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Sylvie Germain, Vienne bernard De

Extraits

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Compositeurs

Bernard Herrmann

Cet ouvrage a pour ambition d'explorer l'univers du compositeur américain Bernard Herrmann (1911-1975), à qui l'on doit aussi bien les bandes-sons de Citizen Kane (1941) d'Orson Welles et de Taxi Driver (1976) de Martin Scorcese que celles des plus célèbres films d'Alfred Hitchcock (Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose...). Dans un style vivant et accessible, cet essai biographique dresse le portrait d'un homme, certes redouté pour son côté provocateur et ses accès de colère, mais qui suscitait l'admiration par son immense culture littéraire et musicale, le haut niveau d'inspiration de ses musiques et la perfection de son artisanat.

01/2024

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Histoire internationale

Vie de saint Germain de Talloires

Vie de saint Germain de Talloires / par M. le chanoine V. Brasier Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature française

La France de Bernard

« Oh oui, mais Bernard, c’est un philosophe ! » Bernard n’en revient pas. Christine, l’une de ses plus jolies collègues, vient de prononcer cette phrase en réunion. Et devant tout le monde ! La gloire. Cette femme superbe a su déceler chez lui des qualités, des capacités que Bernard lui-même ignore. Alors, c’est décidé. Il ne faut pas mollir après cet instant historique. Bernard vivra dès aujourd’hui en philosophe. Il pensera, il produira du concept, il décortiquera le quotidien pour en retirer une incontestable sagesse. Il ne se contentera pas de pousser la porte des « cafés philo » mais ira également porter la bonne parole platonicienne dans les PMU, son agora de prédilection. Il n’hésitera pas à défier de grands penseurs. Un séjour organisé en club de loisirs en Grèce lui donnera l’occasion de puiser à la source même des philosophes, ses illustres confrères. Tout cela finira mal. Ou bien. Bernard ne sait plus trop depuis qu’il est devenu philosophe.

02/2013

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Littérature française

La femme de Bernard

Lorsque la famille d'Albert Sabourin débarque au début de l'été, à la fin des années 1960, dans sa propriété de La Châtaigneraie après plus de quinze ans de quasi-absence et de désintérêt, c'est la panique chez ses fermiers. En effet, après le départ des aînés, le dernier représentant de la lignée, Renaud, trop jeune et inexpérimenté, a laissé péricliter le domaine confié à ses soins. Il ne tarde pas à se heurter à l'aîné des Sabourin, Bernard, qui est en fait son demi-frère naturel, et cela avec d'autant plus de violence que tous deux courtisent la jeune Cécile, amie de la famille... qui finalement épousera Bernard. Accusé à tort par la rumeur publique d'être l'auteur d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Renaud se retrouve en butte à l'hostilité générale de son entourage et se résigne à son sort de paria. Mais rien n'est jamais perdu...

09/2021

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Religion

Saint-Bernard de Clairvaux

Mort il y a tout juste 850 ans, Bernard de Clairvaux (1091-1153) est de ces personnages à ce point complexes qu'ils en deviennent paralysants. Y compris pour les historiens. Issu d'une famille de l'aristocratie, premier abbé de Clairvaux, il est, d'abord, la figure de proue du prodigieux essor des cisterciens, ces " moines blancs " qui ont rénové en profondeur - et durablement - la vie religieuse de l'Occident médiéval. Encore tallait-il jauger le poids réel d'un génie aux facettes innombrables en le replaçant au cœur d'un siècle lui aussi complexe qui aura connu un schisme dévastateur et des mutations qui touchent à tous les aspects de la vie de l'Orient et de l'Occident. Celui qui s'est dit " la chimère de son siècle " a initié une croisade et théorisé la " guerre sainte ", a mis la main à tout ce qui a pu agiter la vie religieuse, politique, intellectuelle ou artistique d'un moment de l'Histoire entre tous fécond. Moine engagé aux foucades redoutées des papes comme des princes, brutal dès lors qu'il s'engage - pas toujours à bon escient l'" affaire Abélard " en est une illustration caricaturale -, Bernard de Clairvaux est aussi un prêcheur formidable, un écrivain de haute volée, un ascète exigeant et un mystique parmi les plus inspirés. Un demi-siècle et plus de savantes recherches bernardines intenses permettent d'évaluer à nouveaux frais la personnalité la plus charismatique et la plus controversée du premier XIIe siècle, tout comme l'exacte nature des impulsions d'un homme tout entier féodal qui, souvent hors du cloître, a pesé sur son temps davantage que quiconque. Connaisseur sans pareil du XIIe siècle et écrivain de grande race, Pierre Aubé relève avec panache un défi difficile et comble brillamment une lacune dans la galerie des portraits du Moyen Age européen.

10/2003

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Ouvrages généraux

Amitiés de Bernard Stiegler

Bernard Stiegler écrit : "Ce que j'aime, je l'aime sans limites, sans condition : je ne peux l'aimer que de manière (fantasmatiquement) illimitée. Ce que j'aime et ceux que j'aime, vous, c'est-à-dire nous en tant que nous sommes susceptibles de former un nous, tout cela je l'aime et je les aime et je vous aime infiniment [...] faute de quoi il n'y a pas de nous possible." Ici sont rassemblés douze témoignages d'amitié, sans aucune exhaustivité ni exclusivité, sans brevets de compétence ni d'expertise. Non pas des travaux sur l'oeuvre mais des réponses à celui qui intitulait une conférence : Veux-tu être mon ami ? parce que cette question signifiait pour lui le début de ce qu'il nommait "l'avenir du nous."

04/2021

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Humour

Perles de Bernard Blier

"Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Buffet froid, Le cave se rebiffe... Bernard Blier, une voix, une " gueule " et des répliques cultes ! " Le seul moyen de faire de bons films, c'est de refuser les mauvais. " " Bougez pas ! Les mains sur la table ! Je vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours. " Les Tontons flingueurs " L'expérience est un peigne que vous donne la vie quand vous êtes devenu chauve. " " Il y a deux choses que je ne prête jamais : ma femme et ma sauce tomate. ""

03/2024

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Beaux arts

Bernard Boutet de Monvel

Peintre des sportsmen et dandy, Bernard Boutet de Monvel (1881-1949), qui fut également décorateur et illustrateur iconique de l'élégance masculine, notamment pour la Gazette du Bon Ton et Harper's Bazar, avait été un héros de l'aviation durant la Première Guerre avant de partir pour le Maroc dont il rapporta une vision résolument moderne. Initiateur dès 1909 du goût Art déco, il devenait à partir de 1926 le portraitiste adulé de la Café Society américaine qui s'arrachait ses portraits. La fine fleur des millionnaires défilait désormais dans ses ateliers de New York et de Palm Beach, de S.A.R. le maharadjah d'Indore à W.K. Vanderbilt, de lady Mendl à Millicent Rogers, en passant par les Astor, les Whitney, les Frick ou les du Pont. Mais Bernard Boutet de Monvel, qui fut aussi un artiste essentiel du Precisionism, témoignait de la modernité industrielle et urbaine de l'Amérique du Machine Age dans d'étourdissants paysages. Richement illustrée de documents et de photographies inédites, cette importante monographie apporte un nouvel éclairage sur l'oeuvre protéiforme de Bernard Boutet de Monvel, lui restituant sa place de tout premier plan dans l'histoire de l'art tant française qu'américaine.

03/2016

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Littérature française

Rendez-vous nomades

"Qu'en est-il de "Dieu" ? Est-ce une invention, et si oui, de quel type : une oeuvre géniale créée par l'imagination humaine, une découverte insoupçonnée, inimaginable, opérée par voie de révélation, une pure fiction construite sur fond de peur et de désir, un mensonge phénoménal concocté pour les naïfs ? On peut opter pour une signification unique et s'y tenir sa vie durant, ou migrer d'un sens à un autre au fil du temps. On peut aussi déambuler sans fin, en zigzag et en spirale, autour d'une seule signification qui s'impose plus troublante et magnétique que les autres, pour l'interroger, encore et encore. Et si celle-ci, aussi sapée, criblée de doutes, de points critiques et de pénombres soit-elle, coïncide avec les données de la religion reçue en héritage par voie du hasard de la naissance, alors ce hasard se transforme progressivement en aventure, et l'aventure en destin, à force d'être sans cesse relancée, poursuivie". Sylvie Germain

01/2012

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Littérature française

A la table des hommes

Son obscure naissance au coeur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l'espèce animale, dont une corneille qui l'accompagne depuis l'origine. à la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain. Comme Magnus, c'est un roman hanté par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d'un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission. Sylvie Germain, pour A la table des hommes, est sélectionnée pour le Prix Cazes Brasserie Lipp 2016, ainsi que pour le Prix Cabourg du Roman.

01/2016

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Littérature française

Petites scènes capitales

" L'amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l'enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu'elle croit l'approcher au plus près, au plus brûlant. L'amour, un mot hagard. " Tout en évocations lumineuses, habité par la grâce et la magie d'une écriture à la musicalité parfaite, Petites scènes capitales s'attache au parcours de Lili, née dans l'après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d'une enfance sans mère et les mystères de la disparition. Et si l'énigme de son existence ne cesse de s'approfondir, c'est en scènes aussi fugitives qu'essentielles qu'elle en recrée la trame, en instantanés où la conscience et l'émotion captent l'essence des choses, effroi et éblouissement mêlés.

08/2013

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Littérature française (poches)

Le Livre des nuits

Parti des confins de la terre et de l'eau, Victor-Flandrin Péniel, portant au cou les larmes de son père dont le visage fut sabré en 1870 par un uhlan, et toujours accompagné d'une mystérieuse ombre blonde, viendra s'établir dans un hameau perdu au bout du territoire et encerclé de forêts où rôdent encore les loups. C'est dans ces terres frontalières, par où la guerre sans cesse refait son entrée au pays, et dans la vie et la mémoire des hommes, que Victor-Flandrin, dit Nuit-d'Or-Gueule-de-Loup, prendra femme, par quatre fois, et engendrera une nombreuse descendance, toute marquée par la gémellité et la violence de la passion. Bien des romans d'aujourd'hui s'emploient à nous montrer les hommes et les femmes broyés par l'histoire. Mais, avec ce récit, cette terrible réalité se transfigure aux dimensions du légendaire, du conte fantastique.

11/2012

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Littérature française (poches)

Nuit-d'Ambre

Le premier mort de l'après-guerre est un enfant. Petit Tambour, tué dans la forêt au cours d'un accident de chasse. Et cette enfance qui a perdu son corps se fera don , - un don obscur de douleur et d'espoir, aux vivants et aux morts à venir, ainsi qu'aux arbres. Un grand il se met en marche pour prendre racine sur sa tombe ; le tourbillon de baies, que sèmeront ses branches emportera Paulin, la mère, et le père, Baptiste, s'effacera doucement au fil des larmes sans fin versées par son corps qui sans elle ne peut vivre. Alors le second fils, Charles-Victor, dit Nuit d'Ambre, livré à l'abandon, se voudra habité par la colère et la haine. Le roman est l'histoire de son voyage au bout du mal jusqu'à ce que, comme Jacob dans la Bible, il soit enfin terrassé par l'Ange. Après Le Livre des Nuits, Silvie Germain nous offre ici une œuvre foisonnant d'épisodes étranges, dont chaque page semble traversée par un souffle d'Apocalypse et où, comme le dit Schelling, " la vérité redevient fable et la fable vérité ".

09/1989

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Littérature française (poches)

La Pleurante des rues de Prague

" Cette inconnue, qui donc est-elle ? Une vision, elle-même porteuse, semeuse de visions. Une vision avare de ses apparitions. Elle ne s'est montrée que peu de fois, et toujours très brièvement. Mais chaque fois sa présence fut extrême. Une vision liée à un lieu, émanée des pierres d'une ville. Sa ville - Prague. Jamais elle n'a paru ailleurs, bien que certainement elle en ait le pouvoir. Cette femme n'a ni nom, ni âge ni visage. Peut-être en a-t-elle, mais elle les tient cachés. Son corps est majestueux, et inquiétant. Elle est immense, une géante. Et elle boite fortement. "

06/2006

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Littérature française

L'enfant méduse

Une petite fille, Lucie Daubigné, vit une enfance paisible et heureuse dans un village du Berry, au cœur des landes et des marais peuplés d'oiseaux, d'insectes, de crapauds et de fées invisibles. Les voix des bêtes, du vent et des légendes restées vivantes tissent le chant de la terre. Un chant plein de douceur. Mais le calme bonheur du lieu et de l'enfance est soudain brisé. Un ogre rôde dans le pays, avide de corps de petites filles. La douleur et le deuil se lèvent sur son passage. Lucie devient la proie de l'ogre. Mais, si celui-ci ne la tue pas, comme ses autres victimes, il détruit peu à peu en elle l'innocence, la joie de vivre, l'amour et la bonté. Lucie, rongée par son secret de honte, de souffrance, se transforme en une créature maigre, laide et haineuse. Elle s'ensauvage. Le chant de la terre devient un chant de guerre et de vengeance. Armée de la seule force de son regard, l'Enfant Méduse entreprend le combat contre l'ogre. Lucie vaincra, mais ni la paix, ni l'innocence ne lui seront rendues. La douleur, la violence et la haine ont pris trop profondément racine en elle. Il faudra longtemps à Lucie, très longtemps, pour réapprendre à vivre en paix avec le mal, avec les autres et elle-même. Dans cette traversée du mal, tout prend un sens : la lumière, les fleurs, les insectes, les larmes. Et la nature, les bêtes, les astres s'unissent pour accompagner la solitude des hommes et la détresse d'une enfant.

02/1991

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Littérature française (poches)

Les Personnages

" Un jour, ils sont là. Un jour, sans aucun souci de l'heure. On ne sait pas d'où ils viennent, ni pourquoi ni comment ils sont entrés. Ils entrent toujours ainsi, à l'improviste et par effraction. Et cela sans faire de bruit, sans dégâts apparents. Ils ont une stupéfiante discrétion de passe-muraille. Ils : les personnages. " En vingt-cinq tableaux et deux nouvelles, Sylvie Germain évoque cette zone obscure où personnages et auteurs tiennent commerce. Entre les figures de Kundera, de Celan et de Michel-Ange, elle déambule avec liberté et, plutôt qu'un essai, nous offre l'histoire intime de ces " suppliant muets " à la recherche d'un écrivain qui leur donne la parole.

01/2010

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Littérature française

Le vent reprend ses tours

C'est un avis de recherche collé sous un abribus qui va bouleverser la vie de Nathan. Gavril, le vieil homme disparu, a sauvé son enfance de l'ennui et de la solitude auprès d'une mère taciturne en l'entraînant dans les rues de Paris et en l'enchantant de poésie et de fantaisie. Trente ans plus tard, Nathan mène une vie fade et morose que ce soudain rappel à l'enfance et aux silences maternels fait éclater. Lui qui n'a jamais voyagé se rend en Roumanie dont il ignorait que Gavril y avait vécu les drames de la guerre puis les grandes purges de l'après-guerre. Ce voyage vers l'ami saltimbanque rescapé de terribles épreuves mais qui avait su garder une magnifique ardeur à vivre, va l'ouvrir à une pleine liberté.

04/2019

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Prière et spiritualité

Les échos du silence

Il est des moments innombrables où Dieu se tait. Où le cri de l'homme se heurte au silence, renvoyé par l'impla-cable écho. De ce silence de Dieu, de cette absence d'amour, le siècle passé comme celui qui s'ouvre portent les stigmates avec leur cohorte de charniers, de génocides et de catastrophes naturelles. Toujours à reprendre, le cri de Job révolté devant la souffrance, l'injustice et l'absurde demeure d'actualité. C'est le point de départ de ce texte où se croisent littérature et spiritualité, pour se mettre à l'écoute des échos de ce silence irradié de résonances...

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Littérature française (poches)

Tobie des marais

Un petit garçon en ciré jaune roule sur son tricycle sous l'orage. On dirait un soleil miniature. On lui a crié " Va au diable ! " et il y file, chassé par le vent du malheur. Ce dernier a une longue histoire dans la famille de Tobie où tant de morts sont restés sans sépulture, jusqu'à sa mère qui, victime d'un accident, vient de perdre la tête, au sens propre du terme. Sur l'enfant à demi orphelin veille son arrière-grand-mère Déborah qui a traversé l'histoire du siècle et l'Europe, de sa Pologne natale jusqu'au marais poitevin. Elle est une passeuse à la fois de mémoire et d'espérance. Puis un autre ange gardien accompagnera Tobie devenu jeune homme, Raphaël le nomade, qui lui révélera la force de l'amitié, et aussi celle de l'amour, en lui faisant rencontrer Sarra qui porte sa beauté comme une malédiction. Mais Tobie parviendra à briser tous les sortilèges qui pesaient sur les siens. Pour raconter cette histoire de délivrance riche en merveilleux et en émotions, Sylvie Germain s'est librement inspirée du célèbre récit biblique, le Livre de Tobie.

03/2000

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Littérature française (poches)

Chanson des mal-aimants

La narratrice, abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent, vagabondera au fil des ans d'une place à l'autre, à travers la France. C'est comme si elle n'avait pas de vie propre, mais elle participe intensément à celle des autres et aux drames dont elle est le témoin, sondant toujours plus profondément les mystères du cœur et du corps humains en lesquels rôde si souvent la folie. Elle grandit dans les Pyrénées, parmi des enfants qui attendent en vain le retour de leurs parents chassés par la guerre, puis dans une auberge où l'on pratique un culte truculent de l'ours, ensuite dans un manoir où pèse un secret en forme de cruelle mascarade. Devenue adulte, elle est servante dans divers hôtels, dans un bordel champêtre, dans un bistrot de gare, puis à Paris où elle côtoie des gens insolites, parfois inquiétants, et où elle finit chanteuse de rue avant de revenir dans les Pyrénées. Dans la splendide sauvagerie des montagnes et dans celle, bien plus féroce, de la ville, elle ne cessera de creuser et de fortifier sa solitude, ainsi que son don de compassion.

03/2004

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Petits classiques parascolaire

Magnus

Après une grave maladie, Franz-Georg est amnésique et doit réapprendre qu'il est Allemand, que son pays est en guerre, que son père dirige un grand établissement et que sa mère l'aime autant que sa patrie. Avec comme seul témoin de son passé son ours Magnus, à l'oreille brûlée, il part à la recherche de son identité. Prix Goncourt des lycéens 2005. Suivi d'un entretien avec l'auteure.

06/2015

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Littérature française (poches)

Jours de colère

Dans les forêts du Morvan, loin du monde, vivent les bûcherons, flotteurs de bois, bouviers, des hommes que les forêts ont faits à leur image, à leur puissance, à leur solitude, à leur dureté. Même l'amour, en eux, prend des accents de colère - c'est ainsi par excès d'amour que Corvol, le riche propriétaire, a égorgé sa belle et sensuelle épouse, Catherine, au bord de l'eau - et la folie rôde : douce, chez Edmée Verselay qui vit dans l'adoration de la Vierge Marie ; ou sous l'espèce d'une faim insatiable, chez Reinette-la-Grasse ; ou d'une extrême violence, chez Ambroise Mauperthuis qui se prend de passion pour Catherine, qu'il n'a vue que morte, et qui s'empare de son corps, puis des biens de Corvol, enfin des enfants de Corvol. Il finira par perdre sa petite-fille Camille, le seul être qu'il ait jamais aimé, par excès d'amour, encore.

10/2009

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Littérature française (poches)

Hors champ

En l'espace d'une semaine, Aurélien, un homme ordinaire, va progressivement disparaître. Il est de plus en plus hors champ, perdant jusqu'à sa voix, son odeur et son ombre. Au fur et à mesure de cette genèse à rebours, il sort aussi de la pensée et de la mémoire des autres, même de ses proches. Cet effacement intensif s'opère au grand jour, dans l'agitation de la ville, à l'aune de tous ces naufragés qu'on ne regarde plus et qui ne comptent pour personne. Cauchemar, conte fantastique, parabole sur notre monde contemporain, réflexion sur la mémoire mais aussi sur l'écriture, Hors champ, dans une singulière conversion du regard, interroge jusqu'au vertige notre propre humanité.

08/2012

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Littérature française (poches)

L'inaperçu

Les Bérynx : une famille ordinaire, avec son patriarche autoritaire, ses mères affairées, ses enfants fragiles, ses secrets et son lot de drames. Et il y a Pierre, qui vient de se greffer sur cette famille comme une sorte d’ange gardien dont on ignore presque tout, homme à tout faire, mais aussi à tout défaire. Jusqu’au jour où il disparaît sans laisser d’autres traces que les brèches qu’il a ouvertes en chacun. Roman des origines autant que de la construction de soi, L’Inaperçu, comme Magnus, fait coexister le plus sombre de l’Histoire et des tragédies individuelles avec la puissance de l’imaginaire, et les rêves les plus fous.Une histoire de famille sombre et lumineuse, avec des mots ardents. Livres Hebdo.De sa phrase musicale et sensuelle aux accents poétiques, elle épouse les tragédies intimes, fait résonner en écho les destins et les drames… Magistral. Femmes.

03/2010

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Littérature française (poches)

Opéra muet

Gabriel trouve la trace de ses désirs, de ses colères, de ses humeurs sur la façade du mur en vis-à-vis : un immense fresque représentant le Docteur Pierre. Il avait vu l'usure du temps oeuvrer sur cette face. Auprès de ce visage, il avait appris la patience. La plus extrême des patiences : celle qui n'attend plus rien. Un jour on commence à démolir le mur. Son paysage mental alors se gangrène, puis se décompose. La pause éternelle s'annonce.

12/2005

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Littérature française

Céphalophores

"Tous ceux et celles que l'amour a saisis, et qui s'en vont transis de la pensée de l'autre, ardés par le regard de l'autre, marchent ainsi en somnanbules. Ils ont la tête ailleurs, comme on dit. Leur front est resté lové dans la chaleur et dans l'odeur du cou de l'autre, appuyé contre son épaule. Ils, elles, portent leur tête en offrande à l'aimée, à l'élu, à moins que ce ne soit la tête de l'autre qu'ils, elles, portent ainsi en très secrète et tendre procession.
Oui, on a vraiment la tête ailleurs lorsqu'on est amoureux, - alors, quand c'est pour l'Eternel que l'on s'est enflammé, on a la tête infiniment ailleurs. On est un funambule, avec, en guise de balancier, son coeur en bandoulière et sa tête épanouie tel un bouquet de fleurs de mai. Tous ceux et celles que l'amour a ravis sont des céphalophores, des êtres en proie à une miraculeuse catastrophe". Sylvie Germain.

12/1996

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Littérature française

Immensités

Autour de Prokop Poupa, professeur tchèque réduit à l'état de balayeur, Sylvie Germain peint tout un petit monde d'hommes et de femmes marginalisés par la dissidence. Chacun imagine qu'un dieu Lare le protège. L'un le situe dans sa cuisine, l'autre sur son balcon, ou à la cave. Prokop, lui, place son dieu Lare dans...les cabinets qui deviennent un haut lieu de méditation. Un endroit aussi où il remâche sa misère, toute la détresse des séparations. Son ex-femme, en effet, va partir pour l'Angleterre en emmenant leur fils. Arrive la révolution. Chacun de ses amis retrouve un poste, devient important. Pour Prokop, il est trop tard. Il aboutit à la conclusion qu'il " ne savait plus rien sinon qu'il n'était rien ". Dans un foisonnement de personnages, de destins, d'histoires sans l'histoire, Sylvie Germain nous offre avant tout une rêverie hallucinée sur le malheur de ceux qui ont été traîtres à l'amour. Dans Prague, toujours présente, toujours concrète, au-delà d'une recherche métaphysique qui tourne autour du silence de Dieu, s'élève une telle poésie qu'on ne sait si c'est la tristesse ou la beauté qui vous prend à la gorge.

12/1993

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Tourisme France

L'esprit de Marseille

A l'approche des nazis en 1941, André Breton et les surréalistes réfugiés à Marseille continuent à pratiquer l'art du jeu. Ils réinventent le tarot, dont ils conservent le principe des séries mais transforment les dénominations et les figures. Rebattant à nouveau les cartes, Sylvie Germain propose dans ce livre son propre jeu pour évoquer Marseille à travers de brefs tableaux. Un texte kaléidoscopique, d'une grande finesse, embrassant pourtant la ville dans toute son ampleur, sa diversité, son passé et sa modernité, entre histoire et mythologie. Une iconographie inédite : cartes originales des surréalistes (Max Ernst, André Breton, Victor Brauner ou encore André Masson), images d'archives et photographies contemporaines de Tadeusz Kluba.

10/2018

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Littérature française (poches)

Mourir un peu

" Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'où, pour aller où, et qu'entend-on par mourir un peu ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantité alors qu'il désigne un événement à chaque fois unique, définitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer : leur adjoindre un adverbe de quantité, d'intensité ou de manière revient à en moduler le sens de façon radicale, l'air de rien. Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout , scandent les amoureux sur un ton enjoué en effeuillant des marguerites. Mais la désinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avère bien plus sérieux qu'il n'y paraît car l'enjeu est extrême en vérité - il en va présentement, ardemment de l'amour. On risque son coeur, sa joie, son plus vif espoir. L'amour, la mort : on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre à nu son propre coeur, ses pensées, son espérance". Dans ce livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quête spirituelle à travers le thème des pas, de l'arrachement de la mort à nous-mêmes, avec l'écriture vive et inspirée qu'on lui connaît. Prix Femina en 1989, Prix des Libraires religieux 1997, Sylvie Germain est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Livre des nuits, Les Echos du silence et A la table des hommes.

01/2017

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Littérature française

Brèves de solitude

Des passants se croisent dans un square, s'observent, se jaugent furtivement. Quelques jours plus tard, forcés à la réclusion, ils se trouvent confrontés à eux-mêmes, à leur vie intérieure et à la part d'inconnu, de vide ou de chaos qu'elle recèle. Un soir de pleine lune qui transforme le ciel au-dessus de la ville confinée en un miroir étrange, l'ordinaire des êtres se renverse en extraordinaire et chacun sent sa vie vaciller.