Recherche

La grandeur des petits genres. L'esthétique rococo à l'âge de la galanterie

Extraits

ActuaLitté

Science-fiction

L'âge des ténèbres Tome 1 : Mage de guerre

Balfruss est un Mage de Guerre, qui a juré de se battre jusqu'à la mort pour Seveldrom, un royaume qui redoute pourtant ceux de sa race. Vargus est un simple soldat qui, lorsque les mages exercent leurs pouvoirs depuis les remparts de sa ville, se bat en première ligne sans craindre de souiller sa lame. Réunis par le souverain de Seveldrom, ils devront repousser les hordes sauvages du Roi Fou et affronter le terrifiant Nécromancien, le plus féroce des alliés de l'ennemi...

03/2016

ActuaLitté

Philosophie

L'âme de la guerre. Petite métaphysique de la nation

Laissons-nous guider par les étymologies. Songeons-nous assez que le grec fi eipflvri disait seulement la trêve, et la pax romana, la pacification à la manière de Rome ? L'Antiquité semblait nous avertir de l'illusion d'une paix définitive. Etait-ce par ce constat désabusé de la folie des hommes, ou par crainte que ne se reproduise le mensonge babélien d'une paix totalitaire ? Ilolq.ti o, qu'on traduit par "faire la guerre" est construit sur itâXXw, dont le sens premier est "repousser". Nous sommes instruits de ce qui est véritablement recherché à la guerre (ô rrôXeµoç) : moins s'emparer, dominer, ou ravager, que recréer les conditions d'une distance salutaire et indispensable au jeu des altérités... C'est pourquoi il faut cesser de la juger par défaut, comme l'ont fait les philosophes du droit, l'assimilant à leur fiction de l'état de nature. Nous voulons penser la guerre pour elle-même, lui tenter une psychologie positive, mettre à nu, bien plus que la politique qu'elle relaie, la profonde métaphysique qui l'anime.

05/2015

ActuaLitté

Multi-matières

Les défis des Petits Génies de la GS au CP

Efficaces et ludiques, les activités sont présentées sous forme d'énigmes : l'enfant avance à son rythme dans l'aventure, au fil de ses découvertes . Les activités permettent de consolider les premières notions de mathématiques (connaître les chiffres, savoir les associer à une quantité, faire ses toutes premières additions...), le graphisme, la pré-lecture (associer les lettres à un son, etc.)

04/2024

ActuaLitté

Droit

La contre-démocratie. La politique à l'âge de la défiance

L'idéal démocratique règne désormais sans partage, mais les régimes qui s'en réclament suscitent partout de vives critiques. L'érosion de la confiance dans les représentants est ainsi l'un des problèmes majeurs de notre temps. Mais, si les citoyens fréquentent moins les urnes, ils ne sont pas pour autant devenus passifs : on les voit manifester dans les rues, contester, se mobiliser sur Internet... Pour comprendre ce nouveau janus citoyen, cet ouvrage propose d'appréhender les mécanismes d'institution de la confiance et l'expression sociale de la défiance comme deux sphères et deux moments distincts de la vie des démocraties. L'activité électorale-représentative s'organise autour de la première dimension : c'est elle qui a été classiquement étudiée. Mais la seconde n'a jamais été explorée de façon systématique. C'est à quoi s'attache Pierre Rosanvallon en proposant une histoire et une théorie du rôle structurant de la défiance dans les démocraties. Ce renversement radical de perspective conduit à explorer un continent politique longtemps inaperçu : celui de la " contre-démocratie ". Cette dernière résulte d'un ensemble de pratiques de surveillance, d'empêchement et de jugement au travers desquelles la société exerce des pouvoirs de correction et de pression. À côté du peuple-électeur, elle donne voix et visage aux figures d'un peuple-vigilant, d'un peuple-veto et d'un peuple juge. C'est là sa vertu, mais aussi son problème. Car, à trop valoriser les propriétés de contrôle et de résistance de l'espace public, elle peut aussi faire le jeu du populisme et de " l'impolitique ", entravant la formulation positive d'un monde commun.

09/2006

ActuaLitté

Littérature française

L'âge de la deraison. Confidences livrées à l'entrée dans le troisième âge

Par un triste soir de novembre, elles sont six sexagénaires, aussi différentes que possible, réunies pour une partie de scrabble. Age de raison, âge de déraison... Elles racontent à tour de rôle leurs souvenirs émus de ces "trente glorieuses", époque lumineuse de leur jeunesse qui a fait place à bien des blessures. Puis ces coups de folie venus les réveiller à l'automne de leur vie. Un homme les a rejointes et va se dévoiler à son tour. Et la sérénité aura raison de leurs tourments puisque la vie n'est qu'un jeu, et la mort un mot.

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

A la recherche de l'ange

Qu’est-ce qu’un ange ? Un être magnifique, immatériel et pur, paré d’ailes merveilleuses, veillant sur notre bien-être et notre bonheur ? Le plus souvent. Mais ils peuvent aussi être atypiques, surprenants, inattendus. Laissez-vous emporter par la magie du rêve et de l’irréel. Découvrez quatre aventures différentes et originales, quatre nouvelles, quatre rendez-vous avec un ange. Mais ces rencontres seront-elles bonnes pour autant ? Pas sûr…

05/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Esthétique de la récréation

L'art est animé par une constante recréation. Au coeur de la métamorphose des oeuvres, de la majorité des pratiques d'artistes, elle est aussi l'outil du regardeur. Ce volume prend ce thème à double entrée avec l'état d'esprit d'une esthétique au sens élargi. Car l'esthétique s'ouvre désormais sur un vaste champ culturel, incluant toutes sortes de pratiques jadis cloisonnées. Elle met le concept en tension avec les oeuvres dans une perspective à la fois cognitive et ludique. Elle considère autant la création que la réception, autant le discours des regardeurs plus ou moins spécialisés que celui des praticiens. Dans cette optique, il appert que le créé artistique est toujours en quelque proportion du recréé, tandis que, à l'inverse, ce qui est livré au récepteur appelle de plus en plus sa collaboration. Témoin de cet entrecroisement, de ce partage de créativité, le présent recueil propose aussi une réflexion sur l'écran, lieu par excellence où sont recréés les mondes. L'ouvrage est publié sous la direction de Dominique Chateau, professeur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de José Moure, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il comporte des contributions de Vangelis Athanassopoulos, Dominique Berthet, Filoména Borecka, Dominique Chateau, Richard Conte, Evangelia Dimopoulou, Christophe Genin, François Jost, Kenji Kitayama, Jean-Marc Lachaud, Jacinto Lageira, Agnès Lontrade, José Moure, Salvador Rubio Marco, Pere Salabertet François Soulages.

07/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Esthétique de la ponctuation

Ce livre n'est ni un traité des signes de ponctuation en usage, ni un ouvrage sur la ponctuation à telle époque, dans tel genre ou chez tel auteur. C'est un essai qui pose la ponctuation comme un objet esthétique pour en faire la pierre de touche d'une expérience du temps dans l'écriture, tout particulièrement la prose romanesque : plaçant son objet au carrefour de plusieurs domaines, il les fait jouer ensemble en s'intéressant non seulement aux textes de Proust. Simon ou Gracq, mais aussi à des oeuvres d'artistes contemporains comme Parmiggiani ou Serra. Le terme s'emploie en effet aussi dans les arts comme la musique, la peinture. le cinéma ou l'architecture, où les places et les axes marquent la déambulation du piéton et ponctuent son cheminement. Le parcours du lecteur de roman est ainsi rapproché in fine de celui du spectateur des installations de Richard Serra. celle du musée Guggenheim de Bilbao, The Matter of Time, ou celle qui a été proposée au Grand Palais en 2008. Promenade. Marcher dans la phrase, marcher dans le temps, marcher dansa "La Matière du Temps" : la ponctuation marque les temps de la lecture comme elle marque les temps de la promenade du visiteur. Elle serait alors un des critères nécessaires de l'oeuvre d'art.

04/2012

ActuaLitté

Philosophie

L'esthétique de Schopenhauer

Le plaisir esthétique est donc, chez Schopenhauer, d'une nature plus complexe qu'on ne pourrait le croire à lecture superficielle. Il comporte deux niveaux : 1) plaisir de libération (à l'égard des desiderata de la volonté) ; 2) plaisir d'intuition (vision de ce qui a originairement conditionné la volonté). D'où le paradoxe insurmontable de l'esthétique de Schopenhauer : le second niveau du plaisir esthétique entrant en contradiction absolue avec les conceptions pessimistes de l'ensemble du Monde comme volonté et comme représentation. Ces deux plaisirs sont d'ailleurs déjà en contradiction l'un avec l'autre : le premier consistant à échapper à la volonté, le second à se retrouver confronté à son origine immémoriale. Il n'en reste pas moins que ces deux plaisirs coexistent, selon Schopenhauer, dans l'expérience esthétique : si le spectacle de la vie est source d'affliction (d'où le plaisir de libération), l'intuition de ce qui en a permis l'existence est source de jubilation. Clément Rosset

10/1989

ActuaLitté

Généralités médicales

Esthétique de la violence

La violence, par sa dimension esthétique, se présente comme une exigence de l'ordre du monde. Elle réside dans les fondements du sublime caché au cœur de l'humanisme postmoderne. La philosophie de l'être et celle de la personne, sous les feux de cette esthétique, invitent à mieux cerner l'antinomie de l'existence dont les termes sont la nécessité et la liberté. Dans sa primauté de sujet pensant, l'homme affronte les différentes manifestations du sublime, en construisant sa mémoire autour du visage de l'être.

07/1998

ActuaLitté

Philosophie

L'esthétique de Nietzsche

Seule esthétique générale de Nietzsche publiée en français, cette synthèse thématique met en lumière ses multiples évolutions, jusqu'à présent difficilement saisissables. La démarche est pédagogique et didactique afin de permettre au lecteur d'effectuer par lui-même le bilan des principaux acquis de cette recherche. Fondé sur l'examen exhaustif des écrits philosophiques de Nietzsche, le traitement informatique des fragments posthumes a notamment permis d'apporter une vision plus précise et systématique de ces transformations et de leurs enjeux philosophiques. Ainsi les figures d'Apollon et de Dionysos ont évolué dans le sens d'un devenir apollinien de Dionysos. Les notions de rêve et d'ivresse se sont modifiées dans le sens d'une dissolution de leur antagonisme. Le statut accordé par Nietzsche à la musique et aux arts plastiques s'est transformé dans le sens d'une prééminence du modèle plastique sur le modèle musical à partir de sa rupture avec Wagner. Une esthétique classique fondée sur la valeur vitale de la belle illusion et du mensonge optimiste s'est substituée à une esthétique négative, c'est-à-dire une esthétique du sublime et de la dissonance exprimant le pessimisme philosophique. Enfin, le classicisme très singulier de Nietzsche fait l'objet d'une définition qui rectifie certaines théories actuellement fort répandues et néanmoins erronées (on y oppose en particulier la notion de formalisme classique à celle d'hyperclassicisme). Cette esthétique défend une approche humaniste de l'art compris comme une sagesse récusant simultanément la religiosité et le cynisme. Elle affirme l'art comme le grand stimulant de la vie par-delà la vision du caractère tragique de l'existence.

10/1998

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Esthétique de la vacuité

A partir d'une réflexion sur l'esthétique chinoise traditionnelle et sa comparaison avec les arts virtuels actuellement en plein développement (numérique, NFT, Net Art, etc.), l'auteur propose de considérer la vacuité comme une possibilité de renouveau pour l'art contemporain. Distinguant entre une dématérialisation qui mènerait au néant et un évidement qui conduit à la vacuité, cette dernière, loin d'être un vide complet ou une absence totale de sens, vise au contraire à créer un espace ouvert où les spectateurs peuvent ressentir une profonde connexion avec l'oeuvre d'art. Le mandala, forme traditionnelle bouddhiste peinte ou sculptée, apparaît à ce titre comme une tentative de sublimation de la vacuité, invitation à la contemplation, à la méditation et à une expérience sensorielle directe.

07/2023

ActuaLitté

Philosophie

Esthétique de la liberté

Dans la fable de La Fontaine " Le chien et le loup ", la vie du loup est présentée comme plus belle que celle du chien, parce que l'un est libre, alors que l'autre est attaché. Le propos du livre est de savoir si La Fontaine a raison. Beauté et liberté sont-elles indissociables ? Si tel est le cas, quelles conclusions politiques peut-on en tirer ? Existe-t-il un enjeu plus profond, métaphysique, dans l'alternative d'être " chien " ou " loup " ? Le livre esquisse d'abord les contours d'une anthropologie philosophique où les places respectives de la beauté et de la liberté dans la structure de l'esprit humain sont précisées - sont interrogés à cet égard de nombreux auteurs, de Platon à Plotin, de Grégoire de Nysse à Pic de la Mirandole, de Kant à Proust. Puis il montre comment la servitude enlaidit les existences humaines, ce qui n'est pas vrai seulement de la servitude absolue des totalitarismes, mais aussi de la demi-servitude instaurée par les socialismes dits modérés. Il examine ensuite ce qu'est une vie libre et créatrice de beautés, en soulignant le rôle qu'y jouent la contingence, l'imprévu, et la possibilité qu'y survienne du nouveau, comme dans un voyage. Sur ces bases, il montre que seule une vie libre peut avoir un sens.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

Esthétique de la solitude

Son éditeur souhaiterait un titre pour ce livre, que je ne puis éternellement appeler Notes sur l'art, la langue et la situation culturelle, tandis que Mélanges d'esthétique et de morale risquerait bien de n'obtenir, non plus, qu'un assentiment mitigé, de la part de MM. les Représentants. Diable, grave question. J'en discute avec mon irremplaçable "Grand ami Hubert", ou Flatters, qui prend toujours pour moi toutes décisions importantes, en ces domaines. Que dirait-il de Contre le siècle ? Rien de trop bon, justement. Il ne faut pas être contre, à l'en croire. Les pensées contre sont des pensées mortes. Et d'ailleurs je ne serais pas si hostile au siècle, d'après lui, que je veux bien le prétendre. - Quoi, tous ces malotrus, au niveau du vécu, et les paysages massacrés ? Oui, mais tu n'as rien contre l'art contemporain, par exemple ? J'admire au passage le par exemple, et suis bien obligé de répondre que "non". Exit Contre le siècle, donc. Et quelle serait ton opinion, alors, sur Esthétique de la solitude ? Esthétique de la solitude ? Mais c'est un pléonasme !

05/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

L'esthétique de Ronsard

La Vénus de Botticelli, les dieux et les nymphes de Fontainebleau, l'équilibre d'une Renaissance française italianisée se retrouvent dans l'oeuvre de Ronsard, qui est aussi un poète de la célébration comme Saint-John Perse, de la diversité comme Hugo, de l'énergie cosmique comme Claudel. Cet écrivain majeur convient à notre fin de siècle, qui recherche avant tout la hardiesse des formes.

07/1998

ActuaLitté

Philosophie

Défense de l'esthétique

En novembre 1921, Magritte, peintre abstrait aux couleurs chaudes et aux lignes franches, rejoint Servranckx comme dessinateur à l'usine de Haren. Magritte n'y travaillera qu'une année, mais la fréquentation accrue des deux peintres ne sera pas sans conséquence. L'influence de Servranckx se fait sentir : les teintes vives sont remplacées par des tons plus neutres et ses tableaux offrent une vision du monde plus mécaniste, et, ici ou là, surgissent des formes de moins en moins abstraites. Il n'empêche que le groupe qui s'est rencontré à l'Académie se fréquente toujours, comme en témoigne la photographie de mariage de Magritte en juin 1922 et qui réunit une bonne partie de l'avant-garde belge... Mais après la lune de miel, le point de rupture théorique se fait jour lorsque Servranckx et Magritte écrivent, courant de l'automne 1922, un pamphlet anti-7 Arts, L'Art pur, défense de l'esthétique, initialement prévu pour être publié par la maison d'édition anversoise ça ira ! , future cheville ouvrière belge du surréalisme. Le pamphlet, consacré à l'art et à l'architecture et qui se présente comme un manifeste, en reprend pour mieux les tourner en dérision, les grandes lignes défendues par le journal qui, à ce moment-là, commence à paraître régulièrement.

03/2020

ActuaLitté

Critique

Esthétique de l'Oulipo

Qu'est-ce que l'Oulipo ? Ce groupe plus discret que secret, qui se réunit chaque mois depuis 1960, compte trente-cinq membres, écrivains ou mathématiciens, dont certains, comme Calvino, Perec ou Queneau, sont excusés aux réunions pour cause de décès. L'écriture oulipienne est une écriture à " contraintes " : formes, règles, procédures... Artisan plus qu'artiste (car se méfiant des mythes), l'oulipien joue avec la langue, avec la littérature, et sait que l'art donne à la vie sa dignité. Sa démarche, toute entière basée sur la complicité avec le lecteur, en enthousiasme certains, en laisse d'autres perplexes (ce peuvent être les mêmes). Cet ouvrage de référence, conçu par un membre de l'Ouvroir, présente avec simplicité l'Oulipo (et ses plagiaires par anticipation, d'Aristophane à Lewis Carroll en passant par Restif de la Bretonne et Franquin) et sa démarche. Il montre combien l'Ouvroir s'inscrit dans une tradition fondatrice de la littérature, et s'ancre dans le monde, non sans mélancolie, optimisme et ironie.

06/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

La passion de séduire. Une histoire de la galanterie en Europe

La séduction est sans doute née avec l'humanité. Mais si le besoin de séduire est une constante du comportement humain, l'art et la manière de conduire cette passion ont varié à travers les siècles. Surgie dans la civilisation occidentale avec l'amour courtois et chevaleresque, puis développée par les troubadours, la galanterie constitue peu à peu un code non écrit qui commande les rapports entre les deux sexes. En retraçant l'histoire de cet ensemble de règles et d'usages galants, Verena von der Heyden-Rynsch non seulement nous éclaire sur la notion de relation amoureuse, mais nous offre également une exploration passionnante de l'histoire des idées et de leur circulation en Europe. Une vision à la fois synthétique et nuancée de cinq siècles d'histoire et de culture des grands pays européens, appuyée sur une série de portraits - allant d'Aliénor d'Aquitaine à Sacha Guitry, en passant par François Ier, Louis XIV, la marquise de Pompadour ou Casanova -, est ainsi proposée au lecteur, dans un récit aussi instructif que... séduisant.

05/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

L'EPREUVE DE LA GRANDEUR. Prix littéraires et reconnaissance

Il n'est pas facile, certes, de réussir. Il ne l'est pas non plus, paradoxalement, de supporter sa propre réussite. Ainsi l'expérience des prix littéraires est exemplaire en ce qu'elle opère un changement spectaculaire, instantané et durable dans la grandeur de la personne, quant à la reconnaissance du talent, à la notoriété ou à la richesse. Jean Carrière, Claude Simon, Jean Rouaud, Annie Ernaux, Emmanuèle Bernheim, Michel Tournier, Andreï Makine, Jacques Chessex livrent ici leur version - chacune très différente - de cette expérience singulière. Ils nous permettent ainsi de réfléchir sur les raisons de la difficulté à vivre un " écart de grandeur " entre soi et autrui, ou entre les différents moments de soi-même. Problèmes de cohérence identitaire, d'envie, de justice, de conciliation entre grandeurs hétérogènes : l'épreuve de la reconnaissance, centrale dans le domaine de la création, est particulièrement sensible aujourd'hui dans les démocraties modernes. Le parcours s'opère ici du niveau le plus concret de l'histoire de vie au niveau le plus théorique des modélisations récentes offertes par la sociologie, l'anthropologie, la psychanalyse ou la philosophie politique. Nathalie Heinich parvient ainsi à dévoiler ce qui n'est pas spontanément accessible aux acteurs, sans pour autant céder à la dénonciation des intérêts cachés ou des motivations illégitimes. Avec ce livre, elle poursuit son programme : faire de la sociologie " froide " sur des sujets " chauds ", de l'analyse anthropologique sur des problèmes fortement investis par les acteurs, sans tomber dans la sociologie de magazine, le pamphlet moralisateur ou le traité d'épistémologie.

11/1999

ActuaLitté

Philosophie

Esthétique de la rencontre. L'énigme de l'art contemporain

Qu'est-ce qui fait que quelque chose se passe devant une oeuvre — ou qu'il ne se passe rien ? A la croisée de la philosophie et de l'histoire de l'art, ce livre part sur la piste de nos relations à l'art contemporain, et aux oeuvres d'art en général. Et d'abord, une énigme : pourquoi avons-nous souvent l'impression, à l'occasion d'expositions d'art contemporain, que les oeuvres sont indisponibles ? Comme si elles n'étaient pas là pour être appréciées, rencontrées. Comment expliquer ces rencontres manquées, autrement que par une inculture du visiteur ou une décadence de l'art contemporain ? Cet échec de communication est ici élucidé à travers une généalogie des contraintes qui pèsent conjointement sur la création contemporaine et sa réception. Mais à l'inverse, comment comprendre ce qui a lieu, quand il se passe quelque chose, lorsqu'on est saisi par un livre, dévoré vif par un tableau, déplié par une mélodie — simultanément foudroyé et reconstruit par la rencontre avec une oeuvre ? Baptiste Morizot et Estelle Zhong Mengual enquêtent sur le pouvoir de l'art à nous transformer et à se constituer en un lieu privilégié de rencontres individuantes : celles qui nous font.

10/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les vergers de l'âme. L'allégorie du jardin spirituel à la fin du Moyen Age

A l'aube du XVe siècle, dans le domaine de la littérature de dévotion en langue française, s'épanouit un motif constitué en genre, celui du "jardin spirituel". Né de la rencontre d'une piété qui valorise l'exercice de la méditation affective et de l'expression courtoise allégorique qui fleurit dans les milieux curiaux, il se transmet en s'amplifiant et en s'altérant jusque dans le premier tiers du XVIe siècle. C'est de ce motif que le présent ouvrage retrace l'histoire, à travers trois confrontations esthétiques jalonnant la période (Pierre d'Ailly et Jean Gerson, René d'Anjou et Jean Henry, Gabrielle de Bourbon et Jean Thenaud). Issu du Roman de la Rose, le jardin y est le principe d'un parcours méthodique dont l'aboutissement programmé constitue en même temps le point de fuite du discours. Traversée par un élan lyrique figuré par l'envol de l'âme, qui lui évite de "s'engluer" dans la description didactique, l'allégorie du jardin spirituel représente un moment discursif original, à mi-chemin entre le traité et le chant.

11/2019

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie

Combien y a-t-il de sexes ? "Deux !", répond l'opinion. "Deux !", répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose ? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin comme il y a le Soleil et la Lune ou Mars et Vénus. Mais quand la science avance qu'il y a deux sexes, que vise-t-elle ? Quelle est, pour un biologiste, la signification des termes "mâle" et "femelle" ? La biologie nous invite à quitter le niveau des individus pour descendre dans les tissus et les cellules : elle vise des formules chromosomiques (XX et XY), des types de cellules reproductrices (les ovules et les spermatozoïdes), mais aussi bien une forme d'échange génétique qui n'a pas forcément de rapport avec la reproduction. Que penser en outre de l'existence d'individus intersexes, dont les formules chromosomiques ou les anatomies ne se laissent pas facilement ranger dans la classification propre et nette qui divise toute espèce en deux ? Recompter les sexes, ou mieux, cesser de les compter, c'est aussi, nécessairement, mener une réflexion sur le normal et le pathologique. Offrant un riche panorama des connaissances biologiques sur le sexe, Thierry Hoquet barre la route à toute récupération hâtive visant à transposer aux humains ce que l'on pense savoir de la "nature". Croisant des outils empruntés à l'épistémologie, à l'histoire des sciences et au féminisme, Hoquet brise le cercle des questions : le genre précède-t-il le sexe, ou le sexe précède-t-il le genre ?

03/2016

ActuaLitté

Développement animal

De la beauté des animaux. Evolution de l'esthétique en biologie

Les gens s'émerveillent en observant les couleurs, les motifs et les chants des animaux, à l'image des oeuvres d'art comme la peinture et la musique. Les oeuvres d'art sont produites par des humains pour des humains mais, qu'en est-il de ces merveilles issues de la nature ? Des attributs et des sons des animaux ? De la variété des couleurs et des motifs des fleurs ? Comment se produisent-ils, pourquoi et pour qui existent-ils ? La beauté n'est pas un mot, un concept, utilisé en biologie pour définir des organismes vivants. Le scientifique sérieux n'applique pas le terme "magnifique" aux formes, aux couleurs et aux sons, parce que la beauté dépend des yeux de celui qui regarde, elle est associée à une sensibilité subjective qui est inspirée par les propriétés physiques de l'objet magnifique. Elle ne peut pas être mesurée et, pourtant, le ressentiment que nous éprouvons face à la beauté des plantes et des animaux exerce une fonction équivalente dans la nature à celle de l'art dans la culture humaine...

03/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Mythe de la procréation à l'âge baroque

Croissez et multipliez-vous. Si l'homme n'eut jamais de mal à obéir à cet ordre divin, il éprouva, en revanche, bien des difficultés à percer le mystère de cette multiplication. A l'âge baroque, l'imagination pallie les incertitudes. Médecins, chirurgiens, anatomistes, théologiens, philosophes, moralistes s'emparent des quelques découvertes scientifiques et, avec une belle curiosité et un grand bonheur d'expression, entament de cocasses querelles, échafaudent mille théories contradictoires. C'est seulement à la fin du XXème siècle que nul ne sera censé ignorer la loi de la nature. La vérité sortira enfin du puits, mais elle sortira toute crue, débarassée des obscurantismes mais aussi d'un très joyeux lyrisme et de très poétiques envolées.

01/1981

ActuaLitté

Beaux arts

L'ESTHETIQUE DE LA RUE. Colloques d'Amiens

A propos de la ville contemporaine, le constat de crise s'impose. Des artistes, des philosophes, des sociologues, des historiens de l'art s'interrogent sur ce qu'est la rue, sur ce qu'elle pourrait être : élément déterminant de sociabilité de la cité, lieu de plaisir esthétique et d'imagination politique, œuvre d'art polysensorielle.

05/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Eloge de la fadeur. A partir de la pensée et de l'esthétique de la Chine

Quand les diverses saveurs, cessant de s'opposer les unes aux autres, restent contenues dans la plénitude : le mérite de la fadeur est de nous faire accéder à ce fond indifférencié des choses ; sa neutralité exprime la capacité inhérente au centre. A ce stade, le réel n'est plus " bloqué " dans des manifestations partiales et trop voyantes ; le concret devient discret, il s'ouvre à la transformation. La fadeur des choses appelle au détachement intérieur. Mais elle est aussi une vertu, notamment dans notre rapport à autrui, parce qu'elle est gage d'authenticité ; elle doit être aussi à la base de notre personnalité puisque, seule, elle permet de posséder également toutes les aptitudes et de faire preuve, en chaque occasion, de la faculté requise. Sur ce lieu commun de la fadeur se rencontrent et s'entendent tous les courants de la pensée chinoise : confucianisme, taoïsme, bouddhisme. Ces courants ne l'envisagent donc ni sur un mode abstrait, à finalité théorique, ni, à l'autre bord, comme un ineffable, à vocation mystique. Mais c'est lui que révèlent, par leur dépouillement et leur richesse allusive, les arts de la Chine peinture, musique ou poésie. En nous conduisant à la limite du sensible, là où celui-ci s'efface et se résorbe, la fadeur nous fait éprouver un " au-delà ". Mais ce dépassement ne débouche pas sur un autre monde, à statut métaphysique, coupé de la sensation. Il déploie seulement celui-ci (le seul) - mais décanté de son opacité, redevenu virtuel, rendu disponible - sans fin - à la jouissance.

01/1999

ActuaLitté

Littérature française

La grandeur du baobab

Avez-vous remarqué la grandeur du baobab ? Son tronc majestueux s'élance pour aller toucher le ciel et raconter aux dieux bien des secrets d'humains. D'en bas, de là où je suis assise, je devine les humbles branchages qui culminent au-dessus même du cou des girafes. Ces branches qui ont eu assez d'égards pour se faire discrètes et laisser au tronc l'espace infini des cieux pour s'élancer.

06/2020

ActuaLitté

Philosophie

Essai sur la grandeur

Cet essai relate l'aventure d'une conscience peu à peu délivrée de la personnalité comme de l'égoïsme. Un tel élargissement ne procède pas d'un prétendu et illusoire renoncement à la passion du propre : il provient d'une connaissance qui dévoile son principe, puis d'un acte lui marquant fidélité. Le propos s'ordonne selon trois stades : la connaissance de l'exil parmi un monde naturel, social et personnel, dont l'indifférence ou l'hostilité indique l'étrangeté ; la découverte par suite, dans le retrait de tout dehors, d'une patrie ; celle enfin d'une harmonie accordant ensemble les deux terrains opposés et définissant la dimension de l'homme, ici nommée "grandeur".

01/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

La grandeur. Saint-Simon

Saint-Simon vivait entouré de tableaux. Ils peuplaient par dizaines les murs de son château, portraits de famille, portraits de Louis XIII encadrés dans les boiseries, fixés au-dessus des glaces, peints sur toile, peints sur bois, en estampes, buste de Louis XIII sur un piédestal, la tête en cire ceinte d'une couronne en cuivre, portraits de Mme de Saint-Simon, de Rancé, du duc d'Orléans, du cardinal de Fleury, du cardinal de Noailles, du cardinal Dubois devant la chaise percée, et, dans une chambre au premier étage ayant vue sur le parc, du feu duc de Saint-Simon et de la feue duchesse, sans autres précisions, le duc Claude et Charlotte la mère, ou Diane sa première épouse. Saint-Simon n'apparaît jamais, aucun tableau de lui.

11/2011

ActuaLitté

Affirmation de soi

Créé pour la grandeur

Le leadership n'est pas seulement un exercice moral (une question de caractère), mais aussi un idéal de vie, dans la mesure où les qualités spécifiques du leader (la magnanimité et l'humilité) sont porteuses d'une charge existentielle capable de pénétrer dans les profondeurs du coeur humain. Le leadership est un idéal de vie qui reconnaît, assimile et propage la vérité sur l'homme , un idéal de vie placé tout entier sous le signe de la grandeur et de l'épanouissement de la personnalité humaine.

03/2022