Recherche

Résistantes. 1940-1944

Extraits

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

La Dernière Lettre. Paroles de résistants fusillés en France (1941-1944)

Ce recueil rassemble dix-neuf lettres de Résistants fusillés en France entre 1941 et 1944 sous l'occupation nazie. Leurs derniers messages déclinent à l'infini le chant de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Français ou immigrés, issus de tous les milieux sociaux, ils appartiennent à des familles de pensées très diverses, mais forment ensemble le kaléidoscope des refus qui motivent l'entrée en Résistance. Passionnel et mystique, un même attachement les unit à la France. Géants " appuyés contre le ciel " selon le vers du poète René-Guy Cadou, croyants et incroyants disent l'éternité, une vision commune de l'homme, une foi dans son avenir. Pour la première fois, un recueil étudie les dernières lettres des fusillés en tant qu'oeuvres littéraires à part entière, tout en apportant aux élèves les repères historiques nécessaires à leur compréhension. L'appareil pédagogique complet offre, en outre, de nombreuses possibilités d'études pluridisciplinaires, rassemblant les professeurs de lettres et d'histoire. Niveaux 3 et 4 : recommandé pour les classes de troisième, seconde, première et terminale (enseignement général), et pour les classes de seconde, première et terminale (enseignement professionnel).

06/2011

ActuaLitté

Littérature française

Ecrits créoles (1941-1948)

" Eh ! oui, Guadeloupéens, nous possédons tout et nous importons tout. Notre fonction dans le monde semble être d'importer. Nous importons des poteaux téléphoniques, de la paille à emballer les bananes, nous importons jusqu'à de l'eau, jusqu'à des fleurs des champs. " Celui qui s'exclame ainsi et se révolte contre la dépendance de son pays se nomme Rémy Nainsouta. Il prononce en 1941 une conférence intitulée Sésame ou les clés de la prospérité créole, afin d'attirer l'attention sur les " trésors " que recèle la Guadeloupe et que les Guadeloupéens continuent d'ignorer. Il ne cessera de plaider pour une autonomie qu'il définit en ces termes : " Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute ". En 1948, représentant de la France aux Conférences des West Indies, il fut le fervent défenseur d'une fédération caribéenne, envisagée par Victor Schœlcher dès 1842, et qui lui semblait s'inscrire, " naturellement " dans l'avenir des Antilles. Dominique Chancé, maître de Conférences à l'université de Bordeaux 3, nous invite à redécouvrir la pensée de l'" éminent Guadeloupéen ", que saluait Daniel Guérin, dans Les Antilles décolonisées : un penseur dont la vigoureuse parole, pleine d'humour et de simplicité, n'a guère été entendue en son siècle.

11/2004

ActuaLitté

Comics

Steve Canyon. 1947-1948

Steve Canyon n'a pas encore 25 ans mais il est déjà un vétéran de la WWII qu'il a terminée en tant que capitaine de l'Armée de l'air américaine. Démobilisé, Canyon monte "Horizon Unlimited", une entreprise de transport aérien avec des camarades de l'armée. Cet équipage éclectique va être confronté à des missions en tout genre, qui vont le projeter dans un tourbillon d'aventures à travers le monde.

11/2018

ActuaLitté

résistances, sauvetages

On les appelait les Résistants - Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)

Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse. Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944) Marc Bloch disait : " Nous ne comprenons jamais assez et nous jugeons beaucoup trop. " Avec cet essai, l'historien Philippe Valode nous invite à envisager la Résistance française dans toute sa complexité. De façon préliminaire, quelques chiffres permettent de resituer la réalité de la Résistance. Elle impliqua un très petit nombre de personnes : 20 000 fin 1941, 260 000 reconnus - sur 41 millions d'habitants - par l'administration française d'après-guerre. Parmi eux, 74 000 résistants ont été déclarés morts. De plus, la Résistance se marquait par une très grande dispersion : 23 mouvements et 256 organisations - parmi lesquels le Parti communiste et le mouvement Combat, les deux principaux acteurs. Au-delà d'une simple énumération objective de faits et de noms, cet essai s'attache aussi à présenter la Résistance par le prisme des motivations et de la personnalité de ses principaux acteurs, femmes et hommes qui l'ont faite, parmi lesquels Mgr Saliège, Edmond Michelet, Berty Albrecht, Simone Michel-Lévy, Jean-Pierre Lévy, Christian Pineau, le colonel Rémy, Jean Moulin et beaucoup d'autres... Un ouvrage de référence consacré à la Résistance, ici décryptée avec la plus grande objectivité.

10/2022

ActuaLitté

Histoire de France

La France sous l'Occupation (1940-1944)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries – "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" – et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme l'historien Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Le livre-somme de Julian Jackson nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé.

05/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Pompiers sous les bombes. Rouen, 1940-1944

L'intervention des sapeurs-pompiers à Rouen pendant la Seconde Guerre mondiale est un sujet encore inédit. Les différents services de la Défense passive n'ont pas encore passionné les historiens qui préfèrent étudier les bombardements, les combats, des volets de l'histoire qui bénéficient de sources abondantes. Thierry Chion nous livre ici pour la première fois un volet de l'histoire de Rouen qui privilégie celle d'une poignée d'hommes unissant leurs efforts pour venir en aide, même sous les bombes, à une population civile meurtrie, surprise par des faits de guerre. Au final, 10000 logements ont été détruits et plus de 1600 victimes recensées. Au fur et à mesure de ses recherches, l'auteur a rencontré de nombreuses difficultés, notamment le manque de photographies montrant les pompiers à l'oeuvre. Qui pensait à immortaliser ces hommes remarquables, dont certains sont morts au feu, alors que tout brûlait autour, et que de nombreuses personnes venaient de tout perdre? Les services de propagande de l'armée allemande et les photos prises par des soldats de l'occupant ou les services de presse constituent la majorité des sources iconographiques. Le livre est construit autour d'une foule de témoignages recueillis en compulsant les très nombreux rapports dressés dans cette période sombre et les récits des rares pompiers encore vivants.

04/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le Corps diplomatique à Vichy (1940-1944)

Dans sa presque totalité, le Corps diplomatique suivit le gouvernement français dans son repli en juin 1940 et se retrouva avec lui à Vichy début juillet. La plupart des chefs de missions diplomatiques, qu'ils aient été nommés à Paris, ou après l'installation à Vichy, étaient des personnages de premier plan. Ainsi peut-on citer : le prince Shah Wali Khan (Afghanistan), S. I. Patino (Bolivie), L. de Souza Dantas (Brésil), Wellington Koo (Chine), M. Fakhry pacha (Egypte), J. F. de Lequerica (Espagne), W. D. Leahy (Etats-Unis), F. Garcia Calderon (Pérou), Bogomolov (URSS), Pouritch (Yougoslavie) ; les deux ministres successif du Portugal, les trois ministres de la Hongrie, les trois du Japon... On y compta sept brillants intellectuels. Ces personnages, dont plusieurs étaient très francophiles et très peu germanophiles, comptèrent beaucoup à divers points de vue dans la société vichyssoise au cours de ces années 1940-1944, surtout au début. A mesure que l'Allemagne perdait du terrain, à partir de la fin 1942, le Corps diplomatique vit son importance numérique diminuer, mais il tint son rang, sous la direction avisée du nonce apostolique, jusqu'à la fin. En août 1944, ce dernier et le ministre de Suisse Walter Stucki furent choisis par le maréchal Pétain pour être les témoins de ses derniers actes. Et Stucki joua un rôle prépondérant aux alentours de la Libération en s'imposant pour maintenir l'ordre dans la capitale provisoire. Le fait que les nations étrangères aient maintenu ou nommé à Vichy de tels diplomates montrent l'importance qu'il attachaient au gouvernement de l'Etat français. A l'inverse on doit constater que le gouvernement formé par le général De Gaulle dut attendre après la libération de la France pour se faire admettre dans le concert des nations : c'est seulement le 23 septembre 1944 qu'on apprit que le président Roosevelt avait enfin consenti à ce qu'un ambassadeur américain représente les Etats-Unis auprès des autorités françaises de fait qui ont leur siège à Paris ; et la reconnaissance officielle n'intervint qu'un mois plus tard. C'est dire l'intérêt de rappeler le souvenir de ce haut personnel diplomatique, afin de porter un jugement éclairé sur le gouvernement de l'Etat français. (Les représentants de Allemagne et de l'Italie à Vichy ont été traités à part).

03/2019

ActuaLitté

Histoire régionale

Régionalisme et nationalisme en Bretagne (1940-1944)

Les succès remportés par le mouvement culturel et politique breton au début des années quarante s'inscrivent dans le contexte historique de l'époque, mais ils s'expliquent également par les efforts acharnés de plusieurs générations de militants. Sans porter de jugement définitif, cet ouvrage de référence tente donc - en reproduisant de très nombreux documents originaux - de reconstituer le puzzle des années les plus glorieuses, mais également les plus tragiques, du second Emsav (Relèvement, en breton). Il constitue, de plus, un véritable "guide du collectionneur" qui intéressera tous les amoureux de la Bretagne. En haut, à gauche : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de clan. A droite : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de Tiernad (6 équipiers). En bas, à gauche : insigne officiel de l'Urz Goanag Breiz ; insigne du Parti national breton.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

La chambre de derrière. Pechbonnieu 1940-1944

Dans ses textes publiés, Edgar Morin a plusieurs fois évoqué son long séjour en 1943 dans la maison des époux Robéne à Pechbonnieu. Clara Malraux et Emeric Epstein ont également laissé des écrits relatifs à leurs passages récurrents dans ce refuge. Croisant les témoignages de sa mère Marguerite Robène-Denègre, témoin de ce feuilleton alors âgée de 10 à 14 ans, des écrits de sa tante, aujourd'hui décédée, des derniers acteurs de cette période encore vivants, exploitant diverses sources d'archives, l'auteur a reconstitué la chronique de la vie quotidienne de ce village et des nombreux pensionnaires clandestins de la maison Robène.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Mon journal pendant l'Occupation. 1940-1944

Publié au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mon journal pendant l'Occupation relate dans un style léger et doux-amer les vicissitudes des contemporains de l'auteur : intellectuels de gauche ou de droite, collabos ou résistants, grands avocats ou petites gens, trafiquants, profiteurs, arnaqueurs, tous sont les figures tragi-comiques du Paris occupé. Anecdotes, "histoires drôles", jeux de mots recueillis sur le Vif apportent une touche d'humour à cette chronique des heures les plus sombres de notre Histoire. Jean Galtier-Boissière, journaliste anarcho-pacifiste, décrit la vie quotidienne de ses compatriotes depuis sa tanière de la place de la Sorbonne avec autant d'humour que de finesse.

01/2016

ActuaLitté

Haute-savoie

Des Savoyards au grand coeur. 1940-1944

En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d'hommes et de femmes de toutes origines - paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants -, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture. Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D'autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l'étranger. Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d'affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L'un joue même de l'harmonica entre deux séances de torture ; un autre s'évade de prison au moyen d'une cuiller à café et d'un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l'aventure de plusieurs de ces héros du silence.

03/2024

ActuaLitté

Histoire de l'art

L'art de la défaite (1940-1944)

De l'exclusion de certains artistes à la mainmise de l'occupant jusqu'à la collaboration, un portrait sans concession de la vie artistique en France sous l'Occupation. De 1940 à 1944, personne n'échappe au chaos. La France culturelle devient alors le symbole d'une situation d'exception où l'art joue sa liberté. Qu'il s'agisse de l'occupant, de l'Etat français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l'art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes. La vie artistique continue donc. Il n'empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l'avant-guerre. Dans cette synthèse richement documentée, l'auteure éclaire de façon remarquable le "coeur du système" - le régime de Vichy et la politique de l'occupant -, mais aussi l'imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs. Historienne de l'art, commissaire d'exposition et présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac a notamment publié L'Ordre sauvage (Gallimard, 2004), L'Art en guerre (Paris Musées, 2012) et Pour en finir avec la nature morte (Gallimard, 2020).

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

La campagne des Ardennes . 1944-1945

350 photos et documents inédits font revivre ces 52 jours intenses et éprouvants. Des cartes détaillées permettent de suivre les différentes phases de la bataille. De nombreux témoignages vécus apportent un nouvel éclairage sur l'action militaire et la vie quotidienne des civils. Le 16 décembre 1944, à 5h30 du matin, commence la campagne des Ardennes, dernière mais redoutable offensive de la Wehrmacht. C'est la plus grande opération terrestre et aérienne de l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, les vestiges des combats qui ont ravagé les Ardennes sont encore bien visibles : ici une borne, là une plaque du souvenir, un char allemand abandonné au cours de la lutte ou un tank américain conservé pour honorer ceux qui permirent la libération... Précis et rigoureux, ce livre se révèle un outil indispensable pour découvrir l'ensemble des combats, situer l'importance des enjeux tout en conservant au récit sa dimension humaine.

01/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre du désert. 1940-1943

La guerre menée dans le désert du printemps 1940 à l'été 1943, de la Libye à l'Egypte, du Maroc à l'Algérie et à la Tunisie, a longtemps été réduite à l'affrontement entre Rommel et Montgomery, à la geste française de Bir Hakeim et au débarquement de novembre 1942. Comme si, en somme, la victoire des Alliés s'était surtout jouée ailleurs, dans les neiges de Stalingrad et le bocage de Normandie. Pour la première fois, les meilleurs spécialistes internationaux, réunis par Nicola Labanca, David Reynolds et Olivier Wieviorka, se penchent sur ce théâtre d'opérations pour le réinsérer dans les vastes horizons de la Seconde Guerre mondiale et étudier tout ce qui Fait sa spécificité. Envisageant la guerre du désert dans sa pluralité, ils abordent des terres jusqu'alors inconnues et n'hésitent pas à briser quelques légendes, dont celle de la prétendue "guerre sans haine" menée notamment par le chevaleresque "Renard du désert". Cette guerre du désert retrouve ainsi la place qui lui revient dans l'historiographie et dans la mémoire de la Seconde Guerre mondiale : assurément l'une des toutes premières.

03/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire de la Résistance (1940-1945)

Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes. Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une Résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle. Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre italo-grecque. 1940-1941

28 octobre 1940, 5 h 45 : la division italienne Julia entreprend sa marche sur la Grèce. Mussolini, malgré les mises en garde de Hitler, vient de déclarer la guerre au peuple grec et à son dictateur, Metaxàs. Cette guerre demeure l'un des faits militaires les plus méconnus de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Dans un conflit marqué en partie par le choc idéologique de la démocratie contre la dictature fasciste, la guerre italo-grecque va opposer deux Etats fascistes, l'idéologie politique étant gommée par les intérêts territoriaux, tactiques et stratégiques. Mussolini, malgré ses certitudes de victoire, va se heurter à une résistance héroïque de l'armée grecque. Durant six mois, attaques et contre-attaques se succèdent sur un front montagneux de 250 kilomètres, dont certains sommets culminent à 2 600 mètres d'altitude. Par un froid terrible, sous la pluie, dans la neige et la boue, l'armée grecque parviendra à faire reculer l'envahisseur italien en territoire albanais. Ce conflit, " caprice " du mégalomaniaque Mussolini qui tient l'armée italienne pour invincible, se soldera par des pertes effroyables dans les deux camps. La défaite italienne contraindra l'Allemagne à intervenir dans les Balkans, retardant ainsi l'offensive contre la Russie.

10/2008

ActuaLitté

Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

ActuaLitté

Vichy

La ligne de démarcation 1940-1943

Entre l'été 1940 et le printemps 1943, la France a été coupée en deux par une véritable frontière militarisée, qui séparait la zone occupée (au nord) et la zone libre (au sud). Désignée y ligne de démarcation n, cette frontière a profondément marqué les Français. Elle a séparé des familles et singulièrement compliqué la vie des riverains, qui devaient composer avec une administration allemande tatillonne. Mais surtout, son franchissement est très vite devenu un objectif pour des milliers de personnes qui, fuyant l'occupant, voulaient se réfugier en zone libre. Ce guide, accessible à tous, présente le quotidien de ceux qui ont eu affaire à cette ligne : fugitifs, passeurs, douaniers, militaires allemands, mais aussi trafiquants ou simples civils. Après avoir expliqué son organisation et décrit la vie quotidienne à ses abords, il fait un point sur le souvenir qu'elle a laissé dans la mémoire collective française.

07/2021

ActuaLitté

Vichy

Histoire de la Collaboration. 1940-1945

"La Collaboration demeure" le plus délicat des problèmes posés par la défaite et la division de la France" (Stanley Hoffmann). Il s'agit d'un concept flou, que l'on a chargé d'une mission impossible, consistant à ranger sous une étiquette commune des Français d'origines, de motivations et de conduites très différentes, souvent contradictoires. Elle n'a jamais inspiré une politique clairement déterminée, fixée une fois pour toutes, car elle s'adaptait en permanence aux circonstances. Elle recouvre "un large éventail d'idées et de comportements qui ne se laisse pas facilement cerner, qu'il est impossible d'enserrer dans un cadre rigide" (Henry Rousso). Son existence n'en a pas moins laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de la France contemporaine."

06/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Ghetto de Wilno. 1941-1944

Il y avait plus de 60 000 Juifs à Wilno (actuelle Vilnus) à l'arrivée des nazis en 1941. Trois ans plus tard, ils n'étaient plus que 2 000. Avrom Sutzkever était l'un d'eux. Le 27 février 1946, il témoigna devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et témoignage de première importance, Le Ghetto de Wilno est une contribution essentielle à l'histoire des Juifs d'Europe de l'Est entre 1941 et 1944. Sutzkever y raconte l'horreur et la mort, avec le souci de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul de l'observateur neutre. Il donne à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Batailles d'Alsace. Hiver 1944-1945

De l'opération Nordwind à l'enfer des combats de la poche de Colmar, Hugues-Emmanuel Thalmann présente ici une sélection des plus remarquables clichés de ces batailles qui se déroulèrent lors de l'hiver 1944-1945. L'auteur présente également des images inédites de la bataille des Ardennes dont le déroulement est étroitement lié aux batailles alsaciennes. Cette sélection de photos, parfois dures, parfois cocasses, souvent impressionnantes, permettra au lecteur de mieux saisir l'ampleur et l'âpreté des combats.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Un convoi de femmes. 1944-1945

Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, passantes raflées dans la rue, prostituées soupçonnées d'avoir voulu contaminer l'armée allemande, elles forment un convoi à destination du camp de Ravensbrück. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Pour les plus déterminées, les travaux forcés seront encore l'occasion d'actions de sabotage infimes permettant, à leur échelle, d'enrayer l'effort de guerre du Reich. Les plus faibles disparaîtront dans ce mouroir à ciel ouvert. Les plus âgées seront enfin, devant l'avance des armées alliées, exterminées dans des chambres à gaz. Pour la première fois, une étude reconstitue le destin individuel de chacune de ces détenues. Leurs parcours croisés apportent un précieux éclairage sur le fonctionnement de la machine de destruction nazie.

06/2014

ActuaLitté

Littérature française

Impressions d'enfance (Alençon 1940-1947)

La ville d'Alençon a été le décor de mon enfance, vécue au pied du Château et de la Halle au Blé. J'étais un garçonnet heureux, éduqué par une mère institutrice soucieuse de perfection. Malgré les difficultés de cette période de guerre et d'immédiat après-guerre, l'ancienne "cité des Ducs" restait pour moi un théâtre à ciel ouvert fascinant. De nombreuses manifestations ponctuaient l'année, exacerbées par la concurrence idéologique entre "républicains" et "conservateurs". L'activité marchande était vivifiée par la venue hebdomadaire en ville d'une population paysanne nombreuse, traitant d'affaires au cours de palabres animés. Mais surtout, comme beaucoup de mes camarades, j'attendais avec impatience le retour des forains de la Foire de la Chandeleur.

06/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Le ghetto de Wilno. 1941-1944

Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès. C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie. Chef-d'ouvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.

04/2013

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, 1944-1948

Au lendemain de la mort de Camus (1960), les Éditions Gallimard souhaitent inscrire son ouvre au catalogue de la Pléiade. Deux volumes sont prévus. Roger Quilliot, chargé d'établir l'édition, fait ouvre de pionnier ; il consulte tous les manuscrits alors disponibles et rassemble quantité de « Textes complémentaires ». Le premier volume, Théâtre, récits, nouvelles, paraît dès 1962 ; le second, Essais, en 1965. Mais dans son introduction de 1962 Quilliot songe déjà à l'avenir : « Je me suis seulement efforcé de rendre à Camus, pour les années à venir, l'homme vivant qui lui était dû et que d'autres, sans nul doute, voudront parfaire. » De fait, la connaissance de l'ouvre de Camus n'a cessé de progresser. Des textes épars ont été rassemblés et édités. Les Carnets, mais aussi des récits restés inédits, comme La Mort heureuse et Le Premier Homme, ont été révélés. Bien des questions soulevées par Camus se posent toujours, mais si leur thématique (la décolonisation, le terrorisme et sa répression, etc.) nous paraît familière, le rappel du contexte historique est de plus en plus indispensable à leur compréhension. D'autre part, les informations apportées par les publications posthumes incitent à s'interroger sur la meilleure organisation possible de l'ouvre de Camus. L'édition des années 1960 plaçait d'un côté la « fiction », de l'autre la « réflexion », mais comment, par exemple, ne pas tenir compte du fait que l'on trouve dans les Carnets plusieurs plans structurant l'ouvre en « séries » (l'Absurde, la Révolte, etc.), chacune de ces séries comprenant des ouvrages appartenant à des genres littéraires différents, fictionnels ou réflexifs ? Une édition des Ouvres complètes devait donc être présentée au plus près de ce que nous savons des intentions de l'auteur. C'est la chronologie de publication des ouvres, tous genres confondus, qui a été retenue comme principe de classement, et ce sont les ouvrages publiés du vivant de Camus qui figurent en premier lieu dans chaque tome. Enfin, des écrits posthumes sont rassemblés à la fin de chaque volume, en fonction de leur date de rédaction.

04/2006

ActuaLitté

Histoire de France

Nouvelle histoire de Vichy (1940-1945)

Retracer l'histoire de Vichy suppose de se débarrasser d'abord des certitudes assénées depuis soixante-dix ans par les camps opposés. Puis de reprendre au plus près des archives, publiques comme privées, l'étude de ces cinq années tragiques pour en comprendre les paradoxes, décortiquer la politique, conduire et décrypter les mythes que le régime a suscités. Forte d'une carrière universitaire consacrée à cette période et jalonnée de plusieurs ouvrages de référence, Michèle Cointet livre une synthèse ambitieuse, d'une scrupuleuse précision. Elle montre notamment que tout n'a pas été dit sur les dirigeants de l'État français - Pétain, Laval, Darlan - et encore moins sur leurs proches conseillers, à l'instar d'Yves Bouthillier, de Pierre Pucheu, Marcel Peyrouton, Raphaël Alibert ou René Bousquet. Elle pèse à leur juste mesure l'influence de l'Eglise, celle des technocrates et des pacifistes, partagés entre pouvoir revendiqué et tentation du retrait, entre silences avantageux, ambition rénovatrice et mensonges d'accommodation. Elle décrit les difficultés de tous soumis à l'occupation allemande, réduits à la portion plus que congrue pour leur quotidien, et elle rappelle les souffrances longtemps indicibles de ceux qui ont été victimes des persécutions et de la répression, produits toutes deux de cette singularité historique que furent cinq années de collaboration.

08/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres au petit Franz (1943-1944)

François Sentein raconte dans les Nouvelles minutes d'un libertin, publiées aux mêmes éditions, sa rencontre avec un improbable voleur de livres, en particulier d'éditions originales des classiques, surnommé Corneille. Avec Jean Genet, alias Corneille, se noue très vite une relation amicale, et Sentein discerne immédiatement les capacités littéraires d'un jeune malfrat qui n'a jusqu'alors rien publié. Il lira tout le premier théâtre, détruit depuis, de Genet, et assistera à la composition de Notre-Dame-des-Fleurs qu'il corrigera et ponctuera. Dans les quelques années qui précèdent sa gloire littéraire, Genet est comme l'on sait menacé de relégation, et c'est de prison qu'il s'adresse surtout à Sentein, seul à l'aider ou presque, prenant soin des moindres demandes d'un ami plutôt exigeant. Annotées par Claire Degans avec l'aide de François Sentein, ces lettres offrent pour la première fois une vision directe, et extrêmement émouvante, des débuts d'un des plus grands écrivains de notre siècle.

10/2000

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire de la résistance. 1940-1945

Amorcée dès 1940, la Résistance parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : elle évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir. Unanimement salué, ce livre complet, accessible et vivant aborde sans tabous l'ensemble de ces enjeux. Il offre, pour la première fois, une vision globale d'un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

ActuaLitté

Militaire

Le Bataillon du Pacifique. 1940-1946

Le Bataillon du Pacifique vit le jour en avril 1941, au lendemain des ralliements des Nouvelles-Hébrides, des Etablissements français d'Océanie (actuelle Polynésie française) et de la Nouvelle-Calédonie au général de Gaulle. Composé de 600 volontaires originaires de ces trois territoires, il combattit successivement à Bir Hakeim, à El Alamein, en Tunisie, en Italie et lors du débarquement en Provence, avant d'être relevé et envoyé au repos à Paris. Ses soldats furent très décorés et cités à de nombreuses reprises, comptant plusieurs Compagnons de la Libération dans leurs rangs. Depuis leur retour dans les îles en mai 1946, leur souvenir y reste très fort. Pourtant, le bataillon demeure encore largement méconnu hors d'Océanie et très peu étudié. Cet ouvrage rend au Bataillon du Pacifique sa place dans l'historiographie de la France Libre. Il aborde l'unité "par le bas", à travers le prisme des relations interpersonnelles, de la culture des volontaires et de ses différentes formes d'expression sur les champs de bataille, tout au long de son parcours.

07/2021