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Fantasy

The City of Stardust

Les Everly sont maudits depuis des siècles. A chaque génération, le membre le plus prometteur de la famille est voué à disparaître, en réparation d'un crime dont nul ne se souvient. Celle qui vient les chercher, la mystérieuse et glaçante Penelope, ne connaît ni la vieillesse ni la maladie. Et pour elle, une dette est une dette. Lorsque sa mère se volatilise au beau milieu de la nuit, la malédiction s'abat sur Violet Everly... et il n'y a plus qu'elle pour en briser le cycle. Commence alors un voyage dans un monde magique et envoûtant, peuplé d'érudits avides de pouvoir, de divinités instables et de monstres en quête de vengeance. Sans oublier l'énigmatique assistant de Penelope, Aleksander, à qui Violet sait ne pouvoir faire confiance mais dont les secrets l'attirent irrésistiblement. La vie de Violet est en jeu, et le temps lui est compté. Aux confins du monde, elle espère trouver sa mère, mais aussi la cité de la poussière d'étoile, où tout a commencé pour les Everly... car après tout, les malédictions ne sont-elles pas faites pour être déjouées ? " Une merveille d'histoire, noire comme le ciel à minuit. Summers explore admirablement les mondes séparés du nôtre par des portes magiques et les change en contrées traîtresses, sombres et oniriques, où des monstres ailés exercent leur sanglante séduction. Et quand ces monstres veulent assouvir leur appétit, un choix s'impose entre aimer et trahir, survivre et se sacrifier. Captivant jusqu'à la dernière page. " Shelley Parker-Chan, Celle qui devint le soleil " Ouvrir ce roman, c'est entrer dans un univers à la Neil Gaiman, peuplé de génies manipulateurs et de dieux voleurs d'âmes, où la quête d'une jeune fille cherchant à comprendre l'absence de sa mère porte autant le récit que sa lutte contre une malédiction ancienne. Le fantôme de la cité, victime de sa propre arrogance et d'une promesse rompue, hante chaque page de ce mémorable premier roman, très maîtrisé. " Lucy Holland, Sistersong " Dès ses premières pages, The City of Stardust tisse un sort à l'image de la magie déployée dans le récit. Un premier roman dont l'atmosphère vénéneuse, riche en monstres, démiurges et malédictions, raconte en filigrane l'amour des siens et la fidélité qu'on leur voue. " Sangu Mandanna, La Société très secrète des Sorcières extraordinaires " Georgia Summers nous entraîne dans une aventure faisant la part belle à la magie, à la fatalité et aux clés. Que ferions-nous pour rompre une malédiction, fermer une porte, en ouvrir une autre ? Les lecteurs qui ont aimé La Mer sans étoiles ou Les Dix Mille Portes de January vont adorer le sombre enchantement de ce livre. " Kat Howard, An Unkindness of Magicians " Une histoire de magie et de malédictions, de lettrés et de dieux. Autant d'astres lui conférant une beauté ensorcelante. " M. A. Kuzniar, Midnight in Everwood " Un récit travaillé avec un soin d'orfèvre et servi par une écriture flamboyante. " Bea Fitzgerald, Girl, Goddess, Queen

04/2024

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Littérature française

Le bouquiniste Mendel et la Collection invisible

Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l'oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l'Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! Il me suffit de fermer les yeux une seule seconde pour regarder en moi-même, et aussitôt il apparut, éclairé nettement sur l'écran rose de mes paupières. Il m'apparut sur-le-champ en chair et en os, à sa petite table carrée au plateau de marbre gris sale, où les livres et les paperasses croulaient. Il trônait là, immuable, ses yeux cerclés de lunettes fixés hypnotiquement sur un livre. Tout en lisant, il grommelait et balançait de temps en temps son buste et son crâne chauve graisseux et mal rasé, habitude qu'il avait prise au cheder, l'école des petits enfants juifs, dans l'Est. C'est à cette table, et ici seulement, qu'il lisait ses catalogues et ses livres, comme on lui avait appris à le faire à l'école talmudique, en chantonnant doucement et en se balançant tel un berceau noir qui oscille. Car les pieux Israélites savent que grâce au doux balancement du corps oisif, leur esprit, comme l'enfant qui s'endort et qui échappe au monde, entre mieux par ce mouvement rythmé et hypnotisant, dans la grâce de l'extase. Et en effet, ce Jakob Mendel ne voyait et n'entendait rien de ce qui se passait autour de lui. On jouait au billard : les marqueurs allaient et venaient, le téléphone sonnait, quelqu'un récurait le plancher ou remplissait le fourneau. Tout cela passait inaperçu. Un jour, un charbon ardent, tombé du calorifère, avait mis le feu au plancher, tout près de lui, et déjà cela fumait ! Un client fut alerté par l'odeur suffocante et accourut pour éteindre le brasier naissant. Mais lui, Jakob Mendel, à deux pas de là et tout entouré de fumée, n'avait rien remarqué. Car il lisait comme d'autres prient, comme des joueurs se passionnent pour leur partie, ou comme des ivrognes suivent une idée fixe ; je l'avais vu lire avec un recueillement si parfait, que la manière dont lisent les autres gens m'a toujours semblé, depuis lors, une chose profane. Sans aucun doute, le pauvre bouquiniste de Galicie Jakob Mendel avait révélé pour la première fois au jeune étudiant que j'étais le grand secret de la concentration parfaite, propre à l'artiste et au savant, au véritable sage comme au fou intégral, ce bonheur ou ce malheur tragique qui fait de l'homme un véritable possédé. J'avais été introduit auprès de lui par un camarade un peu plus âgé que moi. A cette époque, je faisais des recherches sur Mesmer, médecin et magnétiseur alors encore peu reconnu de l'école de Paracelse. J'avais beaucoup de mal à me documenter. Les ouvrages des spécialistes étaient tout à fait insuffisants...

02/2023

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Science-fiction

Ealyia Tome 1

Yanaël les croit en sécurité sur la Terre bleue, si loin de leur monde d'origine, de sa cité Ealyia. Il veille sur eux, les regarde grandir et devenir ce qu'ils étaient au tout début. Lui seul connaît la raison de leur venue sur Terre. Il les croit en sécurité mais ils sont en danger. Déjà, des hommes sont à leurs trousses ; leur ennemi, Managor, a réussi à les localiser. La mission du Chevalier Yanaël, leur guide et Prince d'Ealyia est, avant toute chose, de les protéger. Il va lancer l'appel. Tout com¬mence en Afri¬que. Puis sur cha¬que con¬ti¬nent, ils quit¬tent leurs fa¬milles et sui¬vent l'ap¬pel. Ils sont jeu¬nes et igno¬rent ceux qu'ils vont re¬join¬dre mais cela doit être ain¬si, de¬puis leur naissance. Managor est un tyran et un puissant sorcier des forces obscures. On le dit capable d'une seule pensée de provoquer souffrance et mort. Plus cruel que jamais, il lance ses hommes à leur poursuite. Parmi ceux-ci, il y a les Troons, maîtres dans l'art de répandre la peur, mais aussi des Imurs, hommes monstrueux, élevés à la guerre. Ils mettent tout en oeuvre pour détruire ces adolescents avant que le cercle des chevaliers ne se forme à nouveau. Les chevaliers se réapproprient leurs souvenirs et ils se ré¬veillent à une au¬tre réa¬li¬té, une au¬tre vé¬ri¬té. Ces adolescents dé¬cou¬vrent alors que, ce qu'ils croyaient être leurs fa¬milles, leur vie, ne le sont pas. Ils se rappellent Ealyia, la cité aux mille éclats, la cité dans les arbres, cette terre d'origine des Ealyiens, lointains ancêtres des Elfes. Ils prennent conscience de l'enjeu qui les a conduits ici. Ils sont les chevaliers de la lumière. Dans ce livre Ealyia, l'Appel, tout va très vite. Nos chevaliers doivent déjà reprendre les armes ; pour délivrer l'un d'entre eux, ou plutôt l'une d'entre elle : Ishina. Yanaël l'aime, d'un amour si ancien et si puissant qu'il est prêt à mourir pour la sauver. Elle est prisonnière de l'un des Troons et seule sa force d'âme va l'aider à lutter contre cette peur larvée, si puissante, qui veut glacer son sang et lui faire perdre raison. Chevaliers et soldats de Managor s'affrontent avec les armes blanches de Naos, sabres, épées arcs ; l'énergie des armes de notre terre ne leur étant pas accessible. Ces jeunes gens vont être plongés dans un univers de magie, autant celle qui sert le bien que le mal, où l'amour et l'amitié côtoient le danger et la mort. Ils reprendront conscience d'un enseignement déjà reçu où la sagesse tient une grande place, puisqu' elle les conduit à une utilisation appropriée et juste de leurs pouvoirs et, malgré leurs doutes, les mène à une richesse intérieure. Ils sont peu face à leurs ennemis mais, ils ne le savent pas encore, ils ne sont pas seuls. Ailleurs, veille celle qui pourra les aider car l'heure de l'alliance est venue. Enfin, la prophétie il y a longtemps annoncée va voir le jour. Le changement arrive ; un vieil homme étrange, le magicien Naam, a retrouvé dans un temple tibétain l'enfant

03/2017

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Littérature érotique et sentim

Mémoires de J. Casanova de Seingalt, écrits par lui-même Tome 8 : Première partie

Casanova lui-même nous fait le récit de sa vie riche et dense, dans laquelle séductions et aventures sont intimement liées...POUR UN PUBLIC AVERTI. Les Mémoires de Casanova sont écrits entre 1789 et 1798. Publiés à titre posthume en 1825 dans une version censurée, ils sont mis à l'index en 1834, avec les autres ouvres de l'auteur. Cette autobiographie, qui se lit comme un roman, retrace non seulement les amours passagères et libertines du célèbre auteur, mais également sa vie d'aventurier vénitien, parcourant les capitales de l'Europe et embrassant tour à tour les carrières d'abbé, de militaire, de poète, de magicien, d'espion, etc. Casanova a vécu en homme libre de pensée et d'action dans un siècle des Lumières dont il est un des représentants. Découvrez en détail le destin d'un auteur incontournable de la littérature libertine et européenne !EXTRAITJe commence par déclarer à mon lecteur que, dans tout ce que j'ai fait de bon ou de mauvais durant tout le cours de ma vie, je suis sûr d'avoir mérité ou démérité, et que par conséquent je dois me croire libre.La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l'imagination qui tient à l'athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n'a jamais rien gâté.Je crois à l'existence d'un Dieu immatériel, auteur et maître de toutes les formes ; et ce qui me prouve que je n'en ai jamais douté, c'est que j'ai toujours compté sur sa providence, recourant à lui par la prière dans mes détresses, et m'étant toujours trouvé exaucé.Le désespoir tue ; la prière le fait disparaître, et, quand l'homme a prié, il éprouve de la confiance et il agit. Quant aux moyens dont le souverain des êtres se sert pour détourner les malheurs imminents de ceux qui implorent son secours, cette connaissance est au-dessus du pouvoir de l'entendement de l'homme qui, dans le même instant où il contemple l'incompréhensibilité de la providence divine, se voit réduit à l'adorer. Notre ignorance devient notre seule ressource, et les vrais heureux sont ceux qui la chérissent. Il faut donc prier Dieu et croire avoir obtenu la grâce que nous lui avons demandée, même quand l'apparence nous montre le contraire. Pour ce qui est de la posture du corps dans laquelle il faut être quand on s'adresse au Créateur, un vers de Pétrarque nous l'indique : " Con le ginocchia della mente inchine. " (" De l'âme et de l'esprit fléchissant les genoux. ")A PROPOS DE L'AUTEURGiacomo Girolamo Casanova (1725-1798) est un aventurier et auteur de la République de Venise. Il est connu comme celui dont le nom est entré dans le vocabulaire de la séduction. A la fin de sa vie, il s'établit à Dux en Bohème, pour se consacrer pleinement à l'écriture, et rédige pendant près de dix ans ses mémoires, en français. Son autobiographie est une des sources les plus denses et authentiques des us et coutumes de la société européenne du XVIIIe siècle. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Décoration

Kaléidoscope. Claudio Colucci

Diplômé en design graphique de l'école des arts décoratifs de Genève (aujourd'hui HEADI et en design industriel de l'ENSCI-Les Ateliers à Paris, Claudio Colucci travaille avec Pascal Mourgue et Philippe Starck avant de fonder en 1992 les Radi Designers avec Florence Doléac, Laurent Massaloux, Olivier Sidet et Robert Stadler. Un père italien, une mère autrichienne, une enfance tessinoise. Influencé par ce mélange de cultures, Colucci invente une autre idée du monde. Tokyo, Paris, Genève puis Pékin et Shanghai viennent sous-titrer son nom, telle une enseigne de luxe. " Ma première source d'inspiration c'est le voyage... ces allers-retours qui modifient ma vision des choses. " Lorsqu'il arrive au Japon en 1996, ses créations à la fois ludiques et simples, parfois radicales, ainsi que sa compréhension des traditions produisent un impact fort et intrigant qui séduit ses contemporains japonais. La rencontre avec Teruo Kurosaki, qui lui demande de créer sa première collection pour Idée, marque un tournant dans sa carrière. En 2011, il ouvre une agence à Shanghai où, dans une ébullition extravagante, les projets se succèdent : une chambre nuptiale sur une île, le design d'un yacht de 75 pieds d'un luxe exceptionnel... et même un restaurant japonais ! Les objets sensuels et humoristiques qu'il dessine dans son carnet de croquis qui ne le quitte jamais nous projettent dans un univers coloré de formes souples, de poésie et de rêve. Scrutant les histoires que cachent les objets, généreux en pirouettes et paradoxes, il trouve le ferment de sa créativité dans l'art du conte. " J'aime la fabulation, raconter des histoires, inventer... vraies ou fausses... plutôt fausses avec un départ un peu vrai... Brouiller les pistes, jouer ! " Parmi ses innombrables créations, on peut citer le sofa JolyCceur, qui illustre la vision de Claudia Colucci de l'esprit kawaii tant par sa couleur que par sa forme ; sa première lampe en Corian, Squeeze Lamp; Mutant Chair, hommage à Thonet ; la Carafe un verre pour Sentou ; les collections Squeeze pour Christofle ; le Delicabar avec le pâtissier Sébatien Gaudard au Bon Marché à Paris ; le café Moph à Tokyo ; les restaurants Roll Madu et l'aménagement des boutiques Paul & Joe, Agnès B. et Cabane de Zucca, l'institut français de Tokyo, les stands Renault et Pirelli, toutes ces réalisations montrent l'étendue de son talent. Pour Hermès, il invente à chaque saison l'ensemble des vitrines au Japon, qui sont comme " des fenêtres d'art, peut-être même comme l'origine de l'installation artistique ". Entre les citations de Claudio Colucci qui ponctuent les pages du livre publié sous la direction de Sarah Carrière-Chardon, ses compagnons de route dressent le portrait d'un magicien, d'un personnage chaleureux, avide de plaisirs, de rencontres, d'une exceptionnelle curiosité et générosité, qui apporte au design un souffle de gaieté. Ces personnalités marquantes ont toutes pris part à son histoire, ce kaléidoscope où les idées se forment, se déforment et se répondent : les designers Tom Dixon, Christian Ghion, les Tsé & Tsé, le chef pâtissier Sébastien Gaudard, les architectes Astrid Klein et Mark Dytham, le styliste Paul Smith et la douce geisha Kagurazaka Chika ou Michel Temman, ex-correspondant de Libération au Japon, qui comme Claudio s'installe en Chine ; depuis Paris, l'agent Dominique Serrell, avec qui les galeristes Pierre Romanet et Pierre Staudenmeyer ont, les premiers, exposé et édité ses créations ; ses sempaï (" parrains "I nippons : l'incontournable Teruo Kurosaki, le producteur Takaya Iwasaki et le directeur général chargé de la communication d'Hermès Japon, Kozo Fujimoto, qui lui ont ouvert les portes du Levant ; enfin, Kanae Hasegawa, journaliste, Ryu Niimi, professeur à la Musashino Art University, Marie-Laure Jousset, conservateur au Centre Pompidou, Gérard Laizé, directeur du VIA, ou Christine Colin, du ministère de la Culture, ont participé à la reconnaissance de son oeuvre. Riche de plus de 340 illustrations en couleurs, l'ouvrage Claudio Colucci kaléidoscope présente objets, mobilier, installations, aménagements et projets qui mettent en lumière l'inventivité foisonnante de ce designer de renommée internationale nourri de culture européenne et asiatique, puisant son inspiration dans un quotidien qu'il imagine fantastique.

09/2012