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Federico Axat

Extraits

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Jardinage

Louis Benech, douze jardins ailleurs

Louis Benech est venu au jardin par amour des plantes. Après des études de droit, il part travailler en Angleterre comme ouvrier horticole dans les célèbres pépinières Hillier. Passionné par ce qu'il y apprend, il rentre en France et devient jardinier dans une propriété privée de Normandie. En 1985, il entame sa carrière de paysagiste. Cinq ans plus tard, il est chargé, avec Pascal Cribier et François Roubaud, du réaménagement de la partie ancienne du jardin des Tuileries. Il est lancé. Depuis, il a conçu et réalisé plus de 400 projets, publics et privés. De la Corée au Panama, au Canada, aux Etats-Unis, en Grèce ou au Maroc. Travaillant essentiellement pour des particuliers, il a également eu comme commanditaires de grandes entreprises telles qu'Axa, Hermès ou Suez. Il a aussi travaillé sur de nombreux jardins établis comme les jardins de l'Elysée, du Quai d'Orsay, le Palais d'Achilleion à Corfou, le domaine de Chaumont-sur-Loire. On lui a aussi récemment confié la promenade paysagère du quadrilatère des Archives Nationales à Paris et a réalisé pour le Château de Versailles l'aménagement paysager du Bosquet du Théâtre d'Eau. Pour chacune de ses réalisations Louis Benech s'attache à créer une véritable harmonie entre le projet paysager et l'environnement architectural ou naturel du site. Idéalement, il souhaiterait qu'on ne devine pas qu'il y est intervenu... Une attention particulière est portée sur la façon la plus économique de garantir la pérennité de ses jardins. L'éditeur et le journaliste Eric Jansen ont imaginé un ouvrage élégant et accessible afin de rendre compte de ce travail tout en délicatesse.

08/2020

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Littérature française

Frede. Belle de nuit

C'est une héroïne de Modiano. Elle a les yeux bleu-vert, de longs cils, une chevelure brune, un air de chat et de garçonne à la fois. Dans le Paris des années folles, Suzanne Baulé, fille d'une plumassière et d'un réserviste contraint de partir sur le front en août 1914, se métamorphose. Elle change de nom et se fait appeler Frede. Sa vie se confond avec la naissance de ces cabarets pour femmes où l'ambiguïté se porte à la boutonnière. A 20 ans, au Monocle, l'établissement de nuit du boulevard Edgar Quinet, elle met à ses pieds une déesse d'Hollywood : Marlène Dietrich. C'est le début d'une folle passion. Alors qu'il écrit un livre sur Patrick Modiano, le journaliste Denis Cosnard croise ce visage androgyne et mystérieux sur la couverture de Remise de peine. Dans ce roman, le narrateur, " Patoche ", raconte son enfance dans une maison où ne vivaient que des femmes. Et parmi elles Frede. Celle-ci dirige alors une boîte lesbienne rue Notre-Dame-de-Lorette, La Silhouette. D'où vient cette nouvelle reine de la nuit parisienne ? Comment est-elle devenue cette croqueuse de femmes, l'amante de Marlène Dietrich, d'Anaïs Nin et de Lana Marconi, la dernière épouse de Sacha Guitry ? En quoi Frede est un symbole de la France décadente et insouciante de l'entre-deux-guerres ? A peine la Seconde Guerre Mondiale déclarée, alors qu'une chape de plomb s'abat sur Paris, interdisant les dancings et les bals, la jeune meneuse s'exile à Biarritz où la haute société parisienne a décidé de ne pas se laisser abattre. Elle ouvre un élégant jazz-bar, le Touch-Wood, avant de reprendre, dans les années 1950, Le Carroll's, rue de Ponthieu, qu'elle transforme en boîte de nuit interlope. Dans cette biographie endiablée, Denis Cosnard nous raconte l'histoire férocement romanesque de Frede et nous dévoile aussi les dessous de son enquête : Paris révélé par sa nuit. Une nuit enflammée de néons et de strass. Une nuit indomptée, secrète, éminemment féminine.

05/2017

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Poésie

Un cursif ABC. 26 poèmes dans la caboche d’une élève de cp

Ce petit objet littéraire est une véritable déclaration d’amour au CP. Un cursif ABC, sous-titré 26 poèmes dans la caboche d’une élève de CP, fait du quotidien de millions d’écoliers âgés de 6 à 7 ans le sujet d’un recueil de poésie. Les poèmes rendent un hommage appuyé à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ils célèbrent également les moments de vie inimitables de cet âge : les premiers "meilleure copine et meilleur copain", les confidences durant les récrés, le retour chez soi le soir auprès des parents... En une année de CP et 64 pages, on apprend bien des choses sur nos affreux et gentils gamins. La classe louée et chantée dans ce recueil est un CP d’aujourd’hui : on s’y prend pour son héros, on y abat des cartes de son jeu préféré, on y lève parfois effrontément les yeux au ciel et on y dit des mots pas beaux, mais aussi beaucoup de jolis mots, pour faire rire et rêvasser. On lance aussi, parce qu’on s’est trompé, des mots inventés. Les 26 lettres de l’alphabet, sans lesquelles tous ces mots n’existeraient pas, ont servi de charpente à l’ouvrage. Passées en revue sous forme d’abécédaire, elles sont au coeur du travail mené par l’auteur, un scribouillard, et par l’illustrateur, un gribouilleur. Toutes ont droit à un poème et toutes ont droit à un dessin. 26 lettres, 26 poèmes, 26 dessins. Les dessins, parlons-en. Ils sont "origéniaux", comme tous ceux que trace Pierre François Rault. Réalisés au feutre d’artiste à l’encre de Chine, ils en font voir de toutes les formes aux lettres de l’alphabet, faisant virevolter pleins et déliés. Ils accompagnent avec malice les poèmes sensibles et pleins d’humour de Jean-Baptiste Verrier. Le travail de ce duo est réhaussé d’une préface toute de finesse et de tendresse, délivrée par une enseignante de CP, la "maîtresse" de la fille aînée de l’auteur durant l’année scolaire, lui ayant inspiré l’écriture des poèmes. L’ouvrage est dédié aux quinze élèves de cette classe et trouvera un public naturel auprès des parents comme des enfants rêveurs.

11/2022

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Arbres

Le parfum des forêts. L'homme et l'arbre, un lien millénaire

Exploitation, préservation, plantations, sanctuarisation, les forêts sont au coeur des contradictions de notre civilisation. En un peu plus d'un siècle, les hommes en ont coupé la moitié, donnant une accélération mortifère à notre rupture avec la nature sauvage, commencée il y a quatre mille ans. Le même paradoxe existe depuis l'invention de la hache : en coupant du bois, l'homme se sédentarise et abat toujours plus d'arbres jusqu'à se mettre en péril. Grâce à ses multiples vies, de bûcheron à sourceur de parfum, Dominique Roques nous raconte l'histoire des arbres et de leur exploitation, la fragilité du lien qui nous unit et l'urgence de se réconcilier avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes. A travers ses voyages, il nous narre le destin de forêts exceptionnelles, liées par les parfums des arbres, intenses et jamais éteints. Les mythiques cèdres du Liban, qui sont à l'origine de l'épopée de Gilgamesh et servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d'Europe, symboles de mystère et de danger, exploités pour le précieux charbon de bois. Les séquoias géants de Californie, plus grands arbres au monde, au coeur de l'émergence d'une conscience écologique en Amérique. La forêt équatoriale de Bornéo, convertie en une plantation de palmiers à huile et, au Paraguay, l'histoire du gaïac, le bois bleu et " saint " , dont le sublime parfum pourrait le sauver de la déforestation. A travers ses récits, Dominique Roques nous montre que tout sépare l'arbre, programmé pour une forme d'éternité, et l'homme, sur terre pour un court instant. Quoiqu'il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, elles ne sont pas rancunières, elles tissent inlassablement ce que nous déchirons. En ignorant leur inestimable beauté, en maltraitant les arbres, c'est avant tout à nous-mêmes que nous faisons du mal. Dans ce livre d'une écriture magnifique, il appelle, à la façon de L'homme qui plantait des arbres, à protéger les forêts sauvages, restaurer celles qui sont dégradées, et replanter, pour faire naître une épidémie de lucidité, un besoin irrépressible de sauver ce qui peut l'être encore.

05/2023

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 3 Livres XXVII-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Le tome III des Fragments de la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile réunit les restes précieux et relativement nombreux des livres XXVII-XXXII. Les "fragments" proprement dits nous sont parvenu par le canal des Extraits constantiniens (dont ne subsistent que quatre volumes). Ces Extraits ont préservé soit des sentences morales sorties de leur contexte, soit des anecdotes, soit encore des épisodes historiques de quelque ampleur. S'y ajoutent des témoignages indirects tirés d'auteurs byzantins qui résument Diodore, comme Photius, ou en tirent la matière de leurs propres chroniques, comme Georges le Syncelle. Les livres XXVII-XXXII couvrent trois quarts de siècle, depuis le retour d'Hannibal en Afrique à la fin de la IIe guerre punique jusqu'à la destruction de Carthage et de Corinthe en 146/5 av J-C. C'est un moment important de l'histoire méditerranéenne puisque Rome abat la puissance séleucide en Asie, détruit le royaume de Macédoine et l'empire de Carthage et, à l'autre bout de la Méditerranée, réduit les Celtibères et les Lusitaniens. Il est admis que ces livres dérivent de Polybe. C'est en partie vrai, mais l'examen des textes réédités par nos soins montre que l'influence de Polybe est indiscernable dans les livres XXVII-XXVIII. Pour les livres XXIX-XXXII, des concordances apparaissent certes entre Polybe et Diodore, mais on constate aussi que celui-ci résume son modèle en l'adaptant à son propre dessein et n'hésite pas à modifier en la rajeunissant son interprétation des événements. Dans certains cas, il dit même autre chose que son modèle supposé, ce qui oblige à nuancer l'opinion reçue. Pour toute cette période de l'histoire et tout particulièrement pour les décennies où Tite-Live fait défaut, ces fragments constituent une source de valeur en dépit de son caractère incomplet. Il importait donc d'en donner une édition moderne accompagnée d'analyses et de notes historiques, en faisant apparaître, comme nous l'avions fait pour le tome III paru en 2006, le degré de fiabilité des textes, révisés et corrigés de manière à les rendre intelligibles.

09/2012

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Littérature étrangère

Les amants de Coney Island

La tempête de neige qui s'abat sur la presqu'île de Coney Island, en cet après-midi d'hiver, n'empêchera pas Michael et Caitlin de se retrouver dans un petit hôtel comme ils le font une fois par mois depuis un quart de siècle, mais elle confère à leurs retrouvailles une urgence inhabituelle. Michael et Caitlin sont mariés - chacun de son côté. Depuis tant d'années, leur vie est rythmée par ces rendez-vous clandestins et mensuels, toujours à Coney Island - dans le décor étrange et un peu décati d'une station balnéaire aux allures de parc d'attractions -, puisqu'ils n'ont pas eu le courage de divorcer et de laisser derrière eux un quotidien terne. Mais si cet après-midi-là ils feront l'amour comme à chaque fois, ils devront aussi parler de l'avenir, prendre des décisions peut-être. Car Thomas, le mari de Caitlin, sera sans doute muté dans le Midwest, et la femme de Michael, Barbara, est en train de se mourir d'un cancer. Alors Michael et Caitlin vont-ils enfin oser se projeter dans une vie commune, ou au contraire, vont-ils renoncer ? Pendant que les heures dans cette chambre trop froide s'égrènent, les souvenirs affluent : leur rencontre dans un dancing, le coup de foudre, la mort du bébé de Michael et Barbara, la brève carrière d'écrivain de Caitlin, mais aussi leurs enfances respectives, elle à Brooklyn, lui sur la petite île d'Inishbofin au large du Connemara. Deux êtres qui partagent une intimité radicale dans le secret le plus absolu, deux amants à la croisée des chemins. Et lorsque l'après-midi se finit, tous deux doivent prendre le train du retour... O'Callaghan exprime avec une précision inouïe la force du lien qui unit un homme et une femme, il y parvient à travers l'évocation à la fois sensuelle et hyperréaliste de l'amour physique. Il dit aussi les rêves et les actes manqués, les renoncements et les regrets, mais il chante surtout, et avant tout, le manque et le désir qui vous brûlent, vous coupent le souffle, vous font vivre.

03/2019

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Policiers

L'homme qui haïssait le bien

Franck Corsa, un psychopathe surintelligent, est enfermé en prison depuis plusieurs mois. Véritable génie de la science, il avait réussi à mettre au point un protocole permettant de déchiffrer le code neural d'un cerveau. En d'autres termes la capacité de lire dans les pensées des gens ! Mais insatiable, machiavélique et complètement dépourvu de morale, Franck Corsa a instrumentalisé ses recherches pour les monnayer auprès des services secrets. Devenu le petit protégé du Ministre de l'intérieur, Corsa a usé et abusé de son statut. Il en a profité pour intimider, tuer et violer en toute impunité. Jusqu'à ce qu'il soit rattrapé et enfin mis en prison. Le jeune Vincent Carat, brillant chercheur également, avait pourvu au succès de Corsa. Mais porté, lui, par un vrai sens de l'éthique, le voici occupant un haut poste au centre de Neuroland où il développe de nouvelles recherches. Peut-on rééduquer un cerveau malade avec une greffe de cellules souches implantées directement dans le cerveau ? C'est l'expérience que tente Carat avec de plus en plus de succès. Toute la communauté scientifique est en émoi. Cette fois-ci, avec une telle découverte, c'est le prix Nobel de sciences qui est en vue. Du fond de sa prison, Franck Corsa se porte volontaire pour être le cobaye des expériences de Vincent. Si cette greffe prend sur lui, n'incarnerait-il pas le meilleur exemple d'une guérison et d'une rédemption possible ? Ainsi le Mal sera aboli. Après l'opération qui est une réussite. Franck se découvre humain et sensible. Jusqu'à un certain point cependant... Profitant d'une audience dans le bureau du juge, Frank retrouve tous ses réflexes grégaires, abat plusieurs personnes et disparaît, se terrant tel un animal. Le voici en fuite avec toutes les polices du pays à ses trousses. Il conçoit la plus terrible des vengeances. Se térpanant lui-même afin d'extraire les cellules souches qu'on lui avait injectées, le voici redevenu un psychopathe prêt à tout, doublé d'une bête fauve. Ceux qui l'ont puni devront payer. En premier lieu sa propre mère, celle qui a enfanté du monstre qu'il est devenu.

04/2017

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Réussite personnelle

The 4-Hour Workweek. Totul în 4 ore!

In lucrarea The 4-Hour Workweek, autorul, antreprenorul ? i oratorul american Timothy Ferris împarta ? e ? te propria sa metoda pentru a lucra mai pu ? in ? i a câ? tiga mai mult, care include optimizarea, externalizarea ? i dezvoltarea personala. Acest rezumat ? i aceasta analiza clara ? i detaliata reprezinta o resursa valoroasa pentru oricine dore ? te sa în ? eleaga cartea extrem de originala a lui Ferris : include o explica ? ie amanun ? ita a experien ? ei personale a autorului, a conceptelor-cheie care stau la baza operei sale, cum ar fi Legea lui Parkinson, ? i a contextului în care se înscrie opera sa, inclusiv mi ? carea hippie. Acesta ofera, de asemenea, o introducere la propria sa în ? elegere a principiului Pareto, la criticile cheie ale lucrarii sale ? i la posibilele extinderi ale abordarii sale, oferindu-va tot ce ave ? i nevoie pentru a în ? elege aceasta carte inovatoare în doar 50 de minute. Despre Saptamâna de lucru de 4 ore : The 4-Hour Workweek este un bestseller care i-a adus autorului sau faima ? i i-a adus statutul de , ,guru", în mare parte datorita promovarii active a car ? ii de catre bloggerii asocia ? i cu Ferris. De ? i a avut, fara îndoiala, un mare succes, cartea a primit numeroase critici, mai ales pentru ca recomandarile pe care Ferris le face se bazeaza pe propriile experien ? e ? i, prin urmare, nu sunt aplicabile tuturor. Prin urmare, The 4-Hour Workweek (Saptamâna de lucru de 4 ore) este lipsita de o anumita relatabilitate, de ? i cartea nu este niciodata comercializata pe internet ca o carte de management sau de economie - pare a fi într-o categorie aparte ! Despre Timothy Ferriss : Timothy Ferriss s-a nascut în 1977 ? i a absolvit Universitatea Princeton cu o diploma în studii est-asiatice, dupa ce a studiat pu ? in neuro ? tiin ? a. Dupa ce s-a mutat în lumea muncii, a devenit curând nemul ? umit ? i ? i-a înfiin ? at propria companie, Brain Quicken, ? i a început sa dezvolte o serie de alte proiecte, inclusiv lansarea de videoclipuri online, o emisiune TV ? i cursuri de înva ? are, toate axate pe abordarea sa de autodezvoltare.

01/2023

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Science-fiction, heroic fantas

Les géants Tome 7 : Moon

Menace cosmique : les astres sont bien plus mystérieux qu'on le croit... Cinq années se sont écoulées depuis la victoire des enfants et des Géants sur Alyphar ! L'harmonie règne sur Terre, mais pour combien de temps encore ? Tandis que Julie, désormais rattachée à l'ONU et obnubilée par ces Géants, cherche de nouvelles pistes pour comprendre leur présence, un phénomène inexplicable va bientôt frapper la Corée du Nord où habite une jeune écolière de 12 ans, Moon. Une pluie de météorites s'abat sur sa ville ! L'armée va tenter de faire face à cette situation en confinant la population mais le pire est à venir. Dans le magma des météorites, des formes sommeillent... ces créatures destructrices représentent une nouvelle menace pour l'équilibre du monde ! D'où proviennent-elles et comment les arrêter ? C'est au milieu de ce chaos que Moon va découvrir l'existence de son propre géant et ses véritables pouvoirs ! Posté sur la Lune, son géant fait partie d'un autre groupe de Géants. Ce groupe appelé "les Gardiens" surveille le système solaire pour contrer le géant suprême : Albordaros. Le temps est venu pour Moon d'alerter le reste du monde et espérer trouver d'autres enfants connectés à de nouveaux Géants. Il leur faudra unir leur force contre ce nouveau fléau venu cette fois-ci du cosmos. Après un premier cycle best-seller, un tout nouveau cycle s'ouvre et tient toutes ses promesses. L'équipe d'artistes est toujours emmenée par Lylian au scénario et Paul Drouin à la Direction artistique. Paul Drouin, Luisa Russo et James Christ s'attèleront au dessin des 8 tomes avec Charline Forns qui rejoint l'équipe. Ingrid Chabbert viendra épauler Lylian au scénario. Il n'en faudra pas moins pour mettre en scène ce nouveau casting d'enfants et de géants qui nous emmènent à la découverte de nouveaux pays ! Ce tome 7 est le point d'entrée idéal pour débuter la série, toujours nourrie d'action et de nouvelles rencontres dans un cycle qui permettra de développer les origines de ces Géants !

10/2023

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Criminalité

Xavier mon frère, présumé innocent

La contre-enquête exclusive de la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès 21 avril 2011 : cinq corps sont découverts sous la terrasse d'un pavillon nantais. Ils sont rapidement identifiés comme étant ceux de la mère et des quatre enfants de la famille Dupont de Ligonnès. Seul manque le père, Xavier, disparu sans laisser de traces et bientôt considéré par la police comme le principal suspect. Pour Christine, la soeur cadette de Xavier, comme pour son mari Bertram, ces crimes sont inconcevables. Quelques jours plus tôt, ils ont reçu de Xavier une missive datée du 8 avril, décrivant une réalité bien différente. Alors qu'un déferlement médiatique s'abat sur leur famille, ils décident de se constituer partie civile et accèdent ainsi au dossier de l'instruction. Tandis que l'enquête progresse, la France se passionne pour cette affaire qui défie toute logique : nulle trace de scène de crime, aucune empreinte ni ADN sur les emballages des corps, aucun élément prouvant formellement la culpabilité de Xavier. Au vu de ces éléments, Christine en appelle à la présomption d'innocence, mais elle n'est pas entendue, d'autant que des rumeurs sur une prétendue secte familiale discréditent sa parole. Pourtant, à mesure que Bertram et elle prennent connaissance du dossier, leur conviction se renforce : la chronologie "officielle" est tout simplement impossible. Incohérences, détails troublants, approximations, faits écartés de l'enquête, incinération précipitée, mais aussi informations erronées véhiculées par les médias... Comment se faire une idée juste des événements et de leur contexte ? Que peut-on réellement en conclure ? Christine et Bertram entreprennent dans ce livre de recenser les zones d'ombre d'une affaire jusqu'alors jamais élucidée. Une quête de vérité honnête, rigoureuse et intime, qui nous offre un éclairage inédit, bouleversant toutes nos certitudes, sur l'affaire criminelle la plus médiatisée de ces dernières décennies. A propos des auteurs : Christine Dupont de Ligonnès est la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès. Elle est mariée à Bertram de Verdun. En retrait des médias suite au drame familial de 2011, ils livrent ici pour la première fois le déroulé et les conclusions complètes de leur incroyable contre-enquête.

03/2024

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Religion

Un prêtre français assassiné au Brésil (1936-1989)

Né dans le Jura en 1936, prêtre du diocèse de Saint Claude en 1963, Gabriel Maire y a exercé son ministère dix-sept ans. D'abord en paroisse à Dole, en même temps qu'il était aumônier de lycée ; puis à Saint Claude comme vicaire à la cathédrale, avec un engagement dans la pastorale ouvrière et dans l'animation d'un quartier populaire. Pleinement inséré dans ces engagements en France, pourquoi Gabriel est-il parti en Amérique latine en 1963 ? Un départ qui ne doit rien au hasard mais se présente comme le fruit de deux enracinements. L'un dans sa foi vivante en la personne de Jésus ; l'autre dans son engagement politique à travers le "Mouvement populaire des citoyens du monde" qu'il avait lui-même créé. Cette double dimension de sa vie lui a fait très vite envisager d'aller là où il y avait moins de prêtres que dans sa région d'origine, le Jura. Sa destination - l'Amérique latine - est aussi le fruit de sa rencontre avec Dom Helder Camara, évêque de Recife au Brésil. Ces deux lignes de force et cette rencontre vont marquer sa présence au service des plus pauvres du Brésil, pour les aider à retrouver leur dignité et à devenir responsables de leur vie. Il s'y est investi pour la justice sociale au point de devenir insupportable - au sens le plus strict du terme - pour ceux qui écrasaient le peuple et qui finirent par le faire assassiner après neuf ans de présence dans les favelas. Pour l'essentiel, ce livre reprend les écrits de Gabriel. D'abord, ceux qui éclairent son action en France et ses raisons de partir au Brésil (1e partie). Puis l'ensemble des circulaires qu'il envoya régulièrement à sa famille et à ses nombreux amis du Jura (2e partie). Enfin, quelques documents qui retracent l'impact de sa vie et de sa mort dans le diocèse de Vitoria, et la lutte de ses amis au Brésil et en France pour faire reconnaître sa mort comme un assassinat, et non un crime crapuleux, comme les commanditaires et la justice locale ont voulu le présenter. Le dernier chapitre de ce livre est signé par Guy Aurenche, avocat français, ex-président de la Fédération internationale de l'ACAT et aujourd'hui président du CCFD-Terre Solidaire.

12/2013

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Management

Modelul de stabilire a prețului activelor de capital. Modelul de stabilire a prețului pentru capital

In?elege?i elementele esen?iale ale modelului de evaluare a activelor de capital (cunoscut ?i sub numele de CAPM) în doar 50 de minute cu aceast? carte practic? ?i concis?. Modelul de evaluare a activelor de capital este o metod? matematic? utilizat? pentru a estima rentabilitatea activelor financiare. Una dintre cele mai populare metode de evaluare a riscului, CAPM urm?re?te s? ofere investitorilor cât mai multe informa?ii posibile despre investi?iile poten?iale, astfel încât ace?tia s? î?i poat? construi portofoliul de investi?ii a?a cum consider? c? este potrivit, dintr-o combina?ie de active riscante ?i sigure. Aceast? carte v? ofer? o introducere util? în CAPM ?i v? arat? cum s? o utiliza?i pentru a face investi?ii mai bune. Nu numai c? ve?i înv??a cum s? ob?ine?i cel mai mare randament al investi?iilor, dar ve?i analiza cazuri reale, ve?i afla mai multe despre deficien?ele sale, inclusiv despre limita diversific?rii portofoliului, ?i ve?i afla mai multe despre modele conexe, cum ar fi teoria pre?urilor de arbitraj ?i modelul multifactorial. Despre modelul de stabilire a pre?ului activelor de capital : CAPM a fost elaborat într-un moment în care pie?ele financiare începeau s? se îmbun?t??easc? ?i s? se standardizeze. Aceasta permite investitorilor s? ia decizii de investi?ii în cuno?tin?? de cauz? ?i s? evalueze riscul unui produs în raport cu randamentul s?u poten?ial. Cu alte cuvinte, îi ajut? pe investitori s? risipeasc? cât mai pu?ini bani posibil ?i s? fac? alegeri ra?ionale în afaceri. Un alt avantaj al modelului este c? ofer? rata de actualizare corect? pentru a calcula câ?tigurile viitoare ale unei companii. ?i, de?i poate fi mai pu?in precis? decât alte metode, cum ar fi teoria pre?ului de arbitraj, este mai u?or de utilizat. In aceast? carte, ve?i descoperi cum v? poate ajuta CAPM, ve?i înv??a cum s? evalua?i un activ financiar ?i ve?i utiliza rezultatele pentru a face investi?ii mai bune. O explica?ie clar? a avantajelor ?i a posibilelor dezavantaje ale metodei, o discu?ie a unui studiu de caz practic ?i o introducere în modelele conexe v? ofer? instrumentele de care ave?i nevoie pentru a v? adapta abordarea la situa?ia dumneavoastr?.

01/2023

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Littérature coréenne

Impossibles adieux

Comme un long songe d'hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire. Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu'elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d'un an, lorsqu'elles avaient passé quelques jours ensemble sur l'île de Jeju. C'est là que réside Inseon et que, l'avant-veille de ces retrouvailles, elle s'est sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l'ont trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent pour qu'elle puisse être opérée de toute urgence. L'intervention s'est bien passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais l'oiseau d'Inseon n'a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne le nourrit d'ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de Jeju afin de sauver l'animal. Malheureusement, une tempête de neige s'abat sur l'île à l'arrivée de Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l'oiseau d'Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l'enveloppe un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu'un cauchemar bien pire l'attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l'histoire de la famille d'Inseon a envahi la bâtisse qu'elle tente de rejoindre, des archives réunies par centaines pour documenter l'un des pires massacres que la Corée ait connus - 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949, parce que communistes. Impossibles adieux est un hymne à l'amitié, un éloge à l'imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l'oubli. Ces pages de toute beauté forment bien plus qu'un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire traumatique enfouie depuis des décennies. Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou

08/2023

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Sciences politiques

Pierre Naville. Biographie d'un révolutionnaire marxiste Tome 2, Du front anticapitaliste au socialisme autogestionnaire, 1939-1993

Témoin de son époque, Pierre Naville participe à tous les débats qui agitent la gauche révolutionnaire et le monde des lettres et des sciences, de 1924 à nos jours. Membre du mouvement surréaliste, directeur avec Benjamin Péret de La Révolution surréaliste, Pierre Naville s'efforce d'unir la pensée subversive d'André Breton à l'action politique révolutionnaire. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d'Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d'origine et devient un leader éminent de l'opposition de gauche en France, de 1929 à 1939. Prenant ses distances par rapport au mouvement trotskiste à l'été 1945, il se tourne avec passion vers la recherche scientifique. Alliant marxisme et scientificité, il prône un objectivisme radical. Traducteur de l'oeuvre de Watson, il se présente comme un théoricien reconnu du béhaviorisme. Praticien de l'orientation professionnelle, il met en lumière le poids des déterminants sociaux et économiques dans l'orientation de l'élève au sein de l'appareil scolaire. Cofondateur de la sociologie du travail avec Georges Friedmann, il s'applique à démontrer, par ses enquêtes et ses nombreuses publications, le degré d'aliénation qui s'abat sur le travailleur confronté au circuit économique du capitalisme. Spécialiste de Clausewitz, il analyse tous les rouages de la machine de guerre et de son impérialisme déployés dans le cadre des guerres de Corée et d'Indochine. Animateur de la Nouvelle gauche, membre fondateur du PSU, Pierre Naville défend sans relâche une pensée socialiste rénovée et pluraliste, reposant sur un rassemblement des forces communistes et non communistes. Il se bat sur tous les fronts. Contre le jeu des blocs, il oppose le neutralisme et la construction d'une Europe sociale au service des peuples. Il combat sans cesse la répression coloniale de la IVe et de la Ve République, le pouvoir gaullien, son capitalisme d'Etat, sa technocratie, son complexe militaro-industriel. Il lutte sans répit contre le socialisme soviétique et son arbitraire politique. Dans cette entreprise de défrichage de nouvelles perspectives socialistes, Pierre Naville manifeste une pensée marxiste innovante qui débouche sur une recherche fertile, sur l'autogestion et sur l'application nouvelle d'une planification démocratique et décentralisée où l'ouvrier, le syndicaliste, le consommateur deviennent des acteurs politiques privilégiés, fondement premier d'une démocratie citoyenne à construire.

05/2017

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Littérature française

Sans retour

Ce roman est un thriller doublé d'un huis clos psychologique assez intense. Pourquoi ce titre ? Parce que les personnages de ce huis clos vont être emportés dans un voyage dont ils ne reviendront pas... du moins pas tous... et pour ceux qui survivront, ils ne seront plus les mêmes. Tout commence à Kalispell, une petite ville située dans l'ouest du Montana, aux pieds des Rocheuses. Un blizzard sans précédent s'abat sur la région. Au troisième jour de tempête, le capitaine de la police de Kalispell est informé par téléphone que la famille Gardner, dont le patriarche n'est autre que John Gardner, dirigeant d'un important groupe de sociétés dans le secteur du bois, est isolée dans le lodge d'Eagle Nest, avec neuf de leurs amis. Ils sont coupés du monde, sans réseaux, ni téléphone, et les routes sont bloquées. Le capitaine Kelley est dans l'embarras car l'hélicoptère des secours ne pourra décoller que lorsque le blizzard aura cessé. Il répond donc à Ray Mac Dowell, l'assistant de John, qu'il faudra attendre la fin de la tempête pour avoir de leurs nouvelles. Quinze jours plus tard, le blizzard cesse enfin... Mais quand l'hélicoptère des secouristes se pose à Eagle Nest, le lodge est enfoui sous près de trois mètres de neige. Sur les quatorze personnes présentes au début du séjour, cinq ont disparues... Les neuf rescapés sont extrêmement amaigris et, pour la plupart, en état de choc. Ils sont placés en observation à l'hôpital de Kalispell. Le capitaine Kelley est encore plus embarrassé car il doit prendre les dépositions des Gardner, malgré leur état. Il confie cette tâche à un simple agent, Wesley Colbert. Wes va donc se rendre à l'hôpital pour entendre John Gardner et ses proches... Quand il quitte l'hôpital, le policier doute de leurs dépositions. Il est certains que quelque chose de grave s'est passé à Eagle Nest durant le blizzard. Quelque chose que tous cherchent à cacher... . Quatrième de couverture : Lors d'un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d'un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au coeur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde. Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d'entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc. Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets.

01/2021

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Histoire des techniques

Répertoire des facteurs d'astrolabes et de leurs oeuvres en terre d'Islam. Pack en 2 volumes

Sommet du savoir, symbole des orbes, complexe de géométrie, figure du monde, guide de la sagesse, l'astrolabe a, depuis longtemps, suscité curiosité et admiration. Son emploi pour la résolution des problèmes géométriques, ses applications pratiques pour la connaissance du cosmos, l'ingéniosité de sa conception et la beauté souvent exceptionnelle de sa gravure en ont fait " l'Instrument Roi ". Depuis près de deux cents ans, les historiens comme les collectionneurs lui vouent le plus grand intérêt. En effet, de toute l'histoire de l'Islam et de la Chrétienté, il est le seul instrument scientifique dont on possède bon nombre d'exemplaires fabriqués dès les premiers siècles de l'hégire jusqu'à ce qu'il tombe en désuétude au dix-neuvième siècle de notre ère. C'est dire s'il constitue un sujet de choix pour l'étude de la conception et de la réalisation des instruments astronomiques et, par delà même, de la transmission de la pensée héritée des Grecs et son acheminement à travers l'Islam jusqu'à la Chrétienté et peut-être encore vers d'autres cultures lointaines. Il comble des lacunes laissées dans nos connaissances par les textes littéraires et les manuscrits traitant des instruments anciens. Il nous fournit aussi des données qui nous permettent de savoir qui en étaient exactement les constructeurs et de mieux comprendre leur fonction et celle de leurs instruments dans la société. Nous connaissons beaucoup d'astrolabes " islamiques " portant des inscriptions en arabe ou en persan, quelquefois en turc, et d'astrolabes de l'Inde, portant des inscriptions en sanscrit. Il faut en ajouter un qui porte une inscription en caractères hébraïques, celui d'Abraham, quatre en arménien (ceux de Alat'ciean, Nuri?anean Lukas Vanandec‘?, Mur?d ‘Is?n?, ainsi qu'un astrolabe arménien anonyme) et un en géorgien, le n° 26 de ‘Abd al-A'imma. En dehors de ces objets, cette longue période nous a laissé des globes célestes islamiques et quelques globes indiens, ainsi que des équatoires, des quadrants, des cadrans solaires et des indicateurs de qibla, dont beaucoup sont signés et dont certains sont datés. Nous avons voulu également répertorier ces instruments. Le Répertoire se veut être un tableau aussi exhaustif que possible de tous les facteurs d'astrolabes ayant travaillé en terre d'Islam ainsi que ceux qui, en Inde du Nord, ont réalisé des instruments inspirés de la tradition islamique. D'autres pays d'Europe orientale proviennent également des exemples très proches des modèles islamiques, mais portant des inscriptions en arménien et en géorgien.

04/2021

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Réalistes, contemporains

Le jour où le bus est reparti sans elle : Pack en 5 volumes : Le jour où le bus est reparti sans elle ; Le jour où elle a pris son envol ; le jour où elle n'a pas fait Compostelle ; Le jour où elle a suivi sa valise ; Le jour où la nuit s'est levée

Clémentine est un peu perdue et cherche des réponses a ses doutes existentiels. heureusement, la vie réserve toujours des surprises a ceux oui sont prêts a les recevoir. de rencontres insolites en histoires de sagesse, qui sait si Clémentine n'a tout simplement pas trouva son chemin vers le bonheur... Chaque tome est une histoire complète Guillaume et sa compagne Solène se joignent a un "voyage méditatif" à Bali. Mais a l'arrivée, plusieurs bagages ont été égarés.. guillaume propose de les attendre seul, avant de rejoindre le reste du groupe. En compagnie des valises perdues, d'un papi balinais au sourire communicatif et d'une 'évaporée' japonaise, guillaume va entreprendre une équipée insolite, marquante et formatrice. Sa vision de lui-même et du monde en sera changée à tout jamais... car, après tout, n'est-ce pas ce que ton croit qui devient notre réalité ? depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a change pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien-apiculteur, ami d'Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent a elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? pour le savoir, une seule solution... essayer ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivain. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix. Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Antoine et Clémentine se retrouvent pour marcher dans les Pyrénées. " On va suivre un GR ? " demande Clémentine. " Plutôt des CM ! des chemins de moutons ! " répond Antoine. car prendre des routes balisés, suivre des sentiers battus, revient à dire sous l'emprise des "aimanteurs", qui nous éloignent de notre propre chemin de vie, unique et singulier. A travers une balade au gré de leurs envies, Antoine veut révéler à Clémentine une dernière clé, qui va lui permettre d'ouvrir grand la porte sur le reste de sa vie...

08/2021

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Histoire des femmes

Femmes en Périgord

Ici comme ailleurs, les femmes représentent naturellement la moitié de l'humanité. Cependant, les archives du passé ne leur ont laissé qu'une modeste place, souvent même invisible dans l'histoire officielle avant le dernier siècle. En y regardant pourtant de plus près, la présence féminine n'a cessé d'irriguer les imaginaires et de participer activement aux différentes constructions sociales qui se sont succédées au cours des temps. Les merveilleuses vénus préhistoriques et la divinité gallo-romaine Vesunna inscrivent l'aube et l'aurore de l'humanité dans des cultes féminins de fertilité. La dévotion mariale est ardente à partir du Moyen Age, période durant laquelle les femmes sont vénérées dans la poésie occitane de nos troubadours. Mais les visages et noms précis de certaines d'entre elles ne surgissent qu'avec la Renaissance... tantôt remarquées par leur talent d'écrivaine, tantôt distinguées par leurs contemporains comme Montaigne et Brantôme. L'époque moderne, avec son lot de favorites de cour, révèle aussi des personnalités originales comme la protectrice des arts Jacquette de Montbron au XVIe siècle ou la botaniste-voyageuse Jeanne Barret au XVIIIe siècle. Le temps de la Révolution est une étape essentielle dans le long chemin vers l'émancipation. En Dordogne aussi, des femmes patriotes souhaitent participer aux assemblées et aux événements. En 1848, à Nontron, elles pétitionnent pour réclamer les droits politiques. Bien plus tard, l'institutrice d'Ajat Suzanne Lacore est nommée au gouvernement du Front populaire. A partir de la fin du XIXe siècle, nombre d'entre elles s'emparent avec talent des lettres comme George de Peyrebrune, Rachilde ou encore Catherine Pozzi. Au début du siècle suivant, des femmes brillent dans certains secteurs de la société que les hommes consentent à partager, comme la couture (Jenny Sacerdote), les arts (la muse Youki, la danseuse Joséphine Baker, l'actrice Simonne Mareuil ou encore les sculptrices Jane Poupelet et Marguerite Mazet) et, bien entendu, la cuisine (La Mazille). La Seconde Guerre mondiale, avec ses grandes figures résistantes comme Laure Gatet, finit de conforter dans la tragédie la place des femmes. Elles peuvent désormais voter et toutes les professions leurs sont accessibles. Aujourd'hui, elles sont sportives de haut niveau comme Manon Hostens, intellectuelle, médecin ou architecte, à l'image d'Anne Lacaton qui décrocha récemment le prestigieux prix Pritzker. En 2020, les habitants de Périgueux confient le destin de leur ville à Delphine Labails : un sacré symbole. Cet opus rassemble une cinquantaine de portraits de femmes remarquables, plus ou moins célèbres, qui sont nées ou ont oeuvré en Périgord. Toutes ont contribué à tracer le sillon de celles d'aujourd'hui.

11/2022

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Littérature érotique et sentim

À la conquête du plaisir. Romance contemporaine

Romance, désir et sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Léa, trente-cinq ans, coordinatrice scientifique, se bat avec l'aide de son amie Cléo pour que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. Comment vont-elles mener leur combat ? Qu'adviendra-t-il de ce travail de résistance ? A la rigueur, la rationalité scientifique et la lourdeur du cadre professionnel s'opposent la sensibilité de Léa, son désir pour Bruno et sa sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Leurs doutes et leurs réussites s'égrènent au fil des pages dans une aventure qui nous emmène de Bruxelles à Paris, en passant par l'Inde et la Bretagne. Plongez dans ce roman et découvrez le combat de Léa et Cléo, animées par un objectif : que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. EXTRAIT Une femme accouche sur le trottoir. Léa s'éloigne et entend le cri du bébé dans son dos. Elle s'anesthésie. Un voile opaque s'abat sur son corps, lui obscurcit la vue, la coupe de ses sensations. Le bruit s'assourdit, ses oreilles bourdonnent, elle ne distingue plus rien, et flotte dans du coton, légère. Juste assez lucide pour happer un taxi. Retour à l'hôtel. Dans sa douche, les sens revigorés, elle se caresse longuement, fantasme sur le médecin qui l'a reçue et jouit pour s'opposer à la mort. Elle est vivante. Allume la télévision pendant qu'elle se sèche. La chambre s'emplit de cette musique qu'affectionnent les films Bollywood. Du rêve et encore du rêve comme un baume sur la misère. Elle enfile une petite robe confortable. Ce coton biologique glisse habilement sur sa peau, sans l'agresser. Dommage que le vêtement soit fabriqué en Thaïlande... Par des enfants, peut-être. Ensuite, Léa connecte son portable au réseau wi-fi. Et découvre, comme d'habitude, sa messagerie truffée de courriels récents de ces experts - ou expertes ! - ès chasse en profils courus. Plus communément appelés chasseurs de têtes - et chasseuses ? Pourquoi pas chasseresses ? A PROPOS DE L'AUTEUR Alexandra Coenraets est belge et traductrice de formation. Elle a travaillé comme assistante de direction dans l'industrie pharmaceutique pendant près de dix ans et s'est ensuite réorientée, se formant à la médiation. L'écriture est une part essentielle de sa vie, elle en est la colonne vertébrale. En 2013 paraît son premier roman, Naissance, aux Editions Chloé des Lys. Depuis 2014, elle est également contributrice pour l'association française " Le Cabinet de Curiosité Féminine " qui traite des sexualités.

12/2019

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Couple, famille

Dictionnaire des sexualités

" Je ne sais pas quelle est la question, mais je connais la réponse : le sexe " disait Woody Allen. Ce Dictionnaire, unique en son genre, tente d'apporter des interrogations qui sont loin d'être taries. Sa première originalité est de traiter des sexualités et non pas de la sexualité. C'est-à-dire de prendre en compte les réalités d'aujourd'hui. Très longtemps, on a désigné la sexualité au féminin singulier et renvoyé d'abord au coït, lequel devant assurer la venue au monde d'une descendance. La norme était celle de l'hétérosexualité. Mais dans la période récente, on a assisté à la multiplication des identités reconnues : il n'y a plus comme avant " la " femme et " l' "homme mais aussi les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres, les queers, les intersexués. On est bien dans l'univers " des " sexualités. Celles-ci sont donc toutes présentes dans ce volume. L'autre originalité de cet ouvrage tient à la diversité de ses approches. Il montre comment ces diverses sexualités ont été perçues selon les civilisations, les religions (du catholicisme au bouddhisme), l'évolution des lois, les principales familles politiques, les grandes périodes de l'histoire et dans divers pays (des Etats-Unis à la Chine). Comment elles ont été abordées aussi à travers la littérature, la philosophie, la psychanalyse, la musique (de l'opéra à la chanson), le cinéma, la peinture, la danse (du flamenco au tango)... Sur les 400 notices que comprend ce Dictionnaire, beaucoup sont consacrées aux thèmes " incontournables " : amour, désir, érotisme, plaisir, amant, hédonisme, partenaires, rapports sexuels, séduction, sensualité etc. Mais on y trouve également des entrées plus originales, qui ont trait à des thèmes aussi divers que : l'argent, la contrepèterie, la folie, les nanosciences, l'islam, les procès pour impuissance, la mode... L'ensemble va de A comme Abat-jour (éloge de la pénombre) à Z comme Zouk (la danse que chacun rêve de maîtriser). Ce livre se distingue enfin par la diversité et la qualité de ses auteur(e)s. Ils sont 185 : historiens, sociologues, démographes, juristes, écrivains, cinéastes, philosophes, psychanalystes, médecins, littéraires, politologues, anthropologues, critiques d'art, de cinéma, spécialistes du jazz et de la chanson, tous considérés comme le (ou la) meilleur spécialiste du sujet traité. Janine Mossuz-Lavau a fait appel non seulement à des experts, mais aussi à des témoins ayant fréquenté la personnalité sur laquelle ils écrivent, des acteurs et actrices (la tanguera parle ici du tango, le scénariste du film qu'il a écrit, la performeuse et la grande prêtresse du SM de leurs expériences). Ce Dictionnaire contient enfin des documents et des textes originaux : une chanson de Georges Brassens, jamais enregistrée, un Tract du Dr Carpentier ou des entretiens avec Françoise Héritier et avec Brigitte Lahaie.

03/2014

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Littérature étrangère

Le Dernier combat de Mèmed le Mince

Depuis 1955, date à laquelle les lecteurs turcs découvrirent les premières aventures d'un jeune justicier, Mèmed le Mince est devenu, avec les années, un héros légendaire, pour se transformer souvent en une créature de chair et de sang. Une anecdote résume la place prise par ce personnage de roman dans la mémoire collective de son pays : «Mèmed, ce n'est pas toi, déclara un jeune berger, l'oeil méfiant, à Yachar Kemal. Mèmed, je le connais bien, va ! Je le rencontre si souvent dans la montagne !» Dans ce dernier tome, Mèmed tente une fois de plus de découvrir la paix et le bonheur. Il s'éloigne des montagnes où il a vécu en hors-la-loi et décide de mener une vie nouvelle au bord de la Méditerranée, dans un gros bourg entouré de plantations d'orangers et de citronniers : le paradis. La vieille Huru et Seyrane, qui attend un enfant, viennent l'y rejoindre. Mais autour de lui, il n'est question que des combats que Mèmed le Mince et Ferhat hodja continuent à mener au loin, dans les montagnes, avec l'aide de centaines de jeunes paysans armés, qui se font tous appeler Mèmed. Et puis au bord de cette mer si belle, sous ce ciel clément, sur cette terre si riche, si douce, les journaliers sont aussi opprimés que les paysans sans terre de la région du Taurus. Mèmed se reproche la vie trop facile qu'il mène. Le mystérieux inconnu qui surgit sans cesse sur son chemin, est-ce un ami, un ennemi, ou tout simplement l'ancien Mèmed le Mince, celui qui ne rêvait que de justice ? Il ne connaît plus la paix. Et quand est assassiné son ami l'instituteur, qui se battait seul contre les grands propriétaires, Mèmed, repris dans l'impitoyable engrenage qui a fait de lui un redresseur de torts, abat l'agha qui a ordonné ce meurtre, et retourne à ses montagnes, où il rejoint ses compagnons de lutte. Jusqu'au dernier combat, jusqu'au jour où il disparaîtra. Et les gens diront : «On n'entendit jamais plus parler de Mèmed le Mince, jamai on ne retrouva ses traces...» Nous retrouvons ici le souffle puissant, le lyrisme éblouissant de Yachar Kemal. Et bien des personnages de sa grande saga : Ferhat hodja, Bayramoglou, l'ancien brigand au grand cour, Ali le Boiteux, Petite-Mère Sultane, accusée de sorcellerie, et dont la mort sera impitoyablement vengée... L'alezan ensorcelé hante toujours le Taurus, avec ses majestueuses forêt et ses pics, où «tout n'est plus que roche dénudée», comme l'écrivait Vinci dans ses Carnets. Et aussi la mer, dont la description par le grand écrivain devient un fragment d'épopée.

03/1989

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Bretagne

Contes et nouvelles du pont pissette

Contes et nouvelles, contes ou nouvelles ? La frontière n'est pas nette. Un seul impératif les gou­verne : ils doivent être brefs, pour pouvoir être lus d'un coup, dans une salle d'attente, ou entre deux stations de métro. C'est le format de ces vingt Contes et Nouvelles du Pont Pissette, écrits entre fé­vrier et juillet 2017. Bien qu'ils doivent leur titre à une célèbre passerelle quimpéroise, ainsi nom­mée en référence à un défunt édicule, seulement cinq d'entre eux ont un lien direct avec Quimper. Les autres, s'évadant du pont Pissette, embarquent le lecteur dans un tour de Bretagne à sensation, via Plomelin (Le match), Pont-l'Abbé (Trépas), Douarnenez et le Raz de Sein (Qui voit Ouessant), Boston et Brest (La Marseillaise), Huelgoat (Arlette), Silfiac et Séglien (Jeu de vilains), le camp de concentration de Neuengamme ? en rapport avec la Bretagne ? (Typhus) etc. Même lorsqu'ils s'ap­puient sur des faits réels, sont bien documentés et donnent aux personnages et aux lieux leurs noms véritables, ces contes et nouvelles ne visent pas la vérité historique. L'ima­ginaire les habite aussi ; l'approche, le style, le ton, sont littéraires : ce sont des oeuvres de fiction. Mystères de Quimper : à la lueur des becs de gaz, le fourgon de la guillotine entre en gare, arrimé sur un wagon-plateforme. Deux chevaux hissent la machine jusqu'à la Place Mesgloaguen : à l'aube, un homme va mourir. Au manoir de Kerlagatu, un duel à l'épée échappe à ses arbitres. Un funeste voyageur, arrivé dans la nuit, se répand sur la ville. Mystères d'autres lieux de Bretagne : la charrette de l'Ankou traverse Pont-l'Abbé ; une tragédie se joue la nuit, dans le Raz de Sein ; un lion sème la terreur du côté de Treffiagat ; un Lancaster de la RAF, chargé de bombes incendiaires, s'abat sur la Feuillée ; des marins dansent la gavotte sur le port de Guilvinec ; l'étudiant Arthur écrit à son père, médecin à Lamballe ; la laïcité reçoit le baptême à Landudal ? Tandis que l'eau coule sous le pont Pissette au rythme des marées, sous la garde de la dame-pipi, Tarzan brûle dans les chaudières de la préfecture, les serpents-minute tombent des arbres dans la jungle de Cochin­chine, et le SS Fiekers, alias Bel Ami, joue de son gummi et fait tirer dans le tas. Pépé, dans son pantalon garance, charge à la baïonnette contre un nid de mitrailleuses, le lieutenant Jim Europe dé­barque en jazz sur les quais de l'arsenal de Brest, et tout cela vous tombe dessus sans crier gare. On pourrait lire ces Contes et nouvelles du pont Pissette à voix haute, mais peut-être pas toutes aux enfants, avant de les coucher.

03/2021

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BD tout public

Le moi noir

Il s'agit d'une adaptation en roman graphique d'une nouvelle de Tchekhov intitulée Le Moine noir. Dans ce récit, le personnage d'Andreï Kovrine, un intellectuel russe éminemment brillant, surmené et à bout de nerfs, décide de passer l'été à la campagne, chez des amis de longue date : un homme, qui a beaucoup d'affection pour lui et le considère comme son fils, et sa fille. Ils ont une très haute estime de Kovrine et l'admirent énormément. Dans le jardin de la propriété, il commence à voir apparaître régulièrement la figure fantomatique d'un moine noir qui commence à hanter ses jours et ses nuits jusqu'à le faire sombrer dans la folie. Pour Anton Tchekhov, il s'agit là de représenter la "manie des grandeurs", comme il l'explique lui-même, et d'ouvrir la reflexion sur l'intelligence et le bonheur, sur la condition des personnes considérées comme des génies. Le moine noir symboliserait ainsi la tentation de l'orgeuil, entrainant la perte de Kovrine qui y cède et semant le malheur dans son entourage. Mikkel Ørsted Sauzet a choisi de replacer cette histoire au sein d'une société moderne hyper connectée au sein de laquelle le moine noir se matérialise comme un assistant virtuel, "la première intelligence artificielle qui te connait mieux que toi-même". Une application de téléphone mobile qui semble avoir le pouvoir de redonner la vue à des personnages privés de visage. Cela confère à cette nouvelle un inquiétant réalisme, elle perd presque son aspect fantastique qui la tenait à distance, ce qui la rend plus angoissante. Dans ce monde, qui n'est pas si éloigné du notre, où la technologie règne en maître et où l'humain semble avoir perdu du terrain, la réflexion initiée par Tchekhov autour de l'intelligence, de la folie et de l'ego semble avoir une place toute trouvée. L'atmosphère étouffante et sombre d'une période de canicule en l'an 2048 est renforcée par les dessins de Mikkel Ørsted Sauzet, qui (comme pour son album Fétiche) travaille exclusivement au stylo bic, une technique originale donnant une force incroyable à son oeuvre. Cette nouvelle étant moins connue que les oeuvres théâtrales de Tchekhov, le texte original sera inclus dans cette édition. Tchekhov mettra tout l'été de 1893 pour écrire cette nouvelle. Atteint de tuberculose depuis un moment, Tchekhov affuble aussi cette maladie, à l'époque incurable, à son protagoniste. La maladie est évoquée et assumée par Kovrine, mais négligée, comme s'il s'agissait d'une chose sans importance. Au début de l'été 2018 le dessin et l'écriture pour la présente adaptation commencent durant la chaleur torride qui s'abat sur l'Europe... Mais qu'il s'agisse de la tuberculose ou du réchauffement global, on l'évoque et on l'assume, comme une chose sans importance. Cette nouvelle étant moins connue que les oeuvres théâtrales de Tchekhov, le texte original sera inclus dans cette édition.

01/2020

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Fantasy

The City of Stardust

Les Everly sont maudits depuis des siècles. A chaque génération, le membre le plus prometteur de la famille est voué à disparaître, en réparation d'un crime dont nul ne se souvient. Celle qui vient les chercher, la mystérieuse et glaçante Penelope, ne connaît ni la vieillesse ni la maladie. Et pour elle, une dette est une dette. Lorsque sa mère se volatilise au beau milieu de la nuit, la malédiction s'abat sur Violet Everly... et il n'y a plus qu'elle pour en briser le cycle. Commence alors un voyage dans un monde magique et envoûtant, peuplé d'érudits avides de pouvoir, de divinités instables et de monstres en quête de vengeance. Sans oublier l'énigmatique assistant de Penelope, Aleksander, à qui Violet sait ne pouvoir faire confiance mais dont les secrets l'attirent irrésistiblement. La vie de Violet est en jeu, et le temps lui est compté. Aux confins du monde, elle espère trouver sa mère, mais aussi la cité de la poussière d'étoile, où tout a commencé pour les Everly... car après tout, les malédictions ne sont-elles pas faites pour être déjouées ? " Une merveille d'histoire, noire comme le ciel à minuit. Summers explore admirablement les mondes séparés du nôtre par des portes magiques et les change en contrées traîtresses, sombres et oniriques, où des monstres ailés exercent leur sanglante séduction. Et quand ces monstres veulent assouvir leur appétit, un choix s'impose entre aimer et trahir, survivre et se sacrifier. Captivant jusqu'à la dernière page. " Shelley Parker-Chan, Celle qui devint le soleil " Ouvrir ce roman, c'est entrer dans un univers à la Neil Gaiman, peuplé de génies manipulateurs et de dieux voleurs d'âmes, où la quête d'une jeune fille cherchant à comprendre l'absence de sa mère porte autant le récit que sa lutte contre une malédiction ancienne. Le fantôme de la cité, victime de sa propre arrogance et d'une promesse rompue, hante chaque page de ce mémorable premier roman, très maîtrisé. " Lucy Holland, Sistersong " Dès ses premières pages, The City of Stardust tisse un sort à l'image de la magie déployée dans le récit. Un premier roman dont l'atmosphère vénéneuse, riche en monstres, démiurges et malédictions, raconte en filigrane l'amour des siens et la fidélité qu'on leur voue. " Sangu Mandanna, La Société très secrète des Sorcières extraordinaires " Georgia Summers nous entraîne dans une aventure faisant la part belle à la magie, à la fatalité et aux clés. Que ferions-nous pour rompre une malédiction, fermer une porte, en ouvrir une autre ? Les lecteurs qui ont aimé La Mer sans étoiles ou Les Dix Mille Portes de January vont adorer le sombre enchantement de ce livre. " Kat Howard, An Unkindness of Magicians " Une histoire de magie et de malédictions, de lettrés et de dieux. Autant d'astres lui conférant une beauté ensorcelante. " M. A. Kuzniar, Midnight in Everwood " Un récit travaillé avec un soin d'orfèvre et servi par une écriture flamboyante. " Bea Fitzgerald, Girl, Goddess, Queen

04/2024

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Littérature érotique et sentim

Hate me ! That's the game ! Tome 2, Tout le temps avec toi

La vie de star n'est pas de tout repos, et Aileen l'apprendra à ses dépens... Vivre avec une star, ce n'est pas de tout repos. Mais vivre avec Evan Swain, c'est le rock and roll assuré tous les jours ! Entre les concerts, les soirées arrosées et les moments coquins, Aileen a peu de temps pour étudier... et elle ne s'en plaint pas ! Mais une série de drames s'abat sur Aileen et son entourage, et elle continue à sentir constamment l'ombre menaçante de Kristen... Paranoïa, pure coïncidence ? C'est plus liés et intimes que jamais qu'Evan et Aileen devront affronter les obstacles dressés sur leur route. Plongez sans plus attendre dans le deuxième et dernier tome de la série à succès Hate me ! That's the game ! . Emilia Adams vous promet une romance pleine d'action, de suspense, de sentiments et de moments (très, très) coquins ! EXTRAIT - Et si on parlait de toi maintenant, Aileen, lance Emma, le regard plein de défis. Je deviens rouge. Je ne suis pas fan de dévoiler des choses sur ma vie sexuelle. Elle a essayé plusieurs fois de dénicher quelques informations, mais la plupart du temps j'ai esquivé les interrogatoires. - Pas grand-chose à dire, dis-je la voix pas très crédible. - Oh ! Tu mens. Je sais que tu me caches des choses, s'exclame mon amie un peu trop fort à mon goût. - Pas du tout, entre nous c'est juste le bonheur comme il le faut. Elle rit. OK, je ne suis pas convaincante. Comme toujours. - Je vous ai vus dans les toilettes à Los Angeles. Ne va pas me dire que c'est platonique. De plus, ce soir-là, tu lui avais dit plus de jeu. - Plus de jeu ? demande Mila. Raconte ! Allez, ne fais pas ta coincée du cul. On est entre filles, tu peux tout nous dire. Elle bat des cils pour m'amadouer. Je dois rougir davantage. OK, je me lance, j'espère qu'elles ne vont pas être choquées. Je déglutis avant de m'exprimer : - Oui, bon, Evan aime bien jouer aussi. Il a sa façon de faire, on va dire. Mila semble intéressée : - Quel genre ? Il t'attache ? Il te fouette ? Il te déguste comme Adam le fait sur Emma ? Il... Je la coupe, complètement embarrassée. J'ai l'impression que l'on nous écoute. Autour de nous, les clients ne nous lâchent pas du regard. Quelle idée de parler de ça dans un lieu public ! CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE A propos du tome 1 : "Une jolie fanfiction dans un univers rock comme je les aime. C'est bien écrit, fluide et sans temps mort. L'auteure a réussi à mêler cliché et originalité, ce qui n'est pas toujours simple". - Melanie-84 sur Booknode "Le lecteur est entraîné dans un monde Rock'n roll des les premières pages, c'est la folie ! Ne comptez pas lâcher ce livre, une fois que vous aurez le nez dedans !! " - Adeline-infinity-books "Rêver et s'évader. Voilà ce qu'Emilia nous offre dans ce livre. S'évader dans des histoires pour un bon moment de détente". - Chloebookslivres sur booknode A PROPOS DE L'AUTEUR Mère de trois enfants, Emilia Adams est une grande fan du groupe The Strokes, mais surtout de Julian Casablancas. Jeune femme rêveuse avec un brin de folie, elle aime écrire et profiter de la vie autour d'un bon cappuccino ou d'une viennoiserie !

03/2020

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Policiers

Tokyo ville occupée

« Le jeu commence par le rassemblement au crépuscule d’un groupe de personnes sous la lumière bleu pâle de cent bougies couvertes d’un abat-jour de papier bleu pâle. Tour à tour, chaque personne raconte une histoire d’horreur surnaturelle et à la fin de chaque histoire une mèche est éteinte. »Par une nuit d’hiver, un écrivain court à perdre haleine dans les rues de Tokyo. Cette ville a connu les bombardements et la destruction, la défaite et la reddition, la famine et l’occupation. Et aussi le meurtre.Le 26 janvier 1948, un homme arrive au siège de la Banque Impériale (Teikoku). Il se présente comme le docteur Yamaguchi Jiro, officier des services techniques du ministère de la Santé publique. Il annonce qu’une épidémie de dysenterie vient de se déclarer dans le quartier et qu’il faut procéder à une vaccination du personnel. Il sort deux flacons de sa sacoche, en transfère le contenu dans des bols à thé et ordonne à tout le monde d’avaler rapidement le remède. Les seize employés ne tardent pas à se tordre de douleur, douze d’entre eux succomberont. Un peintre nommé Hirasawa Sadamichi sera arrêté et accusé d’avoir empoisonné le personnel de la banque. Il finira par avouer, puis se rétractera ; il sera condamné à mort malgré l’absence de preuve matérielle décisive.Cette épouvantable tragédie, l’écrivain veut en faire un livre. Pour cela, comme dans l’ancien jeu des samouraïs qui consiste à raconter une histoire à la lueur d’une bougie que l’on souffle à la fin de chaque récit dans le but de faire apparaître des fantômes, il va convoquer douze voix, celles de douze personnages liés au drame : un vieux policier qui se souvient de ce qu’a vraiment été cette affaire, une survivante qui témoigne, un médecin bactériologiste de l’armée US qui a écrit des lettres à sa femme, ou un reporter spécialisé dans les affaires criminelles… Des carnets, des lettres, des récits, des souvenirs, des voix venues d’outre-tombe, autant de pièces d’un impossible puzzle, pour tenter de ressusciter les morts et de convoquer le fantôme de la vérité en une gigantesque séance de spiritisme qui a pour cadre la ville de Tokyo tout entière. L’écrivain sans nom nous entraîne dans une quête vertigineuse et nous fait entrevoir les dessous proprement effroyables du massacre de la Banque Impériale.Fidèle à sa méthode, David Peace part d’une affaire criminelle réelle, l’empoisonnement de douze employés de banque par un homme qui s’était fait passer pour un médecin. En dépit de la condamnation du peintre Hirasawa (qui ne sera jamais exécuté), l’affaire ne fut jamais vraiment élucidée. David Peace nous en propose une interprétation terrifiante qui renvoie aux expérimentations que menaient les Japonais en matière de guerre bactériologique, réalisées sur des cobayes humains. Mais les enjeux de ce roman vont bien au delà, car Peace utilise le crime comme révélateur des troubles profonds de la société. Admirablement structuré, son récit s’organise autour de douze points de vue, selon un principe narratif qu’il emprunte au Rashomon de Kurosawa. Le résultat est un roman habité par la voix des personnages autant que par celle de l’auteur dont la virtuosité stylistique est à son apogée. Ecrit sous l’aile de T.S. Eliot, rythmé comme une pièce musicale de théâtre Nô, Tokyo ville occupée est aussi une formidable réflexion sur le rapport de l’écrivain à son sujet.

09/2010

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Beaux arts

Gloire et misère de l'image après Jésus-Christ

La prolifération des images a pris, au cours du XXe siècle, des proportions extravagantes. Pour le dire comme Günther Anders : " Auparavant, il y avait des images dans le monde, aujourd'hui il y a "le monde en images", plus exactement le monde comme image, comme mur d'images qui capte sans cesse le regard, l'occupe sans interruption et recouvre sans interruption le monde. " D'une part, ce règne des images et son corollaire, le désintérêt à l'égard du monde tel qu'il nous est donné, est aux antipodes de l'enseignement biblique, depuis le Pentateuque et les Prophètes jusqu'aux Evangiles et aux épîtres de Paul. Le christianisme a certes promu l'image, mais pas n'importe quelles images : les conciles ont condamné " les peintures qui charment la vue et corrompent l'esprit, et allument les flammes des désirs impurs ", et s'ils ont recommandé les images, c'est en tant que celles-ci s'accordent à la prédication évangélique et servent à confirmer l'Incarnation, réelle et non fictive, du verbe de Dieu dans la personne du Christ. Autant dire que le déluge d'images qui s'abat aujourd'hui sur le monde n'a rien de chrétien. D'autre part cependant, pareil déluge n'aurait pu advenir sans le statut accordé par le christianisme à l'image, sans l'enjeu dont il l'a lestée. Conjoncture étrange, dont seule une enquête généalogique est à même de dégager les traits, de révéler les tenants et les aboutissants. Le propos de cet ouvrage est, en mettant au jour certains fils enterrés, de comprendre comment a pu s'effectuer le passage entre l'image chrétienne et le raz-de-marée imagier contemporain. Une enquête historique, philosophique, théologique est donc nécessaire. Les hommes qui au VIIIe siècle, en Orient, se sont durement affrontés sur la question des images, n'étaient pas des insensés, mais des personnes plus au fait que nous de la puissance des images et des enjeux qui leur sont attachés. Voilà pourquoi les arguments échangés lors de cette querelle, ainsi que la théologie de l'image qui s'est dégagée alors, et précisée par la suite, réclament de nous attention et réflexion. Ils la réclament d'autant plus que, parmi les parmi les erreurs commises à l'égard des images qui nous viennent du passé, la plus courante consiste à les recevoir comme oeuvres d'art. Or, comme l'a souligné Hans Belting, l'" ère de l'art " ouverte par la modernité a été précédée par une longue " ère de l'image ", dont nous avons peine à nous faire une idée juste, dès lors que " l'histoire de l'art a tout qualifié d'art sans autre forme de procès, afin d'en revendiquer le titre de propriété, nivelant ainsi les différences ". A l'époque médiévale, il n'y avait pas d'oeuvres d'art à caractère religieux, il y avait des oeuvres sacrées réalisées avec art. Non seulement la pensée théologique se révèle indispensable pour appréhender correctement des oeuvres qui n'étaient pas proposées à l'admiration des esthètes, mais à la contemplation des fidèles ; elle s'avère également nécessaire pour comprendre de quelle manière la transition entre l'ère de l'image et l'ère de l'art a pu s'effectuer. Le XVe siècle constitue à cet égard, en Occident, une période charnière, à laquelle nous accordons une attention particulière. Durant les premiers siècles du christianisme, l'apologétique se devait d'insister sur la divinité du Christ. Vint ensuite un temps où il n'y eut plus tant à convaincre les fidèles de la divinité du Christ, ni à la proclamer contre ceux qui la niaient, qu'à rappeler son humanité, qu'il s'était vraiment fait homme. Ce souci nourrit un mouvement vers le naturalisme : plus le Christ, son entourage et le cadre dans lequel il apparaissait étaient présentés de manière naturaliste, plus l'Incarnation de Dieu en ce monde-ci révélait son caractère " surmerveilleux ". De ce point de vue, la valeur religieuse d'une peinture se trouva, sinon indexée, du moins liée à l'art dont le peintre avait fait preuve dans le rendu des personnages, des objets et de la nature. Le passage de l'ère de l'image à l'ère de l'art ne s'est pas opéré par rupture, ni par évolution progressive, mais par la production d'oeuvres à double entente, qui pouvaient tout à la fois être reçues comme images sacrées et comme oeuvres d'art. L'histoire des liens entre sacré et image ne s'achève pas avec l'émancipation de l'art vis-à-vis des thèmes et prescriptions religieux. Car quand bien même la modernité serait " sortie de la religion ", sortie ne signifie pas indépendance - pas plus que celui qui rejette sa famille pour aller vivre sa vie aux antipodes n'en a fini avec l'influence de ses parents, dont témoigne son éloignement même. S'imaginer définitivement quitte de la religion, ce n'est pas en être effectivement quitte, c'est plutôt s'interdire d'en mesurer l'héritage et se condamner à une forme de somnambulisme. Quoi qu'on en ait, le rapport à l'image demeure hanté par le sacré. A travers elle, une Présence se cherche. Cela vaut aussi bien pour les images photographiques ou cinématographiques, dans leur multiplication insensée : au fur et à mesure qu'elles se multiplient, la présence qu'elles tentent de capter s'évapore, et plus cette présence s'évapore, plus il faut multiplier les images pour essayer d'en capter malgré tout une bribe, en un emballement frénétique. En regard de la photographie, une autre quête de la présence dans l'image, différente et concurrente, s'est poursuivie au sein de l'art moderne - qui a mené à la peinture non figurative. Les deux mouvements - l'inflation photographique, l'abstraction - se répondent : plus le nombre des images photographiques et cinématographiques devient démentiel, au point de saturer le regard, plus la peinture est conduite, pour donner matière à voir, à prendre le contrepied. Dans ce livre, nous nous efforçons de suivre un fil. Le qui, partant de la façon dont les images ont été reçues et se sont épanouies au sein du christianisme, conduit au moment où la célébration du mystère de l'Incarnation a servi d'incubateur à l'ère de l'art, qui elle-même aboutit, après quelques siècles, à leur prolifération sans mesure, ou à l'abandon de la figuration. Le chemin n'est pas une marche aléatoire, il n'est pas non plus une ligne droite. Les modes d'intelligibilité varient mais, ce qu'à épouser les plis du terrain le propos perd en unité, il espère le gagner en vérité.

09/2020

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Israël

Interdictions israélites. Recherches économico-juridiques sur l'interdiction de la propriété aux Israélites, Edition

L'ouvrage de Cattaneo, les Ricerche economiche sulle Interdizioni imposte dalla legge civile agli Israeliti, fut composé entre novembre 1835 et mars 1836 ; amputé d'un paragraphe par la censure, il parut en 1837. La traduction est due à Arnaud Clément, agrégé de philosophie, traducteur de La philosophie de Leopardi d'Adriano Tilgher (Editions Conférence, 2016) ; elle est précédée d'un essai introductif de Pierre Savy, maître de conférences en histoire du Moyen âge à l'université Gustave Eiffel et directeur des études pour le Moyen Age à l'Ecole française de Rome, dont les recherches portent sur l'histoire des communautés juives en Italie du Nord à la fin du Moyen Age, co-éditeur, avec A. Guetta de The Question of the Jewish Minority in Early Modern Italy (Viella, 2020) et avec Katell Berthelot d'une Histoire des Juifs. En voyage en 80 dates, de l'Antiquité à nos jours (Paris PUF, 2020). L'ouvrage contient également trois appendices : l'appendice I contient les pages vi-viii de la Préface aux Memorie di economia publica (Milan, 1860), pages qui relatent l'accueil réservé aux Interdizioni, dont l'argument se voit résumé ; l'appendice II donne la refonte du chap. des Interdictions des Israélites, etc. , rejeté par la censure ; enfin l'appendice III propose un texte de Giuseppe Mazzini qui fait état du " Différend entre Bâle-Campagne et la France ", reprenant le problème de Cattaneo du point de vue du rapport entre les deux législations. Quel est le point de départ de l'ouvrage de Cattaneo (voir la " Question de droit public ", § 5) ? L'achat par deux frères juifs, les frères Wahl, d'un terrain dans le canton de Bâle-Campagne avait été annulé par les autorités municipales au motif que la législation locale interdisait aux Israélites de posséder des terres, alors même que les frères Wahl avaient agi comme citoyens français et que la république suisse avait conclu des traités avec la France. Prenant la défense des Israélites et après avoir exposé " L'occasion de ce mémoire " (chap. I) et les " Origines des interdictions israélites " (chap. II), Cattaneo expose les effets économiques (chap. III) de l'interdiction de la propriété comme des autres interdictions (chap. IV), ainsi que les effets de l'interdiction de la propriété sur la population (chap. V) et sur la morale (chap. VI), puis achève d'exposer les " causes de la décadence des interdictions israélites " (chap. VII) avant de conclure. On ne résumera pas ici l'intégralité de l'argumentation ; on insistera plutôt sur quatre points. Convergence disciplinaire. - L'argumentation de Cattaneo se fonde essentiellement sur l'histoire (l'auteur remonte le fil des interdictions et en dresse une assez précise histoire), l'économie (avec l'exposition des conséquences économiques et sociales des interdictions des israélites, y compris au moyen de lois nettement formalisés, § 9, p. 88, par ex. , ou la comparaison des richesses marchandes et des richesses foncières, § 11, p. 97 sqq.) et le droit (puisqu'il s'agit de montrer comment les mentalités se sont traduites dans le droit). Voilà pourquoi de ce mémoire pourrait être tiré " un chapitre qui aurait valeur d'appendice aux habituels traités d'économie sociale " (p. 32). On ajoutera à ces disciplines la statistique (§ 25), établissant le " nombre probable des Israélites vivants ". Cet essai constitue donc un échantillon de l'entreprise, définie par Romagnosi, d'unification du droit et de l'économie " en soumettant les prétentions de l'intérêt au frein du droit, et les assertions du droit aux sanctions de l'intérêt " (p. 29-30) : il ne s'agit que de mener un " travail particulier ", et donc de " préparer " l'entreprise ainsi définie (p. 30). Le fondement de l'argumentation : l'intérêt - C'est la convergence de ces disciplines qui permet à Cattaneo de faire fond moins sur les principes abstraits ou transcendants de tolérance et d'humanité, principes jugés " inopportuns " (§ 7, p. 53), que sur l'intérêt de la société tout entière. Loin des généralités liées à la fraternité entre les hommes, Cattaneo mesure le profit que la communauté pourrait tirer d'une levée des interdictions des israélites : " Laissez faire l'Israélite, et il saura aussi nourrir la fécondité et l'aménité de la terre de son industrie qui a amassé des millions " (§7, p. 51) Comme l'énonce le dernier chapitre avant la conclusion, " Les conseils de la bonne économie auraient tout sauvé " (§ 32, p. 200) : il s'agit donc de traiter la question comme un " problème d'économie politique " (p. 201). Le paradoxe. - Le nerf de l'argumentation est éminemment paradoxal : Cattaneo fait voir la contradiction fondamentale des interdictions faites aux israélites : ce qui devait nuire à ces derniers est précisément ce qui les a fait prospérer alors que ce qui devait favoriser les non-Juifs les mit à la botte des Juifs : " en déclarant illicite l'intérêt légal et en terrorisant l'homme consciencieux de mettre son argent à profit, on favorisa sans le savoir l'afflux des infortunés à la porte de l'usurier " : les juifs " furent poussés vers les richesses mobilières qui devenaient de plus en plus fructueuses " (§ 8, p. 64 ; voir aussi § 17, p. 126 ; § 24, p. 157). La logique de ce paradoxe est déployée dans toute sa rigueur, notamment au moyen de comparaisons entre l'intérêt des biens mobiliers et immobiliers (chap. III, voir par ex. p. 84 sqq. ; p. 91), entre les taxes dont font l'objet les uns et les autres (§ 12, p. 109 sqq.), entre les litiges auxquels ils donnent lieu (§ 14), enfin entre les inconvénients moraux dont pâtit une jeunesse dorée peu habituée aux affaires et seulement soucieuses des rang (§ 15, p. 118) et les bénéfices moraux et sociaux qu'en tirent les juifs en terme de solidarité et de loyauté (§ 20). Non seulement les interdictions ont nui à l'économie, mais elles ont en réalité profité aux seuls Juifs. On voit la nécessité d'associer intérêt collectif et tolérance pour offrir aux Juifs les possibilités communes à tous les hommes. Un homme des Lumières. - On comprend dès lors que Cattaneo se montre ici un homme des Lumières (dans la lignée d'un Beccaria ou d'un Verri). D'abord parce que, l'appel à la levée des interdictions faites aux juifs de posséder du foncier ne revient pas tant à projeter une société idéale qu'à établir les conditions concrètes d'une société libérale dans laquelle le profit de chacun puisse contribuer au bonheur de tous. Ensuite, parce que le conflit entre les différents traités doit être tranché selon le critère de la liberté : " Il y a ici, entre les statuts antérieurs et les traités récents, un conflit [... ]. Dans un tel cas, c'est toujours l'alternative de la plus grande liberté qui doit prévaloir " (§ 6, p. 47). - Du point de vue économique, on remarquera la différence marquée entre capital et argent (p. 60, § 40), la promotion de l'agriculture (" mure des autres industries ", § 9, p. 81) qui le rapproche des physiocrates. - Le lecteur français ne pourra pas ne pas entendre Voltaire derrière les moqueries des " hobereaux à moitié sauvages " toisant les " hommes d'affaires de très grande importance sociale " (p. § 15, p. 115 ; voir Voltaire, Lettres philosophiques, lettre X). - Plus fondamentalement, on reconnaîtra à l'anthropologie de Cattaneo un caractère profondément historique : aucun trait n'est donné à un groupe humain par la nature, tout se construit par l'histoire et par les décisions économiques. D'où l'intérêt d'une reconstitution des raisons qui conduisirent les Juifs à s'adonner à l'usure (§ 8) ; d'où aussi les perspectives ouvertes sur l'avenir : " si l'on ne veut pas qu'il [le Juif] soit usurier, qu'on en fasse un propriétaire et notre honnête désir sera satisfait " (§ 28, p. 174), sur l'éducation : " L'art de l'usure n'est pas une affaire de sang, mais d'éducation et de position : et les juifs sont capables d'autres sortes de biens et d'autres sortes de maux " (p. 29, 176), sur l'honneur : " cet honneur devient inaccessible à ceux que la loi place dans un état permanent de dégradation " (p. 177, § 30 ; voir aussi p. 178). Parce que l'humanité est ouverte à l'histoire, aucune fatalité ne s'abat sur les hommes et le meilleur est à attendre d'une intégration des Juifs aux communautés politiques. On ne s'indignera donc pas de quelques lignes d'apparence sévère avec les Juifs (sur " l'amour du gain ", p. 77-79, sur le peu d'intérêt des juifs pour les sciences et les lettres, § 21) : ces lignes semblent bien destinées à accréditer au contraire un regard de forte compassion à l'égard des Juifs : Cattaneo souligne leur profonde et antique moralité (§ 8, p. 77), l'ampleur des massacres qui les frappèrent (§ 8, p. 71), les " exclusions ignominieuses " dont ils firent l'objet (§ 8, p. 77), les massacres " continus et quotidiens " (§ 27, p. 167) montrant par là que si ces vexations multiples purent un temps triompher de leur âme " généreuses par nature " (§ 21, p. 143 ; voir également p. 147-148 ; p. 181), ces dernières y trouvèrent grande occasion de vertu (voir l'émouvante p. 189, § 31). La sensibilité de Cattaneo au sort des Juifs frappe par son intensité, même si son expression demeure maîtrisée et intégrée à une argumentation de facture parfaitement classique. Insistons enfin sur l'intérêt de publier une traduction française de cet ouvrage de Cattaneo. D'abord, parce qu'il y va de l'histoire des juifs d'Europe. A un moment où l'Europe se constitue comme entité politique, il paraît indispensable de prendre en vue l'histoire des peuples à l'échelle du continent tout entier, et pour cela même de se tourner vers celui qui, le premier, usa de l'expression des " Etats-Unis d'Europe ". Une seconde raison tient au fait que Cattaneo avait avec la France un rapport tout à fait singulier, et que cet ouvrage même prend longuement appui sur la France (voir par ex. la mise au point sur l'" Etat civil des Israélites en France après 1791 ", § 3 ; ou l'histoire du décret impérial de mai 1806, § 31, p. 181 sqq.). C'est donc bien une figure capitale de l'Europe en voie de constitution qu'il s'agit de faire connaître au lectorat français. Dans une traduction élégante, ce beau livre - on sait la qualité matérielle des ouvrages publiés par les Editions Conférence - prend la suite du premier volume des oeuvres de Cattaneo, Inde. Chine. Mexique. Philosophie de l'histoire (tr. C. Carraud, 2021). Il illustre le combat magistral d'un intellectuel européen, de première importance bien que méconnu en France, contre les vexations infligées aux juifs : il est beau et hautement significatif que l'Europe ait pris conscience d'elle-même chez un auteur qui a pris au sort des communautés juives un intérêt aigu. Le lectorat du xxie siècle, juif comme non-juif, ne peut pas l'ignorer.

03/2023