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Henry James

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Londres

"Ce n'est qu'à Londres que vous pouvez faire une promenade véritablement champêtre de Notting Hill à Whitehall. Vous pouvez parcourir cette immense distance sur une diagonale des plus complètes, sur un beau gazon moelleux, accompagné du chant des oiseaux, du bêlement des agneaux, de l'ondulation des étangs, du bruissement d'arbres admirables."

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Portraits de femmes. Tome 7, Daisy Miller et neuf autres nouvelles

Le chef-d'oeuvre qu'est Daisy Miller, qui ouvre le présent recueil, a tout de suite été une sorte de best-seller. Daisy est l'archétype de l'aguicheuse ravissante et innocente, victime du scandale qu'elle provoque malgré elle, à Rome, dans une société corrompue dont elle veut ignorer les règles. Irrité par le succès immédiat de son personnage, James a créé en contrepartie des Daisy calculatrices voire prédatrices comme par exemple Pandora ou Miss Gunton of Poughkeepsie. Sont groupés ici d'autres délicieux portraits qui révèlent toute l'évolution de son attitude envers les jeunes femmes. James avait en lui une composante puissamment féminine, de sorte qu'il s'est senti d'abord en empathie avec les femmes, avec leur sensibilité faisant d'elles des victimes conscientes ou naïves de la froideur ou du cynisme des hommes et des moeurs ; puis il est passé à une espèce d'effroi devant leur pouvoir sexuel sur les hommes. Ce volume contient les nouvelles : Daisy Miller, 1878 ; Pandora, 1884 ; Les Raisons de Georgina, 1884 ; Louisa Pallant, 1888 ; Le Chaperon, 1891 ; Les Lunettes 1896 ; Miss Gunton of Poughkeepsie, 1900 ; Mrs Medwin, 1901 ; Julia Bride, 1908 ; Mora Montravers 1909.

09/2016

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Littérature anglo-saxonne

Sur Robert Browning. La vie privée suivie de deux essais

La Vie privée, nouvelle suivie de deux essais : " Browning à l'abbaye de Westminster " et " Le Roman dans L'Anneau et le Livre ". Traduit de l'anglais par Jean Pavans. " Notre délicieux et inconcevable homme célèbre était double, constitué de deux compartiments distincts et "étanches" - l'un d'eux étant figuré par le monsieur assis tout seul à sa table, silencieux et invisible, pour écrire des choses admirablement profondes, belles et compliquées ; tandis que le monsieur qui sortait régulièrement pour s'asseoir à une table fort différente, et pour dîner copieusement, dans la cohue et la multitude, représentait le deuxième. Ils n'avaient rien à voir l'un avec l'autre, ces jumeaux si dissemblables ; le dîner ne pouvait exister que par l'effacement de l'écrivain, qui, de son côté, ne pouvait émerger qu'à la faveur de son - et de notre ! - ignorance du dîner. " Henry James.

04/2009

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Littérature anglo-saxonne

Le siège de Londres et cinq autres nouvelles. Volume 3, l'Angleterre

« Nul doute que j'avais une prescience mystique du goût que je prendrais un jour pour la ténébreuse Babylone moderne » écrit Henry James en se souvenant de son premier séjour à Londres, datant de 1869. Si l'Italie est pour lui « une belle nymphe débraillée », son deuxième amour le porte vers cette « brave matrone mariée » qu'est l'Angleterre, et dont il épouse le mode de vie. L'Angleterre est pour James la terre d'une sorte de poésie des mœurs, de personnages élégants et délicats avec leur vive sensibilité vibrant sous une réserve courtoise, et aussi leur snobisme archaïque et menacé. Et puis c'est bien sûr le pays de sa langue et de sa carrière littéraire, ses œuvres y étant publiées, tout en l'étant simultanément aux États-Unis. Son influence sera considérable sur toute une jeune génération anglaise du début du XXe siècle, dont d'une certaine manière Virginia Woolf. Ce volume comprend : Un pèlerin passionné, Un épisode international, Le Siège de Londres, Lady Barberina, Une vie à Londres, Les Mariages.

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Maud-Evelyn. Suivi de La Mort du lion

Après avoir refusé la demande en mariage de Marmaduke, la jeune Lavinia est prise de regrets. De son côté, le jeune homme décide de partir en Suisse, où il rencontre Mr et Mrs Dedrick, avec lesquels il va poursuivre son voyage et qu'il ne quittera plus. Peu à peu, le mystère de cette étrange amitié se dissipe : Marmaduke est tombé sous le charme de leur fille, Maud-Evelyn, morte quinze ans plus tôt... Dans la nouvelle La Mort du lion, Henry James dresse une critique acerbe de la bourgeoisie britannique de la fin du XIXe siècle.

03/2013

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Littérature anglo-saxonne

De Grey, histoire romantique

Pourquoi le père Herbert s'inquiète-il tant de voir Paul de Grey tomber amoureux de la douce et innocente Margaret ? Quelle terrible malédiction pèse sur cette famille ? Les jeunes gens se débattent et tentent vainement de lutter contre un destin qui les entraîne inexorablement aux confins de la folie et vers la mort.

09/2009

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Littérature anglo-saxonne

Le fantôme locataire. Précédé de Histoire singulière de quelques vieux habits

Qu'une maison puisse être hantée, c'est une affaire entendue. Mais la ferme du capitaine Diamond n'est pas seulement hantée, mais bien louée, moyennant monnaie sonnante et trébuchante, par le fantôme de sa propre fille ! Que s'est-il vraiment passé lors de la mort mystérieuse de la jeune femme, survenue après une violente dispute avec son père ? Pourquoi son corps n'a-t-il jamais été retrouvé ? Dans ces deux étranges histoires de revenants, Henry James nous fait tour à tour sourire et frissonner.

01/2015

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Lectures bilingues

Le dernier des Valerii. Edition bilingue français-anglais

Comte italien, le " dernier des Valerii " épouse une jeune et riche Américaine aussi éprise de sa beauté virile que de son patrimoine, dont les vestiges - statues et sarcophages rongés de moisissures - ornent les jardins de sa villa romaine. Mais le jour où l'on déterre une statue de Junon, la vie du comte est bouleversée...

05/2008

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Critique

La situation littéraire actuelle en France

Dès son adolescence aux Etats-Unis, Henry James a été un lecteur passionné de littérature française. Sa découverte de Balzac, " notre maître à tous ", fut décisive dans sa formation personnelle de romancier majeur. À Paris. en 1876, il fréquenta le cercle de Flaubert, le glorieux aîné. Il y rencontra Zola, son exact contemporain, et Maupassant, de peu son cadet. Examiner leurs méthodes et leurs oeuvres, et en général suivre de près les parutions des auteurs français, ce fut pour lui un moyen surtout de mieux définir ses propres principes, soit par adhésion, soit le plus soutient par opposition. Nous ayons choisi, sur Balzac, sur Haubert, sur Zola, sur Maupassant. et sur Dumas fils, d'importants articles que James écrivit au tournant du XXe siècle. C'est en cette période que se dessina dans ses propres ouvrages une " troisième manière " annonciatrice de directions nouvelles. faisant de lui un des grands novateurs de la littérature mondiale.

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Coffret 2 volumes (1888-1910)

Coffret de deux volumes vendus ensemble

09/2011

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Disques et K7 Littérature

Le menteur. 2 CD audio

Le colonel Capadose est un homme fascinant : séduisant, beau parleur, bon cavalier, aimé des femmes - et surtout de la sienne, Everina -, il réunit toutes les qualités dont on peut rêver. Seule ombre au tableau, c'est un menteur invétéré qui affabule à longueur de journée. Lorsque Oliver Lyon, un peintre de talent, amoureux d'Everina, décide de réaliser un portrait du colonel qui révélera au grand jour sa véritable nature, les choses se compliquent... De sa voix vive et délicate, Barbara Schulz nous plonge dans l'univers. Sa lecture aux multiples couleurs, tantôt innocente, tantôt machiavélique, nous dévoile toute l'ambiguïté des personnages de ce récit.

05/2007

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Poches Littérature internation

Singulières jeunes filles

Pandora " Elle était le dernier produit, le fruit le plus récent de la grande évolution américaine : la jeune fille qui se fait toute seule ! " Les Vraies Raisons de Georgina " C'était un des aspects du caractère impérial de Georgina de ne tolérer aucune interdiction. " Lady Barberina " Comment la fleur de l'aristocratie britannique s'épanouirait-elle sur le sol américain ? "

09/1991

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Poches Littérature internation

Histoires de fantômes. Sir Edmund Orme ; Le coin plaisant, Edition bilingue français-anglais

Ce volume rassemble deux des plus fascinantes histoires de fantômes de Henry James, qui invitent à sonder les profondeurs de l'âme humaine. Dans Sir Edmund Orne (1891), une femme, en proie à de soudaines crises d'angoisse, avoue au gentilhomme convoitant sa fille qu'elle est taraudée par le spectre de son premier fiancé, suicidé. Bientôt, le jeune homme lui-même rencontre ce fantôme... Dans Le Coin plaisant (1908), un certain Spencer Brydon, de retour aux États-Unis après trente-trois ans d'absence, prend conscience que son existence aurait pu être tout autre, et part alors à la recherche de l'homme qu'il aurait pu devenir : sortira-t-il indemne de cette quête ? Troublantes, inquiétantes, fantastiques et psychologiques tout à la fois, ces nouvelles constituent un des sommets de l'oeuvre de James.

10/2011

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Littérature anglo-saxonne

Le tour d’écrou. Suivi de L'autel des morts

La plus célèbre des "Histoires de fantômes" de l'auteur britannique publiée pour la première fois en 1898, et rééditée à l'occasion de son adaptation en série diffusée sur NETFLIX. Dans une vieille et vaste demeure anglaise hantée par des fantômes, une jeune gouvernante est engagée pour veiller sur deux petits orphelins... Suivie de l'étonnante nouvelle L'autel des morts, Le tour d'écrou est la plus remarquable des " histoires de fantômes" écrites par Henry James. Le Tour d'écrou a fait l'objet de neuf adaptations au cinéma dont la plus connue est certainement celle du réalisateur espagnol Alejandro Amenabar avec Les Autres en 2001. L'oeuvre fut autant adaptée pour la télévision. Après l'énorme succès sur NETFLIX de la série d'anthologie de Mike Flanagan The Haunting of Hill House, inspirée du roman de Shirley Jackson (La maison hantée), la saison The Haunting of Bly Manor s'inspire de la nouvelle d'Henry James. Compte tenu de l'engouement pour la série et pour l'édition parue en 2020, une deuxième édition est proposée aux éditions OKNO.

03/2023

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Roman et théâtres

La Maison natale et autres nouvelles

Le gardien d'une illustre maison désabusé par l'ineptie des hommes, un jeune couple pris d'une passion mortelle, un romancier en mal d'estime, un majordome ou encore une entremetteuse mondaine font de La Maison Natale et autres nouvelles une galerie de portraits savoureux où les personnages sont souvent rattrapés par la réalité, médiocre ou misérable, de leur condition. Explorant à la perfection les cheminements imperceptibles des êtres, la complexité de leur conscience et de leurs secrets, ce recueil rend compte de la prose minutieuse, parfois placée sous le sceau de l'étrangeté, d'Henry James. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, ancrés entre la vieille Europe et l'Amérique, où les héros n'existent réellement que par le rôle qu'ils jouent dans la société.

03/2013

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Biographies

Théophile Gautier

Fin connaisseur de la littérature française, qu’il a pratiqué depuis l’enfance, le grand romancier américain Henry James (1843-1916) a consacré cinq articles à l’oeuvre de Théophile Gautier (1811-1872), dont on célèbre en 2011 le bicentenaire de la naissance. Le rapport du maître très subtil de la psychologie romanesque fin de siècle à l’auteur du Capitaine Fracasse est surprenant : en principe, les deux écrivains n’ont rien en commun. Mais James est attiré par l’écriture descriptive de Gautier, pas son attention exclusive au monde matériel, par son esthétisme outrancier. S’il est troublé par la manière trop libre dont Gautier aborde la sexualité, et choqué par son indifférence aux problèmes moraux, James est charmé par son écriture « parfaite », par son goût exquis et sûr, par sa « capacité picturale ». Ecrits entre 1869 et 1875, par un romancier encore débutant, ces textes jamais traduits en français intéresseront également les lecteurs de James et de Gautier, et tous ceux qui s’interrogent sur l’évolution de la littérature entre deux siècles.

01/2011

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Littérature étrangère

L'Autre Maison

" Les lecteurs habituels d'Henry James seront surpris par ce roman. Tout commence, certes, avec le calme méthodique si apte à créer une atmosphère sociale et familiale à la fois feutrée et un peu terrifiante. Sous cette surface de fausse sérénité et de conventions, vont se développer bientôt des sentiments d'une violence et d'une cruauté peu courantes dans le monde de James. Passions familiales aux multiples implications psychanalytiques, refoulements voulus par les règles sociales, tout conduira au meurtre qui libérera la plupart des protagonistes du carcan de la convention et révélera leur vraie nature. Le contraste est ici fascinant entre la force inéluctable de ce qui pousse tous ces êtres à agir, à tisser d'aussi complexes rapports entre eux, et le ton parfaitement maîtrisé d'un style qui ne perd jamais sa rigueur distancée ni son raffinement. Le dialogue tient une place prépondérante dans ce texte à l'origine destiné au théâtre. Cela ne fait qu'ajouter au charme d'un ouvrage dont le climat rappelle souvent celui du Tour d'écrou par sa tranquille perversité. " (Gérard Mannoni)

11/2005

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Littérature étrangère

Le menteur

Le colonel Capadose est un homme fascinant : séduisant, beau parleur, bon cavalier, aimé des femmes - et surtout de la sienne, Evarina -, il réunit toutes les qualités dont on peut rêver. Seule ombre au tableau, c'est un menteur invétéré qui affabule à longueur de journée. Lorsque Oliver Lyon, un peintre de talent, amoureux d'Evarina, décide de réaliser un portrait du colonel qui révélera au grand jour sa véritable nature, les choses se compliquent... Un court chef-d'oeuvre sur l'obsession de l'imposture et une vibrante histoire d'amour.

01/2006

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Poches Littérature internation

Une vie à Londres

Né à New York en 1843, Henry James prit la nationalité anglaise un an avant sa mort, en 1916. Il est l'écrivain qui a dépeint le plus finement la distance entre l'esprit européen et la sensibilité américaine. C'est à Londres, où il vécut à partir de 1878, qu'il écrivit ses principaux chefs-d'œuvre. Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans Daisy Miller, Les Européens, Washington Square, Les Bostoniens et " Reverberator ". Le cycle culmine avec Les Ambassadeurs, où la civilisation est définie comme " la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique ". Une vie à Londres s'inscrit dans la lignée de Roderick Hudson, le premier roman d'Henry James, avec l'opposition puritaine du Bien et du Mal, l'Amérique moralisatrice et l'Europe morale décadente, la corruption et l'innocence. Laura Wing, jeune Américaine, native de Virginie, s'installe à Londres chez sa sœur Selina. Elle découvre avec horreur et fascination la haute société britannique qui cache son cynisme et sa décrépitude morale derrière les hôtels particuliers de South Kensington. L'issue sera bien sûr la fuite et le retour au pays. "La petite tragédie d'une créature légère", comme disait James, à savourer comme il se doit.

12/2003

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Littérature étrangère

Le tollé

Dernier roman achevé de James (1911), Le Tollé est une brillante comédie de mœurs mettant en scène la mécanique complexe des intérêts féroces et mesquins de l'aristocratie anglaise. Lord Theign possède une somptueuse collection de tableaux et deux filles ravissantes. L'aînée a fait d'énormes dettes de jeu ; pour les rembourser, Lord Theign s'estime contraint de pousser la cadette à un mariage de convenance et, pour la doter, de vendre un de ses tableaux à un collectionneur américain. Mais la peinture monnayée fait l'objet d'une contestation : un expert la désigne comme l'œuvre d'un artiste célèbre - ce qui en augmente considérablement le prix. Alertée, l'opinion publique s'émeut de la perte possible d'un trésor national et se livre à un " tollé " qui fera reculer Lord Theign.

05/2001

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Récits de voyage

Voyage en France

Dans Voyage en France, Henry James raconte son " petit tour en France " de 1877. Ces récits, parus dans The Atlantic Journal en 1884 et publiés seulement un siècle plus tard dans l'hexagone, ne composent pas un véritable guide, mais rentrent dans la tradition des journaux de voyage français tels ceux de Stendhal, Mérimée ou Flaubert. Henry James, lors de son périple, s'est attardé d'abord à Tours, pour se diriger par la suite vers le Mans, Nantes et, plus tard, le Sud, où il visite Bordeaux, Toulouse, Arles et Carcassonne, avant de terminer par la Bourgogne. En s'arrêtant à plusieurs reprises sur des détails historiques, Henry James décrit les lieux qu'il visite dans une prose raffinée, proposant une réflexion permanente entre passé et présent et décrivant les monuments à une époque où le tourisme de masse n'existait pas et où l'on pouvait apprécier toute leur beauté dans leur cadre original.

05/2016

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Critique littéraire

Carnets

Pendant plus de trente ans - de 1878 à 1911 -, Henry James a tenu des carnets dans lesquels il a consigné la vie de son oeuvre : invention de sujets, genèse des histoires, résumés, projets, mais aussi interrogations et doutes. Véritable laboratoire pour celui qui affirme : "Impossible de rien faire de valable en art ou en littérature sans idées générales". Ces pages, qui constituent un extraordinaire document sur la création littéraire, se lisent comme autant d'histoires courtes, de romans possibles, de saynètes vivantes. Un livre rare, qui montre qu'Henry James à révolutionné la pratique du roman par une réflexion sur sa forme et par l'invention de techniques nouvelles : en renonçant au romanesque superficiel pour descendre dans les profondeurs du coeur.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Les Dépouilles de Poynton

Henry James, Les Dépouilles de Poynton Traduit de l'anglais par Simone David Mrs. Gereth a consacré son existence à réunir des oeuvres d'art incomparables pour orner son manoir de Poynton, devenu célèbre dans toute l'Angleterre. Quand son fils et unique héritier décide de se marier, elle se voit contrainte de lui céder sa demeure, ce à quoi elle pourrait se résigner si le brave garçon, au coeur d'or mais sans grand discernement, n'avait choisi pour épouse une parvenue au goût résolument vulgaire Laisser l'oeuvre de sa vie aux mains d'une béotienne est un supplice pour la machiavélique Mrs. Gereth, d'autant qu'elle est certaine d'avoir trouvé pour son fils - et pour ses collections - la compagne idéale en la personne de Fleda Vetch, belle jeune femme désargentée. . Publié en 1897, la même année que Ce que savait Maisie, Les Dépouilles de Poynton s'inscrit dans la lignée des grands chefs-d'oeuvre d'Henry James.

06/2015

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Littérature anglo-saxonne

Washington Square

New-York, milieu du XIXe siècle. Catherine Sloper est une jeune fille sans grande beauté et à l'esprit simple, mais elle est l'unique héritière du docteur Sloper qui a acquis une fortune importante. Lors d'un bal, elle rencontre le beau Morris Townsend. Il la courtise, elle tombe amoureuse et jure de l'épouser... Mais tiendra-t-elle son engagement, contre l'avis de son père qui menace de la déshériter, et le jeune homme est-il vraiment sincère ? Amour, argent et faux-semblants ; Washington Square, publié en 1881, dresse le portrait d'une société figée à l'aube d'une ère nouvelle.

01/2015

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Correspondance

Lettres du Palazzo Barbaro

A partir de 1887, Henri James est l'invité du couple Curtis, des bostoniens fortunés qui viennent d'acquérir le Palazzo Barbaro à Venise pour le restaurer et l'aménager. Vaste palais aux fenêtres gothiques, planté au bord du Grand Canal (Que James appelle le "Canalzzo"), sur la rive droite, à deux pas de l'Accademia, cette demeure joue un rôle extraordinaire auprès de la communauté d'expatriés : écrivains, artistes, poètes, musiciens. Ici le poète anglais Robert Browing a lu sa poésie, John Singer Sargent y a peint. Cette correspondance vénitienne couvre la période 1869-1907 et dévoile des pans importants de l'inspiration de James pour trois de ses oeuvres majeures : Les Ailes de la colombe, Les Papiers d'Aspern et Heures italiennes. Adressées à de nombreux correspondants, elles restituent l'atmosphère du palais et reflètent le regard personnel d'un écrivain sur son art et sur la société vénitienne dont il fut l'un des plus brillants observateurs. Les amateurs de Henri James y retrouveront toute la saveur de ses romans et nouvelles.

10/2014

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Littérature française

L'Elève

Henry James, L'Elève Traduction de Paul Hermann "Pendant les premières semaines, lorsqu'ils firent connaissance, Morgan lui avait semblé aussi énigmatique qu'une page écrite dans une langue inconnue - différant du tout au tout des petits Anglo-Saxons prévisibles qui lui avaient donné une fausse image de l'enfance... " En 1891 paraît L'Elève. Henry James y explore la relation ambiguë entre un enfant maladif d'une fascinante intelligence, dernier-né d'une famille d'américains déclassés, et son précepteur, irrémédiablement lié à lui par une affection sans mesure. La finesse dans l'analyse des personnages et un sens aigu de la dramatisation font de cette nouvelle, conçue avec la minutie d'une tragédie, un des textes les plus marquants d'Henry James.

02/2008

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Littérature anglo-saxonne

Les Bostoniennes

Je ne connais pas d'homme qui s'intéresse honnêtement au fond de son cœur à la cause que nous voulons faire triompher. Les hommes haïssent cette cause, ils n'ont que du mépris pour elle : ils essayent de l'anéantir partout où ils la rencontrent...Le monde regorge de beaux messieurs qui seraient bien contents de vous fermer la bouche avec des baisers ! Le jour où vous deviendrez une menace pour leur égoïsme, leurs intérêts, ou leur immoralité - et je demande chaque jour au ciel, mon amie, que vous le deveniez - ce serait une fameuse victoire pour l'un d'entre eux de réussir à vous persuader qu'il vous aime. C'est alors que vous verrez ce qu'il fera de vous et à quelles extrémités son amour l'entraînera ! Il a donne au roman américain ses lettres de noblesse. Il l'a imposé au monde. Il est le premier américain à prendre sa place, d'égal à égal, à côté des Européens, Georges Eliot, Thackeray, Galsworthy, Flaubert, Tourgueniev. Il n'appartient pas à l'Amérique, mais à la littérature.

06/2006

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Récits de voyage

Voyages en Amérique

Henry James n'a que vingt-sept ans lorsqu'il rédige ces Voyages en Amériques, mais il s'y révèle déjà un observateur infatigable de l'Amérique et des Américains. Témoin attentif, à la fois fervent et distancié, il annonce certains des narrateurs de ses plus célèbres romans. En visite sur les lacs du. Vermont ou près des chutes du Niagara, dans les stations à la mode comme Newport ou Saratoga, il décrit une nature sauvage, encore riche et grandiose, ou évoque en ombre contrastée l'atmosphère de ces lieux mondains où se rassemblent les gens bien nés. S'il se définit comme un " touriste sentimental ", c'est pour nous offrir un des derniers exemples de voyage " romantique ", avant que les touristes modernes n'aient pris d'assaut les sites historiques. Mais l'écrivain est déjà aux aguets, recueillant décors et types humains qui composent une vaste pépinière de lieux et de personnages pour ses futurs romans. Certains lecteurs assidus de James aimeront ces Voyages en Amérique pour ce qu'ils annoncent de l'écrivain futur, les autres se laisseront toucher par ces paysages intériorisés ou ces scènes de genre peintes en touches subtiles, même si l'ironie n'est jamais bien loin. Ecrits pour l'hebdomadaire américain The Nation, ces textes sont ici publiés pour la première fois en français.

10/2004

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Littérature étrangère

Lettres à sa famille

Ce choix d'une quarantaine de lettres de Henry James aux membres de sa famille renouvelle complètement l'image du "Maître" : c'est à la naissance d'une trajectoire obstinée que nous assistons, malgré bien des soucis de santé et des difficultés financières. Aux images connues d'un Henry James déjà célèbre, elles opposent les hésitations de la jeunesse, les vagabondages de ville en ville, les tourments de la solitude. La mort des êtres chers (sa jeune cousine Minny, sa soeur Alice, son amie F. Woolson) l'atteint douloureusement, mais les lettres évoquant leur disparition sont parmi les plus belles qu'il ait écrites. Cette correspondance dévoile l'intrication des liens du sang, notamment avec sa soeur Alice, invalide, également écrivain, et avec son frère William qui deviendra un philosophe célèbre : elle montre aussi combien, dès le début, Henry James était décidé à renverser l'ordre du destin : l'absence devient présence, la faiblesse devient force, la mort engendre la création. Ecrites à Boston, Londres, Paris, Rome, ces lettres d'un errant retracent l'évolution d'un écrivain tôt décidé à l'exil volontaire et au célibat. Le récit de ses rencontres avec Leslie Stephen, Rossetti, George Eliot et Flaubert (entre autres) est toujours teinté d'humour, tandis que son regard dénote une sensualité vivace et aux aguets. Enfin ces lettres restituent de façon émouvante la complexité d'une des familles les plus étonnantes de la littérature.

01/1996

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Littérature étrangère

Dans la cage

Pourquoi James, replié à la campagne au bord de la mer, s'est-il pris soudain d'amitié et d'intérêt pour une petite demoiselle des Postes enfermée dans un bureau de Londres ? Quelle curieuse inclination l'a poussé à tisser la trame d'une histoire autour de quelques télégrammes indéchiffrables ? C'est que James, pour se moquer de ses détracteurs, sous couvert d'écrire un roman social et peut-être même socialiste, nous offre, à côté d'une peinture d'une précision réaliste, l'histoire cocasse et poignante des aventures initiatiques d'une pure imagination. C'est une histoire où l'on respire autant les vapeurs du whisky que les effluves des meilleurs parfums, et où flotte l'air du temps, comme celui des vérités éternelles.

03/1995