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Marseille 1914-1918

Extraits

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Décoration

La pub est déclarée ! 1914-1918

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. La publicité ne restera pas insensible à cet événement : mieux, elle va incorporer le conflit dans son discours. Elle saura progressivement attendrir l'arrière, galvaniser la fibre patriotique, ou encore fustiger l'ennemi. Mais si la pub choisit son camp et s'unit derrière le drapeau, la guerre deviendra son formidable prétexte pour vendre tout et n'importe quoi. Très vite, il ne sera plus surprenant de faire cohabiter dans la presse une réclame pour un masque à gaz antiasphyxiant avec de la poudre de cacao, tandis que les mérites de tel ou tel savon côtoieront un encart pour une jambe de bois articulée, évidemment 100% française. La pub est déclarée raconte l'épopée de la Grande Guerre du point de vue de cette réclame. À travers un florilège d'illustrations, ce livre nous permet d'entrevoir les années 1914-1918 comme celles d'un marché publicitaire florissant. Pour suivre le fil du conflit, Didier Daeninckx invente le personnage d'une jeune dactylo de l'agence Siècle publicité qui va devoir redoubler d'ingéniosité pour trouver les slogans les plus prompts à vendre la guerre. La pub est déclarée nous documente sur l'avènement de la publicité dans l'ère de la modernité. Celle d'une réclame au génie cynique, soignée, et confiée à de grands illustrateurs. Après Le Der des der, illustré par Tardi, et Cannibale, Didier Daeninckx poursuit son travail d'écrivain inspectant les remous du XXe siècle. Sa plume fait état des traits d'une époque clé de notre histoire, puisqu'elle nous plonge au plus près de la vie quotidienne de millions de Français.

10/2013

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Littérature française (poches)

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Homme du front et homme de l'arrière, dans le confort parisien du Palais d'Orsay ou de ses chères maisons de Rochefort et d'Hendaye, ami des puissants comme des humbles, touché par la guerre qui menace son fils, ses amis, tous ceux qu'il aime, Pierre Loti nous offre dans ces pages une large vision de la Grande Guerre, vécue, vivante, inattendue. Les phrases sur le fouillis champêtre du jardin d'Avize semblent annoncer, d'une guerre l'autre, Un balcon en forêt de Julien Gracq : la nature en fête, retournée à l'état sauvage, sous le sifflement des obus, et la menace d'une catastrophe. La montée aux Dolomites en téléphérique, et nous voici plongés dans le plus irréel paysage. Venise emmaillotée comme par Christo, les tamtams africains dans la boue des tranchées, une soirée avec la Duse, la célèbre comédienne italienne (rencontre de deux monstres sacrés), le spectacle de carcasses d'avions abattus telles d'immenses phalènes, image qui semble annoncer si fort les descriptions d'André Breton dans L'Amour fou, ces "soldats bleus" ou "bleu horizon" qui surgissent de l'enfer, ou qui déambulent dans un village déserté : autant de notations intenses, frappantes, sensibles, inoubliables.

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Histoire de France

1914-1918. La première guerre mondiale

Cette guerre que l’on croyait être courte aura duré plus de quatre ans et aura mobilisé tant les femmes à l’arrière que les hommes sur le front. Son bilan sera catastrophique sur le plan humain – elle fit plus de 9 millions de morts ! – mais également sur le plan économique et psychologique.

09/2011

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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BD tout public

D'Oléron à Sedan 1914-1918

Paul Devin, notaire à Sedan, chef de bataillon au 46e Territorial, et son épouse Marthe, infirmière de l'Association de Dames Françaises (composante féminine de la Croix Rouge), accompagnés de leurs filles Elisabeth et Jeanne, passent l'été 1914 dans leur maison de vacances à Saint Denis d'Oléron. Mais le 1er août, les tambours de la mobilisation vont bouleverser leurs vacances... et leur vie à jamais ! Séparés durant quatre longues années, au milieu d'un conflit mondial, Marthe et Paul ne cesseront jamais de correspondre et d'écrire leur histoire. Vous la tenez entre vos mains.

11/2018

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Europe

Nos usines métallurgiques dévastées, 1914-1918

Nos usines métallurgiques dévastées (1914-1918). Monographies de quelques grandes usines métallurgiques françaises détruites par les Allemands rédigées par Un groupe d'ingénieurs. Introduction par M. Léon Guillet, professeur de métallurgie au Conservatoire des arts et métiers et à l'Ecole centrale des arts et manufactures Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'Etat-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son "éternelle nostalgie". La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.

02/2023

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023

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Littérature française

Les heures longues. 1914-1917

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Chambre d'hôtel, nouvelles Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Journal à rebours

06/1984

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Littérature française (poches)

Pain de soldat. 1914-1917

Henry Poulaille a fait la guerre de 1914, dont il est revenu marqué à jamais. Avec Pain de soldat, publié en 1937, Poulaille raconte la saga autobiographique des Magneux, famille d'ouvriers du XVe arrondissement de Paris, durant la Grande Guerre.1914. Louis Magneux, dix-huit ans, double de l'auteur, travaille chez un pharmacien de la rue de Grenelle. Le 31 juillet, Jaurès est assassiné. Deux jours plus tard, c'est la mobilisation générale. La guerre, le jeune Magneux, prolétaire anarchisant, pense comme beaucoup qu'elle ne durera pas, qu'il y coupera... Hélas, au bout de quelques mois, "petit à petit, tout le monde s'était installé dans la guerre, tant bien que mal, la révolte n'étant plus possible, les plaintes inutiles". Caserné à Lons-le-Saunier, il découvre la vie de chambrée, tragi-comique : il mange son "pain blanc". Dans les pires mois de 1917, il monte sur le front de l'Aisne et de Champagne. Chemin-des-Dames, Plateau de Craonne. Aux gaietés de l'escadron succèdent l'orage d'acier des shrapnels, la peur, le carnage. Magneux le pacifiste répugne à se servir d'une arme. Oubliant un jour sa baïonnette, un autre ses grenades, il réussira un singulier exploit : ne pas tuer. Pain de soldat échappe au lyrisme, au spectaculaire, au moralisme des récits de guerre. L'auteur, qui voulait écrire un "roman de guerre contre la guerre" n'a pas besoin d'en rajouter : la vérité, l'horreur, l'absurdité des faits suffisent.

10/1995

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Histoire de France

1914-1919 ceux qui protestaient

1914-1918 fut un intermède belliciste entre deux époques marquées par un fort rejet de la guerre. En 1914 il ne fallut que quelques jours pour que les très nombreuses voix pacifistes qui s'élevaient dans tous les milieux et parmi toutes les sensibilités politiques soient submergées par la vague de violence qui déferlait sur l'Europe. En 1918 l'évidence du désastre et le deuil immense qu'il avait provoqué redonnèrent à ces voix toute leur pertinence et leur poids. Bien des années après, l'influence de ces idées se fait encore sentir dans l'historiographie, au point d'affecter l'analyse de la contestation pendant la durée même du conflit. Galit Haddad reprend donc cette question à nouveaux frais. Elle s'affranchit de la politique et de l'idéologie en questionnant la protestation en tant que phénomène culturel, à travers une analyse du discours des contestataires, combattants et civils, homme ou femmes. Elle décrypte l'argumentaire qu'ils déploient dans un contexte qui leur est hostile, marqué par la répression et les arrestations, ainsi que les rythmes suivis par ce mouvement multiforme. Mais, surtout, elle y expose une découverte qui fera date : il est impossible de comprendre le phénomène de la protestation sans le relier aux idées que se formaient les acteurs sur la durée de la guerre et sur les perspectives de défaite ou de victoire. Ainsi, à partir du moment où la contre-offensive alliée de juillet 1918 ouvre le chemin du succès final, la contestation combattante disparaît de l'armée française. Débarrassée de ses préjugés, cette analyse de la protestation permet au lecteur de rejoindre combattants et civils dans leurs angoisses et leurs espérances d'êtres ordinaires confrontés à un drame qui les dépasse.

03/2012

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Correspondance

Herbier de prison. (1915 - 1918)

Quoi de plus iconoclaste qu'un herbier composé entre quatre murs, sans l'étendue de la nature ? Comme une contradiction dans les termes. L'herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d'évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d'avril 1915 à octobre 1918, l'herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l'amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu'elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu'elle-même pressait. Aux planches de l'herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d'amour de toutes créatures, et cela, "en dépit de l'humanité" . Rosa Luxemburg ne cesse d'encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu'elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l'acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complétent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d'incarcérée.

11/2023

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Histoire de France

Lettres de Léa 1914-1919

Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort... Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique. Outre l'écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.

09/2013

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Histoire internationale

Lettres à Sophie 1916-1918

Durant la Première Guerre mondiale, à partir de positions révolutionnaires et antimilitaristes, Rosa Luxemburg, allemande d'origine polonaise, fonde le groupe Spartakus avec Karl Liebknecht, Franz Mehring et Clara Zetkin. Détenue en février 1915 pour avoir appelé les prolétaires français et allemands à ne pas participer à ce qui promettait d'être une grande boucherie, réincarcérée en juillet 1916, elle suit de sa prison la progression de la Révolution russe de 1917. Son activité intellectuelle ne se limite pas au militantisme politique proprement dit. Elle échange une correspondance nourrie, particulièrement avec la seconde épouse de Karl Liebknecht, Sophie. A travers ces lettres, traduites dans ce volume pour la première fois dans leur intégralité, elle exprime son amour de la vie, des êtres humains, de la nature et du monde animal, en dehors de toute idéologie pourrait-on croire. Mais n'est-ce pas cet amour et ce respect de la vie qui font d'elle une véritable révolutionnaire ?

09/2002

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Poésie

Légende dantesque (1915-1916)

Une traversée de l'enfer, de l'obscur, un transvers, un précipité de nuit, une trouée d'éclairs en huit chants, 618 vers décasyllabiques aux rimes croisées ; tel fut le livre d'un poète précoce qui traversa la Grande Guerre et le premier génocide du XXe siècle : "Légende dantesque" de Yéghiché Tcharents. Un livre contre la Terreur d'un poète à la recherche du Pays-Naïri.

11/2010

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Europe

Les bolchéviki, 1917-1919

Les bolchéviki, 1917-1919 : faits, documents, commentaires / Etienne Buisson. Déclaration adressée à la Ligue française des droits de l'homme par les délégués du parti socialiste révolutionnaire et des paysans révolutionnaires russes / [Vassily Soukhomline, ... Nicolas Roussanof, ... Inna Rakitnikoff,... ] Date de l'édition originale : 1919 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature étrangère

Dépendances. Journal (1912-1913)

Érotomane. Graphomane. Morphinomane. Chacun de ces qualificatifs définit à un moment ou un autre la figure de Géza Csàth, homme aux multiples dépendances. Près d'un siècle après sa mort, il continue, en Hongrie d'où il est originaire, et dans le monde où son oeuvre est largement traduite, à susciter interrogations et impressions contradictoires. Avec son journal enfin traduit en français, on découvre la face cachée de cet écrivain génial qui mit à se torturer une passion toute particulière. Œuvre littéraire exceptionnelle née en marge de la psychanalyse balbutiante, ce Journal intime dévoile les facéties libertines et féroces d'un héritier de Casanova se muant peu à peu en victime d'une terrible tragédie. L'écriture ne pardonne pas, croit-on savoir : en voici une preuve stupéfiante.

10/2009

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Histoire de France

Justice militaire 1915-1916

"Ce n'est pas tant le coupable que l'on veut punir, c'est sur le moral vacillant de ceux qui l'entourent que l'on veut agir." Dès août 1914, le pouvoir politique a autorisé le commandement militaire français à mettre en place une justice d'exception afin de maintenir la discipline parmi des hommes soumis à une expérience de guerre d'une brutalité sans précédent. Des conseils de guerre spéciaux sont instaurés: les juges n'ont le choix qu'entre l'acquittement et la condamnation à mort. La guerre durant, le rythme des sentences ne faiblit pas, l'armée continuant à croire à leur exemplarité auprès des soldats. Mais à l'arrière, le Parlement entend désormais mettre un terme à cette situation. Un véritable bras de fer s'engage alors dont l'enjeu est la mise en place d'une justice plus équitable, plus respectueuse du droit, alors que des dizaines de condamnés attendent leur exécution. De Verdun à la Somme, au plus près du terrain, André Bach, après le succès de Fusillés pour l'exemple, nous fait revivre le drame de ces soldats. Un ouvrage exceptionnel, alors que se pose la question de leur réhabilitation.

01/2013

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Critique littéraire

Le 13 juillet 1915, à Courtémont - D’une guerre mondiale à un drame familial

Avec cet ouvrage, Didier Wallon s'arrête à la date du 13 juillet 1915, à Courtémont, dans la Marne, non loin du front. C'est le jour où un bombardement va transformer ce conflit mondial en drames familiaux avec 10 tués et 17 blessés. Parmi ces tués, le lieutenant André Wallon, du 41ème régiment d'artillerie de campagne. Didier Wallon nous invite à partager, à travers leurs correspondances, l'intimité de tous les proches d'André Wallon, familles, militaires et amis, frappés de plein fouet par la soudaineté de sa disparition. Ses 6 précédents ouvrages : "Chronique familiale de Paul Wallon, Correspondances, 1914, 1915 (2 tomes), 1916, 1917, 1918" , nous ont fait découvrir le vécu de mobilisés d'une même famille et la relation épistolaire particulière que cela induisait avec leurs parents et amis.

07/2018

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Histoire de France

1914-1918. 40 cartes postales de Poilus

Un carnet de 40 cartes postales détachables reprenant des photographies et dessins de la Première Guerre mondiale. Des " fantaisies patriotiques " qui ont à l'époque permis de maintenir les liens entre le front et l'arrière.

09/2018

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Histoire de France

La Légion étrangère au combat 1914-1918

Particulièrement présente dans la mémoire collective de notre pays,la guerre 14-18 a donné lieu à une intense profusion de témoignages de toutes formes, dont des dessins ponctuant souvent leurs carnets de notes personnelles. Ainsi, les poilus ont croqué sur le vif ou a posteriori les souvenirs de leur engagement au combat et de leur souffrance sur le front. Parmi ceux-ci, le légionnaire Marcel Durieux nous livre une rare série de dessins d'une réelle qualité graphique et d'une précision émouvante qui rend hommage à ses camarades.

03/2017

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Histoire de France

Vivre dans le Nord envahi. 1914-1918

« On n'a pas encore pris toute la mesure du malheur, de la violence et de la souffrance qui se sont abattus sur les populations qui ont vécu la Grande Guerre. » Annette Becker. Si les notions de front et d'arrière conviennent parfaitement à la France en guerre de 1914 à 1918, il existe des territoires envahis où la distinction entre les deux espaces s'avère impossible. Pendant cinquante mois, entre l'été 1914 et l'automne 1918, dix départements français sont sous le joug de l'ennemi, qui s'y comporte en conquérant. Le civil du Nord subit, pendant ces années de guerre, la loi du vainqueur. Les conséquences de l'invasion sont très dures : le quotidien est fait de privations, de souffrances, d'humiliations, il apporte son lot d'inquiétudes et ses morts. Loin des grandes villes industrielles du département, le sud du Hainaut français et l'Avesnois sont mis en coupe réglée par l'ennemi qui puise sans compter à la fois dans les ressources agricoles et dans les moyens humains. L'expérience vécue pendant cette période a été soigneusement consignée par les notables de la région : médecins de campagne, prêtres, maires, instituteurs… Leurs témoignages, complétés par un méticuleux travail de recherche, ont permis à l'auteur de dresser un tableau très révélateur de ces années noires.

01/2015

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Romans historiques

Anabase (Retour vers l'intérieur). 1914-1918

Eté 1914, dans un petit village de Champagne, Victor rencontre Lucie quelques jours avant de partir au front pour la Grande Guerre. C'est le coup de foudre mais la guerre va bouleverser leurs projets. Séparés par les événements, emportés par les aléas de l'Histoire, ils vont vivre cette période tourmentée chacun de son côté en espérant se retrouver à la fin du conflit. Basé sur les notes prises au combat d'un poilu, ce roman fait revivre, sous forme de chronique rurale, l'irruption d'une société mondiale dans les petits villages du début du XXe siècle.

03/2017

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Littérature française (poches)

Le bataillon créole. Guerre de 1914-1918

Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Il faisait partie du "Bataillon créole" dans lequel des milliers de jeunes soldats s'enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d'Orient. C'est du point de vue martiniquais que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d'imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et, à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles... Eloge de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le Bataillon créole donne la parole à ces hommes et à ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de la Grande Guerre, y ont vu un moyen d'affirmer leur attachement indéfectible à ce qu'ils nommaient la "mère patrie".

04/2015

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Première guerre mondiale

Les U-Boote en guerre. 1914-1918

Une histoire illustrée des U-Boote pendant la Grande Guerre, avec plus de 500 photographies, des cartes, des profils en couleur. Une somme encore jamais vue sur un sujet primordial : les sous-marins allemands de 1914-1918 ont coulé plus de navires que les célèbres U-Boote de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre présente non seulement les U-Boote et leur développement, mais aussi les contre-mesures des flottes alliées, notamment de la Royal Navy, avec ses Q-Ships, puis la mise en place de convois. Les grands as de l'arme sous-marine allemande font l'objet d'un chapitre spécial. Le livre couvre les combats dans l'Atlantique, mais aussi dans la Manche, en mer du Nord, en mer Baltique et en Méditerranée.

02/2024

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Première guerre mondiale

Cartes postales illustrées en guerre (1914-1918)

Inventée à la Belle Epoque, la carte postale illustrée - qu'elle soit satirique ou non, graphique ou photographique - a fait partie de ces nombreux supports mobilisés entre ? 1914 et ? 1918 par les différents belligérants, au même titre que le périodique, le journal de tranchée, le tract, le livre ou l'affiche. Ce sont, en Europe et aux Etats-Unis, des milliers d'images originales qui ont ainsi été créées et largement diffusées. 1reLes usages de ces cartes postales, dans les circonstances particulières du conflit, 1reont été variés : du support épistolaire entre combattants et civils, entre le front et l'arrière, à l'image que l'on conserve dans ses effets personnels ou que l'on épingle 1reau mur et jusqu'au collectionnisme des amateurs. Cet ouvrage examine les modalités de production, de consommation et de circulation de ces objets. Il s'intéresse aussi à leur matérialité, à leur langage singulier, associant l'image et le verbe, et à leur imaginaire, où se combinent la violence et l'exagération, le sens des stéréotypes graphiques, la dévaluation comique de l'adversaire entretenue jusqu'à la haine de l'ennemi, l'autodérision 1repar la farce joyeuse, le goût du scabreux... Alors même que la guerre constitue une expérience personnelle et collective, où les relations interpersonnelles et les mobilités sont profondément modifiées, 1rela carte postale se trouve ici entendue comme un objet de consommation courante inscrit dans une culture visuelle transnationale. Préface d'Annette Becker

10/2021

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Histoire de France

Carnets de Guerre et correspondances 1914-1918

En octobre 1914, Lucien Murat, comptable aux mines de Brassac dans l'Allier, veut s'engager comme volontaire dans l'armée. Pas assez robuste il est refusé mais à force d'insistance, il est finalement accepté en septembre 1915. Il part trois mois faire ses classes à Roanne puis à Charlieu et enfin, le 8 janvier 1916 est incorporé dans le 98e régiment d'infanterie et rejoint les lignes à Ressons-sur-Matz. A partir de ce moment-là et chaque jour, il notera sur de petits carnets son quotidien, son vécu et celui de ses camarades, croquant avec habileté quelques instants de vie. Ce sont ces carnets qui sont présentés ici au lecteur. Une riche correspondance accompagne les quatre carnets de guerre : lettres, cartes postales que lui envoient ses camarades poilus de la classe 13. A partir de 1915, celles que Lucien envoie à sa famille ainsi que les poèmes à sa fiancée témoignent à la fois de son attachement filial, de sa sensibilité et de son engagement. Les dernières lignes de son journal sont datées du 12 avril 1917. Le matin du 13, il est grièvement blessé et porté disparu au combat de la Biette devant Saint-Quentin. Lucien Murat avait 21 ans.

12/2012