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Anaton Victoria, Victoria Anaton

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Beaux arts

900 Years of St Bartholomew's. The History, Art and Architecture of London's Oldest Parish Church

This important book presents a comprehensive history of St Bartholomew the Great, the oldest parish church in London. In 2023, the Priory Church and Hospital will celebrate the 900th anniversary of their foundation. At the heart of the Smithfield area, with its hospital, pubs, restaurants and market, is a church built when Henry I, son of William the Conqueror, was King of England. Overlooking the fields where kings confronted rebellions, knights jousted and heretics were burnt, St Bartholomew's Priory and Hospital played a central role in the history of medieval London. Partially torn down by order of Henry VIII during the Dissolution of the Monasteries, the Priory was reborn as a parish church. It served the City of London through the tumultuous years of the Reformation and the Civil War and has played host to many of London's most famous residents. William Hogarth was baptized in its font. Charles Wesley preached in its pulpit. Benjamin Franklin served as a printer's apprentice in its former Lady Chapel. John Betjeman lived across the street and memorialized it in his poetry. The history of St Bartholomew's is a tale of miraculous survival and continual renewal. It came out unscathed from the Great Fire of 1666 and the bombs dropped in Zeppelin raids in World War I and during the Blitz in World War II. Its splendid Romanesque core has been added to by each successive generation. This volume - the first comprehensive history of the Church since 1921 - will survey the art, architecture and historical significance of the City of London's oldest parish church in a scholarly, yet accessible tone. Richly illustrated, this book will appeal to those interested in the history of the City of London, in medieval and Victorian church architecture, in funerary monuments, and in the history of the Church of England.

11/2022

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Astronomie - Initiation

L'Astronomie en 101 infographies

Qu'est-ce qu'une étoile ? Comment notre univers est-il né ? Dans quelle galaxie évoluons-nous ? Qu'est-ce que le Big Bang, les trous noirs, les ondes gravitionnelles ? Quelles sont les planètes de notre système solaire ? Comment observer les étoiles à l'oeil nu ou au moyen d'un télescope ? Parfois, une image vaut mille mots. En 101 infographies, ce petit guide vous permettra d'accéder de manière rapide, simple et visuelle à l'étrange et fascinant univers de l'astronomie. Offrez-vous une visite exceptionnelle et visuelle guidée du système solaire et partez à la recherche d'objets plus éloignés, comme les étoiles et les galaxies.

06/2022

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Littérature érotique et sentim

Four Kings sécurité Tome 1 : Roi de pique

Lorsque les cartes sont truquées en votre défaveur, les rois égaliseront les chances . Anston "Ace" Sharpe, ancien soldat des forces spéciales, mène actuellement une bataille différente - celle qui touche le monde de la sécurité privée dans l'Etat de Floride. En tant que propriétaire de Four Kings Sécurité, Ace et ses frères Kings s'occupent de tout, du transport armé aux enquêtes en passant par le cyber-renseignement et la protection des dirigeants. Suffisant, intrépide et téméraire, Ace n'a pas peur de prendre des risques. Après des années passées aux côtés de son père, Colton Connolly est prêt à prendre les rênes de Connolly Maritime, mais la retraite de son père est suspendue lorsque Colton commence à recevoir des menaces de mort. Comme si cela ne suffisait pas, son père signe un contrat avec Four Kings Sécurité pour assurer à Colton une protection 24 heures sur 24, malgré son refus catégorique. La vie de Colton est bouleversée. La dernière chose dont il a besoin est une ombre, notamment sous la forme exaspérante et sexy comme le péché d'Ace Sharpe, qui semble avoir pour mission de le rendre fou. Les étincelles volent au moment où Colton et Ace se rencontrent sur la piste de danse d'un night-club. Mais être impliqué avec un client, même aussi fougueux et beau que Colton Connolly, est une ligne qu'Ace ne veut pas franchir. De son côté, Colton est peut-être attiré par Ace, mais il s'est déjà brûlé auparavant. Il est peut-être prêt à mettre sa vie entre les mains d'Ace, mais pas son coeur. Alors que les nuits de Floride se réchauffent, leur passion grandit. Ace et Colton sont confrontés à un choix difficile : franchir le pas et tout risquer, ou bien jouer prudemment et s'en aller ? Si Ace peut empêcher une menace mortelle de voler à Colton la chance d'un avenir...

06/2019

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Critique littéraire

Agapè. De l'amour dans le patrimoine littéraire

Pour appréhender l'Amour vrai dans la littérature, il faut revenir à une dichotomie qui permettra de préciser sa définition et qui se traduit par l'opposition entre Agapè et Eros. Agapè, entité divine et antinomique à la force du désir et à l'appétit de l'objet convoité par Eros, se développe, au cours de l'histoire a des textes, dans les multiples formes de recherche et d'expression de l'Amour vrai. Au cours des siècles, le fondement de cet amour reste inamovible, mais doit se répandre, à punir de l'être aimant, entre les prochains, sur l'humanité. L'être désintéressé peut posséder et garder ses vertus. Cet ouvrage raconte l'humain qui, habité par un amour hors du commun, réinvente à chaque instant son amour (de Medjnoun et Léda à Julien Sorel ou Lucien Leuwen). La difficile tension entre deux principes de l'amour, qui les oppose également dans leur formulation et représentation littéraires, se résout par l'écriture et la transcription physique (Stendhal, Aragon, Pascal Quignard, Khaïr-Eddine) d'une conception extatique de l'amour, comme violentant les inclinations innées, comme ignorant les distances naturelles (Louise Colet, Karen Blixen, Vctoria Camps, Irène Némirovsky, Marguerite Yourcenar, Assis Djebar, Anna Gavalda, Suzanne Lilar, Annie Ernaux, Rachida Yacoubi, Catherine Millet). L'expression de (Amour vrai, à travers ses déclinaisons dans les aeuvres humaines, s'harmoniserait donc dans les rapports de la nature a de la grâce. Il s'agit de passa hors de soi par l'amour mais aussi par l'intelligence. Brûler du désir de communiquer et d'écrire, voilà ce que l'amour jaillissant laisse en héritage au patrimoine littéraire mondial. Le livre d'un amoureux nous intéressera toujours par son énergie et par la forme a k lieu du dire de l'amour.

03/2019

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Littérature française

Le pardon

C'est l'histoire d'un homme qui part. L'histoire d'un rendez-vous qu'il donne à une femme, dont on ne saura pas grand-chose, si ce n'est qu'il attend d'elle un pardon, dont il a besoin pour continuer tout simplement à avancer. Il la retrouvera au coeur de l'Afrique, au bord du fleuve, des chutes Victoria, emblèmes du continent et de sa vie à lui. Elle y sera, de ça il est sûr. Pour être prêt, il se plonge dans un voyage qui va mêler l'urgence et la profondeur, comme une course en apnée pour prendre sa respiration. Loin des chemins balisés qu'il laisse derrière lui. Axel est un homme jeune, à qui tout sourit. Brillantes études, famille aimante, réussite sociale. Au premier abord, sa vie semble pleine, comblée. Mais qui sait sur quelles blessures se forgent les apparences ? Lui-même le sait-il, qui va, de rencontre en rencontre, tenter de se retrouver, de décaper son image trop lisse, trop simple, pour atteindre, peut-être, une paix qui semble lui manquer. Toutes ces vies croisées par hasard au fil de son déplacement infusent en lui, le portent plus avant, l'aident à se défaire de ses anciennes peurs, et les récits qu'il en fera donneront à voir une Afrique peu souvent décrite avec autant de justesse, mélange détonnant de désespoir et de force de vie. Qu'ont en commun Purity, rencontrée dans un bar, Raymond, étudiant appliqué ou César, orphelin livré à lui-même, si ce n'est qu'ils ont tous, à un moment ou à un autre, fait un choix. Le choix de s'écarter du chemin tracé pour eux, sursaut vital qui vient contrer la fatalité, les rendant libres de leurs destins. Parvenu au terme de son voyage, Axel ne sera plus tout à fait le même. Les lignes de force de sa vie auront bougé, insensiblement mais suffisamment pour que le besoin de perfection qui semblait l'habiter s'évanouisse dans l'évidence tranquille de l'amour. Le Pardon est un roman sur la quête de soi. Mais c'est aussi un beau texte sur l'Afrique, sur son étrange capacité à mettre à nu les êtres et les choses, dans un mélange égal de résilience et de violence.

08/2015

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Littérature française

Les îles de la miséricorde

Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" que fut Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992). En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Iles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un "grand naufrage" ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas "grand" seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine. Les Anglais se représentaient alors les îliens de "Petite-Bretagne" comme des gens rudes et frustes. La Reine Victoria, l'archevêque de Cantorbéry, tous furent émerveillés. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats. Les Iles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

08/2014

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Romans historiques

Moscou Stalingrad koursk D-Day Berlin

Yuri Barashkov est professeur à l'Université fédérale du Nord (Arctique). Né à Arkhangelsk, Russie, il a été de 1989 à 1991 député du peuple d'Union soviétique. Architecte de formation, il a pour passion l'histoire, et a publié plusieurs ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale, parmi lesquels Dora, La Seconde Guerre mondiale de l'oncle Anton, ainsi que Les Convois arctiques dans l'esprit de Glenn Miller. Je me suis rendu sur les plages du Débarquement, en Normandie. J'ai vu les sites historiques, les cimetières, les monuments, les musées, et sur chacun des sites, devant chacun des monuments, les drapeaux sur les mâts. Les drapeaux de tous les alliés de la Seconde Guerre mondiale, sauf celui de l'Union soviétique, comme si celle-ci n'avait pas participé au conflit. Or, si le D-Day a pu avoir lieu, et s'il a été couronné de succès, c'est en grande partie parce qu'il y avait eu auparavant les batailles de Moscou, de Stalingrad et de Koursk, que les divisions d'élite de la Wehrmacht y avaient été anéanties. Et parce qu'en juin 1944 beaucoup d'unités allemandes étaient encore mobilisées sur le front de l'Est. Soixante-quinze ans se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et les jeunes générations la connaissent aujourd'hui d'abord par les nombreux monuments qu'elle a engendrés, sans savoir toujours quels événements ils commémorent. Ce livre évoque les principaux épisodes du conflit, et tente de comprendre leurs enjeux. Et c'est le point de vue d'un homme âgé de 80 ans à présent, que la guerre a touché de manière "collatérale". En 1941-1945, Russie, Etats-Unis, France et Grande-Bretagne étaient alliés, et la victoire sur le fascisme a été une victoire collective. Notre Victoire. Puissent célébrations et commémorations être dans un proche avenir l'occasion de renouveler enfin cette alliance ! ... Yuri Barashkov

08/2019

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Romans historiques

Saga tsigane Seconde époque : Le temps des chaînes

"Je ne cherche pas à entrer dans un débat spirituel, loin de là mon intention, mais plutôt à mener une réflexion sur nos actes. Nous pouvons croire à une force surnaturelle ou non, peu importe. Je pense que le principal est ce que nous ressentons au fond de notre conscience quand nous faisons le bien ou le mal. Nous ne pouvons tricher, car qui sait mieux que nous ce que nous avons fait ? Beaucoup de gens disent : "Ce que je ne vois pas ne peut exister". Je répondrai par une question que me posa un homme d'une grande sagesse et que j'estime énormément. Nous étions en l'an de grâce 2010, je me trouvais non loin de Paris près de Samois-sur-Seine en France, à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du génie de la guitare Django Reinhardt. Un Manouche au prénom de Anton, lui-même grand guitariste et poète, me regarda en souriant et me dit : - C'est invisible et pourtant si présent ; si cela n'existait pas, nous n'aurions jamais existé, d'ailleurs tu mourrais dans les minutes qui suivent sans sa présence ; qu'est-ce que c'est ? Après réflexion et ne trouvant toujours pas, je lui répondis, l'air embarrassé de ne résoudre l'énigme : -Je ne sais par ! - Eh bien, c'est... Non, non ce serait trop facile ainsi ! Cherchez un peu vous aussi..." "Cet extrait me tient particulièrement à coeur car ce grand homme n'est plus. Ajoutons que la solution, comme bien d'autres, vous la découvrirez dans le livre au fil des pages, car l'histoire est interactive, comme un jeu de questions/réponses, mais nous fait aussi découvrir, à la différence d'un simple jeu, notre personnalité profonde, celle cachée sous le manteau que les événements de la vie coutumière ne nous font jamais découvrir." L'auteur.

06/2017

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Policiers

Obia

Clifton Vakansie court dans les rues de Saint-Laurent, sa ville natale, sur les rives du Maroni, en Guyane. Il court dans un paysage de tôles et de parpaings, en direction de Cayenne et de son aéroport, dont le séparent des fleuves qu'il faudra franchir à la nage, des barrages de gendarmerie, des pistes tracées à travers la forêt. Il court pour l'avenir de sa petite Djayzie, sa fille qui vient de naître, lui qui est à peine un homme. Il court à travers sa peur et des jeunes de son âge tombent autour de lui. Mais plus tu es déchiré, plus les chiens te déchirent, c'est ce qu'on dit. Et Clifton a beau être sous la protection de l'obia, rendu invincible par la magie des Noirs-Marrons, à sa poursuite il y a le major Marcy, un Créole, un originaire comme on dit, colosse né ici qui sait tout des trafics et des hors-la-loi, homme emporté qui n'a pas volé sa réputation de tête brûlée. Et il y a aussi le capitaine Anato, un Ndjuka comme Clifton, un type étrange, aux yeux jaunes, dont personne pas même lui ne sait d'où il vient vraiment. Clifton l'ignore encore, mais dans sa fuite vers l'est il ne va pas tarder à croiser des fantômes. Ceux de la guerre du Suriname. Des fantômes qui tuent encore. Qui ne cessent pas de tuer. En ranimant les souvenirs de la guerre civile qui provoqua à la fin des années 1980 le passage de milliers de réfugiés sur les rives françaises du Maroni, Colin Niel nous plonge dans une Guyane qui voudrait tout oublier des spectres de cet oppressant passé. Alors qu'au Suriname les gros bonnets de la drogue ont remplacé les Jungle Commando, le destin de trois jeunes hommes va se trouver pris dans le double piège des cartels de la cocaïne et des revenants d'une guérilla perdue.

10/2015

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Histoire internationale

Histoire des Apaches. La fantastique épopée du peuple de Géronimo (1520-1981)

Pour la première fois de ce côté-ci de l'Atlantique, voici l'histoire organique d'un groupe indien d'Amérique du Nord, les Apaches, tant décriés, avilis et trahis dans leur vérité sur l'instigation des "médias" américains de la fin du siècle dernier. Or, les Apaches furent avant tout un peuple qui, quatre siècles durant, mena son combat contre les conquérants espagnols (1520-1821), mexicains (1821-1846) puis américains. Une étonnante épopée par laquelle, ni tout à fait coupables, ni tout à fait innocents, ils répondirent aux exactions de leurs adversaires, engagés dans l'exécution de la "solution finale" : De ce temps et de ces luttes sans merci, la légende a retenu les noms des plus célèbres de leurs chefs : Mangus Colorado, Cochise, Victorio, Nana, Geronimo. Ils revivent ici, en situation dans leur groupe respectif, dans un récit qui dépasse la seule chronique événementielle pour, d'une part, décrire un mode de vie, et, d'autre part, analyser les tenants et les aboutissants de la politique indienne des gouvernements successifs de Madrid, de Mexico et de Washington. L'auteur expose notamment les aspects de la politique de "désindianisation" systématiquement mise en rouvre par Washington au préjudice des tribus ruinées jusqu'à l'entrée a la Maison Blanche de Franklin D. Roosevelt (1933) . Il souligne enfin les efforts des présidents Kennedy et Nixon pour une "réindianisation" qui subit aujourd'hui les effets de la politique de Ronald Reagan. Mais on en sont, de nos jours, les Apaches des réserves d'Arizona, par exemple, à San Carlos et à Fort Apache ? Destiné a un large public, l'ouvrage adopte le ton du récit épique qui est mouvement, dynamisme et couleurs. Très ouvertement parfois, la narration se réclame du découpage cinématographique. Le drame devient alors présent et vivant. Au total, un livre 'plein de bruit et de fureur" restituant sa vérité à un peuple qui recherche fièrement les voies d'une "cohabitation" difficile avec la société dominante et sa culture.

05/1992

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Livres 3 ans et +

Moby Dick. Avec 1 CD audio

Tout le monde sur le pont et donnez de la voile ! Quand le jeune Ismaël embarque comme matelot sur le Péquod, il n'a aucune idée de ce qui l'attend : la traque folle d'un capitaine tyrannique à la recherche de la baleine qui lui a arraché la jambe... Les illustrations de Juliaon Roels et la musique de Fabien Waksman nous embarquent dans cette extraordinaire épopée maritime. Une adaptation inédite du mythique roman d'Herman Melville.

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Littérature étrangère

Une vie comme une autre

"Casa Fiesta"' : une magnifique villa à Malibu qui porte bien son nom. Dans cette maison toujours pleine d'amis et de martinis, une famille en apparence parfaite : un père acteur qui tourne des westerns avec John Ford, une mère comédienne et diaboliquement belle et un jeune enfant capable de distraire les invités à coup de lectures de sonnets de Shakespeare. Mais le bonheur, tout comme le cinéma muet, ne dure pas. Le couple se sépare dans une ambiance électrique et la mère de partir avec son fils s'installer à Los Angeles. Profondément instable, alcoolique et manipulatrice, elle va l'entraîner dans les tourments de sa vie amoureuse, sans rien lui épargner. Il va ainsi se retrouver avec sa mère et son amant de sculpteur grec, Anatol, dans un atelier empli à ras-bord d'oeuvres licencieuses - telle cette statue de Syrinx faisant une fellation à Pan - sur les hauteurs de Hollywood. Et puis, un beau jour, elle décide de partir vivre en Italie. Dès lors, notre jeune narrateur s'installe avec sa grand-mère, une vieille méthodiste acariâtre, et son père, qui n'est désormais que l'ombre de lui-même. Son appartement est un taudis, son aura évanouie, sa nostalgie inextinguible. Mais sa mémoire est inépuisable, et ses souvenirs, puissants. Il va alors l'entraîner avec lui dans ce passé de gloire, de beauté et de rêve. Entre ces deux êtres déchus que constituent une mère fantasque et égoïste et un père aimant mais faible, notre narrateur arrêtera d'essayer de choisir pour se tourner vers l'avenir : les filles, l'université, la promesse d'une vie comme une autre. Darcy O'Brien nous entraîne avec délectation dans les coulisses d'un Hollywood en noir et blanc fantasmé et désormais révolu qui revit ici à travers des personnages hauts-en-couleurs. D'une écriture acérée et aérienne, il dépeint l'admiration et la déception causées par ceux qu'il faut savoir quitter pour grandir, ceux-là même qui nous ont mis au monde. Un premier roman d'initiation drôle et décalé sur les travers d'une société américaine ravagée par le poids de l'image. Un petit grand roman.

01/2015

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Histoire internationale

The Queen. Elisabeth II, un destin d'exception

Le destin exceptionnel d'Elisabeth II : sa vie, son règne Argent en 1977, or en 2002, diamant en 2012 et saphir en 2017. La liste des jubilés célébrés par Elisabeth II constitue un record... parmi d'autres. Inauguré en 1952, son règne est, depuis 2015, le plus long de l'histoire de l'Angleterre, juste devant celui de son aïeule, la reine Victoria. Très populaire, elle est la doyenne des têtes couronnées de la planète. Elisabeth II incarne plus qu'elle-même, ce que souligne The Queen, formule impersonnelle par laquelle ses sujets la désignent volontiers et qu'elle personnalise désormais. S'il est une reine, c'est elle ! Au-delà de la souveraineté, c'est la royauté qu'Elisabeth II porte sur ses épaules. Une royauté qui s'inscrit dans le temps long, celui, par exemple, du château de Windsor dont l'origine remonte à la conquête de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, au XIe siècle, ou du couronnement dont le rituel suit, depuis près de 1 000 ans, peu ou prou le même rituel. Si lieux et cérémonies sont riches d'histoire et de significations, ils agissent comme un masque. Quelle femme Elisabeth II est-elle parvenue à dissimuler sous les diadèmes et les longs manteaux bordés d'hermine, les uniformes et les décorations ? Grâce aux photographies de Presse Association, agence anglaise fondée il y a 150 ans, détentrice d'un fonds immense sur la famille royale et son histoire, ce livre offre un portrait largement inédit d'Elisabeth II. Plutôt qu'une approche strictement chronologique, une présentation thématique a été privilégiée. Ainsi, de la reine en majesté aux liens qui l'unissent à ses sujets, de la mère de famille, aussi royale soit-elle, aux résidences où celle-ci séjourne, de la mode selon Sa Majesté aux voyages entrepris à travers le Commonwealth et d'autres Etats depuis plus de 65 ans, de la reine au travail aux traditionnels divertissements royaux, c'est un autre visage d'Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, que ce livre invite à découvrir. "Honi soit qui mal y pense" , pour citer la devise de l'ordre de la Jarretière, non pas traduite de l'Anglais, mais en roman, en vieux Français, cette langue qui était parlée à la cour royale, à la fois des deux côtés de la Manche, jusqu'au XVe siècle. Et dont "The Queen" use toujours.

05/2019

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Musique, danse

Correspondance

Cent vingt ans après la mort du compositeur, la Correspondance de Moussorgski restait inaccessible en traduction française. Elle recèle néanmoins d'incalculables richesses. Outre les informations biographiques grâce auxquelles on peut retracer le parcours personnel et musical du compositeur entre sa dix-huitième année et sa mort, elle permet de cerner sa personnalité, avec ses zones d'ombre et de lumière : ses prises de position sur les sujets brûlants de son époque (l'amour de la Russie, l'abolition du servage, les bruits de guerre en 1870... ) s'expriment avec une violence parfois saisissante. Au travers de ces lettres c'est son activité de créateur que l'on peut suivre, avec le cheminement parfois lent et progressif, parsemé de périodes de doute et d'enthousiasme, de certaines partitions maîtresses, telle La Khovantchina. Ses conceptions esthétiques font également l'objet de développements importants qui, sur des sujets de fond, renferment des assertions indispensables à la compréhension en profondeur de l'œuvre du compositeur et de ses visées artistiques. Le groupe des Cinq auquel appartenait Moussorgski n'était pas une " école " ou une phalange où l'unanimisme aurait été de rigueur, bien au contraire. Les divergences esthétiques ou personnelles entre ses différents membres s'expriment parfois violemment dans la correspondance, et des ruptures interviennent, avec Balakirev lorsqu'il juge sévèrement Une nuit sur le mont Chauve ou avec César Cui qui écrit un article très critique sur Boris Godounov. Si le ton est vif avec les plus proches, il l'est encore plus avec les compositeurs de tendances opposées : Tchaïkovski et Anton Rubinstein en particulier concentrent les attaques les plus virulentes de Moussorgski. Les correspondants de Moussorgski ne sont pas tous musiciens l'intérêt de cet échange épistolaire dépasse ainsi la sphère strictement musicale et apporte des témoignages d'importance sur l'ensemble de la vie culturelle en Russie durant la seconde moitié du XIXe siècle. La personnalité originale de Moussorgski s'exprime dans une langue vigoureuse et audacieuse, qui, par ses constructions verbales, ses inventions de langage, manifeste un tempérament littéraire aussi créatif que celui du musicien.

04/2001

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Musique classique

Un musicien en hiver. Essais et entretiens (1956-1996)

Dun caractère fantasque enclin au merveilleux, Niccolò Castiglioni (1932-1996) était un maître du silence et des sons limpides, cristallins et transparents, comme pris dans la glace. Le lyrisme, les bruissements et les nuances infimes de son art paraissent empreints de ses baroqueries, de ses absentements, comme une citadelle d'intériorité, jusqu'aux retraites solitaires dans les paysages alpins et les sentiers du Haut-Adige. Dans le sillage de ses chers romantiques et d'Anton Webern, qu'il commenta avec passion et clairvoyance, Castiglioni manifeste, au regard de l'Histoire, un amour de la nature et d'une harmonie qui gouverne le mouvement des étoiles comme celui de l'atome musical. Niccolò Castiglioni, qui exaltait le petit, le simple, voire l'ingénu, se disait aussi fait pour l'émerveillement et pour la joie, aussi pleins et entiers que ceux de l'enfant. Il en adopta souvent la conduite, choyant son absolue liberté, et en revendiqua le paradis perdu autant que les jeux, de sons et de mots, avant d'user de citations et de pastiches. Comme Robert Schumann, il composa ainsi en poète, magnifia la rêverie et lui donna structure et cohérence. Aussi, dans sa traversée singulière du sérialisme et de son dépassement, vibraient intensément une sensation, un sentiment, la résonance d'une musique d'antan ou le monde fabuleux d'un livre ou d'un conte. C'est à la lecture de ses essais et de ses entretiens, pour la première fois réunis en un volume, qu'invite cet ouvrage. Niccolò Castiglioni y décrit les ordres constants et les équilibres stables du Moyen Age aux débuts de notre ère contemporaine, mais aussi les marges, les bords, ces moments où les normes se fissurent et commencent de se configurer autrement. Une telle réflexion se déploie dans le champ de la musique, de ses théories et de ses pratiques, comme dans la littérature et les grandes catégories de la philosophie occidentale - réalisme, rationalisme, idéalisme, pragmatisme, métaphores des points cardinaux d'une oeuvre que traverse un même et constant souci : une attention subtile au langage, où l'engagement, l'éthique musicale se mesurent à l'aune du son.

03/2021

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Revues

La règle du jeu N° 78, janvier 2023 : Avec Salman Rushdie. Entretien inédit avec Jorge Luis Borges

ENTRETIEN INEDIT AVEC JORGE LUIS BORGES Dans cet entretien mené par Ben Amí Fihman en décembre 1969 à New-York, Jorge Luis Borges élucide trois énigmes de son oeuvre, raconte comment il aurait adapté L'Etrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde au cinéma et évoque, entre autres, l'oeuvre d'Edgar Allan Poe et d'Adolfo Bioy Casares. DOSSIER : AVEC SALMAN RUSHDIE Quand nous avons appris, cet été, l'attaque qui a failli coûter la vie à Salman Rushdie, nous avons été collectivement bouleversés, saisis d'une stupeur sans mots. Stupeur, d'abord, devant l'attaque en elle-même : trente-trois ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeini, le corps de l'écrivain a été touché par un barbare inculte qui, des Versets sataniques, n'avait même pas lu une ligne. Derrière cette tentative de crime, se profilait l'intarissable guerre - celle, non du goût, mais des écrivains contre les morts-vivants, des âmes libres contre les possédés du néant, des artistes contre les obsédés de la pureté. Colère, aussi, d'observer que les voix de soutien se faisaient moins nombreuses. Comme si, en trente ans, quelque chose avait changé dans les esprits - mais quoi ? Une affaire de courage disloqué ? De liberté en miettes ? De boussoles perdues ? Ou, bêtement, d'accoutumance envers l'inacceptable ? Tristesse, aussi, immense sidération de voir ce qui arrivait à notre ami : Salman Rushdie, membre du comité éditorial de notre revue depuis sa fondation, compagnon de tous les combats de La Règle du jeu, lui qui nous a offert tant de textes - et qui, fort heureusement, continuera de nous en donner... Nécessité, donc, de dire, d'écrire que nous sommes avec lui. Nous ? Des écrivains. Des amis. Des lecteurs de son oeuvre prodigieuse qui, des Enfants de Minuit à La Maison Golden en passant par Les Versets sataniques, Shalimar le clown ou Joseph Anton, ne cesse d'envoûter le verbe, de réinventer le grand héritage du réalisme magique, de faire danser les faits et les fictions, les pays et les mythes, l'imaginaire et la dureté des choses. Désir de saluer en Rushdie le Vivant, l'Inspiré, le Créateur debout. Qui en veut aux oeuvres ? Comment continuer à écrire après cela ?

01/2023

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Sources chrétiennes

Oeuvres exégétiques. Clés pour l'intelligence spirituelle Instructions

Les deux oeuvres d'Euscher rassemblées dans ce volume ont servi de manuels à de nombreuses générations de moines et ont été abondamment recopiés. Ils ont nourri la symbolique européenne au-delà même du Moyen Age. Avec Eucher, un grand auteur de l'Antiquité chrétienne fait son entrée dans la collection Sources Chrétiennes. Futur évêque de Lyon, il est moine à Lérins quand, vers 430-434, il rédige ces deux oeuvres pour la formation exégétique et théologique de ses fils, Salonius et Veranus, élevés sur l'île et futurs évêques eux aussi. Le premier écrit, intitulé Clés pour l'intelligence spirituelle, est, en 10 chapitres et pas moins de 458 entrées, un dictionnaire des symboles bibliques qui vise à faciliter une lecture spirituelle de l'Ecriture ; Eucher y traite d'une grande variété de sujets : Dieu ou le Christ, le monde d'en haut, la terre, les êtres vivants, certaines réalités ou certains mots, Jérusalem, les nombres... Le second écrit, intitulé Instructions, répond en deux livres à diverses questions sur la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse (livre I), et fournit nombre d'explications (livre II, en 15 chapitres et 396 entrées) : sens de termes hébreux ou grecs, noms de lieux et noms propres, vêtements sacerdotaux, poids et mesures, calendrier et fêtes bibliques, etc. Puisant aux sources de Jérôme et d'Augustin, et de bien d'autres, les deux oeuvres ont servi de manuels à de nombreuses générations de moines et nourri la symbolique européenne au-delà même du Moyen Age. Ils sont utiles encore aujourd'hui à tous ceux qui s'intéressent à la Bible, à l'Antiquité tardive et au Moyen Age, Eucher étant souvent un précieux chaînon - jusqu'à présent manquant - dans la transmission d'un savoir biblique. Martine Dulaey, professeur des Universités, directeur d'études émérite à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, section des Sciences Religieuses, et membre honoraire du Laboratoire d'études sur les monothéismes (LEM, UMR 8584, CNRS), codirige, avec A. -I. Bouton-Touboulic, la Bibliothèque Augustinienne, publiée par l'Institut d'Etudes Augustiniennes. Elle compte de très nombreuses publications, dont déjà, dans la collection, Victorin de Poetovio, Sur l'Apocalypse, et autres écrits (SC 423, 1997).

10/2021

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Histoire des idées politiques

Tout le pouvoir à l'assemblée ! Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979)

Dès le début des années 1970, les luttes ouvrières et sociales se multiplient, et par ailleurs la dictature veut devenir plus présentable ; une "transition" avant l'heure qui s'amorce sous la pression populaire. Après la mort de Franco, en 1975, la "transition" s'organise dans le bon ordre avec la participation du PSOE et du PCE et de leurs syndicats associés. Cependant, de nombreux travailleur·euses et habitant·es des quartiers populaires veulent voir satisfaites leurs revendications sociales et changer de société. Cette contestation sociale prend la forme de multiples assemblées, pratiquement permanentes et qui décident et organisent ce mouvement social original. C'est l'histoire de ce mouvement que nous propose Arnaud Dolidier. Revenant sur les luttes sociales sous le franquisme qui ont préparé l'éclosion de ce mouvement, il fait ensuite le récit de cette turbulente période. Appuyé sur d'abondantes sources, cet ouvrage retrace pas à pas les débats qui l'ont traversé et suit les expériences qui ont été menées, notamment deux d'entre elles, étudiées plus en détail. Cet ouvrage restitue le rythme des palpitations de ces assemblées ouvrières et populaires qui devront faire face à une sanglante répression. La grève chez Harry-Walker, à Barcelone, en 1970, donne le ton. Bien d'autres suivront, elles aussi largement documentées et commentées ici. Elles touchent différents secteurs professionnels, et se déroulent aussi bien à Madrid qu'à Valladolid, en Catalogne ou qu'au Pays basque. La grève générale de Vitoria ou la lutte de Roca sont particulièrement emblématiques de cette période. C'est une période d'intenses débats : boycott ou détournement des élections syndicales de Franco ? Priorité à l'unité ouvrière ou à la construction des outils partisans ? Le pacte de la Moncloa, validé par la droite et la gauche, mais aussi par certains syndicats, constituera un tournant. Cette expérience "assembléiste" a marqué les mémoires et a connu des résurgences en Espagne, dont la plus récente est le mouvement des indigné·es (2011) qui a secoué l'Espagne. C'est dire que l'ouvrage n'est pas seulement un livre d'histoire, il s'inscrit dans une réalité politique et sociale plus immédiate.

06/2021

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Beaux arts

La miniature, portrait de l'intimité

Loin d'être uniquement " une peinture en petit ", bonne à ranger parmi les bibelots, la miniature est une oeuvre d'art à part entière. Elle apparaît en Angleterre, à la cour des Tudors où, sous le règne d'Élisabeth Ier, son rôle est indispensable à la politique et à la célébration de la personne royale. Liée à la littérature et à la poésie, elle acquiert un sens savant et emblématique. En raison précisément de ses dimensions réduites, elle a tenu un rôle majeur dans l'histoire de la société et des sentiments. Facilement cachée, offerte ou dérobée, tenue sur soi, échangée entre amants, parents ou amis, elle fut le précieux témoignage des sentiments. Image-souvenir indispensable lors d'une séparation, elle est alors souvent multipliée après la mort. Montée en bijou, présente sur ou à l'intérieur d'une boîte ou dans un écrin pour échapper aux regards indiscrets, accompagnée des cheveux de l'être cher, elle fut ardemment aimée, comme en témoignent la littérature et la peinture. Elle fut aussi un cadeau diplomatique entre souverains, même si sa connotation demeure sentimentale. Peinte sur ivoire à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle connaît un engouement qui touche toutes les classes de la société et que la Révolution puis les guerres napoléoniennes ne feront qu'amplifier. Ses rôles divers sont décrits, accompagnés d'une évocation des artistes les plus talentueux et originaux qui ont pratiqué cet art, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe où la miniature règne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, son âge d'or, elle est relayée par le physionotrace, gravure de portrait en petit, puis par la miniature sur porcelaine dure qui se développe et se perfectionne durant la première moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la photographie remplace peu à peu la miniature qui, avant de céder sa place, tâchera d'adopter le style de ces nouveaux portraits. Très abondamment illustré, l'ouvrage fait découvrir des œuvres inconnues exceptionnelles provenant de collections privées et dévoile quelques chefs-d'oeuvre, non encore publiés, des musées des Arts décoratifs de Paris et de Bordeaux, du musée Cognacq-Jay, de la collection de Frits Lugt (Fondation Custodia), ainsi que de musées étrangers, notamment le Victoria & Albert Museum à Londres. Préfacé par Emmanuel de Waresquiel, ce panorama du petit portrait dans tous ses états est accompagné des textes de trois spécialistes : Fabienne Xavière Sturm, qui publie, avec le carnet d'atelier de Louis-Ami Arlaud-Jurine, les secrets d'un des meilleurs miniaturistes genevois. Claude Tanner, restauratrice de petits portraits sur ivoire, qui donne des conseils pour leur conservation et leur restauration. Chantal Bouchon, qui évoque la personnalité du grand collectionneur et donateur Lefebvre de Viefville.

12/2010

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Art contemporain

Monuments de silence. Réappropriations mémorielles dans l’art contemporain

Bunkers de la seconde guerre mondiale désaffectés sur les plages normandes, statues de l'ère soviétique déboulonnés, monuments coloniaux relégués dans l'oubli ; étranges silhouettes, à la fois familières et distantes. Qui décide du paysage mémoriel, de la représentation de la mémoire collective ? Dans Monuments de silence, Anne Bernou interroge et documente la mouvance de la mémoire et la réappropriation par des artistes contemporains de monuments publics du passé, aujourd'hui désinvestis, oubliés ou détruits. De Jochen Gerz et son travail autour des monuments aux morts à la falsification volontaire de la mémoire de Christian Boltanski, des captations de la falaise des Bouddhas géants de Bâmiyân détruits par les talibans de Pascal Convert aux déclinaisons de bunkers opérées par Raphaël Denis, d'Amina Menia et son utilisation des archives des monuments algériens à la réflexion de Thu Van Tran autour des origines et de l'exil, des statues de l'ex-monde soviétique mises en scène par Emilija Skarnulyte aux installations autour de la fragmentation et de l'oubli de Marianne Mispelaëre, plusieurs générations d'artistes figurent dans cet ouvrage, des plus connus aux plus émergents, chacun se penchant à sa façon sur la question de la mouvance de la mémoire et de l'identité ; préfigurant pour certains d'entre eux les mouvements sociaux qui ont surgi aux Etats-Unis notamment, avec le mouvement Black Lives Matters. Chacun sonde, détourne et réactive, avec son langage artistique propre, les tragédies du XXe siècle, le passé colonial, les dominations politiques, et les autoritarismes mémoriels dont la trace parfois monumentale s'impose dans l'espace public. Cette diversité des approches par des artistes qui se confrontent au passé européen plutôt que de l'oblitérer, démontre l'infini registre des regards et des compréhensions, reliant la dimension intime à la dimension historique, dans une réactivation de la mémoire collective génératrice de présent réconcilié. Cet ouvrage porte sur le travail des artistes Mathieu Kleyebe Abonnenc, Niels Ackermann, Sammy Baloji, Joachim Bandau, Guillaume Barborini, Christian Boltanski, Pascal Convert, Sylvain Couzinet-Jacques, Nicolas Daubanes, Raphaël Denis, Leo Fabrizio, Jochen Gerz, Felix Gonzalez-Torres, Marie Havel, Kiluanji Kia Henda, Elizaveta Konovalova, Vladimir Kozin, Roland Anton Laub, Amina Menia, Marianne Mispelaëre, Yan Morvan, Tania Mouraud, Ciprian Muresan, Deimantas Narkevicius, näutil, Mathieu Pernot, Anne Reijniers & Rob Jacobs, Emilija Skarnulyte, Thu-Van Tran, Paul Virilio, VOID (Arnaud Eeckhout & Mauro Vitturini)

03/2023

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Indiens

Cochise, chef des Apaches chiricahuas

Cet ouvrage d'Edwin R. Sweeney est la première biographie de Cochise, le chef le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les Apaches, et peut-être bien de tous les chefs Indiens du XIXe siècle. Il fut le seul à réunir sous son unique commandement les quatre bandes de sa tribu, les Chiricahuas, mais aussi d'autres groupes apaches et parfois des Navajos pour affronter deux Etats du Mexique et les Etats-Unis. Né parmi la bande des Chokonens vers 1810, dans les Dragoon Mountains au sud-est de l'Arizona, il prend leur tête au milieu des années 1850. L'autorité de ce maître stratège, orateur envoûtant, lui rallie bientôt les Chihennes de Mangas Coloradas puis de Victorio, les Nednhis de Juh, et les Bedonkohes du farouche guerrier Geronimo. Vénéré des Apaches, il fascine aussi les Blancs. Mais en février 1861, la tragique affaire Bascom où il est injustement accusé du rapt de l'enfant d'un fermier, puis la bataille d'Apache Pass des 15 et 16 juillet 1862, lancent une guerre implacable, incessante qui durera 12 ans. Le seul nom de Cochise résonne dès lors tel un tocsin dans les coeurs terrorisés des populations, inquiète les militaires. Prié par le président Ulysses S. Grant en personne de venir négocier à Washington il refusera, proposant aux émissaires que ce dernier vienne le voir au sommet d'une montagne. Toutefois, pour sauver des vies et préserver sa "Terre Spirituelle" , son Apacheria, il signe en octobre 1872 grâce à l'intermédiaire de Thomas J. Jeffords, son seul ami blanc de confiance, un traité de paix avec le général Oliver Otis Howard. Deux ans plus tard le 8 juin 1874, malade, Cochise décède. Son fils aîné Taza lui succède mais à sa disparition, en 1876, son frère Naiche, s'il devient le chef héréditaire des Chiricahuas, se laissera souvent dominer par Geronimo. Une nouvelle guerre apache éclate, héroïque mais illusoire. La paix de Cochise est bien morte. Réserves inhospitalières, déportation en Floride en 1886, tel se dessine désormais le terrible destin des Chiricahuas qui demeureront prisonniers de guerre jusqu'en 1913. Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des Etats-Unis. Ses biographies de Cochise et Mangas Coloradas font autorité dans le monde anglo-américain et dans toute l'Europe.

04/2023

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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Costume

A la mode. L'art de paraître au 18e siècle

L'histoire du costume et de sa représentation au siècle des Lumières est autant l'illustration réelle d'une culture matérielle qu'une création de l'imaginaire. Au 18e siècle, la naissance de la mode est d'abord celle de nouveaux métiers et d'une presse spécialisée, et constitue le signe d'une transformation accélérée de la société. Le style français, porté à la fois par l'aristocratie et la haute bourgeoisie urbaine, s'impose dans toutes les cours et les villes d'Europe. Pour la première fois, la confrontation d'oeuvres picturales avec des costumes du 18e siècle permettra d'explorer une nouvelle mise en scène du corps, entre l'exigence sociale et les caprices du goût. L'exposition réunit près de 200 objets du 18e siècle, issus des grands musées textiles (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Musée des tissus de Lyon, Musée de la toile de Jouy, Musée de la Chemiserie et de l'Elégance Masculine) et de beaux-arts (Nationalmuseum de Stockholm, Rijksmuseum d'Amsterdam, Victoria and Albert Museum de Londres, Versailles, Louvre, Ecouen, Nantes, Dijon, Tours, Orléans. .). Des tableaux emblématiques (La Duchesse de Polignac d'Elisabeth Louise Vigée Le Brun et La Marchande de modes de François Boucher, Nationalmuseum de Stockholm) côtoieront textiles précieux dessins inédits, vêtements et accessoires, dont certains spécialement restaurés pour l'exposition. Le parcours de l'exposition se déploie en quatre univers distincts, comme autant de facettes qui explorent le lien entre les peintres et la fabrique de la mode. Le premier chapitre de l'exposition s'attache à démontrer l'accélération des phénomènes de mode, autant en peinture que dans le vêtement, dans un jeu de compétition entre les élites dirigeantes et les classes montantes. Le deuxième chapitre met en scène les peintres comme acteurs de la "fabrique de la mode" , ils se révèlent les vrais ancêtres des couturiers et créateurs de mode : de fait, ils inventent silhouettes, motifs textiles, décors d'accessoires, d'objets de poche et de toilette, tout en réalisant les dessins pour la presse spécialisée. Le troisième chapitre, "Fantaisies d'artistes" , explore les liens entre des mondes picturaux imaginaires - fêtes galantes de Watteau et Lancret, pastorales enchantées de François Boucher - et des vêtements devenus iconiques grâce à eux. Enfin la dernière partie, "Pour une histoire du négligé-déshabillé" , porte un regard inédit sur la vogue grandissante du négligé dans le vestiaire masculin et féminin, de la robe de chambre à la robe empire, des voiles des vestales au déshabillé antique. Elle met en lumière l'évolution d'une nouvelle silhouette féminine, qui s'allonge et se simplifie jusqu'au monochrome blanc. Avec A la mode, le Musée d'arts de Nantes et le Musée des beaux-arts de Dijon, en partenariat avec le Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, confirment leur volonté d'associer une véritable exigence scientifique sur un sujet peu exploré dans les expositions sur le 18e siècle, à une ouverture sur un large public.

12/2021

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Religion

Un prêtre français assassiné au Brésil (1936-1989)

Né dans le Jura en 1936, prêtre du diocèse de Saint Claude en 1963, Gabriel Maire y a exercé son ministère dix-sept ans. D'abord en paroisse à Dole, en même temps qu'il était aumônier de lycée ; puis à Saint Claude comme vicaire à la cathédrale, avec un engagement dans la pastorale ouvrière et dans l'animation d'un quartier populaire. Pleinement inséré dans ces engagements en France, pourquoi Gabriel est-il parti en Amérique latine en 1963 ? Un départ qui ne doit rien au hasard mais se présente comme le fruit de deux enracinements. L'un dans sa foi vivante en la personne de Jésus ; l'autre dans son engagement politique à travers le "Mouvement populaire des citoyens du monde" qu'il avait lui-même créé. Cette double dimension de sa vie lui a fait très vite envisager d'aller là où il y avait moins de prêtres que dans sa région d'origine, le Jura. Sa destination - l'Amérique latine - est aussi le fruit de sa rencontre avec Dom Helder Camara, évêque de Recife au Brésil. Ces deux lignes de force et cette rencontre vont marquer sa présence au service des plus pauvres du Brésil, pour les aider à retrouver leur dignité et à devenir responsables de leur vie. Il s'y est investi pour la justice sociale au point de devenir insupportable - au sens le plus strict du terme - pour ceux qui écrasaient le peuple et qui finirent par le faire assassiner après neuf ans de présence dans les favelas. Pour l'essentiel, ce livre reprend les écrits de Gabriel. D'abord, ceux qui éclairent son action en France et ses raisons de partir au Brésil (1e partie). Puis l'ensemble des circulaires qu'il envoya régulièrement à sa famille et à ses nombreux amis du Jura (2e partie). Enfin, quelques documents qui retracent l'impact de sa vie et de sa mort dans le diocèse de Vitoria, et la lutte de ses amis au Brésil et en France pour faire reconnaître sa mort comme un assassinat, et non un crime crapuleux, comme les commanditaires et la justice locale ont voulu le présenter. Le dernier chapitre de ce livre est signé par Guy Aurenche, avocat français, ex-président de la Fédération internationale de l'ACAT et aujourd'hui président du CCFD-Terre Solidaire.

12/2013

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Science-fiction

Les chroniques de la maitresse du temple Tome 1 : L'ombre de la mère du trône

"Depuis sa naissance, Hanael Parks porte en elle l'histoire d'une certaine Anna, petite-fille d'Enlil, figure importante du panthéon mésopotamien. A la fois princesse de haut rang, fille de sang royal, elle fait partie d'une ancienne dynastie d'immortels échouée sur Terre lors d'une bataille céleste... Les anciens récits de Sumer et d'Akkad la nomment Inanna-Istar, alors que l'Egypte ancienne lui attribue le nom de Nephtys, "la Maîtresse du Temple". Hansel Parks nous rapporte un récit poignant situé entre la frontière de l'aire sacrée et inviolable des immortels et l'espace profane des humains. Un décor grandiose émerge de page en page. Nous sommes plongés dans un monde à la fois simple et disproportionné en proie à la folie des "dieux" et à leur science défaillante. Alors qu'elle demande légitimement à prendre une part active à la destinée de son clan, Anna sera utilisée, humiliée, rejetée et méprisée, pour ensuite trouver une place chez l'ennemi, le Serpent initiateur de nos légendes, où elle espère obtenir le rang qui lui revient de droit. Le monde des dieux la néglige, alors elle s'invente un décor et un destin pour être remarquée. Pourtant, malgré les intrigues et les trahisons, elle n'a d'autre choix que de survivre à l'ère suprême des immortels et l'émiettement des cités antédiluviennes. La lecture de cette oeuvre majeure procure un furieux besoin d'espace et l'envie de revenir à l'essentiel des choses, là où tout a commencé... Il s'agit d'un travail considérable sur notre passé éloigné qui nous éclaire de façon saisissante sur notre présent. L'oeuvre d'Hanael Parks pose des bases importantes pour une compréhension globale de notre histoire ancienne. Parfaitement complémentaire des Chroniques du Girkù, Les Chroniques de la Maîtresse du Temple forment assurément une oeuvre à part entière et d'une originalité incontestable. Savoir, c'est comprendre... Hansel Parks décrit avec beaucoup de talent le vertige d'un temps hors du temps, celui des immortels en contact avec les humains. Détailler le monde des "dieux" de nos légendes avec une telle dextérité éclaire d'un jour nouveau les recoins secrets de l'âme humaine. Il faut suivre Hanael Parks dans la description de ses visions sur la vie d'Anna ; la suivre dans la quête de cette héroïne intemporelle et vivre son histoire comme une initiation menant vers une transformation du corps et de l'esprit. Ce long et pénible cheminement vous mènera là où aucun humain n'a jamais mis le pied." Anton Parks.

05/2019

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Beaux arts

Italian Maiolica and Other Early Modern Ceramics in the Courtauld Gallery

This is the first catalogue of the collection of early modern ceramics in the Courtauld. The pieces in the collection showcase brilliantly the skill of potters and pottery painters working at the time of Raphael and Titian. Maiolica is one of the most revealing expressions of Renaissance art. Its extraordinary range of colours retain the vividness that they had when they left the potter's kiln. Italian potters absorbed techniques and shapes from the Islamic world and incorporated ornament and subject matter from the arts of ancient Rome. This new approach to pottery making, combined with the invention of printing, woodcut and engraving, resulted in an extraordinary type of painted pottery, praised by Vasari in his Lives of the Artists for 'surpassing the ancient with its brilliance of glaze and variety of painting'. The collection boasts a magnificent group of vessels made during the high Renaissance, the golden age of Italian maiolica. It includes precious and delicate Deruta lustreware with imagery deriving from Perugino and Raphael, as well as vessels painted in a narrative style of pottery painting known as istoriato. Highlights include vessels depicting episodes taken from the first printed Bibles of the Renaissance. Istoriato maiolica flourished particularly in the lands of the Dukes of Urbino, who promoted this craft by sending painted pottery to prestigious patrons across Europe. Emblems and devices painted on the pottery help us understand that they were meant to be used and enjoyed by the elites in Renaissance society, such as the Medici and other great Tuscan families. The catalogue will include two recent gifts to the Courtauld, a rare tile of the famous patroness of the arts Marchioness Isabella D'Este, and a refined dish painted with the story of Diana and Actaeon. All major Renaissance pottery centres are represented in the collection, including Siena, Faenza and Venice, as well as splendid examples of the mysterious pharmacy jars made at the foot of the mountain of Gran Sasso in the town of Castelli d'Abruzzo. These achievements of the art of pottery in the early modern period are completed by fine examples of Ottoman pottery, as well as examples of Valencian lustreware. Sani's introductory essay on the Victorian collector Thomas Gambier Parry will shed new light on the development of this fascinating collection, making links between Gambier Parry's artistic practice and his collecting and revealing new insights into his taste as a collector. Each detailed entry uncovers a wealth of new information on the provenance of the pieces.

03/2023

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Littérature française

Tangente vers l'est

Dès l’ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l’occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l’Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de 3e classe bardés de bagages, d’où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d’affectation en Sibérie. Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s’isoler, lui qui n’a pas su trouver le moyen d’éviter le service militaire, qui n’attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l’écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d’un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s’émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu’elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d’un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l’Est et son terminus océanique, Vladivostok. Une histoire fragile et fulgurante dans une langue sensuelle et fougueuse, laissant à nu des êtres pris dans la rhapsodie d’un voyage qui s’invente à contre-courant. Ce texte a été conçu dans le cadre du voyage d’écrivains dans le Transsibérien organisé par Cultures France pendant deux semaines, en juin 2010, sur la partie orientale du trajet Novossibirsk-Vladivostok. Sa première version, sous forme de fiction radiophonique, a été profondément remaniée pour le présent volume.

01/2012