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Nazir Hamad

Extraits

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Littérature étrangère

RECITS DES HOMMES LIBRES. Contes berbères

En pays berbère, esprits et corps s'offrent aux rêves et aux vents quand les femmes content les ruses et autres vertus des " Hommes libres ", les Imazighènes. Car, pour vivre debout et conquérir le cœur de leur belle, ils doivent multiplier les exploits, plonger au fond des mers, s'échapper vers le ciel, affronter les ogresses, chercher l'oiseau qui dit la vérité, trouver l'eau-de-la-vie au Royaume des Miroirs... Et aux plus audacieux, mais aussi aux plus sages, il restera à fêter leurs noces merveilleuses avec le bonheur.

04/1998

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Religion

Les cheveux du Nazir. De Samson à Jacques, frères de Jésus

Qui ne connaît l'épisode dans lequel Dalila endort le puissant Samson sur son genou pour lui raser la chevelure et le livrer sans force à ses ennemis ? De tous les récits bibliques, c'est sans doute l'un des plus célèbres, voire l'un des plus érotiques, sans que le lecteur sache que la scène qui inspira tant de peintres fait référence à un rituel antique désigné par un terme intraduisible : le Nazir. Le Nazir désigne alors le jeune homme "consacré" à Dieu contraint de ne pas se couper les cheveux. Il deviendra par la suite un simple voeu que tout homme ou toute femme pourra prononcer afin d'exprimer sa piété au temple par l'offrande de sacrifices. Analyser ce rituel permet de mieux saisir l'agencement des textes bibliques entre eux, d'aborder la religion de ce Dieu biblique sans image et d'approcher les origines de l'Etat israélite du Nord pour aller jusqu'au judaïsme du temple. Mais surtout, les premiers auteurs chrétiens, ne lisant la Bible qu'en grec, avaient-ils une connaissance pratique du rite de Nazir ou ont-ils seulement utilisé ce motif à des fins hagiographiques ? Prenant prétexte de cette possible mécompréhension, l'auteur évoque ainsi sous un nouveau jour les conditions historiques de séparation des deux religions. Une exégèse puissante, qui révolutionne le sujet.

03/2016

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Islam

Hétérodoxes et non musulmans dans la pensée d'Abū Ḥāmid al-Ġazālī

Cette étude aborde la question du regard et de la compréhension de l'altérité religieuse d'un point de vue musulman, à la lumière de l'un de ses plus grands penseurs. A partir d'un questionnement sur le statut des non musulmans, l'auteur montre qu'il est nécessaire de partir des divisions qui ont marqué la première communauté musulmane, particulièrement après la mort du Messager de l'islam. Le phénomène de fragmentation, de divergence, d'ikhtilaf qui traverse les siècles est loin de satisfaire les musulmans car l'unité de la communauté reste l'idéal à atteindre. Cependant, à l'époque d'al-Gazali (m. 505/1111), les divisions s'amplifient, avec leurs cortèges de conséquences sociales et politiques redoutables. Soucieux de dépasser les conflits entre les écoles juridiques et théologiques, al-Gazali va développer une synthèse originale et inclusiviste qui neutralise le couperet communautariste et exclusiviste de certaines écoles islamiques et permet d'intégrer ses coreligionnaires au grand projet de l'islam sunnite. L'étude montre que son approche n'est pas sans conséquence dans le statut et le regard qu'il porte sur les non musulmans, qu'ils soient juifs, chrétiens, bouddhistes, etc. Plus encore, sa pensée permet de fonder une théologie islamique de l'autre et du dialogue.

09/2022

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Poches Littérature internation

Compartiment pour dames

Akhila est employée aux impôts. Eternelle célibataire, cette quadragénaire n'a jamais été libre de mener sa vie comme elle l'entendait : toujours la fille, la soeur, la tante de quelqu'un, celle qui fait vivre la famille. Sur un coup de tête, elle prend un aller simple pour Kanyakumari, une petite ville balnéaire du sud de l'Inde. Dans l'intimité du sleeping - le fameux "compartiment pour dames" - qu'elle partage avec cinq autres compagnes, Akhila ose poser la question qui la hante depuis longtemps : une femme a-t-elle vraiment besoin d'un homme pour être heureuse et épanouie ? Compartiment pour dames est le best-seller qui a révélé Anita Nair. C'est un livre délicieux, chaleureux, qui nous ouvre le coeur de ces femmes indiennes dont nous sommes finalement proches, mais c'est aussi un texte engagé sur le sort qui leur est réservé aujourd'hui encore.

02/2019

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Littérature anglo-saxonne

La Mangeuse de guêpes

Le 25 octobre 1965, Sreelakshmi, une femme de 35 ans, autrice primée mais dont les écrits ont un parfum de soufre - parce qu'elle ose parler du désir féminin en termes crus -, se suicide. Personne ne sait pourquoi, sauf peut-être son amant Markose qui vient après la crémation récupérer parmi les cendres l'os d'un de ses doigts. Il l'enferme ensuite dans une armoire, privant ainsi de son repos l'âme de l'autrice. Cinquante ans plus tard, une fillette cachée dans l'armoire déloge cet os et libère le fantôme de Sreelakshmi. L'os, que tout le monde prend pour un bout de plastique, passe alors de main en main. Sreelakshmi se trouve ainsi plongée dans les histoires de diverses femmes qui, comme elle, bravent les interdits et en subissent les conséquences...

02/2022

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Littérature française

Victoires de la volonté

Né dans une famille d'éleveurs de chevaux, à deux ans, Loïc est diagnostiqué bègue mais non sévèrement atteint. Sa famille mobilise alors tous les moyens pour sa prise en charge médicale. Malgré son jeune âge, il fait preuve d'une volonté farouche, surtout au contact des chevaux, qui impacteront le cours de sa vie d'une manière bien singulière...

09/2023

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Littérature française

Forcer le destin

Naître dans une région constamment opprimée, un pays en instabilité chronique, côtoyer la pauvreté sans espoir de s'en sortir. Emerger sur un territoire sans démocratie, rongé par l'analphabétisme malgré ses immenses richesses humaines et matérielles inexplicablement gaspillées. Tel est le destin tragique d'Akli qui aurait pu être privé de toute éducation sans l'intervention providentielle d'un homme qui l'a sauvé de l'ignorance pour l'orienter vers le savoir. Ses espoirs sont grands, désirant voir son pays évoluer vers l'unité et la paix sociale, sa Kabylie préserver son identité, sa culture, en toute liberté et en démocratie. Ces aspirations sont profondément ancrées en lui. Pourtant, la question persiste : ses efforts acharnés et son dévouement seront-ils récompensés par la réalisation de son rêve le plus cher ?

10/2023

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Policiers

L'Inconnue de Bangalore

Bangalore, la cosmopolite Silicon Valley indienne, s'apprête à célébrer la première nuit du Ramadan. Le quartier musulman de Shivaji Nagar brille de mille feux lorsqu'un jeune prostitué est attaqué et brulé vif dans une ruelle sordide... Confiée à l'inspecteur Borei Gowda, quinquagénaire désabusé, l'affaire ne fait que commencer. Un nouveau meurtre similaire est bientôt perpétré, et les témoins évoquent la présence sur les lieux d'une créature d'une grande beauté. Une première piste ? Après Compartiment pour dames et Quand viennent les cyclones, la romancière Anita Nair dévoile avec ce suspense une nouvelle facette de son talent. Sur fond de corruption et de magouilles politiques, L'inconnue de Bangalore nous immerge dans les réalités controversées de l'Inde contemporaine, ses castes, ses fêtes religieuses, ses cinémas porno, ses policiers apathiques et ses créatures ambigües. Une fresque magistrale sur un pays en pleine mutation, écartelé entre tradition et modernité.

05/2013

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Poches Littérature internation

Dans les jardins du Malabar

En 1659, le Zamorin, tout-puissant souverain du royaume de Malabar, se prépare à célébrer somptueusement la fête du Mamankam. Idris, un marchand itinérant somalien, est venu assister aux festivités. Par un étrange coup du sort, il va faire la connaissance de son propre fils, né d'une mystérieuse nuit d'amour neuf ans plus tôt. L'enfant n'a qu'une idée en tête : rejoindre la bande de guerriers qui sont prêts à sacrifier leur vie pour tuer le Zamorin. Afin de le soustraire à ce terrible destin, Idris lui propose de prendre la route à ses côtés. C'est le début d'un long voyage initiatique. Avec cette fresque qui embrasse l'Orient du XVIIe siècle, Anita Nair, l'auteure du célèbre Compartiment pour dames, se consacre au passé cosmopolite et à l'héritage épique de son pays natal. Aventures, mystères, sensualité, passions... Une plongée dans l'âge d'or de l'Inde moghole, aussi chatoyante et ensorcelante qu'un conte des Mille et Une Nuits.

02/2019

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Littérature étrangère

L'abécédaire des sentiments

A comme Arisi ; B comme Badam ; C comme Cheppankizhangu... La cuisine a son abécédaire et, comme les sentiments, son alchimie. Ne croyant pas à l'amour, Leema est heureuse en mariage, même si, comme dit Komathi, sa cuisinière depuis plus de trente ans, son mari et elle sont comme des arisi appalam, des galettes de riz parfaites en apparence mais totalement insipides ! Aussi, quand Shoola Pani, superstar du cinéma indien, fait irruption dans le décor idyllique des collines Anamalai, où Leema se partage entre sa plantation de thé et ses chambres d'hôtes, c'est comme si un grain de sel lui révélait le goût et les multiples états de la passion... Anita Nair, l'auteur du célèbre Compartiment pour dames, renoue avec sa veine intime dans un roman plein de tendresse et de justesse sur deux femmes à la croisée des chemins.

05/2018

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Poésie

Pérégrinations de l'esprit

Pérégrinations de l'esprit est évocateur de la mobilité sans entrave, de la liberté, de la diversité et de la sincérité de la pensée et de l'imagination. La résultante de l'effort spirituel mêlé à la spontanéité de l'expression se veut une mosaïque de vers, et ces derniers s'articulent autour d'une matrice qui symbolise la vie mais aussi la mort : deux images liées et opposées dans le temps. Les ramifications thématiques variées puisent leur puissance dans la sève insufflée à la racine de l'esprit créatif. La finesse, la simplicité et la justesse du choix des mots, la subtilité du style et la force du verbe qui caractérisent cet ouvrage sauront offrir aux lecteurs un voyage de rêve, de douceur et de plaisir authentiques.

06/2022

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Histoire internationale

L'intoxication nazie de la jeunesse allemande

A partir du constat que l'influence des livres de propagande conçus sous le Troisième Reich pour conditionner la jeunesse n'a pour ainsi dire jamais été analysée en France, Ralph Keysers montre dans cette étude comment le " message raciste " a été pour une large part médiatisé par quatre publications s'adressant aux enfants en fonction des étapes successives de leur évolution : de 3 à 5 ans, de 6 à 7 ans, de 8 à 9 ans, et enfin de 10 à 12 ans. La chronologie éditoriale des parutions (1934, 1936, 1938, 1940) illustre la stratégie énoncée par Hitler lors de son discours de Reichenberg, le 2 décembre 1938 : embrigader les jeunes pratiquement dès le berceau afin qu'ils ne soient " plus jamais libres leur vie durant " et deviennent des rouages fanatiques de l'Etat nazi. La révélation de ces quatre publications, dont R Keysers nous livre la traduction et la reproduction commentée des illustrations, est un voyage au coeur de l'horreur. On y voit naître pas à pas ce qui deviendra la Shoah : " Aucun peuple n'a réussi à ce jour à éliminer totalement le juif ", explique le médecin au petit Hans (chap. 5, texte 11) ; et de poursuivre : " Le bacille juif se promène encore dans beaucoup de pays de la terre ! Tant que les juifs vivront sur terre, il existera un danger juif. " Lire le travail de R Keysers, ex-diplomate, maître de conférences à l'université de Pau et déjà auteur de Cinq mots forts de la propagande nazie (Klincksieck, 2008), c'est se persuader qu'une nation prépare son avenir sur le socle de programmation de sa jeunesse. Oui, il faut en passer par la nausée sciemment provoquée par R Keysers dans cette minutieuse recherche car nous nous trouvons là en présence d'un terrifiant marqueur historique et sociologique de ce que peut représenter une intoxication de masse en vue d'une métamorphose radicale des consciences vers la barbarie.

05/2011

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Histoire internationale

Une enfance volée sous l'occupation nazie

Le destin incroyable de Francine, jeune fille juive, évadée durant la Seconde Guerre mondiale. Francine Cuypers, de son nom d'enfant cachée, est née à Bruxelles où elle a vécu, petite fille, pendant la Deuxième Guerre mondiale. A 10 ans, elle assiste à l'arrestation de ses parents, juifs d'origine polonaise, par la Gestapo. Ils seront déportés tous les deux vers Auschwitz ainsi qu'un très grand nombre des membres de sa famille, de ses amis et connaissances. Grâce au courage de sa mère, elle réussit à s'échapper miraculeusement avec son petit frère de 4 ans. Enfant cachée durant la guerre, elle passera d'institution en institution, sa survie relevant à chaque fois du hasard et du courage de certains. Le récit de son évasion, de son parcours à travers la Belgique, puis de son passage dans un camp de personnes déplacées à Chypre, est exceptionnel. Témoin aux premières loges des sombres heures de l'Histoire, rare survivante de sa famille et de sa communauté à jamais disparue, l'auteur nous livre avec lucidité son douloureux combat pour retrouver une place dans la société et ses longues années de silence pour survivre d'abord, puis pour se reconstruire. C'est ce destin hors-normes, cette enfance volée et menacée chaque jour, que nous raconte celle qui fut Francine Cuypers dans ce récit rempli d'émotions qu'elle aura mis plus de vingt-cinq ans à écrire et à livrer aux siens.

09/2020

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Communication - Médias

Ovnis nazis. Généalogie d'un mythe complotiste

Un spectre hante le Web. Il est discoïde et arbore une croix gammée. Vous êtes sûrement tombés dessus durant l'une de vos dérives sur le Web ou dans un fil d'actualité sur vos réseaux sociaux. Les Ovnis Nazis sont désormais partout, ayant trouvé dans les labyrinthes du cyberespace un terrain parfait de navigation. D'où vient cette figure pour le moins étonnante ? Née dans le sillage immédiat des premiers témoignages sur les soucoupes volantes, elle aura alimenté tous les fantasmes surgis de la défaite du IIIe Reich jusqu'à devenir un pilier de l'imaginaire néo-nazi, avant d'irradier la culture pop. Enquête sur un véritable mythe au coeur du complotisme contemporain.

10/2021

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Critique littéraire

Nâzïm Hikmet et la littérature populaire turque

L'oeuvre littéraire moderne, - pensons à Joyce, Mann, Lorca ou Aragon - est une mosaïque de citations. Partant de ce constat, Nedim Gürsel, se propose de défricher les voies complexes de la pratique intertextuelle dans la poésie de Nâzïm Hikmet, le plus grand écrivain turc contemporain. Comment celui-ci reprend-il les traditions narratives de son pays, qu'elles soient islamiques (le Coran), turkmènes (la littérature populaire anatolienne), ou ottomanes (les chroniques et la poésie de cour) ? Jeux de miroirs déformants, gauchissement du sens à travers l'usage savant du pastiche, déplacements et condensations subtils d'hier à aujourd'hui pour proclamer de meilleurs lendemains, dépassements vers l'universel, voilà les ingrédients que l'auteur isole, avec un soin méticuleux, dans le creuset d'une oeuvre d'exception. Les "palimpsestes" de Nâzïm Hikmet, un par un, sont décryptés. Alors se révèlent à nous, furtivement, les lois d'une ténébreuse alchimie : celle de la création poétique.

09/1987

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Histoire de France

Auschwitz. Les nazis et la "Solution finale"

Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "

09/2008

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Science-fiction

Wakehurst. Le journal de kahmsa an-nasir

Il existe sur notre planète bien des lieux saints, le Vatican, Jérusalem, La Mecque ou Bodh Gaya. L'univers à sa naissance a créé bien des endroits qui abritent le sacrilège, comme le Yin ne pourrait jamais se séparer de son Yang afin de préserver l'équilibre de la nature. La forêt de Wakehurst accueille un mal qui compense toutes les régions et les bâtiments consacrés du monde. Plongez aujourd'hui au coeur de son histoire... Barnett Chevin, auteur prolifique, est un des piliers des Otherlands : Outre de nombreuses nouvelles parues dans diverses anthologies, vous pourrez retrouver une partie de ses écrits horrifiques dans les Shorts Stories tomes 1 et 2, publiés eux aussi chez Otherlands.

12/2018

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Histoire internationale

Einsatzgruppen. Les commandos de la mort nazis

Littéralement, «Einsatzgruppen» signifie «groupes d'intervention». La mission de ces 3 000 hommes lancés à partir de juin 1941 dans le sillage des armées allemandes à la conquête de l'URSS était de «liquider» les ennemis potentiels du Reich. Ils furent les exécutants zélés de la première phase de «la solution finale de la question juive». Hommes, femmes, enfants, tous sont abattus dans de grandes fusillades par les formations allemandes et leurs auxiliaires locaux : à l'été 1942, près de 1,5 million de Juifs ont ainsi été assassinés.

04/2015

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Littérature étrangère

Wolfram, un jeune rêveur face aux nazis

Wolfram Aïchele a neuf ans lorsque Hitler accède au pouvoir. Avec ses parents, des artistes opposants au régime, il connaît les restrictions de liberté et l'atmosphère de plus en plus pesante de l'Allemagne des années 1930. A dix-huit ans, il est enrôlé dans la Wehrmacht pour servir sur le front russe, puis envoyé en Normandie, où il est témoin du débarquement allié. A travers un destin individuel, et avec son magistral talent de conteur, Giles Milton décrit la vie quotidienne sous le Troisième Reich et toute l'ambiguïté de la guerre. S'appuyant sur des documents de l'époque, des témoignages et des journaux intimes, Wolfram, un jeune rêveur face aux nazis bouscule les clichés sur la vie de la population allemande pendant cette période noire. Ce récit puissant parle de guerre et de survie ; c'est aussi une manière de rappeler que tous les civils, de quelque parti qu'ils soient, ont souffert des conséquences de la folie hitlérienne.

01/2012

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libération, capitulations

Dunkerque, la dernière forteresse nazie (1944-1945)

Dunkerque est la ville française la plus longtemps occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, et une des dernières du IIIe Reich à capituler, après Berlin. A partir de septembre 1944, et huit mois durant, la cité portuaire a été transformée en véritable forteresse, dont Hitler ordonna qu'elle soit défendue coûte que coûte, jusqu'à la mort si nécessaire. Nourri par des archives inédites, cet ouvrage dévoile les dessous d'un siège où des centaines de civils français ont éprouvé la faim et la soif, avant d'être internés dans des camps sur ordre de l'occupant. C'est aussi l'épopée tragique et suicidaire d'une armée allemande coupée du Reich, déterminée à ne se rendre sous aucun prétexte. Les soldats de Dunkerque sont placés sous l'autorité d'un impitoyable vice-amiral, Friedrich Frisius, qui fait preuve d'un entêtement suicidaire et va même jusqu'à ordonner, en 1945, une ultime offensive, la dernière sur le territoire français de toute la guerre. Et de fait, alors que la plupart de la France est libérée, Dunkerque continue de résister, au grand dam du commandement américain. Voici le récit tragique et sanglant de cette aventure aussi folle que désespérée, dernier acte de la Seconde Guerre mondiale tombé dans l'oubli et qui constitue pourtant une tragédie française.

05/2023

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Histoire de France

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot.

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Histoire internationale

Korruption ! Au coeur du système nazi

Que se passe-t-il lorsque la corruption s'installe au coeur de l'Etat ? Qu'advient-il du peuple qui ne l'accepte pas ? De ceux qui ferment les yeux ? Parler de corruption à l'époque nazie n'est pas la première chose qui vient à l'esprit, alors même qu'une longue tradition historiographique nous a confortés dans l'idée d'une bureaucratie allemande entretenue dans l'ignorance des conséquences dramatiques de ses actes. Pourtant l'ouvrage de Frank Bajohr apporte à cet égard un éclairage édifiant : le régime nazi reposait sur une corruption quasi organique. Le système récompensait les plus fidèles, enrichissait les plus zélés, spoliait les bannis. Argent, demeures, entreprises, oeuvres d'art changèrent de mains en quelques mois sans que les institutions garantes du droit n'aient réagi. Le vol, le pillage, occultés par une idéologie omniprésente, furent bien les leviers indispensables du pouvoir nazi et un rouage essentiel de la Shoah. Comment tout cela fut-il possible dans ce grand empire allemand, traditionnellement attaché à ses lois ? Le livre est nourri des scandales de ces SS avides, à la cupidité sans limite, affranchis de la moindre humanité. Budgets publics détournés, petits et grands arrangements, incompétence généralisée témoignent contre la "supposée bonne gestion nazie". Mais l'auteur va plus loin : les comportements des dirigeants érigés en modèles firent école en libérant nombre d'Allemands "tout à fait normaux" des scrupules qui les retenaient encore. Un Rubicon moral avait été franchi.

02/2017

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Déportation

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

Auschwitz, enquête sur un complot nazi Jusqu'à quel point la "solution finale" était-elle secrète ? A cette question ancienne mais compliquée, Florent Brayard apporte une réponse puissamment originale. Selon lui, l'impératif de secret visait au premier chef le meurtre des Juifs allemands et occidentaux, et non pas celui des Juifs de l'Est, polonais ou soviétiques. Il propose par ailleurs de restreindre le cercle des dignitaires pleinement informés et, au vu des sources disponibles, d'en exclure par exemple Joseph Goebbels. Mais il souligne également que ce secret ne fut que transitoire. A Posen, en octobre 1943, Himmler et Hitler décidèrent de dévoiler aux plus hautes élites nazies ce qu'il en était réellement, à savoir que le meurtre avait touché les Juifs sans distinction et qu'il était alors presque achevé. Florent Brayard Directeur de recherche au CNRS, il est l'un des meilleurs spécialistes du nazisme et de la Shoah. C'est sous sa direction qu'a été publié Historiciser le mal. Une édition critique de Mein Kampf(Fayard, 2021).

05/2023

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Historique

Nazi Killers. Ministry of Ungentlemanly Warfare

Laissez-moi vous présenter le Ministry of Ungentlemanly Warfare, l'armée secrète de Churchill, les vrais Inglorious Basterds qui ont mis le feu à l'Europe occupée par les nazis. Par leur courage et leur férocité, ils ont changé le cours de la guerre. Découvrez le Soe, le SAS, le LRDG, le SIG, mais aussi une espionne polonaise fabuleuse, Christine Granville, le tout raconté par ceux qui l'ont vécu, Ian Fleming, Christopher Lee, Joan Bright ou Maurice Tiefenbrunner.

02/2023

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Religion

Le mahdi incompris. Sayyid Ahmad Barelwî (1786-1831) et le millénarisme en Inde

Maître soufi, réformateur religieux, imam et finalement Mandi. Né au coeur de la vallée du Gange, mystique extatique vivant d'abord reclus, Sayyid Ahmad Barelwî devient soldat de for-tune et participe aux derniers combats contre les Britanniques. Guide religieux, il parcourt l'Inde de Delhi à Calcutta, prêchant la purification de l'islam des excès du soufisme et des coutumes empruntées aux hindous. Prosélyte et chef de guerre, il remet à l'honneur deux " obligations oubliées " : le pèlerinage à La Mecque et surtout le jihad, qu'il prêche dès 1818 et met en oeuvre à partir de 1826. À la tête de milliers de soldats, il s'établit dans la région de Peshawar pour prendre à revers les Sikhs, puis les Britanniques. Après sa mort à la bataille de Balakot, ses disciples l'identifient au Mandi, ce justicier dont le retour doit rétablir sur terre abondance et bonheur avant la fin du monde. Dans cet ouvrage nourri aux meilleures sources, que l'on lira aussi comme une chronique haletante de l'Inde au temps du mandat britannique, Marc Gaborieau retrace la vie aventureuse du grand chef militaire et du religieux controversé, aujourd'hui vénéré par de nombreux musulmans.

07/2010

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Cinéma

Une vie après le nazisme

Thomas Harlan (1929-2010) est le fils de Veit Harlan, réalisateur du Juif Süss, le plus célèbre film antisémite de l'Allemagne nazie. Devenu cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il a consacré toute sa vie à dénoncer les criminels de guerre. Dans ces entretiens avec Jean-Pierre Stephan, il raconte son enfance dorée sous le Troisième Reich, sa jeunesse rebelle dans l'après-guerre, ses années passées à accumuler des preuves contre les anciens nazis, son voyage en Israël avec Klaus Kinski, ses amitiés avec Gilles Deleuze ou Michel Tournier, son engagement communiste qui le mène jusqu'au Chili... Comme cinéaste, il est notamment célèbre pour Torre Bela, tourné au Portugal dans le sillage de la révolution des Oeillets, et il apparaît dans Notre nazi de Robert Kramer, documentaire sur le tournage de son film controversé Wundkanal.

10/2015

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Histoire internationale

Les autodafés nazis. Mémoire du 10 mai 1933

Quelques semaines après l'accession d'Hitler au pouvoir, la campagne contre l'esprit non-allemand de l'association allemande des étudiants nationaux-socialistes se déroula avec comme point d'orgue les autodafés du 10 mai 1933. Les ouvrages des plus grandes figures intellectuelles germanophonent furent brûlés place de l'Opéra à Berlin. Ce livre revient sur tous les aspects de la campagne contre l'esprit non allemand dans l'analyse des rapports entre les nazis et le monde universitaire ainsi que le rôle des bibliothécaires et des libraires.

02/2017

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Histoire de France

La France et la menace nazie. 1933-1939

Comment la France a-t-elle perçu la montée du péril nazi dans les années 1933-1939 ? Cette question a longtemps été négligée par l'historiographie. Les responsables français avaient-ils une perception claire des intentions d'Hitler et de ses capacités militaires ? Ont-ils fait bon usage des rapports de leurs services secrets ? L'historien canadien Peter Jackson a entrepris, le premier, de répondre à cette question-clé dans cet ouvrage qui a fait date dès sa première parution en anglais. Il raconte les missions d'espionnage français en territoire allemand et reconstitue la façon dont les services français ont évalué les forces et les menaces allemandes. Il démontre que le travail de ces services était très efficace, avec une évaluation exacte des plans allemands dès avant l'Anschluss ; mais leurs rapports furent le plus souvent négligés par les politiques et les diplomates qui jugeaient Hitler dans la continuité de ses prédécesseurs. Ce n'est qu'après Munich que la menace nazie les préoccupa réellement. Peter Jackson est professeur d'Histoire à l'université de Glasgow, chercheur associé au centre d'Histoire de Sciences po Paris et dirige la revue Intelligence and National Security.

09/2020

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Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

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Histoire internationale

Ces nazis qui ont échappé à la corde

Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ? Plongeant dés 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques. Un livre fourni, détaillé et passionnant.

11/2018