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Amir

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Littérature étrangère

La Fatigue du matériau

Deux jeunes frères fuient clandestinement leur pays, après La disparition de Leurs parents dans un bombardement. Ils arrivent séparément en Europe où ils ont prévu de se retrouver. Ce sont alors deux périples qu'entreprend le lecteur dans ce récit court, intense et haletant, au gré des épreuves que traversent les deux frères, dans l'espoir de se voir accorder un nouveau droit à L'existence. Il faut fuir et se cacher, trouver à manger, tenter de se repérer, avancer. Le monde se révèle à travers le prisme de l'angoisse, nous faisant vivre une véritable expérience physique et humaine. La Fatigue du matériau est le roman de la migration, une géographie de La peur qui nous exhorte à nous mettre dans La peau d'un migrant. Le lecteur s'approprie Le désespoir, le froid et La faim. Mus par La force du lien fraternel et par La volonté de ne jamais se laisser humilier, Amir et son frère doivent tenir malgré La "fatigue du matériau", c'est-à-dire l'usure extrême du corps. Un puissant remède contre La déshumanisation.

01/2021

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Histoire internationale

Iran. Une histoire de 4000 ans

Depuis les antiques civilisations du plateau iranien jusqu'à l'actuelle République islamique née de la révolution de 1979, ce pays-continent, creuset bouillonnant au coeur d'un Moyen-Orient turbulent, a vu naître des religions et des systèmes aussi novateurs que le zoroastrisme, la quête d'un empire universel, l'émergence du modèle du despote éclairé, en même temps que des courants philosophiques et artistiques majeurs. Avec cette fresque se déroulant sur plus de 4 000 ans, puisant dans les récits historiques, les travaux les plus récents et les anecdotes issues de chroniques persanes, Houchang Nahavandi et Yves Bomati ravivent également le destin d'illustres personnages tels Cyrus, Darius, Avicenne, Reza Shah, Alexandre le Grand et, moins connus du lecteur occidental, ceux d'Hassan Sabbah l'Assassin, de Tâhéreh Qorrat ol-‘Eyn la poétesse et d'Amir Kabir le réformateur. Croisant leurs regards, ils montrent combien l'actualité la plus récente et parfois la plus controversée plonge ses racines dans un passé marqué par la double emprise du rêve impérial et du sens religieux. Un livre essentiel pour connaître et comprendre un pays charnière et matrice de siècles de civilisations.

09/2019

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Littérature française

Ton jihad et le mien

Le Moyen-Orient s'embrase et de nombreux jeunes partent faire ce qu'ils nomment le " jihad " en Syrie, à Gaza, en Irak ou dans d'autres contrées dangereuses. Hani, entouré dès ses plus tendres années par des extrémistes palestiniens du mouvement Hamas, choisit pourtant, après avoir violemment rejeté sa mère, de venir la rejoindre en France. Pour quelque temps. Ballotté entre un passé islamiste et un Occident inconnu, il se heurte à un profond choc culturel, et parfois à des réactions racistes. Un chemin tourmenté l'attend. Sa quête de Vérité le conduira à d'intenses questionnements et peut-être même au pire. Sarah, sa mère, parviendra-t-elle avec l'aide de ses amis, à écarter Hani de tout danger, à lui transmettre la bienveillante spiritualité, empreinte d'amour et de tolérance, qu'elle tient de son grand-père Amir ? Ce roman est un véritable voyage tant géographique qu'initiatique. Florence Ka, ancienne journaliste au Proche-Orient, auteur de Et les larmes d'or jaillirent... publié aux Editions Ovadia, nous y livre toute l'inquiétude d'une mère face au péril intégriste, tout le désarroi d'un jeune en proie à des errances identitaires.

11/2014

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Contes et nouvelles

La vie au Conte-Gouttes. Dessins, fragments et analectes, les miscellanées de Mr Charles

Voici, réunis par l'auteur, quelques fragments autobiographiques dans la continuité de son premier livre édité aux Editions LEN "A L'ombre des Etoiles" , qui a reçu en 2017 le prix Témoignage de la Journée du Manuscrit Francophone. Ici, l'histoire du musicien se mêle à la fiction, à travers sa rencontre avec Amir, jeune Français d'origine maghrébine. Entre incompréhension initiale et respect mutuel, à la croisée d'univers si dissemblables, l'auteur lui enseignera la technique de la batterie, lui fera découvrir la musique, l'amour du jazz, à ses yeux expression de liberté, et de fil en aiguille... la vie. Parallèlement, Charles Benarroch nous relate la chronique du Conte Gouttes, un bar à vins de banlieue à l'ancienne, avec son patron, sa patronne... et Momo, vieux prof à la retraite, personnage haut en couleur qui boit bien son coup et trinque avec l'auteur, en débattant et polémiquant sur l'actualité, la littérature, la philosophie, l'amour, la vieillesse et le monde tel qu'il va... Le tout est agrémenté de dessins d'humour et de presse, de photos souvenirs, de portraits et caricatures, tous de la main de l'auteur.

04/2023

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Littérature étrangère

L'Epitre des ombres et des trombes

Issu d'une lignée de hauts dignitaires liés à la famille omeyyade, Ibn Shuhayd (992 - 1035) a vécu la majeure partie de sa courte vie pendant les troubles de la fitna qui ont abouti au renversement de ses protecteurs et à la chute du califat de Cordoue. Dépeint comme un libertin, Ibn Shuhayd semble avoir souffert d'un orgueil prononcé qui est peut-être a l'origine de cette épître, composée en partie pour faire valoir ses qualités d'homme de lettres et son aptitude à égaler les plus célèbres de ses modèles. A court d'inspiration, Abû 'Amir (Ibn Shuhayd) voit lui apparaître une "ombre" qui l'aide à achever son poème et le conduit dans la vallée où, selon la mythologie arabe, vivent les génies inspirateurs des poètes et prosateurs du passé. Il y rencontre ceux des plus grands, d'Imru-l-Qays à Mutanabbî, et leur présente des extraits de ses oeuvres en vue d'obtenir leur agrément. Grâce à ce cadre fictionnel original, à la beauté de nombre des pièces citées et à son style concis et souvent spirituel, cette épître, composée vers 1030, est unanimement considérée comme un chef-d'oeuvre de la littérature arabo-andalouse.

05/2013

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Poésie

Le fou de Laylâ. Le dîwân de Majnûn

Sous ce nom (le Fou, ou le Fou de Laylâ ; Majnûn Laylâ) se cache un jeune homme, Qays ibn al-Muhawwah, qui n'a peut-être jamais existé. D'entrée de jeu, il s'agit d'un inextricable duo entre histoire et légende. La première nous dit qu'au désert d'Arabie, dans la seconde moitié du VIIe siècle, circulent des poèmes chantant un amour parfait et impossible. Leurs auteurs, sous divers noms, se veulent, d'une tribu à l'autre, les meilleurs dans le genre, et pour avoir vécu cet amour, et pour le dire. La légende, elle, nous parle d'un jeune homme, Qays, de la tribu des Banû Amir, qui tombe amoureux de sa cousine Laylâ. Tout devrait concourir à leur bonheur : ils n'ont aucune crainte quant à l'accord de leurs familles, portées, comme les autres, à ce type de mariage entre cousins. Mais voilà... Qays est poète, et il décide de chanter son amour à tous vents. Ce faisant, il enfreint une règle majeure du code bédouin. Dès lors, tout s'enchaine : le refus de la famille, le mariage forcé de Laylâ, son départ de la tribun Qays sombrant dans la folie et allant vivre avec les bêtes du désert, sa mort enfin, d'épuisement et de douleur. Quel qu'en soit l'arrière-plan social, la légende crée un mythe : celui de l'amour parfait et impossible. De tous les poètes qui l'ont chanté dans l'Arabie de ce temps, Majnûn est sans doute le plus grand. Honne de chair et de sang, ou personnage inventé, il fixe au poème un unique sujet : l'amour dans toutes les variations possibles.

06/2016

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Poésie

Ce qui nous restera. Fragments de Tanger et d'ailleurs

Ce qui nous restera est un Cheminement dans les ombres qui nous constituent, dans le mystère et, parfois, dans la grâce. À force d’explorer les rivages du Styx, Philippe Guiguet Bologne parvient ici à retrouver l’âme des choses... Avec Orphée et la mort elle-même, un heureux Icare et un homme à tête de buse au profil de Samuel Beckett, avec El qui déjà hantait de sa divine féminité le précédent Cheminement ; en prenant par la main le sage Hiérophante, si perdu dans nos temps, Djihad le beau pêcheur, Jassim le clown et acrobate triste, Amir qui la nuit se transforme ; en visitant les odalisques d’Henri Matisse pour pieusement les honorer, ou poursuivre une compagnie de mercenaires égarés dans des toiles de Monet et dans d’étranges labyrinthes, puis passer et repasser par les paysages de Palestine, du détroit de Gibraltar, de métropoles européennes et de déserts aux marges du monde, en arpentant le Saint-Sépulcre et la baie de Tanger, ces Fragments et débris sont autant de pépites, des petits trésors, à lire comme des nouvelles ou des contes féériques, reliés par les souffles de la poésie et un fil de Minotaure qui suit, dans leur fuite, Marianne et Ferdinand. Ce qui nous restera est finalement une structure, une geste, un esprit peut-être : on l’aurait aimé en tout cas ; le dernier souffle, comme celui d’Azraël sur la glaise de la Genèse, d’un cinéaste qui après avoir opiniâtrement questionné son monde par son art, lui rendra son âme. Voilà donc, sans doute aussi, un modeste hommage au génie de celui qui a su faire parler l’arrière des images, Jean-Luc Godard, conjugué au temps des obsessions de Philippe Guiguet Bologne.

11/2019

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Histoire de France

Sire Perceval au sanctuaire des chevaliers-prêtres de Sainte-Anne-de-l'étoile-du-sud

Le roi Perceval part faire un très grand voyage en Nouvelle Bretagne du sud. Il participe à l'inauguration du canal intermaritime qui relie la Mer méditerranée à la Mer Rouge en la compagnie de sire Christian, son frère qui est amiral. Après l'inauguration du canal intermaritime, le Roi Perceval et son frère amiral se rendent aux Indes pour rencontrer (l'Amir) le mahadjah Madrassi. Ils se rendent au Royaume de Siam pour aller à la rencontrer du Roi Tchang Phuong et ensuite ils se rendent à la principauté de Singapoure qui s'appelle aussi la Principauté du Lion. Après l'Asie le Roi Perceval et son amiral, Sire Christian se rendent en Nouvelle-Bretagne-du-Sud où le Roi Perceval est reçu comme chevalier-Compagnon. Au cour de ce long voyage, le roi Perceval reçoit un appel de Dieu pour devenir prêtre. Il en parle à l'archiduchesse Alice Géraldine qui à son tour en parle au Révérend-Chevalier. L'archiduchesse Alice-Géraldine emmène le Roi Perceval au Sanctuaire des Chevaliers-Prêtres de Sainte-Anne de-l'Etoile-De-Sud pour effectuer une retraite de discernement. Après cette belle odyssée en Asie et en Nouvelle-Bretagne-du-Sud le Roi Perceval et son amiral Christian rendent Visite au Roi Abdallah Houssouyef d'Arabie lors d'une escale à la Mecque. Après le retour au Château de la Forêt-Mystérieuse, le Roi organise avec la Reine Mirabelle les Jeux olympiques du Royaume du Saint Graal. Deux ans plus, en l'an de grâce onze cent quatre-Vingt-dix-sept, le Roi Perceval retourne en Nouvelle-Bretagne du Sud pour y recevoir le sacrement de l'ordination. Tout comme son ami de jeunesse, le Prince Nicolas des-îles-d'Emeraude qui devient aussi prêtre à l'Abbaye cistercienne de Notre-Dame-du-Lac-des-Saumons. La reine Mirabelle s'apprête à retourner en Nouvelle-France pour y revoir sa famille dans la même année de grâce. Durant son séjour en Nouvelle-France, la Reine Mirabelle tombe enceinte et met au monde un premier enfant qui s'appelle Eleuthère et craignant que son fi ls, le prince Eleuthère, ne puisse pas supporter le voyage en Caravelle, la reine Mirabelle le confi e à ses parents jusqu'à ses six ans. Deux ans plus tard elle met, en Nouvelle-France, au monde un second fi ls qui s'appelle Dorval. Et elle met au monde deux filles qui s'appellent Dorion et Adele.

04/2018

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Poésie

La Licorne Bleue d'hier à aujourd'hui

Le temps n'est qu'un grain de poussière dans un sablier. Il emporte dans son au-delà et imprègne les murs de la vie. Pour la Licorne, les Anges et les Fées, ce qui importent ce sont les attentions. Les révélées, les cachées, celles qui se font derrière la porte : les doux secrets. J'ai connu des personnes à l'âme si belle que pour elles, j'ai arrêté mon temps, et me suis ouverte à eux en de multiples attentions : Matitia (mon Booz), mon ami Amir, Monique, qui m'ont fait découvrir mon appartenance intime avec le judaïsme. Cette licorne (bleue) vous fait rejoindre votre intimité, votre identité la plus profonde. Pour une fois, j'ai appris quelque chose sur moi et j'ai obtenu une réponse. Mais également des interrogations sur les relations de l'espace et de l'être intérieur. Lequel se développe-t'il plus vite ? Jusqu'à quel(s) point(s) sont ils interdépendants ? Si le temps est scandé par de grands événements qui font la vie, il est bon d'admettre que les autres, le monde génèrent eux aussi de grands événements. Mais il faut également penser à tous ces petits instants du quotidien qui font la vie de tout un chacun, mortel et pas assez immortel pour refuser le temps. Malgré le vent, la neige, les rafales, j'ai malgré mon judaïsme passé des Noël pleins d'amour et j'ai ressenti un fragment du sacré chrétien. Ainsi j'ai fait la différence avec ceux qui sont comme le vent et ... les aures. Il y a les êtres fleuris qui ancrent l'espoir dans vos jardins intérieurs et qui tels le roseau se plient mais ne romptent pas devant les rafales de vent ; parfois même devant ces bourrasques les fleurs de la vie, laissent s'envoler leurs graines dans les vents même les plus terribles. C'est ainsi que j'observe mon existence : du vent et des fleurs, des abîmes ténébreux remplis soufainement, magistralement on ne sait (par quelle magie ? ) par la lumière. Alors dans ma vie est entrée la providence, et avec elle, l'amour... . . Et, j'ai vu mes forces grandir et vécu l'intimité de la nuit même bleue. Depuis ces instants ... . j'ai compris que la vie avait ses obligations, ses devoirs, ses lois, et que l'on pouvait tout gagner au nom de l'espoir. Il en est ainsi du destin de bien des peuples et/ou des êtres opprimés. La licorne bleue d'hier à aujourd'hui porte à chaque instant sous ses sabots de feu, le fulgurant espoir qui fait bien souvent survire et vivre envers et contre tout. Tous les matins où je m'éveille, je me dis : "S'il faut", j'irai dans la plaine de mon destin pour éc

12/2019

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020