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Les années Cahiers (1950 à 1959)

Extraits

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Sciences historiques

Organiser les marchés agricoles. Le temps des fondateurs, des années 1930 aux années 1950

Jusqu'à une date récente, l'historiographie française ne s'est guère investie dans l'étude des transformations sociales et politiques des mondes agricoles dans la France du premier XXe siècle. Les mutations des sociétés rurales amorcées au XIXe siècle restaient un terrain d'investigation privilégié tandis que les sociologues et politistes s'emparaient de l'étude des transformations rapides connues après 1950. L'entre-deux-guerres marque pourtant une étape décisive. Grâce à Georges Monnet et au gouvernement de Front populaire, l'État crée un premier outil de politique publique: l'Office national interprofessionnel du blé (ONIB). Cette action répond à une crise des marchés agricoles durant les années trente, qui concerne aussi bien les céréales que le vin, la viande, le lait ou le sucre. Au-delà de la déstabilisation des prix à l'échelle mondiale, en France, on bascule d'une paysannerie composée de polyculteurs éleveurs à des groupes de producteurs érigés en acteurs économiques d'un marché national et international. Cette étape, traversée par les nombreux débats sur le corporatisme, se confronte à la difficile question du ravitaillement durant la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, le maintien de l'Office montre l'intérêt de l'expérience, qui annonce certains choix lors de l'établissement de la politique agricole commune. C'est ce tournant qu'étudie le présent ouvrage, issu d'un colloque organisé en avril 2012 avec le soutien de FranceAgriMer. Réunissant des historiens français et étrangers, il s'appuie sur un travail d'archives, mais aussi sur l'histoire orale afin de montrer qu'à partir de 1930, les mondes agricoles font un pas décisif vers la modernité.

09/2012

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 6, journal 1958-1959

Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bienpensants par des propos sur la religion ou la politique. Et pourtant, jamais il n'a jamais eu la dent aussi dure : les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits Souvenirs et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont échangé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

06/2011

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BD tout public

Hergé, le feuilleton intégral. Volume 11, 1950-1958

Au départ, Tintin c'était un feuilleton. Les albums ne sont venus que plus tard et n'avaient pas du tout été prévus, racontait Hergé. C'est cette version originale des Aventures de Tintin, mais aussi de Quick et Flupke et de Jo et Zette, que propose la présente collection. On y découvrira pour la première fois l'intégralité des bandes dessinées d'Hergé telles qu'elles furent publiées dans Le Petit Vingtième, Cours Vaillants, Le Soir et le journal Tintin, ainsi que toutes les créations graphiques qui s'y rapportaient (couvertures, bandeaux-titres, illustrations...) Ce captivant retour aux sources permet de redécouvrir l'oeuvre d'Hergé dans la fraîcheur du moment de la création. Lors de la publication en album, son souci de perfection conduisait en effet Hergé à apporter d'importantes modifications à ses histoires : il redessinait certains passages, supprimait des images, parfois des planches entières et, à compter de la création du journal Tintin, en changeait systématiquement les couleurs. En fin d'ouvrage, trois postfaces illustrées de nombreux documents inédits viennent enrichir le regard : Benoît Peeters évoque la vie et le travail d'Hergé, Jean-Marie Embs se penche sur les sources et le contexte historique de chaque aventure, Philippe Mellot présente les activités et publications d'Hergé au jour le jour. Reprenant les bandes dessinées parues dans la presse entre avril 1925 et avril 1976, les 12 volumes de la collection Le Feuilleton intégral s'adressent à tous les passionnés de l'oeuvre d'Hergé. Entre 1950 et 1958, le monde change... et le créateur de Tintin modifie ses méthodes de travail en créant les Studios Hergé. De la conquête spatiale (Objectif Lune, On a marché sur la Lune) à l'esclavagisme moderne (Coke en stock) en passant par la guerre froide (L'Affaire Tournesol), les aventures de ses héros reflètent et devancent l'actualité de leur temps.

11/2015

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Littérature française

Tchad Liban Cambodge. Chroniques des années de paix 1950-1970

A la même époque, au milieu du siècle dernier, le Tchad, le Liban et le Cambodge ont été frappés et submergés par de terribles et soudaines vagues de violences qui les ont profondément meurtris et transformés. Le hasard et le déroulement de la carrière de Robert Mazeyrac l'ont conduit dans ces pays pendant leurs dernières années de paix et donc dans des mondes aujourd'hui presque disparus. Il a gardé de ces séjours des impressions fortes et de belles images qui forment la trame de ces chroniques.

04/2013

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Littérature française (poches)

Dolce vita. 1959-1979

Affaires de mœurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre d'Aldo Moro, mort de Pasolini, intrigues au Vatican... Dessinant le portrait infiniment romanesque de l'Italie entre 1959 et 1979, Dolce Vita donne les clés de l'Italie d'aujourd'hui, celle d'un Berlusconi tragicomique. Le dernier Guépard, en la personne du prince Malo, confesse son histoire douce-amère, celle d'une aristocratie décadente, d'une fin de règne qui n'en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.

05/2012

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Beaux arts

Paris des arts 1930-1950

Durant les deux décennies qui s'étendent des années 1930 à 1950, Paris a été le théâtre d'une vie artistique intense. De Montparnasse à Montmartre, de Pigalle à Saint-Germain-des-Prés, écrivains, artistes et photographes se rencontrent, multiplient les échanges, nouent des amitiés. L'Exposition coloniale de 1931, l'Exposition internationale de 1937, les années d'Occupation, les exils forcés ou la Libération : tous ces événements nourrissent et rythment leurs créations. Dans cet ouvrage, paroles d'artistes, portraits de photographes et regard d'historien se croisent pour offrir au lecteur un panorama unique et particulièrement vivant de la ville lumière, alors phare de la création artistique.

05/2011

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Poésie

Anthologie poétique 1956-1970 et 1999-2018

Lecteur, lectrice, qui me faites l'honneur de vous pencher sur mon livre, sachez que celui-ci sera pour moi le dernier en poésie. D'où le besoin d'un retour sur tout ce que j'ai écrit, qui puisse s'appeler poème, pendant ces soixante années : en réalité, deux périodes séparées par un inexplicable silence de vingt-sept ans, lequel je ne tenterai pas d'expliquer. Je ne suis pas tenant de l'inspiration sauvage, non maîtrisée. Ni prêt à l'autosatisfaction : l'écriture de la poésie est un travail et mes ouvrages restent longtemps sur l'établi. Je ne les abandonne que lorsque je pense leur avoir donné la forme la plus convaincante. Pour cette anthologie, le choix a été douloureux et salutaire : beaucoup de textes sont restés sur le bord du chemin. Au terme de ma recherche en poésie (j'ai tout testé : le classique, le vers dit libre, le verset, la prose), il me reste l'espoir d'être lu, compris, et, peut-être, d'exister, dans un futur où je ne serai plus.

04/2019

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Religion

Prêtre de paroisse. 1950 à 1980

Ce livre est un témoignage de la vie de l'Eglise de l'époque d'après-guerre avec l'engagement d'un prêtre diocésain de paroisse. C'est un récit concret et vivant. Pendant son séminaire, Claude Gilles a été sous-diacre. Il a mené une expérience apostolique missionnaire en milieu déchristianisé avec le Père Thivollier. Il a été ordonné prêtre en 1950 et a été nommé vicaire dans une paroisse de ville pendant 13 ans, avant d'être envoyé dans une paroisse de village comme curé pendant 7 années. Son expérience de missionnaire lui a permis de fonder une paroisse dans un nouveau quartier de Besançon (Planoise), à l'époque où des villes nouvelles jaillissaient partout en France. Il a été choisi pour construire l'Eglise corps mystique du Christ et l'Eglise de pierre avec des vicaires. Sa vie de pasteur l'a mis à l'écoute des étrangers (à cette époque des étudiants). II a beaucoup donné et beaucoup reçu. Après 8 années, il a été nommé à la création de la pastorale des migrants.

01/2016

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Musique, danse

Musique visible. Essais sur la musique

Le compositeur Dieter Schnebel fait partie des compositeurs les plus prolifiques de l'avantgarde musicale européenne. Tout en proposant une synthèse des problématiques centrales de son époque, il se démarque toujours de ses contemporains par une pensée, complexe et pluridisciplinaire, fondée sur une vaste connaissance musicologique, philosophique et théologique. Né en 1930 à Lahr, Dieter Schnebel commence la musique en 1942 et s'inscrit en 1949 à la Musikhorschule de Freiburg-im-Breisgau. Entre 1952 et 1956, il poursuit son cursus musicologique à l'Université de Tübingen où il étudie également la philosophie et la théologie protestante.Il partage sa vie entre ses activités théologiques et la musique. Il sera successivement pasteur et enseignant de religion à Kaiserlautern (1957), à Francfort (1963), à Munich (1970) puis à Berlin (1995). Dès 1950, il suit les Kranichsteiner Ferienkurse für Neue Musik de Darmstadt avec Adorno, Varèse, Messiaen, Nono, Stockhausen et Cage, dont il analysera la production à plusieurs reprises dans ses textes. Il y participera également en tant que compositeur à partir de 1966. De 1976 à 1995, il occupe le poste de professeur de musique expérimentale à la Hochschule der Künste de Berlin. Ses écrits ont été publiés dans les plus grandes revues européennes (Die Reihe, Neue Zeitschrift für Musik, Dissonanz, Collage, Lo spettatore musicale, Musique en jeu) ; mais sur la centaine de textes écrits entre 1955 et les années 2000, moins de dix ont été traduits en français. Ces diverses références datent de la fin des années 1970 et ne sont donc plus représentatives de l'évolution stylistique du compositeur. La traduction d'une sélection plus ample des écrits de Schnebel vise à mieux faire connaître ceux-ci par le public francophone et à contribuer à la connaissance d'une période décisive de l'histoire musicale de l'après-guerre, riche en expériences et en pensées de toutes sortes. Le choix des textes et la préparation du recueil a été entreprise par Hélène Demoz en collaboration avec le compositeur, lequel est hélas décédé brutalement entretemps. Cette publication d'un choix d'écrits de Dieter Schnebel comporte une sélection de 27 textes écrits entre 1955 et 1995. La sélection aborde la majeure partie des thèmes chers au compositeur : le rapport à la tradition et à l'avant-garde, la théâtralité musicale, l'aspect politique de la musique, la philosophie et la musique sacrée. Les points de vue de Schnebel sont très personnels avec une certaine dose d'humour, ces textes traitants de problématiques musicales très diverses dans un style simple et direct.

11/2019

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Beaux arts

Reynold Arnould. Une poétique de l'industrie

Tubulures de l'industrie chimique et grands pylônes électriques, pales de turbines et torchères pétrolières... La grande industrie moderne respire une beauté particulière, inquiétante et fascinante. Peu de peintres pourtant s'en sont saisis. Aucun, en tous cas, autant que Reynold Arnould (1919-1980), qui a transfiguré cette industrie dans des toiles d'apparence abstraite à l'occasion d'une grande exposition au musée des Arts décoratifs en 1959. Artiste typique de la génération d'après-guerre, Reynold Arnould a dirigé les musées du Havre de 1952 à 1965 et inauguré en 1961 dans cette ville le premier musée de conception moderne en France. André Malraux l'appela en 1965 à la direction des Galeries nationales du Grand-Palais. Mais cette brillante carrière de conservateur ne doit pas occulter son oeuvre picturale, inlassablement poursuivie pendant cinquante ans, dont les toiles industrielles sont une composante majeure. La première partie de cet ouvrage décline le thème de l'industrie chez Reynold Arnould, depuis ses portraits d'automobiles de 1955 jusqu'à ses oeuvres murales des années 1960-1970. La seconde partie éclaire cette peinture par le récit de la jeunesse de cet artiste, de sa rencontre avec le peintre et écrivain mondain Jacques-Emile Blanche en 1934 à sa nomination au Havre en 1952. A travers ce cas singulier : jeune prodige, premier Prix de Rome à vingt ans, professeur de beauxarts dans une université du Texas de 1949 à 1952, c'est aussi un pan d'histoire sociale de la peinture du XXe siècle qui est ainsi mis à jour.

11/2019

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Beaux arts

Femmes peintres. 1550-1950

"En histoire de l'art, reste aujourd'hui à faire la découverte des oeuvres des femmes, trop longtemps oubliées, ou abordées en tant qu'artistes féminins et non artistes tout court, comme si, pour quelque étrange raison, elles ne faisaient pas partie de leur propre civilisation. En réunissant ces toiles peintes par des femmes en Europe et en Amérique entre 1550 et 1950, notre intention était de faire connaître le talent de certaines artistes, trop souvent négligées en raison de leur sexe ; mais nous cherchions aussi à savoir pourquoi et comment les femmes peintres, qui étaient apparues au seizième siècle où elles faisaient figure d"exceptions, se sont peu à peu multipliées jusqu'à occuper une place reconnue sur la scène culturelle". A.S.H. - L.N.

05/1981

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BD jeunesse

Buck Danny Intégrale Tome 5 : 1955-1956

Plébiscitée sans réserve par ses lecteurs, la série de Charlier et Hubinon continue de creuser son sillon, tout en louvoyant entre les interdits imposés par la censure. On ne parle donc jamais de guerre froide, c'est pourtant bien de cela qu'il s'agit dans le cycle polaire de Buck Danny, dont on retrouve ici NC-22654 ne répond plus, Menace au Nord et Buck Danny contre Lady X, trois albums réalisés au mitan des années 1950.

03/2012

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Sciences historiques

Michel Crépeau. Une jeunesse radicale (1955-1958)

Avant de s'imposer comme le maire novateur de La Rochelle, Michel Crépeau a été éditorialiste à La Dépêche d'Aunis et de Saintonge. Héritier d'une tradition républicaine, le jeune militant se fait connaître grâce à sa tribune dans la presse. Les articles qu'il rédigent, de 1955 à 1958, préfacent ses fameuses Lettres du maire et préfigurent déjà l'homme politique.

03/2019

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BD jeunesse

Valhardi L'intégrage Tome 4 : 1956-1958

1956 : Jijé reprend la destinée de Valhardi des mains d'Eddy Paape. Après avoir vécu des aventures géopolitiques, après-guerre, Jean Valhardi affronte désormais le grand banditisme, accompagné du facétieux Gégène, jeune reporter-photographe. Design, chemises à fleurs et lunettes de soleil, la série s'offre un nouveau départ. Jijé est plus virtuose que jamais. Incontestablement, celui qui sera le maître graphique de Franquin, Morris, Giraud, Mézières, Chaland, etc., se trouve à l'apogée de son art. 60 ans après leur parution, ces épisodes sont devenus cultes et, de Paris à Mexico, nous font plonger avec délice dans le monde des années 1950.

04/2018

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Aventure

La Dynastie Donald Duck - Coffret 1956/1958

Une collection incontournable pour la première fois en coffret. La Dynastie Donald Duck rassemble, sur 24 volumes, l'intégralité de l'oeuvre de Carl Barks, l'auteur le plus réputé et le plus talentueux des aventures de Donald, créateur de nombreux personnages dont l'incomparable Picsou. Aventures, mystères, magie sont bien sûr au rendez-vous de ces histoires, mais aussi humour, amitié et cacophonies familiales ! En introduction, chaque volume propose un appareil critique de l'oeuvre de l'auteur, et chaque histoire est précédée d'une courte fiche d'identité bibliographique permettant de la replacer dans le contexte de sa première publication. La mise en couleurs de l'ensemble des bandes dessinées a été refaite à l'occasion de cette intégrale qui continue de ravir les admirateurs de Carl Barks et les collectionneurs bibliophiles. Ce coffret inédit, comprenant le septième volume de la série avec une cale est l'occasion pour celles et ceux qui seraient passés à côté de commencer la collection de la meilleure des manières.

12/2021

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Sciences historiques

En Alsace dans les années 1940 et 1950. Souvenirs d'enfance

Jean-Marie Gillig se remémore les souvenirs de sa vie d'enfant au cours des années 1940 et 1950. Malgré les vicissitudes d'une époque au mode de vie rustique, ce récit ne manquera pas de provoquer chez le lecteur le désir de revisiter ses propres souvenirs d'enfance.

11/2015

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Ouvrages généraux et thématiqu

L'université française entre autonomie et centralisme. Des années 1950 aux années 1970

L'auteur revient sur les modalités d'application de la loi Faure de 1968 dans les universités françaises jusqu'au milieu des années 1970, non sans avoir rappelé au préalable, les caractéristiques de l'enseignement supérieur français avant 1968 Cet ouvrage issu d'une thèse de doctorat soutenu en décembre 2016 sous la direction de Jean-Noël Luc et d'Emmanuelle Picard a pour ambition d'approfondir la réflexion sur l'autonomie des universités en France. A travers le regard de l'historien, l'auteur revient sur les modalités d'application de la loi Faure de 1968 dans trois universités françaises (universités Paris VII, de Picardie et Rennes I) jusqu'au milieu des années 1970, non sans avoir rappelé au préalable, les caractéristiques de l'enseignement supérieur français avant 1968. Aussi, une étude destinée à réévaluer la place de cette loi dans l'évolution du système universitaire paraît utile à une époque où les questions de formation, d'innovation, d'inégalités devant l'éducation sont, plus que jamais, d'actualité

01/2022

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Humour

Vous me croirez si vous voulez. Mémoires de guerre et d'humour

D'une authenticité sans fard, les mémoires tragi-comiques de Georges Bernier (1929-2005), alias le Professeur Chorou, livrent une étonnante contre-histoire de la France des années 1930 aux années 1990. Va-nu-pieds issu d'une famille modeste, ouvrier itinérant puis voyou, arnaqueur, proxénète ou gigolo, Bernier raconte sa jeunesse misérable et la sale guerre d'Indochine, où il s'engage de 1950 à 1952. Réformé pour tuberculose, il croise sur le pavé de Paris la route de Cavanna avec qui il créera Hara-Kiri (1960-1985) puis Charlie hebdo (1970-1982). De Fred, Reiser et Wolinski à son pote Coluche et à sa fille Michèle Bernier, de l'Olympia à Canal +, ce Diogène moderne, d'une totale intransigeance, qui révolutionna la presse et l'humour français, retrace dans cette virulente et hilarante autobiographie un destin d'homme, d'éditeur, d'artiste et de libre penseur exceptionnel.

09/2018

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Sciences historiques

Années 1950, grandir en Mayenne

Enfant du baby-boom, Arsène Maulavé naît en Mayenne alors que la seconde guerre mondiale vient juste de s'achever. Les privations sont encore nombreuses mais l'économie reprend, le niveau de vie s'améliore, ce sont les prémices des Trente Glorieuses. Le petit Arsène grandit dans un monde qui se transforme. Il regarde le futur avec excitation et curiosité, va au cinéma, écoute la radio, puis découvre la télévision. Dans son village, de nouvelles pratiques cohabitent avec des habitudes ancestrales. Alors qu'on achète la première machine à laver, que les toilettes remplacent petit à petit le pot de chambre ou que les tracteurs apparaissent timidement, les chevaux sont toujours dans les champs et les femmes vont encore au lavoir. L'auteur nous raconte sa vie de tous les jours : l'école, le catéchisme, les repas de famille interminables, les jeux avec les cousins ou les copains, les fêtes foraines, les bals musettes dans la chaleur de l'été… Il se souvient des premières balades en voiture, des Cœurs vaillants qu'il dévorait et des chansons qu'il fredonnait. Et, alors que le monde se lance à la conquête de l'espace, que les premiers spoutniks décollent, nous suivons l'envol du petit garçon dans cette Douce France que chantait Charles Trenet.

05/2015

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Littérature française

Années 1950. Grandir en Bretagne

1950, la guerre n'est plus qu'un mauvais souvenir. En Bretagne, accoudée à sa fenêtre, une petite fille regarde le monde se transformer. Dans sa robe d'organdi à l'ancienne et ses galoches de bois, elle songe à son avenir. Ses jeux sont ceux des enfants de son âge. Dans les livres, au cinéma tout juste en scope et technicolor, elle trouve à rêver, à découvrir, à s'instruire. D'un Noël à l'autre, des fêtes rassemblent les familles, les amis, les voisins. Une naissance, un deuil, une kermesse, tout le monde est là, pour rire ou pleurer. Un jour, du ciel descend une étrange musique. « Bip, bip » fait le premier Spoutnik. L'avenir s'annonce prometteur?! En l'an 2000, c'est sûr, elle voyagera dans l'espace?! Mais alors, le monde de l'enfance sera loin. Raison de plus pour goûter, jour après jour, à ce joli temps de l'innocence. Eliane Faucon-Dumont collabore depuis de longues années au Télégramme, quotidien pour lequel elle rédige de très nombreuses chroniques culturelles. Elle raconte ici les années 1950 telles qu'elle les a vécues. Il ne s'agit pas d'un récit autobiographique mais bien d'une évocation de ces années d'après-guerre… Ses souvenirs sont ceux de toute une génération, et c'est avec des mots et à travers les yeux d'une petite Bretonne qu'elle nous les livre.

01/2012

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Sciences historiques

Années 1950, grandir en Bourgogne

Les années 1950 ouvrirent de nouvelles perspectives. Le progrès scientifique et technologique laissait entrevoir ce que serait le monde « de demain ». 1954. En Bourgogne, dans la ferme de ses parents, un petit garçon grandit dans une société qui se transforme, oscillant entre tradition et modernité. Au rythme des saisons, il nous raconte moissons et vendanges d'autrefois, nous décrit le spectacle constamment renouvelé de la nature. Curieux de tout, il assiste à sa première séance de cinéma, se familiarise avec le théâtre, découvre les joies du cirque et des premières excursions. L'école, mais aussi les jeux avec ses camarades, les fêtes familiales, les coutumes locales sont autant de passerelles qui vont lui permettre de trouver sa place dans le monde qui l'entoure. Nous partageons ses joies, ses peines, ses questions, ses découvertes. Et, au fil des pages, nous retrouvons les souvenirs de toute une génération. Jean-Pierre Balloux, fils d'agriculteur, a vécu son enfance dans un petit village de Côte-d'Or. Si ses fonctions de sous-préfet l'ont conduit dans d'autres régions françaises, il est toujours resté attaché à sa Bourgogne natale et au monde rural. Il évoque ici les années d'après guerre avec son regard d'enfant et d'adolescent.

06/2014

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Sciences historiques

Années 1950. Grandir en Alsace

Les souvenirs livrés par Christian, son enfance alsacienne juste après guerre dans une région à maintes reprises ballottée par l'Histoire, font surgir des portraits d'habitants disparus : celui du garde champêtre, «?crieur public?» qui annonçait son passage en agitant une cloche à bout de bras, celui de l'instituteur, qui exerçait parallèlement la fonction de secrétaire de mairie, ou encore celui du médecin de campagne. Il émerge des replis de la mémoire des travaux agricoles aujourd'hui évanouis comme la traite manuelle des vaches, la cueillette des feuilles de tabac par les enfants ou le ramassage des doryphores. Et puis il y a l'évocation de l'école primaire, avec sa classe unique où le nombre d'élèves variait, selon les années, entre 26 et 36?; l'évocation de la religion et de son chapelet d'offices mais aussi les moments festifs non religieux : la fête du village, avec son bal sur un plancher en bois que l'on savonnait avant les valses, ou la foire annuelle aux bestiaux à la sous-préfecture. On perçoit bien la soumission du paysan aux rythmes des saisons, sa résignation face aux conditions météorologiques.Ce récit est une invitation au voyage dans l'univers de l'enfance, pérégrinations où la résurgence de visages, de sons, de couleurs, d'odeurs, de noms met de la joie au cœur.Marie Elisabeth Clauser, jeune retraitée de l'Education nationale, s'est convertie à la biographie familiale. Elle raconte ici les années 1950, ce récit étant le fruit de nombreux entretiens avec son vieil ami paysan du Sundgau et son épouse.

09/2010

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Romans de terroir

Mes années Doisneau. Eté 1959

Dans la France des années 50, la campagne reprend son souffle après la tourmente de la guerre. A la Libéraile, comme chaque matin, la ferme s'éveille au chant du coq. On se presse, on soigne les bêtes, on les trait, on prépare les garçons à partir à l'école sur leurs bicyclettes. Mais en cette fin de mois de juin, le quotidien du petit Michel prend une autre saveur. Il est à la veille des grandes vacances, temps béni des enfants où tous les rêves sont permis. En quête d'aventures et de découvertes, Michel ne se doute pas que ses vacances tant espérées, vont prendre une tournure inattendue.

04/2018

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Sciences historiques

Grandir en Touraine : années 1950

Un petit village de Touraine, dans les années 1950. C'est là, sur les bords du Cher, que le narrateur passe une enfance heureuse. Du haut de ses onze ans, il décrit son quotidien avec humour et gourmandise. Il aime dresser des portraits tendres ou un peu vachards de ses copains, de sa famille, mais aussi des commerçants ou du curé... Au fil des pages, nous retrouvons la Touraine des années 1950 où, après l'Occupation, tout le monde rêve d'un bonheur simple, enfin accessible. Un récit entre réel et imaginaire, où les souvenirs d'enfance se parent de merveilleux. Philippe Martinet évoque avec tendresse son enfance en Touraine. Ses souvenirs sont ceux de toute une génération qui retrouvera avec plaisir ces moments où l'insouciance était reine. Philippe Martinet a passé sa jeunesse à Véretz, puis il a vécu à Tours. Il a publié une dizaine de livres sur la Touraine et l'Anjou.

06/2016

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Littérature française

Hors-champ. (1990-2000)

Ce cinquième volume du " journal d'écrivain " fait suite à Cahiers d'écolier (1950-1960), Fables sous rêves (1960-1970), Les Liens d'espace (1970-1980) et Réminiscence (1980-1990). Il couvre la décennie 1990-2000 durant laquelle s'écrivent Outback ou l'Arrière-Monde, Aberration, Missing et où commence, avec Wanderlust, Préhistoire et Qatastrophe, un nouvel ensemble et une nouvelle manière d'écrire des histoires. Les récits de voyage, en Australie, au Proche-Orient, au Canada, en Égypte, rythment les réflexions sur l'invention de la fiction et le retour sur un demi-siècle passé en écriture.

12/2009

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Critique littéraire

Journal 1954-1960. "Avec elle et la bande critique"

C’est un Jacques Lemarchand (1908-1974) bien installé dans ses doubles fonctions de lecteur et de critique théâtral, et compagnon depuis décembre 1950 de Silvia Monfort, que nous retrouvons dans ce Journal 1954-1960. Sous l’Occupation, il a connu les errements et les difficultés d’un jeune intellectuel bordelais «monté à Paris» pour devenir écrivain. Grâce à Jean Paulhan, il est entré au comité de lecture de Gallimard, puis Albert Camus lui a demandé de tenir la chronique théâtrale de Combat. Il devient alors l’un des critiques dramatiques les plus lus de l’après-guerre qui voit l’émergence de jeunes auteurs, acteurs et metteurs en scène, soutenus par la décentralisation théâtrale. Au Figaro littéraire, où l’a appelé Pierre Brisson en 1950, Jacques Lemarchand exerce sa lucidité ironique, sa grande culture et sa déontologie «janséniste». Ferraillant avec la «bande critique» de ses confrères, comme Jean-Jacques Gautier du Figaro ou Robert Kemp du Monde, il entame une défense acharnée de ce que l’on appellera «le Nouveau Théâtre». Chez Gallimard, il fonde la collection théâtrale «Le Manteau d’Arlequin» en 1955, puis la «Collection Blanche» de littérature pour enfants en 1959. Dans son bureau, qu’il partage avec Camus, passent de nombreux écrivains – Boris Vian, Jean Blanzat, Brice Parain, Eugène Ionesco, Arthur Adamov, Jacques Audiberti, Marguerite Duras, Violette Leduc et aussi les Gallimard, qui lui font part des bruits du jour… Devenu quinquagénaire, Jacques Lemarchand ne dédaigne pas jouer à «l’homme brûlé» en exagérant le nombre de ses conquêtes, mais désire par-dessus tout «inspirer confiance». L’angoisse de l’âge commence cependant à poindre et ses rêves s’en ressentent. Le 21 septembre 1954, il constate : «je bois fort et je tombe dans le sombre»… Liées à un profond ennui existentiel, ces crises se multiplient, parallèlement à une vie sentimentale fort agitée. Après une étonnante scène de rupture avec Silvia Monfort au Festival d’Avignon en juillet 1954, plusieurs jeunes femmes – actrices, écrivaines ou journalistes –, se succèdent ou s’imposent. Frénétique en amour, mais attaché à sa famille et fidèle en amitié, Jacques Lemarchand se montre très affecté par la mort de sa mère, en juin 1958, puis par celle de deux de ses proches amis : Boris Vian en juin 1959 et Albert Camus en janvier 1960.

05/2020

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Guerre d'Algérie

Le Bougiote. Journal d'Algérie (août 1958 - juillet 1959)

Ce Journal est un fort témoignage qui a le double intérêt de nous plonger dans le quotidien, parfois absurde ou inhumain, d'un militaire en opération et dans la dangereuse aliénation mentale qu'induit cette situation chez un individu ayant gardé des convictions humanistes. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. La période est précisément celle où l'armée appelle, avec une grande partie de la population européenne du pays, à l'arrivée au pouvoir d'un homme fort que Jean-Paul Sartre a appelé " le pré-tendant ". Celui-ci poursuivra cette guerre qui ne dit pas son nom encore quatre ans. Intellectuel de gauche, anticolonialiste, Marcel Martin va se trou-ver plongé dans les pires contradictions, partagé entre sa solidarité avec un peuple maltraité et la nécessité de sauver sa peau et la vie de ses hommes lors d'opérations et d'accrochages avec la guérilla. En tenant son journal quotidiennement, il parvient à résister à cet engrenage qui, à ses yeux, conduit inéluctablement à une fascisa-tion des esprits. " C'est comme si un autre s'était installé en moi et parlait par ma bouche et même, parfois, pensait à ma place. Je m'en-tends dire, je me surprends à penser des choses que je ne pensais pas il y a six mois... "Il y note précisément les opérations militaires auxquelles il participe tout en nous faisant comprendre la vanité de cette action dite de " pacification " qui aboutit à dresser plus encore la population contre les autorités françaises. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans.

09/2022

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Littérature française

La Bicyclette Bleue Tome 7 : Cuba libre ! 1955-1959

Léa et François Tavernier s'embarquent pour Cuba avec leurs enfants. Ils cherchent à y oublier le désastre indochinois dans lequel ils ont été si tragiquement plongés. Mais l'aventure les rattrape à nouveau sur cette île où règne alors Fulgencio Batista, le dictateur que soutient la mafia américaine. Très vite, Charles, le fils adoptif de Léa, se trouve mêlé au mouvement révolutionnaire. Ardemment recherché par la police de Batista, il parvient à rejoindre Fidel Castro et la rebellion qui attendent leur heure dans la sierra Maestra. Folle d'inquiétude, Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie d'Ernesto Guevara qui l'aima en Argentine (voir Noir Tango) et de Camilo Cienfuegos qui devient son amant. Ensemble, ils prennent part aux durs combats de Santa Clara, puis remontent en vainqueurs sur La Havane. Pendant ce temps, François Tavernier, à qui le général Salan d'abord, puis le général de Gaulle ont fait appel, gagne Alger, en mission avec Léon Delbecque, Lucien Neuwirth et le capitaine Jean Pouget qu'il a connu durant le siège de Diên Biên Phu. Là, il assiste aux événements du 13 mai 1958, s'inquiète de la montée du fascisme en Algérie et apprend à se méfier de l'entourage proche du général de Gaulle qu'il soupçonne d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour assurer son retour au pouvoir. Léa et François se retrouvent finalement à Paris en 1959.

01/1999

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Sociologie

Les années 1950 entre tradition et modernisme

Les années 1950, la première décennie anglicisée sous le terme de "Fifties"... Mythifiées car symboliques dans les représentations, de renaissance et de progrès, ces années de la reconstruction de l'après-guerre sont aussi celles du "baby-boom" et donc, porteuses d'espoir. L'enfant - adulte en devenir et ainsi futur acteur d'une société voulue nouvelle - focalise l'attention des aînés. L'architecture s'imprègne des discours utopiques. La femme s'affirme progressivement et s'esthétise toujours plus. Véhiculée par de nouveaux médias, la culture tend à se démocratiser et se modèle sur des courants novateurs, tant dans le domaine de la chanson que des arts plastiques. Les années 50 retonifient la palette des couleurs et ouvrent soudain la voie à l'impact des pratiques américaines et des icônes d'outre-Atlantique... Mais, ces années "Fifties" ont-elles été réellement synonymes pour tous de renouveau ? Ont-elles été vraiment porteuses d'innovations ou ont-elles été en partie fomentées sur le socle d'apports progressifs antérieurs ? L'auteur analyse ici les composantes de la vie socio-culturelle de cette décennie - idéalisée au point d'inspirer aujourd'hui un marketing vintage - en les contextualisant.

07/2017

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000