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François L'Yvonnet

Extraits

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Romans de terroir

Couleur de terroir. Carnets d'une paysanne

Yvonne Dubois poursuit son récit de la vie paysanne du petit village savoyard que nous avons appris à aimer au fil de ses activités et de ses plaisirs quotidiens. Ce nouvel ouvrage est un livre de réflexions et d'introspection, mais aussi un regard venu du passé. Il est en partie inspiré par les chroniques qu'Yvonne Dubois écrivait chaque semaine pour le journal Agri-Sept, de 1984 à 1989. Dans ces billets d'humeur, elle aborde les problèmes agricoles, la nature, les animaux et les activités de la terre, la vie du village et de ses habitants, avec la simplicité et la pudeur qui la caractérisent, et l'émotion qu'elle a toujours su nous faire partager.

08/2011

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Critique littéraire

Quinze hommes splendides

Ce sont des entretiens. Et ce sont des textes, écrits aujourd'hui, qui accompagnent ces entretiens avec quinze artistes que j'ai rencontrés dans mes années du Monde. L'un est musicien, l'autre poète, celui-ci écrivain, celui-là peintre, la haute couture intervient au même titre que la peinture ou le dessin, il y a beaucoup de cinéastes. Tous ont connu les houles du XXe siècle, et renvoient l'écho du monde. Tous ont en commun le doute et la foi. Ils sont donc quinze, et leurs noms éveillent ou réveillent la vie et les mouvements de l'art. Quinze : Orson Welles, Ingmar Bergman, Robert Bresson, Terrence Malick, Robert Motherwell, Luis Bunuel, Pierre Boulez, Federico Fellini, Hans Magnus Enzensberger, Peter Handke, Woody Mlen, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Yves Saint Laurent, Yohji Yamamoto. Quinze artistes, et en écho, justement, ce que dit Charles Baudelaire : " Comme c'est extraordinaire, n'est-ce pas, qu'un homme soit un homme! "

04/2008

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Littérature française

La femme du mur

"La nuit de son arrivée, elle s'est lavé les cheveux dans le bassin de la fontaine ; après minuit, c'est facile d'enjamber les grilles, qui sont basses et sans pointes, c'est facile, à condition de prendre garde aux ronde de police, fréquentes dans le quartier, même en août. Sonia les avait guettées, ces rondes, elle connaît leurs heures de passage, leurs phares, et elle a le temps de se cacher ; parfois, raconte-t-elle, elle reste un peu plus dans le jardin avant de revenir vers le mur, les taillis l'abritent ; et parfois elle fait chauffer de l'eau pour le thé dans un réchaud qui ne la quitte jamais".

11/2004

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Littérature française

Le monde de l'incompréhension

Les années sont passées et je me retrouve près de ma quatre-vingt dixième année à l'heure du bilan. Qu'ai-je accompli dans ma vie : pourquoi, moi qui ai l'Art dans l'âme, ai-je si peu créé ? Je me revois petite, la joie au coeur et sans cesse rabrouée par mes proches. Incomprise. Oui, toutes ces années d'incompréhension. Pourquoi ? (Y. B. 2010)

07/2018

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Littérature française

Les Jeanne

"Dans la neige fraîche du jardin, mon pied lui-même effacera la trace derrière moi." Jeanne savait qu'elle partirait. Enfance et adolescence feutrées à Maison-Dieu dans un cocon grand-parental où elle ne reconnaît presque rien. Malgré une envie de révolte, une volonté d'effacement lui interdit d'aller nulle part, l'idée de fuir mûrit lentement en elle. Echappant à l'illusion de s'égarer dans son adolescence bienheureuse mais chargée d'un lourd secret, elle entreprend une traversée d'est en ouest, grisante, étourdissante, en recherche de sa filiation, de son identité, convoquant les fantômes du passé et les silhouettes du présent. "Je n'appartiens à personne, pensait-elle. Juste exister. Tant qu'on n'a pas disparu, on n'existe pas."

04/2018

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Romans de terroir

L'ocarina rouge

Après La Vallée des cyclamens, Yvonne Dubois rouvre ses Carnets d'une paysanne savoyarde. Paysanne ? Elle l'est au plus profond d'elle-même. Amoureuse de la terre. Fascinée par la nature et les êtres. Elle se révèle plus encore femme et mère. Emotive. Délicate. Elle joue sur l'ocarina rouge de son enfance un demi - siècle de vie quotidienne à Allèves, son petit village de Savoie situé à une vingtaine de kilomètres d'Annecy. Une vie rude et douce, chantée avec une spontanéité native, avec une ardeur communicative. Au - delà des difficultés et des ans, l'auteur découvre avec chaque aurore son printemps intérieur, dans un monde étonnant, toujours en genèse.

06/2013

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Ethnologie

FACONS DE DIRE, FACONS DE FAIRE. La laveuse, la couturière, la cuisinière

Un même fil parcourt, à Minot, la tresse que forment les propos, les gestes et les fonctions des femmes. Il est fait des particularités de leur corps. Façons de dire et façons de faire se relaient et s'éclairent mutuellement pour dessiner une sphère de représentations et d'actions qui appartient en propre au monde féminin. Au coeur de ces représentations apparaît avant tout le rapport privilégié des femmes avec le temps ; chacune en prend la mesure par la périodicité de son corps, alternance qui la relie aux grands rythmes cosmiques. Les femmes et la lune battent la mesure du calendrier. Trois femmes : la couturière, la cuisinière, la femme-qui-aide. Trois fonctions : faire les jeunes filles et la mariée, faire les noces, faires les bébés et les morts. Trois techniques : coudre, cuisiner et laver. Trois moments de la vie : l'âge nubile, l'âge de la fécondité, l'âge de la ménopause. Jeux d'échos dont l'auteur a perçu la cohérence et qui, répercutant ce que l'on a coutume d'appeler propos de bonne femmes, livrent une façon de penser.

12/1979

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Littérature française

Gris paradis

C'est 1944, une période tranchante, Klara la vivra en partie près de son père, et près de Marthe, au sommet d'une colline, dans cette ferme passagère, inachevée, et clandestine du Massif central. Klara se sépare de sa mère à la gare Matabiau de Toulouse, les mouchoirs de l'adieu se mêlent aux nuages, après le tournant, Klara continue d'agiter le sien. Une pochette en pur fil, a dit sa mère - ce mouchoir blanc, un viatique, que Klara va rouler dans son poing serré, boule de moiteur, de larmes, et qui franchira avec elle le pas d'un exil, sans plus de sol ni de terre, se dira-t-elle, adulte. Et elle, pendant ces jours et ces jours de 1944, qui s'entêtent, elle, qui est-elle à grelotter, à étreindre des briques brûlantes contre une chemise et des draps si rêches ? Pas de peinture, ni de chaux sur les murs, les souris descendent le long des pierres, les planches du parquet laissent des échardes sur les pieds nus et les fenêtres embuées n'ont pas ces fougères de givre, qui cristallisent les songeries. Qui deviendrais-je se demande Klara du matin au soir, la révolution ou la guerre, quelle différence ? Elle ne se souvient plus de ce qu'elle croyait savoir - peut-être pressent-elle que l'espoir doute de l'espérance.

03/2003

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Pédagogie

Systèmes des sports

Paul Yonnet avait montré, dans Jeux, modes et masses, le parti qu'une sociologie du contemporain sans grille préconçue pouvait tirer des faits sportifs. Il en propose ici une analyse d'ensemble. Les développements récents du phénomène permettent de mieux en comprendre la signification, fait-il ressortir en empruntant ses exemples aux sports les plus variés, du cyclisme à l'alpinisme en passant par le rugby ou le rallye automobile. On voit se dégager, sous l'effet de la médiatisation et de l'individualisation de masse, deux systèmes opposés et complémentaires dont les divisions reçues entre sport d'élite et sport de masse, ou sport professionnel et sport amateur, rendent mal compte. L'opposition pertinente se situe en réalité ailleurs : elle passe entre un sport-spectacle mettant aux prises les meilleurs égaux, et donc à base d'organisation de l'incertitude, et un sport de l'individu, où les acteurs ne sont en compétition qu'avec eux-mêmes. Mais les deux systèmes tournent autour de la même valeur centrale, pour finir; tous deux mettent en scène l'égalité. Voilà ce qui explique la place conquise par le sport dans nos sociétés au travers de cette invention du xxe siècle, les démocraties ont trouvé le théâtre où symboliser leur croyance la plus profonde.

09/1998

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Littérature étrangère

Les vierges de pierre

" Tu es belle comme la création. Il n'est rien de plus beau que toi [...]. Quand j'arrache l'écorce humide d'un arbre et qu'elle se détache, distincte et séparée comme de la peau, l'espace doux entre l'écorce et la tige est si pur que je pourrais le lécher. Pas le moindre grain de poussière ne s'en est approché, il n'a jamais respiré le soleil, jamais respiré le jour, personne d'autre que moi ne l'a jamais vu. C'est ce que je ressens lorsque je plonge mon regard dans tes yeux. Il n'y a jamais rien eu d'autre que tes yeux. Rien. " Dans le petit village de Kezi, la vie est ponctuée par l'arrivée du car de Bulawayo, sorte de cordon ombilical transmettant le mirage de la grande ville. C'est à l'une de ses escales que Cephas a rencontré la belle Thenjiwe. Mais la guerre interrompt brutalement leur idylle telles les vierges rupestres de Mbelele, Thenjiwe et sa sueur bien-aimée Nonceba seront sacrifiées. Yvonne Vera immerge les atrocités de la guerre dans son approche sensuelle de l'environnement, la terre, la montagne, la rivière, la végétation, leur conférant ainsi une force terrible.

09/2003

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Romans de terroir

La Vallée des cyclamens. Cahiers d'une paysanne savoyarde

Ce livre marque les débuts d'une saga se déployant dans la vallée du Chéran, au coeur du massif des Bauges. Yvonne Dubois, paysanne, noircissait des cahiers dans le silence de ses nuits d'insomnie, notant ses soucis, ses espoirs et ses tâches. C'est un chant d'amour à la paysannerie qu'elle nous offre, en communion avec la nature, avec ses bêtes, avec les cyclamens qu'elle cueille...

08/2011

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Sociologie

Jeux, modes et masses. La société française et le moderne 1945-1985

Dans le moderne, faire voir le plus moderne ; à l'intérieur du contemporain, donner à concevoir le plus proprement contemporain : telle est l'ambition de ce livre. Le tiercé, ou les voies imprévues de l'adhésion aux rituels de la démocratie ; le jogging, ou la réponse par le corps à la crise ; la vague rock, ou l'invention de l'internationale adolescente ; le compagnonnage animal, ou l'épreuve des limites de l'humain ; la société automobile, ou le basculement dans l'univers de la mobilité ; la généralisation de la mode, ou l'entrée dans une nouvelle logique du paraître : autant d'échantillons du grand changement qui, depuis 1945, n'a pas seulement révolutionné niveaux et modes de vie, mais crée littéralement une autre société. Ils sont analysés ici sous un double éclairage : dans leur signification universelle, en tant qu'expressions de la société démocratique de masse, et du point de vue des résistances spécifiques de la société française à la modernité. Contre les préjugés "critiques" inspirés par un élitisme archaïsant, en rupture avec une sociologie académique engoncée dans des catégories d'un autre âge, un effort pour regarder et pour penser sa société dans son mouvement même.

01/1986

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Littérature française

Je ne fais que passer. Colombe de la paix

Un petit parfum que dégage chacune de mes poésies dans ce joli bouquet composé d'humour et des choses de la vie. Ma touche personnelle est souvent nuancée entre la tendresse, l'amitié et la tristesse. Ma plume quant à elle, prend sa source dans l'encrier de l'amour et se couche délicatement sur le papier sans le froisser.

10/2016

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Littérature française

A l'encre bleu nuit

"Regardez, dit-il, et elle regarde : Il fait glisser ce papier fin et léger qui enveloppe la paille, le froisse, le roule, comme s'il roulait une cigarette, et, délicatement, le déchire, le divise : deux jambes, deux bras, un corps et une tête apparaissent, vivants, pense-t-elle, plus réels dès qu'il verse de l'eau sur le papier avec la paille. Une goutte, une autre, et une autre, un personnage vient de naître, frissonne, s'agite, se tord, avant de se plaquer contre le marbre de la table, foudroyé, inerte. Elle pense aux grands plâtres, aux grands bronzes de l'atelier, hommes et femmes, veilleurs des dessins, des peintures, compagnons des bustes, des portraits pacifiés. Ils portent le poids de l'Histoire explosée, qu'Alberto Giacometti maintient en équilibre dans ses doigts patients. Nomades de la rue, de la ville, de la planète, ils marchent. Et ils marchent, malgré leurs corps carbonisés, immortels Don Quichotte, peut-être élus parmi les damnés - l'Esprit souffle où il veut". Extrait "d'Alberto", premier chapitre de ce livre.

03/2014

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Littérature française

Balade en Amnésie

"Depuis la publication de son best-seller Dis mamie, tu l'écris notre histoire d'amour ? , Yvonne Clos nous offre, à intervalles irréguliers, ses commentaires et ses aphorismes sur le temps qui passe, l'amour des autres, la famille, la vie… Chacun de ses livres est un petit bijou d'élégance, de douceur, de bienveillance, de tendresse, d'authenticité. Balade en Amnésie, pour notre plus grand plaisir, n'échappe pas à la règle. Une fois de plus, le lecteur appréciera cette fine dentelle faite de nostalgie et de pudeur". (Extrait de la préface)

03/2019

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Histoire de France

Marie-Adélaïde de Savoie. Duchesse de Bourgogne - 1685-1712

Ce livre nouveau, ce beau livre est bâti autour d'une princesse de Savoir, Marie-Adélaïde, que son mariage fit petite-fille de Louis XIV, duchesse de Bourgogne. Faut-il ajouter dauphine et héritière de France, mais si court fut le passage, avant la mort prématurée. Marie-Adélaïde, un échos e lève-t-il, à ce nom, dans l'esprit de nos contemporains, voire ceux qui se targuent de culture ? Se rappelle-t-on même vaguement qu'elle fut une ombre dans ce cortège de morts qui laissa le vieux Roi seul avec un arrière-petit-fils encore aux mains des nourrices. Duchesse de Bourgogne n'évoque rien de plus, et des Bourgogne, il y en eut d'autres. Il faudrait, et l'ouvrage après coup nous en convainc, écrire, nonobstant le terme galvaudé : Marie-Adélaïde, cette inconnue... Marie-Adélaïde, cette inconnue, et c'est bien la raison pour laquelle Yvonne Brunel, écrivain et historienne, et qui l'a prouvé avec une autre inconnue, Marie-Josèphe de Saxe, s'est attachée à la relever du tombeau et à la rendre à la vie. Double et mystérieuse Adélaïde, le grand Coysevox, avait en 1710, juste à la veille de votre envol de ce monde, sculpté dans la cire ou la pierre des Musées, votre visage dissymétrique : "sérieux, appliqué d'un côté, l'autre spirituel, tout espiègle" et "vos yeux très grands, ouverts par le haut" . Yvonne Brunel n'a pas, de l'int" rieur, dressé un monument à votre mémoire moins véridique et impérissable. Pierre BREILLAT Conservateur en chef à la Bibliothèque de la ville de Versailles

01/1974

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Littérature française

Disparitions. Roman jeunesse

Le jeune Tom, 13 ans, et sa petite soeur, Sarah, arrivent de Paris alors que l'année scolaire est déjà entamée. Orphelins, ils n'ont plus que leur tante à Nantes qui n'est pas trop enchantée de les accueillir. Dans cette ville, ils ne connaissent personne mais, un soir, la tante de Tom disparaît dans des circonstances troublantes. La police tentera en vain de la retrouver. Bientôt, d'autres disparitions tout aussi inconcevables les éprouveront. Heureusement pour eux, d'autres élèves de Saint Stanislas les aideront à mener l'enquête. Ces six collégiens vivront des aventures à la fois étonnantes, terrifiantes et enrichissantes qui les marqueront sans doute pour toujours.

09/2021

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Exégèse

La Chance de croire. Bienheureux les confiants

Ce livre aurait pu s'intituler Il était une fois, une foi... . Non, ce n'est pas le début d'un conte de fée, mais le commencement d'une quête spirituelle. Croire en Dieu ? Ce n'est pas si simple : il s'agit d'avancer en eau toujours plus profonde, de passer de l'incertitude à la conviction. Ce petit essai nous conduit de mystère en mystère sur un chemin qui découvre la toute-puissance de Dieu dans la fragilité d'un nouveau-né à Bethléem puis dans la souffrance d'un Crucifié au Golgotha. Ce petit livre parle de confiance et non de certitude. Il s'adresse à celles et ceux qui cherchent Dieu parfois dans le brouillard. Il s'agit d'aborder le rivage du plus mystérieux des mystères : celui de l'Amour. Or l'Amour ne se démontre pas, ne s'explique pas, simplement Il se donne et se reçoit. Alors croire en Dieu devient à la portée de tous puisqu'il suffit de se laisser aimer. A propos de l'auteur : Yvonne Arbués, ancienne institutrice, mère de famille nombreuse, aujourd'hui très heureuse grand-mère, a fondé en 1984 le Mouvement International d'Aide à l'Enfance pour ouvrir des centres nutritionnels en Amérique latine afin de venir en aide à des enfants malnutris. Très ancrée dans la spiritualité bénédictine, elle est l'auteure de deux précédents ouvrages également parus aux éditions Saint-Léger : Saint Benoît hors les cloîtres et Un homme béni de grâce et de nom.

11/2021

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Sociologie

Le loisir, c'est du boulot !

"C'est dans le travail que se reconstitue notre capacité à avoir une force de loisir, de même que c'est dans le loisir que se reconstitue notre force de travail. ; en imitation raisonnée du concept de "force de travail" , j'ai forgé le concept de "force de loisir" . Notre aptitude à avoir des loisirs n'est pas inépuisable. Le loisir, c'est du boulot ! C'est épuisant. Ce n'est pas le plaisir d'une activité qui définit le loisir, c'est son caractère libératoire. Un loisir peut procurer de l'insatisfaction, de la colère, de la révolte, de la déception, il peut être totalement raté, il n'en reste pas moins un loisir, même si vous en sortez mécontent". Paul Yonnet était un sociologue hors du commun. Visionnaire, franc-tireur et inclassable, ces objets d'études n'entrent pas dans la conformité du "prêt à penser" de la pratique sociologique attendue. Le tiercé, le jogging, le rock & roll et le sport plus généralement, des thématiques apparemment triviales, qui se révèlent être sous sa plume aiguisée, des territoires particulièrementféconds pour la compréhension nos sociétés.

06/2023

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Sociologie

Zone de mort

"Confronté à l'épreuve ultime, Paul Yonnet laisse libre cours à une écriture qui est à la fois un combat contre la mort menaçante et une planche de salut l'empêchant de sombrer. Zone de mortdécrit l'expérience limite d'un individu avec sa propre histoire et son rapport au monde, mais par-delà ce parcours unique et tragique, il dévoile une vérité abrupte qui s'adresse à tous : celle de l'individu confronté à la souffrance et à la mort dans une société qui fait tout pour les mettre à distance. Ce texte est un coup de poing contre le nouveau monde aseptisé, l'envers du décor de l'optimisme enjoué des bien-pensants de la postmodernité et des partisans doucereux du suicide assisté." Etudiant à Caen en 1968 où il connut Jean-Pierre Le Goff, Paul Yonnet est l'un des observateurs les plus originaux et les plus pénétrants de la société. contemporaine. Il a bâti une oeuvre sociologique puissante et singulière qui éclaire comme nulle autre l'expérience de notre postmodernité, tout particulièrement dans le domaine des loisirs et des sports. L'un de ses livres, Voyage au centre du malaise français. L'antiracisme et le roman national (1993), qui à sa sortie avait suscité une polémique, se révèle aujourd'hui prémonitoire. L'écriture a toujours été pour Paul Yonnet une " épreuve de vérité ". Dans ce texte hors des normes, à la fois dur et lumineux, qui dit le combat contre la maladie, l'épreuve qu'elle représente, se mêlent les souvenirs d'enfance, le désir de vivre jusqu'au bout de la nuit en toute la lucidité. Libre à chacun d'apprécier ou non ce récit qui contient sa part de mystère, alterne les moments de réminiscences, de sérénité, d'angoisse et de chaos. Le lecteur ne peut sortir indemne de la traversée de cette "zone de mort" qui nous confronte à notre condition d'être souffrant et mortel. Paul Yonnet est décédé le 19 août 2011 à l'âge de 63 ans.

09/2017

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Religion

Missionnaire sous la dictature

C'est une vie extraordinaire. Celle d'une femme dont le courage force l'admiration. Un destin, tragique et héroïque à la fois, qui croise sans cesse la grande histoire. Yvonne Pierron entre en religion à l'âge de dix-sept ans pour combattre la misère et l'injustice. Sa vie de missionnaire la conduit en Argentine. Elle travaille comme infirmière dans les bidonvilles de Buenos Aires ou chez les planteurs de tabac du nord du pays. Victime des persécutions que les militaires argentins infligent à tous les hommes et les femmes de " gauche " à partir du coup d'Etat de 1976, Yvonne échappe de très près à la mort tandis que deux de ses proches compagnes, Alice Domon et Léonie Duquet, sont assassinées dans des conditions abominables. Le général Videla et le lieutenant Astiz - " l'ange blond de la mort " - sont les acteurs maléfiques de ce drame, devenu l'un des pires symboles de cette époque. Après avoir fui l'Argentine dans le plus grand secret, Yvonne rejoint le Nicaragua, passé aux mains des révolutionnaires sandinistes. Mais le grand amour de cette fille de résistants alsaciens se nomme Argentine. Elle y vit toujours, à près de quatre-vingts ans, poursuivant son combat dans un village perdu au milieu des forêts.

10/2007

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Actualité médiatique France

Voyage au centre du malaise français. L'antiracisme et le roman national

Onze ans après la mort de Yonnet, voici la nouvelle édition préfacée et postfacée, de ce livre visionnaire sur les maux de la société française, accueilli en 1993 par des insultes et le mépris de la quasi-totalité des médias. Ce Voyage dérangeant se déroule en trois étapes. Il commence par l'exploration scrupuleuse de ce que l'auteur appelle un "antiracisme de nouvelle génération" apparu au cours des années quatre-vingt, parallèlement à la montée de l'extrême droite xénophobe. Sa nouveauté redoutable, est-il montré, est précisément d'installer la notion de "race" qu'il prétend au départ combattre. N'est pas "antiraciste" qui veut ; encore faut-il apprendre à déjouer les pièges d'un problème qui détourne et retourne les meilleures intentions. L'utopie de substitution que développe SOS - Racisme est ensuite envisagée comme un révélateur de la conjoncture idéologique française au cours d'une décennie marquée par le double effondrement de l'espérance prolétarienne et de l'encadrement catholique. Ce sont enfin quarante-cinq ans d'histoire qui sont remis en perspective à la lumière de l'effondrement du roman national que Paul Yonnet diagnostique au coeur des fantasmes et des angoisses dont la cohésion collective fait aujourd'hui l'objet. Sociologue, Paul Yonnet a étudié les loisirs, les pratiques sociales à caractère de masse et la médiatisation. Il est mort en 2011. Marcel Gauchet est philosophe, ancien rédacteur en chef de la revue Le débat et éditeur. Eric Conan a été, entre autres, directeur de la rédaction du journal Marianne.

09/2022

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Couple, famille

Questions pour les mères

"Pourquoi, ce livre ? Déclarons-le d'emblée : notre objectif est ambitieux. Nous voudrions inviter nos lecteurs à repenser ce qu'on appelle la maternité. Le discours traditionnel, pétri de moralisme et de glorification, n'a plus guère d'audience, même s'il ressuscite chaque année à l'occasion de la fête des mères. Nous croyons nécessaire d'en inventer un autre et nous souhaitons que les femmes en prennent l'initiative. Nous sommes mères et grands-mères ; nous avons une expérience vécue de la maternité dans des générations différentes, nous en avons aussi une expérience professionnelle. Nous partageons un double constat : primo, la place de la maternité dans le vécu et les représentations des femmes a beaucoup changé à la fin du XXe siècle et pose des problèmes inédits. Secundo, la maternité est inconciliable avec les valeurs actuelles, axées sur la production de richesses immédiatement consommables, sur la compétitivité, sur la rentabilité. Alors que nos filles, nos petites-filles sont toujours aussi attachées à leur indépendance et à l'égalité entre les femmes et les hommes, pourquoi donc choisissent-elles encore d'être mères ? " Y. K.

06/2014

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Littérature française

Ombres sur la loue. Roman

C'est le cousin pharmacien qui l'a trouvée inanimée, dans l'esquif dérivant sur la Loue : la châtelaine avec ses joues blêmes et ses orbites bleuies, insouciante, couchée en travers de la plate, une main sur les yeux, l'autre sur le flacon d'élixir improbable. Regardant l'enterrement à Ornans de Gustave Courbet, Yvonne Dassonville, d'origine franc-comtoise, se reconnaît dans les personnages qui meublent ce chef-d'oeuvre de mort et cherche à en faire un tableau de vie.

11/2012

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Littérature française

Les confidences de maman Chine Tome 2 : La divine inconnue

Pékin vous a donc déçue quand vous l'avez vue la première fois? Déçue ? Pire. Mon coeur, de saisissement, faillit changer de place. J'arrivais de in province natale et je croyais Pékin murée d'ivoire, dallée de nacre. Or, j'entrais dans,' une ville énorme aux maisons basses et grises entre des remparts noirâtres... Les toit fumaient, gris aussi, semblables à des ramie au repos sous les arbres, les milliers d'arbres de Pékin. De cette métropole couleur de cendre quelle cendre tomba sur ma joie! De plus j'arrivais en pleine guerre civile. Ah! ces heure terribles ! Et, prise à la glu des souvenirs, ne pouvant leur échapper, pâle, agitée, Maman Chine nous fit les confidences auxquelles, dans les pages qu'on va lire, j'ai laissé leur forme familière et directe.

10/2010

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Littérature française

Les confidences de maman Chine Tome 1 : Au fond du temple hindou

La jeunesse est vécue au Japon comme un état de grâce, une parenthèse exemptée de tout devoir et toute responsabilité : c'est dire que la jeunesse y est un univers en soi, dont ce livre décrypte la géographie, les tribus, les langages, les codes vestimentaires, la sexualité, les moyens de subsistance, les angoisses, les révoltes et les rêves... C'est l'exploration d'un monde fascinant à force de richesse et de complexité. Un univers à part, hors jeu, qui pourtant se révèle le miroir grossissant des contradictions et de la fracture sociale (kakusa) qui se creuse entre les nantis (jôryû) et les démunis (karvû). Cette enquête passionnante et minutieuse repose sur la lecture de plus d'une centaine d'ouvrages et de dossiers parus dans la presse japonaise, sur la visualisation de documentaires ou de feuilletons, ainsi que sur des observations directes, des interviews d'auteurs et des échanges quotidiens avec les jeunes Japonais - et plus de trente-sept ans de méditation en immersion totale dans la société japonaise.

09/2010

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Littérature française

Les confidences de maman Chine Tome 4 : Le démon passionné

Hong Kong, la belle vénéneuse... Maman Chine est bien embarrassée par les frasques du fils aîné de sa belle voisine. Jeune homme sans foi ni loi, à la beau insolente qui conduit son père, haut dignitaire de l'armée britannique à l'extrême châtiment. Petites fleurs des bas-quartiers côtoient cette prude société et se mêlent aux bandits que nul trafic ne découragent. Hong Kong, perchée sur on rocher au bord d'une mer aux couleurs changeantes telles l'humeur de ses habitants, à ses habitants, à une brasse de la Chine continentale qu'elle nargue du haut de sa modernité, de son quartier des affaires, de son luxe et de sa perversité.

10/2010

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Littérature française

Les confidences de maman Chine Tome 3 : Le palais des cent lacs

Le palais des cent lacs... ou plutôt des vingt-deux bassins qui ornent les cours traditionnelles chinoises. La famille de Jade vit au complet sous l'autorité de la vieille aïlleule, à l'image du Pays du Milieu, alors gouverné par la vieille impératrice Tseu Hsi, récalcitrante à toute évolution. Elle n'hésitera pas à faire éliminer sauvagement son propre neveu alors empereur et tous ses alliés qui rêvaient de progrès en cette fin de XIXe siècle. Les pourtant illustres voisins mandchous du Palais des cent lacs sont à leur tour massacrés... Jade et son père, quoique profondément respectueux des traditions, rencontrent les barbares de la mission chrétienne toute proche. Les intrigues se succèdent, les vies s'achèvent et commencent dans la cour du palais des cent lacs... jade, maman Chine s'échappe et va connaître un autre destin qu'elle nous livre peu à peu.

10/2010

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Sociologie

Famille . Tome 1, Le recul de la mort L'avènement de l'individu contemporain

Du milieu du XVIIIe siècle à nos jours, la mortalité maternelle a été divisée par 131, et la mortalité infantile par 69. A présent, dans les sociétés développées, les enfants qui naissent et leurs mères sont assurés de vivre. L'enfant désiré est le point de rencontre de ce repli de la mort, déplacée vers la vieillesse, et d'une longue histoire de contention puis de réduction de la fécondité, un processus propre à l'Europe de l'Ouest, marqué par trois stades : le recul de l'âge au mariage ; la chute de la fécondité à l'intérieur du mariage (réponse au recul de la mortalité infanto-juvénile) ; la mise au point de techniques efficaces de prévention des naissances non désirées. Alors, la société n'a plus besoin du mariage comme opérateur de la réduction de la fécondité et il n'est plus nécessaire d'interdire les relations sexuelles précoces pour garantir la collectivité contre l'excès des naissances. C'est la logique de l'enfant désiré qui façonne l'individu moderne et organise sa psychologie. De " cellule de base " de la société, la famille devient la " cellule de hase " de l'individu. Articulant les savoirs de nombreuses disciplines, cet ouvrage, qui rend intelligible ce qu'on appelle l'individualisation, en constitue, à tout point de vue, une nouvelle définition.

03/2006

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Littérature étrangère

Papillon brûle

" En matière de guérison, ils ont la musique, son harmonie apaisante aussi soudaine qu'elle est soutenue. Elle se balance comme des fruits lourds sur une branche basse et branlante, les fruits touchant terre à chaque souffle de vent : on l'appelle Kwela. C'est un moment musical déchirant, tantôt proche tantôt lointain, puissant et infime, vif et vivant. Portés par cette musique, ils planent plus haut que les nuages, s'enfoncent dans l'eau plus profondément que les pierres. Quand la branche finit par se casser et que le fruit brise sa coque, le goût en est divin. " Dans le décor de misère et de ségrégation du Zimbabwe de 1946 (alors appelé Rhodésie du Sud), Phephelaphi, magnifique jeune femme, et Fumbatha, homme d'âge mur, se rencontrent et s'aiment. Les jours s'écoulent paisiblement dans le bonheur sécurisant du couple, jusqu'au jour où Phephelaphi ne se satisfait plus de n'être que la belle attendant le retour du bien-aimé, et décide de partir à la recherche de son identité.

10/2002