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Chamanisme

Sun Dancer. Sagesse et visions d'un natif américain

L'arrière-petit-fils de Sitting Bull fait des révélations sur ses visions qui peuvent aider l'humanité. A travers ce récit de vie, Ernie LaPointe, arrière-petit-fils du grand chef lakota Sitting Bull, nous parle de son parcours de résilience et de reconnexion et partage ses visions du futur. Né en 1948, élevé et enseigné par sa mère femme médecine, dans la Réserve de Pine Ridge, Ernie se retrouve orphelin à dix-sept ans. Il s'engage dans l'armée et perd sa foi dans l'enfer du Vietnam. Souffrant de stress post-traumatique, sans domicile fixe, alcoolique, il vit des années d'errance. Après avoir traversé cette nuit de l'âme, il en appelle à Wakan Tanka, le Grand Mystère, et le défie de l'aider. Une aide lui est donnée, et Ernie commence alors une nouvelle vie : celle des retrouvailles avec les pratiques spirituelles de ses ancêtres, guidé par des hommes médecines. Il devient Sun Dancer, comme son arrière-grand-père avant lui, retrouve le chemin de la Chanupa, la Pipe sacrée, et reçoit des visions du futur qu'il partage dans ce récit. Alors que le réchauffement climatique et les menaces d'effondrement pèsent sur l'humanité, Ernie LaPointe partage des enseignements qui pourraient nous aider à nous éveiller, et à quitter les territoires de la peur, pour affronter, ensemble, l'avenir qui se prépare. " Nous devons prendre soin de toutes les ressources que nous offre la Terre Mère, afin que les prochaines générations puissent survivre. "

11/2021

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Rock

Rolling Stones

The Rolling Stones, un des deux plus grands groupes de l'histoire du rock. L'autre s'appelle The Beatles. Cet ouvrage illustré fait la part belle aux couvertures de disque et présente pour chaque album l'histoire de sa création avec quelques phrases percutantes. Et pour cela on peut faire confiance à Keith Richards et Mick Jagger. Il existe, dit-on, mille façons de raconter une histoire et celle des fabuleux Rolling Stones a inspiré des dizaines de biographes. Cette véritable épopée rock s'ouvre fréquemment sur la fameuse scène de retrouvailles entre Mick Jagger et Keith Richards, deux copains d'enfance, sur le quai de la gare de Dartford, à l'aube des sixties. Mais elle pourrait tout aussi bien débuter sur les images d'un jeune guitariste blond du nom de Brian Jones jouant un blues d'Elmore James, d'un élégant batteur dénommé Charlie Watts hantant les clubs de jazz londoniens ou d'un certain William Perks, bassiste énigmatique recruté, dit-on, parce qu'il était l'heureux possesseur d'un amplificateur Pour avoir vécu mille vies sur fond de scandale, de dope et de rock'n'roll, les Stones demeurent un monument indéboulonnable de la Pop Culture. Cet ouvrage, qui explore l'essentiel de leur discographie, y compris en solo, est une autre prisme qui perpétue la légende. Celle d'une bande de jeunes blancs-becs anglais possédés par la musique du Diable et qui électrisent nos vie depuis plus d'un demi-siècle.

11/2021

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Romance et érotique LGBT

Dominus Tome 3 : Du sang avant le vin

Conquérir. Posséder. Tout sacrifier. Gaius Fabius sait qu'un fils en bonne santé renforcerait sa légitimité sur le trône de Rome. Mais sa dévotion envers son esclave de plaisir dace, Allerix, dont la présence défie les lois de la cité, pourrait bien mettre en péril ses rêves de pouvoir suprême. Déterminé à élucider le meurtre d'un ami proche, Gaius part à la recherche d'indices profondément dissimulés dans les entrailles du palace qui menace son futur et sa famille.
Mais alors qu'Allerix et lui partagent des étreintes passionnées dans et en dehors de la chambre, un autre meurtre renvoie Gaius et son prince captif dans le royaume vaincu de Dacie. Pour protéger son concubin bien-aimé, Gaius pourra-t-il trouver le courage de sacrifier son propre coeur ? Perte. Soumission. Trahison. Allerix sait que sa vengeance pour la destruction de sa terre natale est presque à portée de main, à la condition qu'il parvienne à convaincre son maître, un Romain, de lui faire confiance.
Lorsqu'un allié inattendu interrompt ses plans, Allerix met de côté la vengeance qu'il convoite pour embrasser l'extase que lui procure la dévotion sans faille de Gaius. Mais des retrouvailles inattendues avec un ami d'enfance et un voyage imprévu en Dacie rappellent à Allerix tout ce qu'il a perdu, tout en révélant l'honneur et la gloire dont il faut encore qu'il se couvre. Pour gagner le respect de ceux lui étant encore fidèles, Allerix pourra-t-il trahir le seul homme qu'il ait jamais aimé ?

02/2021

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Littérature érotique et sentim

La pension Manzotti

« Après avoir raccroché, elle resta le portable à la main, et se remémora comme un film au ralenti son entrevue avec David à l'hôpital... Livio avait raison, elle avait ressenti quelque chose quand il s'était adressé à elle. Il l'avait regardée, leurs yeux s'étaient... comment dire, noués, liés, quelque chose d'insondable, profond... Peut-être avait-elle rêvé ? Elle avait du mal à définir l'impression étrange que lui donnait cet inconnu entré dans son existence par la force des événements, d'une manière si inattendue. Elle se sentait attirée par lui, depuis le moment précis où ils s'étaient rencontrés dans le hall de la pension, elle n'avait plus pensé qu'à lui, à ses grands yeux bruns, à ses dents qui ressortaient dans son visage hâlé, à son sourire triste qui se voulait gai, cependant. » Faire retour vers le passé ne signifie pas nécessairement régression... Il peut être aussi synonyme de rebond, de renaissance, de révélation... Et c'est ce que vivra Anne, qui porte le deuil de sa mère, en passant quelques jours en Toscane, à la pension Manzotti... Un lieu-cocon où s'offriront à elle, en quelque sorte, une nouvelle famille et une nouvelle vie... mais seulement au prix d'un dévoilement total des secrets de ceux qui l'entourent : Suzanne, Sam... De l'Italie à l'Angleterre, de retrouvailles en surprises, d'amitiés nouvelles en amour évident, Carole Coriat trace pour son héroïne un chemin vers le bonheur de plus en plus lumineux.

11/2014

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Littérature francophone

Les folles annees v 04 eugenie et l'enfant retrouve

1928-1929. Le Québec connaît une prospérité sans précédent que l'on croit sans fin. La modernité paraît s'imposer, tous les appareils électriques promettent une existence si facile. Et pourtant… Le destin des héritiers Picard connaît quelques bouleversements. Édouard constate qu'une épouse ne peut subir tous les affronts sans réagir et il doit faire l'apprentissage de la vie en solitaire. Si Thalie a pu asseoir sa carrière, du côté de ses amours, les choses ne sont ni simples ni vraiment satisfaisantes. Mathieu réussit à donner une nouvelle tournure à ses affaires mais, ce faisant, il se place dans une position de grande vulnérabilité. Eugénie, elle, fait face au chaos et dresse un bilan sans complaisance de son existence. On s'en souviendra, les festivités du tricentenaire de Québec, en 1908, lui avaient laissé un présent encombrant : un enfant né hors des liens sacrés du mariage. Thomas avait alors manigancé très habilement pour amener l'un de ses employés à adopter le petit garçon si mal venu dans la vie. C'est ainsi que, pendant des années, Fulgence Létourneau a donné à l'enfant illégitime le meilleur de lui-même et l'a traité comme un fils. Au tournant de la vingtaine, cet enfant, Jacques, est bien déterminé à connaître ses origines. Pour cela, il entend déployer toutes ses ruses. Sa rencontre avec sa mère survient toutefois bien tard, au moment ou celle-ci flirte avec la mort. Quel espace reste-t-il, dans ces circonstances dramatiques, pour des retrouvailles entre la mère et le fils ?

10/2021

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Correspondance

Je suis tienne irrévocablement. Lettres à Natalie C. Barney

L'une était Anglaise, l'autre Américaine. Deux poétesses débutantes. Deux poétesses amoureuses l'une de l'autre mais encore plus de la langue française au point de correspondre entre elles en français la plupart du temps. Pauline Mary Tarn, alias Renée Vivien, naquit en juin 1877 à Londres tandis que Natalie Clifford Barney voyait le jour le 31 octobre 1876 à Dayton dans l'Ohio aux Etats-Unis. Toutes deux étaient issues de familles fortunées. Natalie arriva à dix ans en France à la suite de sa mère peintre, y fut en grande partie éduquée, et s'éprit de ce pays. Quant à Pauline, après une brève scolarité en France, elle y revint à sa majorité en 1899 pour l'habiter définitivement. Renée explore ses sentiments aussi loin que possible. Elle seule compte et son amour. Renée signe ces lettres sous toutes les formes : Pauline, Paule, Paul. Natalie, de son côté, est animée par un autre tempérament. Intense et brûlante, la passion finira par s'éteindre doucement, malgré des retrouvailles et des voyages. En dépit de ses hésitations et de son caractère fluctuant, leur liaison est l'occasion d'un intense travail poétique de la part de Renée, dont certains poèmes figurent dans les lettres. Renée Vivien mourra en 1909, alors que Natalie aura encore une longue vie devant elle et entretiendra par ses écrits le souvenir de son amie poétesse que l'on surnommera Sapho 1900... Ces lettres constituent un document exceptionnel dans l'oeuvre de Renée Vivien qui ne cesse d'être redécouverte et réimprimée.

09/2023

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Thrillers

Beyrouth-sur-Creuse. Trafic d'art chez les djihadistes

Le colonel en retraite Léonard Longeville est retrouvé à son domicile de Boussac (Creuse) la gorge tranchée, pieds et main liés par du sertex. Détective amateur à ses heures - il adore aussi philosopher sur les grands problèmes de notre temps -, l'ancien banquier Jean Delapoutre se saisit de l'enquête. Direction le Moyen Orient et ses paradis pour affairistes et agents secrets en rupture de ban, trafiquants d'armes et d'antiquités, sans oublier les orfèvres en montages financiers frauduleux, option private equity. Sur le quai du port dévasté de Beyrouth un yacht attend de charger des caisses de mosaïques et de sculptures pillées en Syrie par une organisation djihadiste et réservées à un Prince du désert ; au mouillage, un cargo turc embarque des armes arrivées d'Albanie via l'Italie pour livraison aux djihadistes. Un troc crapuleux, dont le lecteur découvre, stupéfait, le profil des maîtres d'oeuvre, le partage conflictuel de dizaines de millions de dollars de commission ; et pour quelles énigmatiques raisons, de rebondissements en retrouvailles, la Creuse sera pour les survivants un havre de paix et d'espoir. Sur fond d'inexpiables conflits régionaux, d'amour de l'art, de l'argent et des armes, un thriller géopolitique étourdissant où défilent les heures noires de l'Occupation allemande, les falaises abruptes du Salento, au sud de l'Italie, et les sables de désert, avant un détonnant retour aux sources creusoises. Où s'entrechoquent les destins dramatiques de trois hommes dont l'un ne pouvait qu'être finalement l'ennemi des deux autres....

06/2021

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Littérature érotique et sentim

Seigneurs des Highlands. Dans les bras d'un Highlander ; La promesse du Highlander

Ardents et courageux, les Highlanders sont prêts à tout pour préserver l'honneur de leur clan et conquérir le coeur de leurs belles. Dans les bras d'un Highlander : Madeleine est désemparée. Alors qu'elle est à la recherche de son fiancé disparu, la voilà fascinée par le mystérieux Ecossais qui lui sert de guide. Certes, sans Calumn, elle n'aurait jamais réussi à traverser les Highlands, mais peut-elle vraiment lui faire confiance ? Calumn ne lui a-t-il pas promis qu'avant la fin de leur périple il lui ferait connaître le plaisir qu'elle n'éprouvera jamais dans les bras de son fiancé ? Le pire dans tout cela, c'est que Madeleine ne peut s'empêcher de déceler une part de vérité dans les paroles du Highlander. Une vérité qui pourrait bouleverser sa vie... La promesse du Highlander : Et si, après toutes ces années, il était de retour pour la reconquérir ? Alors qu'elle observe Alasdhair au milieu du groupe de convives, Ailsa se sent défaillir. Combien de fois a-t-elle rêvé de ces retrouvailles depuis la disparition d'Alasdhair, six ans plus tôt ? Combien de fois a-t-elle imaginé qu'il reviendrait lui expliquer les raisons de son départ ? Aujourd'hui, Ailsa croyait avoir renoncé à ses rêves de jeune fille. Elle est promise à un laird, un homme de son rang. Pourtant, elle ne peut ignorer la lueur d'espoir qui s'allume en elle lorsqu'elle croise le regard de l'irrésistible Highlander...

10/2019

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Littérature française

La saison des prunes

1940-1944 : « saison des prunes » qui vit les Camerounais prendre le parti de la France libre, accueillir De Gaulle et son lieutenant Leclerc, tous deux alors condamnés à mort. Bâti sur l’amitié entre deux hommes – Ruben Um Nyobé, le futur chef indépendantiste, et le poète Louis-Marie Pouka –, ce roman foisonnant commence par la défaite française d’août 1940. Pouka et Um Nyobé rentrent dans leur village, Edéa. Le poète veut y réaliser un de ses vieux rêves : créer un cénacle pour former les futurs poètes camerounais, groupe qui se réunira dans le bar du village, devenu aussi maison de passe... Mais ces retrouvailles sont perturbées par l’arrivée de Leclerc, et le cénacle devient vite le vivier de recrutement de « tirailleurs », les premiers soldats de la France libre. De nombreux jeunes s’engagent ainsi pour se venger, fuir ou découvrir l’ailleurs. On suit alors l’épopée de ces soldats, sous-équipés par une France libre sans moyens, allant eux aussi à la guerre « en chantant », mais surtout au massacre?; les balbutiements pittoresques du commandement français (De Gaulle, Leclerc, Massu… bien différents de la légende officielle)?; la vie du village qui continue grâce au courage des femmes qui souffrent et se battent malgré les violences et les viols. Roman symphonique, enlevé, tragique mais aussi plein d’humour, La saison des prunes raconte les luttes, les amours, les rêves, la bravoure de personnages pris dans une guerre qui n’est pas la leur, mais devant laquelle ils ne reculeront pas.

04/2013

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Littérature française (poches)

Les folles années Tome 4 : Eugénie et l'enfant retrouvé

1928-1929. Le Québec connaît une prospérité sans précédent que l'on croit sans fin. La modernité paraît s'imposer, tous les appareils électriques promettent une existence si facile. Et pourtant… Le destin des héritiers Picard connaît quelques bouleversements. Édouard constate qu'une épouse ne peut subir tous les affronts sans réagir et il doit faire l'apprentissage de la vie en solitaire. Si Thalie a pu asseoir sa carrière, du côté de ses amours, les choses ne sont ni simples ni vraiment satisfaisantes. Mathieu réussit à donner une nouvelle tournure à ses affaires mais, ce faisant, il se place dans une position de grande vulnérabilité. Eugénie, elle, fait face au chaos et dresse un bilan sans complaisance de son existence. On s'en souviendra, les festivités du tricentenaire de Québec, en 1908, lui avaient laissé un présent encombrant : un enfant né hors des liens sacrés du mariage. Thomas avait alors manigancé très habilement pour amener l'un de ses employés à adopter le petit garçon si mal venu dans la vie. C'est ainsi que, pendant des années, Fulgence Létourneau a donné à l'enfant illégitime le meilleur de lui-même et l'a traité comme un fils. Au tournant de la vingtaine, cet enfant, Jacques, est bien déterminé à connaître ses origines. Pour cela, il entend déployer toutes ses ruses. Sa rencontre avec sa mère survient toutefois bien tard, au moment ou celle-ci flirte avec la mort. Quel espace reste-t-il, dans ces circonstances dramatiques, pour des retrouvailles entre la mère et le fils ?

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Littérature française

Vertige du temps. Carnets 2006-2007

Il m'arrive quelquefois d'oublier un nom propre ou un terme courant, pourtant familier. Cela le temps de dix secondes ou d'une demi-heure. Mais c'est chaque fois angoisse, vertige et même panique. Car perdre la mémoire, c'est perdre la vie et plus encore l'essence même de la vie. Dans la mesure où la mémoire - l'ai dit à de multiples reprises -, qui transcende le temps, nous met en relation avec l'instance ultime, créatrice de toute vie. Alors quoi ? Le fil d'Ariane rompu ? La relation compromise, qui donne sens à la vie. D'où panique accrue. Devant cet abîme, deux possibilités : ou bien chercher à tout prix à retrouver le nom propre ou le terme courant, avec acharnement même ; et, bien entendu, sans résultat. Ou alors, lâcher prise, laisser aller, s'abandonner. Adviendra ce qui adviendra. Et puis tout à coup, au moment le plus inattendu, miracle : le nom propre ou le terme courant resurgit. Joie ineffable de ces retrouvailles. Qui n'a d'égale que l'intensité de la panique antécédente. La vie est de nouveau là. On peut continuer. Avec courage. Mais là n'est pas le plus important. Le plus important, dans cette menue péripétie - menue, oui, mais en même temps symbolique - c'est l'accord du lâcher prise et de la confiance. Qui ne font qu'un. Au terme de quoi, c'est, comme le nom propre et le mot courant, l'Eden qui là aussi est retrouvé.

05/2009

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Littérature française

Les angles morts

Pour célébrer le trentième anniversaire de leur baccalauréat - promotion de 1943 -, des Hongrois, depuis lors dispersés à travers le monde, se retrouvent à Budapest. En dépit du temps passé, de la séparation et des calamités de l'Histoire, les affinités électives jouent à nouveau. Un quatuor d'anciens amis se reconstitue, auquel manque pourtant l'un des frères jumeaux Wildenstein, que représente sa fille, la jeune Gabriela, amenée là par l'autre frère, son oncle. Les quatre personnages - trois hommes mûrs, dont le narrateur Mor Steinberg, et la jeune fille - prolongent la fête des retrouvailles par un voyage dans la puszta hongroise, sous la conduite de celui d'entre eux qui est resté au pays : Jakub. La ferme perdue, où ils vont passer quelques jours et quelques nuits au cœur de l'été, est comme une porte qui s'ouvre sur la continuité des steppes, jusqu'à des espaces qui contiennent certains replis du temps. Peut-être est-ce là que, chaque jour, la jeune Gabriela disparaît pour ne réapparaître qu'à la nuit, et entraîner le narrateur, qui fut l'amoureux malchanceux de sa mère, dans une initiation réclamée à l'homme mûr, à qui elle offre ainsi cette revanche du destin. Mais la grande plaine de l'Europe centrale est aussi le lieu d'autres phénomènes, où nos voyageurs sont les témoins d'une résistance de l'ancien monde à sa propre disparition. Ce roman, qui se joue des époques, projette sur les lieux du désastre des ombres où ce qui fut détruit trouve une étrange lumière pour réapparaître.

08/2003

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Esotérisme

Couple sacré & âmes soeurs

Ce livre est alchimique. Il amène une transformation intérieure. Il est écrit pour les femmes et pour les hommes, afin qu'ils puissent mieux voir le réel. Il est le plus complet qui soit sur le sujet. La quête initiatique du couple nourrit l'âme de l'Ultime Sagesse. Contrairement à toutes les histoires de quête en solitaire, ce livre aborde le retournement de l'ego et la réalisation de l'Union du Deux. Carole Aliya nous invite à sortir des croyances désuètes, des sortilèges, pour nous amener vers la réalité qui est pure beauté, pure transcendance, pure majesté. Elle nous guide vers les Retrouvailles, les vraies Réjouissances. Délectons-nous de ce nectar. C'est un parcours initiatique aux confins du vivant, illustré d'exemples concrets pour que tout se révèle et se déploie ici et maintenant. Loin des artifices et des outils clinquants, la dimension du sacré s'incarne dans la simplicité d'un ego sublimé. Parcourons ces pages avec ravissement. Elles vont laisser apparaître la dimension ontologique du couple, sa Souveraineté Divine. Chacun d'entre nous est amené à retrouver sa mémoire ancestrale pour reformer le Couple Originel, dans la chair : retrouver son unité avec l'Autre. Le paradis est là dès que nos yeux s'ouvrent et laissent s'évanouir la douce torpeur de la nuit et l'ennui pour qu'une vie de féerie et de divins délices puisse naître. Pour ceux qui ont aimé Marie Madeleine, la conscience éternelle, découvrez cet ouvrage entièrement dédié au couple divin.

08/2019

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Récits de voyage

Transwonderland. Retour au Nigéria

Longtemps, le Nigeria avait été pour Noo Saro - Wiwa comme un univers parallèle qu'elle retrouvait chaque été, retrouvailles qui sonnaient pour la petite fille élevée en Angleterre comme une punition avec le manque de confort, l'insalubrité, la vie misérable des habitants et l'absence de télévision... Elle pensait bien ne jamais y remettre les pieds - depuis ce jour de 1995 où son père fut exécuté par les sbires du dictateur Sani Abacha. Autant dire que ce retour au pays ne sera pas de tout repos. Un exorcisme, plutôt, de ses peurs et de ses désillusions avec ce sentiment d'être écartelée entre deux mondes, dont l'un lui est presque inconnu. De l'exubérance chaotique de Lagos, vécue d'abord dans l'effarement, la colère, le rejet - mais ce chaos n'est - il pas aussi une centrale d'énergie, où s'invente l'Afrique de demain ? , à la beauté calme des montagnes de l'Est, de l'excentricité effervescente de Nollywood à Port Harbour, plongé dans l'enfer du pétrole. De bus improbables en motos - taxis suicidaires, bousculée, indignée, attendrie, intriguée, séduite, parfois malgré elle, c'est à un voyage tout simplement extraordinaire, entre rires et larmes, tendre et passionné, que nous convie Noo Saro - Wiwa. Un voyage à la découverte d'elle-même tout autant que de son pays. Salué dès sa parution, en 2012, comme une oeuvre exceptionnelle tant aux Etats-Unis qu'en Grande-Bretagne, Tranwonderland a été classé par le Guardian dans les dix meilleurs livres écrits sur l'Afrique contemporaine.

04/2013

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Littérature étrangère

Tombe interdite. Histoire de l'enfant prodige

L'histoire que l'auteur raconte dans ce roman est le reflet de cette Afrique où la vie est synonyme de mythes, de tabous et de réalités. Son héros, Démba, est un jeune prodige né après douze mois de grossesse de sa mère. Il devint orphelin à l'âge de 7 ans. Détesté par la coépouse de sa mère, il eut une enfance pénible. Ni sa bonne éducation, ni sa soumission envers sa marâtre n'y changèrent rien. Les multiples tentatives de le tuer le poussèrent à l'exil. Une fois à l'étranger, il prit le nom de Siaka. Devenu calife des années plus tard, les gens venaient de partout pour le consulter. Atteinte d'une maladie du dos, sa marâtre entreprit elle aussi un long voyage dans le but d'aller se faire soigner chez lui. Pendant son séjour, elle reçut un accueil tel que le doute s'installa dans son esprit quant au personnage de son tuteur, dont chaque geste lui rappelait un épisode des moments forts de leur cohabitation. C'est au cours de la soirée organisée pour son départ qu'elle découvrit l'identité réelle de son guérisseur, qui se révéla être Démba, l'enfant à qui elle interdisait la visite de la tombe de sa mère. Ces retrouvailles constituèrent un nouveau départ pour cette femme, qui se consacra désormais aux oeuvres caritatives, à l'éducation des filles, à la défense des droits des enfants et à la lutte contre la polygamie qu'elle considérait comme la source de son malheur.

03/2014

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Littérature française

Voyage avec Océâne

"Une fin d'été, Myette Ronday entreprit en compagnie d'une ânesse un périple en boucle du Haut-Quercy au Quercy blanc, soit près de cent soixante-dix kilomètres accomplis en onze jours, une échappée belle dont elle était revenue enchantée. Chaque soir à l'étape, sous la tente ou dans une grangette à l'abandon, Myette écrivait un journal de bord, parlait du compagnonnage avec Océâne et faisait le reportage de la journée, consignait les événements, les aubaines comme les mésaventures, décrivait les paysages traversés, rapportait les rencontres avec des personnages hauts en couleur, en y mêlant réflexions et rêveries, l'émotion étant toujours finement ajustée à l'expression. Le Quercy, c'est quand on l'a trouvé qu'on le cherche le plus. On n'en finit pas de le découvrir dans ses plis et ses replis, l'alternance des crêtes et des combes, tant au présent que dans le passé proche ou lointain. C'est la leçon première à retenir du périple de Myette avec Océâne qui se propose comme un modèle du genre. Etre en partance, c'est d'abord avoir l'âme vacante, l'humeur buissonnière, une disponibilité à toute rencontre et une curiosité sans cesse affinée pour les petits riens qui échappent au regard des gens trop pressés. Le pays favorise par excellence les retrouvailles avec soi-même, le plaisir d'être en marche, ce plaisir même d'exister qui commence avec le miracle de se sentir respirer, de s'éprouver en vie dans cette vie."

06/2018

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Romans historiques

Lendemains de Libération

Il attendait ces retrouvailles depuis si longtemps. Cela faisait deux ans et demi qu'il n'avait pas vu les siens, après sa réquisition en 1943 pour le Service du travail obligatoire (STO) et son départ pour une usine d'armement, en Autriche. Sans nouvelles de lui depuis un an, sa famille craignait qu'il n'ait disparu. Le voilà enfin, affaibli mais vivant, si soulagé de retrouver ses proches après cette guerre terrible. Si heureux de revoir enfin sa fiancée, Justine. Mais lorsque Justine apparaît, c'est au bras de son frère. Les promesses de mariage, faites lors de son départ, ont été oubliées. C'est une double trahison. De plus, tous ceux qui comme lui sont partis au STO sont mal vus. Dans son bourg natal, les déchirures de la guerre sont encore à vif. Comment reprendre pied ? C'est auprès d'un oncle maternel, qui l'accueille dans son auberge à la campagne, qu'il va retrouver foi en l'avenir. C'est avec lui qu'il va découvrir ce qu'il s'est passé dans le bourg durant les années de guerre, les dénonciations et les rancoeurs, le courage des vrais résistants, les collaborateurs notoires, le marché noir, l'épuration sauvage... et à qui il doit d'avoir été désigné pour le STO. Dans Lendemains de Libération, Daniel Crozes traite avec courage un sujet historique peu abordé. Il s'est inspiré de nombreux témoignages pour construire son personnage, et réussit à refaire vivre l'atmosphère si troublée de la Libération dans un village du sud de la France.

10/2017

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Romans historiques

Les moissons perdues

Juillet 1914. Dans une ambiance assombrie par la guerre qui se profile, Julien de Saint quitte Saint-Cyr avec le grade de lieutenant. En attendant son affectation, il rentre à Coulmiers, petit village proche d'Orléans et y retrouve son père, Henri, agriculteur, son grand-père, André et son frère cadet, Louis, souffrant d'un retard mental. Les retrouvailles avec Alexandre, son meilleur ami, ainsi qu'avec Eugénie et Camille, ses amies d'enfance, seront entachées de plusieurs drames qui pousseront Julien à mener une enquête parallèle. Quand la guerre éclate, Julien n'a pas le temps d'épouser Camille. Il est envoyé à Marseille au sein d'un régiment de la Légion Etrangère afin de rejoindre plus tard le front de l'Est. L'horreur des combats, le quotidien dans les tranchées, la mort qui s'invite à chaque instant, rien n'épargnera le jeune homme. Lors d'un assaut il est grièvement blessé et reste sur le champ de bataille. Soigné par les Allemands, il se retrouve sur un domaine agricole en Haute Bavière où il devra se plier aux ordres de la belle Liese et de son frère officier, Friedrich von Baumgartner. Julien de Saint sera la proie d'un destin tragique contre lequel il ne cessera de lutter et ne s'avouera jamais vaincu. Cette magnifique saga nous emporte dans des histoires d'amour, d'héroïsme, de trahison, ainsi qu'au sein d'une sombre enquête. C'est aussi un roman qui célèbre la terre, et l'attachement que lui vouent les hommes qui s'y enracinent.

11/2016

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Littérature française

La Comtesse dalmate et le prince de déplaisir

Parti de Trieste, Il Giardino di Epicurio, du nom de la compagnie qui l'affrète, vogue en eau trouble, transportant à fond de cale des hommes hagards. Ce ne sont pas les victimes de la guerre proche - les forces de l'Otan bombardent la Serbie -, mais des vacanciers, aux goûts singuliers, en route pour un camp de concentration reconstitué sur un îlot de l'archipel dalmate. Une offre touristique inédite. Et lucrative. C'est du moins ce qu'espèrent ses fondateurs, une comtesse triestine ruinée et son amant, homme d'affaires raté, héritier d'une villa palladienne et d'une collection d'œuvres d'art à sauver des griffes des créanciers. Il se pourrait cependant que la fortune leur vienne d'ailleurs : quand surgit des tréfonds de la villa Quaglia une gravure signée du monogramme d'Albrecht Dürer, datée de 1515 et représentant un rhinocéros, véritable machine de guerre. Hélas, le hasard veut que l'expert chargé par Christie's d'authentifier l'œuvre ait été lui aussi, naguère, amant de la comtesse. Ces retrouvailles inattendues autour du pachyderme de papier raniment chez lui une flamme jamais tout à fait éteinte. Aux prises avec l'incessante violence du monde, les différents protagonistes de cette histoire tentent ce qu'ils peuvent pour l'affronter et en assumer le chaos. Avec humour et sarcasme, La Comtesse dalmate bâtit autour du lecteur un décor en trompe-l'œil. Au milieu des fausses identités, des fausses œuvres d'art, des faux palais Renaissance et des faux SS, la passion et la guerre seules demeurent authentiques.

01/2005

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Littérature française

America Blues

Vincent, le petit Frenchy venu soigner son vague à l'âme outre-Atlantique, fait la connaissance, à New York, de Clayton Mississippi, bluesman à mouvance électro dont la notoriété grimpe en flèche, et de Conny, ange blond tout droit sorti des seventies au volant de son van jaune d'oeuf, dans lequel elle vit en mouvement permanent, au gré de ses inspirations. Une solide complicité naît aussitôt entre ces trois êtres à fleur de peau qui promènent le même regard lucide mais toujours plein d'espoir sur le monde et ses turpitudes. Cependant, tandis que Vincent et Conny ébauchent leur histoire d'amour, les aléas de la vie viennent tout bousculer et séparer le trio. Commence alors pour chacun un road trip à travers les Etats-Unis autant qu'un cheminement intérieur, au cours duquel, sans le savoir, ils resteront en étroit contact les uns avec les autres grâce à un fil invisible tissé par les rencontres qui jalonneront leur parcours. Alors on se prend à espérer que ce périple parfois labyrinthique les conduise aux retrouvailles et leur permette de faire enfin résonner à l'unisson leur note bleue. Avec America Blues, Vincent Virgine semble nous convier à un voyage mélancolique, à une ballade jazzy cool rythmée par les standards du genre. Sans doute. Mais à travers les situations auxquelles sont confrontés ses personnages, tous écorchés vifs, il dépeint aussi et surtout, dans un style éblouissant, la violence d'une société impitoyable avec les plus fragiles, dans laquelle on se demande si la vie sépare vraiment toujours ceux qui s'aiment.

02/2021

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Littérature française

Etre un enfant de la DDASS

Célestin, André et Eugène, reconnus par leur mère, Jasmin, nés de père inconnu, ont été placés aussitôt après leur naissance au service de l'aide sociale à l'enfance en qualité de pupilles de l'Etat, puis en famille d'accueil. Scolarisés dans la même école, Célestin et André deviennent des amis, sans savoir qu'ils ont des liens parenté. Des années plus tard, Célestin décide de retrouver sa famille biologique. Il s'adresse à la DDASS pour récupérer son dossier. Il apprend l'existence de deux frères et d'une soeur élevés par les grands- parents maternel set décide de les retrouver. Avec de la persévérance, Célestin réussit. Il retrouve tout d'abord André, puis Eugène et enfin sa soeur. Célestin va également connaître sa vraie mère. Etre un enfant de la DDASS est un parcours différent selon chacun : André a une jeunesse difficile, Eugène un peu moins et Célestin, lui, a connu une enfance heureuse dans sa famille d'accueil. Après leur retrouvailles, les frères sont restés proches, à l'inverse de leur soeur qui a gardé une certaine distance. Célestin a été le seul enfant à rendre visite de temps en temps à sa mère biologique. L'auteur présente cet ouvrage en hommage à la mémoire de son grand-père, enfant de la DDASS, à tous ceux qui, hier comme aujourd'hui, ont connu le placement et à ces adolescents ou adultes qui se posent la même question : pour quelle raison ai-je été placé ?

02/2021

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Déportation

Mindele, une vie. Mémoires d'une enfant rescapée de la Shoah

Un soir glacial de novembre 1942, à Bruxelles, la maison où vit la famille de Mindele, alors âgée de 4 ans, est investie par la Gestapo. Son père s'enfuit avec elle par les toits. Sa mère, ses frères et soeurs sont arrêtés puis déportés vers les camps de la mort dont ils ne reviendront pas. Mindele est recueillie et protégée dans un couvent puis à la campagne chez trois soeurs. A la fin de la guerre, il y aura les retrouvailles, difficiles, avec un père qu'elle a oublié et dont elle ne comprend plus la langue, le yiddish. Quelques années plus tard, ils partent pour l'Amérique. Mindele a 12 ans. Une nouvelle vie commence, d'abord dans la misère et le désarroi absolu. Elle connaîtra ensuite l'explosion de liberté - avec ses pièges et ses désillusions - qui caractérise un New York en pleine effervescence. Plus tardivement dans sa vie, elle entreprendra des recherches sur sa propre famille qui la mèneront au Brésil et en Israël, et la feront retourner en Belgique sur les lieux de son enfance. L'ouvrage décrit le processus, long, périlleux, douloureux, chaotique souvent, de la construction de soi. Ce récit, que tissent les réminiscences, l'imagination aussi bien que les données objectives, raconte la difficulté à trouver sa place dans l'Europe d'après-guerre ainsi qu'à New York dans les années 50, pour les personnes déracinées, puis l'ouverture des possibles. Il dit le sentiment insondable de la perte et l'inextinguible volonté de vivre.

05/2021

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Bourgogne

Les bois de discorde

Dans les forêts du Morvan, les retrouvailles de deux vieux camarades vont transcender les préjugés et sceller le destin des plus jeunes. Transmission et apprentissage, filiation et amitié sont au coeur de ce roman généreux et humaniste. Charles, vieux paysan morvandiau un peu original, n'aime rien tant que sa forêt et les chevaux qui l'aident à l'exploiter. Ahmed, ancien harki, vit dans une cité de la banlieue parisienne. Ils se sont liés d'amitié, au début des années soixante, quand un petit camp de harkis existait non loin de chez Charles. Ils ont travaillé ensemble aux Eaux et Forêts puis la vie les a séparés mais Ahmed n'a rien oublié. Et quand son petit-fils, Farid, réussit à acheter une voiture, il le convainc d'entreprendre le voyage. La découverte du Morvan est une révélation pour Farid. Charles se prend d'affection pour le jeune homme et lui apprend le métier de forestier. Or tout le monde au village n'apprécie pas la présence de ces " étrangers " d'autant plus que Farid, heureux de sa nouvelle vie, veut en faire profiter sa famille et ses amis de la cité. Les jeunes du pays, et surtout la belle Aurélie, se joignent à eux avec l'insouciance de leur âge. Le décès de Charles laisse Farid et les siens à la merci des médisants. Mais c'est compter sans l'ultime cadeau du vieux forestier qui, tout droit tombé du ciel, effacera les rancoeurs et unira les coeurs de Farid et d'Aurélie.

02/2022

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Littérature française

Un été à Long Island. Quand Saint-Exupéry écrivait Le Petit Prince

Eté 1942. Antoine de Saint Exupéry, exilé à New York, a sombré dans une profonde dépression : méprisé par les artistes français qui ont fui l'Occupation et qu'il traite de " résistants d'opérette ", tourmenté par l'avenir du monde et de la France, en panne d'inspiration, il accepte de réfléchir à l'idée farfelue de ses éditeurs américains : écrire un conte pour enfants. Fuyant la touffeur de Manhattan, il s'installe à Long Island avec son épouse, Consuelo, et se jette à corps perdu dans l'écriture du livre qui fera sa légende. Dans la grande villa blanche de Bevin House, loin de New York et des méchantes rumeurs dont on l'accable, c'est l'été de toutes les re-naissances : celui des retrouvailles passionnées avec Consuelo, des pro-menades le long de la plage et des journées studieuses à dessiner et à écrire. Mais la parenthèse enchantée est de courte durée : Saint Exupéry veut rejoindre la France, quel qu'en soit le prix, pour combattre. En mars 1943, il quitte New York pour l'Europe où il meurt en juillet 1944, laissant Le Petit Prince résonner dans le monde entier comme son ultime testa-ment. A l'aide de documents inédits et de nouvelles recherches, Alain Vir-condelet nous entraîne au coeur de cet été 42 durant lequel Saint Exupéry écrivit son chef-d'oeuvre, auprès de sa rose qui, malgré les infidélités qu'il lui aura infligées, restera sa plus grande histoire d'amour.

01/2022

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Arts ménagers

Tables d'hote

"Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins... " Georges Brassens Franck Nicolle défend la cause du goût, des régions, des provinces de France, leurs us et coutumes culinaires et leurs saveurs, en fonction du calendrier. Il indique leur origine souvent très ancienne et rattache le plaisir si simple, si honnête de la table, du partage du pain, du vin et du sel à l'Histoire de nos peuples, de la Tradition. Toutes ses chroniques ont été enrichies de recet¬tes, de citations, d'explications, d'illustrations, d'anecdotes qui signifient et incitent à rester toujours et à vouloir demeurer la France des terroirs et des clochers. Mais puisque la cuisine est, selon Léon Daudet, la seule Internationale qui vaille, bon nombre de nos recettes seront surtout inspirées d'Eu¬rope et plus particulièrement de celle au cents drapeaux... voire d'ailleurs aussi, sans remord, ni com¬plexe, ni regret. Préparez-les avec la con¬fiance d'Alexandre et le nez tourné à la gourmandise comme Saint-Jacques de l'Hôpital. Le bonheur est dans dans la casserole, coule en verres, en bolées et en chopines, en bavardages et en rires de tablée. Il s'appelle partage, ce plaisir si simple ! Humons, buvons, mangeons en frères et soeurs, trinquons à nos santés ! Au pays ! Et fêtons entre nous, joyeusement, avec cette centaines de recettes, le plaisir des retrouvailles. Tout ce qui doit être fêté se fait autour de table.

06/2022

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Romans historiques

Loin de Sils Maria. La prodigieuse ascension de Johann Josty

Loin de Sils Maria, une histoire vraie, raconte la prodigieuse ascension de Johann Josty, petit gardien de chèvres qui, au début du XIXe siècle, finira par créer à Berlin, autour du célèbre Café Josty, le premier empire de la pâtisserie. Nous sommes dans la république des Grisons, pays aux cent lacs et trois cents glaciers, pays somptueux mais où règne une extrême pauvreté. Un beau jour, craignant la dureté du paysan pour lequel il travaille, un gamin s'enfuit. Pieds nus, il court, il file. Affrontant l'inconnu, la faim, le froid, il parcourt des centaines de kilomètres, traverse en fraude quantité de frontières, et atteint Magdebourg, dans le royaume de Prusse. Là, auprès de son cousin, confiseur en vogue, le jeune Johann Josty apprend l'art de filer le sucre, de fouetter la crème, de dorer la pâte. Dragées, sucres d'orge, pastilles, pralines, massepains, meringues, macarons n'ont bientôt plus de secrets pour lui. Il dort à peine, épargne chaque sou. Puis décide d'aller s'établir à Berlin où il fournira bientôt la Cour en gourmandises suprêmes, rencontrera Napoléon Ier, deviendra célèbre dans l'Europe entière... et trouvera l'amour. Avec ses grands yeux turquoise, Lina lui fait oublier Ladina, la passion de sa jeunesse. Du moins le croit-il. De retour à Sils Maria, ému par ses retrouvailles avec les montagnes de son enfance, Johann s'inventera un nouveau destin, participant à la magie de ce village où ne tarderont pas à accourir les célébrités du monde entier.

05/2018

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Littérature française

Bleu

" Sous leurs pieds, les vagues se brisent avec douceur et harmonie. On dirait qu'elles exécutent une danse rituelle, une danse d'amour et de fécondité. Le temps s'arrête et le bleu du ciel devient plus éclatant, débridé et sulfureux !... Dans sa chevelure, il murmure : " j'aime le songe où nous sommes !... ". Elle lui répond : " J'ai un rêve plus beau encore que notre songe : si nous mourons ensemble, j'aimerais qu'on nous creuse une ultime demeure au fond de cette mer et que nous restions ensemble, unis par l'amour et la mort, jusqu'à l'éternité !.... J'aimerais que cette immensité bleue nous appartienne toujours !... ". La marée montante vient soudain l'inonder. Il se réveille et la voit en train de nager plus loin, emportée par des vagues houleuses et inquiétantes. Elle crie de joie ou de peur, lui fait des signes, tantôt se noie dans les eaux moutonnantes et profondes, tantôt émerge, plus désirable encore. Est-ce une femme ou une sirène ? Une vérité ou une hallucination, un conte fabuleux qu'il aime à se raconter à lui-même pour échapper aux spectres dévastateurs de la nuit imprévisible ?... ". C'est surtout dans le spectacle de la mer que Ridha Bourkhis recueille quelques vérités fuyantes et métonymiques, sur l'essence des êtres, sur l'infinie grandeur de la création, sur les heures du passé blotties dans une étendue bleue, apaisée ou vociférante, sur les vertus prophylactiques du dialogue intérieur permanent que noue un être humain, selon le rituel des retrouvailles fusionnelles, avec une mer hospitalière...Hédi Khélil.

05/2010

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Littérature française

Le Zubial

"Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l'homme le plus vivant que j'ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n'accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l'invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L'improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S'ennuyait-il au cours d'un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d'en faire part à son époux, en public, et d'escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l'enlever. S'il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d'aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n'est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l'homme que j'ai le plus aimé. Il m'a légué une certaine idée de l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me prendre pour un héritier". Alexandre Jardin.

09/1997

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Essais

La trace

La trace est au commencement du processus de subjectivation. Réponse du Réel qui vient marquer l'être parce qu'il y a eu jouissance, elle est constitutive de l'existence même du sujet dont elle détermine la parole à venir et la structure. Prenant appui sur la clinique, cet ouvrage se penche sur la dimension originaire de cette trace présubjective où se noue primordialement le corps et la langue, et pose la question de son devenir. L'effacement de la trace dans un savoir qui ne reviendra pas est l'acte fondateur par lequel naît le sujet pourvu du trait unaire. Il y a cependant des vestiges de son existence et ses effets sont inoubliables. Des résidus de Réel peuvent faire retour, et au bord de la trace effacée, la lettre insiste. Mais la trace interroge encore d'autres destins, celui de l'autiste qui n'en est pas marqué, celui du sujet de la psychose qui ne peut l'effacer. Toute l'importance de la trace tient à ce qu'il ne peut en être retenu que le bord par où la coupure du signifiant s'est effectuée. Indissolublement liée à la perte et au vide, elle ne peut être l'objet d'aucune retrouvaille. Il y a là un incurable qui touche au Réel au fondement de l'éthique analytique.

09/2021

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Histoire de France

Croisades et pèlerinages. Récits, chroniques et voyages en Terre Sainte, XIIème-XVIème siècle

Au Moyen Age, l'Orient fascine : il est le lieu d'insatiables désirs, il représente l'utopie du raffinement et des richesses, l'espoir du butin, la convoitise d'un luxe inconnu. Sacralisé, il s'offre à la prouesse et à la piété fervente. Dès la fin du XIe siècle, les croisés partent pour arracher aux infidèles les Lieux saints. Les pèlerins s'engagent à leur suite et relatent patiemment le parcours de leur rédemption : la mer Rouge, le Sinaï, Le Caire et Alexandrie, le chemin du Golgotha, sur les traces de la Passion du Christ et des précieuses reliques. A l'horizon se profilent les murs de la Ville sainte, prise puis perdue, qui fait rêver à la Jérusalem céleste. D'autres lieux brillent encore - Constantinople, Antioche, Edesse, Acre, Tripoli -, auxquels sont attachés les grands lignages, Bouillon et Lusignan, Richard Cœur de Lion et le roi Saint Louis. La chevalerie occidentale y arbore ses emblèmes et fait claquer ses oriflammes. Mais l'enthousiasme de la cause sainte ne fait pas oublier les larmes des adieux : les femmes d'Occident s'inquiètent du départ, tandis qu'apparaissent, furtives et inquiétantes, les Sarrasines bientôt converties. Echo des grandes entreprises qui mirent en branle la chrétienté, les chansons de geste de la croisade mêlent l'Histoire au merveilleux, l'imaginaire aux personnages fondateurs des Etats latins. Quant aux voyageurs juifs, ils cherchent la terre de leurs pères, et leurs récits de voyage parlent des retrouvailles attendues et d'une curiosité intense. Portée par les chansons et récits des croisades, par les relations de voyages réels ou fabulés, la mémoire culturelle illustre les réalités et les rêves de l'homme médiéval.

07/1998