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Sadie Matthews

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Contes et nouvelles

La Normandie de Charlotte

Le rat de cave et un monstre sur la lande, une maison de guingois, les délicieuses Bénédictins et deux chevaliers du Trou Normand. Un peu de pluie. La Fontaine de Sade et l'Angelot. Un bout de dentelle et la célèbre réplique de Gabin le Normand. L'abbé Dumont et le D-Day. La bouse de vache et la fiente de la mouette. La robe du pontife, les dominos de l'antiquaire. Des sanglots de blues et de flamenco. Une poignée d'expressions et mots normands. Et toujours cette fameuse boîte mystérieuse. L'auteure nous emmène sur les lieux de son enfance, quelque part en Normandie et plus précisément en Pays d'Auge. Entre anecdotes véridiques et histoires un peu romancées, elle nous parle, souvent avec humour, de sa terre natale, celle où elle a grandi et vit encore aujourd'hui. Une terre de paysans, durs à la tâche, de l'aube au coucher du soleil, tous les jours de la semaine et de l'année car la traite des vaches n'est ni programmable ni reportable. Ca n'attend pas. Une terre préservée qui a su conserver un certain cadre de vie. Empreinte de traditions, de plaisirs authentiques et de savoir-vivre. Charlotte nous prend par la main pour nous faire visiter son pays. Suivons-la ! Il parait qu'à la fin il y a dégustation de teurgoule accompagnée d'un coup de cidre !

10/2023

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Ouvrages généraux

Vincennes. Mille ans d’histoire de France

Vincennes est un lieu magique, un site unique où dialoguent les souvenirs de dix siècles d'histoire de France. Il est aussi un des grands centres de pouvoir où s'est construit l'Etat. Château situé "près Paris", il est plus qu'une maison royale : il ne peut se comprendre sans la capitale dont il est un prolongement, sans le Bois de Vincennes dont il tire son origine et sans le village qui est devenu la ville de Vincennes. Au fil d'une trentaine de dates-clés, on découvre le cadre prestigieux de Vincennes, les événements marquants qui s'y sont déroulés, de la guerre de Cent Ans à la Libération de Paris, en passant par la Révolution et la Commune ainsi que les personnalités liées au château, qu'il s'agisse de Charles V, de Mazarin, du marquis de Sade, de Napoléon Ier ou du duc d'Enghien. Le livre tire parti des recherches les plus récentes des archéologues et des historiens sur le château médiéval, la demeure de Louis XIV et la "ville militaire" du XIXe siècle. Il apporte par ailleurs des informations totalement inédites sur les projets d'installation de la présidence de la République à Vincennes lors du premier mandat de Charles de Gaulle. Vincennes : mille ans d'histoire de France est la première synthèse d'ensemble consacrée à un château qui par son importance historique et artistique égale Fontainebleau et Versailles.

06/2024

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Histoire de France

Sous le brassard vert

Pendant la Première Guerre mondiale, après beaucoup d'aternoiements, l'état-major de l'armée française organise un " service de presse ", qui sous la direction de Marcel Prévot, est officiellement chargé, à côté du fameux " communiqué " de rendre compte des opérations militaires. Ces journalistes accrédités, qui portent l'uniforme d'officier de l'armée française assorti d'un brassard vert, sont cantonnés au château d'Offémont, à Tracy-le-Mont, dans l'Oise (demeure en son temps de la célèbre marquise empoisonneuse de Brinvilliers), d'où ils rayonneront dans toutes les zones de combat. Outre Marcel Prévot, académicien et journaliste, le plus célèbre d'entre eux est Albert Londres. Tous les " genres " sont concernés, selon la spécialité plus ou moins officielle des journalistes, des gaz de combat à l'aviation, en passant par les sports sur le front ou les opérations extérieures (Italie). Liste des journalistes et de leur organe de presse : Gustave Babin, L'Illustration. Henry Bidou, Le Journal des Débats. Lieutenant d'Entraygues, Le Temps. Paul Ginisty, Le Petit Parisien. Edouard Helsey, Le Journal. Hubert-Jacques, Agence Havas. Albert Londres, Le Petit Journal. Marcel Nadaud, La Liberté. Georges Rozet, L'OEuvre. Eugène Tardieu, L'Echo de Paris. Emile Thomas, Le Petit Marseillais, La Petite Gironde. Henry Vidal, Le Matin. Après la guerre, à l'initiative de Marcel Prévot, chaque journaliste rédigea un texte sur ses diverses expériences au front. En outre, Bernard Cahier, qui nous a proposé ce projet, explique la fameuse " affaire Albert Londres ", qui valut au plus talentueux des journalistes d'être purement et simplement radié des membres du " Brassard vert ".

03/2016

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Musique, danse

Ravel

Par l'entremise d'Erik Satie, Roland-Manuel fit la connaissance de Ravel dès 1911 et demeura son élève, puis son ami, jusqu'à la mort du compositeur de Daphnis et Chloé en 1937. Le livre que nous rééditons aujourd'hui présente donc la particularité d'avoir été écrit par un familier qui était, en même temps, le disciple du maître. Cet ouvrage offre, par conséquent, un témoignage de première main en même temps qu'il apporte, en ce qui concerne l'analyse des œuvres - de la Pavane pour une Infante défunte à La Valse, du Quatuor au Boléro, de Shéhérazade à L'Heure espagnole, de Gaspard de la nuit au Tombeau de Couperin, des Chansons madécasses aux deux Concertos pour piano -, la vision d'un " initié " qui sait dépasser l'approche technique pour nous faire accéder à l'essence même des partitions étudiées. Comme le rappelle Jean Roy dans son introduction, Roland-Manuel n'a cessé d'appréhender l'œuvre de Ravel sous un angle de vue non conformiste qui en dégage la véritable clef esthétique : " On imagine difficilement Ravel se frappant le cœur pour en faire jaillir le génie... L'art ne s'impose pas à lui de la façon dont il s'impose aux romantiques. Ce n'est pas à ses yeux la suprême vérité, mais un mensonge, le plus brillant ; une merveilleuse imposture. " Ce livre se termine par un hommage au biographe lui-même, Roland-Manuel, dont l'œuvre musicale (Isabelle et Pantalon, Le Diable amoureux) a toujours retenu l'attention des mélomanes Jean Roy lui consacre une chaleureuse postface et dresse un catalogue de ses compositions.

01/2001

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Soufisme

La Chevalerie spirituelle par l'alchimie des lettres sacrées

Philippe de Vos, auteur de L'Ennéagramme dans la voie soufie et de La genèse de la sagesse soufie, nous propose un ouvrage de référence sur la Science des Lettres Sacrées, présentant les lettres arabes et hébraïques en tant que base du Verbe dans les Livres correspondants : le Coran et la Bible. Il nous révèle que la chevalerie spirituelle passe par cette voie de transformation alchimique du monde dont les lettres sacrées sont constitutives. A partir de l'enseignement de l'un des plus grands alchimistes, Jabir Ibn Hayyan, dit Geber chez les Latins et élève de l'un des plus grands maîtres spirituels, l'imam Ja'far As-Sadiq, lui-même héritier du Prophète, on comprend que chaque lettre, comme chaque composant de l'univers, est constituée d'une proportion des quatre éléments fondamentaux de la Nature - Terre, Eau, Feu et Air - mais aussi que dans une langue sacrée, un mot représente l'objet au point que sa substance se retrouve dans le mot qui la désigne. Autrement dit, que le mot définit la part de l'Esprit descendu dans l'objet désigné. Au-delà d'une simple présentation, Philippe De Vos nous propose des exercices spirituels pratiques mais également les correspondances que les lettres entretiennent avec la communauté des anges. De plus, comme il l'affirme, les enseignements spirituels sont les lumières de la piste d'envol qui nous conduisent à la contemplation. De ce fait, certaines applications de la Science des Lettres Sacrées peuvent non seulement nous conduire vers cette compréhension cosmologique et métaphysique du monde, mais aussi nous guider dans notre vie pratique.

09/2021

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Alpinisme, escalade

Les forces de la montagne

Cinquante ans d'alpinisme. La carrière de René Desmaison est d'une exceptionnelle longévité au regard des risques qu'il n'a cessé de courir ! Dans cette autobiographie célébrant ses noces d'or avec la montagne, l'homme revient sur les étapes clés d'une vie rythmée par une soif inextinguible d'ascensions. Né dans le Périgord, le jeune René n'était en rien prédisposé à gravir les montagnes. Ses rencontres avec les bleausards (les grimpeurs de Fontainebleau) puis avec l'alpiniste Jean Couzy seront déterminantes. Rapidement, René Desmaison deviendra un alpiniste hors pair. Il plantera ses crampons sur tous les massifs du globe, privilégiant les versants les plus périlleux et les conditions météorologiques les plus rudes. Il inaugurera ainsi le grand alpinisme hivernal en réalisant la première ascension de la face ouest des Drus en 1957, puis celle de la face nord de l'Olan en 1960. René Desmaison n'a rien oublié de tous ses moments en montagne. Il évoque ainsi de nombreux exploits, des drames, mais aussi un sauvetage polémique pour lequel il sera radié de la célèbre Compagnie des guides de Chamonix. René Desmaison est mort le 28 septembre 2007 à l'âge de 77 ans. Totalisant quelque 1000 ascensions, dont 114 premières, son palmarès fut celui d'un héros, un géant bercé par l'ivresse des sommets et l'angoisse des pitons instables auxquels il confia sa vie à plusieurs reprises. Son parcours de miraculé fut aussi celui d'un surhomme blessé, meurtri par la cohorte des amis disparus, compagnons de cordée vaincus par "les forces de la montagne" .

11/2021

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Science-fiction

Les chevaux célestes

On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l'élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l'élite - et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L'impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. A lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l'honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. " On me tuera pour s'en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j'aie regagné la capitale. " Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d'ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer l'un de l'autre. Il est une forme de fantasy dont le Canadien Guy Gavriel Kay est le maître incontesté. Entre la Provence médiévale de La Chanson d'Arbonne, l'Espagne de la Reconquista des Lions d'Al-Rassan, l'empire byzantin de La Mosaïque de Sarance, il revisite l'histoire sous une coloration fantastique et l'imprègne de son lyrisme mélancolique si particulier. Les Chevaux célestes s'inspire de la Chine du Ville siècle sous la dynastie des Tang.

06/2014

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Beaux arts

Antonio de La Gandara. Gentilhomme-peintre de la Belle Epoque (1861-1917)

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'Ecole des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris. Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les "étoiles". Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé. S'il est un témoin privilégié de la Belle Epoque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.

11/2018

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Sociologie

ContreTemps N° 57 : Sécurité humaines

Une table ronde entre trois organisateurs du colloque ? : Bertrand Badie (professeur émérite des universités à Science Po Paris), Philippe de Botton (ancien président de Médecins du monde) et Pierre Laurent (sénateur de Paris). Quatre interventions : Niagalé Bagayoko ("la crise sahélienne multidimensionnelle") ; Jean-Marie Théodat ("Haïti : comment sortir d'un trou noir ? ") ; Guillaume Devin ("Pour une politique multilatérale audacieuse") ; Jean-Marie Harribey ("Eléments d'économie pour une sécurité globale"). En France le début de l'année 2023 a été marqué par la mobilisation en refus de porter l'âge de la retraite à 64 ans. La gauche en ses différentes composantes est-elle en capacité de donner une traduction politique aux aspirations populaires ?? Pour proposer un projet gouvernemental face à Macron et à Le Pen ? Malgré l'existence de la NUPES, leurs divisions et leur état plus général interrogent toutes celles et tous ceux qui se réclament d'elle. Sous l'intitulé "? éclats de gauche ? ", parole est donnée à des militantes et militants des diverses organisations de cet espace de la gauche et de l'écologie (NPA, PCF, PS, EELV, GDS, GES, Ensemble ? ! ..) La grève de Lip, c'était il y a 50 ans. Rien de cette lutte exemplaire ne doit être oublié. Retour sur histoire par Georges Ubbiali (Besançon). Côté international, une analyse de Mohamed Chérif Ferjani : "La Tunisie s'enlise dans les méandres d'une nouvelle expression de la révolution conservatrice"), et un article de Sylvain Cypel : "Derrière la réforme de la Cour suprême israélienne, l'engrenage d'une nouvelle Nakba"). Pour la rubrique culture, deux articles de Gilles Bounoure consacrés à deux artistes présents dans l'actualité des expositions ? : David Hockney et Alfons Mucha.

05/2023

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Petits classiques parascolaire

Peter Pan

Dans la nuit londonienne, un enfant parti à la recherche de son ombre vient réveiller Wendy et ses deux frères. Qui est-il et d'où vient-il donc, ce garçon vêtu de feuilles qui ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser ? Intrigués par Peter Pan et par la fée Clochette qui l'accompagne, les trois enfants les suivent au pays de l'Imaginaire, sur une île merveilleuse, où les enfants perdus, le capitaine Crochet et de nombreuses aventures les attendent. Mais peut-on se réfugier dans l'imaginaire pour toujours et refuser de devenir adulte ?

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Poésie

De l'érotisme. Considéré dans ses manifestations écrites et du point de vue de l'esprit moderne. Précédé de Voici venir l'amour du fin fond des ténèbres par Annie Le Brun

Dans ce court texte écrit en 1923 pour le collectionneur Jacques Doucet, Robert Desnos fait un état des lieux de la littérature érotique, ou plus particulièrement de la place de l'érotisme et de sa perception dans les écrits depuis l'Antiquité. Il va à l'encontre des conventions et propose une interprétation qui revient sur les légendes et autres préconçus, une interprétation " moderne " qui bouscule les conventions, comme le souligne le titre complet De l'érotisme, considéré dans ses manifestations écrites, et du point de vue de l'esprit moderne. Tout d'abord il propose une définition de l'érotisme avant d'aborder son apparition dans les écrits de façon chronologique en dégageant des époques et des courants différents. Il s'appuie sur le postulat qu'il y a un avant et un après Sade, et structure son texte en fonction de cet axe central. Ainsi, il aborde des oeuvres (Baffo, Crébillon, Choderlos, Apollinaire, etc.) et fait des recoupements parfois inattendus. Desnos dessine un panorama duquel il dégage une philosophie de l'érotisme et montre une expression poétique de l'amour. Précédant De l'érotisme, le texte de présentation d'Annie Le Brun, Voici venir l'amour du fond des ténèbres, paru pour la première fois dans les Cahier Robert Desnos et dans lequel elle analyse le texte de Desnos, le commente, et va plus loin que Desnos lui-même. Elle poursuit l'entreprise en y inscrivant les œuvres de ce dernier, ainsi que le cheminement qui a conduit le poète à écrire ce manifeste.

02/2013

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Critique littéraire

Ecrits d'un monomane. Essais 1933-1939

Sur plusieurs des textes qui sont reproduits dans ce volume, on connaît le jugement porté par Pierre Klossowski lui-même : "Je faisais du zèle". Telle boutade risque de faire prendre à la légère, comme oeuvres de jeunesse ou de pure complaisance, des pages où se cherche l'avenir d'une pensée et d'une écriture fondatrices de notre modernité. Au fil de ces années 1933-1939, c'est une longue interrogation qui se poursuit, motivée tout d'abord par la très fascinante et inacceptable figure du marquis de Sade, dont la véritable implication semble fondée sur le scandale qui interpelle chez le lecteur à la fois le philosophe et l'artiste. C'est donc très logiquement que tout s'engage, sur le terrain de la psychanalyse, autour d'une conception virulente de l'agressivié. Sans tarder cependant, d'autres figures, d'autres références, mobilisant d'autres savoirs, vont esquisser un déplacement fondé sur un sentiment d'ambivalence, dont les principaux intervenants seront Nietzsche, Benjamin Constant et Kierkegaard. Ainsi s'opérera le passage de l'agressivité "aveugle" à l'amertume et à la mélancolie, dont les noms, soufflés par Kierkegaard, apparaissent dès 1937, dans une perspective de plus en plus esthétique. Le fruit de cet étrange dialogue, de ces amalgames méthodologiques, est d'ores et déjà perceptible. Cette opération a fait concevoir à Klossowski ce qu'il appellera plus tard le "phénomène de la pensée" . Il n'est pas interdit de supposer que Pierre Klossowski pose ici les jalons de cette monomanie qu'il revendiquera quelques années plus tard.

11/2001

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Critique littéraire

Promenades littéraires en Gâtinias

Une première Histoire littéraire du Gâtinais, enrichie de textes d'auteurs et de nombreuses illustrations. Mais aussi un libre choix de promenades en terroir gâtinais, du Moyen Age à nos jours, sur les traces d'un écrivain. Grandes randonnées avec Guillaume de Lorris, Mme de Sévigné, Colette ou encore Hervé Bazin... chemins de découverte avec nos compatriotes Louis Veuillot, Marcel Béalu et Jean Joubert...
et même quelques chemins de traverse ou sentiers battus avec Molière, le Marquis de Sade, Jean Cocteau et bien d'autres... Au total : - Un répertoire d'une centaine d'écrivains (répartis en 22 chapitres) - L'évocation d'une soixantaine de lieux (villes - villages...) situés autour de Montargis, de Nemours à Gien, de la Forêt d'Orléans à Courtenay. Daniel Plaisance manifeste à la fois une solide érudition, un goût pour l'anecdote révélatrice et une maîtrise du récit.
Jean JOUBERT (Préface) Une balade en Gâtinais aussi distrayante qu'instructive qui fleure bon l'amour du terroir et des "enracinés"". Roland DUVAL (L'Eclaireur du Gâtinais) Une fois refermé, Promenades littéraires en Gâtinais est de ces livres qui ne vous lâchent pas comme ça. Il vous laisse un peu comme au retour d'un voyage, la tête remplie d'images, de mots et de savoir Michèle LIGNEAU (La République du Centre) Véritable document de référence, cet ouvrage devrait séduire plus d'un lecteur, en lui offrant des heures savoureuses en compagnie de quelques illustres écrivains de notre région.
(Le Courrier du Loiret) Une vaste source d'informations pour tout historien, écrivain ou tout amoureux des livres (Reflets du Loiret)

12/2006

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Théâtre

La malscène

Ce livre est un livre de colère. On nous casse le théâtre. On nous casse l'opéra. La mise en scène est devenue totalitaire et le metteur en scène un dictateur. Ses fantasmes (comme tout dictateur, il en est bourré) ont le devoir de s'imposer à tous ceux qui regardent comme à ceux qui jouent, mais plus particulièrement à l'œuvre. Pourquoi ? La faute à qui ? Faut-il à tout prix transformer l'œuvre pour lui faire dire ce qu'on veut ? A-t-on le droit d'ajouter deux scènes à Roméo et Juliette pour que Shakespeare ait (enfin !) un message politique à transmettre ? D'ajouter du sang, de l'urine, du viol et du massacre à Marivaux pour démontrer qu'il est le précurseur de Sade ? Faut-il déguiser les personnages, les habiller en complet-veston ou en sacs-poubelle pour que nous comprenions que l'œuvre nous concerne ? Le Paradoxe du comédien de Diderot est-il toujours vrai ? Faut-il y ajouter un Paradoxe du spectateur ? Et un Paradoxe du musicien, puisque, à mesure que le temps passe, les musiciens restituent avec de plus en plus de fidélité les chefs-d'œuvre de l'opéra, exactement au moment où les metteurs en scène s'acharnent à les défigurer. Mais depuis peu, le public se révolte, à l'opéra surtout. On ovationne les musiciens, on siffle les malfaisants qui polluent la scène à coups de millions d'euros. Vont-ils comprendre ? Pas sûr. Alors il faut gueuler plus fort. Le public a toujours raison.

10/2005

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Humour

Steve Gianakos How to Murder Your Pet

Malaise dans l'animalisme... How to Murder Your Pet est un manuel de pur sadisme qui décrit vingt-quatre modes sophistiqués de mise à mort d'un animal domestique. L'humour à rebrousse-poil de cette série nage à contre-courant de l'époque et s'adresse à un public avisé : tout ceci n'est drôle que considéré avec distance. Bien sûr, n'essayez surtout pas de reproduire ces expériences à la maison ! Subversion ultime, la cruauté envers les animaux reste un parfait tabou, probablement l'un des bastions les plus défendus de la moralité. C'était vrai en 1978 quand Steve Gianakos a dessiné cette série, ça l'est encore plus aujourd'hui que la commission des lois de l'Assemblée nationale a reconnu aux animaux la qualité " d'êtres vivants doués de sensibilité " et que la cause animale est prônée dans tous les programmes politiques (sans d'ailleurs qu'aucun canard ou chaton ne s'insurge de la récupération ! ). En outre, How to Murder Your Pet ne met pas à mort un simple animal, mais un animal de compagnie de surcroît ! Humour noir garanti... Au fil des dessins au trait dans lequel Gianakos exerce toute son habileté graphique et percutante, la série décrit des pratiques aussi barbares que drôles, se délectant de subtilités cruelles. Les sophistications de Sade sont revisitées version american way of life : tout le catalogue du confort moderne y passe - grille-pain, frigo, sèche-chemise, voiture, etc. - autant d'objets qui constituent, on l'oublie souvent, des armes par destination.

11/2022

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Philosophie

Le nouveau monde amoureux

Charles Fourier, avec Le Nouveau Monde amoureux (inédit sulfureux, cent cinquante ans sous le boisseau jusqu'à son édition critique par Simone Debout, en 1967) invente une classification systématique des passions, couronnement de son premier ouvrage Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, digne du système botanique de Linné et d'une richesse "surprenante". L'individu est envisagé dans ses multiples relations aux autres et à lui-même, comme le lieu et l'enjeu d'une multitude de passions contradictoires. Jamais un tel tableau n'avait été proposé. Il renouvelle la Carte du tendre, dessinée par Honoré d'Urfé dans l'Astrée et dépasse, outrepasse Sade et Restif de la Bretonne. Visionnaire et utopien, Fourier imagine une société "ouverte", festive et ludique, fondée sur des échanges réciproques et l'émulation, où les nouvelles règles ne sont plus des interdits mais des protocoles de jeux sociaux, érotiques, esthétiques, les règles de jeux sont nécessaires et désirées mais jamais obligatoires. Il bouleverse l'économie de la domination et du profit et propose une économie de l'imagination fondée sur une autre éducation orientée par le désir et la motivation. Cette nouvelle société n'adviendra qu'avec l'émancipation de la femme et de l'enfant, délivrés du joug patriarcal et de la domination masculine. André Breton célèbre ce "rêveur absolu" dans son Ode à Fourier. Ce nouveau monde est une rêverie potentielle de l'EDEN terrestre, dont rêva Robert Filliou avec son "économie poétique" de la fiesta (dans 100 000 ans peut-être ? )

10/2013

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Cinéma

Peter Brook et le Vietnam. Tell me lies, Edition bilingue français-anglais

Cinquième long métrage de Peter Brook après l'Opéra des Gueux, Moderato Cantabile, Sa Majesté des Mouches et Marat/Sade, le film Tell Me Lies sort brièvement en 1968 dans le contexte tendu de la guerre du Vietnam. Une oeuvre "semi-fiction, semi-documentaire", inspirée de la pièce "US" créée par Peter Brook à Londres en 1966, enracinée dans les mouvements de protestation et qui interroge ses contemporains sur la guerre du Vietnam. Tell Me Lies est proposé au festival de Cannes de mai 1968... où finalement il ne sera jamais montré. Il sera aussi en sélection officielle au festival de Venise de la même année. En 2011, Peter Brook entame une restauration complète avec deux fondations spécialisées dans la préservation du patrimoine du cinéma, la Fondation Groupama Gan et la Fondation Technicolor. L'occasion pour celles-ci de partir sur les traces des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam et de faire découvrir l'approche d'un artiste. Ce livre, écrit par les responsables de cette restauration qui ont travaillé de long mois avec Peter Brook et son entourage proche, est construit autour d'une série d'entretiens avec l'auteur. Viennent s'y ajouter des témoignages des acteurs du film (dont Glenda Jackson, actrice de renom devenue femme politique), et plusieurs textes qui s'attachent au contexte historique et artistique pour mettre en perspective ce qu'est l'engagement politique en 2012. Il est accompagné d'une riche iconographie inédite, près de cent documents et photographies, en couleur et en noir et blanc.

08/2012

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Loisirs et jeux

La cuisine niçoise : un jeu d'enfants per lu pichoui

Lili-Rose, Lou et leur cousin Baptistin adorent la cuisine niçoise. Ils proposent dans ce livre de suivre les recettes de leurs parents et grands-parents. Car c'est ainsi que les traditions se transmettent de génération en génération, même si chaque famille a parfois ses propres versions. Lili-Rose vous présente ses 50 recettes préférées : des plats salés, des desserts, et ces amuse-bouche, les coumpanage, qui permettent de se retrouver pour partager d'agréables moments. Vous pourrez les réaliser facilement et inviter tous vos amis pour les déguster. Elle va bien entendu demander de l'aide à sa maman qui pourra lui montrer comment couper les légumes, les poissons, les viandes, faire cuire les oeufs, et comment mettre les plats au four. Vous pourrez aller faire vos emplettes chez l'épicier, le poissonnier, le boucher ... Et si vous n'avez pas la chance comme elles d'avoir un paigran, un grand-père, avec un jardin potager, vous irez dans les marchés ou directement auprès des producteurs pour trouver, selon les saisons, tomates, courgettes, cébettes, etc. Vous irez cueillir dans la montagne les herbes aromatiques et les fleurs comestibles. Quand un enfant cuisine, il veut voir, toucher, sentir, goûter les produits... Surtout, laissez-le faire. Il peut commencer par brosser les légumes ou bien peser, mesurer, etc. Acceptez que la cuisine soit un peu salie : vous la nettoierez ensemble. Faites-lui surveiller la cuisson, goûter, ajouter la petite épice qu'il aime bien. Demandez-lui son avis, tentez des expériences ensemble : en plus des recettes au fil des saisons, vous trouverez des anecdotes, des astuces, des jeux, des activités autour de la cuisine de Nice et même des termes de cuisine en niçois. Maintenant, assez parlé : commençons à cuisiner avec Lili-Rose, Lou et Baptistin !

11/2020

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019

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Littérature française

Oeuvres complètes

Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels, et le premier, Jean Cocteau, qui l'a " lancé " chez Grasset et est beaucoup intervenu dans l'écriture du Bal du comte d'Orgel, mais aussi Max Jacob, Kessel, Francis Poulenc, Satie, Stravinsky et Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette " édition définitive " de ses Ouvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent. Edition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments - Traits, Portrait (Deo Editions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006). Julien Cendres est notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), d'A la splendeur abandonné suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002), du Pays de Perche (Concept Image, 2012), et de nombreux textes parus dans divers magazines et revues littéraires. En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).

10/2023

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Littérature française

Mes vieux papiers

"La lecture des gazettes est la prière du matin des réalistes", disait Hegel, le philosophe à cause duquel mon fils aîné (26 ans) renonça à la philosophie pour vendre des cigarettes électroniques. Il y a eu beaucoup de jours dans ma vie où je me suis levé exprès à l'aube pour acheter les journaux, même quand il n'y avait aucun texte sur moi ou de moi dedans. J'ai publié mon premier article (dans Le Quotidien de Paris) l'année où j'ai publié mon premier roman (au Seuil) : 1974. J'ai toujours fait attention à ce que j'écrivais dans la presse, parce que je lisais la presse avec attention. J'ai écrit dans presque tous les journaux que je lisais, donc dans presque tous les journaux. Cela a formé, avec le temps, une sorte de journal extime dans lequel le plus clair et le plus sombre de ma vie sont conservés. Peut-être me suis-je davantage confessé, au sens chrétien comme au sens sadien du terme, dans les quotidiens et les hebdos de mon pays que je ne l'ai fait dans mes romans de mours exotiques et aventureuses. Mes vieux papiers couvre les années 1980 et 1990 que j'ai traversées, pour mes patrons de l'époque - Roger Thérond de Paris-Match, Bernard Chapuis de Vogue Hommes, François Cérésa de Télé Obs, Jean-Edern Hallier de L'Idiot international, etc. -, avec la curiosité ardente et parfois avinée et la méchante désinvolture propres à beaucoup de jeunes écrivains de l'époque, quand la morale était encore dans les chaussures et que seules deux choses nous indignaient : le manque d'esprit et l'absence de cour". PB.

02/2014

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Beaux arts

Kisling, prince de Montparnasse

Polonais de naissance, juif d'origine, mais naturalisé Français, Moïse Kisling (1891-1953) a été, entre les deux guerres, le prince incontesté de Montparnasse, puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'hôte le plus célèbre de Sanary-sur-Mer (Var). A Paris où il avait son appartement et son atelier au 3 de la rue Joseph Bara, comme dans sa propriété du Midi, il a reçu à sa table des personnalités illustres : Picasso, Modigliani, Max Jacob, Pascin, Soutine, André Salmon, Jean Cocteau, Colette, Erik Satie, Antoine de Saint-Exupéry, Aldous Huxley, Arthur Rubinstein, etc. Et il a peint les plus séduisants modèles, dont Alice Prin (la fameuse Kiki de Montparnasse), Marcelle Chantal, Édith Méra, Suzy Solidor, Arletty, Madeleine Sologne, Michèle Morgan, Madeleine Lebeau... Le livre de Jacques Lambert retrace fidèlement le long parcours de cet artiste exceptionnel, né à Cracovie en 1891, venu à Paris en 1910, qui a mordu la vie à pleines dents du côté du carrefour Vavin. Au fil des pages, on y rencontre, sous un jour parfois inattendu, tous les personnages qui ont approché Kisling ou qui ont partagé avec lui les bons et les mauvais moments de l'existence : Juan Gris, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Henri Matisse, Blaise Cendrars, André Warnod, Léopold Zborowski, Marie Vassilieff, la baronne d'Oetingen, André Derain, Maurice de Vlaminck, Foujita, Joseph Kessel, Florent Fels, Georges Charensol,... Deux hors texte en noir et blanc nous restituent le Paris et la faune de cette époque foisonnante, mais aussi la Côte d'Azur. Trois hors texte en couleur donnent à voir la richesse et la variété de l'art de Kisling où les nus d'une exquise suavité, ceux de Kiki, d'Arletty et autres, voisinent avec les bouquets somptueux et les paysages aux coloris éclatants.

03/2011

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Littérature française

Sous le soleil d'Apamée... Il s'appelait Gallien et était empereur de Rome

Quelques années après la mort de l'empereur Gallien, un de ses proches, Amelius d'Apamée, disciple de Plotin, entreprend de conter, à ses élèves, la vie trépidante et malheureuse de son protecteur, a une époque où la Rome éternelle est en proie aux dangers les plus divers. Les barbares menacent les frontières du nord de l'empire et des Balkans et les Perses fondent sur le Moyen-Orient romain. Mais le péril le plus grand se trouve clans L'environnement immédiat de César. Ses propres généraux, issus du rang, nommés par lui, n'auront de cesse de le critiquer et, pour certains d'entre eux, de se soulever contre son autorité. Arnelius, qui s'est réfugié à Apamée sur l'Oronte, en Syrie romaine où il a ouvert une école de philosophie, est là, face à ses disciples et élèves. L'existence dramatique de Gallien est, une opportunité pour leur dispenser quelques règles de vie et rétablir une vérité vacillante, salie par les dénigrements les plus fous. Nous sommes à la fin du IIIe siècle, L'anarchie militaire a placé, au sommet du pouvoir, un Dalmate intelligent et impitoyable II s'appelle Dioclès l'histoire le connait mieux sous le nom de Dioclétien. Les cités syriennes sont riches. Le commerce est florissant Mais la guerre est, une fois encore, aux portes de l'empire. Promenons-nous, si vous le voulez bien, avec Amelius, dans cet Orient en proie aux doutes, a la crainte, aux peurs. Quittons la domus pour rejoindre le forum Passons devant les échoppes aux odeurs enivrantes. Visitons les temples aux statues multicolores. Entrons dans les termes, écoutons les cris joyeux qui émanent de la palestre, rendons-nous chez le coiffeur et rentrons au logis pour profiter, le jour tombant, de la douceur du péristyle. Et laissons-nous bercer par la parole d'Amelius.

11/2017

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Sciences politiques

L'Etat ailleurs. Entre logiques de case et dynamiques du village global - Hommage à Luc Sindjoun

La problématique de l'Etat dans ses pérégrinations vers les aires de son implantation a nourri, au cours des décennies 1980 et 1990 en Afrique, une littérature fort riche et a mis en scène des écoles de pensée diverses et variées. Dans cette bataille quelque peu existentielle, certains auteurs, pour la plupart africanistes, niaient à l'Etat en Afrique son statut d'Etat ; et d'autres, afro-optimistes, affirmaient avec véhémence que l'Etat en Afrique ne saurait être comme l'Etat en Europe ou en Asie, qu'il avait une nature spécifique. Ce dernier courant mettait en relief la spécificité de l'"Etat ailleurs" loin de l'Occident, son aire d'émergence originelle. Dans cette veine, les travaux de Luc Sindjoun ont eu comme premier dessein de restituer la richesse et l'ontologie spécifiques de l'Etat en Afrique. Il est entre le modèle originel et le néant. Une fois sa position affirmée et soutenue par ses premiers travaux, Luc Sindjoun va s'atteler à étudier la politique africaine comparée, en partant du postulat que l'Etat en Afrique est entre le général et le spécifique. Plus tard, ses réflexions vont le conduire vers la politique internationale où, selon lui, l'Afrique a toute sa place. Les contributions réunies dans cet ouvrage rendent compte de cette trajectoire polyvalente et revisitent des domaines et objets que le dédicataire a labourés durant les vingt-cinq premières années de sa carrière d'universitaire. En lui rendant hommage, les contributeurs ont souhaité rester fidèles à ses passions scientifiques et à ses préoccupations heuristiques. La préface de son ami de longue date Bertrand Badie dramatise magistralement la quintessence du débat et les échanges que nous avons eus avec lui, chacun en ses temps et occasions. Elle dit tout et l'essentiel de sa bataille épistémologique et politologique.

04/2018

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Histoire internationale

L'obsession du complot bamiléké. Ma rencontre avec Jean Fochivé - Mémoire des années de braise au Cameroun. Fragments d'autobiographie politique

Le 24 mars 2018, Jean Marcel Segning, Camerounais d'origine et Bamiléké, radié en 1995 avec une cinquantaine d'autres étudiants - pour la plupart bamiléké - des universités de son pays, exilé ensuite aux Etats-Unis après une errance de souffrance à travers l'Afrique, a reçu ses épaulettes de commandant de l'armée américaine. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. S'il est des livres qui témoignent et interpellent la conscience de l'humanité, ceux qui, comme celui-ci, mettent en exergue des destins d'exception construits dans la haine, le préjudice historique et l'ostracisme, remplissent une mission d'éveil et de veille très utile, au-delà de toute considération. C'est un agencement sombre des réalités passées et actuelles du Cameroun. On réalise mieux comment la douleur forge l'histoire des peuples, et combien ces derniers peuvent être victimes des planifications de certains esprits proéminents dans le façonnement du discours sectaire. Il en résulte par exemple le sort du Bamiléké, qui est au centre du destin du Cameroun, et dont se nourrit le système de gouvernance du pays depuis 1960. Ni Jean Fochivé, ni Shanda Tonme ne détiennent les clés réelles de ces calculs, mais tous deux se situent à des pôles d'action qui renseignent autant sur l'idéologisation du préjudice porté par l'un, symbole achevé du système, que sur le combat déterminé de l'autre, porte-flambeau de l'expression d'une résistance que l'on découvre organisée. Ici se mêlent majestueusement anthropologie politique, biographie de militant et leçons cruelles sur le mal-être d'un pays pourtant gâté par la nature. Qui en veut tant aux Bamiléké et pourquoi ? Que serait le Cameroun sans les Bamiléké ? Mais il n'y a pas que ces questionnements, il y a aussi des réponses et c'est tout l'intérêt du livre...

06/2018

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Imagerie médicale

Guide pratique d'écho-Doppler vasculaire. 2e édition

L'écho-Doppler est l'examen d'imagerie de première intention réalisé chez un patient ayant une ma ladie vasculaire. Extrêmement courant il n'en demeure pas moins d'un apprentissage délicat. D'une part le caractère opérateur-dépendant de la technique implique des compétences solides pour la pratique de l'examen ; d'autre part le déroulement de l'examen et son interprétation requièrent d'excellentes bases d'anatomie d'hémodynamique et de connaissances des maladies vasculaires. Cet ouvrage a pour objectif d'offrir un accès rapide aux connaissances indispensables à la maîtrise de cette technique et à son interprétation. Les deux principaux territoires d'examen par écho-Doppler abordés sont : les territoires périphériques (troncs supra-aortiques transcrânien membres supérieurs abords d'hémodialyse aorte abdominale membres inférieurs) ; les territoires viscéraux (artères digestives réseau porte artères rénales greffon rénal). Dans un souci de pédagogie chaque chapitre suit un plan identique : anatomie techniques d'ex plorations résultats normaux résultats pathologiques résultats après gestes de revascularisation les plus fréquents pièges et limites l'indispensable dans le compte rendu. Les aspects techniques (réglages produits de contraste) font l'objet de chapitres dédiés. Pour cette 2e édition le contenu a été entièrement révisé et mis à jour. De nouvelles pathologies vasculaires sont décrites. L'iconographie est enrichie d'une centaine de clichés. L'ouvrage est accompagné d'un complément en ligne présentant de nouvelles vidéos d'écho-Doppler pour mieux illustrer les aspects fonctionnels. Enfin certains chapitres sont complétés par des cas cliniques permettant de fixer certains messages clés. Anne Long est professeur des universités à l'université Claude-Bernard Lyon 1 et praticien hospitalier en médecine vasculaire à l'hôpital Edouard-Herriot Hospices Civils de Lyon

09/2023

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Sciences politiques

Le retrait de l'Etat. La dispersion du pouvoir dans l'économie mondiale

" Tous ceux qui s'interrogent sur la signification et l'avenir de la mondialisation, notamment dans le contexte de la crise financière révélée en 2008, devraient lire et relire Susan Strange, en prêtant une attention particulière à cet ouvrage que j'ai l'honneur de présenter. Trois clés essentielles nous y sont livrées. D'abord une nouvelle lecture du pouvoir (...). Face à l'orthodoxie d'une science politique née en pleine guerre froide, l'auteur nous rappelle que la contrainte n'épuise plus les formes très variées d'exercice du pouvoir (...). L'autre clé se rapporte à l'Etat, élément central de la thèse de l'ouvrage. Il y a, avec ce livre, un avant et un après : Susan Strange a clos un débat que les gardiens de la tradition s'efforcent de ranimer, alors qu'ils oublient que la messe est dite. La force du livre est de montrer que l'Etat territorial n'a pas disparu, mais qu'il perd de sa capacité face à la mondialisation, et ce dans tous les domaines (...). Enfin, brisant d'un même mouvement la théorie réaliste dominante et la dogmatique mono-disciplinaire, Susan Strange nous avertit que l'intelligence du monde passe par un triptyque " technologie, marché, politique " qui, d'un certain point de vue, fonde sinon une nouvelle discipline, du moins un nouveau secteur disciplinaire. Toutes ces questions (...) ont incontestablement pour vertu de faire avancer la science : Susan Strange appartient, de ce fait, aux " Grands " et est bel et bien à la tête d'une approche qui a pour elle d'être portée par l'événement et le contexte. En cela, elle est plus moderne et plus actuelle que les réalistes ou les "institutionnalistes" ". Bertrand Badie (Science Po Paris).

01/2010

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Livres 3 ans et +

Marlène Jobert raconte Peter Pan, La Princesse au petit pois, Ali Baba et les 40 voleurs, La Petite sirène. Avec 1 CD audio

Un ouvrage qui réunit 4 des plus beaux contes du monde, interprétés avec tendresse et humour par Marlène Jobert. Alliant merveilleux, fantastique, magie ou encore aventure, ces contes offrent aux enfants et aux parents de multiples occasions de partager des moments inoubliables. Ali Baba et les 40 voleurs D'après les contes des Mille et Une Nuits Affreux, méchants, rusés et armés jusqu'aux dents, ces dangereux voleurs sont au nombre de quarante. Quelle terrible bande ! Et leur chef, le plus méchant de tous, est prêt à tout pour punir quiconque franchit le seuil de leur grotte au trésor ! Ali Baba, justement, a découvert leur secret. Lui et sa fidèle esclave Morgiane échapperont-ils à la vengeance des bandits ? Peter Pan D'après Matthew Barrie La petite Wendy et ses deux frères, Jean et Michel, ont bien de la chance ! Peter Pan, le garçon qui ne grandit pas, les emmène ce soir au fabuleux Pays imaginaire : là où les sirènes nagent, où les Garçons perdus jouent à la guerre avec les Indiens, mais... là aussi où vit le terrible capitaine Crochet, le chef des Pirates. Celui-ci attend Peter Pan de pied ferme. Gare à sa vengeance ! La Petite sirène D'après Hans Christian Andersen Tout au fond de l'océan, dans un merveilleux royaume, vit la Petite Sirène. Mais cette jolie princesse des mers ne désire qu'une chose : aller faire un tour sur terre pour rejoindre le prince qu'elle a sauvé de la tempête ! Pour réaliser son rêve, elle est prête à tout, même à donner sa voix à la sorcière... La Princesse au petit pois D'après Hans Christian Andersen La mère de ce prince est désespérée : comment trouverait-il jamais une épouse qui lui convienne ? Il est si difficile qu'il repousse toutes ses prétendantes ! Car ce dont il rêve, c'est de la plus belle, de la plus parfaite, de la princesse des princesses dans le monde ! Serait-ce cette belle jeune fille arrivée au château un soir de tempête ? Il n'y a qu'un seul moyen de savoir...

10/2017

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Genres et mouvements

Les Romans gothiques anglais (1764-1831). Collections de la Bibliothèque nationale de France

La fin du siècle des Lumières voit l'apparition en Angleterre d'un nouveau genre littéraire promis à un grand succès : le roman gothique. Le texte fondateur, publié en 1764, a pour titre The Castle of Otranto, a gothic story ; il est l'oeuvre d'Horace Walpole, fils du célèbre homme d'Etat britannique Robert Walpole. Ce roman est à l'origine d'une abondante production littéraire et d'un véritable engouement qui va traverser la Manche, comme en témoignent les nombreuses traductions et imitations qui vont voir le jour en Europe, et notamment en France. Le roman gothique place l'imaginaire au pouvoir et promeut une nouvelle esthétique à l'opposé de l'esthétique classique. C'est désormais le triomphe de l'émotion sur la raison, de l'obscurité sur la lumière, de l'inconscient sur le conscient. C'est enfin et surtout l'irruption du surnaturel et l'importance donnée au cadre médiéval dans lequel il surgit : châteaux, monastères, chapelles en ruines, cryptes et souterrains ténébreux propices aux apparitions spectrales et macabres suscitant la terreur et l'horreur chez le lecteur. Ces édifices gothiques sont le théâtre de crimes et de violences exercées contre des innocents, séquestrés et persécutés, victimes des tyrannies féodale et religieuse. La vague gothique va déferler sur l'Europe pendant une soixantaine d'années, et rencontrer un succès grandissant auprès d'un public friand de sensations fortes. Parmi les auteurs les plus célèbres, il convient de citer, outre Horace Walpole, Ann Radcliffe, Matthew Gregory Lewis et Charles Robert Maturin. D'autres auteurs connurent une renommée égale en leur temps mais leurs oeuvres ont sombré dans l'oubli. Si le genre gothique a disparu en tant que genre romanesque, il va donner cependant naissance au roman noir et au genre fantastique et se perpétuer jusqu'à nos jours en investissant de nouveaux modes d'expression tels que le cinéma et la bande dessinée. Comme le remarque à juste titre Maurice Lévy, qui en était le grand spécialiste, le roman gothique fournit un "formidable réservoir d'images" qui va contribuer à enrichir l'imaginaire collectif occidental.

07/2021

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Psychologie, psychanalyse

L'imposture perverse

Céline, Genet, Sade, Mishima, Jouhandeau, Adamov... , ces écrivains illustres réalisent, dans la construction de leur oeuvre aussi bien que dans leur vie, ce qu'est la position perverse. Au-delà de ses manifestations externes, celle-ci consiste en un véritable engagement. Engagement, voire revendication d'un rapport singulier au désir, à l'autre, à la jouissance et au plaisir. Dany, Blaise, Rose, Violette, Marc, Philippe et Charles, qui ont voulu me confier leur parole la plus intime au long de l'aventure psychanalytique, témoignent eux aussi de ce virage par lequel la souffrance devient source d'une démonstration. Démonstration de ce que la perversion, quelle qu'elle soit, constitue l'une des trois façons pour le sujet humain de trouver une solution à son existence : névrose, psychose ou perversion. Se laisser interroger par leur discours implique d'être soi-même pris à partie au point le plus radical. Comment désirons-nous ? Osons-nous jouir ? Savons-nous ce qu'est le plaisir ? Et toutes les autres questions que nous recouvrons habituellement de nos préjugés et de notre croyance en une normalité. Face au pervers, le psychanalyste est particulièrement exposé à se trouver ainsi soumis à la question et confronté au fantasme qui, comme tout un chacun, le dirige. Qu'il le sache est peut-être un progrès. Peut-être. La dérive pathétique d'un Ferenczi prouve, en tout cas, que ne pas le savoir peut mener loin. Mais, après tout, que désire le psychanalyste ? S. A. Serge André, psychanalyste à Bruxelles, membre de l'Ecole de la cause freudienne, a publié précédemment Que veut une femme ?

05/1993