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Idrissa Ouedraogo réalisateur

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Littérature française

Les poupées

1953. Sous le pseudonyme de Ka-Tzetnik 135633, Yehiel Dinur, survivant d'Auschwitz, publie House of Dolls qui le rendra mondialement célèbre. Présenté comme le récit de sa soeur Daniella forcée à se prostituer dans un camp de concentration nazie, le livre transcende toute idée de vérité historique pour basculer dans des fictions fantasmatiques nées de sa terrible expérience des camps. Rome 1968, le réalisateur Luchino Visconti voit une apparition démoniaque surgir dans la pénombre de son appartement. La créature lui inspire Les Damnés et l'entraîne jusqu'à son pandémonium. Los Angeles 1968, le producteur de séries B Bob Cresse prépare le tournage d'un film qui va "révolutionner l'histoire du cinéma" , selon lui. Premier long métrage à mettre en scène les sections de la joie nazis, Love Camp 7 fera du pionnier un paria. Khartoum 1974, la cinéaste Leni Riefenstahl, qui édifia les canons esthétiques du nazisme à travers ses films de propagande, se lance dans une expédition photographique au sud Soudan, cherchant à capturer "la beauté éternelle" du peuple Nouba et à faire oublier son passé. D'Israël à Hollywood, de l'Italie à l'Afrique noire s'élaborent ainsi les conditions d'une vague cinématographique sans limites et sans morale : la Nazisploitation. De la série B Love Camp 7 au film d'auteur grand spectacle Les Damnés, du "nazi trash" au "nazi chic" , deux veines a priori opposées exploitent à l'identique une même fascination pour la mort, le mal et la décadence avec le kitch comme seul horizon esthétique. Au vertige créé par la superposition des récits s'ajoute celui du questionnement de cette exaltation de la pornographie et de l'ultraviolence sous le feu du nazisme. De ces destins entrecroisés, Clovis Goux tire un roman qui sous-tend, avec force et virtuosité, limites de la fiction et dérives de l'art.

03/2022

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BD tout public

Paiement accepté

La date : 2058. Le metteur en scène Charles Bernet travaille au couronnement de trente années d'une carrière glorieuse en préparant son prochain film, basé sur un scénario mûri depuis sa jeunesse. Il mène une vie agréable dans sa merveilleuse villa robotisée, avec son épouse à la jeunesse quasi-éternelle, entre haute visibilité médiatique et stratégies fines pour réunir le financement de son nouveau projet. Le tournage commence, mais un brutal accident de train l'interrompt, laissant Charles paralysé sur un lit d'hôpital. Gustave, un assistant au talent prometteur, est choisi pour prendre sa suite. Son inexpérience va-t-elle détruire ce que Charles considère comme le projet d'une vie ? Et comment un mystérieux professeur de Scrabble rencontré lors de sa rééducation va-t-il lui apprendre à surmonter cette épreuve terrible ? D'un simple coup du sort dans une existence à son zénith, Ugo Bienvenu tire un livre singulier, profond et ironique, réfléchissant sur la nature de la création, sur l'ambition, la perte de contrôle et les vicissitudes du 7e Art, thèmes que connaît fort bien ce jeune loup de l'animation française. Un album aux images saisissantes, à la narration cinématographique, aux chatoiements pop, évocation panoramique et intimiste d'un futur si proche qu'il pourrait être notre présent. Avec ce nouveau pas dans la bande dessinée après son adaptation réussie du Sukkwan Island de David Vann, Ugo Bienvenu, réalisateur remarqué pour ses clips, ses courts-métrages, actuellement à l'oeuvre sur son premier long, confirme son inscription dans la tradition réaliste française incarnée par Raymond Poïvet ou Paul Gillon, qu'il prolonge et renouvelle en lui apportant l'énergie et les codes de sa génération.

05/2017

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Littérature française

Boabdil et la femme qui pleure

"Boabdil et la femme qui pleure" rassemble trois contes qui se déroulent en Espagne à la fin du XXe siècle ; une décennie les sépare à chaque fois, mais tous disent à leur manière la soif de grandeur de son peuple en même temps que l'incompréhensible fureur qu'il a de se détruire. Le premier, Don Luis, est un hommage à un réalisateur aujourd'hui grandement oublié, Bunuel. Faire le portrait d'un athée, marqué par la religion, anticlérical, mais resté sauvagement mystique, semblait un excellent moyen de comprendre notre monde. Le deuxième raconte l'itinéraire à rebours d'un couple sur le chemin de Compostelle. Les grands maîtres, les musiciens, les écrivains les accompagnent dans leur voyage et soulignent la dimension sacrée de leurs péripéties. Le titre, Abella de la Conca, fait référence à un village catalan, où les amants reçoivent de ses deux seuls habitants l'expérience du renoncement au monde comme un coup de poing dans le ventre. Le dernier, "Boabdil et la femme qui pleure" est plus intimiste. On se trouve à Grenade, mais, si l'on voyage peu dans l'espace, on traverse en fait, comme dans les deux premiers, plus de mille ans d'histoire. Le dernier roi musulman, Boabdil, s'est enfui de l'Alhambra "en pleurant comme une femme" , dit la légende. Le récit cherche à suivre Inma, une étudiante romanesque, passionnée, tourmentée. La chute est brutale. Les poètes étaient nécessaires dans ce dernier texte, comme les théologiens l'étaient pour Bunuel, et les artistes pour les amants. Il fallait en effet l'imagination de Cervantès, le génie de Goya ou de Picasso, la ferveur de Thérèse d'Avila ou de Lorca pour dire la magie d'un pays violent, beau, profond. La femme qui pleure, c'est l'Espagne !

08/2017

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Sociologie

Les Aventuriers de la radio

C'était le temps où, quand on parlait audimat et part de marché, on pensait radio et non télévision. Les annonceurs se disputaient le privilège de patronner des émissions et jeux à succès comme " Reine d'un jour ", " Quitte ou double ", " Cent francs par seconde ", " Vous êtes formidables ! "... La France vivait au ralenti quand Radio-Luxembourg ou Europe n° 1 diffusaient " La Famille Duraton " de Jean-Jacques Vital, " Sur le banc " avec Jeanne Sourza et Raymond Souplex, et " Signé Furax " de Pierre Dac et Francis Blanche. Les animateurs vedettes, aussi adulés que des stars de cinéma, s'appelaient Zappy Max, Marcel Fort, Pierre Bellemare, Maurice Biraud et Rodolphe, un enfant de cinq ans. Leur passage dans une ville, sous le chapiteau du " Radio-Circus " ou du " Radio-Théâtre ", déplaçait autant de monde que l'arrivée d'une étape du Tour de France. Et pour être bien informé, il n'était pas question de manquer " Dix millions d'auditeurs ", " Europe Soir ", ou les éditoriaux de Jean Grandmoujin, Geneviève Tabouis, Claude Terrien. Autant de personnages truculents, inventifs, passionnés, ayant fait les grands moments de ces années radio dans lesquelles les producteurs et présentateurs de notre télévision ont largement puisé. Manuel Poulet, réalisateur entre 1944 et 1981 à la Radiodiffusion Française puis à Radio-Luxembourg, a été l'un de ces aventuriers des ondes. Jacques Pessis, avec verve et fougue, raconte son parcours fait de rencontres étonnantes, de coups de gueules et d'instants de joie, d'émotion et de colère. Il narre les destins heureux ou malheureux de tous ceux qui, du jour au lendemain, ont alterné le sommet de la notoriété et la descente aux enfers de l'oubli. La radio ? La plus étonnante des aventures.

11/1998

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Historique

LE HÉROS DU LOUVRE. Liberté !

Mon grand-père, ce héros ! Au début des années 30, Babi Maklouf Benhamou, par passion pour la France, quittait son Algérie natale pour s'installer à Paris. Après mille petits métiers il devint gardien de nuit au musée du Louvre, ce qui l'enchantait ! Tout aurait donc pu aller pour le mieux "dans la plus belle ville du monde " si la Seconde Guerre mondiale n'avait amené l'armée allemande aux portes de Paris. A la demande de Jacques Jaujard, le conservateur du musée, Babi doit alors fuir la capitale avec femme et enfants, à bord d'un camion rempli de chefs-d'oeuvre du Louvre... Sa mission ? Les sauver des nazis qui veulent s'en emparer. Mais au terme d'un périlleux voyage vers le sud, Babi et sa famille vont être rattrapés par l'horreur de la guerre... Dans les rues de Pau, l'antisémitisme gagne du terrain et les nouvelles lois du régime de Vichy vont bientôt contraindre tout la famille à survivre cachée. Combien de temps encore Babi parviendra-t-il à tromper la vigilance de l'ennemi ? Et si quelqu'un les dénonçait ? Pendant ce temps, les tableaux qu'il a pris soin de mettre à l'abri au péril de sa vie attirent les convoitises... " Imaginez le grand-père parfait et vous verrez apparaître devant vos yeux, Babi " c'est par ces mots que commence l'incroyable histoire vraie de Babi Maklouf à travers laquelle, le réalisateur Elie Chouraqui rend un vibrant hommage à son grand-père. Dans ce dernier tome où se joue un drame intime, Elie Chouraqui nous dépeint avec force les heures les plus sombres de l'occupation mais aussi le courage d'un homme et son amour pour la France.

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Littérature française

Madame Claude, le parfum du secret

Evoquer Madame Claude, c'est réveiller un imaginaire peuplé de fantasmes. A la tête de son immense réseau de prostitution de luxe, elle a su entretenir le mystère, donner à son activité les atours de la volupté et de la moralité. Mais, en construisant sa propre légende, Madame Claude a brouillé les pistes, convoqué les faux-semblants et les vrais mensonges, au point de gommer la réalité plus sombre de sa vie. Tant d'années après la chute de son empire et sa disparition dans un quasi-anonymat, les liaisons dangereuses de Madame Claude restent taboues et son mythe enveloppé du parfum du secret. Raconter son histoire, c'est se lancer dans un jeu de piste parsemé d'embûches et de chausse-trappes. C'est partir à la rencontre d'une des femmes les plus puissantes de la Ve République, protégée par son important réseau politique et policier. Au cours d'une enquête d'une incroyable ampleur, Erwan L'Eléouet a retrouvé des témoins qui ne s'étaient jamais exprimés : sa _ lle, son premier mari, d'anciennes _ lles de son réseau, des policiers, des magistrats. Il a découvert des documents inédits, des enregistrements con_ dentiels, des lettres privées... Ces pièces exceptionnelles révèlent des séquences inconnues et les derniers secrets de la vie de celle qui fut tour à tour Fernande Grudet, Madame Tolmatschew ou Madame Cook, et qui restera à jamais Madame Claude. Erwan L'Eléouet est journaliste, réalisateur, rédacteur en chef des collections documentaires "Un jour / un destin" et "Archives secrètes" , présentées par Laurent Delahousse sur France 3. Il a déjà publié, aux éditions Fayard, Renaud, paradis perdu (2015) et Bernadette Chirac, les secrets d'une conquête (2019), deux biographies remarquées qui ont été des succès de librairie.

11/2022

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Histoire des idées politiques

L’Héritage perdu du Parti Communiste Italien. Une histoire du communisme démocratique

C'était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d'Europe occidentale. A la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d'un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. Sa décision de se saborder alors qu'il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d'une disparition qui continue d'interroger les historiens. Le "? communisme démocratique ? " inspiré par le marxisme singulier d'Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d'être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d'une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l'accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C'est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C'est bien cet "? héritage perdu ? " et les leçons que l'on peut en tirer pour aujourd'hui qui sont au centre de cet essai. Hugues Le Paige, né en 1946 à Bruxelles, est journaliste-réalisateur. Auteur de nombreux documentaires historiques, il a aussi publié des ouvrages consacrés à la gauche européenne. C'est un spécialiste de l'Italie où il a longtemps vécu et travaillé.

03/2024

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Droit

Le travail, entre droit et cinéma

Qu'il soit vécu comme libérateur ou contraignant, le travail est omniprésent dans nos sociétés alors même qu'il peut y être insuffisant voire absent. Cet ouvrage a pour objectif de mesurer la portée à la fois cinématographique et juridique du travail. En effet, le cinéma n'hésite pas à se saisir du travail pour en révéler la diversité - travail agricole, industriel, tertiaire -, la complexité et la violence. Par le truchement de la caméra, le 7e art s'empare du travail en nous faisant passer de la comédie au thriller ou encore du documentaire au film de guerre. Le contrat de travail, symbole de la relation nouée entre le salarié et l'employeur, rappelle la dimension juridique du travail. Celui-ci s'inscrit en effet dans un ensemble de règles à la fois contraignantes et protectrices dont la représentation est un défi pour le cinéma. Embauche, licenciement, conflits du travail constituent donc le moyen pour celui-ci d'évoquer le droit social. Mais le cinéma repousse aussi les frontières de ce dernier, nous invitant à voir dans " le contrat du tueur un contrat de travail comme les autres ". Miroir de la société qu'il capture, le cinéma apparaît comme le révélateur du contexte politique et idéologique dans lequel s'inscrivent les réalisateurs. Qu'il se fasse dénonciateur de l'inhumanité du travail ou qu'il soit porteur d'espoir, le cinéma dévoile les évolutions du travail et du droit. Ainsi, le travail, tant à l'écran qu'en coulisses, fait du cinéma un instrument de recherche en droit social.

10/2012

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Critique littéraire

Oriana, une femme libre

Oriana Fallaci : une des plus grandes journalistes du XXe siècle. Sans aucun doute, celle qui a généré le plus de polémiques, de controverses et de conflits grâce, ou à cause, de sa vision personnelle, libre, sans compromis. Retracer sa vie signifie retracer l'histoire du siècle, de la Seconde Guerre Mondiale à l'attentat des Twin Towers. Encore enfant, Oriana s’engage dans la Résistance aux côtés de son père, qui sera incarcéré et torturé. Pendant toute sa vie, elle sera accompagnée par la haine du fascisme, des régimes totalitaires et des liberticides. Elle va débuter sa carrière de journaliste pour payer ses études, gagnant tout de suite la confiance et l'admiration de ses collègues hommes, à une époque où le journalisme féminin était presque inexistant. Elle crée un style d'interview original et abrasif, dans lequel elle se concentre sur les émotions ou les contradictions de ses interlocuteurs plus que sur leurs mots, devenant ainsi le pire cauchemar des acteurs et réalisateurs de l’époque, puis, lorsque le monde du spectacle ne la satisfait plus, des grandes figures de la politique internationale, de Khomeyni à Kadhafi, d’Indira Ghandi à Kissinger. Première Italienne à couvrir le conflit du Vietnam, elle parcourra le monde au gré des événements les plus brûlants et racontera les aventures humaines les plus enthousiasmantes, telles que la conquête de l’espace. Cristina de Stefano nous raconte cette carrière incroyable, mais aussi la vie et les amours (souvent des échecs) de cette femme libre au caractère indomptable, qui cachait pourtant une immense douceur.

02/2015

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Cinéma

Le cinéma d'animation en Tunisie (1965-1995). Un cinéma de la marge en contexte autoritaire

Force est de constater que la révolution tunisienne de décembre 2010-janvier 2011 a surpris. Pourtant, des signes annonciateurs de ce bouleversement ont été observés longtemps avant, aussi bien dans le champ politique et social que dans la production culturelle et artistique et tout particulièrement cinématographique. Ce livre tente de défricher et d'explorer la terra incognita qu'est le cinéma d'animation en Tunisie. Une pratique artistique " en marge u, à la fois du monde de l'art et de la société dans laquelle elle est produite. Cet ouvrage apporte un éclairage sur les dissidences créatives par le film d'animation sous les deux régimes autoritaires de la Tunisie post-indépendante. Comment ce cinéma, d'apparence "inoffensif", compte tenu des préjugés qui le stigmatisent (pour enfant, de pur divertissement) s'est-il progressivement érigé en véhicule de contestation et est-il devenu le révélateur et le marqueur des changements politiques et sociaux ? Maya Ben Ayed fait croiser des récits de mémoire de réalisateurs pionniers et de jeunes cinéastes avec une fine analyse filmique, image par image. La confrontation de ces différentes sources et analyses permet de reconstituer l'histoire méconnue de cet art depuis sa genèse en 1965 et jusqu'au milieu des années 1990. En monographiant un genre, l'auteur retrace en filigrane l'histoire contemporaine de la Tunisie, une histoire en marge du récit national, et révèle dans le même temps l'histoire du pouvoir et de la conquête politique de Bourguiba à Ben Ali. Un livre neuf sur un volet de la culture tunisienne contemporaine.

11/2019

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Télévision, radio

Le troisième souffle. Parentés et sexualités dans les adaptations télévisées

Au début des années 2000, les adaptations télévisuelles du Comte de Monte Cristo, des Misérables et du Bossu font émerger la question de l'inceste dans une parenté élective. Tout se passe comme si le mariage du tuteur avec sa pupille qui constituait l'issue heureuse du roman populaire était devenue problématique : l'adaptation des Misérables tourne autour de l'amour impossible de Jean Valjean pour Cosette ; celle du Comte de Monte-Cristo réaménage le scénario pour éviter de laisser partir Monte-Cristo avec Haydée ; celle du Bossu, donne à Lagardère une autre épouse que la jeune Aurore de Nevers, l'enfant qu'il a recueillie et élevée. Quinze ans plus tard, la loi du 14 mars 2016 fait rentrer le terme "inceste" dans le code pénal et la question du consentement est au coeur de l'espace public. Ce livre est une vaste enquête sociologique sur les adaptations littéraires à la télévision. Fondé sur des entretiens auprès des scénaristes, des réalisateurs, des producteurs et sur une analyse des oeuvres, il apporte une contribution déterminante à l'histoire des programmes de la télévision française et permet de comprendre comment la télévision a pris en charge, à travers les adaptations télévisuelles des romans populaires du XIXe siècle, les transformations de la famille et de la parenté. La succession des adaptations est ainsi un excellent indicateur de la transformation des sensibilités collectives. Cet ouvrage montre le pouvoir d'anticipation de la fiction et le rôle de la télévision dans le changement social.

06/2021

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Histoire du cinéma

Nanar Wars. Le Pire Contre-Attaque !

Nanar Wars est de retour avec un nouveau volume encore plus beau et encore plus drôle ! Découvrez à travers une iconographie très riche, une nouvelle moisson de pépites du 7ème art dénichées aux quatre coins du monde et qui passent à la moulinette de la parodie exotique, souvent non intentionnelle, les grands classiques du cinéma hollywoodien. Voici Tarzan, Rambo, Ratatouille, James Bond, E. T. , Dracula, Rambo ou encore Superman, Spider-Man et Hulk comme vous ne les avez jamais vus ! Nanar Wars : Le Pire contre-attaque ! présente une nouvelle moisson de pépites du 7ème art dénichées aux quatre coins du monde, encore plus surprenante que celles du premier livre. Les héros et grands classiques du cinéma populaire hollywoodien y sont passés à la moulinette de la parodie exotique souvent non intentionnelle et revisités par les réalisateurs indiens, chinois, italiens ou mexicains. Cet ouvrage, doté d'une couverture cartonnée, propose 192 pages colorées et richement illustrées, réparties en six chapitres : - Les Héros classiques : Tarzan pakistanais, Zorro indien, King Kong anglais... , - Les Super-héros : Spider-Man philippin, Hulk thaï, Batman sud-coréen... , - Les 007 : Bond 303, Jane Bond 008, James Band 007... , - Les Blockbusters : Rambo pakistanais, Mad Max turc, La Planète des singes version brésilienne... , - Les Films pour enfants : Blanche-neige et La Panthère rose versions turques, Ratatouille brésilien... - Les Séries TV : L'Homme qui valait trois milliards version philippine, Star Trek turc, Goldorak sud-coréen... . A noter que quelques articles déjà publiés dans le mook trimestriel Rétro Lazer figurent dans Nanar Wars : Le Pire Contre-Attaque ! , mais l'essentiel des textes est inédit.

11/2021

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Essais

Le nocturne et l'émergence de la couleur. Cinéma et photographie

Malgré sa présence avérée au cinéma et en photographie, le nocturne n'a pas été systématiquement pensé comme tel au sein de ces deux médiums. Est-ce plutôt un genre artistique, ou bien une catégorie esthétique rassemblant différentes formes artistiques ? Est-ce plutôt une atmosphère (Stimmung) apte à conférer aux différentes images une tonalité émotionnelle singulière, ou bien, de façon plus aisément repérable, un dispositif ou un ensemble de dispositifs destinés à favoriser son surgissement ? Et, si le nocturne rencontre d'impressionnants succès dans "le noir et blanc" , en quoi son plein développement est-il lié à l'émergence de la couleur non seulement au cinéma, mais, avec un léger retard, en photographie ? Pour répondre à ces questions, Judith Langendorff étudie au plus près les techniques et les processus de création de réalisateurs et de photographes de la fin des années 1970 et des décennies suivantes, chez lesquels l'emploi de la couleur s'est généralisé et est devenu de plus en plus intense et raffiné. Son fil conducteur est une typologie des métamorphoses liées au nocturne. Elle part d'un inventaire des distorsions de la vision nocturne pour aboutir à la mise en évidence du processus de sublimation qui fonde leur emploi, en rendant accessible un discours interne et en laissant apparaître les motivations des auteurs ou du récit. Ainsi aboutit-elle, dans un troisième temps, au repérage de véritables transfigurations qui semblent attester le rayonnement de l'invisible et le passage d'un univers dans un autre.

05/2021

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Cinéma

Mémoires du monde

Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, Terminus de John Schlesinger, Chantez la mer de Herman van der Horst, ... AValparaiso de Joris Ivens, Les Mammifères de Roman Polanski, Idylle sur le sable d'Henri Storck, La Noire de... d'Ousmane Sembène: quelques-uns des huit mille films conservés par la Cinémathèque de la Fédération Wallonie- Bruxelles. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, ces archives cinématographiques exceptionnelles et encore peu connues constituent une collection variée dans l'éclectisme des genres et des thèmes abordés par des réalisateurs du monde entier. Films pédagogiques, films d'auteur ou films de commande, cette collection réunit essentiellement des documentaires qui proposent un regard sur le monde depuis ces quatre-vingts dernières années. En outre, cette multiplicité des styles et des époques traversées permet de parcourir une véritable histoire du cinéma documentaire. De ces archives passionnantes, Marianne Thys a sélectionné cent films, admirés ou oubliés, émouvants ou dérangeants, innovants ou classiques, dotés pour la plupart de prix prestigieux. Mémoires du monde constitue une anthologie déclinée en plusieurs thèmes qui suivent la marche du monde, depuis l'être humain dans son habitat naturel jusqu'à l'oppression sociale et politique sous toutes ses formes. Cent regards sur l'humanité à travers l'objectif du cinéaste. Cent jalons de l'histoire du cinéma. Jean- Louis Comolli propose quant à lui un regard personnel sur cette collection, sorte de parcours subjectif qui retrace l'évolution du documentaire depuis la naissance du cinéma et la révolution amenée par le son synchrone, impliquant de nouvelles façons de filmer et des perceptions inconnues du spectateur.

01/2012

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Littérature étrangère

Théâtre, roman, mémoires

Le centième anniversaire de la naissance de Tennessee Williams (1911-1983) est l'occasion de redécouvrir l'une des grandes voix de la littérature mondiale. Auteur d'une oeuvre abondante, Williams a connu la gloire tant sur scène qu'au cinéma. Ses textes ont été adaptés par les plus grands réalisateurs - Elia Kazan, qui a aussi monté quatre de ses pièces à Broadway, Joseph Mankiewicz, John Huston - avec les plus grandes stars hollywoodiennes - d'Elizabeth Taylor et Katharine Hephurn à Paul Newman et Marlon Brando, dont la carrière fut lancée par le Tramway. Traduit dans notre langue dès 1947, joué par Arletty, Jeanne Moreau, adapté par Jean Cocteau et par Françoise Sagan, Tennessee Williams a été très tôt reconnu par la France où, aujourd'hui, la collection "Bouquins" lui rend hommage avec ce volume exceptionnel. Pour la première fois sont réunis sous la même couverture à la fois des pièces, mais aussi un de ses romans, "Une femme nommée Moïse", ainsi que ses "Mémoires". Pierre Laville a intégralement retraduit "La Ménagerie de verre", "Un tramway nommé Désir", "Une chatte sur un toit brûlant" et "La Nuit de l'iguane". On peut aussi grâce à lui découvrir une pièce inédite, Les Carnets de Trigorine, écrite en 1981, soit deux ans avant la mort de Williams, à New York. Ce volume témoigne plus que jamais de la modernité de son oeuvre, faite d'une extrême sensualité et de passions amoureuses poussées à leur paroxysme, sur fond de solitude souvent désespérée.

02/2011

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Communication - Médias

Télévision N° 12/2021 : Pour une éthique du regard

Régulièrement, la télévision déclenche des débats de société qui s'avèrent parfois futiles (la télé-réalité traitée de " télé-poubelle " en 2001) ou, au contraire, graves (les retransmissions en direct des attentats de 2015). A chaque fois, sont soulevées des questions éthiques sur les limites du représentable et du montrable. Si l'information soulève de nombreuses questions, il en va de même des autres genres. Mais au nom de quelle éthique parle-t-on ? La déontologie ? Le conséquentialisme ? Une éthique des valeurs ? Cela dépend des programmes comme des acteurs de la communication. Sous couvert de devoirs moraux à l'égard du public, n'assiste-t-on pas à l'émergence de thèses " maximalistes ", selon le terme de Ruwen Ogien, sortes de nouvelles formes de " censure " voire d'" auto-censure " ? Il ne s'agit nullement de livrer un code de bonnes conduites, mais seulement de poser des questions. Questionner l'éthique de la télévision, c'est d'abord considérer les diverses émissions diffusées comme des actes, actes d'auteurs, de réalisateurs, de diffuseurs, qui, comme tels, recourent, peu ou prou, à des normes morales. Malgré la diversité des thèmes abordés, tous les textes ici réunis s'accordent sur un point : la nécessité de s'interroger sur le regard. Regard de ceux qui médiatisent le monde et qui nous proposent des points de vue, qu'il s'agisse de retransmettre un match de football en direct ou de raconter un fait divers, d'évoquer la sexualité ou de montrer le handicap ou la mort. Regard que nous portons sur ces façons de voir.

04/2021

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Essais

Sujets sensibles. Une esthétique des personnages de cinéma. Benjamin Thomas.

Faisant une place centrale à l'analyse de films, ce livre magistral donne à penser la figure du sujet sensible dans le cinéma de quelques-une plus grands réalisateurs. Le personnage de cinéma est communément défini par sa fonction dans l'économie du récit. Il a une certaine physionomie, il est un ensemble de paroles, de gestes et de comportements motivés par les desseins de la narration ; il a une "psychologie" . Mais certains films, certaines scènes, donnent corps au personnage en ce qu'il est aussi un sujet sensible, c'est-à-dire une figure humaine dont l'existence à l'image est d'abord celle d'un être en train d'éprouver le monde comme tissu de phénomènes sensibles, et dont les actions se déploient avant tout dans le champ sensoriel : écouter, contempler, marcher, toucher, sentir... Faisant une place centrale à l'analyse de films, ce livre souhaite penser cette figure du sujet (filmique) sensible. Il le fait à travers certaines de ses manifestations singulières, dans des films très différents (Kore-eda, Renoir, Hitchcock, Kitano, Dumont, Aoyama, Salvador, Tarkovski) qui révèlent pourtant sa densité expressive et sa capacité à nouer les enjeux des oeuvres qui l'accueillent. Benjamin Thomas est Professeur en études cinématographiques à l'Université de Strasbourg. Il est notamment l'auteur de L'Attrait du vent (Yellow now, 2016), de Fantômas de Louis Feuillade (Vendémiaire, 2017) et de Faire corps avec le monde. De l'espace cinématographique comme milieu (Circé, 2019). Ses recherches portent sur l'esthétique et l'histoire des formes cinématographiques.

10/2022

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Histoire du cinéma

Une renaissance américaine. 30 entretiens avec des cinéastes

Cette anthologie d'entretiens avec trente cinéastes américains, des plus célèbres à ceux qui doivent encore être découverts, couvre plus de quarante ans, période d'une véritable renaissance après l'effondrement du système des studios. Dans les années 1970, les films de Coppola, Scorsese, Cimino, Lucas, Rafelson, bousculent par leur nouveauté le classicisme hollywoodien. Puis, les postmodernes des années 1980, David Lynch, les frères Coen, Steven Soderbergh, Tim Burton suivis de Quentin Tarantino, se démarquent encore plus de la tradition. Aujourd'hui, les artisans du renouveau doivent batailler ferme pour imposer leur vision dans un contexte devenu conservateur. Les réalisateurs se confient à Michel Ciment en autant de propos révélateurs sur leur vie, le style de leurs films, leur méthode de travail. Ils peuvent évoquer aussi bien la guerre du Vietnam (Cimino, Coppola, Kubrick, Stone) que le rôle du Festival de Sundance dans l'émergence d'un nouveau cinéma, tel comédien qu'ils sont plusieurs à avoir dirigé, ou encore les nouvelles technologies. Ainsi, des fils se croisent, des témoignages se font écho, qu'un riche index permet de retrouver, éclairant l'étonnante richesse du cinéma outre-Atlantique. Critique de film et historien du cinéma, Michel Ciment a été membre du comité de rédaction de Positif et critique au Masque et la Plume. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le cinéma dont Le Dossier Rosi (prix Armand-Tallier), Kubrick, Kazan-Losey : entretiens, Boorman : un visionnaire en son temps (prix du British Film Institut), Schatzberg : de la photo au cinéma, Petite planète cinématographique et Jane Campion par Jane Campion.

06/2024

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Cinéma

Cinéma et guerre froide. Histoire du festival de films documentaires de Leipzig (1955-1990)

Créé en 1955 en RDA, le festival international de films documentaires de Leipzig est resté après la réunification allemande l'un des principaux rendez-vous annuels du genre en Europe. Comment expliquer cette longévité? Retracer l'histoire du festival de sa naissance à 1990 permet de mieux comprendre la singularité d'un événement qui fut un lieu de mise en scène officielle, contrôlé par le régime de Berlin-Est, mais aussi un moment unique de rencontres et d'échanges, de circulations transnationales, au coeur des relations mouvementées entre cinéma et guerre froide. Grâce à un large corpus de sources (archives écrites, films documentaires et entretiens), l'ouvrage fait revivre les crises comme les succès du festival, où se croisèrent des cinéastes du monde entier, tels Joris Ivens, Chris Marker, John Grierson, Mikhaïl Romm, Patricio Guzmân ou Santiago Alvarez. L'analyse des différentes étapes du festival, de son organisation jusqu'à sa réception locale et internationale, permet de suivre au plus près les relations complexes et en constante évolution qui se nouèrent entre réalisateurs, critiques, producteurs, spectateurs, mais aussi dirigeants politiques. Une attention particulière est accordée aux films, dont les projections pouvaient soulever des discussions animées au sein du festival: ils sont étudiés dans leurs dimensions aussi bien esthétique, politique que sociale, offrant ainsi une perspective comparative inédite sur le cinéma documentaire, européen et non européen, des années 1950 aux années 1980. À travers l'histoire du festival international de films documentaires de Leipzig se dessine ainsi une histoire culturelle de l'Europe du temps de la guerre froide, au croisement de dynamiques complexes, entre Est et Ouest, Nord et Sud.

09/2014

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Histoire du cinéma

Saul Bass. Autopsie du design cinématographique

Saul Bass a défini une ère novatrice du cinéma. Ses séquences de titre pour des films tels que Anatomie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, Vertigo (1958) et La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock, ont introduit l'idée que les génériques pouvaient raconter une histoire, en créant l'ambiance du film qui allait suivre. L'influence stylistique de Bass est visible dans les franchises hollywoodiennes populaires, de La Panthère rose à James Bond, ainsi que dans des oeuvres plus contemporaines telles que Catch Me If You Can (2002) de Steven Spielberg et Mad Men à la télévision. Premier ouvrage à se pencher sur la vie et l'oeuvre de ce personnage fascinant, Saul Bass. Autopsie du design cinématographique explore la carrière révolutionnaire du designer et son impact durable sur les industries du divertissement et de la publicité. Jan-Christopher Horak retrace la carrière de Bass depuis ses humbles débuts d'artiste autodidacte jusqu'à son apogée professionnelle, lorsque des réalisateurs comme Stanley Kubrick ou Martin Scorsese ont fait appel à lui comme collaborateur. Il explique également comment Bass a intégré dans son travail des concepts esthétiques empruntés à l'art moderne, en les présentant d'une manière nouvelle qui les rendait facilement reconnaissables par le public. Cet ouvrage incontrournable, traduit ici pour la première en français, éclaire le processus créatif du maître incontesté de la conception de titres de films, un homme dont les talents multidimensionnels et la capacité unique à associer le grand art et les impératifs commerciaux ont profondément influencé des générations de cinéastes, de concepteurs et de publicitaires.

05/2022

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Littérature française

La Forteresse. Scénario pour Michelangelo Antonioni

De nombreux réalisateurs ont déjà été tentés par l'organisation d'un film autour d'un personnage qui se trouve dans l'impossibilité physique de parler. Dans le cas présent, cette perte de la phonation serait sans doute liée au traumatisme violent d'un passé indicible: la folie incestueuse qui a conduit un officier supérieur au meurtre de sa propre fille... Cet ancien projet, resté vague dans ma tête, se voit tout à coup réactivé par de récentes retrouvailles avec mon vieil ami Antonioni. Comme vous savez, celui qui est, pour nous tous, un des plus grands cinéastes vivants - et pour moi le plus grand sans conteste - se trouve depuis plusieurs années atteint d'une disparition quasi totale de la parole, ainsi que d'une paralysie du côté droit qui l'empêche en outre d'écrire et cela sans que ses facultés mentales aient en rien diminué, aussi présentes dans son terrible regard que dans son soudain tendre sourire. On dirait presque, par moment, que l'acuité de sa compréhension, de sa participation à ce qu'il voit ou écoute, non seulement demeure intacte, mais s'est encore accrue sous l'effet du terrible interdit qui l'empêche de se servir du langage pour l'exprimer. L'enthousiasme que Michelangelo a manifesté, clairement, pour ma proposition d'un rôle d'acteur écrit sur mesure (et à sa mesure), mais qui serait cependant de pure fiction, me conduit à rechercher passionnément et de toute urgence (j'ai aussitôt retardé tous mes autres travaux) les moyens de tourner ce film que je suis en train d'écrire pour lui.

02/2009

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Cinéma

Ma chère Emi, il est cinq heures du matin... Lettres de tournages

Comment travaillait l’un des plus grands réalisateurs italiens du XXe siècle, cet homme qui, même avec quatre oscars, abordait chacun de ses films avec l’anxiété d’un débutant ? Présenté sous la forme de billets adressés à sa fille Emi, ce récit est un journal de tournages, un fantastique aperçu des coulisses de quatre grands films de Vittorio De Sica : La Ciociara (1960), Hier, aujourd’hui et demain (1963), Mariage à l’italienne (1964) et Les Fleurs du soleil (1970). Film après film, scène après scène, Vittorio De Sica raconte à sa fille les conditions de ses tournages, de la difficulté de faire jouer des enfants aux problèmes d’équipements pour tourner des scènes militaires, des états d’âme des acteurs aux imprévus météorologiques. Nous partageons ses passions, ses angoisses, ses émotions, nous nous invitons dans sa relation avec les acteurs, de la jeune Sophia Loren, au talent et à la volonté sans pareil, jusqu’aux comédiens non professionnels engagés sur place parmi la population locale. Les moments de fatigue, d’insécurité et de doute ne manquent pas mais la question de la création et de l’art sont au centre de la réflexion du cinéaste… Cet ouvrage est une introduction précieuse à l’oeuvre de Vittorio De Sica, cinéaste majeur des années 1940 à 1970. Vivant, précis, rempli d’anecdotes, un journal qui se lit avec cette impression de suivre une équipe dans sa roulotte, composée de stars comme Sophia Loren, Marcello Mastroianni ou Jean-Paul Belmondo. Ce ne sont pas de simples notations, mais de véritables morceaux de prose, parfois poétiques, avec une sensibilité plus photographique que cinématographique, mais toujours magique.

11/2015

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Revues

Mook Reporters d'Espoirs

"Ensemble, on va plus loin" 144 pages de reportages sélectionnés pour vous ! Pour explorer les initiatives qui font avancer le monde et ouvrir les coulisses de l'information qui donne envie d'agir ! Des reportages, interviews, chroniques pour mettre à l'honneur : - Des histoires et acteurs de solutions concrètes qui améliorent la vie, l'économie, l'écologie. - Des récits de journalistes et grands reporters qui vous racontent leur métier, vous ouvrent les coulisses de la "fabrique" de l'information et des nouveaux médias. Une nouvelle thématique à chaque numéro. Une revue qui s'ouvre aux idées qui rassemblent, aide à se projeter et aiguise curiosité, créativité, envie d'agir. Pour changer de regard sur l'actualité. Vous allez ainsi cotoyer dans ce numéro des aventures aussi variées que... Des entrepreneurs marseillais faisant de la "ville à problèmes" une capitale des solutions ; Des étudiants engagés à faire revivre un village des Alpilles ; Des personnes qui renouent avec le goût du travail grâce à l'artisanat et au patrimoine architectural ; Des médecins qui perfectionnent l'art de coopérer en s'initiant au pilotage (virtuel) d'un avion ; ... et moult initiatives et personnalités qui s'engagent pour le bien commun, résolvent concrètement des problèmes de société, améliorent notre vie quotidienne. Entrez dans les coulisses de l'information : journalistes, réalisateurs, artistes, nouveaux médias, vous expliquent leur métier, leurs passions, le pourquoi de leurs choix éditoriaux, et partagent les initiatives qui les motivent. JR, l'artiste invité de ce premier numéro, sublime l'espoir avec une série de photographies révélant le "faire ensemble" lles & Ils sont aussi de l'aventure : Philippe Starck, Eva Roque, Pascal Lemaitre, CharlElie Couture, Sophie Jovillard, François Saltiel, Gaspard Koenig...

10/2022

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Acteurs

Romy Schneider

Romy Schneider, de son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, est une actrice allemande qui a pris la nationalité française par la suite. Née à Vienne en pleine seconde guerre mondiale, Romy Schneider grandit en Allemagne. Avant de percer à l'écran, la jeune femme étudie à l'Ecole de dessin de mode de Cologne afin de devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants. Cependant, celle-ci se rêve actrice. Son fantasme se réalise en 1953, année où l'actrice se fait repérer dans Les Lilas Blancs. Très photogénique et talentueuse, Romy Schneider se révèle aux yeux du grand public surtout avec la série de film, Sissi (1955-1957). A partir de cette époque, Romy Schneider devient une icône du cinéma inspirant les plus grands réalisateurs de Clouzot à Orson Welles, en passant par Sautet ou Miller. De plus, sa relation sulfureuse avec Alain Delon contribue à faire de l'actrice une personnalité marquante de l'histoire du cinéma français. Mais la vie de Romy Schneider n'est pas rose. Entre alcool, calmants et dépression, la jeune femme enchaîne les déboires. En 1981, son fils, alors âgé de 14 ans, décède. Un an après, c'est Romy Schneider qui est retrouvée morte. Suicide ou mort naturelle, le mystère reste entier autour de cette légende tragique. L'actrice comptabilise plus d'une cinquantaine de films dont Kitty à la conquête du monde (1956), Un petit coin de paradis (1958), Le procès (1962), L'Enfer (inachevé, 1964), La Piscine (1968), L'important c'est d'aimer (1974) ou encore La Passante du Sans-Souci (1982) font partie des oeuvres majeures de sa filmographie.

10/2022

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Histoire du cinéma

Top secret. Cinéma & Espionnage

Qui n'a pas rêvé un jour d'être un espion ? Au cinéma, des milliers de films consacrent ceux qui parviennent par tous les moyens, et même au péril de leur vie, à obtenir des informations confidentielles. Dans l'univers haletant du cinéma d'espionnage, les agents secrets se dissimulent et se griment comme des acteurs, quand espions et réalisateurs partagent leur passion pour des technologies de captation ultra-performantes. Top secret est le premier ouvrage consacré aux liens si féconds entre l'espionnage et le cinéma, du dessin animé et des séries depuis Protéa de Jasset en 1913, en passant par les films de Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Kathryn Bigelow, Brian De Palma, John Huston ou Laura Poitras. Reprenant la forme d'un Abecedarium, ce livre propose des interviews inédites des cinéastes Olivier Assayas, Arnaud Desplechin et Eric Rochant, de l'actrice et James Bond Girl Léa Seydoux, ainsi que des textes documentés sur l'histoire entrelacée du cinéma et de l'espionnage. Il expose les ressorts d'une géopolitique mondiale à l'oeuvre dans 007, 0SS, Jason Bourne, Argo, Shiri, Mission impossible et les séries Homeland, The Spy ou Le Bureau des légendes. Il fait également la part belle aux espionnes de fiction (X 27), de documentaires (Chelsea Manning) autant qu'aux actrices-espionnes que sont Marlene Dietrich, Greta Garbo ou Hedy Lamarr. Généreusement illustré d'images de films, d'affiches, de plateaux de tournages, de dessins, et d'oeuvres d'art, il invite à découvrir les dessous de ces univers de duperie, de dissimulation, de manipulation et de secrets d'état totalement Top secret.

10/2022

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Cinéma

Les cinémas berbères. De la méconnaissance aux festivals nationaux

Cet ouvrage est le premier à traiter l'ensemble de la production cinématographique berbère. Des histoires qui nous viennent des mythes, des récits de l'histoire contemporaine, des personnages dramatiques ou comiques, qui participent à la représentation et à l'auto-perception d'être "lmazighen / Berbères", sont présentés et analysés sous la plume de spécialistes et de jeunes chercheurs en études berbères. L'apparition des premiers films amazighs (berbères) a été tardive du fait de la méconnaissance du berbère par les Etats nationaux au Maghreb jusqu'aux années 1990. Cependant, des réalisateurs ont eu le courage de persévérer et, depuis quelques années, des films en langue amazighe (berbère) jouissent d'une reconnaissance internationale, comme pour La Maison jaune / Axxam awragh (2007) d'Amor Hakkar et Adiós Carmen (2013) de Mohamed Amin Benamraoui, tous deux primés respectivement au Festival international du film de Locarno (2007) et au Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (2014). Les films primés participent de l'une des deux formes d'expression filmique en amazigh : les longs-métrages "grand écran". La seconde modalité est celle des "films vidéo" en format VHS et VCD qui, bien que représentant une production très vivace de culture populaire, sont souvent maltraités par la critique journalistique. Les contributions de cet ouvrage explorent les films amazighs dans une perspective interdisciplinaire en fournissant au public des clés de lecture sur les recherches esthétiques et la construction identitaire qui sont au centre de la narration filmique, ainsi que sur les aspects sociologiques et économiques de la production. La question centrale posée est la suivante : "Peut-on parler de cinéma amazigh ? ". Cet ouvrage ouvre le débat.

11/2019

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Deux minutes et quatorze secondes. Une exécution de Juifs filmée en 1941 et son usage dans les documentaires d'histoire

Eté 1941 sur une plage de la mer baltique. Le clair soleil, le sable, l'eau, le vent. Des gens se baignent et font des cabrioles dans l'eau, flirtent, jouent et badinent sur la plage. Quelques heures plus tard, au même endroit, dans des fosses creusées au pied d'anciennes fortifications russes en face de la mer, on amène d'autres gens pour y être fusillés. Les personnes qui se baignaient dans la mer et jouaient sur le sable peu avant assistent à la scène. Un sergent de la marine allemande, Reinhard Wiener, filme. Son très court métrage apparaît systématiquement dans les documentaires télévisuels d'histoire qui traitent de la destruction par fusillade des juifs d'URSS durant la Seconde guerre mondiale, où il est associé à des événements qui lui sont étrangers par la date et le lieu. Dans cet ouvrage, l'auteur examine le court-métrage de Reinhard Wiener, le seul film qui nous est parvenu, des exécutions par fusillades des Juifs. Les premières pages sont dévolues à une description du film comme objet matériel, ainsi qu'à l'analyse de ce qu'il montre. S'ensuit une présentation du contexte historique général, à savoir la destruction par fusillade des juifs lors de l'opération Barbarossa, dans certaines villes lettones plus particulièrement. La question de l'usage de ce film par les réalisateurs de films documentaires, des années 1960 aux années 2000 fait également l'objet d'une analyse approfondie. La dernière partie de l'ouvrage est consacrée aux éléments traitant de l'auteur du film, du lieu et de la date du filmage et enfin de l'histoire du film.

01/2024

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Littérature française

Nouvelle Vague, roman

Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer... Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce "cinéroman" virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images. A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde. La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand "filmroman" . Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force. De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinémaà l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau. "On connait la chanson" , direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...

04/2023

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

02/2024