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La petite Belgique dans la Grande Guerre. Une icône, des images

Extraits

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Beaux arts

La vraie image. Croire aux images ?

Qu'est-ce qu'une vraie image ? Poursuivant son étude de la signification de l'image dans la culture occidentale, Hans Belting interroge ici notre besoin fondamental d'images vraies et authentiques, susceptibles de rendre compte et de reproduire la réalité telle qu'elle est. Il montre que notre compréhension de l'image est marquée, aujourd'hui encore, par une survivance de notions religieuses : la foi chrétienne a joué en Occident un rôle formateur de l'identité et de la conscience et nous avons intériorisé les tentatives sans cesse recommencées d'une définition de l'image qui se sont accomplies dans son orbe. Plutôt que de dérouler une histoire linéaire, l'auteur procède ici par sondages, en pointant son attention sur deux moments clés, deux accélérations critiques où la culture européenne franchit à chaque fois un seuil : la fin de l'Antiquité d'abord, où la question de l'image est l'enjeu de débats philosophiques autour de la double nature du Christ ; la période de la Réforme ensuite, où la traduction de la Bible en langue vulgaire et sa diffusion par l'imprimerie entraînent comme une dévalorisation ontologique de l'image, contrainte de se replier désormais du côté de l'art et des théories esthétiques. La tradition religieuse des images, avec la part irréductible faite à la croyance, est donc bien davantage qu'un simple prélude naïf de leur complexité moderne. Dans La vraie image, Hans Belting tend magistralement l'arc qui relie l'aube des Temps nouveaux à notre époque contemporaine, en tissant des rapports inaperçus entre histoire de la religion, des images et des idées. A ce titre, le livre apparaît comme l'indispensable complément à ses deux précédents ouvrages, Image et culte (Cerf, 1998) et Pour une anthropologie des images (Gallimard, 2004).

10/2007

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Droit

Ceux de la faculté. Des juristes toulousains dans la Grande Guerre

Du début du XIXe siècle au mitan du XXe siècle, la Faculté de droit de Toulouse devient progressivement une faculté de province dont la formation pédagogique, la professionnalisation ou encore le rayonnement scientifique et l'ouverture internationale se développent et sont sources d'enjeux pour affirmer sa place dans son environnement tant local que national et européen. La Faculté de droit, à la veille de la Grande Guerre, s'inscrit dans un long héritage d'enseignement juridique. Cette institution confrontée à la guerre est contrainte de s'adapter. En proposant la transcription et l'édition critique des séances du Conseil et de l'assemblée de la Faculté de droit entre le 15 novembre 1913 et le 24 juin 1919, les auteurs mettent en lumière le quotidien de cette institution, les prises de position et les actions de ses enseignants dont les allocutions prononcées chaque année par le doyen Hauriou engagé dans la " guerre du droit ". Cette étude livre aussi, à partir des rapports annuels du doyen de la Faculté de droit au Conseil de l'Université et du Livre d'or de la Faculté, la situation des étudiants restés à Toulouse ou partis au combat. Ils éclairent alors la fabrique d'une mémoire institutionnelle avec, par exemple, la constitution d'une " liste funèbre et glorieuse " des étudiants morts pour la France mais aussi l'accueil de 167 étudiants américains démobilisés qui suivent des cours de droit entre avril et juin 1919. Les étudiants toulousains revenus, " le personnel s'étant retrouvé au complet, la vie de la Faculté a repris son cours normal et tous les enseignements ont pu y être donnés de façon régulière " (M. Hauriou).

11/2017

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Compositeurs

Clara Schumann, une icône romantique. La grande prêtresse de l'art

Plus de vingt ans après la publication de son premier ouvrage sur Clara Schumann, Brigitte François-Sappey tient à revenir à la plus célèbre des figures musicales féminines afin de lui consacrer une édition actualisée et très augmentée. Véritable " star " romantique du piano, connue de toute la culture européenne, de Paganini à Goethe, Clara Wieck-Schumann (1819-1896) traverse de sa gloire le xixe siècle. Pianiste légendaire, compositrice-née, pédagogue réputée, artiste influente sur plus de soixante années, vénérée par Goethe, Paganini, Chopin, Mendelssohn, Brahms et tant d'autres, l'enfant prodige devenue une adulte prodigieuse fut considérée comme l'incarnation de la musique. Liszt célèbrera de son côté " la grande prêtresse de l'art ". C'est à elle que Robert Schumann, son fiancé, puis presque son double, écrivit : " Le son, le thème, c'est toi " et " La postérité doit nous regarder comme un seul coeur et une seule âme. " Consciente de sa mission d'artiste (" mon art, c'est moi, c'est ma vie "), Clara Schumann fut aussi, dans la pudibonde Allemagne romantique, une fille émancipée à dix-neuf ans, une épouse dévouée, une mère de famille nombreuse et une admirable veuve. Unique par sa somme de bonheurs et de malheurs conjugués, sa longue vie, d'une stupéfiante modernité, est un modèle d'accomplissement. Célébré partout, le bicentenaire de sa naissance, en 2019, a correspondu au changement de paradigme concernant la place des créatrices dans l'art. La base de données internationale des compositrices s'intitule " Demandez à Clara ", seule musicienne à être identifiée dans le monde entier par son prénom.

03/2023

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Histoire internationale

Les images de la grande guerre à l'épreuve du temps

S'inscrivant pleinement dans le centenaire de la Grande Guerre, cet ouvrage, recueil des actes du colloque qui s'est tenu à St-Remy-la-Calonne les 15 et 16 mai 2013, a pour objectif de focaliser l'attention sur l'iconographie de la Première Guerre mondiale, qu'elle soit d'époque (oeuvres contemporaines) ou plus tardive (photographies de traces). L'analyse de ces images, témoins indirects de ce conflit, reflète une société révélatrice d'émotions, de sentiments ou encore de besoins. Certaines vérités cachées ou méconnues pourront alors être exhumées de la boue figée de tranchées oubliées. L'enjeu consiste ici à éclairer certaines représentations, certaines temporalités sous un jour nouveau. Nous pensons que les images, fragments d'un passé contemporain, indices d'un conflit sanctuarisé, peuvent, sciemment ou inconsciemment, contribuer à restituer ce lien de mémoire avec la réalité brutale, traduire et faire passer l'ineffable, l'indicible à travers le discours du présent.

04/2015

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Histoire de France

1914-1918, une guerre des images. France-Allemagne

Qu'ont vu de la Grande Guerre les Français et les Allemands? Si la mémoire collective insiste sur les notions de censure et de propagande, il ne faut pas oublier une autre réalité : le besoin de voir la guerre a été très fort, aussi bien en France qu'en Allemagne. Jamais autant de cartes postales n'ont circulé, jamais autant de journaux illustrés n'ont été achetés et les salles de cinéma ont connu une fréquentation jusqu'alors inédite. Entre 1914 et 1918, des deux côtés des tranchées, des photographes, des cinéastes et des dessinateurs ont tenté de saisir le combat, de montrer la victoire en train de se dessiner et de représenter l'ennemi. s'il s'agissait pour ces hommes de témoigner de leur expérience du front, ils ont aussi participé à la construction visuelle de l'histoire et de la mémoire du conflit. Les documents présentés et analysés dans cet ouvrage, réalisé grâce au fonds de l'AFP (Agence France-Presse) et de la DPA (Deutsche Presse-Argentur), proposent une plongée inédite dans l'univers visuel des Français et des Allemands de cette époque.

05/2014

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Sociologie

Une femme dans la guerre

" Son Nikon 28mm sur les genoux, Christine Spengler file vers le seul bâtiment encore éclairé : l'Hôtel Continental, rendez-vous des journalistes de Saïgon. On est en 1973. Au dix-septième étage de l'immeuble de l'Associated Press, le grand patron de l'agence, Horst Faas, surnommé Orson Welles, ne dort jamais et vit plié en deux sur une table de négatifs, la loupe à la main. " Bonsoir, je veux aller au front demain ", annonce Christine. La masse se redresse, examine ce visage de poupée japonaise. Le Viêt-nam a déjà tué cinquante-trois photographes. " Well, baby, très facile, répond Orson Welles, Soyez-là demain matin à 5h30 "... " Jean-Paul Mari, Prix Albert Londres, 1987.

03/2006

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Documentaires jeunesse

L'Etoile. Le journal d'une petite fille pendant la Grande Guerre

L'Etoile, c'est un document unique, le témoignage bouleversant d'une petite fille de l'Est de la France qui participe, à sa manière, à la Grande Guerre. La jeune Eliane Stern a décidé d'aider les poilus devenus aveugles lors des combats. Pour ce faire, elle utilise les seules armes dont elle dispose - du papier, des crayons - et rédige "son" journal de guerre : une feuille d'infos, de commentaires et d'anecdotes, illustrée par ses soins, et qu'elle fait paraître tous les mois. Eliane était française, mais elle aurait aussi bien pu être belge ou allemande... Les hommes des pays en guerre ont tout quitté pour se battre et souvent mourir, des familles ont vécu dans l'angoisse. De tous côtés, les enfants ont beaucoup souffert. Sous la plume d'Eliane, ce sont les craintes, les douleurs et les privations des gens de l'arrière qui s'expriment, mais aussi les espoirs d'une fillette attendant avec ferveur la paix et le retour de son père soldat.

08/2014

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Sociologie

La Grande Guerre des sciences sociales

Deux caractéristiques au moins rapprochent les jeunes auteurs de ce livre : tous ont obtenu à l'Université de Montpellier, ou sont sur le point d'y achever, un doctorat d'histoire consacré à la Grande Guerre ; tous, surtout, mobilisent les ressources, les méthodes, les questionnements des principales sciences sociales de la science politique à la sociologie, en passant par la socio-psychologie et l'anthropologie.Cette approche interdisciplinaire permet de repenser la Grande Guerre, et au-delà, de questionner à nouveaux frais les comportements et les motivations des différents acteurs confrontés à des situations d'exception telles que les guerres et les génocides.

01/2015

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Photographie

Le patrimoine de la Belgique vu par l'occupant. Un héritage photographique de la Grande Guerre

Au printemps 1917, un projet d'une ampleur exceptionnelle est mis en place par l'occupant sur le sol belge : inventorier le patrimoine culturel du pays parla photographie. Jusqu'à l'Armistice, une trentaine d'hommes et de femmes - historiens de l'art, architectes et photographes- se consacrent à la réalisation de plus de 10 000 clichés d'une grande maîtrise technique et esthétique. Ce fonds exceptionnel, acquis par l'Etat belge dans l'entre-deux-guerres, est conservé par l'Institut royal du Patrimoine artistique IIRPA) qui l'a digitalisé et mis à la disposition des spécialistes comme des amateurs. Ce livre raconte l'histoire de cette collection unique, outil indispensable pour la connaissance et l'étude des oeuvres d'art, des édifices et des monuments remarquables.

11/2018

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Sciences historiques

La Charente-Maritime dans la Grande Guerre 1914-1918

En août 1914, le département de la Charente-Maritime – appelée alors Charente-Inférieure – paraît bien éloigné de la ligne de front. Et pourtant, dès les premiers mois, il s'avère tout proche du théâtre des opérations, car la guerre ne se joue pas que dans les tranchées ; elle se joue aussi sur mer. La Charente-Maritime, avec son littoral et ses ports (Rochefort, La Rochelle-La Pallice), ainsi que son arrière-pays agricole et industriel, tient un rôle stratégique de premier plan. Pendant plus de quatre ans, elle participe à l'approvisionnement des troupes en vivres, en munitions, en matériel militaire. Elle prend part à la guerre maritime. Ses ports servent de plate-formes de débarquement pour des vagues ininterrompues de combattants et de victimes : réfugiés, blessés, prisonniers, soldats en transit – Français mais aussi étrangers de toute l'Europe, d'Afrique, d'Extrême-Orient et d'Amérique. Ils contribuent également à l'approvisionnement du territoire français en matières premières, en produits manufacturés et en denrées alimentaires. Mais ce sont aussi les communes de l'intérieur qui sont affectées en accueillant sinistrés des zones de conflit, militaires en convalescence ou prisonniers de guerre assignés à des tâches d'intérêt collectif. La société traditionnelle est bouleversée par la durée et la violence du conflit, les réquisitions, les privations, la présence massive d'étrangers, l'absence des mobilisés que remplacent épouses, prisonniers et travailleurs étrangers. L'économie est orientée vers l'effort de guerre : la production agricole est destinée aux combattants ; les usines sont reconverties pour la livraison d'équipements militaires, les hôtels transformés en hôpitaux. Dès 1917, le département accueille des bases américaines qui contribuent à sécuriser le littoral face aux sous-marins allemands... et à faire connaître le jazz en France.

12/2018

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Thèmes photo

Antoni Campañà : Icônes cachées. Les images méconnues de la guerre d'Espagne (1936-1939)

Antoni Campanà i Bandranas (1906-1989) est l'un des plus grands photographes catalans. A la fois républicain et catholique, il a renseigné au plus près les trois années de guerre en Catalogne, en travaillant notamment pour la presse anarchiste puis comme chauffeur pour l'armée de l'air. Après la victoire du franquisme, Antoni Campanà dissimule ce précieux témoignage, sans toutefois le détruire. Ce n'est qu'en 2018 que sa famille découvre près de 5 000 photographies dans deux fameuses " boîtes rouges " , où tous les épisodes de la guerre d'Espagne, à Barcelone et en Catalogne républicaine se trouvent représentés : depuis le coup d'Etat raté et la révolution anarchiste de 1936, jusqu'à la victoire de Franco et les routes de l'exil vers la France en 1939. Le travail de Campanà met en lumière la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclatent à l'été 1936, et qui finiront par entraîner l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Partant du principe que la guerre est l'expérience la plus absolue, il en relève les contradictions, sans faire de concessions à la propagande d'aucun parti, et en se plaçant, pour chaque cliché, dans une recherche esthétique exigeante. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l'euphorie des uns, il montre la terreur des autres. Parmi les ruines de Barcelone bombardée, il dessine ainsi le portrait de l'âme humaine. Il photographie aussi bien les églises détruites par les miliciens anarchistes que les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 ou, simplement, ce qui fait la vie quotidienne des Catalans en guerre, ou enfin les réfugiés. Il parvient ainsi à tisser une immense tapisserie des multiples facettes d'un conflit total, d'où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne. L'artiste connaissant parfaitement les décors et les personnes qu'il met en scène, son regard manifeste une complexité qui oblige à réfléchir et à se positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d'autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Ce catalogue présente un ensemble de plus de 150 oeuvres du photographe, dont beaucoup inédites, et un matériau historique (documents iconographiques, objets...) nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l'histoire de l'Espagne.

06/2023

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Sciences politiques

Belgique et Chine au coeur de la guerre froide (1954-1957). La politique des petits pas

En analysant les relations entre la Belgique et la République populaire de Chine entre 1954 et 1957, on se livre en fait à une évaluation du communisme, de son avenir et de sa cohabitation à long terme avec le capitalisme. Cette courte période abonde en effet en événements politiques qui contribuent à faire de la Chine une grande puissance émergente, sinon encore sur le plan économique, du moins sur le plan politique. La jeune république assortit cette évolution d'une politique de propagande habile à l'égard des pays occidentaux, dont la Belgique. Tous ne sont pas pour autant atteints de ce qu'on a appelé la "sinophilie aiguë ". Cet ouvrage analyse les relations commerciales, diplomatiques et culturelles entre la Belgique et la Chine, en faisant un détour par l'essor du christianisme à la chinoise, malgré les brimades du pouvoir.

01/1994

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Histoire de France

La Grande Guerre. Une histoire franco-allemande

La Grande Guerre fut peut-être avant tout une guerre franco-allemande, entre deux armées qui avaient au moins un point commun : leur volonté de remporter la victoire, quels que soient les sacrifices. En croisant leurs regards et leurs histoires nationales, Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich revisitent le conflit qui a donné naissance au xxe siècle. Ils s'attachent, par-delà les événements militaires, à la vie des soldats et des civils, à l'évolution des systèmes politiques, à la mobilisation des sociétés et des économies et aux fluctuations du moral. Une approche inédite et passionnante, fondée sur la compréhension de l'autre.

11/2019

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Histoire de France

La Grande Guerre expliquée à mon petit-fils

1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 760 000 orphelins : c'est le bilan, rien que pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Pour expliquer à un enfant de huit ans ce terrible massacre, un historien reconnu répond aux questions de son petit-fils : qu'est-ce que la mobilisation ? Qu'est-ce qu'une tranchée ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ?... Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?

10/2005

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Histoire de France

Vingt destins dans la Grande Guerre. La beauté et la douleur des combats

Peter Englund donne à voir le quotidien et le destin de vingt hommes et femmes de toutes nationalités au coeur de la Première Guerre mondiale. En 1914, Elfriede est écolière, Florence infirmière, Paolo chasseur alpin, Willy pilote de chasse et Harvey chirurgien de campagne... En dépit de leur diversité, ils sont unis par le fait que la guerre leur vole quelque chose : la jeunesse, les illusions, l'espoir, la foi en l'humanité, la vie parfois. Si presque tous vont vivre des événements dramatiques ou effroyables, Peser Englund met l'accent sur les caractères, les sentiments, les expériences et les atmosphères. En se fondant sur les témoignages qu'ils ont laissés, il parvient à ramener un événement historique majeur à sa plus petite composante, sa particule élémentaire : l'individu et ce qu'il a vécu.

05/2014

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Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

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Histoire internationale

Turin dans la Grande Guerre. Société, politique, culture

En Italie, comme dans chacun des principaux pays qui ont participé à ce conflit, la Première Guerre mondiale a impliqué une mobilisation de l'ensemble de la société. Cela vaut au niveau économico-productif, ainsi que de l'assistance et des services de santé, de la presse et de l'opinion publique, tout comme de la mise en place de divers comités de soutien. Exemplaire, le cas de la ville de Turin.

05/2018

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Documentaires jeunesse

Trois frères dans la Grande Guerre. Correspondance inédite

Août 1914 : trois des cinq fils de la famille Blazy Lauzette sont mobilisés. Ils vont partir au front, très loin de leur hameau niché dans une vallée de la Haute-Ariège. Les lettres qu'ils écrivent à leurs parents et à leurs proches constituent un témoignage inédit sur la Grande Guerre. A travers la correspondance familiale se découvrent la réalité d'un conflit sans précédent, vécu au quotidien, mais aussi les difficultés de ceux qui sont restés à l'arrière.

08/2018

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Droit

Le barreau de Paris dans la Grande Guerre

" Cent ans après la déclaration de la Grande Guerre, qui allait durer quatre ans, tuer plus d'un million trois cent mille français, et en blesser trois millions, il appartenait au Barreau de Paris de rendre hommage à ceux de ses membres qui sont morts pour la France durant le conflit ou plus tard, des suites de leurs blessures. Ce livre, voulu par Monsieur le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, est composé de 233 portraits d'avocats, très jeunes pour la plupart, dont 35 Anciens Secrétaires de la Conférence, qui ont donné leur vie pour la Patrie, sacrifice d'autant plus remarquable que, en 1914, l'Ordre de Avocats de Paris ne comptait guère plus de 2 500 membres, inscrits au Grand tableau ou stagiaires. Certains de ces portraits sont sommaires, les plus poignants sans doute, de jeunes confrères peu connus, sans famille, presque sans amis, sans personne pour témoigner au Bâtonnier Henri Robert, en fonction pendant toute la durée de la guerre, et à ses successeurs, de leur valeur et de la peine qu'ils ont éprouvée en apprenant leur disparition. " (François Gibault)

05/2016

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Beaux arts

Artistes européens dans la Grande Guerre. (Trans)figurations

Pendant plus de quatre ans, des artistes, peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, décorateurs se sont trouvés mêlés à un conflit d'une violence inouïe. La guerre, ces hommes la vivent en soldats, mais aussi en artistes. Ils la voient avec des yeux différents. A eux tous, ils en dressent un portrait impressionniste dans lequel chacune des touches complète et modifie le tableau. Comment l'horreur de ce qu'ils ont vécu les a marqués, a permis aux uns de se construire et a détruit les autres, comment elle les a transformés et a changé la façon dont ils se figuraient le monde et dont ils le figuraient dans l'art, tel est le sujet de ce livre.

12/2018

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Critique littéraire

Edmond Rostand dans la Grande Guerre 1914-1918

Bien qu'il fût hostile à la guerre, comme bon nombre d'écrivains, Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d'union nationale. Avec originalité il se mit à clamer son amour du sol natal, sa foi dans le triomphe des sentiments de lumière. L'auteur de Cyrano de Bergerac, de l'Aiglon, de Chantecler participa à sa façon à la lutte en faisant l'éloge de ceux qui dans la boue, le froid et les privations s'élevaient contre les idées dévastatrices d'un ennemi impitoyable qui tuait, à la seule fin de soumettre les vivants. Edmond Rostand s'éteignit vingt et un jours après l'armistice dont, avec panache, il aurait salué la victoire à travers la paix retrouvée. " Edmond Rostand dans la Grande Guerre " se présente sous une forme chronologique. C'est année après année, mois après mois, semaine après semaine, que l'on suit Edmond Rostand et sa famille à travers les événements militaires, politiques, mondains, artistiques et littéraires, tant à Paris qu'au Pays basque lors de ses séjours à Cambo-les-Bains.

05/2014

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Chanson française

Johnny, la Belgique dans le sang

A la recherche des racines belges du Taulier. Quatre heure du matin. La sonnerie du portable d'Amélie l'extirpe d'un profond sommeil. " On prend l'antenne à sept heures. " L'annonce secoue la Belgique francophone, fait saigner son coeur de rockeur autant, si ce n'est plus, que de l'autre côté de la frontière. " Johnny Hallyday est mort " . Mais c'est d'abord Jean-Philippe Smet que pleurent les Belges ce 5 décembre 2017. Journaliste spécialiste du chanteur, Amélie Schildt mène l'enquête : quelles sont les racines profondes de celui qui aimait à rappeler qu'il était " à moitié français, à moitié belge " ? Dans un récit tissé d'anecdotes savoureuses, souvent inédites, elle nous raconte l'enfance du chanteur élevé par sa tante, ses relations complexes avec son père, son sentiment d'appartenance au plat pays qui est - aussi - le sien, mais également, au fil des tournées et des concerts, ses nombreuses rencontres avec l'idole toutes plus marquantes les unes que les autres. Amélie Schildt est journaliste et travaille depuis quinze ans pour la chaîne de TV belge RTL-TVI. Elle a eu la chance de rencontrer Johnny Hallyday à de nombreuses reprises, jusqu'à devenir la journaliste spécialiste du rockeur pour la Belgique. Elle l'a suivi sur de nombreux événements au cours de ces vingt dernières années.

10/2022

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Histoire de France

Marie Sautet, la "marraine des Poilus". De Metz à Paris, une femme dans la Grande Guerre

Une modeste plaque de rue au coeur du vieux Metz rappelle le souvenir de Marie Sautet (1859-1937), marraine des Poilus. Pourtant, aucune étude, aucun travail historique ne lui a été consacré jusqu'ici. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Ses recherches englobent la Grande Guerre et les vingt années qui suivent. Car cette marraine est une véritable héroïne de roman qu'une vie tranquille ne semblait pourtant guère prédestiner à la notoriété, à la gloire... Mais dès les premiers mois du conflit, la seconde partie de la vie de cette femme toute simple se confond avec la grande histoire, celle qu'écrivent les généraux et les hommes politiques, à coup de batailles, de traités internationaux et de chiffres... Dès lors, elle décide que sa guerre à elle ne se fera pas les armes à la main, mais avec du papier d'emballage, un tampon encreur et de la ficelle... Celle qui se dévoua auprès des blessés du siège de Metz en 1870 se révèle une véritable providence pour des milliers d'hommes qui ont besoin d'être soutenus, sur les fronts de France et d'ailleurs. Cet inlassable dévouement lui valut, en retour, des milliers de lettres de ses protégés, qu'elle appelait familièrement ses enfants. Si elle fut aidée par son mari, à qui il convient aussi de rendre hommage, la détermination, l'action, c'est elle. Réconfort et espoir pour les combattants, toutes armes confondues : ce sont eux qui lui donnèrent spontanément ce beau nom de marraine.

11/2019

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Histoire de France

La Grande Guerre aérienne

La Grande Guerre est le premier conflit durant lequel l'aviation joue un rôle prépondérant. Les progrès techniques et tactiques de l'aviation transforment radicalement la guerre : déjà efficace en 1914 pour la reconnaissance aérienne, par exemple pendant la bataille de la Marne, l'aviation prend peu à peu de l'ampleur, d'abord dans le bombardement, puis dans la chasse et l'attaque au sol. La maîtrise de l'air des Alliés en 1918 explique en partie la victoire finale. Ce livre présente des photographies rares et souvent inédites, ainsi que de nombreux profils en couleur d'avions de l'époque. Il offre un panorama de l'évolution de l'aéronautique militaire d'août 1914 à novembre 1918, en évoquant de nombreux aspects différents : les tactiques, le matériel, les as, les grandes unités...

05/2019

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Pédagogie

La petite enfance dans la cour des grands. Une politique et de métiers à redécouvrir

L'accueil de la petite enfance est souvent considéré comme un " service à la population " qui irait de soi. Les professionnels y sont encore considérés comme des " nounous " qui réalisent des missions prosaïques : nourrir, changer, jouer. Or c'est tout le contraire : les crèches sont des lieux névralgiques du lien social. Elles jouent un rôle très important dans l'éducation, dans la construction des identités parentales et dans une économie, où les femmes aspirent à concilier emploi et vie familiale. Si on le veut vraiment, autour de ce lieu privilégié, bassin de paix et de confiance dans les quartiers peut émerger une nouvelle dynamique du social.

09/2016

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Littérature française (poches)

Une grande petite fille

Lorsque Patricia avait quatre ans, sa mère est partie " vivre une autre vie " en Californie. Dès lors, pour la petite fille, elle est devenue un rêve, la fée qui un jour reviendrait peut-être près d'elle... Patricia a vingt ans lorsqu'elle lit dans les journaux que sa mère est de passage à Paris. Et la voilà face à son rêve - face à un choix, aussi, entre un père qui l'a élevée avec toute la tendresse possible, mais qui lui offre une vie en peu grise, et cette mère - fée qui peut lui apporter la grande vie, mais sans l'essentiel peut-être : un amour vrai. A travers l'aventure de Patricia, l'auteur de L'Esprit de famille parle aux nombreux adolescents qui cherchent en vain leur avenir. Et aux parents inquiets que nous sommes...

01/1993

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Cinéma

La Grande Guerre au cinéma. Un pacifisme sans illusions

"Josepha Laroche offre un regard très éclairé sur le formidable plaidoyer pacifiste orchestré par tous les grands cinéastes du XXe siècle. De Stanley Kubrick à Francesco Rosi, en passant par Buster Keaton, Dalton Trumbo, Jean-Jacques Annaud ou encore Abel Gance, Jean Renoir... Ces oeuvres ont été réalisées avec tant d'émotion et de conviction que tous les films dont parle l'auteur sont à voir et à revoir", Christophe Malavoy.

06/2014

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Historique

La grande guerre de charlie 3. LA DER DES DERS, Intégrale 3

Voici enfin le troisième et dernier volume des intégrales du chef-d'oeuvre de PAT MILLS et JOE COLQUHOUN, LA GRANDE GUERRE DE CHARLIE. Dans cet ultime recueil, nous suivrons le jeune Charlie à travers de nouveaux fronts et différentes armes, telles que les premières unités de combat aérien, le conflit en haute mer, ou revenir dans les tranchées avec les tireurs d'élite ou en faisant un passage du côté des lignes allemandes. Cette nouvelle édition intègrera de nouvelles planches restaurées à partir des originaux (quand ils ont été accessibles ! ), ainsi que des bonus éditoriaux qui incluent les fameux commentaires de Pat Mills rédigés par l'auteur lors de sa réédition outre-Manche dans le courant des années 2000.

10/2023

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Critique

Petit soldat dans la Grande Guerre. Le combattant juvénile dans la littérature française entre 1914 et 1918

Dans ce texte bref, Daniel Aranda se livre à une synthèse inédite sur le personnage de l’enfant soldat dans la littérature populaire et de jeunesse publiée entre 1914 et 1918, exhumant pour l’occasion des textes dont une sélection est reproduite en fin d’ouvrage. Si les textes étudiés s’inscrivent dans une tradition littéraire apparue dès le XIXe siècle, deux particularités les distinguent de ceux qui les précèdent. D’une part, leurs auteurs écrivent des histoires de la Grande Guerre pendant la Grande Guerre, ignorant donc tout de son dénouement. Il s’agit ainsi d’une littérature de circonstance, en prise avec l’actualité, qui n’a pas seulement pour objectif de divertir ou d’instruire le lecteur, mais également de peser sur son état d’esprit, ses convictions. La rencontre entre littérature et propagande est ici patente, même si la variété des liens entre manifestations littéraires du combattant juvénile et information journalistique du temps est immense. D’autre part, en 1914, l’emploi d’«enfants soldats» par l’armée n’est plus licite puisqu’il faut être âgé de 17 ans au moins pour être incorporé. Si certains auteurs se refusent donc à mettre en scène de jeunes enfants dans la guerre, d’autres, au contraire, célèbrent cette figure. Les évolutions du personnage du combattant juvénile, au sein des récits comme en tant qu’archétype, sont ainsi passionnantes. On constate notamment qu’il connaît un déclin progressif dans la littérature au fur et à mesure que se déroule la guerre. A cet égard, il a pour complément et concurrent le personnage du «poilu», qui résiste mieux à cette désaffection, l’auteur posant comme hypothèse que le tout jeune combattant représenterait la France telle qu’elle s’appréhendait dans les premières semaines du conflit, lorsque la situation militaire était particulièrement critique.

11/2021

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Histoire internationale

De la Grande Guerre au Grand-Liban (1914-1920)

Le Centenaire de la Grande Guerre est l'occasion, pour le Liban, de faire un retour sur un chapitre douloureux mais fondateur de son histoire moderne. Ce pays a gardé, gravé dans sa mémoire et dans sa chair, le traumatisme de la Grande Famine qui a décimé près du tiers de la population du Mont-Liban (1915-18). Toute la région était alors sous domination ottomane. Des nationalistes libanais et syriens ont subi la répression militaire, nombre d'entre eux ont été condamnés à mort et exécutés. L'Etat du Grand-Liban, proclamé le 1er septembre 1920 à la Résidence des Pins par le général Gouraud, est né des convulsions de la Grande Guerre ; les souffrances endurées sont restées largement ignorées. Cent ans plus tard, les Etats du Moyen-Orient issus du démembrement de l'Empire ottoman sur la base des accords Sykes-Picot (1916) sont en proie à des déchirements qui menacent leurs structures sociales, géographiques et constitutionnelles. La région est-elle entrée dans l'ère post Sykes-Picot ? Cet ouvrage collectif répond au besoin d'un travail de mémoire jamais mené à ce jour et à la nécessité d'une prospective politique basée sur une analyse historique étayée.

09/2015