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Cher, très cher, admirable et charmant ami... Correspondance 1956-1961

Extraits

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Littérature française

Très chère Ursule

Ursule, riche héritière, a un grand dessein : organiser une mirifique réception en souvenir de sa défunte mère. Très vite, elle s'adjoint les services d'une agence de communication événementielle et jette son dévolu sur Julien Pulmel, jeune cadre prometteur souvent en retard, stressé, désordonné, souffre-douleur de son entourage. Si la personnalité d'Ursule se prête aux soupçons, l'organisation de l'événement vient les alimenter. Alors, Ursule, véritable descendante d'une grande famille aristocratique, ou simple affabulatrice ? Deux visions du monde s'affrontent dans ce pétulant roman avec humour décapant et lyrisme exacerbé. Sans parler de l'enquête policière et d'un portrait au vitriol d'une société où l'argent est roi, et la folie reine.

01/2017

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Aventure

Tif et Tondu Intégrale : 1966-1968

Ce volume reprend les épisodes suivants publiés entre 1968 et 1969 : "Le Réveil de Toar" , "Le Grand Combat" , "La Matière verte" et "Tif rebondit" , ainsi qu'un récit complet de six pages, "La Boîte à Tondu" , publié précédemment dans la collection "Péché de jeunesse" . Ce cinquième volume des intégrales de Tif et Tondu marque la fin de la collaboration entre Rosy et Will, après presque quinze années pendant lesquelles ils auront réalisé des épisodes mythiques. Rosy aura élevé très haut la série, qui peinait avant son arrivée à trouver sa place dans le coeur des lecteurs du Journal de Spirou. On lui doit la création de M. Choc, avec son masque et sa queue-de-pie, un méchant mythique de la bande dessinée franco-belge. Seulement, à travers ces dernières histoires datées de 1968 et 1969, le scénariste évolue vers un humour plus anglais, basé sur l'absurde, qui convient mal à l'esprit de la série, tout du moins aux yeux de l'éditeur. Le diptyque La Matière verte et Tif rebondit, qui clôt ce volume, est aussi celui qui symbolise la scission. On est dans le fantastique le plus absurde, un ton qui symbolisera aussi l'humour de Maurice Rosy, de plus en plus décalé par rapport au reste de l'équipe du Journal de Spirou. Il passera ensuite la main à Maurice Tillieux qui marquera à son tour la série dans les années 1970.

01/2022

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Littérature scandinave

La chambre d'ami 1966

A près de quatre-vingt-huit ans, Anna a vécu toute son existence dans la ferme où elle est née, dans la campagne norvégienne. De retour après une hospitalisation, elle est alitée dans la chambre d'ami de sa propre demeure, celle qui a accueilli tant de nuits de noces, de naissances et de trépas, berceau de tant de souvenirs familiaux dont elle, seule héritière de la propriété, est la dépositaire émue. Depuis ce lit à baldaquin séculaire, c'est le récit d'une vie pleine, ses moments fondateurs, les rencontres exceptionnelles qui l'ont agrémentée mais aussi certains secrets qui ressurgissent tels des éclats de sensations brutes sous la langue ciselée d'Hans Herbjornsrud. A travers ce puissant flux de pensées transparaît également un questionnement sur la place des femmes dans cet environnement rural et la possibilité d'une transmission de leur expérience.

02/2021

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Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

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Histoire internationale

Ghana, la marche vers la démocratie

Le Ghana a connu une trajectoire politique mouvementée depuis le 6 mars 1957, date de son accession à la souveraineté internationale. Premier pays indépendant d'Afrique subsaharienne, le Ghana s'est libéré de haute lutte du joug colonial britannique après une campagne victorieuse de désobéissance civile appelée "action positive" sous la conduite de Kwame Nkrumah et suite à une série d'élections âprement disputées (1951, 1954, 1956) et gagnées par le Convention People's Party (CPP) de l'"Osagyefo" (le Rédempteur). De 1957 à 1961, la démocratie pluraliste a prévalu dans ce pays autrefois qualifié de perle de la Couronne britannique. A partir de 1961, on assiste à l'instauration progressive de l'autoritarisme politique : parti unique à orientation marxiste-léniniste de 1961 à 1966, régimes militaires de 1966 à 1992, avec deux courts intermèdes civils (1969-1972 et 1979-1981). Depuis 1992, on constate une normalisation et une stabilisation politiques de ce pays, conduisant à une consolidation démocratique saluée à l'étranger. L'objet de ce livre est de comprendre et d'interpréter le long cheminement démocratique du Ghana qui fait apparaître, par-delà la succession dans le temps de régimes autoritaires et démocratiques ; ce mouvement pendulaire met en scène deux traditions philosophico-politiques qui plongent leurs racines dans les années quarante : une tradition de gauche incarnée par Kwame Nkrumah et une tradition de droite incarnée par Koffi Busia. Ces deux traditions philosophico-politiques, bousculées pendant deux décennies par une tradition aux relents populistes promue par J. J. Rawlings, constituent une constante de la vie politique ghanéenne à qui elles confèrent des accents de modernité. Un livre pour comprendre l'histoire et la vie politique de ce petit Etat très singulier d'Afrique de l'Ouest.

12/2019

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Poésie

Très chère et vulnérable pensée

L'homme naît avec un vide qu'il ne peut remplir lui-même, mystère que notre très chère et vulnérable pensée cherche à combler vainement. Si l'homme pouvait penser qu'il n'est pas seulement neuronal, composé uniquement de chair mais qu'il est aussi fils du Dieu créateur, révélateur de l'esprit suprême ; l'homme serait sérénité. Notre très chère et vulnérable pensée s'entête à s'abreuver, de satisfaire ce vide mystérieux par de nouvelles lumières naissant des universités des réseaux sociaux. Les fils et les filles de Dieu s'éduquent mais s'égarent dans des sectarismes de tout genre : culturel, religieux, alimentaire... A travers des textes poétiques engagés, l'auteur nous plonge dans son intimité, de la pensée vulnérable de sa jeunesse jusqu'aux questionnements de l'homme qu'il est devenu. Un recueil bien pensé sur la déchéance des sociétés, la fragilité, l'agitation du moral de l'homme tout simplement neuronal.

07/2022

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Cinquième République

L'extermination programmée des communistes indonésiens (1965-1966). Archives inédites

"Ce livre pre?sente un nouveau re?cit du ge?nocide indone?sien. Il de?montre que de?s le de?but, l'arme?e n'a pas tente? de nier son ro?le dans cette campagne. Au contraire, ce livre montre que les militaires ont ouvertement coordonne? son lancement, puis ont enro?le? le gouvernement civil et la socie?te? civile dans sa mise en oeuvre – tout en documentant soigneusement sa progression. La mise en oeuvre du ge?nocide e?tait une politique officielle et les documents et archives pre?sente?s dans ces pages e?taient destine?s a? mieux organiser cette politique, a? permettre une coordination simultane?e du ge?nocide aux niveaux national, interprovincial, provincial, des sous-districts et des villages. Ce nouveau re?cit, bien que limite? a? une province (Aceh) et a? une chai?ne interre?gionale de commandement (Sumatra), offre de nouvelles perspectives a? la compréhension du ge?nocide indone?sien en tant qu'e?ve?nement national et soule?ve de nouvelles questions. Il est solidement prouve? que le commandement de l'arme?e avait l'intention de de?truire le groupe communiste indone?sien et a agi dans cette intention. Cette intention a e?te? affirme?e pour la premie?re fois le 1er octobre 1965, par l'annonce du commandement militaire ordonnant aux soldats d'"ane?antir comple?tement" le Mouvement du 30 Septembre. Elle e?voluera ensuite le 4 octobre avec l'ajout ordonnant aux civils de participer a? cette campagne d'ane?antissement. Le 14 octobre, les militaires e?tablirent un " conseil de guerre " pour superviser sa mise en oeuvre. Le re?sultat le plus marquant de cet inte?re?t re?cent pour les massacres est que le ge?nocide indone?sien n'est plus conside?re? comme un myste?re sans auteurs ni un de?chai?nement de violence "spontane?e", mais comme une campagne de?libe?re?e de violence parraine?e par l'E?tat. Une telle perspective exige qu'au-dela? de la ne?cessite? urgente d'obtenir une nouvelle reconnaissance publique de la part du gouvernement indone?sien et de ses soutiens occidentaux, au-dela? de la ne?cessite? pour les survivants et leurs familles d'e?tre pleinement re?habilite?s, il y ait aussi une certaine forme de responsabilite? devant la justice pour le ge?nocide indone?sien si on veut que les lois inter- nationales, conside?re?es comme le ciment de la communaute? internationale, conservent leur sens comme moyen d'amener les auteurs d'atrocite?s a? rendre des comptes. " Jess Melvin

02/2023

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Littérature française

Chez le chef du village

A l'heure où il devient de plus en plus difficile de tenir ses promesses, et surtout de sauvegarder un secret datant de dix-sept ans pour fidéliser une amitié datant de plusieurs années ; un enfant albinos né dans une société où il n'est pas le bienvenu d'après la tradition du milieu qui considère ce genre d'enfant comme étant source de malheur et de sorcellerie. Deux amis sont sur le point de mettre fin à leur alliance, celle de garder leur secret au nom du pouvoir...

10/2023

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Critique littéraire

Lettres. Tome 3, 1957-1965

Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec clans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.

11/2016

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Littérature française

Empreintes. Saison 2, 1958-1965

Dans ce second opus, Sylvain Braunstein fait suite au récit de son enfance entamé dans la saison 1. Nous plongerons à ses côtés dans les affres de l'adolescence et les révoltes du jeune adulte face à la marche du monde. Il observe avec passion et esprit la paix cahoteuse et la guerre froide qui suivent la désolation de la seconde guerre mondiale. Incidemment, il livre quelques confidences sur son service militaire.
Retour sur un morceau des Trente Glorieuses auprès d'un garçon comme les autres... mais pas seulement. Eclectique, dilettante et entièrement dégagé de tout phénomène de mode, ainsi se présente volontiers Sylvain Braunstein. Liberté de ton et d'esprit sont donc ses marques distinctives. Retrouvons-le à travers cette relation de sa propre histoire. Sylvain Braunstein a exercé durant trente ans à l'Institut Géographique National dans le domaine de la télédétection aérospatiale.

01/2021

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BD tout public

Uderzo. L'intégrale 1951-1953

Dans tous les domaines, il existe une fracture entre un avant et un après, une frontière. Bref, une référence qui marque un changement catégorique. Dans l'univers de la bande dessinée, ce sommet, cette référence, c'est le tandem Goscinny-Uderzo. A eux deux, sur plus d'un quart de siècle de grande amitié et de complicité délirante, ils ont fait descendre la BD dans la rue pour la hisser au niveau d'un art. Les années 1951 à 1953 sont primordiales dans la vie d'Albert Uderzo. Il rencontre deux des scénaristes les plus talentueux du siècle et fait la connaissance d'une charmante jeune femme aux yeux verts, Ada, qui deviendra la femme de sa vie.   En 1951, Albert croise tout d'abord Jean-Michel CHARLIER avec lequel il collabore. On découvre dans ce volume les deux épisodes des aventures de Belloy : Chevalier sans Armure et La Princesse captive, publiés dans la presse enfantine.   Grâce à Charlier, René GOSCINNY est engagé dans la structure où travaille Uderzo. Les deux hommes se lient d'une solide amitié doublée d'une complicité professionnelle exceptionnelle et immédiate…"Nous avons très vite compris que nous nous complétions à merveille" se souvient Albert Uderzo. Dès 1951, ils imaginent ensemble les aventures d'Oumpah-Pah, un Indien confronté à l'Amérique moderne. Les premières planches sont même traduites en anglais pour les vendre aux Américains. On les découvre ici, dans leur intégralité, avec les dessins préparatoires. C'est drôle, efficace, et pourtant personne ne veut de ce projet qui restera des années dans les cartons.  En 1952, le tandem invente une histoire de pirates et de corsaires, Jehan Pistolet, qui est cette fois publié dans un supplément de presse du jeudi. Les 2 premiers épisodes complets sont rassemblés ici et restaurés dans leur fraîcheur originale.   Tout n'a pas toujours été pétillant au pays des bulles...Pour vivre, il faut aussi illustrer des chroniques pour les journaux à grand tirage. De 1951 à 1953, Uderzo illustrera la rubrique de savoir-vivre "Qui a raison ?" du magazine féminin Bonnes Soirées, d'abord sur des textes de Goscinny puis de Mony Lange. La finesse de son trait réaliste s'affirme, ainsi que son sens de la composition. Avec Mony Lange, qu'il ne rencontrera jamais, il illustre aussi la rubrique "Sa majesté mon mari", une petit merveille qui reflète les péripéties conjugales d'une famille rangée dans les années 50. Le trait est vif, le coup de pinceau sûr et spontané.   En 1953, un nouveau héros apparaît dans les colonnes de la presse enfantine : Marco Polo. Une série dessinée par Uderzo avec le scénariste Octave JOLY, qui commence tout juste sa carrière et n'a pas encore écrit les histoires de l'Oncle Paul. Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette Intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à découvrir !

10/2014

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Histoire de France

Le présent quotidien, 1955-1966

Philippe Ariès, célèbre " historien du dimanche ", était aussi un journaliste du jeudi. De 1955 à 1966, il a participé à l'aventure de La Nation française, hebdomadaire qui regroupait derrière Pierre Boutang quelques héritiers de L'Action française. Ariès y tient une chronique du temps présent qui détonne au coeur des articles politiques du journal. Il se fait le sociologue, l'anthropologue, le peintre de la société où il vit, parlant des moeurs, des mentalités, de la littérature, de la religion, des rites, des coutumes, de la vie quotidienne... Jusqu'au jour où la guerre d'Algérie devient une guerre civile - dans laquelle Ariès ne veut pas manquer au devoir de solidarité. Mais il ne peut empêcher la sécession, qui voit les jusqu'auboutistes quitter La Nation française pour fonder un autre journal. Un auteur anticonformiste d'une chronique qui ne l'est pas moins.

01/1997

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Littérature étrangère

Etres chers

Matveï Mitine, veuf, la quarantaine. Katia Tsygankova, comédienne, divorcée, la femme qu'il aime. Mitine a une fille, Liouba, dix-neuf ans, fantasque, le coeur malade. Amoureuse de Vladimir Kourantsev, jeune musicien de jazz. Varvara Kramskaïa, vieille et célèbre grande dame de la scène, amie de tous les quatre. Le cercle des êtres chers est ainsi formé, mais il n'est pas fermé sur lui-même, chacun des protagonistes ayant une vie débordante d'activités qui les fait évoluer dans des milieux très divers (théâtre, service de chirurgie d'un grand hôpital, groupes musicaux, jeunesse dorée, nomenklatura, routiers de Sibérie) que Zoïa Bogouslavskaïa dépeint avec fidélité, reflétant par là même les problèmes qui agitent la société soviétique contemporaine. Les conflits psychologiques sont également présents, conflits de toujours puisqu'il s'agit des relations entre les hommes et les femmes, entre parents et enfants, de tous ces liens ténus et complexes qui rattachent les uns aux autres les Etres chers.

06/1989

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Beaux arts

Trente ans de correspondance 1926-1959

Frank Lloyd Wright (1867-1959), le célèbre architecte et théoricien de l'architecture organique, et l'historien et critique Lewis Mumford (1895-1990) ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme, comme en témoigne leur longue et abondante correspondance. Ces deux figures majeures de la culture américaine échangèrent plus de 150 lettres passionnantes, clairvoyantes, énergiques, spirituelles mais non dépourvues de tensions, qui illustrent à merveille le débat intellectuel sur l'architecture américaine et internationale du XXe siècle. C'est Frank Lloyd Wright, alors âgé de presque 60 ans, qui inaugure cet échange épistolaire en écrivant en 1926 à Lewis Mumford, qui n'a qu'une trentaine d'année. Renommé, mais en marge des tendances architecturales en vogue et confronté à des difficultés financières, l'architecte, en quête de critiques qui renouvellent son image, remercie de son soutien le jeune écrivain qui commence à s'imposer sur la scène newyorkaise. La correspondance prend son essor un an plus tard. Libres d'esprit, à la fois conservateurs et iconoclastes, les deux hommes trouvent vite de nombreux terrains d'entente, aussi bien professionnels que personnels. Au fait de l'actualité et de l'évolution contemporaine de l'architecture et de l'urbanisme, ils abordent de nombreux sujets, à commencer par leurs oeuvres respectives, et évoquent leurs alliés et leurs adversaires, l'avènement du Style international et les événements politiques qui bouleversent l'Europe et les Etats-Unis. Opposés à la sévère orthodoxie de modernistes tels que Le Corbusier, ils prônent tous deux, à l'instar d'Emerson, un meilleur usage de l'architecture et de la technologie au profit de l'environnement et de l'humanité, un point de vue qui faisait presque alors exception dans le panorama architectural. Affectueux et élogieux, Wright tient à l'approbation de Mumford et aspire à un rapport plus étroit. Plus prudent, souhaitant conserver son indépendance en tant que critique, Mumford refuse les multiples invitations de Wright à lui rendre visite dans son domaine de Taliesin, mais il n'en admire pas moins l'oeuvre de l'architecte - "modèle de l'architecture organique, construite en harmonie avec les rythmes de la vie moderne" - qui l'inspire. La Seconde Guerre mondiale interrompt brutalement cet échange profond et fécond, Mumford étant partisan de l'intervention des États-Unis en Europe, et Wright pacifiste et protectionniste. La correspondance ne reprendra que dix ans plus tard, à l'initiative de Wright. Une fois réconciliés, malgré leurs désaccords politiques et esthétiques, les deux hommes multiplient les témoignages d'affection et d'admiration. Sous la direction de deux grands universitaires, Bruce Brooks Pfeiffer, spécialiste de Frank Lloyd Wright, et Robert Wojtowicz, spécialiste de Lewis Mumford, cette correspondance est agrémentée d'une riche et rigoureuse introduction, de notes sobres et précises, d'un index, d'une chronologie de chacun des correspondants, ainsi que d'une note du traducteur sur leurs styles respectifs.

02/2017

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Comics

Silver Surfer Intégrale : 1966-1969

Après avoir sacrifié sa vie pour sauver Zenn-La, sa planète d'origine, en devenant le héraut de Galactus sous le nom du Silver Surfer, Norrin Radd commence à arpenter l'univers sur une planche de surf cosmique pour trouver des planètes qui pourraient apaiser la faim de Galactus. Mais quand il arrive près de la Terre, le Surfer décide de prendre son destin en main, de se libérer de son maitre et de débuter une nouvelle vie en solitaire. Cet album contient les épisodes 1 à 6 de la première série Silver Surfer (1968), ainsi que la saga publiée dans Fantastic Four (1961) 48 à 50, dans laquelle le héros fait sa première apparition. Vous découvrirez également une histoire supplémentaire tirée de Fantastic Four (1961) Annual 5.

11/2018

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Comics Super-héros

Hulk L'intégrale : 1964-1966

Avoir Hulk comme alter ego n'est pas de tout repos pour Bruce Banner, qui doit affronter aussi souvent des super-vilains que des héros ! Après un face-à-face avec Giant-Man et Hercule, le Géant de Jade va devoir affronter le Leader, le Général Thunderbolt Ross et bien d'autres menaces ! En parallèle des INTEGRALES recueillant l'immense run de Peter David, nous revenons aux origines du personnage avec cet album qui regroupe les aventures du Docteur Bruce Banner publiées dans la série Tales to Astonish. Avec Lee, Kirby et Ditko aux commandes, cet album est un immanquable !

08/2021

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BD tout public

L'intégrale Uderzo 1941-1951

En plus de 70 ans de carrière, Uderzo aura tout dessiné, dans tous les styles, tous les registres, avec un génie que lui reconnaissent des dessinateurs aussi variés que Petillon, Moebius, Zep ou Gotlib, et le succès public planétaire de la série Astérix avec son complice Goscinny. A 4 ans, sa maîtresse de maternelle repère son talent pour le dessin. A 7 ans, il découvre sa vocation avec le Journal de Mickey. A 14 ans, il publie son premier dessin, à 18 ans, c'est le premier album de 12 pages Publier l'intégrale d'une œuvre aussi vaste et variée est un défi de taille. Alain Duchêne et Philippe Cauvin, deux spécialistes passionnés, ont parcouru toute l'Europe  pour retrouver, rassembler, restaurer les milliers de dessins, planches originales, journaux, albums, nés du crayon magique d'Uderzo au fil du temps. Ce premier volume, exhaustif, réunit tous les dessins, séries et albums des années 1941 à 1951, en version intégrale : - Ses dessins d'enfance, ses débuts pendant la guerre, sa rencontre avec Calvo, les dessins du service militaire,.. - Les premières séries de presse pour la jeunesse : Flamberge, gentilhomme gascon, Clopinard, le dernier des grognards, vagabond espiègle et son acolyte Grogui, à l'allure déjà « enveloppée », Les aventures de Clodo et son Oie, strip cocasse à la française publié dans un quotidien, Zidore l'homme-macaque, version burlesque de Tarzan,… - Les séries d'aventure dans le magazine OK, de 1946 à 1949 : Arys Buck et son épée magique, Le Prince Rollin, Belloy l'invulnérable, des comics signés Al Uderzo pour faire américain, qui regorgent d'action et d'humour, avec scènes de bagarres, duos de héros contrastés et jolies princesses à délivrer… - En 1950, c'est la série Capitaine Marvel Junior pour le journal Bravo, et Superatomic Z. - les dessins de presse, époustouflants de ligne claire réaliste pour France Dimanche et France Soir de la grande époque, où il illustre les faits divers et le Tour de France. Au fil des dessins s'afffirme très tôt le « style Uderzo », avec le sens du gag visuel, de l'expression gestuelle, une maîtrise époustouflante de styles différents de dessin, du cosmique au western en passant par le réalisme. Le secret de son génie ? Le talent, le travail acharné, l'amour du dessin… et la modestie. « Les institutions dans la BD, ça n'existe pas. Ce sont les lecteurs qui font le succès. C'est aussi simple que ça ! » Albert Uderzo ( introduction à l'Intégrale 1941-1951).

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 8, Vers "Les Fruits du Congo" ou le roman-mirage (mars 1947 - décembre 1951)

La sortie des "temps noirs" ne signifie pas, pour Henri Pourrat et Alexandre Vialatte, la fin des difficultés - bien au contraire. Les deux amis maintiennent le rythme élevé de leur correspondance : de 1947 à 1951, ils s'échangent quelque cent quatre-vingts lettres et cartes postales. Tout en menant à bien des ouvrages très divers, Pourrat se consacre de plus en plus au Trésor des Contes, pour lequel il aura à sa mort (1959) collecté et réécrit plus de mille contes. Vialatte, quant à lui, écrit (1947-1949) puis réécrit (1949-1951) son oeuvre majeure : Les Fruits du Congo. Son ami l'exhorte constamment à finir son roman et à cesser de le faire reculer à l'horizon comme un mirage inaccessible. L'édition française étant en crise grave, l'un et l'autre rencontrent les pires difficultés pour se faire publier ; ils supportent mal que les interminables discussions avec leurs éditeurs empiètent sur le temps de l'écriture. Cependant, Pourrat, qui avait obtenu le Goncourt en 1941 pour Vent de Mars reçoit en 1951 le prix Louis Barthou de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre. Vialatte obtient le prix Veillon pour Les Fruits du Congo à sa deuxième tentative en février 1950. Jusqu'à la publication chez Gallimard en septembre 1951, il retravaille constamment son volume, le modifie, le raccourcit. Il manque toutefois le Goncourt 1951 décerné à Julien Gracq pour Le Rivage des Syrtes. Ainsi s'achève pour Vialatte l'ère des fictions commencée dans les années 1920 ; trente ans plus tard, il a enfin réussi à écrire le roman-somme dont le mirage le hantait depuis sa jeunesse.

01/2019

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Aventure

24 Heures du Mans : Anthologie sixties. 1961-1963 : Rivalités italiennes ; 1964-1967 : Le duel Ferrari-Ford ; 1968-1969 : Rien ne sert de courir...

Revivez en BD les grands moments de la plus célèbre des courses d'endurance ! Depuis sa création en 1923, le rendez-vous des 24 Heures du Mans a connu des moments d'anthologie. Après sa victoire en 1960 face à Aston Martin, Ferrari compte bien prouver l'efficacité de ses TR61 et 250GT. En 1961, la marque italienne au cheval cabré s'apprête à devenir hégémonique. Mais le mitan des années 60 marque aussi l'arrivée de l'emblématique constructeur américain Ford dans la course. C'est le début des rivalités. De 1964 à 1967, les deux constructeurs n'auront de cesse de se défier ! A la fin des années 60, malgré le modèle vieillissant de la GT 40, Ford continuera à défier l'ambitieuse écurie Porsche avec notamment une dernière course de légende dont le héros est un jeune pilote belge prometteur : Jacky Ickx. Frissons, innovations techniques, révélations et rebondissements sont au rendez-vous de cette décennie remarquable pour le sport automobile, une époque qui méritait bien une anthologie.

11/2023

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Histoire de France

Saleté de guerre ! Correspondance 1915-1916

Voici deux intellectuels de culture protestante, proches de Jaurès, avec leur franc-parler, leurs admirations et détestations, leurs problèmes de pacifistes enfermés dans la guerre. La séparation a produit ces lettres d'où ressort le contraste entre front et arrière, chaque correspondant essayant de comprendre la situation de l'autre et lui demandant de la décrire sans détours. Jules livres ses observations sur la vie des tranchées, les moments chauds à Verdun et dans la Somme, son contact avec la boue et les rats, les poilus et les officiers. De Paris, Marie-Louise raconte la préparation de la revue La Paix par le Droit, les problèmes d'ego au sein de l'équipe, ses démêlés avec la censure. Au contact de hautes personnalités parisiennes et étrangères, elle donne à son mari, et donc aux lecteurs de ce livre, des informations passionnantes sur les coulisses du pouvoir, les missions internationales, les organisations féministes et pacifistes. Et qui mieux que leur amie chargée d'ouvrir le courrier de Barrès pouvait attirer l'attention des Puech sur les lettre d'injures venant du front, dont une contenait des poux destinés au grand embusqué jusqu'au-boutiste ?

10/2015

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Policiers

Les romans durs. Volume 11, 1961-1966

"Le rôle du romancier est de montrer l'absolu qu'il poursuit. En tout cas, le faire sentir. Car cet absolu est quelquefois impossible à rendre avec des mots. Dans le roman tel que je le conçois, c'est la partie poésie, si je pais dire, qui peut rendre ce qui ne se rend pas par des phrases normales. La poésie existe vraiment dans le roman, c'est tout cet inexprimable, cette ambiance qui flotte autour des personnages qui rend la vérité. Expliquer moi-même mes personnages m'est impossible. J'écris parce que j'ai besoin décrire, à ce montent là, j'ai besoin d'être avec des personnages à moi, uniquement de vivre pendant neuf, dix ou onze jours, dans une ambiance que je crée, avec des personnages que je crée et dont je m'imbibe... Je ne sais pas où ils vont me conduire" Simenon interview par André Parinaud, diffusion sur la RTF, octobre 1955-janvier 1956.

02/2013

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Critique littéraire

A en-tête de "Critique". Correspondance entre Georges Bataille et Eric Weil (1946-1951)

Les revues sont nombreuses à naître à la Libération. Toutes n'eurent pas la même importance que Critique, et très rares sont celles qui paraissent encore aujourd'hui. C'est l'une des raisons pour lesquelles la correspondance échangée par Georges Bataille, son fondateur et directeur, et Eric Weil, important philosophe allemand que Bataille associe à la direction des premières années de la revue, est si instructive. On y lit certes les considérables difficultés éditoriales qu'elle a rencontrées d'abord : deux éditeurs en quatre années, avant de trouver avec les Editions de Minuit, en 1950, celui qui lui sera désormais fidèle. Mais là n'est pas l'essentiel, qui tient dans l'échange profond et souvent tendu de deux intellectuels que beaucoup oppose, excepté leur commune volonté d'oeuvrer à la réussite d'une revue "bibliographique", "représentant l'essentiel de la pensée humaine prise dans les meilleurs livres" français et étrangers, ainsi que Bataille l'annonçait dès son premier projet. Si cela devait suffire à distinguer Critique des revues d'opinion, il n'en faudra pas moins compter avec les passions politiques : délicat équilibre à trouver entre marxistes et non marxistes, communistes et gaullistes, existentialistes et surréalistes ; enfin, entre "spécialistes" qu'Eric Weil choisit avec beaucoup de scrupules et "intellectuels", pour la plupart amis de Bataille, revenant avec lui d'un entre-deux-guerres commun et passionné.

11/2014

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Religion

Correspondance. Tome 2, Les années américaines (1941-1961)

Ce deuxième volume de la correspondance entre Jacques Maritain (1882-1973) et Yves Simon (1903-1961) jette une nouvelle lumière sur les "années américaines" des deux philosophes. Animateur de la résistance spirituelle et intellectuelle, Jacques Maritain est à New York jusqu'en 1945 : dans les lettres à Yves Simon, il décrit de l'intérieur les milieux émigrés français de la Côte Est et les instances gouvernementales et administratives américaines. Yves Simon, depuis le Midwest, s'engage aussi dans les débats intellectuels et politiques que le naufrage de la République française exige. Les deux auteurs s'appuient sur leur longue amitié et sur leur commune expérience des années 30 pour organiser les publications de résistance en Amérique et penser une sortie de guerre. Ils rédigent et commentent mutuellement leurs oeuvres destinées à jouer un rôle de premier plan dans l'Europe occupée puis libérée. A la demande du général de Gaulle et de Georges Bidault, Maritain accepte d'être nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège en 1945. En 1948, il revient pour enseigner la philosophie à l'université de Princeton, où il séjourne douze ans. Yves Simon est alors à l'université de Chicago. Signe à la fois d'une bonne intégration des intellectuels français au sein de l'université américaine et d'une meilleure acceptation de la pensée catholique dans les milieux séculiers américains, les années 1950 semblent un âge d'or et voient la publication d'ouvrages très importants, comme L'Homme et l'Etat ou Philosophy of a Democratic Government, qui se situent dans le prolongement des oeuvres de guerre et proposent, dans le contexte politique de l'après- guerre, un affinement de la pensée catholique à l'égard de la démocratie. L'expérience américaine des deux philosophes est de ce point de vue déterminante.

10/2011

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Actualité et médias

Mes très chers monstres

"Journaliste depuis trente ans au Figaro, j'ai croisé, au fil des ans, à ce poste d'observation de premier plan, bien des "monstres". Des beaux et des laids. Des petits et des grands. Des femmes et des hommes. Des monstres évidents et des monstres charmants et virevoltants, cachant bien leur jeu. Certains bien plus fragiles qu'ils en avaient l'air, presque vulnérables ; d'autres bien plus "monstrueux" que leur réserve ou leur apparente bonhomie ne le laissait présager. Tous monstres parce que plus "grands", plus volontaires, et toujours en quête de lumière. De reconnaissance, d'un amour renouvelé, de postérité, voire d'éternité, même, pour certains, soucieux de laisser une trace dans l'histoire. Tenter de mettre au jour si ce n'est le "vrai visage", en tout cas un autre visage, une forme de vérité de l'instant derrière l'apparence, la quête narcissique, les images retouchées qui construisent des espèces de marionnettes médiatiques. Essayer de cerner les failles, notamment celles de l'enfance si souvent éclairantes. Mettre en lumière les stratégies pour s'affranchir de filiations pesantes, d'histoires familiales compliquées ou de conventions sociales contraignantes. Voilà ce qui m'a motivée dans cette espèce d'attirance que j'ai toujours eue pour des personnages qui sortaient du commun". A. F.

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Littérature érotique et sentim

Ces très chers voisins

Pétronille Pignon vient de fêter ses 47 ans. Vieille fille, elle habite seule à Paris, dans un bel appartement du 16e arrondissement. Sa famille ? Des quémandeurs qui n'en veulent qu'à son argent. Ses connaissances ? Des râleurs. Ses voisins ? Des personnes infréquentables. Bref, le niveau de tolérance de Pétronille Pignon est proche de zéro. Surtout, elle n'a besoin de personne pour se gâcher la vie ! Mais le coup bas est venu d'en haut, c'est-à-dire des chambres de bonnes. Imaginez que dans son immeuble se sont installés une jeune Américaine et... un Mexicain. Un Mexicain !! Le pire, c'est que ces très chers voisins vont effectivement changer la vie de Pétronille, pour son malheur. Ou son bonheur ? Une comédie grinçante, hilarante et détonante sur les coud du destin... et nos très chers voisin !

10/2013

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Actualité médiatique France

Mes très chers monstres

"Journaliste depuis trente ans au Figaro, j'ai croisé, au fil des ans, à ce poste d'observation de premier plan, bien des monstres . Des beaux et des laids. Des petits et des grands. Des femmes et des hommes. Des monstres évidents et des monstres charmants et virevoltants, cachant bien leur jeu. Certains bien plus fragiles qu'ils en avaient l'air, presque vulnérables ; d'autres bien plus monstrueux que leur réserve ou leur apparente bonhomie ne le laissait présager. Tous monstres parce que plus grands , plus volontaires, et toujours en quête de lumière. De reconnaissance, d'un amour renouvelé, de postérité, voire d'éternité, même, pour certains, soucieux de laisser une trace dans l'histoire. Tenter de mettre au jour si ce n'est le vrai visage , en tout cas un autre visage, une forme de vérité de l'instant derrière l'apparence, la quête narcissique, les images retouchées qui construisent des espèces de marionnettes médiatiques. Essayer de cerner les failles, notamment celles de l'enfance si souvent éclairantes. Mettre en lumière les stratégies pour s'affranchir de filiations pesantes, d'histoires familiales compliquées ou de conventions sociales contraignantes. Voilà ce qui m'a motivée dans cette espèce d'attirance que j'ai toujours eue pour des personnages qui sortaient du commun". A. F. Anne Fulda est grand reporter et responsable de la rubrique "Portraits" au Figaro. Elle est l'auteure d'Un président très entouré (Grasset, 1997), de François Baroin, le faux discret (Lattès, 2012), de Portraits de femmes (Plon, 2016) et du best-seller Macron, un jeune homme si parfait (Plon, 2017).

05/2023

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1961

" Je comprends pourquoi Paulhan ne goûte pas ma peinture. Elle est trop vraie. Il se meut dans un univers abstrait et ne voit rien autour de lui, que des idées. C'est un autre Zénon d'Elée. Pas la peine de lui prouver le mouvement en marchant, il ne vous voit pas marcher." Ces lignes trouvées dans un carnet d'André Lhote donnent le ton des quelque six cents lettres échangées entre le peintre, qui fut le premier critique d'art de La Nouvelle Revue française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Voici quarante ans de conversations intimes entre deux personnalités, au faîte de leur maturité, qui s'interrogent, s'affrontent, mais toujours se comprennent. Entre les deux amis, aucune flagornerie, plutôt de la complicité, ils débattent. Tout en bataillant pour la parution régulière de chroniques artistiques dans La NRF, Lhote trouve en Paulhan un interlocuteur redoutable, grand amateur de peinture. Petit à petit celui-ci, recherchant dans le langage plastique une nouvelle approche du monde des idées, commencera à écrire sur la peinture. Ces discussions, presque ininterrompues, nous offrent un véritable panorama des grands courants de la pensée artistique et des polémiques qui ont marqué le vingtième siècle. La correspondance nous livre tout sur les deux amis : les péripéties de leur vie domestique, leur vision de la politique en ce siècle tourmenté par les guerres et les après-guerres, leurs engouements, leurs querelles, leurs dissentiments, et finalement l'éloignement de deux silhouettes qui partent vers leur destin sans se douter du secret qu'elles ont dévoilé.

04/2009

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BD jeunesse

Valhardi Intégrale Tome 5 : 1959-1965

Dix-huit ans après sa création, Jean Valhardi est devenu un aventurier moderne, quelque part entre James Dean et L'Homme de Rio. Il aborde les années 1960 au volant de rutilantes voitures de sport, flanqué d'un comparse haut en couleur, le fantasque Gégène, qui lui vole peu à peu la vedette. Ensemble, ils traverseront les sixties sur fond de musique yé-yé, entourés de teenagers et de jolies filles, tout droit sortis des pages de Salut les copains ! Ces épisodes, qui sont les derniers dessinés par Jijé, témoignent une nouvelle fois de toute la maestria d'un auteur majeur de la bande dessinée franco-belge.

05/2019