Recherche

La force de la non-violence. Une obligation éthico-politique

Extraits

ActuaLitté

Sociologie

La non-violence expliquée à mes filles

" Voici près de vingt ans que je travaille sur la violence et l'action non violente. Sur un tel sujet, la plupart des questions que se pose un enfant concerne la vie de tous les jours. Si quelqu'un m'agresse, que dois-je foire ? Comment réagir face ou racket à l'école ? Contre une agression sexuelle ? Et lu violence des jeunes ? Et le racisme ? Pour répondre, j'ai quitté mes chères études... C'est ainsi que je me suis mis à écrire quelques pages, que je leur donnai à lire : j'ai souvent refait Mo copie. J'ai voulu leur dire que la non-violence n'est pas la passivité : c'est une manière d'être et une manière d'agir qui visent à régler les conflits, lutter contre l'injustice, construire une poix durable. Je me suis appuyé sur de nombreux exemples empruntés à la vie quotidienne et à l'Histoire. "

01/2000

ActuaLitté

Philosophie

De la force

Des quatre vertus cardinales, prudence, justice, force, tempérance, la force est peut-être la plus oubliée ; en effet, le mot "force" n'évoque plus guère aujourd'hui une vertu tendue vers le bien et désigne seulement un principe d'action, une manière d'exercer sa volonté de puissance. C'est un fait que les notions associées à la vertu de force - les convictions, les valeurs et les biens pour lesquels on s'engage, la fidélité à ces engagements, les sacrifices qu'impose une telle fidélité - sont dépréciées de nos jours. Comment parler de convictions dans une société saturée de libéralisme et pour laquelle la vérité n'existe plus ? Comment parler de fidélité quand l'une des principales fidélités, la fidélité conjugale, est ridiculisée et violée à grande échelle ? Comment parler de sacrifice dans un monde voué au bien-être ? Traiter de la vertu de force oblige donc à prendre le contre-pied de certaines tendances modernes qui sont mauvaises. Il s'agit donc d'un sujet tout à fait actuel.

08/2019

ActuaLitté

Développement personnel

La communication non violente au quotidien

Communiquer, nous le faisons tous constamment. Cependant, peu sont celles et ceux qui connaissent les règles d'une communication réellement respectueuse de soi et de l'autre. Dans ce livre, Marshall B. Rosenberg propose une méthode qui permet en toutes circonstances d'accroître la qualité de la relation, la compréhension et les rapports entre les personnes, mais aussi et surtout le respect de nos différences mutuelles. "Quand nous réussissons à entretenir la fluidité de communication décrite dans ces pages - en exprimant sincèrement ce qui se passe en nous et ce que nous aimerions, ainsi qu'en écoutant les autres et ce qu'ils aimeraient de manière empathique -,j'ai constaté que nous pouvons goûter plus pleinement à la magie de la bienveillance. J'espère que, pour vous, ce livre y contribuera." Marshall B. Rosenberg

04/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Violences et non-violences en Inde : Violences and non-violences in India

Comment comprendre que des ascètes aient développé en Inde une tradition martiale extrêmement élaborée, tout en ayant fait des vœux stricts de " non-violence " ? Et comment se fait-il que des leaders syndicalistes à poigne puissent se réclamer avec conviction des mêmes idéaux que Gandhi, ou encore que des brahmanes hésitent aussi peu à manier le bâton tout en affichant haut et fort leur foi dans la non-violence ? De telles façons d'agir, souvent paradoxales à nos yeux, sont susceptibles cependant de renouveler notre compréhension des notions de violence et de non-violence dans la société indienne, contredisant en particulier l'idée que l'on s'en fait habituellement depuis le gandhisme. Douze études, portant sur des périodes, des lieux, des protagonistes fort divers, montrent que, bien souvent, la non-violence est ce au nom de quoi la violence se légitime, ce qui lui confère du sens. Mais la valorisation de " la " non-violence repose sur des interprétations en réalité très variées de cette expression, et sur des rapports de force qui relativisent et hiérarchisent des points de vue distincts, tout en permettant leur maintien.

03/1994

ActuaLitté

Philosophie

Se défendre. Une philosophie de la violence

En 1685, le Code noir défendait " aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons " sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l'Etat colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent noir au prétexte qu'il était " menaçant ". Une ligne de partage oppose historiquement les corps " dignes d'être défendus " à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce " désarmement " organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense. Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l'insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l'autodéfense politique. Sous l'histoire officielle de la légitime défense affleurent des " éthiques martiales de soi ", pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu'elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.

10/2019

ActuaLitté

Sociologie

La violence sportive. Une aliénation de masse

La Théorie critique du sport s’est donnée pour tâche de renverser les doxa de l’idéologie de la domination sportive. Ses interventions militantes contre la sportivisation du monde vécu, ses campagnes politiques contre les atteintes délibérées des instances sportives aux droits de l’homme permettent d’élucider la nature profondément réactionnaire et tyrannique du sport-spectacle de compétition. Le sport compris comme la science expérimentale du rendement corporel et comme un mode de production de corps armés par et pour la compétition de tous contre tous, génère constamment des effets violents, destructeurs et autodestructeurs. L’apologie mortifère du dépassement indéfini des limites, les diverses mythologies du surhomme, l’incitation permanente aux courses, défis, exploits, records suicidaires et la spectacularisation capitaliste des «héros» du stade engendrent une aliénation de masse et permettent ainsi de consolider les pouvoirs en place.

10/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

La forme de mon désir

Léo parle des vins comme il parle des femmes. Voile de délicatesse sur fond de volupté. Depuis que Cloé est partie, il a renoncé au goût des choses. Il ne se souvient plus de "rien" mais croit reconnaître "la totalité"... des odeurs, un parfum, un visage... Un pays d'où il vient... et qu'il croit retrouver. Des débris de passion toujours vivaces, des moments scellés pour l'éternité. Elle est venue le chercher, le ramener... "Prends le cartable, va aux toilettes. Enlève tout ce que tu portes. Je dis bien : tout. Et reviens-moi. Oui, je l'ai rêvé avec d'autres, qui ne l'ont pas même envisagé, qui n'envisageront jamais rien d'autre que le stricte convenu, et tu me le proposes... Ce fantasme absolu d'être nue sous une robe légère, dans les rues de Paris... Je tergiverse, les aiguilles tournent. Assumer le trouble. Sortir de l'hiver. Aller vers l'été...". Présentée sous la forme de bribes de souvenirs, l'histoire reflète les dernières pensées de Léo, gisant sur son lit d'hôpital, après son accident. Le lecteur est appelé à reformer le puzzle déchiqueté sous ses pas. Il ne connaîtra pas tous les détails de l'histoire mais se satisfera pleinement des moments dans lesquels le désir prend toute sa place.

06/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Au nom de la République forte. Côte d'Ivoire : essais politiques pour une hégémonie régionale

Offrir une nouvelle vision pour la république de Côte d'Ivoire, tel est l'objectif de ce livre. Une vision dans laquelle ce pays peut et doit devenir la puissance politique et économique de référence dans toute la sous-région ouest-africaine, et principalement pour les pays francophones. Les politiques préconisées ici ne sont pas des politiques d'impérialisme par la force militaire, mais des politiques qui prônent une hégémonie graduelle, au fur et à mesure que l'industrialisation s'accentue, laquelle est le moteur principal de son développement économique. Pour l'auteur, le seul moyen pour la Côte d'Ivoire de devenir la puissance politique et économique des pays francophones de l'Afrique occidentale est de pratiquer une politique économique de libéralisation et de privatisation basée sur l'Etat de droit et le respect des institutions de la république.

02/2020

ActuaLitté

Religion

Le Dimanche, une obligation ?

L'étude ici proposée est le fruit d'un travail pluridisciplinaire qui, une année durant, dans le cadre du département " Recherche " de la Faculté de Théologie de Lyon, a fait dialoguer la patrologie, l'histoire, l'ethnologie, la sociologie, la philosophie, la théologie et la pastorale. Le thème de la recherche, le dimanche chrétien, surtout l'obligation qu'il comporte, nous a posé des problèmes nombreux et divers. Nous avons voulu les laisser apparaître au fil des discussions et au gré de l'évocation du type de société prédominant, de la structure familiale, de l'organisation des loisirs, de la division sociale, du temps et du statut de la société ecclésiale. L'avenir appartient à la " créativité, à condition que celle-ci n'altère pas les significations fondamentales et que l'on sache exactement ce qui est engagé en chaque option. Est-il téméraire d'espérer que cette étude pourra contribuer à l'esquisse d'un avenir pour le dimanche chrétien ? Au lecteur d'en décider.

01/1975

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

De la force d'une vague errante

Aimer est-il devenu impossible ou, au contraire, le sens de ce mot s’est-il brusquement élargi ? En décédant et en emportant avec lui tous leurs projets, Christian a-t-il vidé ce mot de sa substance, ou en a-t-il repoussé les limites, en faisant un champ d’exploration infini ? Un dilemme qui hante la survivante, celle qui sera, longtemps, l’amante endeuillée, la non-mariée et pourtant pleinement mère de cette famille nombreuse tant désirée. Celle qui toutefois, sans toujours s’en rendre compte, retrouvera les rythmes de la vie, la cadence du monde, le plaisir des rencontres et de l’harmonie des coeurs. Qui s’attachera à François tout en refusant de taire les élans qui la portent vers d’autres. Ainsi Daniel, Sylvain, Marc ou Christine... tous ceux et celles que la destinée placera sur son chemin, l’inspireront pour redessiner les contours du couple et de la famille traditionnels. Evoquant, dans un style ondoyant et ondulant, les valses amoureuses de sa narratrice, De la force d’une vague errante explore dans le même temps une psyché féminine qui se moquera des bien-pensants, pour bâtir et reconstruire inlassablement son bonheur. Parcours passionnel hors-norme, où la liberté exprimée ne se confond jamais avec la frivolité ou le libertinage, ce récit ne revendique rien… si ce n’est le droit de ne pas restreindre et éteindre les inclinaisons de nos âmes.

07/2010

ActuaLitté

Philosophie

La violence

Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société.

06/2013

ActuaLitté

Santé, psychologie

La violence

C'est quoi, la violence ? Est-ce que les hommes ont toujours été violents ? Qui sont les héros de la non-violence ? Ca sert à quoi, la loi ? J'ai le droit de droit de frapper si on me frappe ? Comment on peut réagir quand on est moqué par les autres ? Comment faire pour ne pas être violent ? Pourquoi on me dit toujours de faire attention quand je vais sur Internet ? ... Un ouvrage pour tous les enfants, ceux qui sont violents ou ceux qui subissent de la violence, ceux qui en entendent parler et veulent comprendre ou savoir quoi faire.

09/2021

ActuaLitté

Violence

La violence

Le n°4 du BAV (Bulletin annuel de Villetaneuse) a pour thème la notion de violence, appréhendée de manière pluridisciplinaire (droit public, droit privé, histoire du droit, sociologie). La violence se mesure tout d'abord à l'aune de la puissance de l'Etat-Léviathan, titulaire du monopole de la coercition ; légalité et légitimité se rejoignent au nom de la préservation de l'ordre public. Reste que la violence mérite d'être lue avec un regard autre : de l'autre côté du miroir, surgit la figure de la victime, subissant une violence tantôt publique tantôt privée. Il faut alors que survienne la soeur jumelle de la violence, la justice ; elle appelle condamnation et réparation. A défaut, une société sans justice demeure - cf. Saint Augustin - une misérable réunion de brigands. Enfin réguler la violence - de l'Etat, dans l'Etat - implique de penser ce phénomène en sa dimension supranationale : aussi le droit international demeure-t-il - nonobstant ses carences juridictionnelles - un instrument juridique privilégié. Pour atteindre cet objectif, peut-être irénique : pacifier des sociétés gouvernées par l'hybris humain.

04/2021

ActuaLitté

Que-sais-je ?

Violence (la)

Yves Michaud étudie la violence dans son histoire mais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique. En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.

05/2023

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

La République. La force d'une idée

Appeler à ce que "vive la République ! ", c'est rappeler qu'elle peut mourir. La réduire à un slogan, c'est perdre de vue l'idée forte qui la guide : la recherche du bien commun. Ancrée dans la longue histoire européenne, cette idée n'a pas attendu la Révolution française pour s'incarner, sous sa forme moderne, dans les Provinces-Unies du XVIe siècle. Bien avant 1789, ce sont les révolutions anglaises et américaine qui ont fait émerger les grands principes de vie collective. En France, proclamée trois fois, la République a souvent vacillé, et il a fallu attendre la troisième du nom pour que les grandes libertés publiques soient instaurées. Il est important de garder à l'esprit cette histoire tumultueuse si nous voulons préserver l'héritage républicain. La République est fragile et doit sans cesse s'adapter : inscrire son avenir dans l'Europe, rééquilibrer ses institutions, inventer des modes de décision plus proches des citoyens, redonner à l'école sa puissance d'intégration, faire vivre la laïcité, répondre au défi écologique. Autant de chantiers politiques à venir.

02/2021

ActuaLitté

Généralités

La roue. Une histoire politique. Une histoire politique

Quoi de plus simple - et de plus génial - qu'une roue ? Et pourtant il aura fallu des centaines de milliers d'années après la fabrication des premiers outils pour que l'homme ait l'idée de concevoir cet objet qui allait changer sa vie. Et encore... Les Egyptiens n'utilisaient pas la roue lorsqu'ils construisirent les grandes pyramides. Plus étonnant, aucune civilisation du continent américain ne l'a jamais utilisée avant le débarquement des Européens - alors que la roue n'y était pas inconnue. Et si la maîtrise de la roue, bien plus qu'une question technique, était une question politique ? Grâce à la roue, l'humanité a pu abolir les distances et le temps. Avec l'ajout du moteur, la fuite en avant ne s'est plus arrêtée, au risque de nous emporter vers notre propre destruction. C'est cette histoire que raconte Raphaël Meltz en nous montrant que, sans la roue, un autre monde aurait été possible.

03/2023

ActuaLitté

Sociologie

Pouvoir de la non-violence. Pourquoi la résistance civile est efficace

Croire que seule la violence peut combattre efficacement un pouvoir qui refuse d'entendre son peuple est une erreur aussi grave que répandue. En réalité, la non-violence est une arme bien plus efficace contre la tyrannie. Erica Chenoweth et Maria J. Stephan, spécialistes américaines de politique internationale, ont observé plus de trois cent vingt-trois insurrections au cours du XXe siècle, notamment en Iran (1979), en Palestine (1992), aux Philippines (1986) et en Birmanie (1990). Leur conclusion est sans appel : quels que soient leurs objectifs et le type de pouvoir qu'elles affrontent, les insurrections non violentes parviennent à leurs fins trois fois sur quatre, contre une fois seulement pour les violentes. En outre, les mouvements de résistance civile offrent une bien meilleure garantie d'un avenir démocratique. Pouvoir de la non-violence est devenu un ouvrage de référence plusieurs fois primé qui dénonce l'inefficacité des soulèvements violents dans le monde. L'édition française est précédée d'une préface inédite de Jacques Semelin, directeur de recherche au CNRS, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste français des questions de résistance civile.

03/2021

ActuaLitté

Vie chrétienne

Forts dans la faiblesse. Au coeur de la non-violence évangélique

La voie évangélique n'invite ni au pacifisme béat, ni à la lutte politique. Encore moins à l'inaction passive ! Alors, quel chemin se frayer pour que l'Evangile éclaire nos choix quotidiens ? Dans les Béatitudes, le Christ affirme que le royaume de Dieu appartient aux artisans de justice et de paix. Mais comment appliquer cet enseignement dans notre époque complexe, où la paix sereine des uns cohabite avec la violence la plus abjecte des autres ? Pour nourrir cette réflexion, Dominique Lang sollicite quelques précurseurs : le juriste et penseur Jacques Ellul, la résistante Noëlla Rouget, le pasteur Martin Luther King, l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter. Sans oublier un lointain évêque, Bernard de Chartres, qui nous aide à prendre de la hauteur pour envisager le cours de l'Histoire. Avec eux, nous comprenons que la non-violence engage à se désarmer de ses puissances, ou à les articuler avec la dynamique divine. En suivant cette voie, nous incarnerons la radicalité évangélique des Béatitudes, et nous contribuerons à construire un monde d'équité, de justice et de paix.

04/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Violence & politique. De la Révolution française au début du XXe siècle

Le présent du début du XXIe siècle nous renvoie à plusieurs égards à des questions et des données du XIXe siècle, que l'on croyait, il y a encore peu, dépassées : le retour du nationalisme, la violence politico-religieuse, la contestation du libéralisme, le retour de la rente et l'appropriation des richesses par une oligarchie. Pour cette raison, l'approche socio-politique des sociétés du XIXe siècle connaît un regain d'intérêt. Ce livre propose une série de réflexions et d'exemples, au cours d'un long XIXe siècle, sur les différentes facettes de l'expression de la violence socio-politique et du lien entre cette dernière et les phénomènes révolutionnaires dans la société française. Ce livre est aussi un hommage à Jean-Claude Caron, qui est l'un des acteurs de premier plan de la recherche sur cette thématique et sur cette actualité du XIXe siècle.

03/2019

ActuaLitté

Droit

La transparence : une obligation ou un atout pour l'avocat ?

Ces dernières années, le législateur n'a eu de cesse d'imposer de nouvelles obligations aux avocats. Beaucoup d'entre elles tendent à assurer un exercice plus transparent de la profession, entre autres vis-à-vis des pouvoirs publics. Aux devoirs visant à prévenir le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et du grand banditisme qui, au fur et à mesure des directives européennes successives, se font de plus en plus contraignants s'ajoutent de nouvelles obligations, notamment en matière fiscale, dans le cadre de la lutte contre les constructions, dites " d'optimalisation fiscale ", qui tendent à permettre aux contribuables de choisir la voie la moins imposée pour l'exercice de leurs activités. Parallèlement, le Code de droit économique oblige les avocats à fournir à leurs clients une série d'informations, dès l'entame de la relation qui se noue entre eux. Dans le même temps, la gestion des fonds de tiers fait l'objet de nouvelles obligations. Il appartient aussi aux avocats de protéger les secrets et les données personnelles que leur confient leurs clients. Ce fut toujours le cas, mais aujourd'hui davantage encore au vu des moyens extraordinairement intrusifs dont disposent tant les pouvoirs publics que les grandes entreprises actives dans les technologies de la communication et en raison des multiples exceptions à la règle du secret absolu (par exemple, obligation de dénonciation en cas de constatation d'une différence entre les informations détenues par l'avocat et celles reprises dans le registre UBO). Analyser ces nouvelles obligations et examiner comment les positiver, tel est le but de cet ouvrage.

04/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Une histoire de la violence. De la fin du Moyen-Age à nos jours

L'actualité place sans cesse la violence sur le devant de la scène. Thème important pour les sociologues et les politiques, elle est aussi un objet d'histoire. À rebours du sentiment dominant, Robert Muchembled montre que la brutalité et l'homicide connaissent une baisse constante depuis le XIIIe siècle. La théorie d'une " civilisation des mœurs ", d'un apprivoisement voire d'une sublimation progressive de la violence paraît donc fondée. Comment expliquer cette incontestable régression de l'agressivité ? Quels mécanismes l'Europe a-t-elle réussi à mettre en œuvre pour juguler la violence ? Un contrôle social de plus en plus étroit des adolescents mâles et célibataires, doublé d'une éducation coercitive des mêmes classes d'âge fournissent les éléments centraux de l'explication. Progressivement, la violence masculine disparaît de l'espace public pour se concentrer dans la sphère domestique, tandis qu'une vaste littérature populaire, ancêtre des médias de masse actuels, se voit chargée d'un rôle cathartique : ce sont les duels des Trois Mousquetaires ou de Pardaillan, mais aussi, dans le genre policier inventé au XIXe siècle, les crimes extraordinaires de Fantômas qui ont désormais à charge de traduire les pulsions violentes. Les premières années du XXIe siècle semblent toutefois inaugurer une vigoureuse résurgence de la violence, notamment de la part des " jeunes de banlieues ". L'homme redeviendrait-il un loup pour l'homme ?

08/2008

ActuaLitté

Policiers

La bicyclette de la violence

Le jeune Miller boit trop. Il est gros et moche comme les sept péchés capitaux et ses proches sont tous morts plus bêtement les uns que les autres lors des deux dernières années. Aussi, lorsque son journal le mute pour raisons disciplinaires dans la banlieue la plus dure de Belfast ça ne lui fait ni chaud ni froid. Miller déteste de toute façon cette ville, les gens, les meurtres et les alertes à la bombe. Mais il reste un excellent journaliste ; le fouille-merde par excellence ; celui dont les questions vont réveiller les morts...

11/2004

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

La force

La tension d'une corde de piano, le magnétisme d'un aimant, la résistance de l'air..., tous ces phénomènes relèvent de l'action d'une force. Si Aristote fut le premier à introduire la force comme concept scientifique, ce dernier ne cessa d'évoluer, notamment avec le passage de la mécanique newtonienne à la mécanique quantique. À cette passionnante plongée dans les forces de la nature, font écho les différents aspects des rapports de force dans nos sociétés : interindividuels, à l'échelle du quartier, de la nation et de la planète. Souvent évidents, les rapports de force sont parfois invisibles. Du compromis à la confrontation, là aussi il s'agit de mouvement et de déséquilibre comme le révèle le dialogue entre la physique et les sciences sociales.

03/2003

ActuaLitté

Littérature française

La vie, une farce

Après ces dix dernières années, ces tribulations, je suis arrivé à la conclusion que la vie est un étrange mirage, une tourbe ornée de frivoles parures, sève nourricière et mortuaire, que les esprits non éclairés se procurent les souillures. Pour davantage laisser résonner cette stupide valse de raclures, amène à leur vile vie, foetus où s'exhalent remugle de puantes ordures, qu'ils louent benêts et avinés telles de la luxure.

10/2016

ActuaLitté

Sociologie

Tisser du lien social avec la non-violence

Retisser du lien social dans un monde globalisé où les violences structurelles amènent des bouleversements dans nos existences est un enjeu primordial. L'urgence est de trouver des réponses face à la tentation de confier nos vies, nos libertés, et donc notre rapport aux autres, à des régimes autoritaires et policiers. Pour cela, il est nécessaire de comprendre pourquoi les dérèglements engendrés par notre modèle économique dominant mettent à mal le lien social, constitutif de notre humanité. De plus les bouleversements climatiques et leurs conséquences, la crainte du terrorisme, les remises en cause de repères sociétaux, un sentiment d'humiliation ou d'impuissance, contribuent également à un délitement de ce qui fait le "bien vivre ensemble" : un sentiment de justice et d'équité, des relations apaisées nourries de l'ouverture à l'Autre, la facilité à accepter la différence sans se sentir agressé. Pourtant, cette dégradation n'est pas une fatalité. Des alternatives existent. Le MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) s'appuie depuis 1974, dans la lignée de Gandhi, sur l'idée de bâtir un programme constructif, avec la conviction que la violence est le problème et pas une solution. La non-violence peut permettre de répondre aux grands défis du monde actuel. Le présent ouvrage, regroupant analyses structurelles, pistes de réflexion et alternatives expérimentées, contribue à faire connaitre la non-violence comme fondement éthique et moyen d'action pour (Re)Tisser du lien social.

08/2019

ActuaLitté

BD tout public

Tropique de la violence

Mayotte, cent-unième département fiançais. Mer et cocotiers de carte postale, mais taux de chômage et de criminalité record... Une nuit d'orage, une très jeune femme fuit les Comores sur un kwassa-kwava et confie son bébé à Marie, jeune infirmière en mal d'enfant. Elle l'abandonne, parce qu'elle est pauvre, parce que c'est une migrante... et parce qu'il a les yeux vairons, a "les yeux du djinn" qui portent malheur. Moïse grandit élevé par Marie. B est Noir, mais pense comme un Blanc. Et puis, Marie meurt. Moïse a 15 ans, le voilà seul. Tout son monde bascule alors, avec brutalité...

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

Histoire de la violence

"J'ai rencontré Reda le soir de Noël 2012, alors que je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m'a abordé dans la rue et j'ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m'a raconté l'histoire de son enfance et celle de l'arrivée de son père en France, son père qui avait fui l'Algérie. Vers six heures du matin, il a pris plusieurs de mes affaires, il a sorti un revolver et il a dit qu'il allait me tuer. Il m'a insulté, frappé, violé. Le lendemain les démarches médicales, policières et judiciaires ont commencé, qui, plus qu'elles ne réparent la violence, la prolongent et l'aggravent." Ce livre retrace l'histoire de cette nuit et des jours suivants. Construit comme un huis clos, il tient son originalité de la puissance de son sujet, et de sa construction formelle. En effet, plus tard, Edouard se confie à sa soeur, qui décrit à son tour les faits à son mari. Edouard l'entend par une porte entrouverte. Les deux récits s'entremêlent dans une spectaculaire opposition de langages, offrant des points de vue différents sur ce qui s'est passé cette nuit-là, sur ce qui peut permettre de comprendre les dynamiques de l'agression et du traumatisme. Ils évoquent l'enfance d'Edouard, mais aussi celle de Reda et de son père, les effets de l'émigration, du racisme, de la misère. Et posent des questions sur les mécanismes judiciaires auxquels les victimes sont confrontées ou encore sur le rôle de l'amitié. Ce livre propose une histoire de la violence, de ses origines, ses raisons et ses causes.

01/2016

ActuaLitté

Généralités médicales

Esthétique de la violence

La violence, par sa dimension esthétique, se présente comme une exigence de l'ordre du monde. Elle réside dans les fondements du sublime caché au cœur de l'humanisme postmoderne. La philosophie de l'être et celle de la personne, sous les feux de cette esthétique, invitent à mieux cerner l'antinomie de l'existence dont les termes sont la nécessité et la liberté. Dans sa primauté de sujet pensant, l'homme affronte les différentes manifestations du sublime, en construisant sa mémoire autour du visage de l'être.

07/1998

ActuaLitté

Sociologie

Emprises de la violence

Outre les formes proprement politiques, juridiques et militaires de violence ouverte - l'état d'exception et la guerre -, de façon insidieuse et captieuse, souvent perverse, de très grandes violences de tout autres types sont faites aux hommes de notre temps. Par des voies et moyens contournés, nous en sommes arrivés à considérer comme naturelles, allant de soi, toutes sortes de coercitions quotidiennes, chroniques, qui nous assaillent et nous séquestrent, sans que personne l'ait décidé, sans que personne l'ait voulu, même si elles sont une insulte au simple bon sens et à l'humanité même. Les regards croisés de philosophes, linguistes, sociologues, politologues… diagnostiquent ces émergences de violences dans les différents contours de nos sociétés : la déprise de la langue, les pertes de savoirs, la prégnance de l'image, l'urbanisation outrancière et le devenir des villes.

01/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

La fabrique de violence

Normalement, ceux qui recevaient des coups et des ordres auraient dû apprécier de voir quelqu'un se rebeller. Mais, ici, bien des choses ne se passaient pas de façon normale. C'était un monde à part, dans lequel il n'était pas facile de savoir ce qu'on voyait vraiment. Il avait ses propres lois, ses propres règles et sa propre morale. En tout cas, le mot de morale revenait souvent dans la bouche du vieux pasteur et du directeur, lors de leurs sermons du matin. Les élèves devaient être plus durs et plus disciplinés que les autres, être capables de tenir le coup dans tous les cas. Us devaient savoir aussi bien donner des ordres qu'en recevoir. C'était nécessaire car, à l'avenir, ils seraient à la tête de l'industrie et des forces armées du pays.

09/2010