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Les mercenaires de la République

Extraits

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Policiers

Mercenaire à tout faire

Aller sauver un gosse entêté qui veut jouer au soldat dans une bande de pseudo-mercenaires arnaqueurs, ce n'était pas une petite affaire. Et voilà que le paisible Canada prend feu, littéralement parlant et que ça tire dans tous les coins au fusil-mitrailleur !

01/1990

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BD tout public

Mercenaires Tome 2 : Le seigneur des trois citèc

La meute du Griffon arrive au temple des Faiseurs pour apprendre comment relancer le sortilège qui protège le mur. Mais le seigneur du temple n’est pas disposé à les aider... sans contrepartie. Les Mercenaires doivent escorter un jeune apprenti jusqu’au royaume des trois tités. Celui-ci doit y être couronné pour succéder à son père. Pendant que les compagnons suivent leur périple à travers l’archipel, le seigneur Griffon, ramené à la vie par une Ténébreuse, lutte pour préserver son âme... L’ancien chef de meute aura-t-il assez de volonté pour s’opposer ?

08/2012

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Littérature étrangère

La République des corbeaux

"Un juge retraité, en villégiature dans une petite station thermale de la côte portugaise, a la révélation de sa vie : il aperçoit, à l'horizon du soleil couchant, une bande de cochons-volants. Un ingénieur des mines, devenu l'Ange Exterminateur des cafards, se mue progressivement en gigantesque cancrelat. Un boutiquier se change en bison, un dictateur en dinosaure... Depuis son lointain Orient natal, la fable, outre sa vocation morale, a souvent une dimension politique. On comprend que ce genre ait retenu l'attention d'un écrivain aussi attaché au destin de son pays que José Cardoso Pires qui, en 1969, soit cinq ans avant la Révolution des Oillets, éreintait le régime de Salazar dans une longue nouvelle à clefs : Son Excellence le Dinosaure. Vingt ans plus tard, il insérait ce texte dans La République des corbeaux, parmi six autres fables en prose. La critique a justement souligné le don aigu de l'observation, l'implacable précision de José Cardoso Pires. Encore convient-il d'insister sur son immense fantaisie, sa pénétration psychologique et l'humour qui ne lui fait jamais faux bond." Jean-Claude Masson.

10/1992

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Littérature étrangère

La république des rêves

La République des rêves est une saga somptueuse, dominée par la haute figure de Madruga, immigrant espagnol devenu magnat de l'industrie. Fuyant la misère de son village de Galice, il s'est embarqué, à treize ans, pour "les Amériques" . Le village espagnol de Sobreira au début du siècle, le Brésil des années 1930, avec la dictature populiste de Getulio Vargas, le Brasilia de Kubitschek, le Brésil des années 1980 servent de toile de fond à la tumultueuse histoire d'une famille déchirée, partagée entre la nostalgie du pays natal et l'amour de cette nouvelle patrie, à la fois accueillante et hostile. Dans une atmosphère d'inceste, trois générations s'affrontent sous le regard de la jeune Breta, dépositaire de l'épopée familiale et de rêves ancestraux : rêves d'anciennes esclaves et mémoires de l'Afrique, rêves d'immigrants qui se ruent vers la fortune, rêves de puissance des classes dominantes, rêves des pauvres qui se réfugient dans la magie...

10/1990

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Littérature française

La République des imberbes

Dieu parfois décide d'éprouver des nations pécheresses. Ainsi en a-t-il été le cas avec Enochia, cité des descendants de Caïn, avec Ninive et Babylone, avec Samarie et Rome décadente, avec Hiroshima, Nagasaki et Guernica. Et avec Sodome et les Comores. Les Comores ces quatre petites îles qui, oh certes ! n'ont pas toujours été heureuses, prises qu'elles étaient entre l'implacable colère du "Karthala" et la misère technocratiquement organisée par le lobby colonial de la mer indienne. Certes, certes, on ne pouvait pas dire que ces îles avaient toujours vécu heureuses ; mais jamais, au Grand jamais, elles n'avaient enduré ce qu'elles ont enduré pendant ces deux années et demie depuis le jour fatidique de 197...

01/1985

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Littérature Espagnole

La République des femmes

La petite république latino-américaine de Faguas est secouée par un attentat perpétré contre sa Présidente, Viviana Sansón. Plongée dans le coma, elle revit les moments clés de son existence et l'ascension fulgurante de son Parti de la Gauche Erotique, OVNI politique issu d'un groupe de femmes lassées par des décennies d'incurie masculine. La Présidente et ses ministres hautes en couleur s'étaient engagées à faire briller le pays comme un sou neuf et à instaurer l'égalité entre les sexes. Mais on ne déboulonne pas les vieux modèles machistes sans rencontrer quelques résistances en chemin... A l'instar des femmes qu'elle met en scène, l'aventure politique imaginée par Gioconda Belli est inspirante et culottée.

02/2021

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Actualité politique France

La République des hommes

Jeune économiste, engagée en politique, Gabrielle Siry fait un constat alarmant : les violences faites aux femmes existent en politique comme dans toute la société ; mais n'est-ce pas pourtant le lieu de l'exemplarité ? Bercy, 2015. Gabrielle Siry-Houari entre au ministère de l'Economie et des Finances comme conseillère au secrétariat d'Etat au numérique et à l'innovation. Elle découvre ce " paquebot " unique en son genre : son austère architecture, son ballet de courtisans, ses expressions dans l'anglais des affaires et enfin sa face cachée : le sexisme ordinaire. Dans ce journal de bord en politique, vivant et révoltant, la jeune économiste dépeint un climat délétère, bien loin de l'exemplarité que nous serions en droit d'attendre au sommet de l'Etat. Elle décrit un " patriarcat libéral " qui permet à des hommes installés de conserver les leviers des pouvoirs économique, politique et médiatique. " L'élection d'Emmanuel Macron, promettant de grandes avancées en matière d'égalité femmes-hommes, a été un leurre. Dans ses réformes comme dans son imaginaire fait de financiarisation de l'économie et de start-up nation, le macronisme n'a fait que renforcer un système défavorable aux femmes et perpétuer des représentations en leur défaveur. Quand le politique renonce à réguler les excès du capitalisme, s'ouvre aux vents des lobbys privés et cède aux sirènes de la dérégulation, ce sont les moins privilégiés qui en subissent les conséquences, et en premier lieu, les femmes. Le féminisme, loin d'être particulariste, revitalise la lutte pour la justice sociale. "

10/2021

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BD tout public

La république des couacs

Onomatopée burlesque évoquant la fausse note, le couac est devenu le gimmick de la présidence Hollande comme le bling-bling incarnait le quinquennat Sarkozy. Querelles d'égo, communication discordante, manque de courage politique, désunion d'une majorité qui fait le grand écart sur trop de sujets pour réussir à s'entendre... Tout cela s'est traduit par une accumulation de maladresses, de gaffes et de reculs. Eh oui, souvenez-vous : l'affaire Léonarda, Florange, l'affrontement Valls-Taubira sur la réforme pénale, l'écotaxe, Notre-Dame des Landes... Les fausses notes furent tellement nombreuses que la petite musique du chef d'orchestre Ayrault s'est souvent transformée en une ubuesque cacophonie gouvernementale.

11/2014

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Histoire de France

La république des instituteurs

A l'origine de ce livre, une enquête menée voici plus de trente ans, que le temps a rendue plus précieuse encore. Quatre mille instituteurs qui avaient exercé avant 1914 ont alors accepté d'y prendre part. Le chercheur a ainsi crée ses archives. Il a fait plus : car les témoins de cette histoire ne se sont pas contentés de répondre à un questionnaire ; ils ont, collectivement, inventé une mémoire. Ces " maîtres " et ces " maîtresses " peuvent nous enseigner encore. Lire les textes qu'ils consacrent à leurs engagements politiques, au combat qu'ils ont mené pour la laïcité, à l'enseignement civique qu'ils ont dispensé, c'est dessiner plus exactement les traits de ce républicanisme français auquel nos contemporains demandent aujourd'hui un nouvel ancrage. Et par là ce peuple volontaire, inventif et moral, nous donne sa dernière classe.

12/1992

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Droit

La République des avocats

Omniprésents sous la IIIe République, ils ont donné, tout au long du dernier siècle, des présidents, des ministres et des députés en nombre au personnel politique français. Raymond Poincaré, Aristide Briand, Vincent Auriol, Pierre Mendès France, Edgar Faure, Gaston Defferre, François Mitterrand, plus près de nous Patrick Devedjian ou Nicolas Sarkozy : la liste est interminable de ces membres du barreau parvenus au sommet du pouvoir, ayant reçu la même formation, passés par les mêmes cercles d'apprentissage et de convivialité, et qui ont, par conséquent, façonné les us et coutumes de notre vie politique. Comment expliquer cette influence des avocats, l'étendue de leurs réseaux, leur efficacité ? Peut-on dire aujourd'hui que les experts, issus principalement de l'Ena, ont remplacé les orateurs ? L'actuelle judiciarisation de la vie politique, l'importance croissante accordée aux questions de déontologie et d'éthique n'annoncent-elles pas au contraire un retour en force des professions du droit dans le débat public ? À partir de données d'une extrême précision sur le personnel politique français, de 1870 à nos jours, c'est à un travail au plus près dès archives que se livre ici Gilles Le Béguec. Une impeccable leçon de méthode, et une irremplaçable réflexion sur la reproduction des élites au sein d'une république qui, finalement, ressemble peut-être plus qu'on ne le croit à une oligarchie.

02/2003

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Actualité et médias

La République des apparatchiks

Le costume cintré et le verbe ciselé, ils se ressemblent presque tous. A mille lieues de la vraie vie, ils n'ont, pour la plupart, jamais posé un orteil dans une entreprise ou une administration. Contrairement à leurs aînés, ils n'ont pas fait leurs classes à l'ENA, mais auprès d'un chef de parti ou d'un député-maire. Des "apparatchiks" comme on dit, qui excellent dans les coups de billard à trois bandes et l'art du placement. A droite, François Fillon a ouvert la voie. Grandis dans les pouponnières du PS, Manuel Valls et Benoît Hamon ont développé la filière. Un système devenu industriel. De François de Rugy (En Marche !) à David Rachline (FN) en passant par Razzy Hammadi (PS) et Guillaume Peltier (LR), les professionnels de la profession squattent tous les bancs. Or certains d'entre eux multiplient les dérapages incontrôlés et précipitent la mort des partis traditionnels : salaires en or, emplois fictifs, business trouble... Qui sont-ils ? Quels coups vont-ils imaginer pour remonter ? Ont-ils assez d'idées pour cela ? Autant de questions auxquelles Jean-Baptiste Forray s'attaque dans cette enquête sans merci et sans précédent sur le nouveau visage de la classe politique.

05/2017

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Beaux arts

La république des rêves

Visité par l'esprit qui était dans l'air, il proclama la république des rêves, territoire souverain de la poésie... " La république des rêves ".

10/2004

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Actualité et médias

La République des copains

La compétence comme seul critère ? Le talent comme unique motif de nomination ? La vertu comme CV ? On aimerait le croire dans l'attribution des postes-clefs du pouvoir. On aimerait rêver que les préfets, les responsables de la police, les membres du Conseil d'Etat ou de la Cour des comptes, les ambassadeurs, les patrons des entreprises publiques..., soient uniquement choisis selon leurs aptitudes et qualités. On aimerait... mais on se berce d'illusions. Car est-il vraiment si loin le temps où l'empereur Caligula nommait son cheval au poste de consul, quand on voit comment nombre de nominations se font, aujourd'hui en France, par copinage pur et simple . Depuis 1981, la France est entrée, sans l'avouer, dans l'ère des nominations politiques. Aide-moi et je te trouverai un job bien rémunéré. Porte ma couleur partisane et tu seras généreusement payé de retour. Soutiens mes idées et tu décrocheras une fonction qui nous servira par la suite. A gauche comme è droite, de Mitterrand à Chirac en passant par Rocard, Balladur, Juppé et Jospin, on a pris goût aux ,renvois d'ascenseur en tous genres, aux affinités avec le pouvoir en place, aux remerciements pour services rendus... Cette dérive démocratique, Gilles Gaetner la passe au crible sans complaisance. En plongeant dans les coulisses des vingt-cinq dernières années de notre République, anecdotes et histoires étonnantes à l'appui, il brosse un tableau peu reluisant de la France d'en haut, de très haut même. Et révèle les dessous d'une " République des copains x où règnent en maîtres les petits arrangements entre amis.

10/2005

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Histoire du droit

La République des Girondins

Une plongée dans la France révolutionnaire et dans une partie méconnue de notre histoire politique. A l'été 1792, lorsque chutent Louis XVI et la monarchie constitutionnelle, une Convention nationale est élue. Le contexte est chaotique : en guerre avec l'Europe, la France devient, par la force des choses, une république. Un régime nouveau qui se veut inédit, en rupture avec la monarchie. Un régime qui doit se trouver une constitution. Parmi les membres de la Convention nationale, les girondins vont être les premiers à présenter un projet de constitution. Ce projet de février 1793 porté par les girondins matérialise leur pensée républicaine murie depuis longtemps et avec ses caractéristiques propres. Comment crée-t-on une république ? Comment, dans une période troublée - ; celle de la Révolution française - ; et à partir de presque rien, des députés novices sont-ils parvenus à créer le premier projet constitutionnel républicain de notre histoire ?

03/2023

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Policiers historiques

La république des faibles

Un premier roman impressionnant de maîtrise et de noirceau, auréolé du Landerneau polar 2021 ! Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d'un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l'enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S'élèvent les voix d'un nationalisme déchainé, d'un antisémitisme exacerbé par l'affaire Dreyfus et d'un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l'intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu'elle est là pour défendre les faibles. Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d'une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d'un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d'une enquête qui fera tomber les masques un à un.

03/2022

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Sciences politiques

La République des conseillers

" A l'été 2010, au terme de huit années passées au sein de quatre cabinets ministériels, j'ai été contraint de quitter mes fonctions. Ce rouleau compresseur auquel j'avais consacré toute mon énergie, aux ministères de la Justice, de la Défense et de l'Intérieur, avait fini par se retourner contre moi. Une poignée d'agents du renseignement intérieur, la DCRI, avaient découvert mes échanges avec un journaliste. J'étais soudain frappé du sceau de l'infamie. Considéré comme indésirable, voire dangereux. Banni du pouvoir, j'ai eu le temps de réfléchir à l'exercice de l'Etat : ses petitesses, ses lâchetés et surtout son absence de sentiment. Il faut survivre, quitte à blesser ou tuer. "

11/2015

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Sciences politiques

La république des nains

Le mal ne cesse de s'enraciner au sein de la société algérienne. Cette société agonisante, reconvertie en une secte dont le rite consiste à incomber tous les échecs aux forces de la fatalité. Cette société où le droit à la citoyenneté reste une revendication des plus chimériques. Cette société où il est plus aisé d'enfreindre les lois, de bâillonner le peuple, d'assassiner des âmes que de dénoncer la dérive des responsables. L'écriture figure parmi les armes redoutables contre tous les pouvoirs totalitaires... Une plongée dans le cauchemar algérien, testament d'une nation perdue entre dictature et anarchie, rongée par les fantômes et les désillusions, dont les dirigeants ont travesti l'identité. Rachid Chekri décortique, dissèque, autopsie. Puis accuse. Une dénonciation sans compromis, un état des lieux corrosif et virulent, une condamnation sans appel.

11/2015

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Histoire des idées politiques

La République des Princes

Ouvrage à caractère philosophique et politique, La République des princes nous livre une analyse des défaillances du système politique français. En outre, il propose, en s'appuyant sur l'étude de la pensée de Machiavel, trop souvent caricaturée, de nouvelles bases permettant d'imaginer l'édification d'un régime plus démocratique.

02/2022

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Critique littéraire

La République des lettres

"Extérieurement j'ai vécu à l'époque où l'expression République des Lettres désigne, plus ou moins ironiquement, le petit échiquier étroitement parisien ou festivalier, plus que jamais agité, dont les pièces du jeu annuel sont des centaines de romans, et la récompense des parties gagnées, des dizaines de prix littéraires. Intérieurement, pendant plus d'un demi-siècle, j'ai malgré tout vécu, privément avec quelques amis et, depuis moins longtemps, dans l'actuelle Académie des Inscriptions, au sein d'une République européenne des Lettres d'un tout autre genre et d'une tout autre époque. Tel aura été mon "engagement". Me dégageant de l'actualité présente sans pour autant l'ignorer, j'ai cherché à comprendre l'actualité disparue d'une société de savants lettrés solidaires où je me plaisais et qui évoluait étrangement avec une jalouse liberté de mouvement et d'esprit dans des régimes politiques et religieux qui, selon nos critères actuels, passent pour despotiques. Cette étrangeté ou, si l'on préfère, ce paradoxe continue à me fasciner, bien que peu à peu j'aie mieux compris le secret avantage dont jouissaient, en pleine connaissance de cause, mes amis (et objets d'étude) : celui de savoir vivre sur deux étages du temps, l'un se réfléchissant dans l'autre, l'un hors du temps parce que fruit mûr du temps, l'Antiquité gréco-romaine, et l'autre dans un tout autre temps historique, en voie à son tour de mûrissement, mais cette fois sans le réflecteur des "humanités", et de plus en plus déboussolé depuis que ce miroir lui a été ôté." Marc Fumaroli.

02/2015

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Linguistique

La République et les langues

La pluralité des langues est le plus souvent considérée comme un mal : elle entraverait l'intercompréhension et attiserait toutes sortes de conflictualités. De fait, l'histoire montre comment les langues peuvent se trouver à la fois instruments et parties prenantes dans des relations d'inégalité et de domination entre individus et entre groupes sociaux. Cet ouvrage propose de renoncer à investir les langues d'enjeux symboliques ou identitaires, et de les aborder d'un point de vue proprement linguistique : en les concevant comme autant de constructions intellectuelles sophistiquées, issues d'élaborations collectives presque toujours inconscientes, et qui produisent le sens. Il analyse les dérives politiques et idéologiques qui, par ignorance, contresens ou pulsion nationaliste, ont dénaturé les avancées les plus sérieuses en sciences du langage, faussé les représentations des langues, et empoisonné les relations entre leurs locuteurs. Il s'attache particulièrement à l'histoire linguistique de la France, avec les idées et les mesures qui s'y sont développées vis-à-vis de la langue nationale, des autres langues parlées par ses ressortissants métropolitains et ultramarins, et des langues étrangères, présentes ou non dans l'immigration. Il montre comment le français, élément d'un patriotisme émancipateur à la Renaissance, est devenu au Grand Siècle l'instrument d'un suprémacisme autoritaire et intimidateur, puis, à partir de la Révolution, le symbole presque sacré de l'unité nationale, avec comme principales victimes les langues dites aujourd'hui régionales. Il examine le développement parallèle d'une normativité intolérante à toute variation interne d'ordre dialectal ou sociolectal, et d'une prétention à l'excellence, reposant sur un ensemble de critères confus, erronés ou irrationnels, qui commence avec Malherbe, culmine avec Rivarol, et est reprise de nos jours par plusieurs auteurs. Les stéréotypes positifs ou négatifs qui font de la pluralité des langues un domaine inégalitaire et conflictuel, avec des locuteurs forcément gagnants ou perdants, peuvent être décrédibilisés par une connaissance rationnelle des langues, de leur histoire et de leur fonctionnement grammatical, qui permet une appréciation raisonnée et non passionnelle aussi bien des spécificités de chacune que des propriétés partagées par toutes ou par certaines parties d'entre elles. Faisant appel aux acquis consensuels des sciences du langage, à diverses approches contemporaines du plurilinguisme, et à son expérience de formateur d'enseignants en contexte plurilingue, l'auteur plaide pour dépouiller l'ensemble des langues de toute position emblématique ou incantatoire, et propose des pistes pour une exploitation des potentialités liées au bi- et plurilinguisme : curiosité intellectuelle, goût de l'observation, conception plus riche du langage, développement des capacités d'abstraction, ouverture à l'autre, convivialité, humour et, en prime, des raisons de bon aloi d'aimer la langue française.

01/2023

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Actualité et médias

La République et les antisémites

Et si l'actuelle vague d'antisémitisme n'était pas aussi nouvelle qu'elle en a l'air ? Et si, aujourd'hui, derrière la nouveauté des acteurs de la haine des juifs, se jouait une histoire plus ancienne continuant depuis le Moyen Age et même l'Antiquité, à produire indirectement ses effets ? Si tel était le cas, le conflit du Moyen-Orient, cause spontanément invoquée pour expliquer le caractère inédit de la crise actuelle, pourrait bien se révéler, sinon un prétexte, du moins un simple déclencheur. Loin d'être devenu, comme on le croit, un pur produit d'exportation, le ver antisémite ne se dissimule-t-il pas toujours au cœur de la société française et des malentendus engendrés par l'universalisme républicain ?

09/2004

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Sciences politiques

Les gangsters et la République

Les voyous traqués par la police de la République ? C'est la version officielle. La face cachée, ce sont des décennies de services rendus ! La France a toujours eu besoin des gangsters pour effectuer les basses besognes que les services officiels ne pouvaient accomplir. Ce sont ces petits arrangements entre amis que décrypte ce livre, sur une période s'étendant de l'Occupation à aujourd'hui, en passant entre autres par le Service d'action civique (SAC), la guerre d'Algérie et le Marseille de Gaston Defferre. Comment la brigade mondaine a couvert les hôtels de passe en échange de précieux renseignements ? Comment le milieu corse a fait main basse sur les cercles parisiens au lendemain de la Libération ? Comment a-t-on échangé une forme de paix sociale dans les quartiers contre la mainmise des dealers sur leurs territoires ? Comment la République s'est-elle servie des voyous, tout en les laissant se servir allègrement ? Réponses avec les témoignages exclusifs de politiques de tous bords (de Charles Pasqua à la sénatrice de Marseille Samia Ghali), de policiers (de Lucien Aimé-Blanc, ancien de la mondaine, à Bernard Squarcini, ex-patron des RG), de gangsters de toutes les générations, mais aussi d'historiens et de criminologues.

09/2016

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Actualité politique France

La République et les sauveurs

Depuis plus de deux siècles, la France est une république. Pourtant,  notre histoire n’a cessé de voir ressurgir les hommes providentiels,  s’autoproclamant « sauveurs de la nation » : Napoléon I et III, Pétain,  de Gaulle, sans même parler du général Boulanger ; des hommes  ambitieux, issus du monde militaire, persuadés d’être investis de la  mission de guider la nation dans son histoire, capables d’en persuader  les autres, et entretenant avec le peuple une relation directe par-delà les institutions représentatives. Dans La République et les sauveurs, Gérard Grunberg raconte l’histoire  de ces hommes habités d’une ambition césarienne et explique comment  leur figure s’est durablement installée dans notre culture politique  comme dans la pratique de nos institutions. Emmanuel Macron s’inscrit-il dans cette tradition politique ? Sommes-nous  sortis de l’ère des sauveurs ? Les actuels leaders populistes  sont-ils de nouveaux césars ?

03/2022

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Sciences politiques

Les femmes au secours de la République

Ce texte est né d'une rencontre improbable entre deux femmes de tempérament. L'une se revendique issue de la banlieue, l'autre assume parfaitement son éducation dans un milieu aisé. Ce qui les réunit ? Leur amour et leur engagement fidèle pour l'égalité et la justice pour toutes et tous ! Après un balayage historique du rôle des femmes dans la société, grâce auquel on peut constater l'étendue des dégâts et le retard pris en matière de droits et de privilèges dans notre société ancestralement patriarcale, les auteures font un état des lieux social et sociétal du monde qui nous entoure : précarisation, paupérisation, difficultés d'intégration, chomâge. Autant de problématiques, traitées sans parti pris mais sans concession, qui touchent malheureusement plus les minorités et... les femmes. Le constat est clair, le XXe siècle a été celui d'une formidable avancée en matière d'égalité homme/femme, le XXIe est celui de la stagnation, voire de la régression. Les solutions ? Il y'en a ! Et une bonne partie d'entre elles sont entre les mains des femmes ! Le salut passe par la réaffirmation d'une laïcité forte ; la laïcité implique l'égalité et permet la création d'un espace de vivre ensemble ou hommes et femmes sont égaux. Faire des femmes des actrices majeures d'un nouveau pacte républicain parce qu'il ne peut y avoir de projet politique clair, cohérent et viable s'il n'est pas porté par des hommes et des femmes qui incarnent la diversité. Par ailleurs, les hommes ont à leur passif un double échec : ils n'ont jamais su infléchir les inégalités et n'ont jamais mis au coeur de leur combat l'universalisme et l'humanisme. Il faut refonder l'État sur l'égalité et sur le principe d'émancipation de chaque citoyen et cela ne pourra pas se faire sans les femmes ! Un texte incisif, clair, concret, intelligent et truffé d'anecdotes personnelles, à la fois réjouissant et instructif !

02/2015

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Procédure pénale

Les réquisitoires du procureur de la République

Organisé autour de deux parties, cet ouvrage présente les différents types, la structure des réquisitoires et les exemples de réquisitoires émanant du procureur de la République. Il est utile aux magistrats, du parquet ou du siège. Ils y trouveront des éléments utiles à la compréhension et au traitement des affaires qui leur sont soumises. D'autres praticiens du droit, les justiciables et les étudiants ont la possibilité à travers ce livre de comprendre la cohérence du raisonnement du ministère public et les textes visés par ce dernier pour donner solution au problème exposé.

06/2022

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Ouvrages généraux

Les grandes citations de la Ve République

Ce petit ouvrage répertorie quelque quatre-vingt-une citations qui marquent autant d'étapes dans le déroulement de la Ve République. Du général de Gaulle à Emmanuel Macron, de François Mitterrand à Jacques Chirac, l'évolution institutionnelle de notre régime politique est ainsi balisée par l'influence de ses principaux acteurs. Cette attention à la manière dont les présidents de République ont conçu leur fonction, à la façon dont les Premiers ministres ont assumé leurs responsabilités ou aux commentaires forgés par les universitaires souligne combien la Constitution n'est qu'un simple cadre. Aussi invariable et clair soit-il, son texte se borne à définir des règles. Il ne dit rien du jeu qui dépend de la distribution des cartes entre les joueurs.

10/2021

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Histoire de France

Les ministres de la République, 1871-1914

La surprenante longévité de la Troisième République s'expliquerait-elle par les caractéristiques sociales de ses gouvernants ? D'origine relativement modeste et d'extraction provinciale, leur ascension sociale par les diplômes correspond d'avance aux canons de l'idéologie républicaine. Si les louches tractations financières bien souvent attribuées aux dirigeants politiques relèvent largement du mythe, leur fortune est toutefois bien réelle : elle provient essentiellement de beaux mariages habilement négociés et du parti qu'ils tirent de leur position politique pour effectuer, à coup sûr, les meilleurs placements. Près du peuple, ancrés qu'ils sont dans leurs terroirs, ces hommes ont su accéder à la haute société ; ils assurent ainsi à la démocratie bourgeoise une souplesse sans égale.

01/1982

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Actualité et médias

Les derniers jours de la Ve République

Que se passe-t-il dans la présidence de François Hollande ? L'hallucinante succession d'affaires, de tête-à-queue idéologiques, de télescopages entre vie privée et vie publique, de remaniements surprise, est-elle imputable uniquement à un homme ? De quoi le jeu délétère des alliances temporaires, Hollande-Valls, Valls-Montebourg, et les autres, relève-t-il ? Valls a-t-il une chance, seul ? Y a-t-il encore quelqu'un qui tienne le pouvoir ou bien est-il passé ailleurs ? De quoi retourne-t-il dans la grande confusion politique actuelle ? De la fin d'un régime, démontre Christian Salmon, après une enquête de près de deux ans. Ce n'est pas seulement à la chute de la maison Hollande à laquelle il nous est donné d'assister mais aux derniers jours de la Ve République. C'est ce qui donne à l'exercice du pouvoir par François Hollande son côté crépusculaire si fascinant à observer et si inquiétant. L'auteur a plongé au coeur de l'exécutif, là où le pouvoir présidentiel, naguère tant magnifié, se donne à voir dans son dénuement et son désarroi. Son livre raconte un pouvoir à l'agonie, au fil des confidences qu'il a recueillies auprès de plusieurs ministres et leurs conseillers.

10/2014

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Histoire de France

Les Elites de la République (1880-1900)

Les élites de la République sont encore en grande partie inconnues. Pourtant quelques-unes de leurs principales figures ornent, statues muettes, les places publiques, leurs noms baptisent les grandes artères des villes, leurs bustes ou leurs portraits trônent tristement dans les salles solennelles ou les couloirs des institutions. Elles ne sont plus que les objets apprêtés de rituels commémoratifs académiques, victimes du tri d'une mémoire - nationale ou de corps - qui isole les grands hommes de leurs milieux d'origine et les immobilise dans une perspective tronquée qui interdit de les connaître et de les comprendre. Pour rompre ce cercle magique de la piété que les élites se vouent à elles-mêmes, il fallait transformer ces listes d'inconnus ou ces héros éponymes en groupes vivants et agissants, puisque, après tout, ces quelques milliers de personnes - hommes d'affaires, hauts fonctionnaires, universitaires - détenaient l'essentiel des leviers de commande de la société française ou élaboraient les tendances dominantes de la culture de l'époque. 1800 : après que Gambetta eût annoncé l'arrivée des " nouvelles couches ", la conquête définitive du pouvoir par les républicains signifie dans l'esprit des contemporains une rupture d'avec les élites traditionnelles et le monde des notables. 1900 : vingt ans ont suffi aux élites républicaines pour qu'elles atteignent le sommet de l'Etat, bénéficient pour leur recrutement des effets des réformes et des épurations et assoient enfin leur renouvellement grâce à des stratégies individuelles et collectives de carrière, d'alliances matrimoniales, de choix d'éducation et de profession pour les générations de la relève. Des niveaux de fortune à l'étude des styles de vie, des rivalités entre les élites aux subtiles différenciations internes à chacune d'elles, du conseiller d'Etat au professeur d'Université, du diplomate à l'homme d'affaires, cette grande étude pionnière et panoramique nous restitue enfin les milieux dominants qui firent la France républicaine. Elle permet, en cela, de mieux saisir les mécanismes d'évolution de notre société.

09/1987

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Histoire internationale

Les fossoyeurs de la Seconde République espagnole

Il y a quatre-vingts ans l'insurrection fasciste en Espagne avait provoqué un des événements les plus dramatiques de l'histoire européenne du XXe siècle. L'Europe d'après-guerre s'est construite sur une mémoire sélective qui, pendant la guerre froide, a passé sous silence les chapitres les plus embarrassants. Depuis, une nouvelle génération d'historiens a ouvert d'autres pistes d'investigations. Ils dénoncent en premier lieu les études réductrices qui ont tenté de légitimer le coup d’état, le considérant comme une contre-révolution déployée pour éliminer le radicalisme du mouvement ouvrier. Pourtant, cinq ans auparavant, quarante-huit heures avaient suffi aux peuples d'Espagne pour assurer pacifiquement le triomphe de leur République. Les républicains accusés de tous les maux, voyant s'éloigner une nouvelle fois l'émancipation promise depuis tant de générations, se dresseront contre la volonté de blocage social en s'opposant aux exactions sanglantes provoquées par une opposition réactionnaire. La voie du réformisme, entravée par le putsch, provoquera des exactions révolutionnaires incontrôlées, de violentes répressions orchestrées par les rebelles puis 988 jours de guerre sans merci menés par le fascisme international contre la jeune République espagnole. Ces atrocités se dérouleront sous le regard des démocraties qui, pour retarder une guerre inévitable en Europe, s'abriteront derrière le pacte de Non-Intervention et, donnant l'Espagne républicaine en gage au fascisme, la condamneront à mort.

09/2016