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Poétique existentielle

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Poésie

Argenture poétique. Poèmes

Argenture poétique c'est un hommage à ces passagers de nos psychés que sont les mots. Tantôt écrits, dits, suggérés, chantés, ils voyagent et nous relient à notre humanité. Alors la tentation est grande de les vêtir d'argent, de les faire chanter, d'être des troubadours pour celle ou celui que l'on aime. L'amour est un océan et le poème est bathyscaphe, quand il part dans le cosmos il est fusée interplanétaire. Quand on aime vraiment les mots ils sont nos complices. Ils accompagnent le souffle de nos baisers. On leur doit le respect, il ne faut pas les promener dépenaillés. Ils sont fragiles et ils peuvent prendre froid ni les abandonner à la canicule mais les chérir avec prévenance. De l'argenture du verre naît le miroir. Le poème n'est-il pas le reflet du lecteur et du poète quand ils se croisent,

10/2021

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Poésie

Rêverie philo-poétique

Il s'agit de faire découvrir de façon simple, par des textes poétiques, des philosophes, des artistes et des écrivains. Ces textes laissent place à l'imaginaire et à l'onirisme, afin que chacun puisse y trouver des sujets de rêverie pour l'aider à traverser cette période difficile.

07/2022

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Poésie

Poèteries - (art poétique)

Ni manifeste, ni manuel de poésie, Poèteries est le résultat de quarante ans d'écriture poétique, recueil de textes où l'auteur tente de définir, ou mieux de cerner ce que représente pour lui cet art particulier, dans sa vie de tous les jours comme dans un absolu tout personnel. Tout en étant, sans doute, son travail le plus abouti, ces poèmes n'en restent cependant que des mots jetés sur le papier comme dans une bouteille à la mer à la recherche de la sensibilité d'éventuels lecteurs...

10/2018

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Policiers

Poétique du morcellement

Avec dans le cœur une certaine fierté colorée d'une pointe de timidité et d'inquiétude, c'est un peu de lui-même qu'il livrait au monde, dévoilant une part de son intimité et autorisant les critiques à propos de son bébé, qu'il avait enfanté à la fois dans le plaisir et la douleur. La majorité le trouverait franchement laid ; d'autres conviendraient qu'il ne lui ressemble pas beaucoup, finalement, à part peut-être les yeux ou le nez ; un petit nombre enfin serait probablement réjoui par la venue de ce bout de chou qu'ils trouveraient bien mignon et tâcheraient d'apprécier simplement. Il avait éprouvé un bonheur incomparable à le façonner, le nourrir et le faire grandir, mais il avait aussi beaucoup souffert, confronté à ses propres limites, face à tout ce qu'il ne parvenait pas à exprimer malgré ses efforts. Bien sûr ses histoires n'étaient pas une grande œuvre qui révolutionnerait la littérature, loin s'en faut, et Abel en était bien conscient, mais il y avait mis tant de cœur, tellement de sincérité et d'énergie, qu'il les estimait comme les plus belles choses qu'il eut créées, même s'il les avait grevées malgré lui d'innombrables handicaps qui ne pourraient jamais être compensés.

10/2014

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Poésie

Poétique N° 162

La vocation du roman est de donner à penser. Prodigue en détails qui laissent songeur, Il en dit à la fois trop et trop peu : il esquisse et esquive la pensée. Son langage consiste en idées esthétiques, non en concepts : suggestives, impossibles à circonscrire, comme ouvertes sur l'incertain. La fiction se méfie du discours de la vérité. Le XIXe siècle français représente de ce point de vue un tournant dans l'histoire du genre, le moment où se manifeste son essence: le romancier, bon gré mal gré, renonce à la pensée catégorique. Alors que, dans un tourbillon d'idéologies en concurrence, s'édifie le monde nouveau de la société démocratique, le roman explore "le présent qui marche", comme dit Balzac. II s'interroge sur la place de l'homme dans cette société mouvante, sur ses désirs et ses angoisses. Pour ce faire, il se renouvelle lui-même: apparaissent le roman intime, le roman historique, le roman réaliste. Face au discours spécialisé du savant, du psychologue, du sociologue, de l'historien (de Maine de Biran, de Tocqueville, de Michelet, par exemple), le romancier se pose en "docteur ès sciences sociales", cherchant à saisir le réel dans sa complexité - et avouant sa perplexité. Le roman donne à penser, mais ne prétend plus instruire. Tel est le paradoxe de la pensée romanesque: à la fois prolixe et sceptique.

05/2010

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Poésie

Poétique N° 140

Un imaginaire vient d'en chasser un autre : naguère langue de la clarté et de la sociabilité, qui s'était rêvée fixée, le français entrant dans le siècle des révolutions apparaît comme un idiome aux mots incertains. On a touché à la longue ! Les anciennes valeurs sont ébranlées, de nouvelles encore à établir : des langages se disputent la vérité. Le romancier va raconter l'histoire de ces langages en évolution, ceux qui dominent, ceux qui disparaissent, ceux qui émergent, ceux qui sont brimés. L'écriture romanesque se fait alors herméneutique de la parole. Stendhal, Balzac, Flaubert, Hugo, ou encore Zola : autant de philologues d'un nouveau genre. Ils découvrent la complexité de la communication, alliage de mots et de signes non-verbaux, de présupposés et de non-dit. Ils révèlent la façon dont les groupes d'hommes utilisent les mots pour configurer leur réalité. Ils examinent des types de parole (éloquence de la tribune, voix de l'opinion, art de la conversation, langage populaire, discours amoureux). Ainsi la fiction donne-t-elle à lire, savoir larvé, une anthropologie du langage. C'est cette science romanesque, à nulle autre pareille, qui constitue l'objet du présent ouvrage.

11/2004

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Poésie

Poétique N° 122

Arthur Danto confronte ici sa conception de l'histoire des arts visuels aux deux grands " récits " interprétatifs qui ont accompagné et organisé cette histoire depuis la Renaissance : celui, classique, instauré au XVIe siècle par Giorgio Vasari, pour qui l'histoire de la peinture traduisait un progrès constant de la représentation, et celui, " moderniste ", qu'a illustré Clement Greenberg, défenseur d'un art libéré de toute fonction figurative, et de plus en plus centré sur sa propre essence. Ainsi relativisée par cette confrontation, la théorie de Danto, qui se veut " post historique " et dégagée des critères esthétiques jusque-là dominants dans la définition de l'art, s'ouvre sur une perspective plus vaste, qui dépasse les traits spécifiques de l'art contemporain et les querelles souvent stériles qui s'y cachent. Elle suggère une vision au second degré, où les théories successives s'articulent à leur tour en une histoire de la philosophie de l'art. Dans ce livre d'un humour ravageur, ce philosophe peu banal, qui est aussi l'un des critiques les plus influents de ce siècle, nous offre l'expression la plus stimulante de sa pensée sur l'art.

05/2000

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Poésie

Poétique N° 137

La rhétorique classique définissait la métalepse comme la désignation figurée d'un effet par sa cause ou vice versa, et plus spécifiquement la métalepse " de l'auteur " comme une figure par laquelle on attribue à l'auteur le pouvoir d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction, comme lorsqu'on dit que Virgile " fait mourir Didon " au IVe livre de l'Énéide. De cette façon de dire, la narratologie moderne s'est autorisée pour explorer sous ce terme les diverses façons dont le récit de fiction peut enjamber ses propres seuils, internes ou externes : entre l'acte narratif et le récit qu'il produit, entre celui-ci et les récits seconds qu'il enchâsse, et ainsi de suite. Mais la fiction littéraire n'a pas le monopole de ces pratiques transgressives, et l'on tente ici d'en évoquer quelques effets, désinvoltes ou inquiétants, qu'on trouve à l'œuvre dans d'autres arts : en peinture, au théâtre, au cinéma, à la télévision, partout en somme où la représentation du monde, d'Homère à Woody Allen, se met elle-même en scène, en jeu, et parfois en péril.

03/2004

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Poésie

Poétique N° 126

" Ce livre est né d'un constat : après une éclipse qu'on eût pu croire définitive, je me suis étonné que la mosaïque ressorte de l'ombre dans la seconde moitié des années quatre-vingt-dix, et surtout qu'elle reparaisse au grand jour avec une vitalité si conquérante qu'il est devenu pratiquement impossible de lire un essai sur quelque sujet que ce soit, d'ouvrir son journal, d'allumer son poste de télévision, ou même de faire un pas dans la rue, sans que cette très vieille connaissance ne se rappelle obstinément à votre bon souvenir. Ce succès s'explique sans doute par le fait que tout, dans ce monde, est maintenant mosaïque, et qu'il suffit d'un ordinateur pour réaliser ce genre de produit en un tournemain. Mais ne peut-on supposer que le déferlement et la captation auxquels on assiste tiennent aussi aux propriétés de la mosaïque elle-même ? Si elle dispose aujourd'hui d'un potentiel de séduction et d'une force de répondant quasi irrésistibles, ne le doit-elle pas d'abord à ses polarités internes, à ses valeurs associées, et aux atouts accumulés d'une histoire riche en revirements comme en métamorphoses ? Telle est la voie que j'explore dans ce livre, en prenant pour champs d'investigation principaux l'art et la littérature. "

05/2001

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Poésie

Poétique N° 119

Jean-Marie Schaeffer Pourquoi la fiction ? Jamais l'humanité n'a consommé autant de fictions que de nos jours, et jamais elle n'a disposé d'autant de techniques différentes pour étancher cette soif d'univers imaginaires. En même temps, comme en témoignent les débats autour des " réalités virtuelles ", nous continuons à vivre à l'ombre du soupçon platonicien : la mimèsis n'est-elle pas au mieux une vaine apparence, au pire un leurre dangereux ? Pour répondre au soupçon antimimétique et mieux comprendre l'attrait universel des fictions, il faut remonter au fondement anthropologique du dispositif fictionnel. On découvre alors que la fiction est une conquête culturelle indissociable de l'humanisation, et que la compétence fictionnelle joue un rôle indispensable dans l'économie de nos représentations mentales. Quant aux univers fictifs, loin d'être des apparences illusoires ou des constructions mensongères, ils sont une des faces majeures de notre rapport au réel. Et cela vaut pour toute fiction. Les œuvres d'art mimétiques ne s'opposent donc pas aux formes quotidiennes plus humbles de l'activité fictionnelle : elles en sont le prolongement naturel.

08/1999

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Poésie

Poétique N° 152

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement : alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

11/2007

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Poésie

Poétique N° 157

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, auteurs et lecteurs, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle : " D'où vient le récit et où va-t-il ? " Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour (re)penser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui tentent de mettre en scène le caractère tâtonnant et ouvert des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre, à écrire ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytelling, il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors 'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

02/2009

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Poésie

Poétique N° 129

Jean-Michel Gouvard Eléments pour une grammaire de la poésie moderne _____ Claire Nancy Iphigénie, d'Euripide à Racine Eric Marty A propos de "Sensation" d'Arthur Rimbaud Maria Watroba Paludes, ab ovo Jean-François Jeandillou Nodier ou la naïveté linguistique _____ Raphaël Baroni Le rôle des scripts dans le récit

03/2002

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Poésie

Poétique N° 85

Gaétan Brulotte Petite narratologie du récit dit érotique Cécile Cavillac Fénelon et le mythe de l'origine des arts Pierre Campion Roman et histoire dans " L'Education sentimentale " Martine Reid Flaubert er Sand en correspondance Lecture, figure Eric Méchoulan Matière, vitesse et figure Philippe Jousset L'éloquence muette Discussion critique Pierre Force Figures impossibles

03/1991

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Poésie

Poétique N° 86

Gérard-Denis Farcy Pour une poétique générative du mythe d'Odipe Efim Etkind L'épigramme : la structure de la pointe Robert Ricatte Buzzati : les symboles et les vides Franc Schuerewegen Réminiscences Gérard Gasarian La figure du poète hystérique Philippe Dufour Le chaudron et la lyre Georges Mary Jeu d'espaces Document Kendall Walton Catégorie de l'art

05/1991

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Poésie

Poétique N° 100

Maarten ban Buuren Hystérie et littérature Yves Citton La preuve par l'Emile Daniel Grojnowski De Mallarmé à l'Art postal Annie Mavrakis Décrire l'invisible Mireille Noël Lisières de l'oeuvre de Julien Gracq Bruno Tritsmans Poétiques de l'Histoire chez Gracq et Jünger Document André Jolles, Johan Huizinga Clio et Melpomène Textes présentés et traduits par Silvia Contarini

11/1994

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Poésie

Poétique N° 131

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

08/2002

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Poésie

Poétique N° 116

L'œuvre, au sens large, c'est l'activité, le travail, tout ce que l'homme a produit depuis des millénaires : outils, monuments, inventions. Mais on réserve de plus en plus ce terme aux objets, matériels ou idéaux, qui incorporent un ensemble de signes esthétiques mis en ordre par un esprit créateur, à ces systèmes symboliques qui contribuent à renouveler les productions culturelles héritées de la tradition. On peut en ce sens opposer aux produits anonymes de l'activité humaine les œuvres et les textes signés par leurs auteurs. Le sceau de l'œuvre, c'est d'abord le nom de l'auteur ou de l'artiste. Mais c'est aussi, entre autres, la marque stylistique qu'y " imprime " son créateur, lors même que son nom n'y figure pas ou plus. Quelles sont la nature et la fonction de ces diverses formes de " signature " ? Ont-elles toujours existé au cours de l'histoire ? De quelle manière le sceau de l'auteur est-il toujours présent dans les divers types d'œuvres ? Telles sont les questions qu'explore ce livre novateur, à la croisée de l'esthétique, de la poétique et de la sociologie.

11/1998

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Poésie

Mon printemps poétique

Voici un recueil où les yeux d'un enfant décrivent le monde qui l'entoure et la douceur de l'amour. Des poèmes où les fleurs pensent et la nature fuse. Des poèmes qui croquent la vie et la décortiquent avec humour. Thomas Riff retranscrit des instants d'enfance avec les mots de son jeune âge (9-14 ans), entraîne le lecteur dans un univers coloré, rieur, parfois songeur, empreint de distance et réflexion.

10/2015

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Critique littéraire

Poétique de Céline

A qui s'efforce de comprendre ce que c'est que la littérature, Céline offre un objet d'étude privilégié. On a surtout étudié, jusqu'ici, la présence chez lui de mécanismes psychiques dont ses positions politiques sont l'aboutissement le plus manifeste. Henri Godard prend sur cette oeuvre le point de vue de la littérature et considère d'abord ce qui, chez Céline, fait la valeur de l'écrivain. Son étude s'articule en trois parties : le choix de la langue et du style ; la voix narratrice du romancier ; la création par Céline d'un roman-autobiographie d'un genre nouveau, qui lui permet de trouver une issue à la crise de la fiction qu'il a été un des premiers à sentir. Une réflexion sur l'oeuvre de Céline permet de faire progresser la théorie littéraire. Sur les possibilités du plurivocalisme dans le roman, sur les éléments constitutifs et sur les fonctions de la voix narratrice, sur le rapport du roman et de l'autobiographie, il ne se contente pas de mettre en oeuvre certaines des possibilités du système, il en fait apparaître de nouvelles et nous oblige à repenser ou a étendre nos moyens d'appréhension.

03/2014

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Poésie

Poétique N° 92

Dario Gibelli Le paradoxe du narrateur dans " Roger Ackroyd " Romain Gaudreault, Monique Noël-Gaudreault Graphes et textes plurilinéaires Lyne Bansat-Boudon Le sentiment contemplé Jean Kaempfer Faut-il tuer la Dame aux camélias ? Sylvie Durrer Paroles et portraits Guy Poitry Diderot et la " loi des appels " Document Charles Batteux Quatorze remarques sur la " Poétique " d'Aristote suivi de Littérature et morale Textes choisis et présentés par Michel Charles

11/1992

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Poésie

Poétique N° 90

Milagros Ezquerro Systèmes textuels et signification Denis Reybaud Cependant que faisaient le maître de Jacques ? Bruno Monfort La nouvelle et son mode de publication Jean Châteauvert La bonne entente Alain Cantillon Un rêve de plâtre François Rastier Thématique et génétique Jean-Charles Huchet La clinique littéraire, entre implication et application Discussion et critique Henri Mitterrand A la recherche du style

05/1992

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Critique littéraire

Le récit poétique

Cet essai veut montrer, pour la première fois, l'existence d'un genre littéraire autonome, le récit poétique, d'habitude rejeté par les manuels en fin de chapitre, parmi les inclassables. Il en relève les caractères, à travers des œuvres françaises du Xxe siècle, dont certaines sont très connues (Breton, Cocteau, Giraudoux, Gracq) et d'autres, méconnues (Limbour, Jouve, Supervielle). Donnant à lire, il veut aussi donner à aimer : suivant une méthode déjà appliquée à Proust et le roman, l'analyse épouse l'écriture des textes qu'elle commente, et fait de cet ensemble épars de quatre-vingt chefs-d'œuvre, un livre " unique, total, neuf, et comme incantatoire ".

03/1994

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Poésie

Délires. Journal poétique

Délires résonne comme le cri d'une âme meurtrie par le rêve ; c'est une réflexion sur le poète et sur les muses : réflexion divinatoire qui amène l'amant des vers à réaliser qu'il ne doit plus uniquement parcourir les airs... Entre textes dithyrambiques et élégiaques, Délires côtoie le surréalisme, la médiation, le théâtre et le rap : l'inspiration y coule comme un fleuve...

08/2016

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Littérature française (poches)

L'illusion poétique

"Elle avait un éclat rose à cause des minerais que contenait la terre. Pour l'instant, parfaitement tranquille, elle semblait dormir dans les bras du désert. Je me souviens de la grâce transparente de cette ville, comme si elle était faite de verre et non de briques. En fait, elle n'était pas transparente, mais la lumière qui se tissait à travers elle en créait l'illusion. Curieux, nous nous approchâmes. L'on y percevait le lancinement habituel des grandes villes, cette turbulence que l'on pressent dans la terre comme un trépignement de pieds d'une très grande foule, mals il y avait aussi autre chose que nous ne reconnûmes pas tout de suite pour l'avoir si longtemps oublié - le sens du bonheur."

10/2017

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Littérature française

Poétique de famille

Allain Glykos est un auteur phare des éditions L'Escampette. La sortie conjointe de deux livres pour la rentrée littéraire marque une volonté de la maison d'édition de souligner les liens de confiance qui se sont tissés avec l'auteur, et qui perdurent avec la nouvelle équipe en charge de L'Escampette. Poétique de famille ponctue une histoire, une histoire de famille. Pour Allain Glykos, la famille est la source de l'écriture. Ses différents textes jalonnent l'histoire familiale, et mettent en évidence les personnalités, les traits de caractère, les histoires personnelles de ses parents et de ses frères et soeurs. Dans chaque livre, un événement sert de prétexte à raconter. Dans Poétique de famille, c'est la mort du père qui réunit les protagonistes. Les tensions sont palpables, les rancoeurs tenaces, les liens indéfectibles. Les langues se délient pour exprimer le chagrin, les souvenirs - heureux et malheureux -, les reproches aussi, et tout ce que des circonstances tristes peuvent amener à dire. La plume d'Allain Glykos plonge dans l'oralité, au coeur de cette famille : tout ce qui est écrit est dit, par l'un ou l'autre des personnages. Le texte est une suite de réflexions, tirades, dialogues, monologues parfois : c'est un livre de paroles, où l'auteur une fois de plus affirme l'importance qu'ont pour lui les mots. Ce procédé d'écriture permet au lecteur de se sentir concerné, comme si la situation, qui peut arriver à tout le monde, l'incluait pleinement. Et surtout, Allain Glykos réussit le tour de force de faire rire, grâce à son humour décapant et féroce qui bouscule les convenances, allège le poids du chagrin et balaie les non-dits.

09/2015

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Critique Théâtre

Poétique de Giraudoux

Un nouveau livre sur quelques aspects décisifs de l'oeuvre et de la personne de Jean Giraudoux. L'idée de ce livre est de tenter de cerner une vision du monde et un art de l'écriture à la fois datés et capables de nous parler encore. Trois études synthétiques et transversales sont suivies de trois analyses des pièces de théâtre les plus jouées encore aujourd'hui. Le tout, au contact et à la lumière des textes. Il est indispensable de faire sortir Giraudoux d'un purgatoire immérité. Il a beaucoup à nous apprendre.

04/2021

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Poésie

L'oeuvre poétique

Edmond Rostand (1868 - 1918), le glorieux auteur de Cyrano de Bergerac, composa aussi des centaines de poèmes dont le lyrisme, la portée et la modernité n'ont rien à envier à ceux de son théâtre. A l'exception de son tout premier recueil, Les Musardises (paru en 1890, puis en 1911), lequel connut plusieurs rééditions après sa mort, Le Cantique de l'Aile?– regroupant en 1922 les textes non publiés du vivant de l'auteur – et Le Vol de La Marseillaise (poèmes sur la guerre) n'étaient plus disponibles depuis presque un siècle ! Une injustice littéraire que TriArtis, à l'occasion du centenaire de la mort d'Edmond Rostand, a voulu réparer, ressuscitant l'oeuvre du poète injustement oubliée.

04/2018

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Imagiers, premiers dictionnair

Abécédaire animalier poétique

Les enfants sont par nature curieux. Ils s'intéressent bien volontiers aux animaux, quel que soit leur âge. Voici, à leur attention, d'amusantes poésies qui les éveilleront au règne animal, aussi surprenant que passionnant. Ils découvriront plaisamment, avec cet abécédaire, la vie de bien des espèces domestiques ou sauvages qu'ils ne connaissent pas forcément : ils ne manqueront pas de s'enrichir en s'intéressant à leurs particularités notamment. Ils en retiendront, par le biais de la poésie, leur fascinante adaptation au milieu environnant ainsi que leur fabuleuse résilience face à l'hostilité ambiante et la dégradation dommageable de leur habitat. Ils comprendront pourquoi l'homme représente souvent une grave menace à leur égard... Peut-être même voudront-ils préserver les écosystèmes et la biodiversité, déjà grandement en danger ? Il sera de leur ressort, à l'avenir, d'éviter leur péril...

08/2023

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Scandinavie

L'Edda poétique

Nés d'une lointaine tradition orale, les textes de L'Edda poétique, traduits ici dans leur intégralité, constituent, avec les autres textes scandinaves réunis dans cet ouvrage, un pan capital de notre patrimoine indo-européen. A plus d'un millénaire de distance, ils nous permettent de découvrir la richesse de l'âme germanique ancienne. Loin d'être des Barbares, ceux qui passèrent à la postérité sous le nom de Vikings formaient une communauté d'humains qui idéalisèrent leur condition sous forme de mythes et de légendes poétiques. Les dieux et les grands héros du Nord ont ainsi inspiré des "dits" , des lais et des élégies, dont la qualité littéraire rappelle celle des grandes sagas. Grâce à des images inoubliables, ces textes nous dévoilent une vision fondamentale de la vie et du monde, un monde imprégné par la toute-puissance du Destin auquel nul n'échappe, qu'il soit dieu, alfe ou homme. Régis Boyer était linguiste et traducteur, spécialiste des civilisations de l'Europe du Nord. Il a été professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves et directeur de l'Institut d'études scandinaves à l'université Paris-Sorbonne. Il a également été membre du comité scientifique de la revue Nordiques.

10/2023