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Littérature française

La vie de Marguerite

C'est le destin qui amène une petite fille perdue et déracinée d'Istanbul à l'église Saint-Antoine de Padoue. Une place lui est ensuite attribuée à l'orphelinat français de la ville. Les enjeux politiques font en sorte que cette fille, baptisée Marguerite, arrive en France en 1933. Elle commence alors sa vie d'immigrée à l'orphelinat des jeunes filles à Auch. L'immigration et l'intégration ne sont faciles pour personne, mais devant le courage, la bienveillance et la persévérance de Marguerite, les obstacles sont franchis les uns après les autres. La vie de Marguerite vous raconte le parcours d'une petite orpheline qui cherche son bonheur.

06/2022

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Critique littéraire

Je suis... Marguerite Yourcenar

Yourcenar, Marguerite, femme libre, romancière et essayiste, a cherché à connaître les divers visages de l'homme, de la vie et des choses. Elle réalisa un œuvre littéraire composé de romans, de pièces de théâtre, de nouvelles, de mémoires, de poésies et d'essais. Son premier livre, Alexis ou le Traité du vain combat, paraît en 1929. Après une jeunesse consacrée à l'écriture et à des voyages en Europe, surtout l'Italie et la Grèce, elle s'exile au Etats-Unis en 1939.C'est dans l'île des Monts Déserts de l'état du Maine, où elle réside avec sa compagne, qu'elle rédige Les Mémoires d'Hadrien. Ce roman historique, paru en 1951, lui permet d'obtenir une reconnaissance internationale. Après la publication de L'oeuvre au noir en 1968, elle est élue à l'Académie royale de Belgique en 1970 et à l'Académie française en 1980. Elle est la première femme à y être reçue.

07/2014

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Littérature française

Marguerite et les grenouilles

"Ce livre n'est pas un roman. S'il fallait le définir, ce pourrait être une sorte de guide de lieux minuscules, d'un genre inédit. Je sortais de l'écriture d'Une haine de Corse. L'épopée napoléonienne m'avait emmenée jusqu'aux confins de l'Europe et même du monde. J'étais un peu lasse des voyages : j'éprouvais le besoin de revenir chez moi. Il m'a donc pris la fantaisie de circonscrire à la ville de Saint-Florent les récits que je rapporte. Il a pu advenir que, par souci de préserver un secret, j'aie changé les noms des personnes ou que je me sois laissé emporter par mon imagination : ainsi, à partir d'un détail, j'ai bâti une nouvelle, "La cumparsita", mais cela relève de l'exception. Je raconte dans ces pages ce que j'ai vécu, vu et entendu. C'est le contraire de la sagesse, symbolisée par un singe aveugle, muet et sourd, mais je n'ai jamais prétendu avoir une passion excessive pour les singes ou la sagesse". Marie Ferranti nous invite ainsi à la suivre dans Saint-Florent, à l'écouter redonner vie à un passé proche, dévoiler un "monde englouti" et souvent regretté. Il en résulte un recueil au charme insistant, teinté d'une certaine nostalgie mais surtout empreint d'une grande tendresse et d'un enthousiasme communicatif.

10/2013

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Littérature érotique et sentim

Marguerite et sa famille

« Après un repas bien apprécié, le jeune couple quitta le restaurant avec une énergie renouvelée. — Quelle est la prochaine étape de notre pèlerinage ? demanda Clémentine. — Pèlerinage ? demanda Christophe. Prenant sa main dans la sienne, Clémentine dit : — Tu sais, Chris, j'ai l'impression de faire un pèlerinage actuellement. J'ai l'impression d'être partie, non pas en lune de miel, mais à la découverte de moi-même, de ma famille. J'ai l'étrange impression que tout a été prescrit et prédestiné, et que les différents morceaux du puzzle sont en train de se mettre en place. As-tu jamais pensé à la vie comme un grand puzzle ? » Avec ce texte, Linette Arthurton Bruno signe un roman sur la famille et ses zones d'incompréhension... mais aussi un récit sur les Caraïbes et leurs drames, sur l'histoire et ses sursauts. Une triple perspective, qui conduit ainsi ce roman en terres nostalgiques, qui en fait une œuvre où se jouent parallèlement une reviviscence des origines et une réconciliation. Par l'auteur de « Jonathan et Cie », une promenade sensible sur les sentiers de la mémoire caribéenne...

12/2014

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Histoire de France

Marguerite, princesse de Bourgogne

Marguerite, princesse de Bourgogne, est la petite-fille de Charles le Téméraire et la tante de Charles Quint. " Cette bonne femme est le vrai grand homme de la famille ", écrit Michelet. Sa vie est un roman. Marguerite est reine de France à trois ans, princesse d'Espagne à dix-sept, duchesse de Savoie à vingt et un, régente des Pays-Bas bourguignons à vingt-six... Dès sa naissance, en 1480, elle est un enjeu de pouvoir entre Louis XI et son père, l'empereur Maximilien. Un traité la marie au dauphin, mais Charles VIII lui préfère Anne de Bretagne et l'écarte : à treize ans, répudiée, elle regagne les Pays-Bas. En 1497, son père l'unit à Juan d'Espagne, qui meurt dans ses bras à Salamanque, après six mois d'une union passionnée. En 1501, elle épouse un troisième homme, Philibert de Savoie, qui succombe à une pleurésie au retour d'une chasse. A vingt-quatre ans, elle se retrouve seule - une fois répudiée et deux fois veuve... Son père voudrait la marier au roi d'Angleterre : elle refuse. Il lui confie alors la tutelle de son neveu, le futur Charles Quint, et la régence des Pays-Bas bourguignons, qu'elle gouverne jusqu'à sa mort, en 1530. C'est le destin exceptionnel de Marguerite que Jean-Pierre Soisson nous conte avec émotion. Il se coule dans l'époque, dans le cœur et dans l'âme d'une femme, qui est aussi un grand poète, chantant l'amour blessé et les désillusions de la vie.

10/2002

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BD jeunesse

Le temps des Marguerite

Une petite fille en haut, une petite fille en bas. La première vit en 1910, la seconde en 2010. Les deux s'appellent Marguerite et ont 12 ans. Un samedi matin où elles s'ennuient, chacune en même temps, elles grimpent au grenier et, dans une vieille malle, trouvent et enfilent une robe ayant appartenu à une aïeule un peu mystérieuse. Et chacune se retrouve dans l'époque de l'autre !

10/2009

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Romans de terroir

Les terres de Marguerite

Porteur d'un courrier écrit par un camarade de tranchée, Mathieu Lecerf frappe à la porte de la Fonterie, un domaine agricole sur les hauteurs de Béron. Marguerite vit là, avec son vieux père, et tente de résister aux assauts des Bournaud, des voisins envieux qui rêvent de mettre la main sur ses terres. Invité à rester quelques jours, Mathieu, qui n'est pas insensible au charme de Marguerite, s'active de tous côtés pour redonner vie à la Fonterie. Mais les Bournaud ne l'entendent pas de cette oreille et, pour se débarrasser de lui, ils l'accusent d'un crime qu'il n'a pas commis. Contraint de se cacher pour échapper au bagne, Mathieu jure alors de faire éclater la vérité et de prouver son innocence. Parviendra-t-il cependant à déjouer les pièges du destin et à rassembler les preuves de l'effroyable machination ? Et pourra-t-il enfin vivre auprès de Marguerite son grand amour ?

05/2012

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Lycée parascolaire

Moderato cantabile, Marguerite Duras

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des PARCOURS DE LECTURE. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

06/1990

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Théâtre - Pièces

I love you Marguerite

Aimée ne vivait pas encore. Aimée, l'oisillon affamé d'un amour déserté. Elle attendait... Elle attendait quoi ? Que quelqu'un la réveille enfin. Qu'une femme lui offre son sein. Et puis, Et puis elle est née une seconde fois. Et sa mère ne l'a pas renommée. Aimée... Aimée c'était parfait. Aimée était parfaite. Il ne fallait rien changer.

03/2021

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Littérature française

Se reparler de Marguerite

1890-1976. Une vie. La vie de Marguerite Huguet. Une vie modeste, de celles qui semblent ne laisser aucune trace sur terre, une vie qui passe et s'efface. Et pourtant. Quarante-cinq ans que je la porte en moi, quarante-cinq ans que Marguerite éclaire mes jours, quarante-cinq ans que j'essaie de trouver les mots pour ne pas l'oublier. Trouver les mots. Ne surtout pas me contenter d'un portrait de grand-mère mais tracer celui d'une femme d'exception. Dire celle qu'elle était, qui avait souffert de trois guerres, connu la douleur d'un chagrin d'amour, la pauvreté, travaillé durement jusqu'à l'âge de soixante-quinze ans comme ouvreuse de cinéma, dans la salle même où bien des années plus tard son arrière-petit-fils Vincent chanterait si souvent. Dire combien, cette femme-là, j'ai eu la chance de la connaître. Combien de celle qui n'avait pas fréquenté l'école, j'ai tant appris. Je sais que je n'aurais jamais sa distinction, sa clarté, son courage, sa bonté mais j'aurais traversé ma vie en essayant de lui plaire. Dire cet indicible, la faire renaître au fil des mots pour ceux qui ne l'ont pas connue, aurais-je réussi cette tendre et difficile gageure ? 1890-1976 une vie. Modeste et exceptionnelle.

01/2022

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Livres 3 ans et +

Le parc de Marguerite

Marguerite allait toute seule au parc. Elle restait là. assise pendant des heures, elle regardait amour d'elle...

11/2014

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CD K7 Littérature

Le Maître et Marguerite

Le Maître et Marguerite, « roman-univers » au même titre que Gargantua et Pantagruel, Don Quichotte, La Guerre et la Paix, ou encore La Montagne magique et quelques autres, est incontestablement le grand oeuvre de Mikhaïl Boulgakov (1891-1940). Il l’appelle lui-même son « grand roman » . Son élaboration, son écriture ont occupé, plus ou moins secrètement, les douze dernières années de sa vie. L’étoffe dans laquelle est habilement « coupé » et façonné ce roman est un tissu serré de composantes autobiographiques et de savoirs, mais c’est un tissu dont on ne sent pas le poids. Ce « grand » roman n’est pas volumineux, comparé aux romans les plus célèbres d’un Tolstoï, d’un Dostoïevski ou d’un Victor Hugo. On vient aisément à bout de ses deux parties. Le lecteur non russe n’achoppe même pas sur le premier obstacle que constitue souvent pour lui la mémorisation des prénoms, patronymes et noms de famille, grâce à l’ingéniosité avec laquelle ils sont introduits. En Russie, actuellement, Le Maître et Marguerite est même considéré comme un « livre pour la jeunesse » : cet avatar inattendu de la grande popularité posthume dont il a toujours joui témoigne, en tout état de cause, de l’agrément et de la facilité que présente sa lecture. L’attrait le plus immédiat du roman tient à la richesse et aux rebondissements de son sujet. Le Maître et Marguerite se développe à partir d’une journée de printemps dans un quartier tranquille du Moscou soviétique des années 1920-1930. Sous le regard d’un énigmatique étranger, quantité d’événements « scandaleux », tragiques et comiques déferleront sur la population moscovite et sur quelques individus spécialement ciblés, des événements auxquels les victimes et les pouvoirs publics s’évertueront en vain à trouver des explications rationnelles, se refusant obstinément à leur attribuer une cause « magique ». Le lieu de la scène initiale a tôt fait de s’agrandir et les protagonistes de se multiplier : le cadre de l’action s’élargit à tout Moscou (centre et périphérie), à la Russie, à la Palestine et à tout l’au-delà. Un autre roman commence ici à s’imbriquer dans le roman « moscovite » ; il sera mené à son terme dans trois autres chapitres non consécutifs, ingénieusement intégrés dans le sujet contemporain. Il s’agit bien en effet d’un roman dans le roman, nourri de tout une documentation, biblique, apocryphe et légendaire, qui s’inscrit dans le genre fondé par Renan dans sa Vie de Jésus. Mais le héros en est Pilate plutôt que « Iéchoua » . L’écrivain génial qu’est le Maître, par manque de courage et d’audace, renonce à sauver son oeuvre menacée et préfère disparaître ; la téméraire Marguerite, prête à tout pour retrouver l’écrivain et son manuscrit, conclut une forme de pacte avec le fameux étranger, qui lui dit se nommer Woland, et se voit entraînée, de son plein gré, dans d’extraordinaires aventures. Si, malgré la complexité de son sujet, Le Maître et Marguerite n’est pas d’une lecture ardue, si l’on s’oriente sans effort aux croisements de sa double intrigue, cela s’explique, pensons-nous, par les talents de conteur et d’homme de théâtre que Boulgakov applique ici à sa prose romanesque. Mais comment ce roman pourrait-il être à ce point divertissant s’il ne l’avait pas été en premier lieu pour son auteur ? C’est d’abord pour se « divertir » lui-même d’une existence que des frustrations bien amères lui ont rendue insoutenable que Boulgakov entreprend, en 1928, son roman « sur le diable », d’abord sans intention, et bientôt sans espoir, de le voir jamais publier. Le Maître et Marguerite apparaît bien comme une quête à la fois passionnée et incertaine de Vérité et d’Absolu. La seule Vérité qui s’impose à l’écrivain, à laquelle il se voue avec une grande constance et un grand bonheur, c’est l’écriture. C’est, en définitive, un exploit d’écriture qui est illustré dans et par Le Maître et Marguerite, et qui s’y révèle superbement rédempteur.

01/2011

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Notions

Repenser la logique du vivant après Jacques Derrida. Plus d'une discipline : actualité de La vie la mort

Le séminaire "La vie la mort" a été donné par Jacques Derrida au cours de l'année universitaire 1975-76 à l'Ecole normale supérieure, en vue de la préparation à l'agrégation de philosophie. Il est resté inédit jusqu'en 2019. De son vivant, Derrida en avait publié plusieurs extraits. Une grande partie du séminaire restait néanmoins conservée dans les archives : il s'agissait de la presque totalité d'une lecture critique de l'interprétation de Nietzsche par Heidegger, et d'une approche frontale de l'un des textes fondateurs de la biologie moléculaire, La logique du vivant de François Jacob. Dans De la grammatologie, Derrida avait déjà établi avec clarté la relation entre sa pensée de la trace ou de l'écriture généralisée, et la question du vivant et de son historicité. Cet aspect de la pensée derridienne devait pourtant se tenir en sourdine de nombreuses années. Ce n'est que depuis la publication de La vie la mort qu'un intérêt pour ces rapports a pu s'affirmer, continuant d'alimenter des débats qui positionnent la pensée déconstructive face à des options contemporaines comme le nouveau réalisme, le nouveau matérialisme, la pensée biopolitique ou l'organologique. Ce séminaire, écrit il y a bientôt cinquante ans, fournit aujourd'hui des éléments précieux pour penser et repenser avec force le statut des sciences et le rapport entre philosophie, sciences, et l'écriture dite littéraire.

05/2024

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Philosophie

Sarah Kofman et Jacques Derrida. Croisements, écarts, différences

Cet ouvrage se présente sous le signe de voix croisées : celles de Sarah Kofman et de Jacques Derrida au premier chef, et celles des deux lectrices qui se sont mises à l'écoute des accents singuliers de cette amitié philosophique à partir des oeuvres respectives des deux philosophes et des lettres que Sarah Kofman a adressées à Jacques Derrida de 1968 à 1992. Cette correspondance offre un aperçu inédit de différences saisies sur le vif chez les deux philosophes, très proches et cependant dissemblables dans leur approche des textes. Ces lettres permettent aussi de comprendre ce qui importait tant à Sarah Kofman dans l'amitié que lui témoignait Jacques Derrida, à travers et au-delà des situations conflictuelles qui les opposèrent en quelques occasions. Enfin, ces lettres reconstituent le fil d'une histoire vivante de la philosophie, lieu d'intenses débats intellectuels au cours de ces décennies. En l'absence d'une biographie en français de Sarah Kofman, une note retrace, à partir de ses archives, les principales étapes d'un parcours semé d'embûches, en un émouvant portrait de la vie-oeuvre de la philosophe.

07/2018

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Critique Poésie

Derrida, le poème. De la poésie comme indéconstructible

L'oeuvre de Jacques Derrida n'aura cessé d'interroger la poésie et le poème, au travers d'une confrontation insistante à un corpus signé par certains des plus grands noms de la modernité : Mallarmé, Artaud, Ponge, Celan, Genet, pour n'en citer que quelques-uns. Le poème y est d'abord (1960-1970) saisi comme l'incarnation du rêve logocentrique d'une parole présente à elle-même, contractée et configurée dans l'unité d'un seul souffle. Déconstruit pour en reconduire l'occurrence à l'immanence générale d'une littérature faite Texte, il deviendra (avec Mallarmé notamment) l'un des instruments les plus puissants de l'opération de déconstruction. Mais le poème résiste et insiste en son lieu singulier, à partir notamment des années 1980 : à l'effort déconstructeur, il objecte décidément sa "chose" (Signéponge), l'effet vertigineux de son secret (Schibboleth), l'itération sans fin de sa redite (Feu la cendre). Ce livre se propose dès lors de montrer comment le poème apparaît, au terme de l'itinéraire derridien, comme l'un des noms de l'indéconstructible.

02/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

L'amour plus fort que la mort

Deux êtres complètement opposés, qui se retrouvent opérés en même temps et dont le coeur s'arrête en même temps, leurs âmes se retrouvent là-haut. Tout à coup, alors qu'ils sont au point de non-retour, ils se voient, se regardent, bref le coup de foudre, et cela les ressuscite, les ramène à la vie dans leurs corps. Après le coma, ils repartent dans leur vie à la quête de l'autre. Se retrouveront-ils ? Vivront-ils leur amour qui est né dans l'au-delà ici sur la terre après cette expérience d'EMI (expérience de mort imminente) ? En sortiront-ils changés ? Lisez ce livre et vous saurez si : L'AMOUR EST PLUS FORT QUE LA MORT !

03/2023

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Littérature française

Un désordre plus fort que la mort

"Je suis au chevet de ma mère. J'attends sa mort. Je ne l'appréhende pas, non, je l'attends. Je l'attends avec impatience, avec rage ! Voilà des heures qu'elle gît là, livide, les yeux clos. Dort-elle ? Est-elle morte ? Fait-elle semblant ? Elle en serait bien capable. A vrai dire, je n'en sais rien. Ma mère a toujours été difficile à cerner. A onze heures du matin, comme chaque jour depuis mon arrivée, j'ai tiré les rideaux. Moins de lumière, geint-elle. Toujours à se plaindre. Jusqu'à son dernier souffle. Certes, il peut s'agir d'une gêne. Sans doute l'éclat du soleil lui brûle-t-il les yeux, chose logique à l'article de la mort, d'autant que depuis ces dernières années elle s'est mise à collectionner les lunettes de soleil, énormes, bombées devant, larges sur les côtés, qui lui donnent l'air d'une mouche ou d'un motocycliste. A quelle profondeur a-t-elle plongé ? Au fin fond des abysses, ou va-t-elle remonter brusquement à la surface comme le cadavre de Paul Meurisse dans la baignoire des Diaboliques, ses yeux écarquillés, pour me terroriser ? J'ai sorti mon petit miroir, je l'ai approché de ses lèvres. Un, deux, trois... Rien... A quatre, il s'est embué".

10/2021

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Religion

L'amour plus fort que la mort

Ce livre est le témoignage du cheminement de la pensée d'une mère à partir de l'événement-choc qu'a été le décès accidentel de son fils, puis de son mari.

04/2015

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Histoire ancienne

Male mort. Morts violentes dans l'Antiquité

Il y a ceux qui meurent lentement d'une mort douce, ou attendue. Et il y a ceux qui partent de façon brutale : guerre, crime, catastrophe naturelle, suicide, épidémie, accident, exécution, etc. Grâce à l'examen de squelettes provenant de fouilles archéologiques du pourtour méditerranéen, il est désormais possible de reconstituer, cas après cas, un tableau des morts violentes dans l'Antiquité gréco-romaine. Des récits, des anecdotes, des commentaires historiques permettent de préciser ce descriptif complet. L'auteur s'attache également à étudier le devenir du cadavre de ces individus partis avant l'heure ou soudainement, centré sur la peur du retour des morts (nécrophobie) : mise à l'écart, démembrement, magie noire, mutilation, etc. A travers ce voyage dans les morts violentes, c'est à une déambulation dans les bas-fonds de la société antique qu'est convié le lecteur, à la recherche d'un étonnant et méconnu côté obscur.

11/2009

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Critique littéraire

Marguerite Yourcenar, du Mont-Noir aux Monts-Déserts. Hommage pour un centenaire

Toute l'œuvre de Marguerite Yourcenar est une mise en garde continue contre les discours convenus, cartonnés, figés, qui tendent à fleurir toutes les fois qu'une circonstance invite à célébrer un rite - de convivialité, de respect ou de deuil... Très vite, au dire de l'écrivain, la litanie des pieux lieux communs s'élève et masque ce qui seul importe, une singularité existentielle. Or, qui nierait que l'exercice de l'hommage ne relève peu ou prou d'une rhétorique de convention ? Pourtant, Yourcenar a elle-même beaucoup pratiqué l'hommage, anthume ou posthume, comme en témoignent de nombreux essais. Elle en accepte le principe, à condition qu'il consacre une rencontre authentique entre deux êtres : échange fertile de vues de l'intelligence, de postulations spirituelles, d'options esthétiques ou éthiques, ou de rêveries sur un lieu... Il ne semble donc pas inopportun d'avoir convié ici personnalités des arts et des lettres, romanciers, poètes, critiques, auteurs-réalisateurs de films, à dire sur quels sentiers de traverse ou à proximité de quels carrefours de vie et d'écriture, ils ont croisé celle qui se voulut, sans contradiction, être de solitude et être d'ouverture.

05/2003

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Philosophie

Trois ans avec Derrida. Les carnets d'un biographe

En août 2007, le projet d'écrire la biographie de Jacques Derrida s'est imposé à moi comme une évidence. J'avais eu la chance de le connaître un peu ; je n'avais jamais cessé de le lire. Pendant trois ans, j'ai consacré l'essentiel de mon temps à cette recherche, avec une constante passion. Je suis le premier à avoir pu explorer l'immense archive accumulée par Derrida tout au long de sa vie. J'ai retrouvé des milliers de lettres dispersées à travers le monde, rencontré plus de cent témoins, souvent bienveillants, quelquefois réticents. Derrida occupait ma vie, s'insinuant jusque dans mes rêves. Parallèlement, dans de minuscules carnets, j'ai consigné les étapes de cette quête de plus en plus obsessionnelle : les rendez-vous et les lectures, les découvertes et les fausses pistes, les réflexions et les doutes. Trois ans avec Derrida est le journal de cette aventure, en même temps qu'un éloge de ce genre souvent mal aimé qu'est la biographie.

10/2010

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Philosophie

D'un ton guerrier en philosophie. Habermas, Derrida & Co

Autrefois, Kant s'était étonné dans un opuscule " d'un ton grand seigneur adopté naguère en philosophie ". En 1983. Jacques Derrida s'en était inspiré pour publier D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie. Nous étions alors à l'aube d'une guerre de quinze ans qui déchira l'Europe philosophique à la fin du siècle dernier. Il était question, à travers le brutal conflit qui opposait Jurgen Habermas et Jacques Derrida, de déconstruction et de reconstruction de la raison, de l'héritage de l'Aufklarung et même du destin de la philosophie, sur une ligne de front dessinée entre l'époque de Hegel et celle de Nietzsche. puis légèrement retouchée à celle de Husserl, Heidegger et Adorno. Cela se passait entre Francfort et Paris, mais Derrida avait déjà été engagé dans d'autres guerres dessinant une géographie plus complexe. A Paris même, où Michel Foucault et Pierre Bourdieu l'avaient accusé d'être trop conventionnel et pas assez politique, ce qui remet sérieusement en cause la représentation d'une French theory censée être née au Quartier latin vers 1968 avant de s'exporter comme pensée tout uniment " post-moderne ". Entre Paris et la Californie, où John R Searle l'avait attaqué pour mécompréhension de la révolution dans la théorie du langage née à Oxford sous les auspices de John Austin, ce qui éclaire différemment les relations entre philosophies dites " analytique " et " continentale ". En Amérique enfin, entre divers départements de philosophie et de littérature, ce qui permet de découvrir, grâce à des médiateurs comme Richard Norte. une réception de son oeuvre plus contrastée qu'il n'y paraît. Les belligérants se sont cependant réconciliés au point de devenir amis, en sorte que l'on peut méditer ces deux propos : " Philosopher c'est aussi douter du sens de la philosophie " (Habermas) ; " Un philosophe est toujours quelqu'un pour qui la philosophie n'est pas donnée " (Derrida). A l'aune de telles convictions convergentes. il était peut-être inutile de faire un drame d'un désaccord. Mais c'est ainsi : une affaire exemplaire de guerre et de paix en philosophie offre une occasion de revenir sur son histoire, ses territoires et les manières de la pratiquer.

01/2011

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Religion

Religion et violence. Perspectives philosophiques de Kant à Derrida

Il est impossible de théoriser le politique, tant dans ses définitions abstraites que dans les formes concrètes de la politique, sans s'appuyer sur sa théologie et plus précisément sur sa "théologie politique" dont les formes actuelles et les réaménagements ne peuvent à leur tour être évalués sans faire référence aux médias technologiques, d'hier et d'aujourd'hui. C'est particulièrement flagrant dans les diverses manières dont la violence, la violence phénoménale et politique, la violence gratuite comme celle des guerres dites "justes", se légitime en se raccrochant à des raisons et des motivations qui restent transcendantes et excèdent toute cause possible. Ce constat informe l'hypothèse centrale du présent ouvrage : pas de violence, injuste ou apparemment juste, sans religion ; pas de religion sans une certaine violence empirique ou symbolique, ni sans cette violence que l'on peut qualifier de "transcendantale". En empruntant la voie ouverte par Derrida dans ses lectures de Kant notamment, cette étude montre que la marque la plus profonde de la tradition occidentale est moins à chercher dans la dogmatique théologique et l'éthique, l'esthétique et la pratique rituelle, que dans l'exposition sans cesse réitérée à et d'un horror religiosus, et entend proposer une interprétation de ce que, à présent, cela peut précisément vouloir dire.

03/2013

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Critique littéraire

Études. Blanchot, Celan, Char, Derrida, Des Forêts, Fredrikson, Giacometti ...

Etudes est un ensemble d'essais sur des artistes qui auront été déterminants dans l'histoire de l'art contemporain comme Bram Van Velde, Joubert, Valéry, Jabès, Hölderlin, Frederikson, Giacometti, Kafka, des Forêts, Blanchot, Mozart. Parcours d'une même singulière aventure qui concerne la sculpture, la peinture, la musique, tout aussi bien que la littérature. L'artiste véritable est celui qui engage totalement sa vie dans son oeuvre, les amenant à se confondre, passant pour "fou" , si on le juge selon la raison commune. Cette aventure immense s'identifie à une réelle quête du Graal, elle consiste à faire "un pas sur le chemin de l'impossible" (Celan). En répondant à l'exigence d'écrire, leitmotiv de toutes ces Etudes qui tentent de mettre à nu cette exigence, l'écrivain fait un pas vers l'au-delà, un pas vers l'Inconnu, certes à jamais énigmatique, mais qui donne son orient à toute sa vie. Certaines de ces études sont bien des essais, mais elles constituent des hommages : Roger Laporte a tenté de ne jamais oublier cet aphorisme de René Char : "Dans mon pays on remercie".

04/1991

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Littérature française

Sainte Marguerite-Marie et moi

Rien ne prédisposait Clémentine, agnostique non baptisée, féministe 2. 0, écolo végétarienne, à enquêter sur sainte Marguerite-Marie Alacoque, mystique du 17e siècle, apôtre du Sacré-Coeur. Mais voilà : familiale, la religieuse serait une aïeule, Clémentine est enceinte, sa selon la légende grand-mère bien-aimée perd la mémoire… il est temps de retrouver ses racines. Dans ce récit véridique, admirablement écrit, Clémentine nous narre avec un humour aussi bienveillant que ravageur sa découverte du monde catho et nous introduit d'une manière puissante et originale dans la vie et la spiritualité de la mystique de Paray-le-Monial.

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Histoire de France

Mémoires de Marguerite de Valois

Marguerite de Valois, que l'on confond souvent avec Marguerite de Navarre, sœur de François ler, et auteur de l'Heptaméron, et avec Marguerite de France, était la nièce de cette dernière et fut l'épouse du roi de Navarre, le futur Henri IV. Ses Mémoires sont un des textes essentiels du seizième siècle français. Ils nous mettent en contact direct avec la cour des Valois. Intrigues et potins ; la nuit de la Saint-Barthélemy ; l'évasion du frère et du mari de Marguerite ; la révolution des provinces contre le roi d'Espagne : voici les Mémoires d'une femme d'esprit et d'un témoin de l'Histoire qui fut aussi une jolie femme, une grande amoureuse de l'amour - et un écrivain. On y a joint un certain nombre d'écrits significatifs de Marguerite et une partie de sa correspondance.

01/2004

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Littérature française

La vie trépidante de Marguerite

Marguerite vient d'avoir 80 ans. Age fatal ? ou la satisfaction d'une vie bien remplie ? A peine le temps de s'en inquiéter qu'un évènement des plus contrariants l'amène à reprendre ses armes de combattante. Yvonne, sa grande amie, a été placée en Ehpad, elle doit l'en faire sortir à tout prix. Marguerite est une contemporaine de l'émergence de la lutte des femmes et de celle des homosexuels. Son militantisme a changé le cours de sa vie. Alors, révoltée par le traitement qui est réservé aux personnes âgées, elle se demande : à quand la lutte des vieux ? Avec ses copines, Yvonne sauvée de l'enfermement, et Diane, l'excentrique, Marguerite nous ouvre les portes de leurs vies, de leurs envies, de leurs extravagances. Loin de brosser un tableau édulcoré de la vieillesse, elles nous dévoilent leurs ressentis face aux assauts du temps, leurs petits arrangements avec cette réalité et surtout cette folle envie de profiter de l'instant présent. Dans ce récit, les souvenirs viennent nourrir le présent, les temps se mélangent, révélant l'épaisseur des êtres et leur permanence à travers les âges. La vieillesse, loin d'être un état d'obsolescence avancé, se révèle comme une richesse, favorisant le recul sur le monde, le détachement face aux contraintes sociales et le sens de la dérision. Entrez dans leur univers et vous en sortirez grandi·e, apaisé·e et heureux·se.

07/2022

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Beaux arts

Pour elle. Marguerite Burnat-Provins

Il était une fois un célèbre panneau publicitaire érigé au sommet d'une colline. Une nuit, comme par miracle, le Bois du houx, Hollywood, devint Holyhood, la Cité du sacré. Pour éclaircir ce mystère, l'auteur part à la recherche des fantômes, des faux-semblants et de l'inconscient d'une ville, Los Angeles.

03/2019

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Gallimard - Jeunesse

Compte les animaux avec Marguerite

1 grande baleine bleue, 4 guépards derrière l'arbre, 9 écureuils en haut des branches... 11 poussins plus 1 poussin égale... 12 ! Comptez avec les doigts, les orteils et amusez-vous ! Marguerie Courtieu nous offre un fabuleux voyage à travers le monde, à la découverte des animaux, des chiffres et des notions !

08/2021

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Poésie

Le désespoir de Marguerite Duras

Le désespoir de Marguerite Duras est inspiré de la vie de la femme de lettres engagée qui suivait "l'urgence intenable des désirs et passions" et avait confié qu'écrire était "une nécessité, absolue, tyrannique". Du désamour de la mère à ses déceptions amoureuses, la rebelle ne cessera de vivre en pleine ivresse, "avec l'intensité de la joie et l'intensité de la douleur". Sarah Mostrel rappelle ici que l'amour se donne dans l'enfance, elle évoque l'attente, les silences, la part sensible et, bien sûr, le sentiment, qui est la fleur de notre vie. "Deviens qui tu es, Qui tu seras". (La recette du chemin intérieur)

02/2020