous un royaume, une dimension d'éternité, qui nous fait humains et nous fait libres. Tel est son grand message : que, tous, nous sommes plus grands que nous." M. L. B.

01/2019

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Droit

Les droits de l'homme à l'épreuve du local. Tome 2, La praxis. Agis en ton lieu, pense avec le monde

" Où, après tout, commencent les droits de l'homme ? ", interrogeait Eleanor Roosevelt, coauteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Et de répondre : " Dans les petites collectivités ; près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde ". C'est de ce constat que partent les trois tomes des Droits de l'homme à l'épreuve du local : leur but est de se pencher sur l'expérience quotidienne de ces droits.

01/2021

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Littérature française (poches)

Un hiver en Bretagne

Le vent, l'hiver s'engouffrent en hurlant dans la baie, les falaises de Samson se couronnent d'écume ; au large, une voile brune hésite, faseye... Michel Le Bris est né à Plougasnou, d'une " histoire inachevée entre terre et mer ", dans une odeur de sel et d'iode mêlés, sous la lumière rase des hauteurs de Ti Louzou. C'est cette histoire qu'il reprend, au point de départ de l'enfance et au tamis des expériences de l'âge adulte. " J'ai voulu simplement, ici, tendre un peu l'oreille à la musique des vents, certains jours, dans la baie de Morlaix, explorer l'énigme de cet appel qui sans cesse me ramène à ce coin de Bretagne... "

05/1997

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Littérature française

Kong

Deux jeunes gens sortent sonnés de la Grande Guerre. L'un, Ernest Schoedsack, a filmé l'horreur dans la boue des tranchées ; l'autre, Merian Cooper, héros de l'aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d'un camp de prisonniers. Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire ce puits noir où l'homme s'est perdu - et peut-être, aussi, révélé ? Pas de fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S'ensuivent des aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne, Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d'hommes dans la jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan... Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : " Les T. E. Lawrence de l'aventure ! " lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce qu'ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque temps - pour créer avec des amis aviateurs rien moins que... la Pan Am ! - avant d'y revenir. Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d'animation. Un coup de génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf mètres de haut, Kong, que l'on craint, qui épouvante, mais que l'on pleure quand il meurt... Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu'Hitler ne prenne les pleins pouvoirs. Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des êtres épris d'idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l'on aime craindre et aimer, moins sauvage que l'homme...

08/2017

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Littérature française

L'étrange pouvoir des calamités

France, été 2029. Une étrange maladie au nom imprononçable, appelée "Peste" par commodité, s'abat sur le pays. Mortifère et hautement contagieuse, elle intervient par vagues successives, bouleverse l'économie et les rapports sociaux, renverse la démocratie. Elle finit par se replier sur Paris, placé en confinement. De part et d'autre du cordon sanitaire, une mère et son grand fils observent des événements contrastés, elle dans son village que repeuplent les petits citadins écartés du virus, et lui prisonnier d'un Paris sinistré. Leur passé les oppose, leurs présents les éloignent aussi. Sous l'effet du fléau, un rapprochement inattendu s'opère peu à peu.

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Littérature française

L'étrange pouvoir des calamités

France, été 2029. Une étrange maladie au nom imprononçable, appelée "Peste" par commodité, s'abat sur le pays. Mortifère et hautement contagieuse, elle intervient par vagues successives, bouleverse l'économie et les rapports sociaux, renverse la démocratie. Elle finit par se replier sur Paris, placé en confinement. De part et d'autre du cordon sanitaire, une mère et son grand fils observent des événements contrastés, elle dans son village que repeuplent les petits citadins écartés du virus, et lui prisonnier d'un Paris sinistré. Leur passé les oppose, leurs présents les éloignent aussi. Sous l'effet du fléau, un rapprochement inattendu s'opère peu à peu. Chacun inquiet de l'autre, ils nouent de nouveaux liens, échouent à se comprendre, puis se rejoignent enfin. Leurs relations avec leurs proches évoluent elles aussi. Un couple de soignants surmenés, un garagiste désemparé, une cartomancienne émotive, subissent avec eux le choc que la peste impose aux rapports humains

01/2023

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Animaux, nature

Dans l'oeil du chat

Du chat, on ignore à peu près tout si l'on n'a pas assimilé sa vraie nature – son amour de la solitude, son attention infinie à l'invisible, son entière disposition au désordre des sentiers. Mélani Le Bris le connaît intimement. Elle s'en est rapprochée jusqu'à l'identification. Pour comprendre le chat comme elle, sans doute faut-il l'être un peu soi-même ! « Les photos de chats de Mélani Le Bris sont saisissantes. Sous son regard et son objectif, ces félins appartiennent à la famille des chats d'Edgar Poe, de Baudelaire, aux chats magiques, mystérieux, habités de pouvoirs occultes, dans une communion presque mystique avec la nature, avec le monde. Comme on se trouve petit, à côtoyer de tels chats qui donnent le sentiment d'en savoir plus long sur l'homme et sur la Vie que nous n'en savons sur eux, nimbés qu'ils sont dans leurs secrets ou leurs présences impénétrables. »

10/2018

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Littérature française (poches)

La porte d'or

Dans les montagnes derrière San Francisco, dans les villes fantômes de la Sierra Nevada, dans les portraits de brutes exquises et de femmes étonnantes, se dessine l'horizon envoûtant de la Californie à l'époque de la ruée vers l'or. Où l'on découvrira des pionniers forbans et traqueurs d'absolu, se consumant au feu brûlant de leurs chimères...

04/2010

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Récits de voyage

Anthologie des écrivains de Gulliver

Nicolas Bouvier, Bruce Chatwin, James Crumley, Jim Harrison, Jacques Lacarrière, Jacques Meunier, Redmond O'Hanlon, Hervé Prudon, Salman Rushdie... Quelques noms parmi tant d'autres, pour un exceptionnel panorama de la littérature voyageuse. Quelques noms et une formidable aventure initiée par Michel Le Bris en 1990, avec la création du festival " Etonnants Voyageurs ", à Saint-Malo, puis de la revue Gulliver. " Un jour, parce que j'étouffais dans les modes de l'époque, qu'il me fallait un autre espace, où respirer un peu plus large, je décidai que c'était trop, et qu'il fallait se battre, pour une littérature plus aventureuse, plus voyageuse, ouverte sur le monde, soucieuse de le dire. En rassemblant les petits enfants de Stevenson et de Conrad partout, de par le monde. " Tout grand livre, écrivait Stevenson, est quelque part un récit de voyage. " Nulle école, nul dogme, nulle forme obligée, mais la conviction affirmée que c'est l'épreuve de l'autre, de l'ailleurs, du monde, qui, seule, peut empêcher la littérature de se scléroser en modes, en formes vides. La quête de cette parole vive, portée à incandescence par les artistes, les poètes et les écrivains, en nommant le monde, nous le donne à voir et l'invente, le revivifie. Un lieu, un texte, et le regard croisé d'un(e) inconnu(e) au bout du monde dans le voyage se joue peut-être le retour à une vérité un peu trop oubliée de la littérature : écrire, c'est toujours s'en aller.

05/1999

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Littérature française

La Plume Rouge - Olivier Féas dans le Secret du Roi

Le Conquet, 1755 - Olivier Féas, jeune mousse qui ne peut plus embarquer, entre en apprentissage chez un maître chirurgien du Conquet. Dans cette petite garnison du bout du monde se multiplient enlèvements et meurtres inexpliqués, au cours desquels le jeune Féas échappe à la mort. Pour sa sécurité il est envoyé à Brest où ses talents trouvent à s'employer auprès du Premier chirurgien du Roi. Dans le port enserré de remparts, en proie à une terrifiante épidémie, "le mal noir de Brest" , Olivier Féas se trouve au contact d'une société où se côtoient, au milieu des armements d'escadres, espions, marins, indiens du Canada, aristocrates et femmes fatales. Notre jeune garçon chirurgien devra louvoyer pour survivre dans ce monde interlope dont la fréquentation le conduira aux portes de la trahison.

12/2018

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Histoire du cinéma

100 grands films de réalisatrices. De la fée aux choux à Wonder Woman. Quand les femmes s'emparent du cinéma

En 1896, Alice Guy réalise La Fée aux choux, qui n'est pas seulement le premier film réalisé par une femme ; c'est aussi la première fiction de l'histoire du cinéma. Alice Guy poursuit sa carrière en France puis aux Etats-Unis jusqu'en 1920. Cette pionnière reste pourtant inconnue... Ses héritières, nombreuses, ont continué à écrire l'histoire du septième art, mais leurs oeuvres ne bénéficient pas de la même mise en lumière que celles de leurs homologues masculins. Il était grand temps de leur rendre la place qu'elles méritent et de leur consacrer un ouvrage. Saviez-vous que Les Aventures du prince Ahmed de l'Allemande Lotte Reiniger est le premier long métrage d'animation européen ? Que Meshes of the Afternoon de Maya Deren jette les bases du cinéma expérimental américain ? Que Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda préfigure la Nouvelle Vague ? Ou que Wadjda d'Haifaa Al-Mansour est le premier film jamais tourné en Arabie Saoudite ? Bien d'autres audaces de ces créatrices sont à découvrir ou à redécouvrir, pour le plus grand plaisir des cinéphiles !

03/2021

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Littérature française

Si je me souviens bien

Marthe se souvient de sa jeunesse rock and roll, de son travail au service des espaces publics, de son jardin anglais. Marthe se souvient des rameaux pourpre des rhododendrons qui bordaient l'allée devant sa maison, du chèvrefeuille et des rosiers grimpants. Marthe se souvient, et Marthe oublie : ce qu'elle a fait le matin-même, l'adresse de son appartement, pourquoi elle vit seule. La faute d'Al, dit-elle, cette maladie qui lui ronge le cerveau. Son présent est une énigme en constant renouvellement. Sur cette base précaire, un souvenir insiste, pressant comme un appel : Adrien. Marthe se rappelle sa voix, la force de ses bras, l'odeur de son cou. Quand l'homme de sa vie l'a-t-il quittée ? Retrouver Adrien, ce projet surgi comme une nécessité la pousse à s'improviser détective. Elle décide de mener l'enquête, aidée par un chauffeur de taxi. Si je me souviens bien est une fable sur la mémoire et l'oubli, l'histoire d'une quête sous le signe de possibles retrouvailles avec l'autre, avec soi.

06/2019

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Littérature française

Pour l'amour des livres

"J'ai voulu ce livre comme un acte de remerciement. Pour dire simplement ce que je dois au livre. Ce que, tous, nous devons au livre. Plus nécessaire que jamais, face au brouhaha du monde, au temps chaque jour un peu plus refusé, à l'oubli de soi, et des autres. Pour le plus précieux des messages, dans le temps silencieux de la lecture : qu'il est en chacun de nous un royaume, une dimension d'éternité, qui nous fait humains et libres." M. L. B.

06/2020

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Récits de voyage

L'homme aux semelles de vent

"Nous irons quelque jour par-delà l'horizon, à la recherche de nos Irlandes." Que serait un voyage sans le livre qui l'avive et en prolonge la trace - sans le bruissement de tous ces livres que nous lûmes avant de prendre la route ? Samarcande, Trébizonde, tant de mots, dès l'enfance, qui nous furent comme des portes, tant de récits, tant de légendes ! A sa parution, en 1977, L'Homme aux semelles de vent fut salué comme un livre en rupture avec les idéologies du temps. Mais il était bien plus que cela : l'annonce d'un grand retour de la fiction, le premier manifeste pour une "littérature aventureuse".

02/2021

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Critique

Rêveur de confins

" Dans la salle enfumée du bistrot de marins, des noms passaient, que l'on aurait dit des soupirs portés par le vent battant les volets clos : Mascareignes, Terre de Feu, Veracruz - et c'était comme si les murs, alors, se reculaient jusqu'au bout de la terre. Le jour revenu, je courais de rocher en rocher, tandis que les cargos s'éloignaient vers le large, et je restais des heures à fixer l'horizon : là-bas, derrière la ligne bleue où ils disparaissaient, il y avait des mondes, effrayants et splendides, et, à n'en pas douter, des îles de corail sous les cieux sans nuage. Un jour, moi aussi, je m'en irais ! Je m'en allais déjà, le nez dans la poussière de mon grenier, avec pour seul témoin le ciel, par l'étroite lucarne, pour seuls complices les grands chevaux de l'empire des nuages, tandis que je tournais les pages de mes trésors, Curwood, Stevenson, Jack London, le Journal des voyages - et chaque livre, alors, m'était comme une porte qui ouvrait sur des mondes. Je suis parti. Du moins j'ai essayé. Voici quelques fragments de ce qui m'attendait, derrière la ligne d'horizon. "

09/2011

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Critique

Abécédaire intime

"Est-il plus grand bonheur qu'une rencontre imprévue, un livre, un poème, quand il vous semble qu'en cet instant, qui peut-être vaudra pour votre vie, quelqu'un vous a fait signe et que vous vous y êtes reconnu ? Vagabonder, courir de livre en livre au bonheur des rencontres, j'y ai consacré ma vie, avide de découvertes, toujours pressé de les faire partager, multipliant les collections, pressant les éditeurs comme s'il s'agissait de cartes au trésor à découvrir de toute urgence". Michel Le Bris a bien souvent passé la ligne d'horizon. Tous ces fragments d'ailleurs composent ici l'autobiographie d'un rêveur éveillé. De sa Bretagne natale aux lointaines tavernes du bout du monde, il égrène ses souvenirs et ses rencontres, évoque les oeuvres qui l'ont façonné, les peintres et les musiciens qui l'ont habité. Chemin faisant, il nous ouvre les portes de son royaume intérieur.

04/2021

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Récits de voyage

Dictionnaire amoureux des explorateurs

Que cherchaient-ils, ceux-là qui, au fil des siècles, se risquèrent par-delà l'horizon ? Face à l'inconnu, il est deux attitudes qui séparent ceux que l'on rassemble sous le seul nom d'explorateurs : ceux qui le traquent pour l'éradiquer, comme s'ils lui en voulaient, et devant l'obscur d'une foret calculent déjà les stères de bois qu'ils y débiteront, et puis ceux qui s'y enfoncent dans l'espoir de s'y perdre et que "l'ailleurs" promis ne se transforme pas en un nouvel ici. On aura compris vers lesquels vont mes préférences... Voici donc quelques-uns des songe-creux, forbans, risque-tout, rêveurs de royaume, escrocs chimériques qui m'ont accompagnés depuis l'enfance. porteurs d'histoires héroïques, bouleversantes, hilarantes - comme Rob Roy MacGregor qui réussit l'exploit de descendre le canal de Suez en canoë un an avant qu'il soit ouvert. Mary Kingsley, tenante du "christianisme athlétique" qui attaquait les crocodiles à coup d'ombrelle, James Holman et Jacques Arago, assurément les plus grands voyageurs aveugles, Percy Fawcett traquant le secret des Atlantes en pleine Amazonie, ou l'immense Richard Burton, dom le rire satanique nous fascine encore...

05/2010