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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 23 printemps 1981 : Dire

Nommée "revue" du fait de sa périodicité strictement semestrielle, la Nouvelle Revue de Psychanalyse, fondée en 1970, se présente en fait comme une série de volumes collectifs dont chacun est consacré à un thème de recherche. Les termes de thème et de recherche ne sont pas ici concession à l'air du temps. Le thème retenu n'est pas, en effet, un simple titre qui viendrait après coup tenter d'assurer une unité entre des contributions disparates : il suscite, oriente et organise chaque volume. Quant à l'esprit de recherche, il se manifeste d'abord par la mise en oeuvre d'une méthode qui respecte ce que le champ d'investigation concerné offre de spécifique : le travail théorique est compris non comme l'énoncé d'un savoir mais comme une reprise par la pensée du travail psychique que les processus inconscients exigent de l'analyste et de ses patients. Le projet de la publication est donc aussi éloigné que possible aussi bien de l'exégèse des textes freudiens que de l'application de la "science" psychanalytique. Le laboratoire est ici la clinique psychanalytique, le vif de l'expérience. Et la pluridisciplinarité n'est pas utilisée comme un étayage mutuel mais comme un moyen, quand c'est nécessaire, d'ouvrir la problématique psychanalytique à un questionnement plus radical. C'est en ce sens que nous incluons dans la Nouvelle Revue de Psychanalyse les travaux étrangers les mieux à même d'interroger et de renouveler la théorie psychanalytique classique. C'est en ce sens aussi que nous nous sommes fait une règle de ne jamais choisir comme thème de réflexion un concept déjà répertorié. Dans la liberté de sa démarche, la Nouvelle Revue de Psychanalyse souhaite témoigner d'une "activité de pensée" en mouvement.

05/1981

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Sciences historiques

Le Livre & la Mort. XIVe-XVIIIe siècle

Etroits sont les liens qui unissent la mort et l'écrit. L'épigraphie, le manuscrit puis l'imprimé ont été mobilisés pour préserver le souvenir des disparus, et le rapport d'intimité qui lie le livre au lecteur a fait du premier le miroir privilégié des interrogations du second sur sa propre finitude. La Mort elle-même, comme figure et comme sujet, fait son entrée en littérature au XIVe siècle, suscitant une appréhension moins abstraite du trépas. On dit et on représente désormais la déchéance des corps, souvent associée aux fins dernières que sont le Jugement, l'Enfer et le Ciel. Fléaux de tous ordres et angoisse de la fin des Temps favorisent cette expansion du macabre à la fin du Moyen Age. "Incarnations" de la Mort et représentations des morts investissent alors le livre, bien au-delà des répertoires privilégiés que sont les arts de mourir, les livres d'heures et les danses macabres. Le corpus des images évolue, infléchi par l'Humanisme, la Réforme et la reconquête catholique, touché par l'évolution du cérémonial funéraire, s'adaptant aux nouvelles pratiques sociales d'encadrement de la mort. Le recours au média imprimé pour célébrer les grands défunts, et bientôt pour "faire part" des morts plus ordinaires, donne lieu à une vaste production documentaire, des pompes funèbres, tombeaux littéraires et reliures de deuil, aux modestes billets d'enterrement. Cet ouvrage interroge la variété des apparitions de la Mort dans le livre européen, du Moyen Age au XVIIIe siècle. A travers l'illustration peinte et gravée, l'ornement typographique, la reliure ou l'héraldique, se déploie une iconographie funèbre ou macabre fascinante, avec ses scénographies et sa gestuelle (la Mort qui frappe, fauche, entraîne, moque, désigne, triomphe...), ses attributs et symboles (faux, dard, crâne, tibia, larmes, torchères, chauve-souris, outils du fossoyeur...), dont il importe de comprendre le sens et les évolutions.

03/2019

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Sciences politiques

Faire mémoire. Regard croisé sur les mobilisations mémorielles (France, Allemagne, Ukraine, Turquie, Egypte)

Dans une perspective pluridisciplinaire, cet ouvrage réunit des historiens, des sociologues et des politistes qui proposent une lecture croisée de mobilisations mémorielles insistant sur la mémorialisation de lieux publics (places Taksim à Istanbul, Tahrir au Caire, Maïdan à Kiev), revenant sur la fabrique de mémoires collectives partisane, associative et syndicale et offrant une lecture inédite d'une mémoire collective configurée dans l'espace carcéral et au-delà des murs jusqu'à l'exil des militants de la gauche radicale turque. Les auteurs croisent les outils de la sociologie de la mémoire et de celle des mobilisations tout en rediscutant les paradigmes chers à Paul Ricoeur (travail de mémoire), Pierre Nora (lieux de mémoire) et Maurice Halbwachs (cadres de la mémoire). Les contributions rappellent toutes combien "faire mémoire" oblige les militants à des investissements politiques longs et coûteux où la rencontre avec les autorités chargées d'arbitrer leurs prétentions oscille entre négociation et conflit. Alors que la mémoire officielle ordonne un récit national, les "minoritaires" ou "vaincus de l'histoire" puisent dans les répertoires d'action, innovent afin que leur passé ne tombe pas dans l'oubli ou en sorte. L'ouvrage s'intéresse également à la transmission au sein des organisations militantes et revient sur la manière dont la mémoire peut être mobilisée à des fins de cohésion de groupes militants, montrant que cette quête est complexe tant les souvenirs individuels sont difficiles à agréger au collectif. Il s'agit aussi de réfléchir sur les (en)jeux d'échelles entre mémoire individuelle, mémoire de groupes mobilisés et histoire. A partir de ces analyses portant sur différents contextes politiques et sociaux (France, Allemagne, Egypte, Ukraine, Turquie), l'ouvrage invite les lecteurs à renouveler leur regard sur la fabrique mémorielle.

07/2018

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Génie logiciel

Développement et architecture des applications web modernes. Retrouver les fondamentaux

Les années 2010 ont bouleversé à jamais le développement web. HTML5, ECMAScript 6, les Web Components et de nombreuses nouvelles capacités permettent enfin de créer nativement des applications ambitieuses et performantes. Pourtant, l'ensemble du secteur donne aujourd'hui l'impression de se résumer à un trio Angular-React-Vue. Un nouveau courant de "Développement web moderne" questionne l'importance de ces frameworks et bibliothèques en s'appuyant sur les innovations les plus récentes. Pourquoi avoir ajouté tant de complexité ? Devrions-nous persévérer dans cette direction ? Les capacités natives de la plateforme ne pourraient-elles pas suffire ? S'inscrivant dans la continuité de ce mouvement, ce livre vise à permettre à chacun, du développeur web débutant (disposant d'une première expérience de JavaScript et HTML), à l'architecte le plus confirmé, d'adopter une plus large perspective du développement applicatif web, en trois étapes. En décomposant les bases communes à toute application Web moderne, ce livre expose une approche originale permettant d'appréhender le développement web moderne dans son ensemble. Dans les deux premiers chapitres, l'auteur revient tout d'abord sur l'histoire et l'organisation du Web (et ses standards) ainsi que sur les navigateurs, permettant ainsi au lecteur de mieux comprendre la situation actuelle et d'anticiper les évolutions futures. Les quatre chapitres qui suivent, constituant le coeur de l'ouvrage, présentent pas-à-pas et à l'aide d'exemples actuels et concrets, les éléments les plus fondamentaux du développement applicatif : la programmation orientée composant, les Web Components, le routage des Single Page Applications et enfin le rendering. Pour finir, un ultime chapitre répertorie et met en perspective les approches architecturales concrètes applicables au quotidien, illustrées par une présentation complète de nombreuses micro-bibliothèques. Des éléments complémentaires sont disponibles en téléchargement.

03/2021

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Instruments de musique

L'Homme qui fait chanter les pierres. Célébration d'une musique originelle

Emmanuel Dilhac, après avoir répertorié maintes possibilités de gestes induits selon la matière ou la forme, fait en sorte que les objets sonores et lui s'apprivoisent et renouent pour sonner au mieux de leurs qualités. En une quête passionnée, le musicien s'initie au jeu de la rencontre avec l'élément naturel. Il remarque que ses gestuelles et techniques manuelles, sont identiques aux phénomènes d'actions et de mouvements utilisés encore aujourd'hui par "Dame Nature" , correspondant ainsi aux synchronisme et mimétisme établis au cours des temps ou encore à une ordonnance selon des énergies dont nous serions des échos. Artiste exigeant, il tente de se rapprocher d'un "Tout" organisé, de louer et de sublimer en quelque sorte, là où magie et mystère se confondent... Selon le poète Victor Hugo : "Il n'est pas de bruit où Dieu n'ait pas mis le verbe" . "Le corps humain n'est-il pas lui aussi composé de matières lisses agissant sur une forte charpente, capables de produire elles aussi des tonalités, des sons et même des langages ? Notre ossature n'est-elle pas de pierre ? Nos cheveux n'ont-ils pas des allures d'algues, nos yeux ne sont-ils pas semblables aux anémones ? Nos mains, nos pieds ne sont-ils pas comme autant de racines ? Nos bronches et nos veines comme des ramures et des branchages, notre salive et notre sang ne sont-ils pas issus d'un même flot ? "D'autres langages" ne peuvent-ils pas tous être identifiés à des marées, à des vagues... Dans la Création, le patrimoine génétique ne serait-il pas le même pour toutes les matières ? " Ce long travail d'observations et d'expériences, il le poursuit parallèlement dans son oeuvre picturale ; il lui apparaît qu'il serait possible de dégager un alphabet universel et fondamental des formes comme des sons.

03/2023

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Code public

Code général de la propriété des personnes publiques. Edition 2023

Toutes les règles applicables aux biens et droits, à caractère mobilier ou immobilier, des personnes publiques. Les plus de l'édition 2023 : - Un large commentaire explicatif et annotations tenant compte des tout derniers développements jurisprudentiels - L'appendice qui répertorie un certain nombre de textes issus d'autres codes ou non codifiés, indispensables à la bonne maîtrise de la matière - Inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Treizième édition du Code général de la propriété des personnes publiques annoté et commenté. Le code, issu de l'ordonnance du 21 avril 2006, complété par le décret n° 2011-1612 du 22 novembre 2011, a notamment connu plusieurs évolutions récentes liées à la volonté de mobiliser le foncier public pour faire face à la crise du logement. L'édition 2023 est notamment à jour : - De la loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale ; - De l'ordonnance du 6 avril 2022 relative à l'aménagement durable des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte ; - Des deux décrets du 7 avril 2022 avril relatifs au système de télépéage et transposant la directive n° 2019/520 du 19 avril 2019 ; - Du décret 11 mai 2022 relatif à la déconcentration des décisions d'attributiuon du foncier acquis par l'Etat en vue d'opérations d'aménagement ; - Du décret du 4 juillet 2022 relatif aux espaces urbains et secteurs occupés par une urbanismation diffuse de la zone dite des cinquante pas géométriques en Guadeloupe et Martinique ; - Du décret du 22 décembre 2022 relatif à la convention confiant l'aménagement, l'entretien et l'exploitation du domaine public fluvial de l'Etat à une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités en vue d'assurer la valorisation de ce domaine ;

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Guides de France

Le canal de Nantes à Brest. Edition 2006-2007

Au printemps 1995, Ferdinand, petit âne tout chargé de bagages, longeait le canal qui joint le cœur de Nantes à la rade de Brest. Deux semaines de silence au cœur de la Bretagne mystérieuse, dans un paysage miraculeusement préservé, à l'ombre protectrice des chênes séculaires. A votre tour, suivez les traces de Ferdinand, partez marcher sur le : pas de milliers de tâcherons et de mariniers qui ont creusé cette voie d'eau. ou ont peiné sur ses rives. Vous allez marcher ou pédaler 360 km le long d'un ouvrage d'art construit par nos ancêtres dans les années 1820, et chaque lieue du chemin vous fera découvrir les trésors d'ingéniosité imaginés pour qu'un bateau puisse naviguer de Nantes à Brest et de Pontivy à Lorient sur le canal du Blavet... Voici le guide indispensable pour préparer votre randonnée dans les meilleures conditions. Cet ouvrage vous donne tous les renseignements nécessaires à la vie du randonneur à pied ou à bicyclette. Dans un fuseau de 5 kilomètres de part et d'autre du canal, nous avons répertorié les hôtels, campings, chambres d'hôtes, gîtes d'étapes, restaurants, pizzerias, cafés, boulangeries, épiceries, charcuteries, postes, jours de marchés, crêperies, fêtes communales et religieuses, etc... Prix et conditions sont précisés, afin que le randonneur sache exactement où il pose son sac, et qu'il ait le choix de ses hébergements en fonction de ses goûts et de l'épaisseur de sa bourse. Vous trouverez aussi une partie historique sur la construction du canal et une partie explicative sur le fonctionnement hydraulique d'un canal, ainsi que les principaux sites et monuments situés tout au long de la voie d'eau. Les plans sont à l'échelle 1/25.000 (1 cm = 250 m). Ami randonneur, bon voyage sur le Canal de Nantes à Brest !

03/2006

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Littérature française

Lâchez-moi, tenez bon. Des libertés et des limites

Chaque adulte a une opinion concernant l'éducation qu'il a reçue, et ce, quelle qu'en soit la qualité. Il y a un demi-siècle encore, chaque parent s'appuyait sur les "?recettes éducatives?" transmises par les générations qui le précédaient. Mais le temps où l'éducation se passait d'explications est révolu, depuis que les découvertes scientifiques ont confirmé que, dès la naissance et avant même, l'enfant est en interaction avec son environnement. La reconnaissance de l'enfant en tant que personne a mis fin à un rapport pédagogique, fondé depuis des siècles sur sa passivité psychique et faisant peu de cas de sa parole et de ses émotions. La crise de l'autorité de ces dernières décennies a laissé nombre de parents et éducateurs dans l'incertitude et le désarroi. Cette crise requiert un travail d'élaboration de nouvelles références collectives, prenant en compte l'exercice progressif des libertés publiques permettant à l'enfant de s'intégrer au monde en le contraignant à éprouver les limites nécessaires au vivre ensemble en commun. Dans cet ouvrage, l'auteur répertorie des idées, valeurs et positions pédagogiques apprises en 1957, lors d'un stage de moniteur de colonies de vacances avec les centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA). Ce sont donc ces principes visant à considérer un enfant comme un sujet, un citoyen en devenir, que l'auteur a tenté de mettre en oeuvre dans ses pratiques éducatives auprès d'enfants et d'adolescents. C'est en travaillant avec un groupe de recherche sur la dialectique éducative qu'il a entrepris l'écriture de différents ouvrages qui ont exploité le travail collectif paru dans L'enfant, l'adolescent et les libertés. Couverture? : oeuvre de Marion Le Pennec.

04/2021

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Droit

Au nom de Hegel. Les juristes néo-hégéliens et la philosophie du droit de la République de Weimer au Troisième Reich

Après 1945, la recherche historique allemande et française s'est d'abord focalisée sur la figure emblématique de Carl Schmitt, qui a été vite répertorié comme le "juriste du Troisième Reich". Pourtant, sous le nazisme, les juristes néo-hégéliens se sont eux aussi amplement illustrés à l'avant-garde du droit völkisch. Tandis que Schmitt a été écarté de ses fonctions, l'engagement idéologique de ces juristes en faveur du nazisme a longtemps été passé sous silence. Dès lors, les auteurs néo-hégéliens se sont refait une place et un nom dans l'université allemande d'après-guerre - comme en témoigne l'exemple du plus connu d'entre eux, Karl Larenz. Le présent ouvrage tente de lever le voile sur le cas des néo-hégéliens allemands en explorant leur discours tout au long de la période qui va de la République de Weimar au Troisième Reich. Peut-on parler d'un mouvement néo-hégélien chez les juristes d'outre-Rhin comme d'un ensemble cohérent aux contours clairs et à la stratégie univoque? Faut-il voir dans son recours au nom de Hegel une simple instrumentalisation du philosophe à des fins politiques ou bien l'expression d'un projet philosophique original? On examine ici les trajectoires individuelles des penseurs, non pas du point de vue de leur filiation - réelle ou présumée - à la pensée de Hegel, mais dans une double perspective qui interroge simultanément la cohérence de leur discours et la cohésion institutionnelle de leurs travaux. A travers le cas des néo-hégéliens, la question de la continuité entre la République de Weimar et le Troisième Reich reçoit un éclairage particulier, qui intéresse aussi bien l'histoire, que le droit et la philosophie.

08/2010

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Eco-construction

Bâtiments et développement durable. De la HQE au bâtiment à faible impact, 4e édition revue et augmentée

Tout comprendre des enjeux de l'approche écoresponsable et durable de la construction des bâtiments ! Le bâtiment consomme 40 % de l'énergie et émet 30 % des gaz à effet de serre en Europe. L'état de la planète et l'urgence de mettre en place des solutions décarbonées induisent de questionner les modes constructifs (bâtiments neufs) mais surtout, de revoir les bâtiments existants (rénovation), en accentuant les efforts dès que possible. Nous savons faire des bâtiments énergétiquement positifs depuis la fin du XXe siècle (1990-2010), il n'est plus question d'attendre les solutions miracles... mais de les prendre en main. L'enveloppe et la structure des édifices doivent être biosourcées, c'est-à-dire construites ou rénovées avec des produits issus de matériaux renouvelables et mises en oeuvre avec des énergies renouvelables, afin de rendre le bâtiment viable et acceptable pour tous. Le bâtiment que nous décrivons ne doit pas satisfaire uniquement la demande d'une petite minorité d'urbains, mais il doit aussi être accessible à tous. Cela signifie qu'un plan massif de reconstruction du logement doit être établi afin de rénover les bâtiments qui risquent de devenir des actifs bloqués : stranded assets selon l'expression des financiers. Une approche stratégique, technique et financière doit être développée sur tout le territoire pour que les investissements d'aujourd'hui ne deviennent pas les ruines énergétiques de demain. Cet ouvrage, véritable guide pour la profession, répertorie les orientations qui répondent aux exigences des bâtiments du XXIe siècle, en abordant : les enjeux du secteur face au changement climatique, les méthodes d'évaluation du carbone appliquées aux bâtiments et les avancées techniques observées en France et en Europe à travers des cas emblématiques.

10/2023

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Loisirs

125 surprises dans l'ouverture

Vous n'êtes pas satisfait de votre répertoire d'ouvertures et disposez de peu de temps avant votre prochaine partie ? Ou vous jouez régulièrement les mêmes lignes et vous vous méfiez de la préparation de votre adversaire ? Ou, tout simplement, vous aimez expérimenter des idées originales ? Quelles que soient vos raisons, dans tous les cas où il est bon de disposer d'une arme-surprise, ce livre vous sera très utile. Plus largement, surprendre l'adversaire dans l'ouverture suppose souvent de jouer un coup qui, en apparence au moins, contredit les principes généraux de l'ouverture. L'étude de ce livre vous permettra de développer votre intuition et de sentir quand un coup hardi est jouable, et de cultiver votre créativité en vous confrontant à une mine d'idées étonnantes. Découvrez par exemple : - Comment surprendre les Blancs dès le 3e coup dans le Gambit du Roi (surprise 4) ; Comment les Noirs peuvent réaliser une rupture centrale précoce dans la Sicilienne ouverte (surprise 23) ; Comment surprendre les Noirs dans la Française Winawer avec la variante Paoli (surprises 42 et 43) ; Quelle est l'idée de Wahls contre l'Attaque Est-indienne et la Réti (surprises 58 et 59) ; Comment sortir des sentiers battus du Gambit-Dame Accepté avec un sacrifice de pion prometteur (surprises 71 et 72) ; Comment se créer des chances d'attaque dans la Bogo-indienne (surprise 88) ; Comment attaquer le fianchetto-roi avec la nouvelle Attaque Barry (surprise 101) ; Pourquoi il peut être intéressant pour les Blancs de jouer deux fois la même pièce dans les 5 premiers coups de la variante d'échange de la Caro-Kann (surprise 105) ; Pourquoi il peut être astucieux "d'oublier" de défendre le pion d5 dans la Grünfeld inversée (surprise 111) ; Comment les Noirs peuvent développer leur Fou-dame en f5 dans la Slave avec 4.e3 (surprise 115) ; Quel rare 6e coup blanc affectionnent Mamedyarov et Van Wely dans la Grünfeld. Pour chacune des idées examinées dans ce livre, l'auteur définit un indice de solidité (indicateur de son niveau de risque) et un indice de l'effet de surprise (indicateur de son impact psychologique probable).

06/2019

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 2e partie, Les Bacchantes, Edition bilingue français-grec ancien

"Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée", tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.Notre édition des ouvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'ouvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le "Voltaire grec" est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques. Tome VI. 2ème partie.

01/1993

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Beaux arts

Suivez le guide !! La terre. Avec 1 CD audio

Cette nouvelle collection offre toute une série de parcours-découvertes passionnants autour d'une thématique en proposant de larges ouvertures en direction des différents domaines qui peuvent faire l'objet de son approche. Conformément aux programmes définis par les Instructions Officielles, ce parcours autour des quatre éléments, permet de traiter l'ancrage scientifique, mais aussi toutes les interprétations que la littérature, la mythologie, la symbolique, le cinéma mais surtout les arts et la musique ont pu en donner. Suivez le guide ! L'utilisateur dispose d'un exceptionnel fonds-ressource constitué par une abondante iconographie assortie d'explications et de commentaires pour répondre à la diversité de tous les besoins pédagogiques et de leur niveau d'exploitation. Dans chacun de ces dossiers, les arts (peinture, sculpture, architecture) et la musique tiennent une place prépondérante. La plupart des reproductions (photos, tableaux), ainsi que l'ensemble des extraits musicaux retenus, sont proposés dans le CD accompagnant chaque livre (Livre -CD format 21 x 24 cm, environ 64 pages). Suivez le guide ! La terre Le premier chapitre fait référence aux origines de notre planète, selon la science, d'un côté, selon les mythologies et les croyances, de l'autre. Cette approche permet de bien montrer la diversité des spéculations autour de sa "Création" et comment les peintres ou les musiciens, en particulier, l'ont figurée ou traduite. La diversité des paysages terrestres devient ensuite le prétexte pour aborder l'histoire du paysage en peinture. Le monde souterrain, puis les ressources de la terre nourricière et ses utilisations dans les différents domaines de l'art (sculpture, instruments de musique...) complètent harmonieusement cette proposition richement documentée. Une importante partie de l'ouvrage est consacrée aux perceptions et interprétations que les peintres ou musiciens ont pu faire autour de cet élément. Extraits musicaux commentés : Symphonie du Nouveau Monde (2e et 4emvts, A. Dvorak) - L'adoration de la terre (1er & 2e mvt, Sacre du Printemps, Stravinski - Les Fossiles (Carnaval des animaux, Camille Saint- Saëns) - Go tell on the mountain (negro spiritual), Chant de labours (Afrique) Répertoire à chanter (avec play back) : V comme Vers de terre (CL. Chapgier - S. Folie) - Petit pays (P. Veau/Y. Matrat) - Fooh (A. Bodiang- Valfroy/Moussa Faye & Albert Valfroy) - T comme Terre (CL. Chapgier - S. Folie)

02/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Edition revue et augmentée

Ce double tome 1 a inauguré une nouvelle édition des Oeuvres complètes d'Antonin Arthaud, dont la publication avait été entreprise en 1948. C'est à dire que depuis cette époque nos recherches avaient abouti à la découverte de nombreux textes et lettres. Le format actuel a permis d'enrichir chacun des tomes de ces éléments nouveaux qu'il nous a paru indispensable de mettre à la disposition des lecteurs. Le présent double tome est la refonte du tome I et de son Supplément. Il a été, en outre, augmenté de plusieurs textes inédits et de lettres retrouvées depuis 1970. Signalons tout spécialement Point final, publié en 1927 à compte d'auteur, que nous avions fini par croire perdu sans recours et qui a été retrouvé comme par miracle en 1971, texte sans lequel la position d'Antonin Artaud par rapport au surréalisme ne peut être comprise dans sa totalité et sa complexité. Antonin Artaud a toujours lui-même considéré sa correspondance comme partie intrinsèque de son oeuvre, et il est peu d'ouvrages composés par lui et publiés de son vivant qui ne contiennent de lettres réelles. Ainsi, un certain quotidien de sa vie était introduit dans ce que l'on était convenu d'appeler une oeuvre, et agissait comme destructeur de la notion même d'oeuvre. Nous avons, dès le début de cette édition, tenu à ajouter aux textes constituant la charpente de chacun des tomes les lettres qui y avaient trait ou qui permettaient de mieux les situer et les lire. Ainsi, la plus grande partie de la correspondance d'Antonin Artaud a pu être publiée, mais le principe adopté a causé parfois un chevauchement dans le temps d'un tome à l'autre. Nous nous proposons d'en publier le répertoire chronologique en annexe au dernier tome des Oeuvres complètes. Correspondance avec Jacques Rivière, l'Ombilic des Limbes, Le Pèse-Nerfs suivi des Fragments d'un Journal d'Enfer, l'Art et la Mort, les premières proses et poèmes se trouvent dans le tome I. Les textes marquant les étapes d'Antonin Artaud dans ses rapports avec le mouvement surréaliste et les lettres sont réunis dans le tome 1.

02/1979

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Musique, danse

Le dictionnaire des chansons de Claude François. Avec 1 CD audio

Rien ou presque n’a été dit ; comme si tout avait été caché, dissimulé. Oui, Claude François n’est pas qu’un chanteur à paillettes des seventies, un blondinet-bondissant pour minettes débiles avec des refrains idiots. Sur l’art qui a fait connaître cet artiste, la matière première qui nous l’a fait connaître, personne, quasiment avant le présent ouvrage, n’a, expliqué son travail. Nous ne savions pas à quel point son inspiration, son flair ont puisé dans le meilleur du répertoire anglo-saxon, ce qui donna chez lui d’excellentes versions françaises n’ayant pas à rougir, contrairement aux idées reçues, devant l’original. Mais aussi, pourquoi n’a-t-on jamais su que c’était un vrai musicien, un jazzman qui savait de quoi il parlait quand on causait rythme ternaire. Et ses textes, qui parlent de l’enfance, de l’écologie, de la peine de mort, du mal de vivre, de la Guerre Froide et bien sûr, de l’amour : rien. Pourquoi n’a-t-on jamais su, qu’en écoutant plus de 70% des chansons de cet artiste nous entendions – bien arrangés et produits – du Ray Charles ou du James Taylor ? Pourquoi ignorions-nous à ce point, et sans l’ombre d’un doute que, sans le savoir, nous fredonnions des mélodies d’Erroll Garner, de Stevie Wonder, de Glen Campbell ou de Jimmy Cliff ; que nous savourions du Cat Stevens comme du Michael Jackson ou encore du Bob Marley ? Pour les Everly Brothers, Trini Lopez, les Four Tops et les Supremes de Diana Ross on a su, un peu. En effet, c’était tellement gros que les identités des adaptations que fit Claude François de leurs titres, ainsi de Belles, Belles, Belles, Si j’avais un marteau, J’attendrai ou C’est la même chanson, ne pouvaient passer inaperçues. Ce qui permit de fournir un involontaire alibi aux pourfendeurs de l’artiste ; ces petits arbres qui cachent la forêt, là où, au fond des sillons noirs des 33 tours se nichent, comme timides et calfeutrés, des chefs-d’oeuvre inconnus.

03/2013

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Théâtre

Le théâtre à Strasbourg de Brant à Voltaire (1512-1781). Pour une histoire culturelle de l'Alsace

La ville de Strasbourg est, au XVIe siècle, une République urbaine et bourgeoise, qui trouve son unité dans la foi luthérienne. Dès le début du XVIIe siècle, la contre-offensive catholique se développe. Elle est dirigée par l'Autriche qui crée l'université de Molsheim et l'actif collège d'Ensisheim. Après 1681, année où Strasbourg est rattachée à la couronne de France, la dualité confessionnelle, linguistique, dynastique (Bourbons et Habsbourg) et culturelle devient la loi générale de la province. Cet ouvrage utilise le théâtre comme outil pour étudier une évolution qui va de l'humanisme préréformé (Sébastien Brant) à la fin de l'Ancien Régime dont l'oeuvre tragique de Voltaire en est la traduction la plus symbolique. Cette période voit, au début du XVIIIe siècle, le remplacement progressif du théâtre des collèges par celui d'acteurs professionnels. Répertoire, lieux des représentations, statut et jeu des acteurs, composition sociologique du public, se modifient du tout au tout. Si la dualité linguistique subsiste, l'incorporation à la culture française est, dès les années 1760-1770, largement évidente. L'étude est fondée sur l'exploitation des archives locales (BNUS, Archives Municipales de Strasbourg), régionales (Fribourg-en-Brisgau), allemandes (Munich) et jésuites françaises (ex.- Chantilly). L'ouvrage reproduit des documents, inédits à une exception près (Brant) et les regroupe en 7 livres et 19 chapitres en en fournissant à chaque fois les introductions et analyses scientifiques nécessaires. La perspective est historique, elle est contextualisée : rivalités entre luthériens et catholiques, la Maison des Bourbons et la dynastie impériale des Habsbourg de Vienne et d'Innsbruck, la chute de Strasbourg (1681) constituant un tournant chronologique décisif. Ce livre est donc une contribution à la vie théâtrale d'Ancien Régime (Strasbourg apparaît comme étant au même niveau que Bordeaux ou Lyon). Il met en évidence la place d'une ville dont il fait saillir les éléments constitutifs d'une biculturalité à fondement linguistique persistant. De ce point de vue, Strasbourg se distingue des deux autres grandes villes de garnison de l'époque, Besançon et Lille, qui sont monolingues et ne présentent pas d'organisation complexe comparable.

11/2015

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Théâtre

Cardenio entre Cervantès et Shakespeare. Histoire d'une pièce perdue

Comment lire un texte qui n'existe pas, représenter une pièce dont le manuscrit s'est perdu et dont on ne sait pas avec certitude qui fut son véritable auteur ? C'est l'énigme que pose Cardenio - une pièce jouée en Angleterre pour la première fois en 1612 ou 1613 et attribuée quarante ans plus tard à Shakespeare (et Fletcher). Elle a pour trame une " nouvelle " insérée dans Don Quichotte, oeuvre qui circula dans les grands pays européens où elle fut traduite et adaptée pour le théâtre ; en Angleterre, le roman de Cervantès était connu et cité avant même d'être traduit en 1612 et d'inspirer Cardenio. Mais cette énigme a d'autres enjeux. C'était un temps où, grâce notamment à l'invention de l'imprimerie, proliféraient les discours : la crainte de leur excès conduisait souvent à les raréfier. Tous les écrits n'avaient pas vocation à subsister, et particulièrement les pièces de théâtre qui, très souvent. n'étaient pas imprimées - le genre, situé au plus bas de la hiérarchie littéraire. s'accommodait fort bien de l'existence éphémère des oeuvres. Mais qu'un auteur devienne fameux, et la quête de l'archive inspirait l'invention de reliques textuelles, la restauration des restes abîmés par le temps, voire, pour combler des manques. parfois la fabrication de faux. C'est ce qui arriva à Cardenio au XVIIIe siècle. Retracer l'histoire de cette pièce conduit alors à s'interroger sur ce que fut, dans le passé, le statut des oeuvres jugées aujourd'hui canoniques. Le lecteur redécouvrira ici la malléabilité des textes, transformés par leurs traductions et leurs adaptations ; leurs migrations d'un genre à l'autre : les significations successives qu'en construisirent leurs différents publics. Pour nombre de ses lecteurs, Don Quichotte fut longtemps un répertoire de nouvelles. bonnes à publier séparément ou à porter sur la scène, aux dépens de la cohérence des aventures du héros éponyme. et Shakespeare un dramaturge qui, à l'instar de nombre de ses confrères, écrivait en collaboration, recyclait des histoires empruntées à d'autres écrivains et dont certaines oeuvres ne rencontrèrent pas d'éditeur. Ainsi, grâce à Roger Chartier, s'éclaire le mystère d'une pièce sans texte niais non sans auteur.

08/2011

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Opéra

Émile Cossira. Ténor de l'Opéra de Paris

Cet ouvrage est l'agenda reconstitué d'un ténor de l'Opéra de Paris qui connut une carrière exceptionnellement longue et brillante durant la Belle Epoque. Par son contenu, ce livre se veut également un morceau d'anthologie de l'art lyrique de ce temps considéré comme celui d'une vie agréable et légère. Emile Cossira (Jean-Emile Coussirat, dit...) est né à Orthez (Basses-Pyrénées) le 2 octobre 1854 et mort subitement au cours d'une tournée de représentation d'opérette française à Québec (Canada) le 1er février 1923. Doué d'un organe remarquable dès son plus jeune âge, sa vie d'artiste lyrique débute comme un véritable conte de fée. D'abord pensionnaire de la salle Favart puis de l'Opéra Garnier, il fut l'un des premiers ténors français qui abordèrent les grands rôles wagnériens : Lohengrin, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Tristan et Yseult, Tannhäuser... Ce ne fut pas son seul titre de gloire. Ténor au très large répertoire, il créa, entre autres : L'Ascanio de Saint-Saëns à l'Opéra Garnier (1890), Tristan et Yseult de Richard Wagner au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles (1894), le Duc de Ferrare de Georges Marty et l'Iphigénie en Tauride de Christophe Gluck au Théâtre-Lyrique de la Renaissance (1899). Ce colosse du bel canto aura pour partenaires les plus grandes cantatrices de l'époque et triomphera sur toutes les grandes scènes lyriques internationales : Londres, New York, Milan, Barcelone, Bruxelles, Monte-Carlo, Saint-Pétersbourg, Kiev, le Caire, etc. L'artiste possédait une voix au timbre harmonieux, étendue, qu'il conduisait avec maîtrise. Physionomie franche, nature exubérante, esprit vif, d'humeur un peu batailleuse, mais bon enfant, Cossira possédait un coeur d'or. Il ne refusait jamais à prêter sa merveilleuse voix dans nombre de galas de bienfaisance. En dépit d'une présence permanente à l'affiche des premières scènes françaises et internationales, la réputation du ténor s'éteignit brutalement à la lecture de son épitaphe. Si l'histoire semble ne pas avoir retenu son nom, l'art lyrique français qu'il a dignement servi, peut le compter parmi ses gloires.

11/2022

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Histoire du cinéma

Les 1000 films culte de l'histoire du cinéma

1000 films qui ont marqué l'histoire du cinéma ! A la fois art de masse, art de recherche et d'essai mais aussi foyer de création, le cinéma nous a accompagnés tout au long du XXe siècle, enregistrant au plus près la réalité sociale et historique du monde tout en projetant, à travers des fictions transportant les foules, les désirs et les rêves du plus grand nombre. Les 1 000 films culte de l'histoire du cinéma plonge le lecteur à travers l'histoire du cinéma qui, en 120 ans d'existence, n'a jamais cessé de se réinventer, passant du muet au parlant au début des années 30, du noir et blanc à la couleur, des écrans carrés à format réduit aux dimensions spectaculaires d'écrans de plus en plus larges, de la pellicule et du nitrate de cellulose à la 4D. Le passé du cinéma a toujours été le garant de son avenir, d'où l'importance de revenir sur son histoire, une pensée encore plus prégnante à une époque où la cinématographie, qui est étymologiquement l'écriture du mouvement, s'est vue pour la première fois contrainte d'interrompre son cycle habituel de production et de diffusion en 2020, marquant une pause dans son histoire. Cette année exceptionnelle est ainsi l'occasion unique et pertinente pour opérer un flash-back sur le formidable répertoire de ces 120 années de production. Cet ouvrage propose ainsi de revenir sur les 1 000 films culte qui ont marqué notre ère et qui, chacun, ont rythmé la vie des générations d'hier et d'aujourd'hui. Des centaines de films issus de tous les genres et de tous les pays sont présentés, décennie par décennie, d'après une sélection fondée sur des données objectives que sont les classements annuels d'entrées, en France et à l'international, les palmarès des grands festivals comme Cannes et Venise mais aussi sur les grandes célébrations telles que les Oscars et les César ou encore sur la notoriété consacrée par la critique. Autant de critères qui ont permis au cinéma de s'imposer comme un art nouveau, unique et irremplaçable.

11/2021

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Linguistique

Le langage de l'amour. De la rencontre à la rupture, comment les mots révèlent nos sentiments

"C'est lui", "c'est elle", "on s'est trouvés", "je t'aime", "je t'aimerai toujours"... , si chaque histoire d'amour est unique, toutes se vivent, s'écrivent ou se chantent avec les mêmes paroles. Aujourd'hui, j'ai rencontre l'homme de ma vie clame Diane Dufresne, Que je t'aime, crie Johnny, Juliette est le soleil s'émerveille le Roméo de Shakespeare quand nous disons souvent de l'autre aimé qu'il est une lumière dans nos vies. Nos relations peuvent varier, nos mots d'amour sont identiques car nos sentiments sont semblables. Pour la première fois dans un livre, Julie Neveux, linguiste et experte de l'expression de nos émotions, analyse et décrypte ce langage amoureux, du fameux "coup de foudre" où l'on "tombe" amoureux, aux redoutables "il faut qu'on parle", "j'étouffe". En quatre grandes parties, retraçant les phases de l'amour, de l'amour fantasme (où le nom de l'autre cristallise nos désirs et le destin s'invite pour donner du poids à la rencontre), à l'amour fusion (quand les métaphores du soleil disent l'intensité, je t'aime le souhait d'être lié à jamais à ce toi singulier), l'amour possession, (temps de la domestication, des surnoms voués à s'approprier l'autre devenu familier) et l'amour figé (où le langage tourne à vide, les toujours d'éternité deviennent cris de lassitudes, le toi accusateur, et les partenaires des caricatures s'échangeant de sempiternelles répliques), Julie Neveux révèle combien nos mots d'amour construisent nos histoires. Et comment nous pouvons les comprendre en nous voyant les dire. Pour illustrer son propos, elle s'appuie à la fois sur les mots de l'amour les plus célèbres (ceux des artistes, de Louis Aragon à Annie Ernaux en passant par Barthes, Corneille, Barbara, Stromae, Fellini, Ingmar Bergman...) et ceux des personnages qu'elle invente, Juliette et Roméo, dont le récit de la romance scande les chapitres pour incarner la théorie. Essai de linguistique, répertoire culturel amoureux et analyse de nos relations sentimentales, ce livre est un trésor de sens qu'on dévore comme un grand roman d'amour plein d'esprit et d'humour.

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Beaux arts

Otsu-e - Peintures populaires du Japon. Des imagiers du XVIIe siècle à Miro

Dans le prolongement de l'année "Japonismes 2018", la Maison de la culture du Japon à Paris présente "OTSU-E : peintures populaires du Japon", la première exposition organisée en Europe sur l'imagerie japonaise de l'époque d'Edo. Les Otsu-e ou "images d'Otsu" sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l'époque d'Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tokaido reliant Kyoto à Edo (aujourd'hui Tokyo), et dont la ville d'Otsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures - au nombre d'environ cent vingt - furent d'abord religieux, avant d'évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d'une dizaine de sujets - comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine - auxquels furent attribuées des vertus protectrices. De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l'école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyosai, furent fascinés par cette imagerie et s'en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique. Ce n'est que dans les années 1920, sous l'impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d'Otsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu'il fonda à Tokyo en 1936, sont montrées dans l'exposition. Les images d'Otsu sont loin de connaître en Occident la même renommée que les estampes ukiyo-e, qui leur sont contemporaines. Quelques précurseurs s'y intéressèrent néanmoins, comme l'anthropologue André Leroi-Gourhan ou des artistes, tels le sculpteur catalan Eudald Serra, Miro ou Picasso, dont plusieurs oeuvres de leurs collections personnelles sont exposées. La simplification des formes, la liberté graphique, la naïveté et l'esprit humoristique de ces peintures entrèrent en effet en résonance avec certaines formes d'art d'avant-garde au XXe siècle.

04/2019

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Histoire de France

Napoléon et l'Opéra. La politique sur la scène (1810-1815)

Qui aurait soupçonné que Napoléon était un spectateur assidu de l'Opéra de Paris ? Que, dans le feu des batailles, il s'inquiétait des pièces à l'affiche et du contenu des livrets ? Qu'il fut lui-même à l'origine de certaines créations et parlait d'égal à égal avec les compositeurs ? Napoléon mélomane : cet aspect du grand homme serait bien inattendu s'il ne cachait un intérêt moins innocent. En effet, l'expert en propagande qu'était l'Empereur a vu dans la scène de l'Opéra, fleuron de la vie parisienne, un lieu idéal pour faire valoir son action auprès de l'opinion. Sous couvert de personnages de théâtre - dieux, rois et héros -, c'est sa propre légende qu'il donnait à voir, exaltée par la musique chantée en français (le privilège de l'Opéra), magnifiée par l'éclat des costumes et des décors, parfois mise en mouvement par de fastueux ballets. Derrière Les Bayadères, Les Abencérages ou même Le Laboureur chinois, se profile toujours l'ombre impériale... On découvrira ici comment l'Opéra a été un miroir de la politique napoléonienne, miroir embellissant bien sûr. Six années du règne sont passées au crible, années cruciales. 1810 marque ce qu'il est convenu d'appeler le " tournant monarchique " : souverain d'un empire qui s'étend sur une grande partie de l'Europe, Napoléon est entré dans le club très fermé des dynastes. 1815 sonne le glas du régime, l'homme porté aux nues s'effondre. Entre ces deux dates, événements fastes et échecs alternent, qui infléchissent curieusement les créations lyriques. C'est aussi un répertoire oublié que ressuscite cet ouvrage. S'appuyant sur des sources inédites, il analyse autant la thématique des œuvres que les conditions de leur production, de l'examen du livret au spectacle final. Il démonte les mécanismes cachés par lesquels Napoléon fait de l'Opéra un théâtre à sa gloire : censure et autocensure, noyautage du milieu des artistes, contrôle de l'administration. De là une étonnante galerie de portraits où les vrais créateurs - Spontini, Le Sueur, Kreutzer, Cherubini, Méhul... - côtoient courtisans serviles et hommes d'appareil. Tous ces éléments jamais mis en lumière ajoutent une page très nouvelle à l'histoire politique et culturelle de la société française.

02/2004

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 4

C'est avec une pièce historique, Gustave Vasa, que Strindberg - il a cinquante ans - est de nouveau joué à Stockholm, en 1899. Description du " grand homme avec toutes ses faiblesses humaines ", elle reçoit un accueil triomphal. La pièce qui suit, Erik XIV, où le conseiller du roi, Göran Persson, roturier d'origine, dispose de la réalité du pouvoir sans être infidèle à son maître, connaît elle aussi le succès. Rassemblant comme toujours une documentation considérable - il s'y noie parfois, de son propre aveu - qu'il utilise avec une volonté quasi maniaque de découvrir partout des signes, Strindberg poursuit alors sa série de portraits de rois : mais Gustave Adolphe, " l'homme [...] exposé à des disharmonies telles qu'elles peuvent rendre un drame riche et intéressant ", n'est pas accepté, parce que " trop coûteux ". Par contre est représentée en 1901, La Saint Jean, " comédie sérieuse " que Strindberg a écrite comme en réaction contre ses travaux précédents, après avoir redécouvert, lors d'un déplacement à travers l'archipel de Stockholm, les paysages et des échos de son enfance, auxquels il confronte des tableaux et des événements de la Suède moderne. Dans le même temps, paraît une farce pour marionnettes, Le Mardi-gras de Polichinelle, que la critique est surprise de voir succéder à une pièce aussi grave que Pâques, dont le personnage principal, Eléonore, " celle qui souffre à la place des autres ", est directement inspiré de la sœur cadette de l'auteur, Elisabeth, internée en 1898. Après quoi, Strindberg trouve dans sa rupture avec le couple " disharmonieux " que constituent son autre sœur, Anna, et le mari de celle-ci, l'amorce de La Danse de mort. Au conflit que vivent les époux, Alice et le capitaine, participe Kurt, l'ami, qui est ici, davantage encore que l'amant, un révélateur. Il débouche sur la réconciliation résignée, " accordée à ceux qui vivent en enfer ". C'est probablement avec ce chef-d'œuvre (affecté d'une seconde partie où le jeu amoureux de jeunes protagonistes atténue la tragédie des vieux) que Strindberg a été définitivement reconnu, d'abord en Allemagne, puis partout dans le monde, pour ce qui est du répertoire, comme l'un des tout premiers artisans de génie du passage du naturalisme à l'expressionnisme.

12/1984

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Décoration

Murs de papier. L'atelier du papier peint 1798-1805

Cet ouvrage vous invite à découvrir l'histoire haute en couleur qui s'écrit sur les murs des intérieurs bourgeois à la fin du XVIIIe siècle, à l'heure où le papier peint s'impose comme un objet de décoration à la mode, grâce à la grande variété de ses motifs qui constituent, encore aujourd'hui, une source inépuisable d'inspiration. Cet ouvrage vous invite à découvrir l'histoire haute en couleur qui s'écrit sur les murs des intérieurs bourgeois à la fin du XVIIIe siècle, à l'heure où le papier peint s'impose comme un objet de décoration à la mode, grâce à la grande variété de ses motifs qui constituent, encore aujourd'hui, une source inépuisable d'inspiration. L' introduction revient sur les raisons de ce succès, lié à la naissance de la société de consommation et à l'évolution des conditions d'habitat : facile d'utilisation, porté par un milieu manufacturier en pleine expansion qui n'hésite pas à recourir à la publicité, le papier peint a su capter les envies de confort et de nouveauté de la société d'alors et séduire tant par son univers visuel et coloré que par l'imagination des dessinateurs et l'habileté des imprimeurs. Aujourd'hui encore, il continue d'inspirer les créateurs et décorateurs contemporains. L'ouvrage se présente sous la forme d'un répertoire de motifs dans le but de révéler pleinement cette créativité qui joue sur différents registres : les papiers en arabesque ; les " ornements d'architecture " ; le monde végétal ; les animaux et les fruits ; l'imitation des matériaux ; les motifs géométriques ; le modèle antique ; les scènes de genre ; l'imitation du textile. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans un univers de formes et d'associations de couleurs parfois surprenantes, voire tout à fait inattendues. Tous les échantillons présentés proviennent de la collection de la Bibliothèque nationale de France, constituée à la faveur de la législation révolutionnaire de 1793, qui invitait les manufacturiers à y déposer leurs créations pour se protéger de la contrefaçon. Des focus viendront éclairer de manière plus précise certains aspects comme la fabrication des papiers peints, le monde de la boutique, la question épineuse de la propriété intellectuelle, ou encore le contexte révolutionnaire.

10/2018

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Théâtre - Pièces

Shakespeare - Tragédies - T.1 - Editions bilingue francais/a

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Shakespeare est, sans aucun doute, l'un des géants de la littérature mondiale. Il domine, et de très haut, le paysage littéraire, aux côtés d'Homère, de Dante, de Goethe. En France, toutefois, il n'a pas connu la même fortune que ces derniers. Bien au contraire. L'histoire des traductions et des adaptations de Shakespeare, de Voltaire à Vigny, de François-Victor Hugo à Gide et jusqu'à nos jours est, aussi, l'histoire d'une infortune, d'une incompréhension. Comment échapper au dilemme entre une adaptation plus ou moins libre (une belle infidèle) et une version interlinéaire ? En mettant sous les yeux du lecteur à la fois l'original anglais et une nouvelle traduction française. Pas n'importe quel original, mais celui qui correspond à l'état le plus récent de la recherche shakespearienne en Angleterre : les Complete Works publiés par les plus grands universitaires d'Oxford en 1986. En regard de la dernière version revue de l'édition d'Oxford (1993), les meilleurs spécialistes français ont donné de nouvelles traductions, tenant compte à la fois des exigences de la scène et des qualités littéraires des textes. Une pièce de théâtre n'est pas, d'abord, destinée à la lecture ; elle doit être "parlée". Une riche annotation, des introductions, des préfaces à chacune des pièces, un "Dictionnaire de Shakespeare", une chronologie, un répertoire des personnages font de cette édition un instrument de travail incomparable. Cette édition bilingue des Ouvres complètes de Shakespeare comporte huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Tragédies" sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et du "Dictionnaire de Shakespeare".

01/2023

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Chanson française

Rester le même

L'incroyable histoire de Jean-Baptiste Guégan, alias la voix de Johnny Hallyday ! 18 décembre 2018. Ce soir-là, devant leur télévision, plus de trois millions de Français assistent à la finale de l'émission " La France a un incroyable talent ". Ils découvrent un chanteur dont ils n'ont jamais entendu parler. Son nom ? Jean-Baptiste Guégan. Jean-Baptiste n'est pas un chanteur comme les autres. Il possède la même voix que Johnny Hallyday, disparu quelques mois plus tôt. Il n'est pas un simple imitateur, comme ceux qui se contentent d'emprunter quelques tics de langage à l'ancienne " idole des jeunes ", mais plutôt son sosie vocal. Durant dix-sept ans, Jean-Baptiste Guegan a sillonné la Bretagne pour chanter du Johnny, tout au long de 1500 concerts donnés dans les lieux les plus variés - des bars, des campings, des fêtes locales... Il s'est ainsi forgé une solide réputation, nourrie par une longue pratique de la scène et une maîtrise du répertoire de Johnny. Après sa victoire lors de " La France a un incroyable talent ", le destin de Jean-Baptiste bascule. Tout s'enchaîne alors à une vitesse vertigineuse. En août 2019 sort son premier disque, Puisque c'est écrit, enregistré à Nashville et dont les textes sont signés par Michel Mallory, parolier historique de Johnny. Numéro 1 des ventes en une semaine, l'album s'est depuis écoulé à plus de 300 000 exemplaires. Deux mois plus tard, l'artiste entame une tournée des Zénith. Immense succès populaire tout au long d'une cinquantaine de concerts, qui ne seront interrompus que par l'épidémie de Covid-19. En septembre 2020, il publie son deuxième disque, Rester le même. Aux chansons de Michel Mallory viennent s'ajouter deux morceaux écrits par Slimane et Marc Lavoine. Rester le même, c'est aussi le titre de cette autobiographie. Un titre qui résume parfaitement l'état d'esprit de Jean-Baptiste, garçon attachant qui n'a jamais oublié d'où il vient. Et qui partage avec Johnny Hallyday quelques expériences de vie difficiles, une modestie sans faille et une générosité à toute épreuve.

12/2021

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Religion

Les femmes mystiques . Histoire et dictionnaire

Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine.

04/2013

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 211-212, Mars 2016 : Révolutions et crises politiques

Depuis la fin de l'année 2010, les bouleversements politiques et sociaux dans le monde arabe sont au centre de toutes les attentions et notamment de l'attention académique. Les chercheurs en sciences sociales n'entendent pas se laisser dicter leurs objets par l'actualité mais refusent dans le même temps de démissionner devant les faits ou de s'emmurer dans leur tour d'ivoire, feignant d'ignorer la gravité du monde qui les entoure et l'urgence d'une pensée construite et contrôlée. C'est à cet exercice délicat que se sont livrés les auteurs de ce dossier, sans cesse pris dans une forme d'injonction paradoxale : prendre de la distance avec l'événement historique et saisir son épaisseur sociale dans toute sa matérialité, réfuter les explications causales macrosociologiques et prendre au sérieux les revendications et les répertoires d'action des protestataires, résister au diktat de l'instant et de l'accélération de l'histoire et réinscrire les pratiques et les discours dans leur terreau sociologique et historique. L'objectif n'est pas de proposer une nouvelle interprétation des événements qui ont bouleversé la région mais bien plutôt de comprendre, au moyen d'enquêtes de terrain de longue haleine, comment ceux-ci ont bousculé les structures sociales et politiques des pays concernés et de quelles façons cette histoire courte est à réintégrer au sein des mutations sociales plus larges qu'ont connues ces sociétés. Fondés sur un travail empirique inédit, les six articles étudient ainsi les conséquences du déclassement des chômeurs diplômés tunisiens sur leurs dispositions à se mobiliser (Pierre Blavier), la recomposition du capital social des insurgés dans le cas syrien (Gilles Dorronsoro et al), l'impossibilité du soulèvement dans le cas algérien (Layla Baamara), le rôle de groupes professionnels comme les avocats dans la révolution tunisienne (Eric Gobe), les voies de la reconversion politique des Frères musulmans égyptiens entre 2005 et 2012 (Marie Vannetzel) et les modalités du passage d'une situation révolutionnaire à un résultat révolutionnaire dans le contexte tunisien (Choukri Hmed).

04/2016

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Généralités

Monde(s) N° 22, novembre 2022 : Le Vatican, acteur global au XXe siècle. Le tournant des années Pie XII (1939-1958)

En dépit de la sécularisation des sociétés occidentales, le Vatican, centre du catholicisme, exerce une fascination certaine : l'ampleur de son patrimoine artistique attire des multitudes de touristes, les papes - sur la place Saint-Pierre ou en voyage - déplacent les foules pèlerines, les conclaves, avec leur cérémonial centenaire, provoquent des afflux de journalistes du monde entier qui se livrent à de complexes paris sur les "papabili" . Au-delà de ce folklore attractif et vendeur, si le Vatican apparaît comme un acteur non négligeable du monde contemporain, c'est grâce à son activité internationale, régulièrement sensible dans l'actualité. Enracinée dans une histoire plusieurs fois centenaire, la diplomatie vaticane à la période contemporaine reste paradoxalement rarement prise en compte par l'histoire internationale. En effet, les importants renouvellements de ce champ de recherche depuis une quarantaine d'années, permis par les ouvertures successives des fonds de pontificats de plus en plus récents, sont peu diffusés hors du cercle des spécialistes, surtout italiens ou italophones, des questions religieuses. Il s'agit pourtant d'une historiographie éminemment globale, permettant de pratiquer de multiples jeux d'échelles et des croisements disciplinaires. Les archives de cette institution mondiale, très bien conservées, sont considérables et souvent incontournables pour aborder les grands conflits mondiaux mais aussi les situations locales sur les différents continents, où le Saint-Siège est directement sollicité comme médiateur ou bien dont il reçoit les informations des fidèles présents sur place. L'ouverture des archives du pontificat de Pie XII (1939-1958), longtemps attendue par les chercheurs du fait des enjeux liés à la Seconde Guerre mondiale, est ainsi l'occasion de faire davantage connaître ce champ de recherche et d'en souligner les pistes de travail pour l'histoire internationale, en abordant tant les répertoires d'intervention diplomatique de cet acteur religieux que la façon dont ses archives nous renseignent sur l'histoire politique et culturelle transnationale.

11/2022

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Matières enseignées

Autour du CECR Volume complémentaire (2018) : médiation et collaboration. Une didactique de la relation écologique et sociosémiotique

Le CECR/CV 2018 annonce une mise en question de certaines certitudes didactiques jugées dépassées voire erronées. La nécessité d'une rupture didactique s'est concrétisée au cours du processus de rédaction de la notion de médiation, piloté par North et Piccardo. Cette réorientation vers une prise en compte de la dimension sociale nous a semblé très intéressante dans la mesure où nous estimons depuis longtemps qu'une approche plus sociale, sous la forme de mise en projet des élèves, est plus que souhaitable à l'école. Les réflexions des coordinateurs, North et Piccardo, autour de la médiation sociale peuvent avoir un effet positif et entraîner un changement pour une autre pédagogie de la classe de langues. Les changements souhaités nécessitent une nouvelle forme de formation des enseignants ainsi que de nouvelles expérimentations pédagogiques et des recherches d'un autre type. Forts de cette conviction, nous avons décidé de rédiger cet ouvrage dont le but est triple : expliciter la nouvelle orientation socioculturelle autour des notions de médiation et de collaboration ; proposer des déclinaisons pédagogiques pour une didactique de la Relation écologique et sociosémiotique ; et suggérer quelques pistes pour de nouvelles recherches en didactique des langues. La didactique de la Relation s'intéresse à l'écosystème social dans sa globalité, dont les répertoires plurilingues font partie. Elle est écologique et sociosémiotique. Apprendre une langue complémentaire ne consiste pas uniquement à pouvoir faire sens avec des mots mais à décrypter et à transformer les nombreux réseaux sociosémiotiques du Tout-monde hyperconnecté. Ce que nous appelons réalité n'est en fait qu'une construction sociosémiotique, le résultat fluctuant de nos imaginaires. Il s'agit pour nous d'ouvrir nos réflexions à l'importance des relations humaines, à la place des langages et de la pensée, c'est-à-dire d'accorder la place principale à la relation plus qu'à la communication, à la reliance et à l'apprenance plus qu'à la maîtrise de savoirs et de savoir-faire, fussent-ils numériques.

07/2021