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Elysian Residences

Extraits

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Poésie

Cancionero des temps obscurs. Sang et cendres ; Paisible village, Edition bilingue français-espagnol

César Anguiano Silva, né à Colima, Mexique, en 1966, a étudié les Lettres hispano-américaines à l'Université de sa ville natale. Il publie en 2004 son premier roman, A la deriva (A la dérive) et son premier recueil de poèmes, Los poemas de Safo (Les poèmes de Sapho). En 2013, son livre La sangre y las cenizas (Sang et cendres) est primé en Espagne, à Ségovie, au Concours International de Poésie Jaime Gil de Biedma. Lecteur passionné des classiques et auteur réaliste, César Anguiano a écrit, outre de nombreux romans, plusieurs pièces de théâtre, entre autres Vengando a Pessoa (En vengeant Pessoa) et Delirium Bicentenarium Tremens. Il travaille actuellement à un nouveau recueil et à une grande fresque romanesque où il entend décrire le Mexique des dernières décennies. Jorge Vargas, photographe, réalisateur de courts-métrages et poète, est né en 1990 à Armería, Etat de Colima. Pueblo quieto (Paisible village) est sa première oeuvre poétique. Il s'y distingue déjà comme l'une des voix les plus authentiques et les plus puissantes de la nouvelle génération d'écrivains mexicains. Doté d'un regard infaillible, il s'en sert pour représenter, en images comme en poèmes, la vie et la lutte des Mexicains pour une vie meilleure. Sans nul doute, il faudra suivre le parcours de cet artiste. "Pueblo quieto, igual que La sangre y la ceniza, son dos poemarios que exploran en el verdadero significado de una mal llamada "guerra contra el narco", una reflexión que no sólo incumbe a los mexicanos, sino en cualquier persona interesada en el análisis de los discursos políticos, sea cual sea su lugar de nacimiento o residencia." César Anguiano "Paisible village, tout comme Sang et cendres, sont deux recueils qui explorent, au vrai sens de la si mal nommée "guerre contre les narcos", une réflexion incombant non seulement aux Mexicains, mais aussi à toute personne intéressée par l'analyse des discours politiques, quel que soit son lieu de naissance ou de résidence."

02/2019

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Musées français

Musée des arts décoratifs Palais Rohan

La nouvelle collection de guides souvenirs des Musées de Strasbourg à destination du grand public. Imaginés par Loran Stosskopf, directeur artistique de Télérama et designer des City-guides Phaidon, ils offrent en une centaine de pages le best-off des collections strasbourgeoises complété par des parcours thématiques et des anecdotes sur l'histoire des oeuvres. Le Palais épiscopal de Strasbourg, une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe siècle français, tant par l'élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs, est l'aboutissement de la rencontre de deux personnalités exceptionnelles : le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg et brillant homme de cour d'une part, en tant que commanditaire : Robert de Cotte, Premier architecte du roi, d'autre part, en tant que maître d'oeuvre. Au sommet de la gloire lorsqu'il donne les plans du palais strasbourgeois, Robert de Cotte répond aux voeux du prince en créant une oeuvre magistrale unissant la dimension ecclésiastique, politique et mondaine de la fonction de prince-évêque, dans le sens où l'entendait le XVIIIe siècle, en un même édifice à la gloire de la Maison de Rohan. Au lendemain de la Révolution, le Palais devient résidence impériale et royale pour entrer, après 1870, dans une ère nouvelle, celle des musées. Outre la visite des appartements (salles de réception, bibliothèque et chambres privées), le public peut y découvrir aujourd'hui de splendides collections d'art décoratif témoignant de l'âge d'or de l'artisanat strasbourgeois (de 1681 au milieu du XIXe siècle) : céramique Hannong de renommée internationale, mobilier, horlogerie, ferronnerie et orfèvrerie. Le lecteur trouvera dans ce guide un souvenir de sa visite des appartements, un best-off commenté des collections d'arts décoratifs, ainsi qu'un certain nombre d'entrées thématiques qui lui permettront de mieux se représenter la vie dans le Palais au XVIIIe et XIXe siècles.

02/2021

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Guides pratiques

Les oubliées

Oubliées, les personnes âgées le sont par l'absence ou par la réduction permanente de leurs droits et libertés, réduction qu'aucun citoyen n'accepterait ! Ces "décennies perdues des droits et libertés" ont naturellement abouti à une terrible accélération des formes de maltraitance, de leur diversité, et reflètent l'incapacité générale des décideurs administratifs et politiques à engendrer de la bienveillance. Pourtant, les droits des personnes âgées sont nombreux, leurs libertés importantes mais leur application et leur mise en place bien trop limitées. La reconnaissance de la citoyenneté, de la respectabilité, de la centralité du résident passe par la connaissance précise, concrète, juridique de leurs droits et libertés. Afin que les familles, les résidents, quand ils sont en capacité intellectuelle de le faire, les bénévoles, les nombreuses associations d'aides aux personnes âgées puissent formaliser la violence que peut connaître une personne âgée et l'exprimer auprès des responsables qui accompagnent nos aînés, ce guide pratique apporte des définitions précises des droits de la personne âgée, qu'elle vive à domicile, en résidence et, notamment et surtout, en EHPAD. Il inclut des modèles de courriers prérédigés et précise les autorités administratives et politiques à joindre. Pour que plus jamais les personnes âgées ne soient "exclues des droits et des libertés reconnus par la république" , pour que la sagesse de l'âge se conjugue avec le respect de l'être humain, ce guide donnera les moyens d'un dialogue ferme, juridiquement efficace, pratique, entre tous les acteurs de l'action gérontologique. Gérard Brami, Docteur en droit et directeur d'hôpital honoraire, a exercé pendant quarante ans comme directeur d'EHPAD. Universitaire, il est l'auteur de plus de cinquante articles et de trente ouvrages sur le sujet. Il agit au sein d'associations sociales et accompagne des EHPAD dans la mise en place d'un "référentiel des droits et libertés des personnes âgées hébergées" . En 2010-2011, il a été nommé dans l'international WHO'S WHO.

01/2023

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Historique

Robert Schuman. Missionnaire et visionnaire pour l'Europe

"On ne peut comprendre mes engagements politiques et mon désir d'Europe si on ne connait pas mes origines. Je suis né dans un pays de frontières. Elles ont toujours été des barrières entre les hommes" a écrit Robert Schuman à l'automne de sa vie. - Né le 29 juin 1886 au Luxembourg, d'un père mosellan, d'une mère luxembourgeoise d'origine alsacienne, des oncles et tantes installés en Belgique, Robert Schuman était destiné à devenir un Européen, voire même un des pères de l'Europe. Mais que le chemin fut long et tortueux... - Après de brillantes études de droit à Bonn, Munich, Berlin et Strasbourg où il se fera des amis pour la vie qui le dissuadent de rentrer dans les ordres après la mort tragique de sa mère dont la disparition restera une blessure ouverte durant toute sa vie, Robert Schuman, jeune avocat, s'installe en juin 1912 à Metz. (L'Alsace et la Moselle sont alors annexées à l'Allemagne depuis 1871). - Profondément chrétien, Schuman s'engage aussitôt dans le militantisme social de l'Eglise qui lui servira de tremplin pour entrer en politique en 1919 et qu'il ne quittera qu'en 1962... - Sous-secrétaire d'Etat aux réfugiés de mars à juillet 1940, il revient à Metz où il est arrêté par les Allemands, emprisonné, puis assigné à résidence dans le Palatinat d'où il s'échappe avant de rentrer dans la clandestinité jusqu'à la fin de la guerre. - Tour à tour ministre des Finances en 1946, Président du Conseil (Premier ministre) en 1947, Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952 et encore ministre de la Justice en 1955, Robert Schuman entre dans l'histoire en créant avec Jean Monnet, la Communauté Européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1951 qui est à l'origine de l'actuelle Union Européenne. - C'est le parcours de cet homme droit et méconnu que nous vous invitons à découvrir à travers les quelques de cet ouvrage.

05/2023

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Thèmes photo

Rencontre Yves Trémorin. Au Pays des houyhnhnms

"Le photographe saisit le réel devant lui, moi je le recompose et le mets en scène" . Plutôt que photographe, Yves Trémorin se définit "artiste visuel" . Depuis ses débuts en 1977, il n'a de cesse d'interroger le médium photographique, "de le pousser dans ses derniers retranchements" . Sa radicalité artistique apparaît dès ses premières séries mettant en scène sa compagne Monique et sa grand-mère Ernestine qu'il a continué de photographier pendant toute la vie. Sa démarche repose sur le postulat que la distance au sujet contribue à la construction de l'image, avec, au coeur du travail, la notion de synecdoque (le détail dit l'ensemble). Ainsi, comme pour ses premiers nus, les portraits de sa grand-mère sont constitués de prises de vue resserrées et frontales, sans artifice. "J'utilise la photographie pour bousculer l'habitude de regarder ce qui est devant nous. Les images sont mises en scène hors de tout indice contextuel, spatial ou temporel. Je travaille les angles de la prise de vue et la distance au sujet afin de l'amener dans une sorte d'abstraction. J'ai démarré avec des proches pour traiter de l'intime, magnifier leur vie et aller vers l'universel" . Yves Trémorin a été attiré par les chevaux grâce à des souvenirs d'enfance. Sa résidence artistique invité par Le Champ des Impossibles et Christine Ollier, dans Le Perche, lui a permis de créer une série de photographies explorant la relation entre l'homme et le cheval. Travaillant avec des éleveurs locaux, il a capturé la magnificence des chevaux et remis en question leur soumission. Les photographies expriment la dualité entre le profane et le sacré, offrant une vision imagée du monde. Inspiré par ces images, ce carnet présente les photographies dans un format et une mise en page spécifiques, offrant une narration visuelle cohérente. Cette immersion dans un monde où l'homme est exclu représente une étape importante dans son travail, soulignant son intérêt pour les animaux et leur sauvagerie.

10/2023

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Littérature française

Avec un trait d'Angostura

Après une grave maladie et la débâcle de son couple, un médecin, Philippe, la quarantaine, se réfugie dans sa résidence secondaire à Agadir où, comme cela lui arrive souvent, il est abordé dans un bar du front de mer par Nassima, une jeune fille encore lycéenne qui drague les touristes pour gagner de quoi aider sa famille et s'offrir ce dont elle rêve. Elle ne considère pas cela comme de la prostitution, elle est vierge et entend le rester jusqu'à la rencontre de "l'homme de sa vie". Elle le manipule assez pour obtenir qu'il l'héberge et l'aide à reprendre ses études avec la complicité de l'un de ses amis, Louis, professeur, et malgré les recommandations de Maurice et Rachid qui le mettent en garde en raison des risques qu'il encourt puisque Nassima est mineure. D'une cohabitation compliquée, on en arrive à une liaison inévitable – elle, découvrant des sentiments bien différents de ceux de la lolita amorale qu'elle voulait être et lui, espérant un bonheur qu'il pensait impossible. Maurice, l'ami fidèle hâbleur à la "tchatche" couleur locale, et Rachid le condisciple dévoué les aident à vivre une liaison apaisée malgré des différences (âge, éducation, culture) qui paraissent insurmontables. Lorsque Nassima se retrouve enceinte, un mariage bâclé régularise leur liaison mais ne règle en rien l'ambiguïté des sentiments de Philippe, d'autant qu'après un baby-blues Nassima plonge dans une dépression qui rompt les liens affectifs qui peu à peu avaient remplacé l'attirance purement sexuelle qui les unissait. Nassima s'enferme dans une relation " psychotique " avec son enfant et Philippe trouve auprès d'une femme qui le materne et l'écoute une échappatoire à un couple devenu infernal. Nadya l'aide à vivre ce nouvel échec comme elle l'aidera à mourir. Elle aura été la seule femme à l'aimer comme il avait voulu qu'on l'aime.

09/2021

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Thèmes photo

Souvenir d'Alsace

Après la Bretagne et le Pays basque, le photographe Charles Fréger dirige son objectif vers l'Alsace. Après avoir étudié l'histoire de la région et les collections du Musée alsacien, il propose une oeuvre forte, mêlant photographies, vidéos, céramiques et films d'animation, qui invite à méditer sur la frontière ténue entre imagerie traditionnelle et outils de propagande. C'est au tournant des années 2000 que Charles Fréger (né en 1975) engage son travail en tant que photographe. Intéressé par l'uniforme, les questions d'individualité et de groupe, il photographie en série sportifves et militaires. On le connaît aussi depuis pour ses séries plus " anthropologiques ", à l'image de Wilder Mann (2010-en cours), dans laquelle il représente les figures de " sauvages " dans les traditions populaires européennes. Charles Fréger se penche depuis 2011 sur le sujet des identités régionales, avec trois projets. Après Bretonnes (2011-2014) et La Suite basque (2015-2017), il clôt cette réflexion avec Souvenir d'Alsace. Réalisé dans le cadre d'une résidence au Musée alsacien (2018-en cours), ce projet sera présenté au public au cours d'une exposition qui se tiendra entre juin 2023 et avril 2024. En partant du costume régional et, par extension, des images créées dans des situations historiques spécifiques, parfois sur un ton de propagande, le photographe développe un discours complexe et critique sur la question du folklore et la construction de l'" identité " alsacienne. Fréger revisite l'histoire tourmentée de l'Alsace à travers les collections du Musée alsacien en réactivant ses modes d'expression de prédilection et ses intérêts pour le costume, la pose, la silhouette. Contrairement aux précédents projets, la photographie n'est pas ici le seul medium convoqué par l'artiste. Le photographe part cependant toujours de ses images pour ensuite élargir sa pratique : vidéo, céramique, verre, court métrage d'animation, sculpture ou encore broderie sont autant de supports explorés par Charles Fréger pour raconter une Alsace prise dans les guerres, française, germanique, érigée en symbole patriotique et nostalgique.

06/2023

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Thrillers

Dog Island. Mémoires de l'île aux morts

Sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : " Personne n'entre, personne ne sort ", comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur " l'île aux morts ". Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter's Field, l'immense plaine qui occupe un tiers de l'île est devenu le plus grand cimetière d'Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l'état de New-York. Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l'armée de l'air garde-t-elle des hommes sur l'île alors que l'ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh'a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ? Qui sont ces " 77 vauriens " dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu'a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ? C'est peut-être dans les passés obscurs de l'île qu'il faut chercher l'explication des étranges événements qui se succèdent aujourd'hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux. Un thriller à huis-clos, dans une Amérique de l'après-Trump et post-covid, un hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d'Agatha Christie, du Meurtre de Roger Ackroyd aux Dix Petits Nègres...

06/2021

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Romans policiers

Les chats noirs de la Table Ronde

Le commissaire Yvon Legal, le capitaine Erwan Quéméner ainsi que leurs fidèles collaborateurs quadrupèdes Hector de Pennec, le vieux et beau chien Saint-Hubert féru d'histoire, et la célèbre Catia, première chatte policière d'Europe, sont appelés en renfort par le capitaine de gendarmerie Alain Le Moël, de la brigade de Plélan-le-grand, en forêt de Brocéliande. Une série de cambriolages dans des demeures prestigieuses sont signés par un petit chat noir sculpté dans du bois laissé sur les lieux. Pis : le président du Conseil général, Arthur Legrand, dont la résidence a été vidée entièrement, est menacé directement par le message "Tu auras la tête tranchée" déposé sous la figurine maléfique dont la tête est manquante. Or les lettres formant la menace proviennent de lettres découpées d'un grimoire du VI ème siècle ! Commence une enquête hallucinante auprès de gens dont les noms perdurent depuis . . . 14 siècles ! Se côtoient dans des habitations au coeur de la forêt mythique les chevaliers Hector des Marres, Perceval Le Gallois, Caradoc Freichfras, Messire Gauvain, Lancelot Dulac et son fils Galaad, Viviane, femme de Merlin Lépidus, Morgane Magus et son mari Accolon, Mordred, fils adultère de Morgane et Arthur, tous les personnages de la légende Arthurienne. La fameuse équipe bipèdes-quadrupèdes va de surprises en surprises : ce petit monde se déchire en luttes politiques avec deux partis qui s'affrontent ! D'une part le C. I. A, Cercle Interceltique Arthurien, et d'autre part le F. B. I, Forêt Broceliande Immortelle. La découverte de la fameuse épée Excalibur et de l'extraordinaire Table Ronde réunissant les chevaliers et le roi Arthur achève de plonger l'équipe de Quimper dans un mystère impensable. Leur visite dans les lieux merveilleux de la légende ne fait que renforcer l'énigme. Que signifie toute cette histoire qui semble pourtant véridique ? La réponse dépasse l'entendement, comme l'affirme Hector. Catia, elle, est furieuse !

06/2022

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Histoire littéraire

Lettres européennes. Histoire de la littérature européenne

Nous connaissons tous le cyclope de L'Odyssée, mais combien d'entre nous savent que ses traits rappellent ceux de Tepegöz dans Oghuz, une épopée turque ? Ou que Shakespeare a repris l'intrigue de Hamlet dans une chronique de Saxo Grammaticus, historien danois du xiie ? siècle ? Ou encore que Mélisande, l'héroïne de Maurice Maeterlinck, par sa longue chevelure évoque la Raiponce du conte des frères Grimm ? Ce sont ces filiations, ces entrelacements que mettent en évidence les Lettres européennes. "? L'Europe n'a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c'est là son irréparable échec intellectuel ? ", écrit, en 2005, le romancier tchèque Milan Kundera. Irréparable ? C'est le défi que cet ouvrage veut relever : retracer l'histoire de la littérature du continent Europe, de l'Antiquité à nos jours. Période après période, chaque chapitre effectue un tour d'Europe, donnant un aperçu des évolutions littéraires les plus importantes de l'époque, suivi de l'étude d'un genre littéraire caractéristique, puis d'une présentation de quelques-uns des auteurs phares d'alors, dont le rayonnement éclaire encore notre littérature. Cette troisième édition est enrichie d'un chapitre consacré à l'écriture du xxie ? siècle, composé de courts portraits d'écrivains d'aujourd'hui. Une grande traversée de la littérature européenne, de Homère à Zadie Smith, en passant par Dante, Goethe, Baudelaire, Dostoïevski, Virginia Woolf, Cavafy, Auður Ava Ólafsdóttir et Olga Tokarczuk. Cet ouvrage, fruit de la collaboration de plus de 200 universitaires, critiques littéraires et écrivains de toute l'Europe, est dirigé par Annick Benoit-Dusausoy, professeure agrégée en classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, Guy Fontaine, créateur de la résidence d'écrivains européens villa Marguerite Yourcenar, Jan Je ? drzejewski, professeur de littérature anglaise et comparée à l'Université d'Ulster et Timour Muhidine, maître de conférences en langue et littérature turques à l'INALCO.

10/2021

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Littérature étrangère

L'Automne du patriarche

Depuis trente ans, plusieurs grands romans latino-américains nous ont décrit par le menu le monde hallucinant de la dictature "à l'américaine" : délation, exactions de tous ordres, assassinats, extermination même, bestialité, cupidité, abus sexuels, protections étrangères, soif maladive de pouvoir que finalement la solitude transforme en frustration. Cette réalité tragique, nous la retrouvons tout au long du dernier roman de Garcia Marquez, mais sous la plume de l'auteur de {Cent ans de solitude} elle prend une dimension burlesque incomparable. Le patriarche est ici un dictateur dans la grande tradition de l'Amérique latine. C'est un vieux général qui a "entre 107 et 232 ans". Tyran méfiant et délirant, les structures minables de son pays arriéré le vouent à des aventures cauchemardesques que l'imagination non moins délirante de Gabriel Garcia Marquez transforme en folles équipées drolatiques. Un jour les charognards s'abattent sur les balcons du palais présidentiel, détruisant à coups de bec le grillage des fenêtres, et les assiégeants du palais se décident alors à investir la forteresse. Surprise : les portes blindées sautent hors de leurs gonds dès la première poussée et le peuple en révolte découvre avec stupeur le mystère de la résidence où se retranche depuis un temps immémorial le dictateur : armes à l'abandon dans les cours, puanteur des latrines, linge pourri au soleil devant les baraques des servantes concubines, carcasses de vaches rongées par les vers dans les salons et vaches vivantes sur les balcons... Plus loin, "allongé sur le sol, à plat ventre, le bras droit replié sous la tête pour lui servir d'oreiller, tel qu'il avait dormi nuit après nuit toutes les nuits de sa très longue vie de tyran solitaire", le cadavre du dictateur. Cocasserie, jaillissement incessant de trouvailles, ruissellements de mots qui brillent comme d'insolites pierres précieuses, on retrouve dans {l'Automne du Patriarche} toute la magie de {Cent ans de solitude}.

01/1977

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Beaux arts

Kehinde Wiley. Peintre de l'épopée, Edition bilingue français-anglais

Né à Los Angeles d'un père Yoruba du Nigeria — absent de sa jeunesse et qu'il ne retrouvera en Afrique qu'à l'âge adulte — et d'une mère afro-américaine1, Kehinde Wiley est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts du San Francisco Art Institute (1999) et d'un Master of Fine Arts de l'université Yale(2001) ; il vit et travaille à Brooklyn, New York. Son style se caractérise par la volonté de replacer l'homme noir au coeur de l'Histoire. Ainsi, tel un DJ qui remixerait et samplerait des grands classiques de la musique, Kehinde Wiley reprend de grands classiques de l'Histoire de l'art qu'il recompose avec des personnages afro-américains imprégnés de culture hip-hop. Sensible dès ses débuts aux enjeux de pouvoir et leur transposition aux canons de l'art, il s'insurge contre les conséquences de " l'absence du corps noir dans les tableaux " des collections muséales et la rétrogradation des Noirs dans les fonctions d'esclave ou de servant. Il se lance alors dans la représentation des jeunes hommes afro-américain — d'abord des quartiers de Brooklyn et de Harlem — en les représentant dans des postures valorisantes1. Invité à la Maison Blanche par Barack Obama en 2016, il réalise son portrait, lui qui préférait jusque là représenter des anonymes et des personnes modestes1. Le portrait de l'ancien président des Etats-Unis, President Barack Obama, est exposé à la National Portrait Gallery de Washington, celui de Michelle Obama étant confié à Amy Sherald2. En 2019, son exposition Tahiti s'ouvre à la représentation des femmes et des transgenres1. Au mois de mai, il participe au Sénagal au festival Black Rocks Senegal avec des artistes africains comme Soly Cissé et Omar Victor Diop1, nommé ainsi en référence aux roches volcaniques qui jonchent les plages de Dakar. Il ouvre une résidence d'artistes luxueusement décorée par des artistes et artisans africains Il est représenté par la Galerie Daniel Templon à Paris et à

08/2020

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Littérature française

Les souvenirs sont au comptoir

Les souvenirs sont au comptoir continuent l’autopsie d’une société qui n’a plus de hauteur que celle de ses étages, de ses liasses, de ses talons ou de ses prétentions, se repaissant de son propre spectacle quand, en contrechamp de ce théâtre, de ses poncifs et de ses trompe-l’œil, la remémoration d’une enfance humble autour d’un bistrot-lupanar de province jette les éclats d’une nostalgie relevée d’humour et de tendresse. Conti, qui fut cet enfant, est le célibataire vieillissant qui, entre les jardins du Palais Royal, l’entrée du théâtre, la terrasse d’un café, embrasse d’un ample maelström mémoriel un tourbillon de scènes trouvant son axe autour d’une cérémonie d’anniversaire donnée naguère dans un restaurant chic du quartier pour les quarante ans de son ami anglomane et homosexuel. Le fameux dîner est comme ces scènes d’opéra où, en prévision du baisser de rideau et du salut qui l’accompagne, l’auteur a fait se rassembler acteurs principaux, seconds rôles et figurants. La férocité rinaldienne s’en donne à cœur joie pour camper des types imaginaires aux traits, pour certains, assez reconnaissables, mais avec, en contrepoint, cousins parigots des figurants de province, le petit peuple des grooms, larbins, gigolos et filles du trottoir, pigistes à la manque et poètes sans œuvre. Rinaldi reste un des rares à entretenir la flamme d’une littérature digne de ce nom, celle qui ne paraphrase pas le monde, mais le pare, avec des mots frottés comme des silex, d’un éclat qu’il n’avait pas ou que notre œil casanier ne voyait plus. Angelo Rinaldi, romancier et critique littéraire, est membre de l’Académie française. Il a reçu pour l’ensemble de son œuvre le prix Prince-Pierre-de-Monaco. Son dernier ouvrage, Résidence des étoiles, a été publié aux éditions Fayard en 2008.

02/2012

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Sociologie

Anatomie sociale de la France. Ce que les big data disent de nous

Les statistiques isolent les individus de leur milieu pour les transformer en des sortes de Robinson affublés de diverses caractéristiques personnelles, leur âge, leur profession, leur sexe, leur éducation, leur nationalité, etc. Pire, l'individu est débité en tranches. Tantôt il est ouvrier qu'on compare aux autres professions, tantôt, âgé de 40 ans, il est comparé aux autres classes d'âge, tantôt il est mâle, immigré, bachelier, etc. , mais jamais considéré comme un tout. Pour comprendre le comportement des Français, cet ouvrage a la double ambition de recoller ces morceaux d'individu en croisant les différentes caractéristiques puis de réinsérer l'individu dans son proche milieu, son couple éventuel, son ménage, sa parentèle, son lieu de résidence. Cela est réalisable grâce aux données du recensement qui décrivent la composition des ménages et des logements, pour plus de 20 millions de personnes. Grâce aussi à une cartographie précise, qui permet de déterminer la variabilité locale et régionale des comportements sociaux, économiques et politiques. L'ouvrage progresse par étapes en élargissant progressivement le cercle des proches, à commencer par le couple : qui vit avec qui en termes de profession, de diplôme, d'origine, de chômage... Par exemple, on constate que la conjointe d'un ouvrier n'est une ouvrière que dans 13 % des cas, mais une employée dans 50 % des cas et pour le reste appartient à une profession intermédiaire (technicienne, infirmière, assistante sociale par exemple). La notion de " ménage ouvrier " est dès lors largement vidée de sa signification. Puis on passe à la famille et au ménage (nombre des enfants, fécondité, familles monoparentales, isolés, etc.), au cercle de la parenté et enfin du voisinage. Sans aller jusqu'à l'adage " Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ", cette enquête exceptionnelle, qui croise des millions de données, montre que l'influence du milieu proche compte au moins autant que les caractéristiques de l'individu pour comprendre son comportement. Hervé Le Bras brosse un portrait des Français sous un jour absolument neuf.

03/2016

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Faits de société

13 mystères de la Côte

La Côte d'Azur et Monaco ne sont pas seulement riches par le prix des terrains, le patrimoine de leurs résidents et les fortunes abandonnées sur les tapis verts de leurs casinos. Cette région, bénie des dieux, abrite aussi tous les diables de la criminalité. Ceux qui commettent les crimes et ceux qui les protègent. A travers le récit de treize mystérieuses affaires, Roger-Louis Bianchini nous fait ici de stupéfiantes révélations où l'on voit triompher de la vérité une justice sous influence, des policiers corrompus, les liaisons dangereuses unissant mafieux, affairistes et politiques. Il revient ainsi sur la mort de la députée Yann Piat, grâce aux confidences inédites d'un commissaire des RG. Il démonte, pour la première fois, le double complot qui a présidé à la mort d'Edmond Safra, le milliardaire libanais, dans l'incendie de son appartement. Il a enquêté sur la profanation du tombeau de Stefano Casiraghi qui met au jour la tentative de la mafia de récupérer les parts en blanc que celui-ci détenait dans plusieurs sociétés monégasques. Pour cette affaire, comme pour les autres, Roger-Louis Bianchini apporte à chacun de ses récits des éléments inédits rassemblés par des contre-enquêtes riches en scoops et propres à provoquer de nouveaux scandales. Même dans les plus connues, comme celle du " casse du siècle ", où il révèle que Spaggiari n'était pas le " cerveau " ni le chef du gang des égoutiers. Il ne manquait qu'une secte pour compléter le tableau rouge comme le sang et noir comme les romans du même nom. Elle est bien présente dans l'incroyable scénario retenu par la police et la justice après la découverte de deux cadavres dans une luxueuse résidence de Villefranche-sur-Mer, le 10 avril 1991. Le dossier s'est clos sur un meurtre suivi d'un suicide alors qu'il s'agit, en fait, d'un double assassinat rituel. C'est - aussi - l'intérêt de ce livre que de sortir de l'ombre des histoires où elles avaient été soigneusement cachées.

06/2005

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Droit

Que faire après une obligation de quitter le territoire français ou une interdiction d'y revenir ? 3e édition

Voici la troisième édition de cette note pratique. La précédente, parue en janvier 2017, répondait aux transformations des procédures d'éloignement issues de la loi du 7 mars 2016. A peine deux ans après, cette nouvelle édition s'imposait pour tenir compte de la loi du 10 septembre 2018 "pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie" qui, à son tour, modifie considérablement cette législation pour la durcir encore. Ainsi, les critères de délivrance d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et, surtout, ceux qui permettent à l'administration de refuser un délai de départ volontaire sont précisés et durcis. Plusieurs mesures visent à accélérer l'éloignement des personnes déboutées de l'asile alors même qu'elles auraient, en France, un droit au séjour sur un autre motif. L'interdiction de retour sur le territoire français (IRTF), qui accompagne souvent l'OQTF, court désormais à compter de l'exécution de l'OQTF et non plus de sa notification. Si une personne est interpellée plusieurs années après, sans avoir exécuté la mesure d'éloignement, l'IRTF reste exécutoire et peut justifier un placement en rétention et un départ forcé. L'administration peut ajouter à une OQTF avec délai de départ volontaire une obligation de résider dans un lieu qu'elle fixe, pendant toute la durée de ce délai. Une assignation à résidence peut être assortie de l'obligation de ne pas quitter son domicile pendant une plage horaire qui peut atteindre 3 heures par jour, voire 10 heures dans certains cas. Et la durée maximale de séjour en centre de rétention est doublée, passant de 45 jours à 90 jours. Plus généralement, l'empilement de dispositions toujours plus répressives et sophistiquées accroît continuellement la complexité de cette législation et multiplie les chausse-trapes qui jalonnent les procédures et les recours. Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2019.

02/2019

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Architecture régionale

Le couvent de Saorge et le baroque en Roya

Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. " Imaginez, Madame, un château et un village face à face, suspendus à un nuage. " Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, laissa ce souvenir enchanteur à Thomas Jefferson, futur président des Etats-Unis. Spectaculaire, le front de ses façades se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. Celle-ci appartient alors aux ducs de Savoie qui aménagent en route Royale la route du sel, reliant Turin, leur capitale, à Nice et à la Méditerranée par le col de Tende. Bien que réputé imprenable, Saorge fut souvent forcée par la France, porte d'entrée vers l'Italie. Jusqu'au rattachement de la Savoie et du comté de Nice à la France en 1860, Saorge était un verrou, impuissant toutefois contre les Vaudois et les protestants réfugiés entre gorges et sommets à l'époque de la Réforme catholique, et plus encore contre la peste de 1630 qui décima la région. Des franciscains appelés pour conjurer celle-ci y fondèrent un couvent vers 1633 tandis que tout l'arrière-pays niçois se couvrait d'édifices baroques : églises, chapelles rurales et oratoires, jalonnant les chemins de montagne. L'église Notre-Dame-des-Miracles, le cloître et les bâtiments conventuels sont ornés de décors d'ébénisterie et de peintures à la fresque reflétant l'humilité franciscaine par le refus de l'emploi des matières précieuses mais travaillés avec une certaine virtuosité proche de l'esthétique baroque. La beauté du couvent tient précisément à sa modestie et à la relation heureuse établie avec la nature tant aimée par saint François. Havre de paix occupé par les franciscains jusqu'en 1988, il est aujourd'hui ouvert à la visite et abrite une résidence d'écrivains.

03/2022

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Littérature française

HKZ. Le livre du revenir

HKZ est le récit d'une amitié entre une femme qui a vécu une vie extrêmement libre et un homme deux fois moins âgé qu'elle, qui décide d'écrire ce qui se passe et s'est passé à partir du moment où il comprend qu'elle va mourir. Il s'agit de saisir ce qui déjà commence à s'estomper, la maladie rongeant la mémoire d'Hermine Karagheuz. Antoine Mouton l'a rencontrée à Saorge, lors d'une résidence d'écriture, alors qu'elle y était pour lire les Elégies de Duino de Rilke : il s'était proposé pour être son souffleur, à présent qu'elle est malade, il souffle encore. Le présent, le passé, le poème : dire tout ce qui bientôt ne sera plus. Faire le portrait de celles et ceux qui se réunissent pour tenter de faire des derniers jours de leur amie des jours de vie. Le livre raconte aussi ce que c'est que de vieillir alors qu'on n'a pas eu d'enfant : qu'est-ce qu'il est possible d'inventer, par l'amitié et la qualité des relations tissées au fil des années, d'autre que les liens du sang. HKZ est le portrait d'une femme multiple, qui a été comédienne, qui a écrit, qui a aimé, milité, dessiné, qui a rencontré toutes sortes de gens, qui s'est intéressée à tout ce qui l'attirait, sans frein, sans souci de cohérence. Au moment de sa mort, la cohérence est là malgré tout. Quelque chose a créé l'unité. L'âme, peut-être. Cette question de l'âme est ce qui conduit le récit d'Antoine Mouton. Mais c'est aussi un texte, que l'auteur trouve dans les archives de son amie, écrit par elle. Il le place au milieu du sien, parce que la littérature est exactement comme la vie : pleine de rencontres possibles.

03/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

La nage céleste du dauphin

Le roman cocooning pour garder le moral, même lorsque l'on se fait quitter à 50 ans ! A 50 ans tout rond, après 28 ans passés ensemble, Pierre et Marie, en voyage à Chypre, se séparent... plus exactement, c'est Pierre qui quitte Marie pour une autre, brutalement, sans que rien n'ait pu le laisser présager. Parce qu'il a envie, dit-il, de vivre autre chose, une vie qui ne serait pas déjà écrite. La vie commune de Pierre et Marie est pourtant terriblement enviable : deux enfants, presque adultes, formidables, une résidence secondaire dans les Cévennes où leurs amis affluent l'été, des voyages au bout du monde, des métiers enrichissants, une passion partagée pour la pratique du triathlon... un trop-plein de bonheur - répétitif, certes - qui a mené Pierre tout droit dans l'enfer de l'ennui quotidien. D'abord sous le choc de ce départ brutal, Marie entame un étrange cheminement d'homme en homme, comme s'il en pleuvait : un jeune amant doué en cyber-espionnage, son psy, un passant lambda, un type naze rencontré sur Internet, un jeune étudiant omanais qu'elle héberge, un espion britannique, un homme sous un pont, un homme avec de grands bras, l'homme idéal, le prince Charmant (le vrai de chez Disney), et d'autres encore, y compris Pierre, qui revient, repart vers l'Autre, revient encore, indécis, perdu, devenu "l'homme à la valise" à force de passer de Montpellier à Paris... S'y ajoute la présence d'un père aimant, celui de Marie, témoin discret, mais impliqué. Chaque homme a sa partie chapitrée et son rôle à tenir dans l'histoire de cette "Candide au pays de la masculinité sous toutes ses facettes" . Et Marie, tout en se réconciliant avec le masculin, se reconstruit peu à peu, en passant de Chypre à Montpellier, des Cévennes au Brésil, jusqu'à développer son anima et muer de façon salutaire.

02/2023

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Biographies

Carson McCullers et moi

Finaliste du National Book Award 2020, salué par la critique américaine "Carson McCullers" et moi de Jenn Shapland est un récit littéraire dans lequel l'autrice se plonge dans la vie de McCullers et mêle habilement sa vie à celle de l'écrivaine pour aborder les questions de l'identité, du genre et de l'amour. C'est lors d'un stage comme archiviste au Harry Ransom Center, bibliothèque de l'université du Texas à Austin, que Jenn Shapland tombe sur la correspondance entre McCullers et l'écrivaine voyageuse Annemarie Schwarzenbach. Shapland est saisie. Un sentiment amoureux émerge de ces lettres. Pourtant, ce sentiment n'est jamais nommé dans les nombreuses biographies qui lui sont consacrées. McCullers est présentée comme une personne n'ayant jamais rencontré l'amour ... La curiosité de Shapland est piquée au vif. Quelque chose se fait jour chez Shapland, son regard sur le monde change. Poussée par un sentiment d'urgence, elle décide de partir sur les traces de McCullers pour comprendre. Elle se plonge dans son oeuvre, se rend dans sa maison d'enfance, passe quelques jours dans sa résidence artistique, étudie sa garde-robe, parcourt les retranscriptions de sa thérapie que Carson voulait utiliser pour écrire son autobiographie. Pendant cette enquête qui va durer six ans, et en s'appuyant sur son expérience, Shapland interroge le genre, l'identité, l'amour. Elle redonne ainsi à l'histoire queer toute sa place dans la création et réussit à partager ce que la rencontre avec l'autre, imaginaire ou pas, peut changer dans une vie. La rencontre autorise à se percevoir hors des modèles établis. C'est ce que Carson McCullers a provoqué chez Jenn Shapland : par un effet de miroir, elle a investi son homosexualité. "Carson McCullers et moi" est un récit littéraire qui permet à Jenn Shapland de se retrouver aux côtés d'une Kae Tempest, d'une Maggie Nelson ou d'une Carmen Maria Machado. Ce livre est accompagné dans la Petite Collection par 3 courts textes de Carson McCullers.

10/2022

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Actualité médiatique internati

Air cocaïne. Les dessous d'une mystification

L'affaire avait fait grand bruit en 2013 : deux anciens pilotes de chasse français sont arrêtés à l'aéroport de Punta Cana, accusés de trafic de drogue par la République dominicaine. La preuve : un lot de 700 kilos de cocaïne pris en photo... mais que nul ne verra jamais. Pour la première fois, l'un des acteurs de cette affaire révèle toute la vérité. L'affaire a fait grand bruit en 2013 et peine encore à trouver sa conclusion. Bruno Odos et Pascal Fauret, anciens pilotes de chasse de l'aéronavale décorés par la République, se sont reconvertis dans l'aviation d'affaires. Mais en mars 2013, ils sont arrêtés en pleine nuit sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, alors qu'ils s'apprêtent à décoller pour la France : la République Dominicaine les accuse de trafic de drogue ! Et prétend que leur Falcon 50 transporte 700 kilos de cocaïne ! Pour seule preuve, une photo que les autorités françaises ne verront jamais. Les deux pilotes passeront quinze mois dans les prisons dominicaines avant d'être condamnés, à l'issue d'un procès d'opérette, à vingt ans d'incarcération. Libérés, mais assignés à résidence en attente de leur appel, ils seront exfiltrés par voilier lors d'une opération de sauvetage organisée par Christophe Naudin. Celui-ci, poursuivi par les services secrets de la République dominicaine à la suite de cet exploit, est arrêté en Egypte puis extradé à Saint-Domingue, où il fait face à un système judiciaire rongé par la corruption. Et, pour pouvoir regagner la France, il préfère signer des aveux de circonstance. Revenu de cet enfer, Christophe Naudin décide de dévoiler enfin les dessous de cette affaire, et éclaire, dans un récit documenté, les secrets de la diplomatie française comme la réalité qui se cache sous les apparences idylliques d'un paradis tropical très prisé des touristes.

05/2021

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Ouvrages généraux

Les Nomades face à la guerre (1939-1946)

La situation d'exclusion des "gens du voyage" en France aujourd'hui s'inscrit-elle dans la continuité des persécutions subies par les "Nomades" pendant la Seconde Guerre mondiale ? L'ethnologue Lise Foisneau a fait de cette question le point de départ d'une enquête historique inédite. Avec l'aide de Valentin Merlin, elle a recueilli la parole des derniers témoins et exploré de nombreux fonds d'archives pour tenter de comprendre pourquoi des gouvernements que tout opposait ont poursuivi une même politique de répression des "Nomades" entre 1939 et 1946. Au prétexte de la mise en oeuvre d'un état d'exception, la IIIe République en guerre prit des mesures drastiques à l'encontre des "Nomades" , qui se retrouvèrent soit assignés à résidence soit rassemblés dans des lieux spécifiques que l'occupant allemand et le régime de Vichy transformèrent rapidement en des camps. Cette politique fut rendue possible par l'adoption préalable, en 1912, de la catégorie administrative de "Nomade" dans laquelle furent regroupés des Roms, des Manouches, des Sinti, des Gitans, des Yéniches et des Voyageurs. L'arsenal législatif élaboré entre 1940 et 1944 continua d'être appliqué par le Gouvernement provisoire de la République française jusqu'en juillet 1946. Il n'y eut pas de Libération pour les "Nomades" . Par sa méthode qui associe histoire, ethnographie et participation active des témoins à la recherche, ce livre renouvelle en profondeur une historiographie restée très lacunaire soixante-quinze ans après les faits. Il montre aussi comment l'immobilisation forcée des collectifs romani et voyageurs pendant la Seconde Guerre mondiale se mua en résistance : opposition à la législation anti-nomade et lutte partagée avec l'armée des ombres. Cette étude pionnière est tissée de micro-récits qui déploient de multiples effets de savoir. Le croisement de la mémoire et des archives permet de restituer avec précision des pans entiers de l'histoire nationale jusqu'ici scellés.

01/2022

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Poésie

Tes pieds je les touche dans l'ombre. Edition bilingue français-espagnol

Exhumés des archives de la Fondation Pablo Neruda à Santiago, vingt et un poèmes inédits du prix Nobel chilien font résonner, par-delà le tombeau, cette voix familière à la portée universelle. Quarante ans après sa mort, Pablo Neruda demeure l'une des voix les plus populaires du continent latino-américain et incarne, aux yeux de chacun, une figure immuable de la poésie de combat. Ecrits entre 1956 et 1973, période de maturité du poète, et contemporains de La Centaine d'amour et du Mémorial de l'île noire, les poèmes de ce recueil se présentent de façon modeste, comme des fragments, souvent griffonnés à l'encre verte sur des brochures, des menus, des prospectus (reproduits en fin de recueil dans un carnet de fac-similés de trente pages en couleurs). Les motifs que développe ici Neruda sont ceux qui composent son oeuvre depuis Résidence sur la terre : l'amour pour les femmes (" De pain, de feu, de sang et de vin / est le terrestre amour qui nous embrase ") ; le voyage (" J'ai roulé sous les sabots, les chevaux / sont passés sur moi comme les cyclones ") ; le pays natal livré aux séismes (" Je dis bonjour au ciel / Plus de terre. Elle s'est détachée / hier et cette nuit du navire. / Derrière est resté le Chili "), à l'incertitude politique (" Cordillères / enneigées, / Andes / blanches / parois de ma patrie, / que de silence / tout autour de la volonté, des luttes / de mon peuple. ") ; la poésie (" je dois écrire des lignes / que je ne lis pas, / je dois chanter pour quelqu'un/ que je ne connaîtrai / même pas un jour ") ; les forces telluriques et enfin la nature, toujours féconde et luxuriante (" Alors traversant l'incitation de ta cime son éclair parcourt / sables, coroles, volcans, jasmins, déserts, racines / et porte ton essence aux oeufs de la forêt, à la rose furieuse / des hannetons. ") Les lecteurs, nombreux, de Pablo Neruda ne seront pas déçus par cette dernière moisson de poèmes. Ils sauront y lire cette foi étonnante dans l'amour humain.

03/2022

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Travail social

100 idees pour transformer l'offre de service dans le secteur du handicap

Droit de vivre dans la société et de s'y insérer, liberté de choix, pleine intégration et participation à la société ; choisir son lieu de résidence, où et avec qui elles vont vivre, ne pas être obligées de vivre dans un milieu de vie particulier ; avoir accès à une gamme de services à domicile ou en établisse­ment, ne pas être isolées ou victimes de ségrégation... Voilà en substance ce que nous demande la Convention internationale de l'ONU sur les droits des personnes handicapées de 2006, signée et ratifiée par la France en 2010. Depuis plusieurs années, l'offre médico-sociale évolue, se transforme, mais trop lentement et sans pilotage national malgré des expériences et des innovations un peu partout, en métropole comme en en outremer. Des modèles d'accompagnement et des concepts nord-européen et nord-américain nous amènent à repenser le modèle français. Les personnes elles-mêmes et leurs familles sont aussi en demande de nouvelles formes d'accompagnement, basées sur les droits et l'égalité. Le secteur médico-social est aujourd'hui encore trop basé sur un modèle médical. Il doit pouvoir évoluer et répondre aux besoins et aux droits des personnes et passer d'une logique de l'offre à une logique de réponse à la demande. Ainsi, l'offre de service doit pouvoir aussi se développer, car encore trop de personnes sont sans réponse et/ou avec un accompagnement inapproprié et/ou insuffisant. La demande des personnes et des familles doit pouvoir trouver des réponses de qualité, basées sur des données probantes. Ce livre s'adresse aux professionnels, familles, financeurs voulant déve­­lopper et transformer leur offre de service en s'appuyant sur des expériences réussies et pertinentes. Il se base également sur les textes internationaux et français pour rappeler le contexte du secteur et nos engagements en la matière. A chacun d'y retrouver une idée, un modèle, de le tester, de l'éprouver, en se basant, avant tout, sur l'autodétermination des personnes vivant avec un handicap.

09/2023

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Actualité politique internatio

No war. Comment je me suis opposée à la propagande du Kremlin

Le 14 mars 2022, en plein JT sur la principale chaîne télé russe, Marina Ovsiannikova apparaît à l'écran avec une pancarte " NO WAR ", déclarant à des millions de téléspectateurs que l'état leur ment et que Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine. Parvenue à fuir la Russie, elle décide de poursuivre son combat. Le récit hors du commun de celle qui osa défier Poutine. Elle a tout risqué au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et la liberté Le 14 mars 2022, sa photo a fait le tour du monde. Marina Ovsiannikova crée un scandale sans précédent à la télévision russe : en plein JT du soir, une pancarte " NO WAR " rivée entre les mains, elle révèle à des millions de téléspectateurs russes qu'on leur ment, que Vladimir Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine - information que la propagande d'Etat a jusqu'alors déguisée en " opération spéciale ". Elle se retrouve très vite prise au piège d'une guerre d'information. Certains disent qu'elle est une espionne britannique, d'autres une agente russe. En juillet, Marina s'installe sur les quais de la Moskova, juste en face du Kremlin, avec une pancarte où l'on peut lire : " Combien allez-vous tuer d'enfants avant d'arrêter cette guerre ? " Re-arrestation : elle écope de 2 mois d'arrêts domiciliaires. Les charges à son encontre sont passibles de 10 années de prison. Le 2 octobre 2022, une semaine avant le début de son procès pour insulte aux forces armées, alors qu'elle est assignée à résidence, elle et sa fille de 11 ans parviennent à fuir la Russie d'une manière spectaculaire... Dans ce récit, Marina raconte son incroyable périple. Elle a tout risqué pour ouvrir les yeux de ses concitoyens... au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et sa liberté. Avec l'espoir, quand même, que le peuple russe soit informé de la réalité de la guerre en cours.

05/2023

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Histoire internationale

The Queen. Elisabeth II, un destin d'exception

Le destin exceptionnel d'Elisabeth II : sa vie, son règne Argent en 1977, or en 2002, diamant en 2012 et saphir en 2017. La liste des jubilés célébrés par Elisabeth II constitue un record... parmi d'autres. Inauguré en 1952, son règne est, depuis 2015, le plus long de l'histoire de l'Angleterre, juste devant celui de son aïeule, la reine Victoria. Très populaire, elle est la doyenne des têtes couronnées de la planète. Elisabeth II incarne plus qu'elle-même, ce que souligne The Queen, formule impersonnelle par laquelle ses sujets la désignent volontiers et qu'elle personnalise désormais. S'il est une reine, c'est elle ! Au-delà de la souveraineté, c'est la royauté qu'Elisabeth II porte sur ses épaules. Une royauté qui s'inscrit dans le temps long, celui, par exemple, du château de Windsor dont l'origine remonte à la conquête de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, au XIe siècle, ou du couronnement dont le rituel suit, depuis près de 1 000 ans, peu ou prou le même rituel. Si lieux et cérémonies sont riches d'histoire et de significations, ils agissent comme un masque. Quelle femme Elisabeth II est-elle parvenue à dissimuler sous les diadèmes et les longs manteaux bordés d'hermine, les uniformes et les décorations ? Grâce aux photographies de Presse Association, agence anglaise fondée il y a 150 ans, détentrice d'un fonds immense sur la famille royale et son histoire, ce livre offre un portrait largement inédit d'Elisabeth II. Plutôt qu'une approche strictement chronologique, une présentation thématique a été privilégiée. Ainsi, de la reine en majesté aux liens qui l'unissent à ses sujets, de la mère de famille, aussi royale soit-elle, aux résidences où celle-ci séjourne, de la mode selon Sa Majesté aux voyages entrepris à travers le Commonwealth et d'autres Etats depuis plus de 65 ans, de la reine au travail aux traditionnels divertissements royaux, c'est un autre visage d'Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, que ce livre invite à découvrir. "Honi soit qui mal y pense" , pour citer la devise de l'ordre de la Jarretière, non pas traduite de l'Anglais, mais en roman, en vieux Français, cette langue qui était parlée à la cour royale, à la fois des deux côtés de la Manche, jusqu'au XVe siècle. Et dont "The Queen" use toujours.

05/2019

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Droit

Plein droit N° 122, octobre 2019 : Etrangers sans toit ni lieu

Il en va de la "crise du logement" en France comme de la "crise des réfugiés" en Europe : elle n'a rien d'une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s'attaquer à la cherté de l'immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d'être laissées pour compte, voire discriminées. La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l'idée qu'il n'y aurait "pas assez de place" pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d'hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l'obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S'organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères - et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur. es isolé. es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d'asile - font les frais. A l'absence de politique d'accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l'Etat dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant. e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d'arriver. Sommaire Edito De l'attente en file à l'attente en ligne Dossier : Etrangers sans toit ni lieu Pas de place pour les étrangers ? | Violaine Carrère et Claire Lévy-Vroelant Quand l'accueil se heurte aux logiques de police | Interview de Jean-Marie Boutiflat par Pascaline Chappart Mineurs isolés, l'hôtel pour seule protection | Maud Angliviel et Solène Ducci Ouvrir : l'accueil au Pays basque | Marie Cosnay Des foyers aux résidences sociales : un racisme d'Etat | Michael Hoare Cohabitation sous contrainte | Laura Guérin Un sas de confinement pour les "dublinés" | Léopoldine Manac'h Le "droit au logement" ... pas pour tous | Julie Clauzier Hors-thème Quand la Géorgie se vide de ses femmes | Maroussia Ferry La Cour de l'asile, une usine à décisions | Léo Berthe Mémoire des luttes Outre-mer : le combat de Marie Le focus juridique La Cour de cassation évacue le droit à la protection du domicile |Patrick Henriot Ont collaboré à ce numéro : Véronique Baudet-Caille, Emmanuel Blanchard, Pauline Boutron, Violaine Carrère, Pascaline Chappart, Cécile Dazord, Nathalie Ferré, Nicolas Fischer, Elisabeth Graf, Noura Kaddour, Claire Lévy-Vroelant, Jean-François Martini, Antoine Math, Claire Rodier, Isabelle Saint-Saëns.

10/2019

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Littérature française

Chacun ses rêves et son destin

Fils d'un père Agent décisionnaire de l'Etat et d'une mère " Ménagère-Cultivatrice ", tous deux de confession catholique, Louis-Victor Bekima, auteur de ce chef-d'oeuvre intitulé "Chacun ses rêves et son destin" , est né le 11 février 1961 à la maternité de l'Hôpital Central de Nkongsamba. Issu de famille très modeste et malgré une enfance pas facile, Louis-Victor grandira dans un environnement empreint de bonheur et de joie de vivre. Il mènera ses études primaires à l'Ecole Publique Groupe II du "Plateau" , ses études secondaires au collège Sainte Jeanne-d'Arc à Nkongsamba, et au Collège du Levant à Douala où il obtient son Baccalauréat D. Ensuite, il poursuivra ses études supérieures à l'Université de Yaoundé et à l'Institut des Techniques Agricoles du Centre Universitaire de Dschang où il obtiendra tout à son honneur, son Diplôme des Ingénieurs des Travaux Agricoles. Il est intégré dans l'administration camerounaise par le biais du Ministère de l'Agriculture. Il est affecté comme stagiaire en vulgarisation agricole dans l'Arrondissement de Sangmélima, Département du Dja-et-Lobo. Au terme de deux ans de stage, il est nommé comme Délégué d'Arrondissement d'Agriculture de Meyomessala avec résidence à Mvomeka'a, chez le Chef de l'Etat Son Excellence Paul Biya. Ayant idéalement commencé son service dans la Fonction publique, Louis-Victor va connaître une carrière difficile au point où il verra une partie de ses rêves et de ses espoirs fondrent comme neige au soleil. Mais, il ne va pas baisser les bras pour autant. Il va continuer à travailler tout en se formant. Ainsi, de 1998 à 2005, il obtiendra brillamment son Diplôme d'Etudes Spécialisées (DESS) en Sciences de l'Environnement à l'Université de Yaoundé I et quelques années plus tard, à l'étranger, deux certificats dans le domaine de la gestion de l'environnement et du développement durable. Il finira sa carrière comme Délégué Départemental de l'Environnement. Sur le plan conjugal, Louis-Victor est marié à Bekang SEN Marthe Solange. Il est père de cinq enfants dont Bekima Epety Marthe Yéléna, Bekima Bi Bekima Yvan Alvarez, Bekima Bekang Gilles Ghislain, Bekima Elong Cindy Mirka et Bekima Piya Simon Pierre.

10/2020

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Littérature française

La légende de Hitté. Le troubadour des montagnes d'Auvergne à travers les burons

Un Auvergnat sera toujours un Auvergnat. Il est de la race des volcans : certains sommeillent mais ne sont pas à l'abri de réveils explosifs, d'autres rejettent timidement leur lave, quelques-uns s'expriment avec force, détruisant tout sur leur passage. Son caractère est souvent dur, autoritaire, mais très entreprenant, aussi fidèle aux siens et à ceux qu'il aime et a aimés qu'à cette terre volcanique qui l'a vu naître. Même expatrié, il conserve toujours une flamme auvergnate qui le consume peu à peu, mais ne s'éteint jamais. Fils de ce pays et d'une famille très connue autrefois dans la région, j'ai voulu faire revivre tous ces burons entre Arpajon et Allanche - dont certains furent aux miens - qui furent le champ d'action d'une partie de ma jeunesse, avant mes études sur les bancs des universités de Montpellier puis de Toulouse, dont cinq années d'internat à l'hôpital Pupan de la "Ville Rose" . J'ai aussi voulu rendre à Salers, berceau de la race qui porte son nom, toute l'importance qui lui revient, sans oublier les secteurs de Saint-Flour, Pierrefort et Neuvéglise où j'ai exercé la profession de pharmacien durant cinq années. J'ai ensuite pratiqué à Annonay en Ardèche avant de rejoindre Agen, puis Nouméa, au bord du Pacifique, pour finir commerçant en stylos, papiers et autres fournitures à Paris, jusqu'à ma retraite à Agen et enfin à Arcachon, au bord de l'Atlantique cette fois, qui est ma dernière et définitive résidence principale. Dans le présent livre en forme de conte, vous allez retrouver l'Auvergne d'autrefois, de mes parents et aïeux - qui peut-être sont aussi les vôtres -, l'Auvergne des anciens bergers, vachers, "boutillés" et fermiers, bref de tous ces descendants de paysans que l'on a longtemps surnommés "bougnats" ou "croquants" et qui sont restés si chers à nos coeurs. A tous ceux et celles qui m'ont connu et aimé, je dédie ce livre du souvenir et leur souhaite bonne lecture au milieu des burons.

05/2014

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Littérature française

Une Pointe Noire

Jeanne est une femme d'aujourd'hui, qui pressent déjà que vieillir n'est pas une bonne option. Mariée à un diplomate français, elle parcourt le monde et les postes, au contact de la diplomatie, un petit monde fermé qui vit de ses codes et s'appréhende avec doigté. Les rencontres et les vies étrangères amènent leur lot d'aventures dans des décors toujours renouvelés, tantôt réjouissants, tantôt destabilisants ou effrayants. A travers cette série de romans riches d'émotions, Jeanne nous propose des aventures ayant pour toile de fond le monde de la diplomatie, ses difficultés, ses aberrations aussi, en Tanzanie, en Thaïlande, à New-York, à Rome et à Pointe-Noire au Congo. Des mondes traversés mais avant tout la vie d'une femme comme une autre qui se construit, mûrit pour ne pas dire vieillit, s'adapte ou trébuche, avec l'humour pour refuge. Le Congo c'est loin, c'est moche, violent parfois, une terre dure à vivre pour ceux qui sont de là ou y atterrissent. C'est comme cela que Jeanne le voit en y arrivant. Elle est l'épouse du consul général de France à Pointe-Noire et, pour la première fois, elle doit tenir une résidence consulaire, recevoir, représenter, faire avancer ce paquebot qui ne demande qu'à couler, une vieille maison décrépie qui donne le change sous le soleil. Elle enseigne aussi au lycée français où elle rencontre Emilie, une adolescente métisse et en souffrance qui n'aime que la musique et ignore encore son talent. Les destins des deux femmes se mêlent, révélés ou entravés par un troisième personnage, la ville autour, qui retient ou enferme et met des bâtons dans les roues, contrastée, dure et dangereuse la nuit, brillante et gaie le jour. Pourtant, de cette terre difficile, sans cesse la vie, l'émotion et la beauté émergent, crèvent la rocaille pour l'emporter là où on ne les attendait pas, révélant de véritables pépites. Une Pointe Noire emmène sans aucun doute le lecteur dans un bout du monde oublié, une Afrique essentielle dont le coeur bat pourtant quelque part en chacun de nous

10/2022