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Christian Camara, Claudine Gaston, Gilles Diederichs

Extraits

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Criminalité

Réhabilitez-moi ! Christian Ranucci

Beaucoup d'éléments que je vais tâcher de mettre en évidence me poussent à croire en cette innocence, que cependant je ne peux ni ne veux poser comme une certitude. Je ne peux le faire, car des ombres subsistent et je ne les cacherai pas. Non, je ne le ferai pas car je tomberais dans le travers que je compte modestement attaquer de front, à savoir un simulacre de procès pour une question qui mérite tout le sérieux possible. Mon principal souhait dans cet ouvrage est d'affirmer avec une forte conviction que Christian Ranucci doit avoir un procès juste et équitable. La Justice doit à Christian Ranucci un tel procès, tout comme elle se le doit à elle-même. En 2020, et à plus forte raison, le principe de la révision d'un procès est au coeur de ce qui fonde la noblesse d'une démarche de Justice. Si la Justice ne reconnaît pas ses erreurs et si elle ne les corrige pas, comment croire en sa valeur sociale et républicaine ? La Justice ne gagne pas à persévérer dans l'erreur, et accepter de remettre en cause certains de ses dysfonctionnements serait pour elle un moyen d'affirmer sa maturité et de renforcer sa légitimité. Ce nouveau procès doit avoir lieu. Il devra ensuite confirmer ou infirmer les conclusions du procès de 1976...

02/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Conversations avec Christian Petzold

Depuis Barbara, qui l'a fait connaître en France en 2012, Christian Petzold a conquis le public français par la rigueur et la profondeur de son cinéma. Son dernier film, Le Ciel Rouge, a obtenu le Grand Prix du Jury lors de la 73èn e Berlinale. Ce livre propose d'abord un parcours à travers l'oeuvre de l'un des cinéastes contemporains les plus intéressants d'outre-Rhin. Mais il offre surtout, sous forme de conversations presqu'à bâtons rompus, une plongée dans l'intimité créative et cinéphilique du cinéaste, qui semble préférer parler des oeuvres des autres que des siennes. Au détour d'un détail ou d'un souvenir apparemment anodins, Petzold sidère par la justesse d'une remarque ouvrant aussitôt sur de plus amples réflexions. Il révèle ainsi les secrets les plus fondamentaux de l'art de filmer et, pour les spectateurs que nous sommes, d'accueillir les films. Il nous a fait l'immense cadeau de les découvrir en même temps que lui.

10/2023

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Grands couturiers

Christian Dior, un destin

Né sous une bonne étoile au temps de la Belle Epoque, Christian Dior eut une enfance choyée. Durant son adolescence, électrisé par le Paris des Années folles, inventif et accueillant toutes les avant-gardes, il mena la vie de bohême en compagnie d'un groupe de génies en herbe qui aiguisaient leurs talents sous l'oeil de leurs glorieux aînés, Jean Cocteau et Max Jacob. Puis survint la crise mondiale de 1929 et la fortune familiale des Dior, établie depuis plusieurs générations, fut emportée irrémédiablement. Des années rudes, marquées par la faim, les privations et la maladie, attendaient Christian Dior. Ses amis, restés indéfectibles dans leur soutien, l'aidèrent à se frayer un chemin dans le milieu de la couture, jusqu'au moment où la Seconde Guerre mondiale vint anéantir les espoirs de tous. En 1947 enfin, la chance se déclara de façon spectaculaire. Son New Look fut un souffle de vie dans une époque qui s'enlisait dans la dureté de l'après-guerre. Dior ressuscita un art de vivre auquel nul n'osait plus croire, et son génie fut d'apporter la réponse tant attendue à une société meurtrie dans son besoin vital de bonheur et d'émerveillement. Christian Dior se révéla un bâtisseur d'empire, un conquérant capable de bouleverser les rapports de force entre la puissante industrie de la mode américaine et Paris, qui sortait exsangue de la guerre. Il fut un couturier prodigieux, convaincu que la tradition de goût et d'élégance propre à la France mérite qu'on s'y adonne avec passion.

10/2021

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Grands couturiers

Christian Dior et moi

Les mémoires d'un génie de la mode Peu avant sa mort soudaine en 1957, Christian Dior, alors au faîte de sa gloire, entreprit de publier ses Mémoires où, avec humour et style, il retrace le destin exceptionnel d'un homme qui, inconnu un jour, célèbre dans le monde entier le lendemain, révolutionna la mode. Rien, pourtant, ne semblait l'y prédestiner. C'est sur le tard que, pressé par la nécessité, il s'initie à la gravure de mode, puis travaille avec les plus grands. En 1946 (il a alors 41 ans), naît la maison Christian Dior. Quelques mois plus tard, sa première collection rencontre un succès immédiat et éclatant : son existence en sera irrémédiablement bouleversée. C'est ce parcours hors du commun que, dans un style surprenant d'élégance, Christian Dior nous fait découvrir. Il nous invite à passer les portes du 30, avenue Montaigne pour assister à la naissance d'une collection ou pénétrer dans les coulisses d'un défilé. Et, surtout, il dit ses intuitions géniales, avoue ses doutes, ses audaces, son obsession du détail et du travail soigné, tout ce qui en fit l'un des plus grands noms de la haute couture.

10/2022

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BD tout public

Christian en Bandes Dessinées

Vous avez un fils portant le prénom de Christian... Ou bien un frère, un père, un neveu, un petit-garçon, un prof', chef du personnel, dentiste, concierge, voisin, ministre ou PDG... Vous devez en épouser un prochainement, vous fiancer, vous pacser avec lui, ou encore vous en séparer... Peut-être même en attendez-vous un pour très bientôt ? Bref ! Quel que soit votre Christian, vous souhaitez certainement le connaître plus intimement. Eh bien, grâce à ce recueil à la fois drôle et plutôt savant, les Christian n'auront désormais plus de secrets pour vous !

04/2009

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Histoire des arts décoratifs

Christian Bérard. Excentrique Bébé

Christian Bérard est connu pour avoir révolutionné l'art du décor théâtral dans les années 1930 et 1940 mais il était aussi peintre illustrateur dessinateur de mode et architecte d'intérieur. Il a transposé son univers pictural sur la scène des Ballets russes de Monte-Carlo aussi bien que dans La Belle et la Bête de Jean Cocteau en 1946. Ses dessins publiés en couverture et dans les pages de Vogue et Harper's Bazaar ont su saisir avec une précision sensible le monde de la mode parisienne. A la Libération il a créé le désormais emblématique Théâtre de la mode un panorama de la couture française présenté sur des mannequins de fil de fer dans une installation qui a fait le tour de l'Europe et des Etats-Unis. Ses aménagements intérieurs les plus prestigieux comme ceux imaginés pour Charles et Marie-Laure de Noailles témoignent d'un rapport unique à l'espace à la fois lieu de création et objet de représentation fantasmé et théâtralisé. Célébré par ses contemporains qui l'avaient affectueusement surnommé Bébé Christian Bérard est pourtant de ces artistes "modernes excentriques" oubliés par les historiens de l'art. Plus de deux cents tableaux dessins photographies correspondances intimes et décors d'intérieur sont ici réunis autour de textes inédits pour le redécouvrir enfin.

07/2022

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Cinéma

L'histoire-caméra

L'histoire a toujours fasciné le cinéma. En témoigne, depuis les origines, l'attirance des metteurs en scène pour les reconstitutions historiques. Très vite, également, elle s'est invitée dans les images, transformant les films en archives visuelles du XXe siècle. Ces deux mouvements - l'histoire reconstituée et l'histoire surgissant à l'écran - manifestent la rencontre du cinéma et de l'histoire : le cinéma donne une forme à l'histoire, laquelle, en retour, y inscrit son empreinte comme sur une plaque sensible. Le septième art aurait-il une dimension historique intrinsèque ? La réponse d'Antoine de Baecque est sans équivoque : " La forme cinématographique est de part en part historique, et le cinéaste, doté de son outil, l'histoire-caméra, un historien privilégié. " Le cinéma moderne d'après la Seconde Guerre mondiale incarne l'irruption de cet " âge de l'histoire " dans la vision des films. Il fournit à lui seul toute la matière de ce livre : les œuvres des années 1950, confrontées en regards caméra au traumatisme de la mort de masse ; celles de la Nouvelle Vague, quand le style se fait trace du mal-être de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie ; les films " démodernes " du cinéma russe d'après le communisme ; le cinéma hollywoodien contemporain, où se reflètent les fictions maîtresses du 11-Septembre. S'y ajoutent les mises en forme de Sacha Guitry, filmant l'histoire de France en son château, de Jean-Luc Godard, qui fait resurgir l'histoire dans la mémoire muséale du siècle, et de Peter Watkins, qui la traque comme un reporter de guerre.

10/2008

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BD tout public

Tamara de Lempicka

1920. Les soirées des années folles font courir le tout Paris dans les célèbres cabarets de la capitale où une foule bigarrée et chic s'amuse sans complexe ni tabou au son des orchestres de jazz. Embrassant avec délice les plaisirs scandaleux de la Bohême Parisienne, Tamara de Lempicka se plonge à corps perdu dans le bouillonnement artistique et intellectuel qui enflamme la capitale pour y déployer son talent et sa légende. Peintre de la jet-set d'alors, Tamara s'impose bientôt comme L'image de la femme libre. Célébrant au travers de ses tableaux le désir d'émancipation de la Femme Nouvelle, Tamara y inscrit la puissance d'une sexualité féminine assumée. Personnage troublant, sulfureux et fascinant, Tamara de Lempicka nous convie à découvrir ou redécouvrir, au travers de la genèse de son oeuvre, les dessous de la période Art Déco dont elle est devenue l'emblème incontournable.

11/2017

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Littérature française

Moi, Tamara Karsavina

Belle, talentueuse, cultivée, Tamara Karsavina fut l'une des plus célèbres danseuses de son temps. Née à Saint-Pétersbourg en 1885, formée à l'Ecole impériale de danse, elle s'illustra en Russie puis dans le Paris de la Belle Epoque comme vedette, avec Nijinski, des Ballets russes de Diaghilev, avant de fuir la révolution bolchevique en 1918. Rivale de la Pavlova, elle interpréta les chorégraphies les plus audacieuses, comme L'Oiseau de feu, qui fit sa renommée, ou Parade, qui provoqua un énorme scandale lors de la première... Muse de nombreux artistes, courtisée par les princes mais hantée par des drames personnels, celle que l'on appelait La Karsavina côtoya les personnalités les plus en vue : Stravinski, Picasso, Chanel, Noureev... Elle vécut à Tanger, Sofia, Budapest, avant de s'établir à Londres où elle contribua à la création de l'Académie royale de danse et mourut à l'âge de 93 ans. Rédigée sous forme de mémoires, cette autobiographie romancée, foisonnante et colorée, s'appuie sur une documentation solide et une connaissance approfondie des Ballets russes et des arts de la scène. Lyane Guillaume est l'auteure de nombreux récits riches et vivants en rapport avec les pays où elle a séjourné (La Tour Ivanov, Laveuse de chiens, Mille et un jours en Tartarie...). Elle a elle-même pratiqué la danse et vécu de longues années en Russie.

03/2021

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Lycée parascolaire

Mathématiques, Physique-Chimie, SVT 1re Mes spécialités. Edition 2021

140 fiches détachables au format poche pour réviser un peu tout le temps. Des synthèses sur toutes les notions des nouveaux programmes de vos spécialités. Avec des quiz pour s'auto-évaluer. Et en plus ! Un système pratique pour suivre ses révisions. Des infos-clés sur les rabats de couverture. Des exos interactifs avec Nathan Live.

01/2021

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XXe siècle

Un vie de Gaston Charlévitch. La vie de Gaston Charlévitch

Le destin d'un ouvrier parisien à l'accent d'Arletty, échoué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une Ukraine soviétique. Gaston est un enfant des Batignolles. Un titi parisien à l'accent d'Arletty qui a connu la guerre, puis le travail obligatoire en Allemagne où il rencontre Louba. Amoureux, il l'épouse et la suit en Ukraine à la fin de 1945. Nous sommes en URSS, Gaston a vingt-cinq ans et le rideau de fer retombe sur lui. Privé de sa nationalité française, sans droit de retour, assigné à la citoyenneté soviétique, Gaston Thivet devient Gaston Charlovitch. Les misères et les espoirs de l'après-guerre dans le secret et l'intimité d'une ville de province soviétique... La vie extraordinaire d'un homme ordinaire. C'est un destin digne d'un roman d'Alexandre Dumas, que raconte Yves Gauthier dans un texte tendre et bouleversant.

03/2023

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Témoignages

Moi, Christiane P.

Que reste-t-il de notre identité ? Lorsque, petit à petit, nous perdons ces bribes de mémoire qui nous disent qui nous sommes, d'où nous venons, où nous allons ? Lorsque, doucement, s'effacent notre parcours, nos idées, nos plaisirs ? Et puis notre notion du temps, du monde, de l'autre ? Imaginez un instant que vous ne sachiez plus qui vous êtes, où vous êtes, pourquoi vous êtes là, ni qui sont les gens qui vous entourent... Et pourtant, ne sommes-nous pas vivants jusqu'au dernier instant ? Nos sentiments, nos émotions, ne demeurent-ils pas intacts même quand notre esprit s'égare ? Tous ces gens bien portants qui jugent et décident à votre place, pour votre sécurité, pour la leur, ou qui se transforment en tortionnaires ordinaires dans un système où l'humain n'est plus qu'un numéro. Ce texte n'est cependant ni un pamphlet ni un réquisitoire. Tout juste un témoignage. Un hommage, peut-être. A la mémoire de tous ceux qui ont vécu cet enfer-là. Parce qu'il faut dire et faire savoir. Ne pas se taire. Parce qu'un jour, peut-être, vous serez Christiane P.

07/2022

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Littérature française

Gaston George et Moi

Gaston et George se sont invités sans crier gare. Ce genre d'invités que l'on n'espère pas. De ceux qui font la fortune des oncologues. L'auteur qui aurait pu s'en séparer pour reprendre une vie normale, décide de tenter de vivre en leur compagnie. Un journal, une courte autobiographie, ce que cela change dans sa façon de penser.

12/2019

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Littérature française

Gaston et le Téléfon

"Bernadette, elle est très chouette, et sa cousine, elle est divine" . Ainsi débute la chanson de Nino Ferrer "Gaston, y'a l'téléfon qui son" (sortie en 1967), dans laquelle l'artiste énumère toute une galerie de personnages. Dans ce roman, l'auteur David Petit-Laurent imagine une histoire qui lie tous ces personnages, jusqu'au fameux Gaston, dont on attend qu'il réponde enfin au téléphone, enfin, au Téléfon ! Les romans de David Petit-Laurent offrent souvent des clins d'oeil à des chansons qui ont marqué une époque, une génération. Dans ce roman, il rend hommage, à sa manière, au répertoire de Nino Ferrer, et donne vie aux personnages chantés par l'artiste, tout en maintenant le suspense : Gaston va-t-il enfin répondre au Téléfon ?

10/2022

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Mondes fantastiques

Gaston (Happily Never After)

Gaston est un jeune homme frêle et malade, jaloux de son père et de son frère, qui sont beaucoup plus développés et virils que lui. Attaqué lors d'une partie de chaque, Gaston est sauvé in extremis par une jeune sorcière, Agatha. Petit à petit, ils tombent amoureux, et nagent dans le bonheur... mais cela peut-il vraiment durer ? Bien avant les contes que vous connaissez, découvrez les histoires d'amour des méchants Disney !

06/2022

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Autres éditeurs (K à O)

Gaston. Terreur des océans

Gaston n'est pas un poisson particulièrement gros. Ses dents ne sont pas particulièrement pointues. Et il y a des créatures beaucoup plus terrifiantes que lui dans l'océan... Alors pourquoi tout le monde a peur de lui ? Compliqué de trouver une amoureuse dans ces conditions ! Heureusement, Gaston peut toujours compter sur son ami Gabin, le requin : lui et Gaston ne se lâchent jamais d'une nageoire !

07/2021

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Casterman

Gaston Grognon : Soirée pyjama

Pour une fois, Gaston Grognon est de très bonne humeur car sa famille organise une soirée pyjama ! Au programme de cette super nuit : une chasse aux termites, une séance d'épouillage géant, des histoires qui font peur, puis un festin de minuit arrosé de jus de pastèque... Bien sûr, à une soirée pyjama, personne ne dort : il faut rester debout TOUTE LA NUIT. Mais la maman de Gaston préfère prévenir... Si Gaston reste éveillé toute la nuit, il va finir par être sacrément grognon !

10/2021

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Tout-carton

T'es grognon, Gaston ?

T'es grognon, Gaston ? Tu veux une banane ? Tu préfères une banane ET une balle ? Hum, t'es encore grognon. Quand un enfant (ou même un adulte ! ) est en pleine crise de grognonitude comme Gaston, il faut des trésors d'imagination pour arriver à lui redonner le sourire. Une banane et une balle ne suffisent pas ? Alors essayons une banane, une balle, des crayons pastels, un paquet surprise, un flamant rose, une grenouille à perruque bouclée, ou même la lune !

06/2021

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Beaux arts

Gaston Lachaise, 1882-1935

Né à Paris le 19 mars 1882, fils d'un fabricant de meubles, Gaston Lachaise étudie la sculpture à l'École nationale supérieure des beaux-arts de 1898 à 1906. Il commence à exposer au Salon à partir de 1899. Vers 1902 ou 1903, Lachaise rencontre Isabel Dutaud Nagel, une Américaine de dix ans son aînée, mariée et mère d'un enfant. Il tombe passionnément amoureux d'elle, et lorsqu'elle retourne à Boston, Lachaise la suit un an plus tard et commence aussitôt à travailler pour le sculpteur Henry Hudson Kitson. Il expose à New York au fameux Armory Show de 1913 qui montre tout l'art moderne en provenance d'Europe, de Matisse et Picasso à Brancusi. Après le divorce d'Isabel, Gaston Lachaise l'épouse en 1917. Il ne cessera alors, et jusqu'à sa mort, de s'inspirer du corps de sa femme pour des sculptures, souvent monumentales, qui le mettront vite au tout premier plan des sculpteurs modernes. Ses œuvres seront rapidement dans les plus grands musées américains. L'obsession pour le corps de sa femme le conduit à des œuvres de plus en plus radicales qu'il ne montre pas au public, en particulier certaines sculptures du corps féminin qu'il réduit à deux seins gigantesques entourant un sexe, œuvre aussi dérangeante que L'Origine du monde de Courbet. La sculpture de Lachaise, qui a marqué de manière significative l'art du XXe siècle, est peu connue en France. C'est pourquoi le musée d'Art et d'Industrie - La Piscine de Roubaix organise, avec le soutien de la Fondation Lachaise, une grande rétrospective de son œuvre, avec près de quatre-vingts sculptures et de nombreux dessins. L'ouvrage publié à cette occasion comportera des essais de Jean Clair, Hilton Kramer, Louise Bourgeois - artiste célèbre et autre sculpteur américain d'origine française - et Paula R. Hornbostel, qui montre pour la première fois des photos prises par Lachaise de sa femme, et enfin " Quelques mots sur mes sculptures ", texte de 1928 par Gaston Lachaise.

06/2003

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Littérature française

Gaston frappadingue de foutraque

Ce jour-là, Gaston feuilletait distraitement les pages du journal local, lorsqu'un article attira son attention. - Ecoute ça Juliette, on parle de nous... - De nous ? - Oui... je te lis... Dans le château de notre petit village de Foutraque, où la légende dit qu'il y a un fantôme à chaque étage, la comtesse Juliette Gribiche de Ravigote et son inséparable compagnon Gaston Frappadingue se livrent à de drôles de jeux qui ont de quoi faire rougir plus d'un villageois paisible. Voici les révélations indiscrètes du voisin de la châtelaine, Philoe Passemuraille, à qui l'on ne peut rien cacher... - Ca alors ! - Tu le connais, toi, ce Philoe Passemuraille ?

12/2015

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Critique littéraire

Gaston Criel. Le Popoète

Enfant de Seclin, Gaston Criel (1913-1990) a une vie féconde dans le Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre. Ecrivain et poète, il est portier de boîte de nuit, vendeur de journaux à la criée, galeriste chez Maeght, secrétaire d'André Gide... Il est également proche d'André Bretorrou de Jean Cocteau qui le promeut second assistant de son film La Belle et la Bête. Criei échoue à la sélection finale du Goncourt 1952 pour son roman La Grande Foutaise. Qu'importe, ce fou de jazz, premier Français à théoriser cette musique dans Swing, file aux Etats-Unis avec la fille d'un milliardaire pour y rencontrer Charlie Parker ou Bud Powell. En 1962, la page se tourne lorsqu'un attentat de l'OAS détruit, à Paris, la chambre de bonne que lui louait Jean-Paul Sartre. Retour en Flandre où il devient une figure de la vie nocturne lilloise. Criei est "barman-poète" au comptoir de La Voie lactée puis du café de la Plage. En parallèle, il enchaîne des romans aussi crus que puissants. Le destin flamboyant de ce Nordiste hors norme méritait d'être réhabilité.

12/2019

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Monographies

Gaston Boyer, l'africain

Cet ouvrage présente les oeuvres de Gaston Boyer exposées, en avril-mai 2014, à la Mairie du VIe arrondissement de Paris puis, en mai-juin 2014, à l'Ecole nationale d'administration. Gaston Boyer (1922-2012) était l'un de ces hommes de passion à l'insatiable curiosité, féru d'ethnographie qui, parallèlement à une carrière d'administrateur de la France d'outre-mer puis de diplomate, a choisi de s'engager dans une quête artistique. Doué de multiples talents : peintre et dessinateur, mais aussi graveur, ethnographe, architecte et caricaturiste, il a souhaité saisir l'intimité des êtres qu'il côtoyait et interroger la vie plus silencieuse des formes. L'Afrique lui fournit l'occasion d'une longue et féconde rencontre. Peintures et dessins s'offrent dans la diversité des portraits et des scènes de genre sans jamais verser dans la tentation de l'exotisme. Du chasseur Bambara à la marchande de poisson, des maternités aux portraits de chefs de tribus, c'est le respect du sujet qui s'impose, l'évocation vive et colorée, souvent sensuelle des postures qui le séduisent. Le réalisme d'une attitude, lui sert souvent à isoler un motif pour exécuter "des séries" qu'il travaille en variant alors techniques, couleurs et supports. La fascination de la terre d'Afrique n'exclut pas chez Gaston Boyer d'autres quêtes : celles des formes abstraites. Si l'influence des peintres modernes y transparaît, elle est chez lui l'enjeu d'autres défis et révèle des compositions inédites où se dégage avant tout un attrait pour l'art du visuel. Grands aplats de couleurs, objets en volume et en plan au sein d'un espace idéal. Mais l'artiste se réfère aussi à l'exercice obligé et délicat des nus et des natures mortes, car il s'agit pour lui d'explorer tous les genres de peinture. Il témoigne alors d'une parfaite maîtrise des formes, des dégradés et du sens de la couleur. Les sardines aux figues et l'Odalisque en sont d'éloquentes illustrations. Le talent de caricaturiste qui ponctue l'ensemble de sa carrière, constitue une facette plus discrète de l'artiste. Les nombreuses satires humoristiques qu'il réalise des personnages historiques côtoyés, témoignent de l'acuité de son regard sur ses contemporains, mais elles dévoilent surtout une aisance dans la vivacité du dessin au trait, une maîtrise des valeurs de contrastes, procédés qu'il réutilise amplement dans l'expression des corps et des visages de ses innombrables dessins. La quête des formes, la détermination à saisir l'Autre dans son épaisseur et son mystère font de Gaston Boyer un artiste à part entière et un humaniste dont les oeuvres suscitent autant une vision stimulante et rafraîchissante du monde qu'une subtile émotion.

01/2024

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Art du XXe siècle

Tamara par Tatiana. Sur les traces de Tamara de Lempicka

" L'art de Tamara de Lempicka me fascine depuis l'adolescence. Je ne savais rien du tumulte de sa vie ni de l'ampleur de son ambition. Qui était-elle ? Où vivait-elle ? Comment est-elle devenue cette artiste extraordinaire ? Ce livre est mon voyage dans son monde intime, où j'ai exploré ses secrets et ses desseins, au rythme du palpitant Paris des années vingt. Avec mes mots, j'ai raconté son histoire, tandis que ma fille Charlotte l'évoque à travers sa photographie et revisite la flamboyante légende de la reine suprême de l'Art déco. Un projet mère-fille, inspiré par une femme hors du commun. " Tatiana de Rosnay

11/2021

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Actualité et médias

L'ombre de Christian Ranucci

Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.

08/2006

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse pour Christian

Remises en grande solennité la veille au soir, en présence de notre mère, très inquiète: "Surtout soyez très prudents!" notre père lui soufflant à mi-voix: "Rien à craindre, ça ne peut pas tuer une mouche! ", les deux carabines avaient fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas, dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez!" et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à 15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un. " Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé de manière différente le choc de cette brutale révélation; la première, les mains jointes: "Mon Dieu, c'est épouvantable! Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines!" le second avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait: "Eh bien, ma foi, voilà qui n'est pas mal tiré!" " Nous étions repartis en coup de vent. A midi, la brochette se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne. Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse! Douze oiseaux bien choisis; rien que des becs-fins, sauf trois gros-becs; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de vrais chasseurs, se connaissant en gibier. "

11/2012

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Sociologie

Luc et Christian Boltanski. Fraternité

Luc Boltanski est un sociologue dont les travaux ont initié un tournant décisif dans l'histoire de la discipline, mais il écrit et publie aussi recueils de poèmes, pièces de théâtre et opéra. Christian Boltanski est un artiste plasticien reconnu internationalement, dont les oeuvres ont marqué de leur empreinte l'histoire de l'art contemporain, mais même s'il prétend n'avoir guère étudié et ne jamais lire, il s'interroge constamment sur les énigmes du social. Si proches et si différents, ces deux frères font preuve, à travers leur biographie menée ici en parallèle, d'une forte proximité créative autour d'une préoccupation qui leur est commune - la fraternité - non pas seulement celle qui les a fait frères - mais une fraternité au-delà des frontières, une fraternité pensée, réfléchie, choisie.

04/2018

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Essais biographiques

Christian Gardair, paysageur d'estuaire

Etre sans plis. Une belle nappe, dans les hôtels, est sans plis. Comme je suis un type compliqué, j'aimerais bien me simplifier. Sans plis, ni replis (Christian Gardair). ?Si diverses qu'elles soient, les expériences du peintre Christian Gardair n'en gardent pas moins une unité, celle d'une quête de vérité : Je vous dois la vérité et je vous la donnerai, écrivait Cézanne. Pour Christian Gardair qui aime se définir comme un ?anonyme du XXe siècle, la vraie peinture c'est?la langue coupée? (Matisse), c'est le silence, rejoignant le précepte de Wittgenstein? : Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Il ne faut pas dénaturer le tableau, qui pose la question de sa présence, d'elle seule ; il est et reste avant tout une Enigme.

11/2021

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Criminologie et sicence pénite

Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire. A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.

03/2021

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Essais biographiques

Après. Conversation avec Christian Boltanski

Entretien entre l'anthropologue et l'artiste sur les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les " artistes de la mémoire " et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception. Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions. La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste.

04/2023