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Droit

Quelles finances locales au Maroc et en France dans un monde en mutation ? Actes du 13e colloque international de finances publiques, Rabat, 20 et 21 septembre 2019

Les finances locales ont longtemps été tenues pour secondaires mais depuis une quarantaine d'années la place essentielle qu'elles occupent dans les finances publiques et l'influence qu'elles exercent sur l'économie nationale ont été largement reconnues et admises. Conçue dans de nombreux pays comme l'une des clefs du renouveau économique, la décentralisation financière a été le fondement du développement local et l'un des éléments du nouveau modèle économique en gestation. Qu'en est-il aujourd'hui au Maroc et en France ? Nous sommes dans un temps où les mutations des finances des collectivités territoriales s'accélèrent sous les effets d'une mondialisation qui se combine désormais au développement de l'intelligence artificielle. Dans le système complexe que forment l'Etat, les collectivités territoriales et les institutions de protection sociale, une question majeure est en suspens, celle des rapports financiers entre l'Etat et les collectivités territoriales, une question qui renvoie à celle de l'autonomie financière locale. Le sujet n'a jamais été simple mais il se complique considérablement dans le contexte actuel marqué par la nécessité de faire en sorte que les finances publiques soient soutenables. Parallèlement, les institutions locales doivent faire face à des difficultés liées à une logique de gestion qui n'est pas toujours stabilisée. Quelle vision de la fiscalité locale dans ce contexte d'ensemble ? Quelle gouvernance et quelle gestion des finances locales ? Quels financements pour les investissements locaux ? Cet ouvrage rend compte de la diversité des réflexions qui ont été livrées sur le sujet par d'éminents spécialistes français et marocains lors du IP colloque international organisé à Rabat les 20 et 21 septembre 2019 par le ministère de l'Economie et des Finances du Maroc et FONDAFIP (Association pour la fondation internationale de finances publiques).

08/2020

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Développement durable-Ecologie

Néo-paysans, le guide (très) pratique. Toutes les étapes de l'installation en agroécologie et permaculture, 3e édition

Ressentez-vous l'appel de la terre sans oser franchir le pas ? Etes-vous décidé à devenir paysan(ne) et à vous installer en agro-écologie en accord avec les principes de la permaculture ? Vous tombez bien ! Ce livre, fruit d'une enquête de terrain, décrit la réalité du métier d'agriculteur et s'adresse aux personnes en quête de sens, d'orientation professionnelle, à celles et ceux qui ressentent l'appel de la terre sans oser franchir le pas ou sont décidés à devenir paysan(ne)s dans le respect des hommes, des animaux, des plantes et de la planète. Une première partie vous accompagne dans la prise de décision de changement de vie, présente l'évolution du métier, le phénomène des néo-paysan(ne)s et les types d'agricultures écologiques. La seconde partie vous donne les clés pour passer les différentes étapes de l'installation, construire votre projet de ferme, de la définition de vos objectifs au choix de votre secteur d'activité en passant par la recherche du foncier, de financements, la commercialisation ou le choix du statut juridique. Enfin, la troisième partie vous guide dans vos premiers pas sur le terrain pour concevoir votre ferme, inspirée de la permaculture et du bon sens paysan pour la gestion de l'eau, la fertilité du sol, la planification du travail, les équipements, les semences, etc. Tout au long de l'ouvrage sont disséminés des conseils, des encadrés techniques, des exercices pratiques, des ressources utiles et des témoignages dont l'objectif est de vous aider à construire un projet agricole à la fois viable et vivable qui vous ressemble. Dans cette 3' édition, les auteurs ont musclé la partie sur la permaculture. Ils ont aussi mis à jour toutes les informations qui vous permettront de prendre les meilleures décisions pour votre projet.

07/2020

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Politiques sociales

Préserver l'emploi. Le ministère du travail face à la crise sanitaire

Dans le contexte de la crise sanitaire et des restrictions d'activité qui ont touché la plupart des secteurs économiques à partir du printemps 2020, de nombreuses mesures ont été prises pour soutenir l'emploi, en particulier l'activité partielle, mais aussi pour aider les publics fragilisés (chômeurs, salariés en contrat précaire, jeunes, travailleurs en situation de handicap) et préparer l'avenir en recourant à la formation professionnelle. Les mesures d'urgence prises dès le début de la crise ont pour la plupart été prorogées jusqu'à la mi-2021 du fait de la poursuite de la pandémie, tandis que des mesures de relance se mettaient en place à partir du second semestre 2020. L'enquête de la Cour souligne que le ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion, ses opérateurs et les partenaires du service public de l'emploi sont parvenus à apporter une réponse rapide, massive et efficace aux effets immédiats de la crise. En dépit du coût très élevé des mesures et de quelques limites dans les résultats obtenus, l'objectif de préservation de l'emploi à court terme a été atteint. L'allègement des dispositifs de contrôle a priori lié à l'urgence et l'importance des financements mobilisés ont accru les risques de fraude ; le plan de contrôle des dépenses d'activité partielle mis en place a posteriori a toutefois présenté des lacunes dans son ciblage et dans son déploiement. La Cour incite à tirer les enseignements de l'action du ministère depuis mars 2020 en formulant des recommandations tendant à garantir le versement à bon droit des aides liées à la crise, à mieux cibler les dispositifs, et à en amurer le suivi et l'évaluation.

07/2021

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Sciences politiques

Sauver la Tunisie

Que reste-t-il de la Révolution tunisienne, déclenchée le 14 janvier 2011 sous le regard étonné et admiratif du monde entier ? Un pays traversant une crise dramatique, à la fois économique, sociale et politique. Un modèle de société mis en péril par la montée de l'obscurantisme et des actes de violence sans précédent. Une nation exceptionnelle, fondée sur une terre à la tradition millénaire de tolérance et d'harmonie, aujourd'hui menacée dans son identité même. Oui, il est urgent de sauver la Tunisie. La confiscation de la Révolution par les islamistes a sonné le glas des revendications de démocratie portées par un peuple en liesse. Puissamment soutenu par des financements et des réseaux étrangers, Ennahda, le parti islamiste, s'est hissé au pouvoir grâce à son art du double langage. Aujourd'hui, il dévoile ses véritables intentions et met en place un régime bafouant libertés fondamentales, droits de la femme et institutions démocratiques. Acteur engagé de la société civile, Lotfi Maktouf dresse ici un portrait lucide, complet et parfaitement informé de son pays et propose la voie d'une possible reconquête de la Révolution par les citoyens. Diplômé des universités de Tunis, de la Sorbonne et de Harvard, avocat et membre du barreau de New York, Lotfi Maktouf a exercé pendant plusieurs années à Wall Street avant de servir en qualité de conseiller principal au FMI. De retour en Europe en 1990, il allie ses métiers de conseil en finance internationale et ses activités de mécénat dans les domaines de l'éducation, des métiers d'art et de la protection des océans. Au lendemain de la Révolution tunisienne, il a créé l'association Almadanya afin de promouvoir le développement et l'éducation dans son pays. L'intégralité des droits d'auteur est reversée à l'association Almadanya.

06/2013

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Wall Street et l’ascension de Hitler

En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony Sutton révèle l'un des faits le plus marquant, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l'ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l'Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle. En suivant minutieusement la piste de ce secret bien gardé, grâce à des documents et des témoignages incontestables, Sutton parvient à la conclusion que la catastrophe de 1939-45 bénéficia surtout à un groupe privilégié d'initiés financiers. Il donne le compte-rendu détaillé, preuves à l'appui, du rôle abject que jouèrent les Morgan, les Rockefeller, les frères Warburg ou les Ford, directement ou à travers leurs entreprises, et tous ceux qui financèrent les préparatifs de la guerre la plus sanglante et la plus destructrice de l'Histoire. " Wall Street et l'Ascension de Hitler " est le troisième volume d'une trilogie consacrée à l'implication directe des financiers new-yorkais dans la révolution Lenino-trotskiste en Russie, l'élection de Franklin D. Roosevelt aux Etats-Unis et la montée du nazisme en Allemagne. "La contribution du capitalisme nord-américain aux préparatifs de guerre allemands a été phénoménale et, sans elle, l'Allemagne n'aurait jamais eu la capacité militaire qui conduisit au massacre de millions de personnes innocentes. (...) Non seulement ces banquiers et hommes d'affaires nord-américains avaient conscience de la nature du nazisme, mais ils assistèrent le nazisme à chaque fois qu'ils y avaient intérêt – en sachant parfaitement que la conséquence probable serait une guerre impliquant l'Europe et les Etats-Unis."

03/2021

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Histoire internationale

Une élite de transition. Les entrepreneurs marocains des années 60

Nous sommes bien loin aujourd’hui de la pensée économique dominante des années 60, où le terme de «libéralisme» était banni et où les doctrines économiques en vogue présentaient l’expérience soviétique et son système de planification comme le modèle à suivre par les pays nouvellement indépendants. Bien évidemment, dans cet état d’esprit, l’entrepreneur n’était pas bien considéré. Lorsqu’au lendemain de l’indépendance, l’Etat a mis en oeuvre sa politique d’industrialisation par substitution d’importation, en vue de créer un pôle industriel national, avec des mesures incitatives généreuses, c’est ce dernier qui en profite le premier, en créant une série d’entreprises publiques dans plusieurs branches d’activité industrielle, souvent avec une position de monopole, donnant naissance à un véritable capitalisme d’Etat. Mais parallèlement, peu à peu, on voit aussi venir investir dans l’industrie, des entrepreneurs marocains, issus d’activités commerciales traditionnelles. Un comportement nouveau de la part de ces commerçants, dans un environnement chargé de contraintes, marqué par le poids de l’Etat, et par des préoccupations d’ordre technique auxquelles ils n’étaient pas habitués. Ces nouveaux entrepreneurs «postindépendance» ont du mérite. Ils sont les pionniers du capitalisme privé marocain. Le Maroc a bien changé depuis. Après l’apparition de l’élite d’entrepreneurs traditionnels des années 60, on a assisté à l’émergence de nouvelles élites qui se sont succédées, conduisant sans cesse à une recomposition du capitalisme privé marocain. Si aujourd’hui on voit se multiplier les initiatives destinées à stimuler l’esprit d’entreprise, beaucoup d’entrepreneurs aujourd’hui ignorent les défis que leurs aînés ont relevés dans le passé. Ce livre est un témoignage historique de ces vrais guerriers des années 60 portés par des valeurs authentiques : sens du travail, sens du patriotisme et respect des engagements. Il analyse leurs origines, leurs comportements, leurs motivations, leur rôle dans la transformation de la société, les investissements qu’ils ont réalisés, leur mode de financement, leurs forces, leurs faiblesses, et en définitive comment ils ont joué le rôle d’une élite de transition.

10/2014

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Droit

La juridiction des chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens

Les atrocités commises sous l'ère des Khmers rouges au Cambodge (1975-1979) sont restées impunies pendant de longues années. Créées en 2003 par l'ONU et le Gouvernement cambodgien, lancées en 2006 afin de juger ces crimes, les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) sont communément placées dans la catégorie des tribunaux dits "internationalisés" composée de juridictions dont la nature mixte résulte d'une hybridation entre éléments nationaux et internationaux. Les CETC comptent trois chambres, constituées chacune de juges étrangers et cambodgiens. Les organes de poursuites et d'instruction sont dirigés par un procureur et un juge d'instruction nationaux ainsi que par leurs homologues internationaux. A ce jour, neuf individus - anciens hauts dirigeants et cadres khmers rouges - ont été mis en examen devant les CETC. Trois d'entre eux ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Une affaire fait l'objet d'un appel, une autre s'est soldée par un non-lieu. Dans les trois derniers dossiers, les instructions préparatoires, très controversées, ont chacune été clôturées par deux décisions contraires, une ordonnance de renvoi devant la juridiction de jugement rendue par le juge d'instruction international et une de non-lieu rendue par son homologue cambodgien. Alors que l'activité des CETC approche de son terme, l'objet de cette étude est d'évaluer la juridiction en procédant à son analyse institutionnelle et fonctionnelle. Treize années après leur mise en place, les CETC ont-elles atteint leur objectif : juger les auteurs des graves exactions commises pendant la période des Khmers rouges dans le cadre de procédures conformes aux normes internationales de justice et dans le respect de la souveraineté du Cambodge ? Les constatations tirées du bilan des Chambres extraordinaires sont intrinsèquement liées à leur caractère internationalisé. L'hybridité de la juridiction, cependant, n'est pas le seul facteur à avoir influencé la justice des CETC. D'autres éléments ont pesé sur l'efficience de la juridiction, tout aussi déterminants (influence culturelle du Cambodge, lacunes structurelles du système judiciaire national, modalités de financement du tribunal, etc.). Ils sont étudiés dans cet ouvrage afin de distinguer ce qu'il convient de garder de l'expérience de cette juridiction pénale internationalisée, des écueils à éviter.

12/2019

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Histoire de France

Les grands discours parlementaires de la Ve République

Il peut sembler paradoxal de consacrer un ouvrage aux grands débats parlementaires de la Cinquième République, un régime précisément fondé pour en finir avec les excès du parlementarisme. Mais le paradoxe n'est qu'apparent, tant il est vrai que le général de Gaulle et Michel Debré n'ont jamais remis en question la nécessité d'un dialogue fécond et animé entre les pouvoirs. Si le parlementarisme a été rationalisé, il n'en est pas moins conservé sa capacité de produire discours, débats, incidents et polémiques. En dépit de la présidentialisation du régime, en dépit de la discipline de parti, de la médiatisation réductrice et de la technocratisation des enjeux, la scène parlementaire est restée l'un des lieux essentiels du politique. Outre les déclarations de politique générale, certains discours semblent incontournables, celui de Michel Debré défendant en décembre 1959 sa loi de financement de l'enseignement privé ; celui d'Edgar Faure, ministre de l'Éducation nationale, présentant en juillet 1968 sa réforme de l'enseignement supérieur ; celui de Robert Badinter, ministre de la Justice, sur l'abolition de la peine de mort en septembre 1981... Mais la prépondérance de l'exécutif ne doit pas faire oublier la part de l'initiative parlementaire ; ; comme l'illustrent les discours de Lucien Neuwirth en faveur de la contraception, en juillet 1967, ou de Christiane Taubira visant à faire reconnaître l'esclavage comme un crime contre l'humanité, en février 1999. C'est encore dans la critique, voire dans la polémique, que peut s'exprimer la créativité rhétorique des parlementaires. Parmi ces grands discours d'opposants, citons celui de Paul Reynaud contre la révision constitutionnelle d'octobre 1962, celui de Pierre Mendés France condamnant la politique économique et sociale du gaullisme en mai 1967, celui de François Mitterrand contre Jacques Chirac en octobre 1976, celui de Jacques Chirac contre le projet Savary en mai 1984, ou encore le réquisitoire de Philippe Séguin, contre le traité de Maastricht en mai 1992. Si la technicité et l'expertise ont tendance à prendre le pas sur l'escrime oratoire et sur le plaisir de la délibération ; les discours sélectionnés dans ce recueil recèlent une qualité littéraire intrinsèque.

11/2006

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Droit

La Sécurité sociale, son histoire à travers les textes. Tome 9, La mutualité sociale agricole 1981-2015

La Mutualité sociale agricole (MSA) est-elle identique en 2015 à celle de 1981 ? La réponse est à la fois oui et non. La MSA n'est effectivement plus la même. La MSA a été et s'est profondément transformée durant cette trentaine d'années. Sous l'effet de dispositions législatives et réglementaires et par la volonté de l'institution mutualiste elle-même. La protection sociale agricole s'est enrichie en trois décennies de nouveaux droits sociaux : une retraite complémentaire obligatoire, une protection contre les accidents du travail et les maladies professionnelles, des droits améliorés pour les conjoints pour les non-salariés agricoles. Le revenu cadastral qui servait de base au calcul des cotisations des exploitants a été remplacé par le revenu professionnel, le financement du régime des non-salariés n'est plus assuré au travers d'un budget annexe à la loi de finances mais sa gestion a été confiée à la Caisse centrale de la MSA. Le réseau des caisses a été restructuré, de nouveaux pouvoirs ont été donnés à l'échelon central afin de piloter le réseau des caisses. Un nouvel équilibre a été mis en place entre les représentants des salariés et des non-salariés au sein des conseils d'administration. Mais, la MSA a conservé son identité. Sa gestion demeure assurée par des représentants salariés et non-salariés élus par les assurés, aussi bien au niveau local qu'au niveau central. Elle dispose toujours de représentants sur les territoires avec ses délégués locaux élus. Elle fait toujours preuve d'innovation dans son action sanitaire et sociale. Si son fonctionnement a été harmonisé avec celui des autres régimes de Sécurité sociale, elle demeure une organisation professionnelle. Ce sont toutes ses transformations, objets de textes législatifs, réglementaires ou internes à la MSA et les débats, parfois vifs qui ont entouré leur adoption et leur mise en oeuvre qui sont le sujet du présent ouvrage, résultat d'un travail réalisé par Christian Fer, ancien directeur des affaires juridiques de la Caisse centrale de la MSA, et un collaborateur de la caisse centrale, en concertation avec une équipe de directeurs de la MSA en poste durant cette période.

01/2021

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Ecrits sur l'art

Sauvegarder l'art français. 100 ans d'actions et de combats au service du patrimoine. 1921-2021

Fondation créée il y a un siècle et toujours active, la Sauvegarde de l'art français est la plus ancienne structure oeuvrant pour la défense du patrimoine. Méconnue, elle préfigure l'actuelle sensibilisation à ces sujets, autour de la Fondation du patrimoine, ou de la Mission Bern... La Sauvegarde de l'art français est une fondation reconnue d'utilité publique créée en 1921 par le duc de Trévise, avec le concours de sa cousine Aliette de Rohan Chabot, marquise de Maillé, et le soutien de personnalités du monde artistique, littéraire et politique de l'époque. Grand orateur, connaisseur de l'art et de l'architecture, le duc engagea La Sauvegarde dans une mission primordiale de défense du patrimoine, levant des fonds, menant des actions locales et internationales, donnant l'impulsion à de grandes actions de sauvetage de monuments en péril et d'oeuvres d'art menacées. La marquise de Maillé continua, pendant la seconde moitié du XXe siècle, une action toujours nécessaire, faisant face à de nouvelles questions et assurant, à sa disparition, les conditions financières de la survie de l'association. Le legs Maillé permet aujourd'hui de financer chaque année la restauration de centaines d'églises rurales. Devenue fondation en 2017, la SAF poursuit le combat patrimonial et diversifie ses interventions par de nouveaux programmes de financement et de soutien à la recherche, tout en abritant d'autres associations vouées à la protection et à la connaissance du patrimoine. Un siècle après sa création, peu de temps après le centenaire de la loi de 1913 sur les monuments historiques, le moment est venu de replacer l'oeuvre de la Sauvegarde de l'art français au centre des préoccupations publiques, et de mettre en lumière son histoire, ses actions actuelles et son ambition pour le futur. L'ouvrage est agrémenté de nombreux documents d'archives et photographies anciennes tirées des archives de la fondation, désormais accessibles aux chercheurs. Les prises de vue contemporaines ancrent cette histoire dans la réalité patrimoniale et territoriale, de même que les contributions d'éminents spécialistes qui dynamisent le récit tout en l'agrémentant de témoignages actuels.

02/2022

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Exégèse

Paul, le travail et l'argent. Des domaines futiles ?

Les réalités pécuniaires ont, depuis les origines, une place quotidienne dans la vie des Eglises, qu'il s'agisse de l'entretien de leurs ministres, du financement d'opérations caritatives ou de projets d'évangélisation. Ces activités, on le sait, engendrent des conflits qui montrent combien la dimension éthique et affective apparaît bien vite, avec les reproches d'exploitation, de gaspillage ou d'incompétence dans la gestion des dons reçus. Car, sur le plan caritatif, les sommes recueillies ont le plus souvent leur origine dans la générosité de personnes parfois tiraillées entre, d'une part, le devoir de gratuité, selon l'adage " ce qui est donné est donné " et, d'autre part, la préoccupation légitime de la juste destination des dons. Paul a connu ces expériences, partagées à travers le bassin méditerranéen dans lequel il vivait. Or, l'Apôtre, et lui seul dans le Nouveau Testament, se confie sur les problèmes matériels et financiers qu'il rencontre. Si la belle Lettre de Jacques traite avec vigueur les rapports de justice qu'implique l'utilisation de l'argent, Paul, lui, sans négliger les impératifs éthiques, se place cependant sur un autre plan, et selon une politique subtile. Ni pour son travail manuel ni pour son rapport à l'argent, l'Apôtre n'invente de nouvelles pratiques ou de nouvelles techniques. Il tient du judaïsme son sens positif du travail mais s'inspire des réseaux de solidarité de l'Empire et du tribut du Temple pour la mise en oeuvre de la grande collecte. Paul se coule donc dans les usages de son époque et de sa culture, dans la mesure où ils correspondent aux orientations de l'Evangile qu'il porte. De ce point de vue, même sans dessein prémédité, il pose les bases de futures doctrines sociales, en s'opposant à des habitudes culturelles qui consacrent ou entretiennent l'égocentrisme, l'avidité et les inégalités. Par ses propres engagements, il témoigne que sans se confronter aux réalités économiques, l'Evangile reste une idéologie ; sans les valeurs évangéliques de gratuité et de réciprocité qui ont pour enseigne lumineuse le mot agapè, les réalités économiques risquent l'asphyxie dans l'huis-clos du donnant-donnant.

07/2021

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Histoire de France

Armée d'Italie. Des missionnaires armés à la naissance de la guerre napoléonienne

L'objet de cet ouvrage est l'étude de l'armée d'Italie de 1792 à 1797. Au cours de cette période, cette machine de guerre au service de la Révolution a été un lieu d'expérimentation tactique et stratégique. Dans le cadre d'une longue guerre de positions dans les Alpes, les combattants, au contact de leurs ennemis piémontais et autrichiens, ont développé des méthodes nouvelles de combats. Ces soldats de l'an II ont progressivement formé des groupes primaires qui sont passés maîtres dans l'art de la petite guerre. Surtout, au cours des années 1793-1794, les représentants en mission sont parvenus à relever un défi logistique considérable en organisant le ravitaillement, l'équipement et le financement d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes sur un théâtre d'opérations périphériques. Ces personnages ont aussi orchestré la lutte idéologique contre les puissances monarchiques par l'emploi de divers procédés tels qu'une active propagande et la mobilisation de réseaux de renseignements dont l'influence sur les opérations doit être réévaluée. Après le 9 Thermidor, les choses changent et les points de vue des chefs militaires s'imposent progressivement au pouvoir politique. L'évolution est achetée lorsque Bonaparte prend le commandement de l'année d'Italie en 1796. A la faveur de la campagne de 1796-1797, celui-ci réussit dans un premier temps à mobiliser ces forces nouvelles héritières de la Révolution dans le cadre d'une grande guerre de mouvement à travers la plaine du Pô. L'historiographie a surtout insisté sur le caractère fulgurant de la campagne d'Italie. Cependant, les succès militaires de Bonaparte exaltés par une efficace propagande se heurtèrent peu à peu aux difficultés matérielles en partie dues à l'étirement des lignes de communications. Les Français durent aussi faire face à des insurrections populaires de plus menaçantes. La guerre de mouvement atteignit alors ses limites et l'armée dut se transformer eu une force de maintien de l'ordre. La célèbre formule de Maximilien Robespierre selon laquelle les peuples n'aiment pas les missionnaires armés devait alors prendre tout son sens en Italie.

05/2011

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Religion

Religions et développement. Mutations en Afrique et au sud de la Méditerranée

En France plus qu'ailleurs, la rencontre entre les sujets religieux et les questions de développement s'effectue avec appréhension et prudence. Pourtant, en Méditerranée comme en Afrique, le religieux est omniprésent : qu'il s'agisse des événements de 2012 et 2013 au Mali, en Centrafrique, au Niger ou au Nigéria, ou des révolutions arabes et de leurs soubresauts de l'été 2013, difficile de négliger la place de l'islam et, plus généralement, du religieux, dans la politique. Le 5 décembre 2012, pour la première fois, professionnels du développement et de la politique, responsables religieux et diplomates, ont répondu à l'invitation de Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement (AFD) et de Michel de Virville, directeur du Collège des Bernardins lors d'un colloque ayant pour thème : Religions et développement : mutations en Afrique et au Sud de la Méditerranée. Parmi ces personnalités, on peut citer: GuyAurenche, Mahmoud Azad, Hedwige Badou, Christian Bonnet, Isabelle Chapellière, Paul Dembinski, Roland Dubertrand, Catherine Giboin, Mario Giro, Pascal Gollnisch, Jacques Huntzinger, Bruno Joubert, Haïm Korsia, Rachid Lahlou, Christian Larcher, Marc Laroche, Emmanuel Maïna, Soeur Marie-Luc, Eliott Mourier, Abdelfattah Mourou, Beddy Ould Ebnou, Tareq Oubrou, Christian Schmitz, Daniel Verger, Michel de Virville, Dov Zerah. Ces actes reprennent ces riches échanges sur : les ONG confessionnelles, leur contribution spécifique au développement, leurs partenariats ; la finance éthique, inspirée des préceptes de l'islam ou éclairée par les principes bibliques, et son apport aux défis du financement du développement ; les discours et les pratiques des religions, ainsi que les conditions de travail commun avec les développeurs, en matière de procréation et de santés sexuelle, maternelle et infantile. Enfin, la place de la religion dans la Cité, en passant de l'islam politique aux "faiseurs de paix" de Sant'Egidio. La qualité de ces premiers échanges devra permettre leur poursuite ; l'actualité en a montré l'impérieuse nécessité, sur le terrain économique, politique, du développement humain, et, de plus en plus, d'un développement durable. François Jay, chargé de mission Religions et développement à l'Agence française de développement (AFD)

02/2014

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Sciences historiques

Le coût des études. Modalités, acteurs et implications sociales XVIe-XXe siècle

Cet ouvrage regroupe dix-neuf contributions de spécialistes fédérées autour du thème central du coût des études, de ses implications scolaires, sociales et politiques. Si l'on insiste souvent en effet sur les dimensions idéologiques et politiques des tensions et des décisions qui concernent les structures éducatives, les historiens ont eu trop tendance à négliger la dimension financière de ces mêmes décisions. Or l'éducation a un coût certain, alimente un "marché scolaire" et fait vivre des entreprises qui lui construisent ses bâtiments, lui fournissent son ravitaillement, ses meubles et son matériel pédagogique. Si l'obsession de la rentabilité des institutions est désormais d'actualité, tout comme la logique managériale et la déclinaison des objectifs en compétences, il s'en faut de beaucoup que ces préoccupations soient entièrement nouvelles. Il s'agit alors d'examiner, au plus près des sources et sur la longue durée qui couvre la période allant du XVIe siècle au XXe siècle, les modalités, les finalités et les conséquences de l'investissement éducatif. Quel est le coût des études, selon les périodes prises en considération, selon les institutions et le niveau d'études choisis? Comment s'opèrent les montages financiers qui permettent aux institutions éducatives de vivre et de se développer ? Quels sont les principaux acteurs qui financent l'Ecole et pour quelles raisons ? Les Eglises et leurs membres, les villes et leur oligarchie, les communautés d'habitants, les notables philanthropes mais aussi les entreprises et les familles participent au financement de l'éducation mais l'on perçoit, dans ces contributions, la progressive affirmation de l'Etat central qui investit ce champ en imposant ses prérogatives. Le coût des études est aussi un marqueur social extrêmement puissant qui sépare ceux qui peuvent payer de ceux qui ne le peuvent pas, même si tout un système d'aides existe rapidement, englobant bourses et exemptions aux finalités polysémiques. La gratuité de l'enseignement marque à ce niveau une étape fondamentale même si elle ne signifie pas la fin de tout frais pour les familles. Explorant un territoire historique encore peu parcouru, ce livre est aussi, on le devine, au coeur de nos préoccupations actuelles sur l'Ecole et son coût.

03/2012

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Sciences politiques

Les Noirs de l'Elysée. Tome1, Un palais pas comme les autres

Assassinats en France et en Afrique de personnalités symbolisant l'émancipation de l'Afrique, installation et soutien des dictateurs par coup d'Etat armé ou électoral, institutionnalisation des régimes totalitaires aux mandats à durée indéterminée, incitation aux guerres civiles, fourniture d'armes et de munitions, complicité de génocide, corruption au sommet des Etats, pillage à grande échelle des ressources naturelles et humaines, des millions de morts, des centaines de milliards de dollars détournés, de nombreux biens mal acquis par des dictateurs soutenus et protégés, des peuples ignorés et méprisés... tel est le triste bilan de 50 ans de politique africaine de la France. Toutes les bonnes volontés de changement manifestées lors des campagnes présidentielles par les différents candidats à l'Elysée, de gauche comme de droite, échouent dans des réseaux opaques où s'entremêlent chefs d'Etat français, chefs d'Etat africains et certains hommes d'affaires français, un ensemble de personnages que l'auteur appelle : " les Noirs de l'Elysée ". Situé au coeur des réseaux, l'Elysée paraît ainsi, tout à la fois, comme palais de la République française et agence de recrutement et de soutien aux dictateurs africains. S'il est vrai que les chefs d'Etat de la Ve République française, du général Charles de Gaulle à Nicolas Sarkozy en passant par Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, travaillent pour les " intérêts français ", leur relation fusionnelle avec certains dirigeants africains se justifie en grande partie par le financement de leurs campagnes électorales, des partis politiques, voire des intérêts individuels. Quant au peuple français qui feint d'ignorer le comportement de ses élus, son manque de réaction s'inscrit finalement dans une sorte d'" exception française " bien ancrée dans l'identité nationale. De l'installation au pouvoir des dictateurs africains à la vente des vertus des droits de l'homme, du conservatisme français au soutien d'une parodie de démocratie en Afrique, l'auteur de cet ouvrage-bilan en deux tomes s'est livré, dans ce premier volume, à un travail de repérage du paradoxe, du double langage et des trajectoires souvent secrètes qu'empruntent les élites de la Françafrique pour empêcher le peuple africain de s'émanciper.

01/2010

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Policiers

Le bruit du monde

Le 11 septembre 2001, deux avions, traversant un ciel particulièrement bleu, percutent, l'une après l'autre, les deux tours jumelles du World Trade Center, à New York. Louis Bromfield, le narrateur, un agent des services secrets français, en mission à Washington auprès de la CIA, assiste, dans la chambre d'un luxueux hôtel de la ville, depuis son poste de télévision, à cet acte terroriste sans précédent dans l'Histoire. Etre confronté à une telle tragédie l'atterre. D'une part, parce que la femme qu'il aime travaille dans l'une de ces deux tours. D'autre part, parce qu'il se reproche de n'avoir pas prévu la tragédie malgré les renseignements que son rôle d'agent secret lui a permis de glaner au Moyen-Orient. Au cours du récit, on assiste d'ailleurs à l'évacuation de l'une des tours en feu avant qu'elle ne s'écroule. On participe " en direct " à la tentative d'extirpation de ceux qui s'y trouvent piégés dont la femme du narrateur. On comprend donc ce qui s'est passé dans ce bâtiment durant ces minutes atroces que vécurent les gens qui s'y trouvaient avant qu'il ne s'effondre. Au cours de sa mission, dont le principal objectif est de démêler les réseaux de financement d'Al-Qaïda, le narrateur est par ailleurs entré en relation avec Sara, une superbe Franco-Syrienne au comportement pour le moins troublant et dont le charme est ravageur. Cette femme - pour quelles obscures raisons ? - a tout fait pour le séduire avant de lui livrer de quoi bloquer les comptes bancaires de l'organisation djihadiste. Que va devenir la femme qu'il aime ? Va-t-elle pouvoir s'extraire de la tour en feu ? Comment va évoluer l'enquête que le narrateur conduit avec la CIA sur les réseaux d'Al-Qaïda dont les résultats devaient permettre d'asphyxier cette organisation ? Le narrateur va-t-il être séduit par Sara ? Cette dernière va-t-elle l'aider à pénétrer la nébuleuse terroriste de façon à ce que des tragédies comparables à celle qui vient d'endeuiller New York ne se reproduisent plus ? Autant de questions qui font de ce roman un thriller aux rebondissements palpitants.

08/2010

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Sports

Pour l'amour du jeu. Où va le foot français ?

De cinq années de disette en coupe d'Europe à deux finales en 2004 pour les clubs ; du plus beau doublé de l'histoire du foot à une qualification laborieuse pour la Coupe du monde 2006... Vous aussi, vous avez du mal à vous habituer aux montagnes russes que nous impose depuis dix ans le football français ? Alors ce livre est fait pour vous. La gueule de bois qui a suivi l'ivresse des années 1998-2000 n'en finit pas, et l'équipe nationale n'est pas seule en cause : hormis une belle percée de Monaco en 2004, puis de Lyon en 2006 en Ligue des champions, les clubs français ont peu à peu décroché du peloton de tête du foot européen. Les professionnels - et ils sont de plus en plus nombreux - veulent croire que cette crise est passagère, et avancent que les conditions d'une renaissance du foot français sont désormais réunies : fin 2004, la Ligue vendait ses droits de transmission télévisée pour la somme astronomique de 600 millions d'euros par an, faisant ainsi de la L1 le championnat le mieux doté d'Europe, et depuis le mois de février 2005, un nouveau président est installé à la tête de la Fédération française de football, avec l'intention déclarée de mettre de l'ordre dans la maison. C'est qu'il y a urgence : dix ans après l'arrêt Bosman, la crise est multiforme. En s'appuyant sur sa connaissance intime des hommes, des clubs, des sources de financement et des ressources en talents qui structurent ce sport roi, Jean-Philippe Bouchard répond à onze questions clés : Pourquoi l'équipe de France s'est-elle effondrée ? La relève est-elle prête ? Y a-t-il toujours un modèle français en matière de formation ? Les sélections nationales sont-elles en danger ? Quel est le niveau du championnat de France ? Les clubs français peuvent-ils lutter au niveau européen ? Quelles solutions au manque de ressources ? Quelles tendances les clubs vont-ils suivre ? Comment le statut du joueur va-t-il évoluer ? Racisme, agents ripoux, arbitres malmenés : quel poids accorder aux dossiers noirs ? Le foot reste-t-il un jeu ?

01/2006

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Droit

Le statut juridique des établissements de microfinance (EMF) en zone CEMAC. L'encadrement de la "petite finance" du secteur informel vers le secteur formel

L'édiction d'un statut juridique pour les établissements de microfinance (EMF) dans la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) était une impérieuse nécessité ; car il fallait encadrer l'activité de microfinance et ses acteurs. Cette initiative s'est traduite dans le Règlement du 13 avril 2002 à travers une double mesure. D'une part, la sécurisation du secteur de la microfinance matérialisée par la régulation de l'accès à l'activité de microfinance et la règlementation de l'exercice de ladite activité. D'autre part, le législateur a procédé à la spécialisation des EMF, en leur assignant deux types de missions fondamentales, lesquelles distinguent les EMF des établissements de crédit classiques. Il s'agit de la canalisation par les EMF des exclus du système bancaire classique ; ainsi que du financement par les EMF des "initiatives économiques de base". Le statut juridique érigé par le législateur sous-régional de la CEMAC est une importante avancée dans la réglementation de l'activité de microfinance. Néanmoins, cette oeuvre est perfectible. L'un des axes d'amélioration de l'encadrement des EMF, consiste à procéder, par-delà l'apparente unité statutaire, à une meilleure différenciation de la diversité des formes juridiques que peuvent revêtir les EMF. Ceux-ci peuvent en effet avoir, soit des formes sociétaires (capitalistes ou mutualistes) ; soit des formes associatives caritatives ou lucratives. L'autre axe de perfectionnement de l'encadrement des EMF est l'amélioration de leur régime juridique. Pour y arriver, il faut affiner le cadre institutionnel et opérationnel des EMF. Au plan institutionnel, il est judicieux de redéfinir le rôle des institutions intervenant dans le secteur de la microfinance, en consolidant leurs atouts. Au niveau opérationnel, la spécificité de l'activité de microfinance invite à mieux assimiler les contours des liens contractuels qui se tissent entre les différents acteurs du secteur de la microfinance. L'idéal étant de normaliser les sûretés originales et les voies d'exécution atypiques parfois utilisées en microfinance. Pour atteindre l'objectif très louable de viabilité et de pérennité des EMF en tant qu'acteurs importants de l'économie, l'effectivité et l'efficacité de la règlementation doivent être une réalité.

04/2016

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Sociologie

Technoféminisme. Comment le numérique aggrave les inégalités

"Règle 30 : il n'y a pas de filles sur Internet". Cet adage qui circule sur certains forums depuis le début des années 2000 illustre l'accueil réservé aux femmes en ligne. Le monde numérique tisse nos vies à tous et pourtant, il a un problème avec la diversité : il l'oublie et l'agresse, jusqu'à menacer la démocratie. En analysant les ressorts de la haine en ligne, en dévoilant le sexisme et le racisme qui président au fonctionnement de l'industrie et en proposant une contre-histoire du numérique, ce sont les racines et les effets concrets de cette marginalisation que décortique méthodiquement Technoféminisme. On y observe des communautés masculinistes, auxquels les géants numériques ont permis de se rassembler sous couvert de promotion de la liberté d'expression. Leurs adeptes, se proclamant parfois "célibataires involontaires" , multiplient les actions violentes et font toujours plus de victimes - harcèlement, divulgation d'informations personnelles et d'images intimes, jusqu'au meurtre. Leurs idées excluantes les transforment en relais des extrêmes-droites qui fleurissent un peu partout dans le monde. On y croise la route de l'auteure du premier programme informatique, aussi, Ada Lovelace, brillante mathématicienne et fille de Lord Byron. D'Hedy Lamarr, qui a passé plus de temps à inventer toutes sortes d'objets qu'à jouer devant les caméras. Ou de Katherine Johnson, dont le talent repoussa les limites imposées par la ségrégation au sein de la NASA. On y rencontre, encore, des chercheuses et des activistes à l'oeuvre pour faire évoluer nos mondes numériques à mesure qu'ils s'étendent, des premiers espaces connectés jusqu'au champ de l'intelligence artificielle. Dans cet essai-enquête unique en son genre, Mathilde Saliou explique les dessous d'un monde fait par et pour des hommes : les effets discriminants de nombre d'algorithmes sur la société, le financement biaisé de la tech par l'entre-soi masculin du capital-risque, la façon dont le consentement de chacun est sans cesse forcé par les géants du Net pour tirer profit de nos données... Interviewant universitaires, ingénieures, activistes, précurseuses, elle dégage aussi des pistes de résistances à l'architecture discriminatoire du numérique, des manières de prendre le pouvoir pour dessiner des futurs technoféministes.

02/2023

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Paramédical

Réussir la démarche de recherche universitaire en kinésithérapie et thérapie manuelle. Méthodologie, lecture critique d'articles, mémoire de fin d'études

La réforme des études de kinésithérapie a placé la méthodologie au coeur de la pédagogie. Les évolutions réglementaires des vingt dernières années ont fait évoluer les rééducateurs vers "l'evidence-based of physiotherapy" partout dans le monde. Cette évolution universitaire en masso-kinésithérapie / physiothérapie en STAPS etc. impose de repenser les modes d'apprentissage où la recherche façonne les pratiques. Ainsi les processus de raisonnement scientifique deviennent la pierre angulaire de la pratique clinique. La réalisation du mémoire orienté "recherche" et le cheminement intellectuel qui en découle sont le point d'orgue de cette nouvelle pédagogie. La pédagogie par la recherche doit permettre à tous les étudiants de se familiariser avec les outils méthodologiques du meilleur niveau de preuve actualisé cela en particulier par la recherche bibliographique afin d'acquérir une meilleure compréhension de la démarche scientifique. Cet ouvrage premier dans le domaine répond à ces objectifs en offrant aux étudiants toutes les clés pour acquérir une bonne base méthodologique. Ils pourront entre autres bénéficier de savoir-faire pour : acquérir et perfectionner la lecture critique d'articles en physiothérapie - construire un essai contrôlé randomisé - rédiger leurs mémoire de fin d'études revue de littérature articles en anglais lettre d'intention appel à projet CPP etc. ; - enregistrer un projet de recherche accepté sur ClinicalTrials - obtenir des financements d'études pour une activité professionnelle publique et/ou libérale. Le lecteur y trouvera aussi une réelle initiation à la démarche de recherche sur des axes fondamentaux/cliniques incontournables (contrôle moteur thérapie manuelle anatomie pelvi-périnéologie physio-échographie fonctionnelle sciences humaines neurophysiologie respiratoire imagerie motrice métrologie...) ainsi que des conseils pour l'aider à développer un questionnement éthique. L'étudiant obtiendra des réponses pratiques relevant de domaines délicats tels que : comment argumenter son raisonnement optimiser sa recherche bibliographique réussir sa revue de littérature améliorer son analyse statistique maîtriser son oral de soutenance perfectionner son "English touch" ou encore parcourir la database clinique ?

10/2019

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Histoire de France

Duguay-Trouin. Armateur malouin, corsaire brestois

René Trouin est né à Saint-Malo le 10 juin 1673. Dès l'ouverture du conflit de 1689, sa mère, devenue veuve, engage la maison Trouin dans les opérations de course et autorise René à embarquer comme volontaire : il fait montre d'un tel talent qu'il reçoit bientôt son premier commandement. Ayant armé une frégate du roi prêtée à un particulier, Luc II, son aîné, comprend tout l'intérêt de ce nouveau mode d'"armement mixte". Dorénavant, leurs destins sont indissociables : à Luc II d'obtenir le prêt de vaisseaux du roi et de trouver les financements nécessaires ; à René de les armer à Brest et de les commander à la mer. Maintenant connu sous le nom de Duguay-Trouin, il va se couvrir de gloire. Dès le début de la guerre de Succession d'Espagne, les Trouin obtiennent le prêt, puis la construction à Brest de bâtiments puissants avec lesquels Duguay-Trouin mène de brillantes campagnes face aux coalisés ; la prise de Rio de Janeiro est à la fois le point d'orgue et le chant du cygne de leur collaboration. Ces succès ne sont ni sans douleur - ses deux jeunes frères sont successivement tués sous ses ordres -, ni toujours à la hauteur des sacrifices financiers consentis par ses armateurs ; cependant Louis XIV les reconnaît, qui anoblit les deux frères en même temps et élève Duguay-Trouin au rang de chef d'escadre. Louis XV le fera commandeur de Saint-Louis et lieutenant général. Après une vie tout entière consacrée à la mer et à son roi, Duguay-Trouin meurt à Paris le 27 septembre 1736. Luc II le suit dans la tombe un an plus tard ; il avait été reçu chevalier de Saint-Louis par grâce spéciale de Louis XV, pour la part qu'il avait prise dans les succès de son frère. La découverte de documents d'archives inexploités permet d'apporter un nouvel éclairage sur la vie et la carrière de Duguay-Trouin, armateur malouin et corsaire brestois.

11/2012

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Sciences historiques

Machines à papier. Innovation et transformations de l'industrie papetière en France, 1798-1860

La papeterie française est confrontée dans la première moitié du 19e siècle, comme de nombreuses branches industrielles, à la mécanisation. Cette mutation décisive n'est pas seulement d'ordre technique : elle s'inscrit dans une transformation générale des hommes et de leurs pratiques qui mène, vers 1860, à une nouvelle organisation économique et sociale. C'est une telle flexure majeure qui est au cœur des interrogations de cet ouvrage : comment passe-t-on d'un système technique à un autre ? De l'invention de la machine à papier par Louis Nicolas Robert en 1798 à la multiplication par cinq de la production vers 1860, la modernisation d'une branche n'a rien d'automatique ou d'aléatoire. La machine nouvelle ne s'intègre pas sans un intense effort collectif dans des entreprises profondément renouvelées ; elle ne se diffuse pas sans que soient surmontés de nombreux obstacles techniques ; cause de la mutation, elle en est aussi un effet, en un cycle auto-soutenu. Aussi la mécanisation est-elle au centre d'un processus complexe. Elle obéit à des rythmes et des logiques qui prennent racine dans un ancien régime productif dont l'héritage est contraignant. Avide de capitaux, elle mobilise des financements neufs et variés ; promotrice de nouveaux espaces productifs, elle provoque le remaniement des installations ; ancrée sur les marchés en expansion de la lecture et de la presse, elle suscite l'émergence d'entrepreneurs innovants ; ordonnatrice d'une organisation du travail renouvelée, elle implique une transformation de la composition de la main-d'œuvre. Ainsi une nouvelle géographie et une nouvelle structure des entreprises se sont mises en place, dont la papeterie a gardé des traces jusqu'à nos jours. Grâce à l'exploitation d'archives d'entreprises inédites et rares, le cycle de la mécanisation de la papeterie française, analysé ici concrètement, dans ses hésitations, ses tensions, ses réussites et ses limites, introduit à une histoire globale, technique, économique et sociale, de l'innovation.

10/1996

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Cosmologie - Histoire

NASA archives

Le 1er octobre 1958, la première agence spatiale civile mondiale est fondée pour riposter en urgence contre le lancement de Spoutnik par l'Union soviétique un an plus tôt. En 10 ans, la National Aeronautics and Space Administration, universellement connue sous l'acronyme NASA, est passée d'un modeste groupe de chercheurs, menant des expériences avec de petites fusées converties, à l'une des plus importantes entreprises technologiques et managériales jamais créée, capable d'envoyer des humains sur la Lune à bord d'énormes fusées et de disperser des robots explorateurs sur Vénus, Mars et plus loin encore. Malgré les quelques revers tragiques qui ont jalonné l'histoire de la NASA, le projet d'alunissage Apollo demeure emblématique de l'ingéniosité américaine ; ses navettes spatiales ailées ont été le fer de lance de la station spatiale internationale et son stupéfiant arsenal de satellites astronomiques, d'atterrisseurs robotiques et de programmes d'observation de la Terre ont transformé notre compréhension du cosmos, et de la place qu'y occupe la planète fragile que nous habitons. Au fil des 60 années d'existence de la NASA, les images ont joué un rôle crucial. Qui, aujourd'hui, n'a jamais été fasciné par les prises de vues de l'univers réalisées par le télescope spatial Hubble, ou les panoramas de Mars, d'une netteté extraordinaire, collectés par les rovers de surface de la NASA ? Qui a oublié les clichés des hommes marchant sur la Lune ? Ce volume compact est dérivé de notre édition format XXL, qui a été réalisée en collaboration avec la NASA, et réunit des centaines de photos historiques et des schémas de conception, scannés et remasterisés grâce aux techniques les plus perfectionnées. Les textes signés du journaliste scientifique Piers Bizony, de l'ancien historien en chef de la NASA Roger Launius et de l'auteur à succès et spécialiste d'Apollo Andrew Chaikin, accompagnés d'une liste détaillée des principales missions spatiales humaines et robotiques, complètent cette exploration exhaustive de la NASA, de ses premières heures aux nouveaux systèmes spatiaux qu'elle élabore aujourd'hui pour l'avenir. Les Archives de la NASA est bien plus qu'une captivante histoire illustrée du programme spatial américain. C'est aussi une méditation profonde sur les raisons pour lesquelles nous explorons l'espace et la direction que nous donnerons à cette aventure sans égal dans les années à venir. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

01/2023

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Sciences de la terre et de la

L'Alpe N° 84, printemps 2019 : Observatoires. Un oeil sur le cosmos

De par leur situation géographique singulière (altitude, températures extrêmes, sites isolés), leur réseau très dense d'universités et leur histoire, les Alpes se sont imposées comme l'un des plus importants laboratoires du monde. Une vigie tournée vers le ciel ou les profondeurs de la Terre. Un observatoire pluridisciplinaire, ouvert sur l'astronomie, la météorologie, la glaciologie, mais aussi la physique des particules ou la médecine. Au sommaire : - Après l'observatoire du pic du Midi de Bigorre en 2013, le parc national des Cévennes en 2018, ce sera sans doute cette année au tour du parc du Gantrisch en Suisse de se voir décerner le label " réserve internationale de ciel étoilé " valorisant l'absence de pollution lumineuse. Lancé par les milieux de l'astronomie professionnelle et amateur, l'engouement pour la création de ces parcs d'un nouveau genre a notamment pris corps autour d'observatoires scientifiques de montagne. - Sur les hauteurs de Nice, l'observatoire (1887) ne manque pas d'attirer tous les regards. Cette imposante demi-sphère immaculée marque les temps pionniers d'une architecture singulière appliquée aux observatoires astronomiques. Avec ses mécènes comme le banquier Raphaël Bischoffsheim et ses figures de proue comme Gustave Eiffel ou l'architecte Charles Garnier. - Aoste, Bauges, Baronnies provençales, etc. : les centres astronomiques sont nombreux à ouvrir leurs portes au public. Un guide pratique pour programmer ses prochaines visites. - Arrimée à plus de 3 500 mètres d'altitude sur le col qui sépare la Jungfrau du Mönch, la station scientifique suisse du Jungfraujoch a été, dès les années 1950, un laboratoire sentinelle pour observer la pollution et le réchauffement climatique. Des scientifiques du monde entier continuent d'y ausculter la chimie de l'atmosphère terrestre. - L'histoire de la construction de l'observatoire Vallot en 1890 par Joseph Vallot lui-même. Météorologue, glaciologue, botaniste et cartographe, il fait fi des réticences de tous pour construire un laboratoire à 400 mètres sous le sommet du Mont-Blanc pour y étudier les phénomènes météorologiques ou le mal des montagnes. De ce lieu improbable, il fera un petit bout d'Asie en décorant le salon à l'orientale. - Le laboratoire des rayons cosmiques, bricolé à dos d'homme au col du Midi à partir de 1947, n'aura pas fonctionné plus de dix ans. La théorie des quarks doit beaucoup à cet observatoire de particules élémentaires, le plus haut du genre à l'époque. - Au début du XXe siècle, Angelo Mosso se fait construire un laboratoire sur les pentes du Mont- Rose. Les études que le professeur de physiologie italien va y mener serviront surtout aux troupes de montagne ou aux futurs himalayistes, voire à l'étude de la santé des aviateurs, un métier alors en devenir. - Particulièrement sensible dans les Alpes, le dérèglement climatique actuel bouleverse les modes d'observation scientifique. La montagne bouge. La science aussi. Pour comprendre ces changements très rapides, les chercheurs en sciences de la nature comme en sciences sociales doivent mettre en place de nouvelles méthodes. Dont les maîtres mots sont " co-construction " et " participatif ". Et aussi : - Jean Mohr (1925-2018) nous a quittés en novembre dernier. Il nous laisse des archives imposantes dont une bonne partie est consacrée aux Alpes. - Vu par le " berger Carnino Michel ", le monde pastoral prend des allures truculentes au fil de ses créations à l'Opinel. - José Le Piez sculpte les arbres. Et de ces sculptures, il tire des sons. Invité de la troisième saison de Paysage Paysages, manifestation artistique qui mobil

03/2019

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 2/2022

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Colloque : Arbitrage et droit public / Articles - Conference : Arbitration and Public Law Recours à l'arbitrage par les personnes publiques - L'influence du Ministre-juge dans l'interdiction pour les personnes publiques de recourir à l'arbitrage, par Marie-France Benard - Résistances du Conseil d'Etat à l'arbitrage. Plongée dans l'histoire d'un antagonisme, par Amina Hassani - La commodité du soubassement conventionnel de l'arbitrage, par Maxence Chambon Régime de l'arbitrage - Le régime juridique de l'instance arbitrale en matière administrative, par Cédric Meurant - Le juge administratif d'appui à la procédure arbitrale, par Mehdi Lahouazi - Transparence administrative et confidentialité des procédures d'arbitrage : quel équilibre ? , par Loubna Belrhali-Debeaudoin - L'objectif de transparence à travers la publication des sentences, par Guillaume Aréou - La loi applicable au fond, par Filali Osman - L'arbitre et les règles impératives du droit des contrats administratifs français, par Lilian Larribere Contrôle des sentences - Contrôle des sentences arbitrales par le juge administratif, par Denis Mouralis - Le respect des règles relatives à la propriété publique. Carcan ou garde-fou ? , par Hugo Devillers - La mise en oeuvre du droit public étranger par le juge judiciaire français, par Malik Laazouzi - Le contrôle étatique des sentences arbitrales rendues à propos de contrats administratifs internationaux en droit comparé, par Mamadou Gacko Arbitrage et droit de l'Union européenne - L'arbitrage d'investissement à l'épreuve de l'autonomie du droit de l'Union européenne, par Philippe Coleman - Arbitrage et question préjudicielle, par Jérémy Jourdan-Marques Table ronde - L'arbitrage en droit public, par Irina Guerif Rapport de conclusion du colloque, par Malik Laazouzi II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - L'irruption du financement terroriste en arbitrage commercial international, par Alexandre Reynaud et Martin Pradel - La violation de l'ordre public comme fondement d'annulation d'une sentence pour défaut d'indépendance et d'impartialité d'un arbitre, par Marc Henry III. Panorama international de jurisprudence / Panorama of World Case Law Sous la direction de Louis Degos et Michael Polkinghorne - France, partie I [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France, partie II [Règlements amiables], par Priscille Pedone et Bertrand Robert IV. Brèves - Conférences - Bibliographies / In Brief - Conferences - Books Sous la direction de Priscille Pedone - Compte rendu d'ouvrage, par Pedro Arcoverde

08/2022

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Economie

Rapport sur le développement en Afrique 2010. Les ports, la logistique et le commerce en Afrique

Ce Rapport sur le développement en Afrique 2010 paraît à un moment où les pays de cette région déploient des efforts pour surmonter les problèmes liés à la logistique commerciale, en particulier au niveau des ports, qui constituent des points d'accès pour 80 pour cent des échanges mondiaux de marchandises. On constate un accroissement de la part de l'Afrique dans le commerce avec les marchés émergents tels que l'Asie, avec les marchés traditionnels d'Europe et d'Amérique du Nord, ainsi qu'entre les pays africains. Néanmoins, ces échanges restent fortement entravés par la faiblesse de la chaîne logistique, qui inclut les ports et les liaisons avec l'arrière-pays ou hinterland (réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux). Le présent rapport montre que, dans bien des cas, les ports africains pourraient dégager de substantiels gains de productivité s'ils amélioraient l'infrastructure des ports existants. II faut aussi créer un cadre de réglementation plus favorable en introduisant des partenariats public-privé qui apporteront le financement nécessaire pour relever la capacité et faire évoluer l'infrastructure portuaire. De surcroît, les carences de l'infrastructure " immatérielle " des ports, à savoir des institutions et de la réglementation, renchérissent le commerce et nuisent à l'efficience. Le rapport propose plusieurs mesures préventives : il s'agit notamment de soutenir les processus de privatisation qui correspondent aux objectifs du secteur public, de resserrer la coordination entre les différentes institutions concernées (autorités portuaires, douanes, ministères des Transports, organisations syndicales, etc.) et d'encourager les facteurs propices à l'efficience, tels que les stratégies et les dispositifs favorisant la concurrence, une meilleure coordination des divers intervenants dans les ports, la simplification des documents et le traitement par un guichet unique. Au bout de la chaîne logistique, l'infrastructure de l'arrière-pays, qui relie les ports aux marchés, tient une place critique dans les coûts globaux des échanges commerciaux. Dans tous les pays d'Afrique, mais surtout en Afrique subsaharienne, l'efficience portuaire pâtit d'une faible connectivité avec l'hinterland, en raison du mauvais état des routes, des chemins de fer et des autres modes de transport, ce qui nuit à la qualité du service. Le présent rapport a atteint son objectif : remédier au manque d'informations sur les ports et la logistique y afférente, ainsi que, grâce à ses constats, permettre aux instances décisionnaires de définir des stratégies et des politiques éclairées, dans le secteur public comme dans le secteur privé.

01/2011

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Histoire de France

Le comte Roy (1764-1847). De la fortune privée au service de l'Etat

Capitaliste puis parangon de la rigueur budgétaire, Antoine Roy a connu une vie plus que contrastée. Issu de la bourgeoisie provinciale des environs de Langres (Haute-Marne), avocat au barreau de Paris à partir de 1785, il met d'abord son talent de défenseur au service des royalistes : le journaliste Durosoy en 1792, les veuves des fermiers généraux en 1795 et les insurgés de Vendémiaire en 1796. Sa prudence et son savoir-faire juridique mais aussi son mariage avec la fille du grand architecte Barré l'attirent dans le milieu des spéculateurs. Associé à l'affairiste langrois Caroillon des Tillères, il acquiert ainsi le comté de Sancerre dès 1795 puis il se lance dans l'acquisition de forêts et réussit un coup énorme en devenant, en 1801, pour vingt années, le gestionnaire exclusif des bois et des terres laissés par le dernier duc de Bouillon. Appuyé sur ce riche patrimoine foncier, il se lance dans le financement d'entreprises métallurgiques dans l'Eure. Il y accumule une des premières fortunes de France. Napoléon Ier s'acharne contre Antoine Roy, en empêchant le mariage de sa fille et en confisquant le beau château de Navarre, dans l'Eure. Les Cent-Jours, en 1815, voient l'élection de Roy comme député. Sa carrière parlementaire va se poursuivre pendant plus de trente années. Trois fois ministre des Finances sous la Restauration, il est l'apôtre de la réduction de la dépense publique. Fait comte par Louis XVIII et pair de France en 1821, il figure désormais comme l'un des principaux experts des finances publiques. Il est président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations pendant dix ans, jusqu'à sa mort en 1847. Archétype de cette bourgeoisie nouvelle enrichie par la Révolution, le comte Roy, par sa délité à ses convictions monarchistes mais surtout parce qu'il s'impose comme la (mauvaise) conscience budgétaire et financière de la Restauration puis de la Monarchie de Juillet, reste, pour l'Histoire, un grand homme d'Etat. Au terme d'une véritable enquête sur la spéculation sous la Révolution et l'Empire puis d'une recherche approfondie dans les archives parlementaires, Jacques BERNOT , juriste et historien, trace le portrait vivant et dérangeant de ce millionnaire balzacien devenu ministre des Finances.

02/2017

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Immobilier, droit de la constr

Code de la construction et de l'habitation . Annoté et commenté, Edition 2024

L'outil indispensable à tous les acteurs de la construction et du logement, qu'ils soient publics ou privés. L'outil indispensable à tous les acteurs de la construction et du logement, qu'ils soient publics ou privés. Les + de l'édition 2024 : - vaste commentaire explicatif ; - à jour de la loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables ; - inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et mis à jour en continu. Le Code de la construction et de l'habitation Dalloz est à jour des dernières évolutions législatives, réglementaires et contentieuses. Riche d'un vaste commentaire explicatif et d'une abondante jurisprudence, l'ouvrage permet au lecteur, que celui-ci soit gestionnaire territorial, avocat, constructeur, acteur du logement social ou magistrat, de mesurer l'impact de ces nombreuses réformes et pratiques. L'édition 2024 intègre notamment la loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, qui simplifie les procédures environnementales pour les projets d'énergies renouvelables, dans un objectif d'intensification du déploiement de l'énergie solaire. Elle facilite en effet l'installation de panneaux solaires sur les terrains déjà artificialisés ou ne présentant pas d'enjeu environnemental majeur, comme les parcs de stationnement extérieurs existants de plus de 1 500 m2. Cette norme met l'accent sur l'exemplarité énergétique et environnementale des bâtiments. Les règles deviennent ainsi plus rigides pour le maître d'ouvrage au moment de la demande de permis de construire : il doit prouver que les critères de performance environnementale sont remplis, que sa construction est certifiée "à énergie positive", et qu'elle a atteint des résultats minimaux en termes d'impact sur le changement climatique. La loi consolide par ailleurs les obligations d'installation de panneaux photovoltaïques sur certains bâtiments non résidentiels neufs ou grandement rénovés, comme les universités ou les hôpitaux. A partir de 2028, les OPHLM se trouveront dans l'obligation de réaliser une étude sur la faisabilité de ces équipements sur leurs logements sociaux. Le code est également à jour de : - la loi du 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte ; - la loi du 27 juillet 2023 visant à protéger les logements contre l'occupation illicite ; - le décret du 25 mai 2023 portant diverses dispositions relatives aux modalités d'instruction des demandes de décision favorable pour le financement de logements sociaux.

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Code du travail

Code du travail. Annoté. Commenté en ligne, Edition 2023

L'ensemble des textes applicables aux relations de travail, commentés en ligne. Code du travail 2023, les plus de la nouvelle édition : - Nombreuses annotations de jurisprudence et références bibliographiques ; - Appendice riche de nombreuses rubriques annotées en rapport avec le droit travail. - Inclus : le Code en ligne, enrichi, annoté et commenté + mise à jour mensuelle par lettre d'actualité. Le Code du travail Dalloz rassemble l'ensemble des textes applicable aux relations de travail et s'impose comme la référence aux acteurs du droit social. En plus des parties codifiées (L, R et D), il comprend un Appendice présentant de nombreuses rubriques annotées en rapport avec le droit travail, et notamment les textes relatifs à l'assurance chômage, les différents modèles de lettres de licenciement ou encore l'accord national interprofessionnel relatif au télétravail. Le code est complété d'annotations de jurisprudence indispensables à l'application des textes, constamment enrichies, avec plus de 20 000 décisions citées. Et toujours une table alphabétique générale complète ; une table de renvois aux anciens articles pour la partie relative aux institutions représentatives du personnel (selon sa pertinence) et une table de renvois aux anciens articles pour la partie relative à la durée du travail (selon sa pertinence). Le Code du travail 2023 est notamment à jour : - de la loi portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi qui prévoit notamment la prolongation des règles actuelles de l'assurance chômage, qui crée également un service public de la VAE ou encore qui instaure une présomption de démission en cas d'abandon volontaire de poste ; - de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 ; - de la loi de finances pour 2023 ; - de la loi du 16 août 2022 relative aux mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat et portant notamment sur la prime de partage de la valeur - du décret du 25 mars 2022 relatif à la procédure de médiation préalable obligatoire applicable à certains litiges sociaux ; - de la loi du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte ; - des décrets de la loi Santé et notamment des décrets de mars 2022 sur les nouvelles modalités du suivi médical des salariés, du DUER ou des mesures de désinsertion professionnelle ; - du décret du 25 février 2022 relatif aux mesures visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l'entreprise.

03/2023

ActuaLitté

Cadres de santé

Les infirmières chercheuses. Quelle place dans les organisations de santé ?

Toujours plus d'infirmières dans le monde poursuivent des études universitaires allant jusqu'au doctorat, participent à des recherches scientifiques ou en sont à l'origine. Certaines deviennent des praticiennes-chercheuses, d'autres choisissent la seule voie de la recherche. Pour leur part, les infirmières françaises continuent d'être réparties dans de nombreuses écoles doctorales différentes et se démarquent du profil classique des autres étudiants. En effet, la grande majorité d'entre elles exercent leur activité professionnelle parallèlement, faute de financement. Ce vécu singulier les met dans une position particulière vis-à-vis de leurs collègues, mais aussi des organisations dans lesquelles elles évoluent. Comment parvenir à valoriser l'utilité des recherches infirmières, le statut et le rôle des infirmières en tant que chercheuses, ou leurs activités scientifiques ponctuelles ? C'est à cette question que vise à répondre ce livre. Pour ce faire, l'auteure s'appuie sur une démarche ethnographique. Elle a effectué des observations au plus près de la réalité d'infirmières ayant réalisé une thèse, mené des entretiens avec elles, tout comme avec des cadres de santé et des directeurs des soins. Cette méthode favorise la compréhension de leurs ressentis, leur mode de fonctionnement au sein des organisations de santé, dans un environnement marqué par des enjeux de pouvoir avec le corps médical. L'enquête permet de préciser quels lieux d'exercice sont plus favorables que d'autres au déploiement d'une activité scientifique des infirmières (comme la réanimation ou l'oncologie), de montrer en quoi ces organisations sont apprenantes et de noter la plus grande fluidité de la collaboration entre médecins et infirmières qui y règne. La question de la création d'une forme d'élite infirmière, au travers de cette population de chercheuses, est enfin posée. Si le développement de compétences scientifiques peut être mis en avant par les institutions, les temps de recherche ne sont toujours pas intégrés comme une activité professionnelle à part entière, sur le même plan que les soins directs. La recherche demeure ainsi un axe satellitaire du champ d'action infirmier. Or, son intégration au temps de travail, le développement de la recherche infirmière et le fait de favoriser la poursuite d'études doctorales, au-delà de valoriser la profession infirmière, peuvent constituer un axe essentiel de la politique institutionnelle d'attractivité et de fidélisation des professionnels infirmiers.

04/2024