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Olivier Douzou, Frédéric Rey

Extraits

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Littérature française (poches)

Après la chute

Alix, jeune doctorante en histoire médiévale, se heurte jour après jour au règne des chiffres, de la performance et de la quantité sur le monde. La jeune femme choisit l'exil volontaire pour donner un sens nouveau à son existence. Une quête de réalité et de salut, peinte avec ironie, qui passe par la nécessité de la littérature et de la poésie. Olivier Rey est chargé de recherche au CNRS. Il est notamment l'auteur d'Une question de taille, paru chez Stock en 2014 et de Quand le monde s'est fait nombre, paru en 2016 chez le même éditeur.

02/2018

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Actualité et médias

L'idolâtrie de la vie

En tant qu'il commande un respect absolu, le sacré se trouvait anciennement placé au-dessus de la vie. C'est pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de celle-ci. Comment la vie nue en est-elle venue à prendre elle-même la place du sacré ? Au point que sa conservation, comme l'a montré la crise engendrée en 2020 par l'épidémie de coronavirus, semble bien être devenue le fondement ultime de la légitimité de nos gouvernements. Que cela apprend-il du rapport des populations à la politique, au pouvoir ? A quelles servitudes nous disposons-nous, si nous accordons à la "vie" la position suprême ?

06/2020

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Sociologie

Une question de taille

La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille. Pourtant, la taille n'est pas un paramètre que l'on pourrait fixer à volonté : elle détermine ce qui est viable et ce qui ne l'est pas. Nous mesurons tout aujourd'hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l'air en particules fines au moral des ménages. Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n'étaient pas là pour nous aider à garder la mesure mais, au contraire, pour propager la folie des grandeurs. Ce livre s'attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver, afin de mener une vie authentiquement humaine. Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme et Quand le monde s'est fait nombre.

09/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Quand le monde s'est fait nombre

La statistique est aujourd'hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique. Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage... La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique.

10/2016

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Sociologie

Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit

Tout au long du XXe siècle, les enfants, dans leurs poussettes, ont fait face à l'adulte qui les promenait. Jusqu'aux années 70, où un retournement massif est intervenu : brusquement, on s'est mis à orienter les enfants vers l'avant. Pourquoi cette inversion ? La question, sous ses apparences anodines, nous entraîne dans une enquête inattendue et passionnante au cœur du monde contemporain. La démocratie et la science, nos références cardinales, ont contribué conjointement au retournement : l'une et l'autre privilégiant un sujet libéré du poids du passé, des entraves traditionnelles, un sujet regardant d'emblée vers l'avant et auto-construit. Sommes-nous pour autant devenus des surhommes qui tirent leur être d'eux-mêmes et élaborent de façon autonome leurs valeurs ? Ou bien sommes-nous restés des hommes qui, à récuser toutes les autorités, risquent de s'abandonner aux déterminismes aveugles et aux fantasmes régressifs que, vaille que vaille, les civilisations s'efforçaient d'apprivoiser ? Pour Olivier Rey, les récits inventés depuis un demi-siècle par la science-fiction sont moins fantaisistes qu'on ne le pense : ils nous instruisent sur un réel qui, sous des dehors rationnels, est plus que jamais gouverné par l'inconscient. Ses analyses éclairent les orientations actuelles de la biologie qui, s'emparant de la reproduction humaine, a entrepris de matérialiser des théories infantiles, de nous affranchir des chaînes généalogiques et de l'obscurité de l'origine sexuelle. L'examen des doctrines éducatives en usage, promouvant un enfant délivré de la tutelle des adultes, constructeur de ses savoirs et de lui-même, nous permet de mesurer à quel point l'utopie de l'auto-fondation a pénétré notre monde.

09/2006

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Histoire de l'art

Gloire et misère de l'image après Jésus-Christ

La prolifération des images dans notre société vue à travers le prisme du christianisme. La prolifération des images a pris, au cours du XXe siècle, des proportions extravagantes. Pour le dire comme Günther Anders : " Auparavant, il y avait des images dans le monde, aujourd'hui il y a "le monde en images', plus exactement le monde comme image, comme mur d'images qui capte sans cesse le regard, l'occupe sans interruption et recouvre sans interruption le monde. " Ce règne des images et son corollaire, le désintérêt à l'égard du monde tel qu'il nous est donné, est aux antipodes de l'enseignement biblique dans son ensemble. Le christianisme a certes promu l'image, mais pas n'importe quelles images ; et s'il a recommandé les images, c'est en tant que celles-ci s'accordent à la prédication évangélique et servent à confirmer l'Incarnation, réelle et non fictive, du verbe de Dieu dans la personne du Christ. Autant dire que le déluge d'images qui s'abat aujourd'hui sur le monde n'a rien de chrétien. Et cependant, pareil déluge n'aurait pu advenir sans le statut accordé par le christianisme à l'image, sans l'enjeu dont il l'a investie. Conjoncture étrange, dont seule une enquête généalogique est à même de dégager les traits, de révéler les tenants et les aboutissants. Le propos de cet ouvrage est, en mettant au jour certains fils enterrés, de comprendre comment a pu s'effectuer le passage entre l'image chrétienne et le raz-de-marée imagier contemporain.

08/2023

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Ouvrages généraux

Réparer l'eau

Qui ignore ce qu'est l'eau ? Chacun a une connaissance intime et immédiate de cet élément frais, liquide, miroitant et irrésistiblement attiré vers le bas. Comment en sommes-nous arrivés, dès lors, à laisser cet élément premier, si présent dans notre expérience de tous les jours, si prégnant dans notre imaginaire, si riche de symbolique, être défini par la laconique formule chimique H2O ? Que perdons-nous dans cette opération ? La science moderne s'est édifiée en répudiant les sensations, les impressions immédiates, au profit de la raison et des mesures : notre rapport au monde en a été bouleversé. Précisé à bien des égards, appauvri à d'autres. A présent qu'une chose aussi simple que l'eau devient une affaire d'analyse chimique et une ressource à gérer, on peut se demander : la science a tenu sa promesse de dévoiler le monde dans sa vérité ? Nous en a-t-elle rapproché, ou éloigné ? Dans cet essai brillant et sensible, Olivier Rey s'attache à retrouver ce que, chemin faisant, nous avons perdu de l'eau. De Léonard de Vinci à Bachelard et Ponge, en passant par Courbet, il remonte son cours, afin de rendre à l'eau sa dignité, et nous faire éprouver, grâce à elle, ce qui ne se laisse pas mettre en formule : la poignante volupté d'être au monde.

10/2021

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Beaux arts

Gloire et misère de l'image après Jésus-Christ

La prolifération des images a pris, au cours du XXe siècle, des proportions extravagantes. Pour le dire comme Günther Anders : " Auparavant, il y avait des images dans le monde, aujourd'hui il y a "le monde en images", plus exactement le monde comme image, comme mur d'images qui capte sans cesse le regard, l'occupe sans interruption et recouvre sans interruption le monde. " D'une part, ce règne des images et son corollaire, le désintérêt à l'égard du monde tel qu'il nous est donné, est aux antipodes de l'enseignement biblique, depuis le Pentateuque et les Prophètes jusqu'aux Evangiles et aux épîtres de Paul. Le christianisme a certes promu l'image, mais pas n'importe quelles images : les conciles ont condamné " les peintures qui charment la vue et corrompent l'esprit, et allument les flammes des désirs impurs ", et s'ils ont recommandé les images, c'est en tant que celles-ci s'accordent à la prédication évangélique et servent à confirmer l'Incarnation, réelle et non fictive, du verbe de Dieu dans la personne du Christ. Autant dire que le déluge d'images qui s'abat aujourd'hui sur le monde n'a rien de chrétien. D'autre part cependant, pareil déluge n'aurait pu advenir sans le statut accordé par le christianisme à l'image, sans l'enjeu dont il l'a lestée. Conjoncture étrange, dont seule une enquête généalogique est à même de dégager les traits, de révéler les tenants et les aboutissants. Le propos de cet ouvrage est, en mettant au jour certains fils enterrés, de comprendre comment a pu s'effectuer le passage entre l'image chrétienne et le raz-de-marée imagier contemporain. Une enquête historique, philosophique, théologique est donc nécessaire. Les hommes qui au VIIIe siècle, en Orient, se sont durement affrontés sur la question des images, n'étaient pas des insensés, mais des personnes plus au fait que nous de la puissance des images et des enjeux qui leur sont attachés. Voilà pourquoi les arguments échangés lors de cette querelle, ainsi que la théologie de l'image qui s'est dégagée alors, et précisée par la suite, réclament de nous attention et réflexion. Ils la réclament d'autant plus que, parmi les parmi les erreurs commises à l'égard des images qui nous viennent du passé, la plus courante consiste à les recevoir comme oeuvres d'art. Or, comme l'a souligné Hans Belting, l'" ère de l'art " ouverte par la modernité a été précédée par une longue " ère de l'image ", dont nous avons peine à nous faire une idée juste, dès lors que " l'histoire de l'art a tout qualifié d'art sans autre forme de procès, afin d'en revendiquer le titre de propriété, nivelant ainsi les différences ". A l'époque médiévale, il n'y avait pas d'oeuvres d'art à caractère religieux, il y avait des oeuvres sacrées réalisées avec art. Non seulement la pensée théologique se révèle indispensable pour appréhender correctement des oeuvres qui n'étaient pas proposées à l'admiration des esthètes, mais à la contemplation des fidèles ; elle s'avère également nécessaire pour comprendre de quelle manière la transition entre l'ère de l'image et l'ère de l'art a pu s'effectuer. Le XVe siècle constitue à cet égard, en Occident, une période charnière, à laquelle nous accordons une attention particulière. Durant les premiers siècles du christianisme, l'apologétique se devait d'insister sur la divinité du Christ. Vint ensuite un temps où il n'y eut plus tant à convaincre les fidèles de la divinité du Christ, ni à la proclamer contre ceux qui la niaient, qu'à rappeler son humanité, qu'il s'était vraiment fait homme. Ce souci nourrit un mouvement vers le naturalisme : plus le Christ, son entourage et le cadre dans lequel il apparaissait étaient présentés de manière naturaliste, plus l'Incarnation de Dieu en ce monde-ci révélait son caractère " surmerveilleux ". De ce point de vue, la valeur religieuse d'une peinture se trouva, sinon indexée, du moins liée à l'art dont le peintre avait fait preuve dans le rendu des personnages, des objets et de la nature. Le passage de l'ère de l'image à l'ère de l'art ne s'est pas opéré par rupture, ni par évolution progressive, mais par la production d'oeuvres à double entente, qui pouvaient tout à la fois être reçues comme images sacrées et comme oeuvres d'art. L'histoire des liens entre sacré et image ne s'achève pas avec l'émancipation de l'art vis-à-vis des thèmes et prescriptions religieux. Car quand bien même la modernité serait " sortie de la religion ", sortie ne signifie pas indépendance - pas plus que celui qui rejette sa famille pour aller vivre sa vie aux antipodes n'en a fini avec l'influence de ses parents, dont témoigne son éloignement même. S'imaginer définitivement quitte de la religion, ce n'est pas en être effectivement quitte, c'est plutôt s'interdire d'en mesurer l'héritage et se condamner à une forme de somnambulisme. Quoi qu'on en ait, le rapport à l'image demeure hanté par le sacré. A travers elle, une Présence se cherche. Cela vaut aussi bien pour les images photographiques ou cinématographiques, dans leur multiplication insensée : au fur et à mesure qu'elles se multiplient, la présence qu'elles tentent de capter s'évapore, et plus cette présence s'évapore, plus il faut multiplier les images pour essayer d'en capter malgré tout une bribe, en un emballement frénétique. En regard de la photographie, une autre quête de la présence dans l'image, différente et concurrente, s'est poursuivie au sein de l'art moderne - qui a mené à la peinture non figurative. Les deux mouvements - l'inflation photographique, l'abstraction - se répondent : plus le nombre des images photographiques et cinématographiques devient démentiel, au point de saturer le regard, plus la peinture est conduite, pour donner matière à voir, à prendre le contrepied. Dans ce livre, nous nous efforçons de suivre un fil. Le qui, partant de la façon dont les images ont été reçues et se sont épanouies au sein du christianisme, conduit au moment où la célébration du mystère de l'Incarnation a servi d'incubateur à l'ère de l'art, qui elle-même aboutit, après quelques siècles, à leur prolifération sans mesure, ou à l'abandon de la figuration. Le chemin n'est pas une marche aléatoire, il n'est pas non plus une ligne droite. Les modes d'intelligibilité varient mais, ce qu'à épouser les plis du terrain le propos perd en unité, il espère le gagner en vérité.

09/2020

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Critique littéraire

Le testament de Melville. Penser le bien et le mal avec Billy Budd

Lorsque Herman Melville meurt à New York, en 1891, il est un vieil homme à peu près oublié. Moby-Dick, quarante ans plus tôt, a coulé sa carrière littéraire. C'est seulement dans les années 1920, dans une Angleterre qui a fait l'expérience de la Grande Guerre, que le public commence à s'aviser de son génie. La fièvre de la redécouverte nourrit la quête d'inédits et, d'une boîte en fer-blanc, surgit le récit auquel Melville a travaillé durant les cinq dernières années de sa vie : Billy Budd. Malgré une taille limitée, celle d'une longue nouvelle, et une intrigue très simple, Billy Budd est rapidement devenu l'un des textes les plus étudiés et les plus commentés de la littérature mondiale, suscitant des débats aussi passionnés que contradictoires. La violence de la lutte entre critiques ne doit pas surprendre : Melville a tout fait pour livrer à une modernité demi-habile, pensant que tout problème a sa solution, une de ces situations sur lesquelles elle ne peut que se casser les dents. Qu'est-ce que le mal ? Par quelles voies se répand-il ? Comment limiter son empire ? Quel sens donner à la beauté d'un être ? Comment accueillir la grâce échue à un autre? Autant de questions que la pensée instrumentale nous a désappris à poser et qui, lorsqu'elle les rencontre, la rendent comme folle. Autant de questions qui n'en demeurent pas moins essentielles et dont la littérature est peut-être la mieux à même, par ses ambiguïtés, de traiter sans fausseté. C'est dans cet esprit que le présent ouvrage se met à l'école de Billy Budd. Il saisit l'occasion qui nous est donnée, en explorant l'oeuvre ultime de Melville, de renouer avec des interrogations dont nous ne pouvons nous passer.

09/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Itinéraire de l'égarement. Du rôle de la science dans l'absurdité contemporaine

L 'idéal moderne de liberté, l'affranchissement de la tradition pour mener sa vie propre et pour être soi-même ; comment cela a-t-il pu déchoir en liberté de choisir le lieu de ses prochaines vacances ? Les questions de fond - la vie telle qu'on aimerait vraiment la vivre, le sens d'une existence humaine - disparaissent de l'horizon. Comment en sommes-nous arrivés à cette insignifiance ? Comment avons-nous pu à ce point nous fourvoyer ? La chose paraît si incompréhensible qu'elle nous invite à parcourir à nouveau le chemin, comme lorsqu'on a perdu ses clés et qu'on repasse dans sa tête faits et gestes pour se souvenir où on les a posées. Alors on se heurte à ce fait massif la science moderne a peu à peu capté l'essentiel des forces spirituelles et matérielles de la culture occidentale. Mais pourquoi l'Europe s'est -elle lancée à corps perdu dans l'aventure scientifique, du temps où la science ne servait pratiquement à rien ? Pourquoi Pascal, plein d'éloignement pour la science après sa conversion, reprit sous l'empire d'une rage de dents l'étude de la cycloïde ? Pourquoi Rousseau, à Venise, fit fiasco auprès de la prostituée Julietta au téton manquant, et pourquoi celle-ci lui conseilla de faire des mathématiques ? Pour quelle raison, aujourd'hui, certains biologistes tiennent si fort à ce que l'homme soit une simple machine à survie pour ses gènes, ou une machine neuronale. Quels sont les rapports ambigus entre l'individu autonome, libre, et la pensée objectivante qui nie son autonomie et sa liberté ? Que demande-t-on ultimement à la science ? C'est de telles questions que ce livre, en suivant pas à pas l'itinéraire de l'égarement, cherche à répondre.

09/2003

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Philosophie

Une question de taille

Nous mesurons tout aujourd'hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l'air en particules fines au moral des ménages. Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n'étaient pas là pour aider à garder la mesure mais, au contraire, pour la faire oublier. Au point où nous en sommes, il serait urgent de revenir de cet aveuglement. Mais pour cela, les exhortations ne suffisent pas : il faut d'abord mettre au jour la matrice intellectuelle qui induit cette cécité, faute de quoi, tous les efforts pour remédier à nos maux demeurent vains, et risquent de nous conduire plus sûrement à l'abîme.Ce livre s'attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver. Si les penseurs modernes ont généralement méprisé les questions d'échelle, de taille, considérées comme en dessous de leur dignité, il serait temps de comprendre que la taille n'est pas un simple paramètre, qu'il serait loisible de faire varier à volonté, mais qu'elle change tout. Qu'il s'agisse de nos rapports à la nature, de la politique ou de l'éthique, il est impératif d'en tenir compte si l'on entend mener une vie authentiquement humaine, et éviter que tout soit détruit.

10/2014

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Linguistique

Lire Alain Rey

Alain Rey joue avec les mots à sa manière. Pas un jeu passager et éphémère. C'est un jeu profond, un itinéraire de découvertes continues, de moulage tel un sculpteur, de jet de couleurs tel un peintre, de rythmes tel un poète. Oui, Alain Rey est, simultanément, le poète-sculpteur-peintre du mot. Et aussi le metteur en scène admirable de la fable des mots. Pas d'un film muet, mais d'un film sonore, dont la musique est de Mozart ou Rossini, Beethoven ou Stravinsky. Ses livres, ses dictionnaires, ses articles, ses entretiens, sont des symphonies. Il y a du cinéma d'artiste étonnant dans son voyage avec les mots. Jamais d'ennui, jamais de halte, jamais de doute sans solution. Tout voyage, tout brille, tout est naturel comme une rose rouge au bord de la route. Ce livre est un acte d'amour, d'amitié et de partage avec le plus grand linguiste français des XXe et XXIe siècles.

03/2021

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La vie quotidienne

Mika et Zouzou : Le bain de Zouzou

Zouzou, le doudou de Mika, est cracra. Il faut le laver, du nez au bout des pieds. Avec Mika, donne-lui son bain ! Des histoires bienveillantes, spécialement conçues par la psychopédagogue Laurence Dudek, pour accompagner les enfants dès 3 ans et leurs parents dans les premiers apprentissages de la vie. Avec ce livre, impliquez votre petit(e) au moment du bain ou de la douche.

05/2021

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Histoire internationale

La Jeunesse de Frédéric Ozanam

La Jeunesse de Frédéric Ozanam, par Léonce Curnier,... Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Théâtre

Le brigadier de Frédéric Dard

Les Salauds vont en enfer, La Dame de Chicago, Les Brumes de Manchester et... Capone : quatre pièces, dont une inédite, composent cette anthologie théâtrale. Et pour les apprécier à leur juste valeur, nul besoin de nourrir un appétit féroce à l'égard de la scène et même du brigadier – ce bâton servant à frapper les trois coups qui annoncent le début d'une représentation. Frédéric Dard, et son art consommé du verbe truculent, excelle à faire de ces pièces de brillants précipités d'un divertissement aussi espiègle que généreux. Elles sont autant de preuves de son génie pour provoquer la rencontre des sentiments les plus noirs, drolatiques ou absurdes dans une langue plus que jamais empreinte de modernité – ici, sur fond de Prohibition, de guerre des gangs ou de huis clos carcéral et familial.

06/2018

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Littérature française

Les infâmes. Tome 1. Frédéric

Les Infâmes, par Ange de Keraniou... . Frédéric Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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BD tout public

Le déserteur. Charles-Frédéric Brun

L'histoire en images d'un déserteur mystérieux qui a marqué l'imagerie religieuse. Une BD qui a la particularité de mettre en cases les histoires qu'elle raconte La vie de Charles-Frédéric Brun commence par une grande plage blanche de trente-neuf ans. Il serait né à Colmar de parents inconnus en 1804 ou 1811. Sans acte de naissance, un personnage est exposé, la fiction peut le saisir comme la mort saisit le vif. Les auteurs ont choisi 1804. Ses dons le prédestinaient à devenir un artiste de l'image. Avec le retour de la royauté et le pouvoir restauré de l'Eglise à cette époque, l'imagerie religieuse offre le débouché le plus sûr pour un jeune talent. Il exerce en Alsace, plus loin dans la vallée du Rhône et peut-être jusque dans le Midi, une vie ambulante d'imagier qui migre aux beaux jours vers les lieux de pèlerinage bien achalandés. Sur les chemins, il se dira qu'il " aurait " tué son capitaine. Il quitte la France pour rejoindre l'abbaye de Saint-Maurice, en Suisse, où des chanoines l'attendent. On lui propose alors à lui, le lettré, d'apprendre à lire et à écrire aux analphabètes des vallées. Mais jamais il ne fera un bon maître d'école. Sa mission est celle d'un imagier de Dieu. La présence de cet étranger ne passe pas inaperçue dans la région, des gendarmes sont à la trousse du proscrit français. Il fuit en Savoie, sans laisser de trace pendant plusieurs années. C'est à l'automne 1846 qu'il réapparaît, amaigri. En possession de couleurs et de papier, le temps est venu pour lui de commencer sa mission. Il mendie sa nourriture qu'il paye en retour avec des images inspirées par le Très-Haut. Plus tard, il acceptera d'entrer chez ceux qui les lui commandent pour les réaliser plus à son aise. Il devient peintre mural et peintre de chapelle. Les gendarmes le recherchent toujours, mais il est sous la protection des autorités religieuses. Tout le monde a beaucoup d'admiration pour lui. L'homme a aussi d'autres talents. Il connaît la vertu des plantes. Improvisé médecin de campagne, il soigne ses "patients" avec une pharmacopée bien à lui. Durant plus de vingt ans, il sillonne les bois et les vallées, de village en village. Il meurt en 1871 à 67 ans, après une vie de sacrifice qu'il s'est lui-même infligée.

10/2020

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Littérature érotique et sentim

Destins croisés. Estelle et Frédéric

Estelle est une jeune femme dynamique, franche, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui met tout en oeuvre pour obtenir ce qu'elle désire. Frédéric est un jeune homme un brin macho, sûr de lui, enfin, c'est ce qu'il essaye de faire croire, mais il ne parvient pas à faire confiance aux femmes ni à nouer une relation durable. Il considère Estelle comme une simple amie, du moins jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et comprenne que la demoiselle veut " plus si affinités " avec lui. Deux êtres qui se connaissent depuis longtemps, mais que tout oppose, vont cependant réussir à s'apprivoiser sur un chemin semé d'embûches. Mais le danger rôde et Estelle va devenir la proie d'un odieux individu qui va faire en sorte de détruire leur relation naissante. Qui est cet homme et pourquoi lui veut-il du mal ?

09/2019

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Moyen Age et châteaux forts

Frédéric, enfant du Moyen Age

A travers les pages de ce livre, suis Frédéric et découvre la façon dont vivaient les personnes au Moyen Age. Tu trouveras plein d'informations étonnantes sur les chevaliers, la vie au château, les différentes façons dont on se distrayait et s'habillait... Laisse-toi emmener dans cette période surprenante !

03/2021

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Romans de terroir

L'olivier de grand-père

Alain, un jeune berger vit seul, à l'écart du monde, heureux avec ses moutons et ses deux chiens jusqu'au jour où... il est atteint de cette maladie que l'on nomme "coup de foudre". Les mois passent, l'heureuse élue, fille de gendarme, vient en visite à la bergerie, de temps à autre, pour profiter de l'eau du puits. Désemparé, Alain ne sait pas comment la séduire. Un matin, il demande de l'aide au ciel et plus particulièrement à son grand-père. Aucune réponse ne vient. Mais, plus tard dans la journée, pendant son labeur quotidien, il déterre une mystérieuse cassette...

03/2020

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12 ans et +

Le jardin de Monsieur Olivier

Villeneuve-de-Berg, 1597. Gabrielle, 15 ans, qui ne veut pas d'un mariage de raison avec un seigneur des environs, se réfugie au Domaine du Pradel. Elle va aller de découverte en découverte guidée par le maitre des lieux, Olivier de Serres : du jardin extraordinaire où poussent plantes, fruits et légumes inconnus au monde magique des vers à soie... Au coeur du Vivarais du XVIème siècle encore menace par les famines et qui se remet avec peine des Guerres de Religion, le grand agronome cherche des solutions pour que chacun puisse manger à sa faim, dans le respect de la nature. A la suite de ce récit, Gilles Taulemesse, de l'institut Olivier de Serres, te fera mieux connaître le "père de l'agriculture française" et le racontera ce que sont devenus aujourd'hui le jardin de Monsieur Olivier et son Domaine du Pradel.

03/2013

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Littérature française

L'olivier de la sagesse

"Demander l'Indépendance et n'avoir pas envie de se battre, je trouve que c'est mal élevé. Un peuple qui ne se bat pas pour sa liberté est un peuple indigne de la liberté ", disait Lahcen. Lahcen est né dans un petit village des contreforts du Moyen Atlas dans une famille berbère très pauvre, pendant le protectorat français. Il a été maquisard, résistant, militaire, agriculteur, commerçant et il a voué sa vie à faire en sorte que, par le travail, sans renier ses origines, aidé par sa foi musulmane, au milieu de ses oliviers, sa famille monte l'échelle sociale dans un Maroc en pleine transformation au cours du XXe siècle. Son fils Moha, Chercheur et Docteur en linguistique, Président de l'Institut International des Langues et Cultures (INLAC) de Fès, retrace au quotidien, dans cet ouvrage, la trajectoire d'un pays qui sort de la colonisation Française. Il raconte, avec une rare sensibilité et grande précision historique, la vie très active et laborieuse de son père Lahcen, "descendu de sa montagne berbère" pour assurer l'avenir de ses enfants. "Nous sommes venus de loin, la plupart des Marocains sont comme ça. Nous sommes issus de familles très pauvres, et nous voulons sortir de notre condition, faire mieux que les générations précédentes et aider nos familles".

01/2017

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Littérature française

Le déracinement et l'olivier

C'est un déracinement profond, une quête d'identité, un avertissement quant à la manipulation mentale et aux sévices en tous genres. Dans un univers sectaire, j'ai été maltraitée, mes trois enfants ont été maintenus au domicile de leur père, un paranoïaque et la justice ne m'a jamais écoutée. Je n'ai eu de cesse de me battre, car il ne faut pas baisser les bras. Je me suis reconstruite. Je me dois de rester à l'écoute de mes enfants, des âmes meurtries. La résilience est au bout du chemin, et l'amour aussi.

07/2018

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Policiers

Le jasmin et l'olivier

Deux touristes français, Max et Regina, traversent le Sahara Occidental. Ils veulent marcher sur les traces de Théodore Monod au Pays de la Grande Solitude, dans le désert mauritanien. A Nouakchott Sidi et Jemal, deux djihadistes, sont investis d'une mission : prendre des Français en otage. Ahmedou se rend à Atar, il marche depuis cinq jours et cinq nuits. C'est un esclave, son maître Mahfoud refuse de lui donner Leghdeiva comme épouse. Hassan est un jeune diplômé tunisien, ce jour-là, les résultats du concours d'embauche à la mine de phosphate de Metlaoui sont publiés. Huit personnages pour une tragédie qui surgit dans une zone tribale du Sahara sur fond d'esclavage et de terrorisme et qui se répercute dans le Sud tunisien aux prémices de la révolution arabe.

04/2013

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Littérature française

Juste Olivier, romantisme et patrie

Il est urgent de redécouvrir un personnage aujourd'hui injustement oublié, qui joua non seulement un rôle fondamental dans la construction d'une littérature spécifique à la Suisse romande, mais qui fut aussi un poète qui se lit encore avec plaisir Poète, écrivain et historien, Juste Olivier (1807-1876) est considéré comme une figure majeure de la littérature suisse du XIXe siècle et le représentant le plus éminent du romantisme en terres romandes. Avec son maître livre, Le Canton de Vaud, sa vie et son histoire, Juste Olivier cherchera à révéler à ses compatriotes leur passé mais aussi à rassembler en un seul ouvrage l'ensemble des connaissances sur son canton. Après avoir donné à ses concitoyens un guide sur leur canton, Olivier leur offrira aussi une figure tutélaire en rédigeant la première grande biographie du major Davel. Pour ce faire, il se basera sur des sources archivistiques inédites. Si l'entreprise de Davel était déjà connue du temps d'Olivier, cette étude en fera le héros vaudois tel qu'il sera célébré tout au long des XIXe et XXe siècles.

10/2023

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Beaux arts

Olivier Debré. L'abstraction fervente

Représentant majeur de l'abstraction lyrique, Olivier Debré (1920-1999) incarne à la fois l'image d'un peintre à la carrière internationale et celle d'un artiste dont le territoire natal nourrit la création ? : la Loire et ses paysages sont fondateurs de sa perception de l'espace et irriguent son oeuvre. Le centième anniversaire de sa naissance est l'occasion de présenter une facette moins connue, plus intime de l'artiste en invoquant le contexte artistique qui l'a vu naître à la peinture et plus largement aux arts plastiques. Afin de redonner à son oeuvre toute sa profondeur historique, sont tour à tour étudiés ? : ses débuts, après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux années 1975, marqués par la puissance de la référence à Picasso et au cubisme, les thématiques de l'Occupation et du nazisme, le dialogue avec les artistes de la seconde Ecole de Paris –? Nicolas de Staël, Jean-Paul Riopelle, Hans Hartung, etc.? ; son lien avec la Touraine et la Loire, marqué par l'émergence de la notion d'"? abstraction fervente ? ", véritable immersion dans le paysage ? ; ses "? pas de côtés ? " vers d'autres formes de création comme la céramique, le livre illustré, le vitrail, qui révèlent une créativité au-delà de la forme peinte. Olivier Debré est déjà un artiste classique, comme Nicolas de Staël, Hans Hartung ou encore Pierre Soulages, il importait donc de lui rendre sa place dans l'histoire de l'art français de la seconde moitié du xxe siècle et de faire dialoguer ses oeuvres avec celles de ses pairs.

01/2021

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Santé, diététique, beauté

L'olivier pour votre santé

L'olivier comme vous ne l'avez jamais vu ! Le professeur Henri Joyeux et l'oléiculteur Frank Poirier nous font découvrir les extraordinaires vertus de ce trésor méditerranéen. La science prouve les vertus de l'huile d'olive pour la digestion, la santé du coeur, des os et de la peau, du système nerveux, du système reproductif et plus largement pour l'immunité et la longévité... Au-delà de l'huile, c'est tout l'olivier qui contient, dans ses fruits, ses feuilles, son bois, des composés vertueux qui ont encore beaucoup à apprendre aux médecins. Le cancérologue et l'oléiculteur nous proposent une plongée dans la vie d'un arbre extraordinaire et décryptent le monde de l'oléiculture, entre grandes monocultures industrielles et paysans respectueux des terroirs et héritiers d'une culture millénaire. Un voyage tout autour de la Méditerranée, mais également à travers les siècles ! Pratique, ce livre nous montre comment intégrer au mieux les bienfaits de l'olivier dans notre vie, en nous expliquant comment choisir notre huile, comment la déguster, et comment la cuisiner, avec des recettes simples et savoureuses qui vont transformer vos repas en un concentré de saveurs... et de santé ! Henri Joyeux, ancien chirurgien cancérologue et chirurgien des hôpitaux, a aussi enseigné à la faculté de médecine de Montpellier. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à l'écologie humaine, notamment sur l'alimentation, parmi lesquels Changez d'alimentation et Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans. Conférencier, il s'engage maintenant au service de votre santé par ses messages de prévention des cancers : nutrition & comportements de santé. Frank Poirier est moulinier-oléiculteur. Il exploite en agriculture biologique une oliveraie d'altitude, dans les Hautes-Corbières. Il produit une huile de première pression à froid obtenue par simple pressurage dans un moulin à meules traditionnel et décantée naturellement ainsi que des olives de table désamérisées à la cendre de chêne vert, selon une recette médiévale.

03/2019

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Lecture 9-12 ans

La Rose et l'Olivier

Au Liban, Rose, tout à son bonheur de jeune mariée, a bien du mal à être acceptée par la famille de son mari. Même si elle est loin de perdre son sens de la débrouille, l'euphorie du début laisse vite place aux soucis du quotidien. Heureusement, le couple romanesque que forment Rachad, son beau-frère, et Omane, superbe diva syrienne, l'accueille avec affection...

02/2005

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Poches Littérature internation

Les aventures d'Olivier Twist

Olivier Twist et ses camarades supportèrent la torture d'une lente inanition trois mois durant : à la fin, ils devinrent... si enragés de faim, que l'un d'eux... laissa entendre d'un air sombre à ses compagnons qu'à moins de recevoir une écuellée supplémentaire per diem, il craignait bien d'en arriver quelque soir à dévorer son voisin de lit, un chétif freluquet d'âge tendre. Il avait l'œil égaré et avide, et tous le crurent sans hésitation. On tint conseil et on tira au sort pour désigner celui qui le soir même, à la fin du dîner, irait trouver le surveillant pour lui demander un supplément ; le sort tomba sur Olivier Twist.

10/2005

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Musique, danse

L'oeuvre d'Olivier Messiaen

L'importance de l'œuvre d'Olivier Messiaen n'a cessé de croître. Plus de quinze ans après sa mort, on peut mesurer l'empreinte qu'il laisse dans l'ensemble du XXe siècle - et au-delà. Dans un ouvrage paru en 1980, Harry Halbreich commentait avec science et admiration les différentes œuvres de son " cher maître ". Son étude se voit ici rééditée et poursuivie : il y traite les œuvres composées après 1980, et en particulier les monumentaux Eclairs sur l'Au-delà..., Livre du Saint Sacrement et l'opéra Saint François d'Assise. Le détail des analyses s'accompagne d'une réflexion remarquablement riche sur tous les aspects de l'apport spécifique de Messiaen au langage musical. Le rôle du pédagogue et sa capacité d'éveiller les jeunes talents reçoit un hommage mérité. Une insistance particulière est mise sur le message théologique dont cette musique est l'expression. Le rayonnement de cette immense personnalité est ainsi célébré avec ferveur l'année du centenaire de sa naissance.

09/2008