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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Imagerie médicale

Actualités en échographie de l'appareil locomoteur. Tome 17

Ce livre regroupe-les exposés des "Actualités en échographie de l'appareil locomoteur" organisées par le service de Radiologie SISU (Service des Imageries Spécialisées et des Urgences) du GH Pitié-Salpêtrière. C'est le membre supérieur qui, pour une fois, regroupe la majorité des chapitres. Au niveau du coude, le biceps distal est étudié d'une part par l'équipe de Cochin, mais aussi par une association radiochirurgicale normande qui nous détaille l'anatomie et le raie du Lacertus Fibrosus. L'équipe de la Pitié nous apprend comment individualiser les tendons épicondyliens latéraux et médiaux et Franck Lapègue nous fait découvrir la ténosynovite sténosante de l'extenseur ulnaire du carpe. Michel Crema et l'équipe de l'Insep fait le bilan des entorses de cette articulation du coude dans un autre chapitre. Pour les muscles de voisinage, le grand rond et le grand dorsal sont analysés par Denis Jacob et les lésions du grand pectoral sont détaillées par Wassef Khaled. L'équipe de Bruxelles nous fait découvrir les interconnexions nerveuses du membre supérieur qui nous perturbent souvent. Plus distalement, Lionel Pesquer et l'équipe de Mérignac nous explique comment s'y retrouver dans les muscles de l'avant-bras. Cela aidera bon nombre d'entre nous ! Encore plus distalement, Antoine Moraux nous fait découvrir la pathologie sténosante de l'extenseur commun des doigts. Au niveau du membre inférieur, Anne-Sophie Billard analyse le biceps fémoral de haut en bas. L'équipe d'Amiens nous montre l'intérêt des coupes postérieures après arthroplastie et Sylvain Viltart fait le point sur le conflit entre le tendon du plantaire et le corps du tendon d'Achille. Jeremy Lellouche détaille les différents faisceaux du ligament collatéral médial de la cheville. Fabrice Thévenin montre l'importance du diagnostic du syndrome du deuxième rayon chez le sportif et l'équipe de Besançon celui de l'élastographie en cas d'entorse du plan ligamentaire collatéral latéral. Je pense ne pas être le seul à enfin apprendre l'intérêt du démembrement anatomique des muscles paravertébraux fait par l'équipe de Lille. Sur le plan tumoral, on progressera tous grâce aux chapitres de Raphaël Guillain sur les petites lésions et celui de Thomas Le Coroller sur le pilomatrixome. Et ce n'est pas tout car Gérard Morvan débute ce livre en faisant le point sur les bourses en échographie ; Frédérique Lecouvet nous explique l'intérêt de la technique ultrasonore en cas de corps étranger et Jean-Baptiste Pialat pour l'étude des petits nerfs. Cela nous fait 22 chapitres qui nous montrent que notre échographie de l'appareil locomoteur est en pleine expansion. C'est pour cela qu'elle est passionnante ! Bonne lecture.

01/2022

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Ouvrages généraux

Lettres intimes. Tome 1, 1901-1932

Edition établie, annotée et présentée par Michel Fourcade, Sylvain Guéna, Dominique et René Mougel. "Tout ce qui est dans l'oeuvre de Jacques, nous l'avons d'abord vécu à l'état de difficulté vitale et d'expérience, - les questions de l'art et de la morale, de la philosophie, de la foi, de la prière, de la contemplation. Cela nous a d'abord été donné à vivre, à chacun selon sa nature et la grâce de Dieu" , notait Raïssa en 1934. Cette correspondance confirme le propos, qui nous fait pénétrer dans "l'amour fou" de deux vies données l'une à l'autre, et la trame quotidienne de leur fécondité de pensée et de "grandes amitiés" . Leur conversion en 1906 scelle la vocation d'un couple venu déjà un peu d'ailleurs : lui, 18 ans, romantique, révolutionnaire et dreyfusard en diable, en rupture avec les élites républicaines laïques dont il est issu ; elle, 17 ans, comme sortie d'une peinture de Chagall, juive et slave en quête à la Sorbonne d'une nouvelle patrie spirituelle. Les premiers regards portés sur eux discernent déjà leur promesse : "Je les trouve absolument dignes l'un de l'autre ; ce sont même de si beaux types d'humanité qu'il faut se féliciter de les voir se rechercher. On ne trouve pas si souvent de couple bien assorti ; celui-là me paraît devoir donner un exemple lumineux". Ils s'écrivent abondamment dès que les aléas de la vie les séparent et ce premier tome les suit dans la découverte d'eux-mêmes. Dans la discontinuité des circonstances, leur chemin métaphysique et mystique progresse, tandis que se révèle, derrière chaque ouvrage, chaque combat, chaque accompagnement spirituel, le secret de leur rayonnement : au fil de ces 712 lettres, c'est d'abord une histoire d'amour, dans un respect tendre et sacré de la singularité de l'autre. Michel Fourcade enseigne à l'université Montpellier III. Coéditeur de la Correspondance Maritain-Massignon (DDB, 2020), il préside le Cercle d'études J. et R. Maritain, après leur avoir consacré sa thèse (Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes, 3 vol. , 2021). Co-directeur des Cahiers Maritain, Sylvain Guéna a édité les Correspondances Maritain-Max Jacob et Maritain-Mounier (DDB, 2016). Il a récemment publié Maritain ou la libération des vérités captives (2021) et Dorothy Day et Jacques Maritain. L'activiste radicale et le philosophe (2022). Secrétaire et archiviste du Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain, René Mougel a été notamment l'artisan, avec son épouse Dominique, de la publication de leurs oeuvres complètes (17 vol.), et de leur correspondance avec le cardinal Journet (6 vol.).

04/2023

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Shayne Davies Tome 3 : Elle, rageante et parfaite

Retrouvez l'univers de Nora Jacobs. Pour Shayne, la vie avec Brenner tient toutes ses promesses : les sorties en couple, les grasses matinées, le bonheur de l'avoir tout à elle. Une vie de rêve... si l'on omet la tripotée d'occultes qui souhaitent leur mort. Impossible de faire un pas dehors sans risquer de se faire tuer. Dans un monde surnaturel déjà dangereux pour les créatures les plus puissantes, comment diable peut-elle espérer protéger un simple humain ? Si les vampires et les démons ne la tuent pas, l'angoisse s'en chargera. Certes, l'amour comporte toujours des risques, mais, à ce stade, ça devient ridicule. Pour ne rien arranger, après en avoir appris davantage sur les meurtriers de sa soeur, Brenner se lance tête baissée dans un combat perdu d'avance. L'instinct de Shayne lui hurle de faire profil bas. Malheureusement, alors que les menaces s'accumulent, elle doit accepter la dure réalité : s'ils veulent reprendre le cours de leur vie, ils doivent cesser de fuir et affronter leurs ennemis une fois pour toutes. Si Brenner ne songe qu'à venger sa soeur à tout prix, Shayne n'a qu'une seule préoccupation : s'assurer que son homme ressorte vivant de cette histoire. " Une héroïne comme je les aime : forte, droite et cynique, avec un sens de l'humour décapant qui fait forcément sourire et le chic pour se retrouver dans des situations compliquées... Une bonne surprise avec un duo qui se profile et fait saliver d'avance... " Paperblog. fr " Un concentré de bonne humeur. Dès les premières pages j'ai senti le coup de coeur frapper à ma porte, et je me suis régalée de la première à la dernière page. " Les Geekeries " Vraiment drôle. Une série à contre-courant qui casse un peu les codes en nous offrant un récit atypique avec des protagonistes sortants des sentiers battus. " Songe d'une nuit d'été

09/2021

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Sociologie politique

Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan

Si les violences politiques sont parfois le fait d'individus isolés, elles sont le plus souvent des actions organisées, c'est-à-dire inspirées, parfois planifiées, prises en charge, voire produites par des organisations dont les objectifs sont politiques. Les violences d'origine étatique sont, de loin, les plus meurtrières, mais celles des groupes non-étatiques demeurent une composante essentielle des dynamiques politiques contemporaines, partout dans le monde. Cet ouvrage met, plus particulièrement, l'accent sur ce deuxième type de violences, que la théorie politique considère, par principe, comme illégitime, mais qui, du point de vue des acteurs qui la perpétuent, peut se justifier, notamment quand il s'agit de protéger le statut d'un groupe dominant ou, à l'inverse, d'imposer les revendications d'un groupe marginalisé. Les enquêtes présentées dans cet ouvrage proviennent de chercheur-e-s ayant une longue familiarité avec leur terrain, que ce soit en Afghanistan, en Algérie, au Burundi, en Colombie, en Libye, au Pakistan, en Turquie et, plus largement, au Moyen-Orient. Elles témoignent toutes qu'il ne manque pas d'individus prêts à passer à l'action violente. Cependant, la compétence individuelle dans l'exercice de la violence ne peut devenir une ressource pour l'organisation dont elle émane que si celle-ci est utilisée de manière disciplinée, relativement mesurée, et fidèle au sens que l'organisation lui confère. Le problème central des organisations qui y recourent n'est donc pas tant de produire de la violence que de la moduler, la canaliser et lui donner sens, d'où l'intérêt de se pencher sur les processus de rationalisation de son usage. Par ailleurs, les modes d'action violents produisent des effets durables et spécifiques sur les sociétés, qui compliquent souvent le retour à une expression pacifiée des conflits politiques. Cet ouvrage a été dirigé par Amin Allal (CERAPS-CNRS), Gilles Dorronmro (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ont également contribué : Valeria Alfieri, Amélie Blum, Laurens Gayer, Jacobo Grajeles, Arthur Quesnay et Nedjib Sidi Moussa.

11/2021

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BD tout public

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 25 : La vallée des immortels. Tome 1, Menace sur Hong Kong

A Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale. Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance... Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Ecrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la " ligne claire " du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien. Cet album devrait ravir les amateurs les plus pointus de la série.

11/2018

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Musique, danse

Dans la lumière qui se retire

Hudson "Huddie" Ledbetter dit "Lead Belly" ou "Leadbelly" – Ventre de plomb : Chanteur, guitariste, éventuellement pianiste et accordéoniste, mais aussi compositeur et parolier. Légende vivante du folk. Lemmon Jefferson, dit "Blind Lemon" – L'Aveugle-à-la-peau-de-citron : Guitariste et chanteur ambulant, compositeur de toutes ses mélodies, auteur de tous ses textes. McKinley Morganfield, dit "Muddy Waters" – Le Mangeur de boue : apparaît comme le bluesman qui, mieux que tout autre, incarne à la fois l'unité et la diversité du blues de l'après-guerre. Sam Hopkins, dit "Lightnin" (Eclair) – L'Eclair : Son jeu de guitare remarquablement articulé est d'une souplesse et d'une éloquence exceptionnelles. John Lee Hooker – Mr Boom Boom : Harmoniciste occasionnel, mais surtout guitariste et chanteur, créateur d'innombrables thèmes, Aucun autre bluesman, jusqu'ici, ne s'est montré supérieur à lui. La provocante impureté de son jeu, de son chant, c'est l'essence même du blues en ce qu'elle a de plus pur, c'est-à-dire, en l'espèce, de plus trouble. Robert Leroy Johnson – Le Fils préféré du Diable : Eternel don juan, galvaudeux impénitent, héros tragique et créateur de génie. Il fut le principal ouvrier d'une transition entre le style acoustique et rural dont il était nourri et le blues électrique destiné à triompher, à partir de 1948, dans les grands centres urbains. Chester Arthur Burnett, dit "Howlin Wolf" – Le Loup hurlant : Il possédait une voix sombre et puissante, propre à glacer les sangs. Il jouait de l'harmonica, tâtait de la guitare, mais son principal instrument c'était son corps. Marion Walter Jacobs, dit "Little Walter" – Petit Walter : a réinventé l'harmonica au tournant des années 40 et 50, en explorant sans relâche et en exploitant sans contrainte les possibilités de l'amplification électrique. Il n'en demeurera pas moins l'un des visionnaires les plus et les mieux inspirés du blues de l'après-guerre.

07/2017

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Mini Castor

Blanche-Neige

Nouveau : Edition de 64 pages enrichie de nombreuses illustrations. Il était une fois une jeune princesse qu'on appelait Blanche-Neige. Le roi son père, devenu veuf, se remaria avec une femme aussi belle qu'orgueilleuse. Chaque jour, la nouvelle reine consultait un miroir magique pour s'assurer qu'aucune femme du royaume ne l'égalait en beauté. Mais un jour, le miroir lui révèle que Blanche-Neige est désormais plus belle qu'elle. Folle de rage, la reine va alors user de tous les stratagèmes pour éliminer la jeune princesse... Blanche-Neige parviendra-t-elle à déjouer le sombre dessein de sa marâtre ?

03/2022

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Science-fiction, heroic fantas

Merveilleux contes de Grimm (Les) - Coffret 2

Une petite fille s'échinant jour après jour descend au fond du puit à la recherche du dimanche retenu captif par une méchante sorcière. Une autre vilaine magicienne change en oiseaux toutes les jeunes femmes s'approchant trop près de sa sombre tour. Enfin, une dernière enfant part voir sa grand-mère au milieu de la forêt, sauf qu'en chemin, elle rencontre un loup machiavélique. Trois célèbres contes de Grimm adaptés par des auteurs de l'Europe entière : - A la recherche du dimanche perdu (Ileana Surducan) - Lorinn & Lorinndell (Maurizia Rubino) - Le capuchon rouge (Victor Rivas), trois célèbres contes de Grimm adaptés par des auteurs de l'Europe entière. + en bonus uniquement dans ce coffret : Rouge contre Gris (Alexander Utkin) Seulement 500 exemplaires numérotés.

11/2022

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Spécialités médicales

Actualités en échographie de l'appareil locomoteur. Tome 15

Ce quinzième tome des "Actualités en échographie de l'appareil locomoteur" regroupe les thèmes présentés durant la journée organisée par le service de radiologie du GH Pitié-Salpêtrière. Comme chaque année, ce livre comporte des sujets variés provenant de travaux récents et de corrélations écho-anatomiques. La hanche et les prothèses font l'objet de quatre chapitres. Gérard Morvan nous montre l'intérêt de l'échographie pour l'analyse du matériel prothétique, Anne Fustier fait la corrélation entre les différents types de prothèses et leur aspect échographique, Jeremy Lellouche précise le rôle de l'analyse ultrasonore dans la pathologie labrale et Denis Montagnon nous explique comment il ponctionne cette hanche en échographie. Le canal carpien est traité par trois auteurs. Jonathan Silvera en précise le bilan échographique préchirurgical, Lionel Pesquer nous détaille l'aspect post-opératoire et David Petrover insiste sur l'importance de la détection de cette branche motrice tellement importante que les américains, et surtout leurs assureurs, la surnomment "million dollar nerve". Trois chapitres sont consacrés à l'épaule. Raphaël Campagna et l'équipe de Cochin nous font réfléchir en nous montrant la faible précision diagnostique de bons nombres d'échographies d'épaule, Henri Guerini nous explique l'aspect post-opératoire de la coiffe et Raphaël Guillin nous détaille l'écho-anatomie de cette BSAD si souvent douloureuse. La cheville est abordée elle aussi par trois auteurs. Antoine Ponsot nous fait une étude écho-anatomique des retinacula des extenseurs, l'équipe de l'Insep nous montre l'importance des atteintes tibiofibulaires imposant un traitement spécifique alors que Bénédicte Daenen et celle de Liège nous propose un protocole de prise en charge des entorses en urgence et montre l'impact de l'échographie sur la prise en charge thérapeutique. Le poignet est abordé par trois auteurs. Viviane Créteur nous fait découvrir le ligament de Vickers, Antoine Moraux et l'équipe de Lille nous détaillent tout ce que l'échographie peut voir autour du pisiforme et Elodie Sibileau nous montre l'aspect écho-anatomique des ligaments collatéraux accessoires des métacarpophalangiennes. Les nerfs font l'objet de deux chapitres : celui de notre "maestro" Stefano Blanchi qui nous détaille l'importance de l'échographie pour l'étude des petits nerfs et celui de Paul Michelin qui nous explique l'aspect des torsions nerveuses. Philippe Meyer et l'équipe de Bordeaux nous démontrent le rôle du muscle plantaire et le muscle droit fémoral nous est détaillé du haut en bas par l'équipe de la Pitié. Quatre chapitres, et non des moindres, complètent le livre. Fethi Ladeb et l'équipe tunisienne nous montrent l'importance de l'échographie dans l'ostéomyélite et Denis Jacob fait la même démonstration pour la face médiale du coude. Audrey Massein nous fait découvrir les fractures de la graisse et Franck Lapègue, le "Clunk Syndrome " après prothèse du genou. Bonne lecture.

01/2019

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Livres 0-3 ans

Le Petit Chaperon rouge

Xavier Deneux décline ici les tribulations du célèbre Chaperon rouge. La simplicité graphique de ses illustrations frappe l'oeil du lecteur, qui identifie alors clairement chaque épisode du conte. La force narrative du concept prend aussi tout son sens puisque le jeu de formes/contre-formes met en lumière les temps forts de l'histoire. Ainsi invité à toucher le livre de ses doigts, l'enfant saisit d'autant mieux le propos du conte. Un véritable outil ludique, presque magique, à la fabrication soignée et solide, qu'un enfant pourra manipuler sans risquer de le casser. A venir en septembre 2015 : "Boucle d'or".

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CD K7 Enfants

Blanche-Neige

Folle de jalousie face à sa beauté, sa belle-mère décide de se débarrasser de Blanche-Neige. La jeune fille trouve alors refuge dans la demeure des sept nains. Mais la reine réussit à lui faire croquer une pomme empoisonnée. Qui pourra sauver Blanche-Neige ?

01/2023

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BD tout public

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l'Occupation

S'il existe de nombreux ouvrages consacrés à l'étude de la bande dessinée, aucun ne s'est intéressé jusqu'à présent au cas spécifique du 9e art en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant cette période présente de nombreux aspects passionnants et révèle un véritable "âge d'or", né de l'éclosion de formidables talents nationaux, appelés notamment à remplacer les séries importées des Etats-Unis et stoppées par la guerre. Les quelque 270 entrées de ce Dictionnaire présentent non seulement des auteurs - scénaristes et dessinateurs -, des oeuvres, des personnages, des éditeurs, des genres, mais également le difficile contexte politique, culturel et social de l'époque qui donne sa couleur à l'ensemble. On y croise aussi bien Hergé que M Antoine, J-M Charlier, F Dineur, J Doisy, J Dratz, A Fromenteau, F Funcken, Ch Gilbert, B Heuvelmans, E P Jacobs, Jijé, J Laudy, J Van Melkebeke, J Meuwissen, Mitacq, M Moniquet, A Peclers, Rob-Vel, Sirius, Tenas, M Tillieux ou W Vandersteen - et bien d'autres encore ! On y retrouve également, avec nostalgie, des séries et personnages comme Akkor, le roi de la planète ; Les Aventures de Benjamin ; Blondin et Cirage ; Bob ou l'enfant du rail ; Boulou et l'aventure ; Brick Bradford ; Christophe Colomb ; Le Crabe aux pinces d or ; Don Bosco ; L'Epervier bleu ; L'Etoile mystérieuse ; Gordon l'Intrépide ; Les Aventures de Jacquy et Marcou ; Marc, Hercule moderne ; Le Navire fantôme ; Niki Lapin ; Les Aventures de Poil-Poil, chien de réfugiés ; Quick et Flupke ; Le Rayon U ; Le Secret de la Licorne ; Sindbad le marin ; Sur la planète rouge ; Tatène et Tchantchès ; Tintin ; Tif et Tondu ; Le Trésor de Rackham le Rouge ; Trinet et Trinette dans l'Himalaya ; Jean Valhardi... Un intérêt tout particulier a aussi été accordé aux supports (journaux et magazines) et aux éditeurs : Aventures illustrées-Bimbo ; La Bonne Presse ; Bravo ! ; Casterman ; Collection Tommy ; Dupuis ; Feu Sacré ; Gordinne ; Le Journal de Spirou ; Nine ; La Nation belge ; Petits Belges ; De Rakker ; Le Soir ; Terre et Nation ou encore Wrill. Truffé d'anecdotes et richement illustré (plus de 240 vignettes), cet ouvrage rend hommage à une période et à des auteurs majeurs du 9e art.

04/2013

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Ethnologie

Essais d'anthropologie philosophique

Arnold Gehlen (1904-1976) est l'un des principaux représentants de l'anthropologie philosophique allemande apparue au début du XXe siècle. Le premier article de ce recueil la définit comme la science de l'être humain, de concert avec la morphologie, la physiologie, la psychologie, la linguistique, la sociologie, etc. Science philosophique systématique et interdisciplinaire, elle est fondée sur des hypothèses exemptes de toute métaphysique ". L'homme. Sa nature et sa position dans le monde (1940) présente les plus fondamentales. Deux articles publiés en 1951 et en 1968 leur ajoutent des éléments du pragmatisme anglo-américain et des éléments de la psychanalyse freudienne. L'idée essentielle de Gehlen est que " l'action et les transformations prévues du monde, dont la quintessence porte le nom de "culture", font partie de l"essence" de l'être humain, et [que], à partir du point d'approche que constitue l'action, on peut en construire une science globale ". Influencé par Kant, Herder et Fichte, mettant ses pas dans ceux de Jakob von Uexküll et de Konrad Lorenz, l'homme est selon lui une créature qui se maintient en vie par la transformation et l'amélioration permanente des données de la nature. Sa défectuosité biologique est compensée par l'invention technique. Dépourvu de " niche écologique ", il s'adapte à tous les milieux, il est capable en dépit d'une pression intérieure immédiate d'ajourner son action; cette espèce d'hiatus lui permet de la planifier, d'anticiper l'avenir. Ces thèses ont nourri la réflexion de Jürgen Habermas, Hans Blumenberg, Ernst Tugendhat, Theodor Adorno. Mais elles n'ont guère retenu l'attention de la France. Son indifférence à l'oeuvre d'Arnold Gehlen s'explique en partie par le fait qu'il a adhéré dès 1933 au Parti national-socialiste et que, jusqu'à sa mort, ses positions ont été très réactionnaires mais aussi par son désintérêt traditionnel pour l'anthropologie philosophique en général. Quand les pollutions, le dérèglement climatique, etc., menacent l'avenir de l'humanité, mais quand aussi s'expriment partout le souci de sa préservation, alors il est temps de découvrir l'anthropologie d'Arnold Gehlen.

02/2010

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Vie chrétienne

L'errant chérubinique. traduit de l'allemand par Oger Munier

Johannes Scheffler, dit Angelus Silesius (1624-1677) est né à Breslau en Silésie (aujourd'hui Wroclaw) dans une famille luthérienne de petite noblesse. Selon l'usage de l'époque, ses études l'amènent à un tour d'Europe : inscrit en mai 1643 à l'Université de Strasbourg pour étudier la médecine, la politique et l'histoire, il arrive à Leyde en septembre 1644, et enfin à Padoue en 1647. Médecin de profession comme Paracelse, il se convertit au catholicisme en 1653 et entre dans l'ordre franciscain en 1661. La même année il devient prêtre. C'est en 1657, à mi-chemin de sa conversion et son entrée dans les ordres, que paraissent les poèmes du Cherubinischer Wandersmann. Réédités dans une version augmentée en 1675, deux ans avant sa mort, ces poèmes s'inscrivent dans la plus haute tradition mystique, étonnamment proches de Maître Eckhart même si marqués aussi par l'expérience ardente d'un Jakob Böhme. Leibniz range Silesius parmi ceux "dont les pensées extraordinairement audacieuses, remplies de comparaisons ardues ... confinent à l'impiété" . De fait, de Hegel à Heidegger en passant par Schopenhauer, l'écho de son oeuvre sur la pensée profane n'a cessé de s'amplifier : "Cette avancée téméraire, écrit Roger Munier, cette tension hardie vers les confins dans l'approche du mystère tant de Dieu que de l'homme, peut-être est-elle pour nous l'écho le plus juste, sinon l'appel le plus directement adressé d'une voix qui a retenti il y a plus de trois siècles ? " C'est dès la traduction du titre que Munier nous introduit à une nouvelle lecture. Car le mot Wandersmann n'a pas le sens premier de "pèlerin" (en allemand Pilger) : il évoque avant tout la marche, le cheminement, les voyages. Sans doute est-il "chérubinique" et pur, cet "homme en route" , mais il n'est qu'un homme en route. Son aventure est celle de tout homme en quête et voué à l'errance, à cette marche extatique dans le temps qui fait de l'âme, selon l'expression même de Silesius, "la tente errante de Dieu" (IV, 219).

02/2023

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Perrault

Le petit chaperon rouge

Le Petit Chaperon Rouge doit apporter une galette et un petit pot de beurre à sa mère-grand, mais elle rencontre le grand méchant loup ! Le conte illustré du Petit Chaperon Rouge, dans une nouvelle collection, à faire découvrir aux tout-petits, avec un petit rituel pour bien dormir !

05/2023

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Art contemporain

Monuments de silence. Réappropriations mémorielles dans l’art contemporain

Bunkers de la seconde guerre mondiale désaffectés sur les plages normandes, statues de l'ère soviétique déboulonnés, monuments coloniaux relégués dans l'oubli ; étranges silhouettes, à la fois familières et distantes. Qui décide du paysage mémoriel, de la représentation de la mémoire collective ? Dans Monuments de silence, Anne Bernou interroge et documente la mouvance de la mémoire et la réappropriation par des artistes contemporains de monuments publics du passé, aujourd'hui désinvestis, oubliés ou détruits. De Jochen Gerz et son travail autour des monuments aux morts à la falsification volontaire de la mémoire de Christian Boltanski, des captations de la falaise des Bouddhas géants de Bâmiyân détruits par les talibans de Pascal Convert aux déclinaisons de bunkers opérées par Raphaël Denis, d'Amina Menia et son utilisation des archives des monuments algériens à la réflexion de Thu Van Tran autour des origines et de l'exil, des statues de l'ex-monde soviétique mises en scène par Emilija Skarnulyte aux installations autour de la fragmentation et de l'oubli de Marianne Mispelaëre, plusieurs générations d'artistes figurent dans cet ouvrage, des plus connus aux plus émergents, chacun se penchant à sa façon sur la question de la mouvance de la mémoire et de l'identité ; préfigurant pour certains d'entre eux les mouvements sociaux qui ont surgi aux Etats-Unis notamment, avec le mouvement Black Lives Matters. Chacun sonde, détourne et réactive, avec son langage artistique propre, les tragédies du XXe siècle, le passé colonial, les dominations politiques, et les autoritarismes mémoriels dont la trace parfois monumentale s'impose dans l'espace public. Cette diversité des approches par des artistes qui se confrontent au passé européen plutôt que de l'oblitérer, démontre l'infini registre des regards et des compréhensions, reliant la dimension intime à la dimension historique, dans une réactivation de la mémoire collective génératrice de présent réconcilié. Cet ouvrage porte sur le travail des artistes Mathieu Kleyebe Abonnenc, Niels Ackermann, Sammy Baloji, Joachim Bandau, Guillaume Barborini, Christian Boltanski, Pascal Convert, Sylvain Couzinet-Jacques, Nicolas Daubanes, Raphaël Denis, Leo Fabrizio, Jochen Gerz, Felix Gonzalez-Torres, Marie Havel, Kiluanji Kia Henda, Elizaveta Konovalova, Vladimir Kozin, Roland Anton Laub, Amina Menia, Marianne Mispelaëre, Yan Morvan, Tania Mouraud, Ciprian Muresan, Deimantas Narkevicius, näutil, Mathieu Pernot, Anne Reijniers & Rob Jacobs, Emilija Skarnulyte, Thu-Van Tran, Paul Virilio, VOID (Arnaud Eeckhout & Mauro Vitturini)

03/2023

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Contes et nouvelles

Lufthunger Pulp n°1. Le monde d'après

Notre conception du temps nous pousse à jalonner tant l'Histoire que nos vies, à fixer des points de rupture lorsque de grands évènements y surviennent. Ces ruptures, de par leur caractère bouleversant, définissent ainsi deux mondes : celui d'avant et celui d'après. L'évolution effrénée de notre société ne l'a d'ailleurs pas seulement modifiée : elle a aussi raccourci de manière vertigineuse l'intervalle entre ces ruptures. Plusieurs siècles ont séparé la calèche de l'avion... Et à peine plus d'un demi-siècle plus tard, nous marchions sur la lune. Cette accélération nous pousse dès lors à penser l'avenir plus rapidement pour déterminer quels seront notre prochain jalon et le monde d'après qu'il induira. Chacune des douze nouvelles que vous trouverez dans ce Lufthunger pulp n°1 explore un potentiel jalon futur ainsi que les changements qui en découleront. Chacune de ces nouvelles dévoile un monde d'après, pour le meilleur et pour le pire.

06/2022

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Critique

Tom Pouce

Il était une fois un pauvre bûcheron désespéré de ne pas avoir d'enfant. Il se répétait sans cesse que seul un garçon, fût-il minuscule, saurait le rendre heureux. Un jour enfin, sa femme mit au monde un bébé de la taille d'un pouce. Le petit, par ailleurs en tous points parfait, fut aussitôt baptisé Tom Pouce. Dès sa naissance, il enchanta la vie de ses parents...

06/2023

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Littérature Allemande

Au bord de la nuit

Publié en 1933 en Allemagne, banni par les nazis lors de sa sortie, Au bord de la nuit, est de ces textes novateurs et audacieux qui dérangent. Un roman littéraire oublié à redécouvrir dans la collection Vintage. La vie d'un quartier de Brême, celui du port, entre le crépuscule et la nuit. Un faisceau d'existences parallèles ou enlacées, entre lesquelles, douceâtre, étouffante comme la mort, la nuit monte par bouffées : des gamins observent rats et cygnes sur une berge ; deux compères, Antoine et Oscar, rejoignent l'Adélaïde pour une croisière direction Rotterdam ; Madame Jacobi prend quotidiennement des nouvelles de Monsieur Mahler, un voisin mourant ; Monsieur Hennicke, le professeur de géographie fait la lecture à ses deux fils sous les grandes feuilles du jardin public ; Addi, un petit garçon somnambule, donne le premier numéro d'un show à l'Astoria, un bar animé de la ville ; le gardien du parc, obsédé par l'invasion agressive des rongeurs en plein coeur de ville, décide d'envoyer une missive à l'autorité municipale. Une succession de tableaux intimistes, des instants de vie brefs et attendrissants, des destins qui se croisent, se défont, se mêlent encore, en plein coeur d'une ville qui s'endort, enveloppée par les ténèbres. Extraits : Là-bas, à l'extrémité du jardin, sous les grandes feuilles de la tonnelle, monsieur Hennicke, le maître de géographie, et ses deux fils étaient assis. Une lampe à pétrole, placée au milieu de la table, répandait une chaude lueur jaune. De temps en temps elle filait et monsieur Hennicke, d'une main légère, diminuait alors la flamme. Il avait un livre ouvert devant lui et lisait à haute voix. La tête dans les mains, ses deux fils, collégiens de première année, blonds et dégingandés, aux visages moites et boutonneux, buvaient ses paroles. Leurs regards étaient fixes, perdus dans l'obscurité du jardin ou en une contrée plus lointaine encore. Et non loin de là - quelques jardins et rangées de maisons tout au plus - monsieur Berg jouait de la flûte devant sa fenêtre ouverte. Ses doigts pâles et osseux se levaient et s'abaissaient sur les trous de l'instrument, sa tête s'inclinait un peu sur le côté et ses yeux gris et doux suivaient l'envol des sons. C'était une cadence régulière, un chant qui s'élevait calmement, descendait calmement, empreint de sérénité, pas vraiment gai, pas vraiment triste, et pourtant toujours un peu plaintif... clair, résolu, aux lignes nettes. Il s'élançait dans la nuit avec une tranquille assurance, s'éparpillait, s'effaçait dans l'air calme.

09/2021

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Livres 3 ans et +

Raiponce

Il était une fois une sorcière qui avait un jardin extraordinaire. Elle y faisait pousser de succulentes fleurs ensorcelées appelées raiponces. Pour pouvoir continuer à en manger, ses voisins, mis en appétit par quelques plantes volées, lui promirent en échange leur bébé. C'est ainsi que la petite Raiponce fut privée de ses parents et enfermée dans une tour. Plus tard, grâce à sa longue tresse, elle reçoit la visite d'un prince qui tombe follement amoureux d'elle. Tous deux échafaudent des plans pour s'échapper mais se font malheureusement démasquer. Pour se venger, la sorcière envoie Raiponce en plein désert et crève les yeux du prince. Cela n'empêche pas ce dernier de vouloir retrouver à tout prix sa bien-aimée...

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Livres 3 ans et +

La belle au bois dormant

La prédiction de la grenouille se réalise, la reine donne naissance à l'enfant tant désiré. Le roi organise une grande fête pour célébrer l'événement et y invite toutes les fées du pays. Mais une méchante fée que l'on avait oubliée arrive et jette un sort à la petite princesse : "A quinze ans tu te piqueras à un fuseau et tu tomberas morte". Une autre fée tente de le conjurer : "Tu ne mourras point, tu dormiras cent"... Le kamishibaï est un art de conter d'origine japonaise basé sur des images qui défilent dans un butaï (théâtre en bois). Cette pochette contient 18 planches (37 x 27,5 cm), une face pour l'illustration en couleurs et une face pour le texte (avec vignette en noir et blanc). Conseils pour une séance réussie : Vérifiez que les planches sont dans l'ordre, de 1 à 17 (verso), la planche 0 (titre) se place sur la 17. Introduisez les planches dans le butaï, portes fermées. Ouvrez les volets et racontez. Exercez-vous face à un miroir pour bien définir la vitesse de défilement des illustrations en fonction de votre rythme de lecture. Imaginez un accompagnement musical ou des bruitages.

09/2019

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Autres langues

A l'arpenteur inspiré. Mélanges offerts à Jean Bernabé

Si ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler la créolistique fut longtemps l'apanage de savants non originaires des territoires où la langue créole est en usage, il convient de remarquer que les natifs ne se sont jamais désintéressés de l'étude de cette dernière. C'est ainsi que la toute première grammaire de cette langue fut l'œuvre du Trinidadien John Jacob Thomas en 1869 et que, depuis lors, cela de manière régulière, des études les plus diverses ont vu le jour telles que celles du Guyanais Alfred de Saint-Quentin (1873), du Guadeloupéen René de Poyen-Bellisle (1890) ou encore de la Martiniquaise Elodie Jourdain (1951). Jean Bernabé, agrégé de grammaire, docteur d'Etat en linguistique, s'inscrit, à compter des années 70 du XXe siècle, dans cette tradition qu'il vient à la fois conforter et bousculer. Conforter parce qu'il est le père fondateur des études créoles au sein de l'Université des Antilles et de la Guyane (l' UAG), et qu'il n'a jamais ménagé ses efforts pour qu'un véritable cursus académique créole y soit établi : licence de créole (1993), maîtrise de créole, KEA et doctorat en " Langues et Cultures Régionales-option créole ". Jean Bernabé fut à l'origine de ces formations désormais reconnues, lesquelles se sont concrétisées en l'an 2000 par la création du CAPEs de créole pour lequel s'est battu le groupe de recherches qu'il dirige depuis plus de trente ans, le GEREC-F (Groupe d'études et de recherches en espace créole et francophone). Bousculer parce que fort de son ancrage dans la grammaire générative et dans la sociolinguistique tout à la fois, il a su jeter un regard neuf non seulement sur la syntaxe des créoles martiniquais et guadeloupéen, mais aussi sur les rapports de force entre créole et français dans l'écosystème langagier de nos pays, renouvelant au passage les concepts d'emprunt, de continuum, de diglossie et, plus récemment, d'écologie linguistique. Il est aussi le créateur de la première graphie phonético-phonologique pour le créole des Petites Antilles et de la Guyane, la plus utilisée de nos jours, graphie connue du grand public sous le nom de " Système-GERFC ". et hommage à l'arpenteur inspiré qu'il fut, et continue d'être, n'est pas un exercice de pure forme, mais bien un témoignage du respect et de l'admiration que portent ses collègues de diverses universités à travers le monde, à quelqu'un qui sut être, dans le même temps, un scientifique de haut niveau, un administrateur (il fut dix ans durant doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'UAG) ainsi qu'un éveilleur de conscience. Que seraient les études créoles sans les travaux déterminants de Jean Bernabé ? Depuis bientôt quatre décennies, ceux-ci n'ont de cesse de féconder les recherches non seulement des créolistes établis mais également d'un nombre impressionnant de jeunes chercheurs auxquels nous avons tenu à donner la parole. Jean Bernabé a toujours eu le souci de la relève, et à l'heure où sa génération se prépare à prendre une retraite bien méritée, loin de poser sa plume, voici qu'il entame une déjà brillante carrière de romancier, renouant ainsi avec l'une de ses premières amours : la littérature. o-auteur enfin, avec P. Chamoiseau et R. Confiant de l'Eloge de la Créolité (1989), il fait la preuve que les études académiques ne sauraient aucunement être séparées d'une réflexion plus globale sur le devenir de ces organismes fragiles que sont les sociétés créoles dans un monde où les identités sont violemment questionnées par l'inexorable effacement des frontières entre les langues, les cultures et les peuples.

11/2006

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Histoire de France

La monarchie des lettres Histoire, politique & littérature

Il est donné ici dans son intégralité pour la première fois. Pour la présente édition, l'auteur a rédigé Il comprend quatre parties : " Histoire et politique ", " Voyages ", " Contes et romans " et " Bainville en son siècle ". La première illustre l'aspect le plus connu de Bainville : l'historien des relations internationales et en particulier franco-allemandes (relations analysées dans ses livres Bismarck, Histoire de deux peuples, Histoire de trois générations, Les Conséquences politiques de la paix, La IIIe République, mais aussi dans ses articles parus dans de multiples journaux, dont L'Action française, Candide, L'Eclair de Montpellier ou La Revue universelle). Bainville a beaucoup voyagé en Allemagne, il en connaît la culture, en maîtrise la langue : ses analyses s'imposent, on dit à l'époque qu'il " fait le Parlement ". Les deuxième et troisième parties sont plus inattendues : Bainville, tout d'abord, raconte ses périples en Grèce (Les Sept Portes de Thèbes), en Italie (Tyrrhénus), en Europe centrale (Vienne, Budapest, Prague...) et en Russie, où il est envoyé par Aristide Briand en 1916. Fait notable, alors que le " pèlerinage " en Grèce est incontournable pour tout intellectuel qui se respecte, il en revient déçu et n'hésite pas à écrire ses désillusions. Bainville se fait ensuite romancier (auteur notamment d'une Histoire d'amour) et conteur (Jaco et Lori, La Tasse de Saxe). Le conte est en effet un univers dans lequel il évolue avec délectation, idéal, dit-il, pour les " esprits ironiques ". L'histoire et la politique, toutefois, habitent chaque voyage, chaque conte : tout est prétexte à analyse, à élévation. La dernière partie entend situer Jacques Bainville " en son siècle ", celui de l'affaire Dreyfus et de l'Action française, qu'elle a enfantée. Historien monarchiste, proche de Charles Maurras, les lettres échangées avec ce dernier et publiées ici témoignent de cette proximité, Bainville, analyste froid et modéré, pragmatique, est cependant dreyfusard ! Homme de convictions, donc, travailleur insatiable, auteur à succès, il est reconnu par ses pairs et élu à l'Académie française en 1935. Son discours de réception et celui de son successeur sont essentiels pour la compréhension de cet homme pessimiste, emporté par un cancer moins d'un an après son élection, le 9 mars 1936. Quelques années avant sa mort, Jacques Bainville avait commencé à coucher quelques pensées intimes dans un petit cahier d'écolier intitulé " Pour moi une introduction générale, " Le stoïcisme d'un Cassandre ", et quatre autres pour ouvrir chaque partie. Une bibliographie bainvillienne commentée et un index onomastique complètent cet ouvrage.

03/2011

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Poches Littérature internation

Quand plus rien n'aura d'importance

Ce dernier roman d'Onetti est conçu comme un journal, celui de Carr, le narrateur. Mais un journal discontinu dans les faits et dans les dates, sur une quinzaine d'années, car les feuilles en ont été éparpillées. Une manière de nous inciter à comprendre, dans les ellipses, les carences, les oublis, ce qui est essentiel dans son histoire. Son monde est unique, fermé. Mais à l'intérieur, rien n'est étanche. Une fois encore il se déroule à Santamaria, ce lieu mythique d'Amérique latine, un patelin perdu, introuvable sur une carte, où les hommes vivent parce qu'ils sont condamnés à vivre, sans illusion. Les créatures qu'il croise et convoque sont autant de revenants auquel il a imposé un destin commun et absurde au fil de son œuvre : le sinistre docteur Diaz Grey ; Petrus, l'infâme propriétaire du chantier, sa fille Angélica Inés, et leur domestique Josefina ; le typographe Lanza, vieux républicain espagnol qui discute avec le curé Bergner ; Barthé l'apothicaire flaubertien.... L'intrigue n'a pas vraiment d'importance : un homme répond à une petite annonce et se retrouve perdu dans ce patelin, au milieu d'un trafic de contrebande d'on ne sait quoi. Alors il éprouve des sensations. Celles de son corps qui vieillit, une certaine nostalgie parfois, de l'Europe, de Paris, des visions de jeunesse, de femmes jeunes, qui réveillent le désir oublié, à côté des autres femmes qui ne sont là que pour satisfaire des nécessités physiologiques. Malgré son dénuement, l'univers est résolument urbain, comme s'il s'était produit un immense cataclysme qui avait laissé l'homme seul sur terre, entouré de loups, ses semblables. L'antécédent littéraire est Céline, et le Bardamu du Voyage auquel Carr se compare. La ville est pourrie par le temps et par l'ennui, la misère, l'indifférence et les rancœurs. Mais toutes ces petites choses font une histoire et un autre personnage, un autre homme, le gardien de celle-ci, le docteur Diaz Grey, qui conserve les secrets des habitants de Santamaria, surtout ceux des femmes qui viennent le consulter. Une double mémoire donc : celle du docteur, ordonnée, chronologique, et celle du narrateur, éparpillée. " (Jacobo Machover, Le Magazine littéraire) Dans son dernier roman, dont le retentissement a été immense dans le monde hispanique au moment de sa parution, Juan Carlos Onetti convoque les personnages de ses œuvres antérieures. Mais dans ce journal tenu par un frère jumeau du héros du Puits (1939), toute tentative de retrouver le temps perdu se solde par un échec. A l'image de l'Amérique latine de cette fin de siècle, exsangue, laminée par les dictatures, la corruption et l'impérialisme. Ces bribes d'histoires, ces images fugitives, ces confidences inachevées s'embrouillent et balbutient. Un univers qui part en lambeaux et que quitte une admirable voix, tour à tour, grave, drôle ou discordante, avant de s'éteindre dans le silence des adieux et de la mort.

01/2012

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Grimm

Miniconte le loup et les sept

Maman chèvre doit laisser seuls ses sept petits pour aller leur chercher à manger. Seulement voilà : le loup rôde dans les environs et il a plus d'un tour dans son sac !

11/2022

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Littérature française

Drama Queen

Pour la récente bachelière prénommée Alex - narratrice et personnage central du livre -, son entrée en hypokhâgne à Aix-en-Provence semble tourner définitivement une page de sa vie. En quittant la banlieue marseillaise où elle a grandi dans un petit pavillon en lisière de la Cité Berthe, de mauvaise réputation, elle se surinvestit dans ses études de Lettres Classiques pour couper les ponts avec son passé, sa famille et des amitiés qui avaient semé le trouble en elle. Malgré tous ses efforts, cette rupture franche aura du mal à éviter que certaines plaies mal cicatrisées ne viennent la relancer. Celle surtout que va rouvrir Bess, l'inséparable amie de ses jeunes années qui, de harcèlement téléphonique en visites impromptues dans son petit studio d'étudiante, use de tous les subterfuges pour reprendre son ancienne emprise sur elle. Maintenant que les bonnes résolutions d'Alex se sont fissurées, c'est tout un vécu aventureux et lourd de menaces qui, par flash-back subtilement alternés, commence à dévoiler les zones d'ombres de sa généalogie : une mère fantomatique, un père soi-disant américain, mort dans un accident d'avion et remplacé par l'évanescent oncle Yacob, un danseur surdoué qui n'hésite pas à entraîner sa nièce dans des parties de cache-cache d'épouvante. Dans la Cité avoisinante, Alex s'est dédoublé un autre cercle familial : sa soeur de coeur Bess, un frère cadet, le frêle rappeur Félix, et leur mère, veuve d'un pompier décédé en mission, qui a refait sa vie avec un chef de chantier turc, dit " Le Pop ". Ce dernier est une force de la nature dont la jalousie maladive masque mal une fascination pour les jeunes adolescentes qu'il est censé protéger des convoitises masculines. De régulières remontées dans le temps vont nous livrer, par petites touches, bien des secrets sur les attirances croisées de ces personnages, leurs ambiguïtés naissantes, leurs manoeuvres de séduction et même leur sadisation mutuelle. Autant de révélations successives qui finissent par tisser entre tous ces personnages les liens d'une érotisation sans limites, d'un inceste latent. Mais au présent de la narration, c'est la disparition du Pop qui oblige Alex à revenir sur ses pas, à rouvrir la boîte de Pandore de sa jeunesse. Au centre de cette mêlée confuse des corps et des sentiments, chacun peut tour à tour apparaître comme la victime consentante ou le manipulateur du désir de l'autre, dans une ronde vertigineuse où la narratrice n'est pas la dernière à se brûler les ailes. Au bout du compte, un être sera sacrifié, et il reviendra au lecteur de saisir par quel concours de circonstances ce meurtre a pu avoir lieu, soldant brutalement les comptes de tant d'équivoques amoureuses. Au-delà de cette enquête à la fois intime et criminelle, c'est surtout l'écriture d'Isabel Ascencio qui tient en haleine, une écriture imagée, généreuse, ensorcelante. A travers la richesse visuelle des descriptions, l'auteur parvient à renouveler les situations par panoramique d'ensemble ou gros plans, à leur donner une épaisseur aussi âpre que capiteuse, et à faire léviter les névroses de ses personnages entre fantasme et réalité.

02/2012

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Livres 3 ans et +

Le vaillant Petit Tailleur

"7 d'un coup" ! Telle est la devise du vaillant petit tailleur, fier d'avoir tué 7 mouches en une fois. Fort de son exploit, il part dans le monde, décidé à relever tous les défis. A force d'audace et d'habileté, il triomphe de toutes les épreuves (combat contre les géants, capture d'une licorne et d'un sanglier), obligeant le roi à tenir sa promesse : lui donner la moitié du royaume et sa fille en mariage. C'est ainsi qu'un vaillant petit tailleur est devenu un roi !

09/2020

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Guides de France

Balade en région Centre

Paysages écrits, paysages décrits, par Georges Buisson "Tout ce que l'artiste peut espérer de mieux c'est d'engager ceux qui ont des yeux à regarder" prévenait George Sand. La Région Centre recèle des richesses inégalées ! Cette région, qui se décline à la manière d'une fleur à six pétales correspondant aux six départements qui la composent, est de fait composée d'espaces géographiques qui en font sa richesse : Sologne, Gâtinais, Berry, Touraine, Orléanais, Beauce, Brenne, Axe ligérien, Sancerrois... , territoires sensibles fécondés par la présence des écrivains qui, à leur manière, les ont célébrés. Anatole France, Balzac, Colette, Gaston Couté, Max Jacob, Hervé Bazin, Henry de Monfreid, George Sand, Marcel Proust, Maurice Genevoix, tous entrés dans notre Panthéon littéraire. D'autres plus méconnus et qu'il conviendra de découvrir : Marguerite Audoux, Marcel Béalu, La Tour du Pin, d'autres encore, vivants de nos jours et qui reprennent le flambeau : Nancy Huston, Diane de Margerie, Jean-Christophe Rufin, ... La liste est longue et incomplète et son énoncé donne un incroyable tournis. Leurs regards démultipliés ne sont que les leurs, tout comme leurs ressentis. Et c'est bien en cela que leurs perceptions intimes nous passionnent ! Elles ne se contentent pas de reproduire de simples photographies insipides ou d'anonymes dépliants touristiques. Ces écrivains, si différents les uns des autres, réinventent littéralement ce qu'ils nous donnent à percevoir. Ils réinterrogent ce qui les environne. Sans doute transposent-ils par leurs créations la simple réalité, l'idéalisent-ils, pour notre plus grand plaisir, dans une sorte de "mentir-vrai" qui nous comble. Regarder, certes, mais autrement comme Colette qui constatait : "Nous ne regardons, nous ne regarderons jamais assez juste, jamais assez passionnément... " C'est ce que fait encore aujourd'hui, avec talent, Diane de Margerie quand elle fait chanter au bout de sa plume ou sur les touches de son ordinateur "les nuages d'étourneaux qui, tout à coup s'abattent sur la Beauce, les grandes machines agricoles aux yeux rouges, le crépitement des moissons... " Chacun de ces écrivains nous invite donc à exercer un autre regard sur ce qui nous entoure et sur ce qu'on risquerait, tout simplement, de ne plus voir. Ce faisant, ils donnent à notre Région une épaisseur presque charnelle, bien éloignée de la froideur administrative ou de la simple promotion touristique. Avec eux notre Région respire, elle est vivante, elle palpite. Pourrions-nous dire qu'elle se laisse caresser ? Quand Balzac, évoquant la capitale de la Touraine, écrit que "Tours a été et sera toujours, les pieds dans la Loire, comme une jolie fille qui se baigne et joue avec l'eau". , ne nous fait-il pas ressentir mieux que quiconque, la sensualité de cette cité qui s'étire le long du plus féminin des fleuves ? Rien n'est plus subjectif que cette pertinente perception et c'est tant mieux ! Colette, elle, nous offre encore : "La colline (qui) fume de pruniers blancs, chacun d'eux immatériel et pommelé comme une nue ronde" Il y a dans cette respiration du paysage une offrande, presque intime et tellement généreuse, qui nous touche et qui nous fait voir ce qui ne pourrait se voir au simple premier regard. Il y a dans toute ces créations littéraires, des plus anciennes aux plus récentes, un sésame miraculeux qui nous ouvre les portes de la Région Centre. Chacun pourra alors, d'un point à l'autre, errer, nourri des imaginaires et de la réalité de tous ces écrivains, cueillir ici ou là les plus belles de leurs pages et se construire, livre à la main, une perception d'un territoire régional qui fait sens et qui frémit. Alors, peut-être dirons-nous comme Anatole France : "Je n'ai pas trouvé d'endroit qui convient mieux au climat de mon coeur... " En cela, le regard de l'artiste en général et de l'écrivain en particulier, sera toujours irremplaçable. N'étant pas volontairement objectif, il aiguise nos sens et notre appétit. La Région se trouve ainsi chantée, célébrée, auscultée malgré elle par la magie de l'écriture. Sa physionomie en est sublimée, presque sacralisée pour devenir la magnifique réalité d'un patrimoine immatériel empreint de sensualité. Le livre peut alors devenir, tout simplement, le bâton qui accompagnera le voyageur, de lieu d'écriture en lieu d'écriture, de territoire écrits en territoire décrits. Une manière de ressentir profondément ce qu'il y a de plus riche et de plus mystérieusement caché dans cette Région si "littérairement habitée" . Jean- Christophe Bailly ne dit pas autre chose, et certainement mieux, dans son passionnant ouvrage "Le Dépaysement" : "Sans doute suffit-il d'errer un peu plus longtemps, ou d'avoir quelque chose de précis à faire (une démarche, une course, une visite) pour que l'épaisseur de l'indifférencié se défasse et qu'apparaisse un trait saillant, une surface brillante, un reflet changeant ou pour que ce que l'on jugeait totalement replié s'entrouvre". Alors, aucune hésitation à avoir : bonnes lectures et bons voyages !

11/2012

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Histoire de l'art

L'adresse au paysage. Figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin

Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Tableaux, aquarelles, dessins, gravures et photographies, certains célèbres et " incontournables ", d'autres méconnus, plus rarement vus, mais tous de grande qualité, ont été très précisément choisis. " La montagne ", une et multiple, est une formation géologique immémorielle et vivante, une entité imaginaire ettopographique, un objet d'étude et de projection fantasmatique, un milieu habité et un motif pictural inépuisable... S'adresser au paysage suppose qu'il n'est pas qu'étendue (géographique), milieu (biologique) ou décor (d'une intrigue ou d'un récit) ; cela suppose qu'il constitue une entité suffisamment personnifiée pour être le destinataire d'une parole ou d'une pensée adressée ; on s'adresse à quelqu'un. L'idée romantique que le paysage peut véhiculer, manifester, refléter ou exprimer un état d'âme a contribué à cette possibilité d'une " adresse au paysage ". Le premier ressort de l'intérêt pour la montagne qui se manifesta à l'époque des Lumières fut scientifique : ce milieu retiré et hostile, haut-lieu de l'imaginaire, matrice de mythes et de légendes, devint alors un terrain d'étude pour les naturalistes, qui s'attelèrent à résoudre les énigmes de la formation des reliefs géologiques, du cycle de l'eau, des effets de l'altitude... Les deux approches - puissance imaginaire et visée de connaissance - ont orienté également le travail des artistes confrontés aux paysages alpins. Elles constituent deux veines, deux tendances qui, souvent, se mêlent au sein d'une même oeuvre, à des degrés divers et de manière plus ou moins délibérée de la part de l'artiste. L'exposition et le livre présentent certains aspects particulièrement saillants de cette histoire. Ouverts avec Linck, soit une pratique de la peinture accordée à une connaissance de la montagne, ils débouchent sur l'oeuvre expressionniste de la peintre russe Marianne Werefkin (1860-1938), encore très peu connue en France, dont le musée d'Ascona a consenti le prêt exceptionnel de huit grandes peintures. Formée au grand style réaliste à Saint-Pétersbourg, elle interrompit une carrière prometteuse pour poursuivre sa quête d'un art nouveau. En 1896, elle s'installa à Munich avec Alexei Jawlensky, qui fut son compagnon pendant près de trente ans. Après l'aventure du Blaue Reiter, et la Grande Guerre, elle passa les vingt dernières années de sa vie à Ascona, qui était alors un village de pêcheurs, sur la rive suisse du lac Majeur. Déjà présent dans sa peinture, le motif de la montagne se renforce, multipliant les symboliques, parfois jusqu'à l'allégorie. Les hautes montagnes au profil caractéristique qui entourent le lac y apparaissent souvent, bien que transfigurées par la force expressive de la couleur. Elles sont à la fois des figures à part entière et le cadre de scènes hallucinées où l'être humain et la grande nature se confrontent, dans un rapport de force variable allant de la coexistence harmonieuse à l'exploitation. ARTISTES REPRESENTES : Giuseppe Pietro Bagetti - Louis Bélanger - Samuel Birmann - Bisson Frères - Marc-Théodore Bourrit - Adolphe Braun - Paul Cabaud - Alexandre Calame - Carl Ludwig Hackert - Victor Hugo - Pierre-Louis de La Rive - Jean-Antoine Linck - Gabriel Loppé - Frédéric Martens / Eugène Cicéri - Johann Jakob Scheuchzer / Johann Melchior Füssli - Vittorio Sella - Giorgio Sommer - Charles Soulier - Georges Tairraz (père) - Elisabeth Vigée-Lebrun - Marianne Werefkin - Edward Whymper - Caspar Wolf

05/2023