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C'était Antonin Artaud

Extraits

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Théâtre

Le Théâtre et son double. (suivi de) Le Théâtre de Séraphin

Celui qui ne verrait dans Le Théâtre et son double qu'un traité inspiré montrant comment rénover le théâtre - bien qu'il y ait sans nul doute contribué -, celui-là se méprendrait étrangement. C'est qu'Antonin Artaud, quand il nous parle du théâtre, nous parle surtout de la vie, nous amène à réviser nos conceptions figées de l'existence, à retrouver une culture sans limitation. Le théâtre et son double, écrit il y a un demi-siècle déjà, est une œuvre magique comme le théâtre dont elle rêve, vibrante comme le corps du véritable acteur, haletante comme la vie même dans un jaillissement toujours recommencé de la poésie.

02/2008

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Critique littéraire

Lettres 1937-1943

Le 30 septembre 1937, Antonin Artaud, expulsé d'Irlande, est "débarqué" au Havre. Quelques jours plus tard, il est transféré à l'asile départemental d'aliénés de Seine-Maritime de Sotteville-lès-Rouen, dans le quartier hommes de Quatre-Mares. Les lettres qu'il rédige alors décrivent avec acuité le vécu d'angoisse et de désespoir d'un aliéné, masquant son identité sous des noms d'emprunt pour manifester toutes ses récriminations avec une énergie hors du commun qui le caractérisera tout au long de sa vie. Il est ensuite placé à Paris, à l'hôpital Sainte-Anne, le 1e avril 1938 ; il y demeurera jusqu'au 27 février 1939. Les lettres présentées confirment l'état pathologique d'Artaud, son obsession : sortir de ces lieux. Malgré ses conditions de vie et d'enfermement, il ne cesse d'écrire, de dessiner, et réclame sans cesse du papier. Après Sainte-Anne. Antonin Artaud est interné à l'asile de Ville-Evrard, où il demeurera jusqu'au 22 janvier 1943. La quantité et la qualité des documents qui sont présentés sont d'une imposante richesse sur l'état psychologique et physique d'Artaud, avec toujours cet impérieux besoin de s'exprimer malgré la maladie, les privations. Compte tenu de la misère régnant alors dans les asiles, qualifiée d'"extermination douce", et du danger que courait l'artiste, sa famille et ses amis vont réussir à obtenir un nouveau transfert pour l'asile de Paraire, à Rodez, en février 1943. Dans ce volume sont transcrites les lettres, dans leur graphie originale, qu'Artaud a rédigées entre 1937 et 1943. Nombreuses sont celles qui furent retenues par l'administration. A Roger Blin ou à André Gide, à Balthus ou au chancelier Hitler, Artaud lance ses invectives, ses suppliques et ses cris de souffrance. Ces écrits témoignent de la puissance d'une pensée fulgurante, météorique, prophétique, géniale dans ses possibilités d'expression et de création, un réservoir d'énergie inépuisable qui va oeuvrer toute sa vie, pour le conduire dans l'au-delà des rivages de la raison.

11/2015

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 21

Avec ce tome XXI s'achève la publication des cahiers de Rodez, témoignage d'une traversée dont, de sitôt, les multiples frayages ne cesseront pas de nous questionner. Traversée de ce que l'on est convenu d'appeler l'aliénation, de ses zones sombres, épaisses, poisseuses. Traversée de la religion, conséquence et en même temps cause profonde de l'aliénation, traversée indispensable à sa curation. Traversée de la langue comme de la pensée, entreprise sans nul doute dès la Correspondance avec Jacques Rivière, mais reprise à Rodez dans un contexte extrême et conduisant Antonin Artaud à maîtriser l'une et l'autre. Il évoque à cette époque "la rapplication du langage" à lire aussi comme "la rapplication du français". Et "rapplication" peut s'entendre à la fois comme une nouvelle application du langage à son objet et, au sens argotique, comme la ruée du français revenant en force s'imposer. La maîtrise de la langue ne se situerait-elle pas dans ce fugitif instant où l'un et l'autre sens parviennent à coïncider ? Et l'une des premières fois où elle s'est jouée à Rodez n'a-t-elle pas été cette "tentative anti-grammaticale" contre le chapitre VI de la Traversée du miroir où il fallait appliquer les mots français à une langue adverse, la faire traverser par la langue mère ? Le 25 mai 1946, Antonin Artaud quitte Rodez, d'une certaine façon, en conquérant qui a su vaincre l'ennemi caché, l'ennemi intérieur qui jusqu'alors lui avait dérobé ses mots et sa pensée et l'avait empêché de réellement parler. "Parler c'est ruer des jambes et des bras jusqu'à ce que la terre en éclate". Et il n'en finira pas de ruer pendant le temps qu'il lui reste à vivre libre, à peine deux années.

11/1985

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 6

Le Moine paraît à Londres en 1796. Il rend aussitôt célèbre Matthew Gregory Lewis, un jeune Anglais de vingt ans qui l'a écrit près de deux ans auparavant, et, alors que toutes ses autres oeuvres trouveront l'oubli, il suffira à sa gloire future. Considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre du roman gothique ou roman noir, redécouvert par les surrélistes - André Breton écrivait en 1924 que "le souffle du merveilleux l'anime tout entier" -, ce Moine, où la plus atroce des réalités se mue en fantastique et qui fait "du surnaturel une réalité comme les autres", dont l'érotisme flamboie dans la profanation, l'inceste ou la putréfaction, où les fantasmes se déploient dans la mort toujours présente, Antonin Artaud, en 1930, décide d'en refaire scintiller la magie, d'en rouvrir le souterrain où le viol a les cadavres pour témoins, de donner une vie neuve à ces amants fascinants et hautains que sont le moine Ambrosio et le démon Mathilde. Ce n'est pas une traduction qu'il entreprend alors, mais, il le dit lui-même, "une sorte de "copie" en français du texte original". Pour ce travail, il utilise la traduction la plus fidèle, celle que Léon de Wailly avait faite en 1840. Et s'il ne se prive pas de lui emprunter lorsque sa langue romantique ne contrarie pas le mouvement qu'il désire imprimer au récit, la plupart du temps il n'en use que comme d'un matériau brut qu'il modèle en profondeur, resserrant, élaguant, récrivant, renforçant la couleur, ajoutant même au besoin pour donner un tour plus théâtral au déroulement des intrigues qui s'entrecroisent.

04/1982

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Volume 2

Ce second volet du tome I s'ouvre avec les textes qui marquent les étapes d'Antonin Artaud dans ses rapports avec le mouvement surréaliste : les textes écrits à l'époque où il y avait adhéré - et pas seulement ceux qu'il a publiés dans La Révolution surréaliste, mais tous ceux où l'on retrouve la marque de cet esprit de révolte qui l'animait alors, ce flamboiement de la langue - comme ceux où il s'explique sur sa rupture avec le groupe et donne les raisons de son désaccord.
Il se poursuit avec un important ensemble de lettres : celles qui ont trait aux quatre ouvrages, publiés entre 1925 et 1929, qui composent le premier volet de ce tome et celles qui éclairent les relations d'Antonin Artaud avec le groupe surréaliste, avec celui du Grand Jeu et avec La Nouvelle Revue française. On y a joint des lettres écrites par Antonin Artaud entre 1921 et 1932 à des médecins, des thaumaturges, des voyantes, pour tenter de remédier à l'état difficile de [sa] pensée, ou simplement s'en plaindre à des amis.
Il nous a semblé qu'elles étaient comme le prolongement naturel de telles pages de Correspondance avec Jacques Rivière, de L'Ombilic des Limbes, du Pèse-Nerfs suivi des Fragments d'un journal d'enfer ou de L'Art et la Mort et que d'une certaine manière elles les authentifiaient dans le quotidien de sa vie. "Toujours l'histoire des lettres à Rivière", écrit-il lui-même au docteur Allendy en 1927.

02/1976

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Poésie

Les nouvelles révélations de l'être suivi de Lettres et sorts

Morts, les autres ne sont pas séparés : ils tournent encore autour de leurs cadavres. Et je sais comment les morts tournent autour de leurs cadavres depuis exactement trente-trois siècles que mon double n'a cessé de tourner. Les nouvelles révélations de l'être Antonin Artaud.

01/2019

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Littérature française (poches)

Le Moine

Mathilde prononça les paroles magiques. Aussitôt, les caractères tracés sur les bords du miroir s'animèrent et commencèrent à tracer dans l'air des figures reconnaissables. La surface d'acier poli sembla fondre et il se présenta aux yeux du moine un tourbillonnement de couleurs et d'images agitées de remous puissants. Puis les choses se disposèrent suivant leur perspective naturelle et Ambrosio vit en miniature les traits mêmes d'Antonia. Elle se trouvait dans un petit cabinet attenant à la chambre où elle couchait. Elle se déshabillait pour se mettre au bain et le moine eut pleine liberté de détailler les admirables proportions de ses membres.

10/1975

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 15, Cahiers de Rodez (Février-Avril 1945)

Antonin Artaud, les deux premières années de son séjour à Rodez, en dehors des lettres qu'il adresse à ses amis, n'écrit que fort peu, et les testes de cette période, s'ils font montre d'une extraordinaire virtuosité langagière, tel l'Arve et l'Aume, répondent presque toujours à une sollicitation extérieure ou à une demande formulée par le médecin-chef de l'hôpital psychiatrique. C'est au mois de février 1945 seulement qu'il se met à travailler de façon régulière dans de petits cahiers d'écolier qu'il noircit d'une écriture serrée. Les premiers textes cherchent le lecteur potentiel. Ils sont titrés et leur facture est traditionnelle. Ils présentent un commencement et s'acheminent vers une fin, mais très vite Antonin Artaud abandonne ce type de composition et se met à écrire ce qu'il dit être " des notes psychologiques personnelles qui tournent autour de quelques remarques que j'ai faites sur les fonds de l'inconscient humain, ses refoulements et ses secrets ignorés même du moi habituel ". Il écrit alors avant tout pour lui-même, pour obéir à une nécessité, une urgence intérieure pressante qui l'amène à se livrer à une immense méditation où tout se rebrasse : l'être, la mort, l'origine, la filiation, la virginité, la sexualité, où va se consommer, par la mise en cause tant de la métaphysique que de toute religion, sa rupture avec le passé. Sans ces notes qui sont comme la genèse de tous les textes flamboyants qui jailliront après sa sortie de rodez, un maillon nous ferait défaut. C'est leur lecture et leur étude qui nous donneront peut-être un jour de comprendre comment s'est effectué l'incroyable voyage qui a permis le Retour d'Artaud, le Mômo. Ces notes, les destinait-il à la publication ? La question demeure sans réponse. Ce qui est sûr c'est qu'il a apporté ses cahiers de Rodez à Paris, ne les a pas détruits et s'est même, quelques mois avant sa mort, préoccupé de leur conservation. Dans le tome XV, on trouvera les cahiers de février, mars et avril 1945, dans le tome XVI, ceux de mai et juin. Antonin Artaud indique lui-même qu'il a " jeté la communion dieu et son christ par les fenêtres " le dimanche de Pâques 1945, c'est-à-dire au début d'avril. Ainsi, les textes du tome XV appartiennent en majorité à ce que l'on pourrait appeler la période chrétienne d'Antonin Artaud. Mais est-ce si simple ? son catholicisme est quelque peu hérétique, sa conception de la religion l'apparenterait plutôt aux gnostiques qu'il avait autrefois lus avec attention. Dans le tome XVI, les signes de rejet se multiplient, les valeurs basculent, un renversement s'opère, le mythe peut s'installer.

05/1981

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Littérature française

Héliogabale ou l'anarchiste couronné

Entre mythe, histoire et littérature, Artaud s'empare ici de la vie d'Héliogabale d'Emèse, grand prêtre païen adorateur du Soleil et empereur anarchiste en son empire, qui vécut au IIIe siècle d'une Rome intensément déliquescente et fit de son pouvoir "de la poésie réalisée". Extrait : "S'il y a autour du cadavre d'Héliogabale, mort sans tombeau, et égorgé par sa police dans les latrines de son palais, une intense circulation de sang et d'excréments, il y a autour de son berceau une intense circulation de sperme. Héliogabale est né à une époque où tout le monde couchait avec tout le monde ; et on ne saura jamais où ni par qui sa mère a été réellement fécondée. Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères ; - et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies - et qu'elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues". Pour J. M. G. Le Clézio, "Qui n'a pas lu 'Héliogabale' n'a pas touché le fond même de notre littérature sauvage".

02/2023

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Théâtre - Essais

Aliéner l'acteur

Le théâtre de la cruauté est une attention constante pour Antonin Artaud. Mais après la guerre et le long internement asilaire, sa quête devient désormais une affaire de souffle et de profération, une profération agissante, "? perforante ? " , pour "? guérir et régenter la vie ? " . Dans ces textes-manifestes écrits et proférés en 1947, l'oralité est pratiquée dans la tentative furieuse de réinventer le langage, mais aussi de se refaire, de se refaire un corps, pour une "? révolution intégrale ? " . Contre l'aliénation moderne qui s'exerce jusque dans nos corps, Artaud s'efforce d'être "? un définitif aliéné? " .

03/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes . Tome 2

Très longtemps, Antonin Artaud a surtout été connu comme homme de théâtre. Pourtant, sa vie professionnelle est, dans les faits, des plus réduites et il a passé fort peu de temps sur les planches. Court apprentissage chez Dullin, dans l'enthousiasme. Il participe alors, durant à peine plus d'une année, aux spectacles de l'Atelier qu'il quitte, déçu, écœuré, quelques jours après avoir créé le rôle de Charlemagne dans Huon de Bordeaux, d'Alexandre Arnoux. Puis une saison chez les Pitoëff et, pendant cette période, deux petits rôles et une figuration sur les autres scènes des Champs-Elysées dont l'ensemble était dirigé par Hébertot. Ensuite, plus rien jusqu'aux représentations du Théâtre Alfred Jarry: neuf en tout pour quatre spectacles différents donnés entre le ler juin 1927 et le 5 janvier 1929. Les auteurs: Vitrac, Claudel, bien malgré lui, Strindberg. C'est peu sans doute, mais il n'est aucune de ces manifestations qui n'ait été un événement, aucune qui n'ait marqué un jalon dans l'évolution de la réalisation scénique. Heureusement pour nous, de ces spectacles fugaces, Antonin Artaud a laissé des traces écrites: manifestes ou textes de programme, regroupés au début de ce tome Il. On y trouvera aussi M. projets de mise en scène pour deux pièces qu'il avait espéré pouvoir monter. Ecrits pour mettre en confiance les directeurs de théâtre et les convaincre de ses capacités de réalisateur, ils nous donnent des indications concrètes sur ses conceptions propres: comment il comptait faire jouer entre elles la voix des acteurs, moduler avec leurs divers registres, utiliser la surface du plateau, le rôle qu'il accordait à la lumière, l'atmosphère générale qu'il cherchait à créer. Mais le jeune poète de vingt-trois ans qui avait quitté en 1920 sa Provence natale pour venir à Paris apprendre le métier de comédien s'intéressait à bien d'autres choses que le théâtre. Il visite les Salons et les galeries d'avant-garde, il est curieux de tout ce qui paraît et écrit un grand nombre de notes et de comptes rendus dont plusieurs étaient jusqu'à ce jour demeurés inédits. Cette activité de critique, il l'exercera jusqu'à son départ pour le Mexique. Les textes qui en témoignent, et sans lesquels on ne saurait presque rien de ses goûts et de ses lectures, ont été rassemblés dans la dernière partie du volume.

04/1980

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Théâtre - Essais

Ecrits sur le théâtre

La fécondité véritable d'Artaud est celle d'un discours qui porte en lui la force d'une pensée sur le théâtre visant à briser les frontières de ce qui est. Comme le rappelait Grotowski : " Artaud est un poète du théâtre, c'est-à-dire un poète des possibilités" . C'est cette ouverture des possibles qu'il faut chercher dans les textes d'Artaud, en n'oubliant pas de se rappeler sa vision de la force des mots, habités par une énergie capable de rejoindre la force des gestes. De cette fusion de moyens d'expression chargés de force naîtra, pour le théâtre, un pouvoir d'efficacité comparable à une authentique action magique. Une efficacité capable d'atteindre le spectateur dans son esprit mais aussi dans son corps. Peut-être pourrait-il en être ainsi pour certains lecteurs ... La beauté mais aussi la difficulté des textes d'Artaud vient aussi de l'importance de leur dimension poétique, de l'énergie d'une parole qui s'avance par métaphores et se charge de visions. Mais de visions dessinant pour le théâtre un horizon limite vers lequel se diriger, traçant ainsi un chemin vers la quête de réponses concrètes. En effet la pensée du théâtre qu'il propose n'en porte pas moins en elle, dans sa radicalité, l'ouverture aux enjeux concrets de la mise en scène dans son travail sur le langage, sur l'espace, sur le jeu de l'acteur, sur la relation au spectateur. Artaud n'ignore rien de la matérialité scénique, mais il la charge d'une signification qui doit dépasser cette simple matérialité. Les textes d'Artaud tracent le chemin vers un modèle rituel que les grandes expériences des années soixante (Brook, Grotowski, le Living theatre, Barba) se sont réapproprié et qui habite encore certaines expériences contemporaines comme celle de Romeo Castellucci.

06/2022

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Critique littéraire

Messages révolutionnaires

Antonin Artaud aurait voulu que lui soit épargnée la dérision de voir les textes qu'il écrivait au Mexique connus en espagnol avant de l'être dans leur langue originale. C'est pourtant ce qui arriva pour la plupart d'entre eux. Aussi les Messages révolutionnaires furent-ils, à leur parution, une révélation. On y découvre un Antonin Artaud beaucoup plus inséré dans son époque qu'on a voulu le dire, et participant comme jamais il ne l'a fait en France à la vie politique et sociale d'un pays qui lui paraît être un creuset de l'Histoire. Sa réflexion sur le marxisme, entamée depuis son passage dans le surréalisme, il la poursuit ici, à vif, en se passionnant pour la révolution mexicaine qu'il souhaiterait plus pro-indienne qu'elle ne l'est. Et, par le " contact avec la Terre Rouge ", il cherche à retrouver les secrets de l'antique culture solaire. Grâce à cela, sans doute, les Messages révolutionnaires, écrits en 1936, vibrent toujours d'échos contemporains.

05/1998

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Littérature française

Oeuvres

Ce volume contient, dans un ordre chronologique : tous les grands livres d'Artaud : Correspondance avec Jacques Rivière, L'Ombilic des Limbes, le Pèse-Nerfs, Fragments d'un Journal d'Enfer, L'Art et la Mort, Héliogabale ou l'Anarchiste couronné, Le Théâtre et son Double, Les Cenci, Messages révolutionnaires, Les Tarahumaras, Les Nouvelles Révélations de l'Etre, Artaud le Mômo, Ci-Gît précédé de La Culture indienne, Suppôts et Supplications, Van Gogh le suicidé de la société, Pour en finir avec le jugement de dieu. Un très large choix de scénarios et de textes divers, dont de nombreux introuvables ou inédits : " Dix ans que le langage est parti... ", " Le corps humain ", " Aliéner l'acteur ", " Le théâtre et la science ", " Lettre contre la Cabbale ", " Le visage humain ", " L'histoire vraie de Jésus-christ ", " Paris-Varsovie ", "Pourquoi suis-je malade... ", " Il y a dans la magie... ". Plus de 200 lettres dont certaines inédites. Une abondante iconographie : Élie Lascaux, André Masson, Jean de Bosschère, Balthus, Man Ray... et de très nombreuses reproductions des dessins d'Artaud, de ses manuscrits et de ses cahiers. " Moi je réponds que nous sommes tous en état épouvantable d'hypotension, nous n'avons pas un atome à perdre sans risquer d'en revenir immédiatement au squelette, alors que la vie est une incroyable prolifération, l'atome éclos en pond un autre, lequel en fait immédiatement éclater un autre. Le corps humain est un champ de guerre où il serait bon que nous revenions. C'est maintenant le néant, maintenant la mort, maintenant la putréfaction, maintenant la résurrection. Attendre je ne sais pas quelle apocalypse d'au-delà, l'éclatement de quel au-delà pour se décider à reprendre les choses est une crapuleuse plaisanterie. C'est maintenant qu'il faut reprendre vie. " Artaud, 1946.

09/2004

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Littérature française

Les Tarahumaras

Si, en 1936, un poète désespéré par l'Europe n'avait cherché, au prix de difficultés et de souffrances incroyables, à se porter à la rencontre des Tarahumaras, mangeurs de peyotl, leur nom ne nous serait pas aussi familier, il ne serait pas devenu ce vocable évocateur de fabuleux paysages : montagnes peuplées d' " effigies naturelles " et gravées de signes magiques, ciels qui auraient inspiré leurs bleus aux peintres d'avant la Renaissance, cortèges de Rois mages apparaissent à la tombée du jour dans un " pays construit comme des pays de peinture " ; et, pour beaucoup d'entre nous, les Tarahumaras ne seraient pas ce peuple fier et intact, obsédé de philosphie, qui a su maintenir, en des danses accompagnées de miroirs, de croix, de clochettes ou de râpes, les grands rites solaires : rite du peyotl au cours duquel un mystérieux alphabet sort du foie du participant et se répand dans l'espace, rite des rois de l'Atlantide déjà bien étrangement décrit par Platon, rite sombre du Tutuguri avec son tympanon lancinant.

03/1997

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Essais biographiques

Van Gogh, le suicidé de la société

C'est à l'occasion d'une exposition Van Gogh au Musée de l'Orangerie en janvier 1947, peu avant sa mort, qu'Antonin Artaud écrit ce texte. Il n'y a pas loin, il le sait et il veut qu'on en soit persuadé, de Vincent Van Gogh à Artaud le Mômo. Le ton est âpre, l'ironie mordante, le style jaculatoire. Ainsi, écrit-il, "on peut parler de la bonne santé mentale de Van Gogh qui, dans toute sa vie, ne s'est fait cuire qu'une main et n'a pas fait plus, pour le reste, que se trancher une fois l'oreille gauche, dans un monde où on mange chaque jour du vagin cuit à la sauce verte ou du sexe de nouveau-né flagellé et mis en rage, tel que cueilli à sa sortie du sexe maternel" . Pour l'auteur du "Théâtre de la Cruauté", Van Gogh "ne s'est pas suicidé dans un coup de folie, dans la transe de n'y pas parvenir, mais au contraire il venait d'y parvenir et de découvrir ce qu'il était et qui il était, lorsque la conscience générale de la société, pour le punir de s'être arraché à elle, le suicida. Et cela se passa avec Van Gogh comme cela se passe toujours d'habitude, à l'occasion d'une partouse, d'une messe, d'une absoute, ou de tel autre rite de consécration, de possession, de succubation ou d'incubation".

11/2023

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Critique littéraire

L'affaire Artaud. Journal ethnographique

L'Affaire Artaud met en scène un poète maudit (Antonin Artaud), des manuscrits et dessins, une grande prêtresse (Paule Thévenin), une maison d'édition réputée (Gallimard), une famille (les Artaud-Malausséna), quantité de medecine men (Gaston Ferdière, Jacques Lacan, etc.), des intellectuels de renom (Jean Paulhan, François Mauriac, André Malraux, Jacques Derrida, Philippe Sollers, etc.), de grandes institutions (la Bibliothèque nationale de France, le Centre Georges-Pompidou, etc.), des avocats devenus de puissants hommes politiques (tel Roland Dumas). Miroir de la vie intellectuelle des années 1948-2008, L'Affaire Artaud est aussi un feuilleton médiatique, les journaux (Combat, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, La Quinzaine littéraire, etc.) ayant assuré une sulfureuse carrière posthume au poète, mort à Ivry en 1948. L'histoire comporte des clans, des tribus, des gourous, des reliques, des magiciens et des illusionnistes. Entrée il y a vingt-cinq ans au cœur de l'Affaire, Florence de Mèredieu a participé à ses multiples rebondissements. Ce Journal ethnographique relate les événements, recense les documents et donne à voir ce que furent - en arrière-plan - les mœurs et les pratiques de ses différents protagonistes.

03/2009

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Littérature étrangère

C'était septembre

C'était septembre est un roman polyphonique au contenu à la fois historique et intime. L'impression hésitante est que l'auteure nous raconte ici sa vie, mais le récit, beaucoup plus subtil, privilégie une invention à portée symbolique, politique et féministe. La narratrice depuis son enfance est passionnément attachée à une mystérieuse grand-mère paternelle qui emprunte certains de ses traits et de son histoire à la grand-mère maternelle de l'auteure ; c'est là une zone d'incertitude qui joue avec le contrat autobiographique et qui crée un brouillage plein d'énigmes et de poésie. Introspectif, peuplé de personnages pittoresques et d'intrigues, ce roman généalogique couvre une grande partie du XXe siècle jusqu'à nos jours. Il nous fait traverser le monde depuis le ghetto de Vilnius en Pologne jusqu'aux Amériques, mais son centre de gravité, au-delà du malheur historique, est une tragédie familiale dont la grand-mère préserve le secret et qui tient le lecteur en suspens.

03/2020

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Photographie

C'était hier

Qui se souvient encore des oiseleurs et des rémouleurs, des bories et de la cueillette aux olives ? Hans Silvester, qui vit en Provence depuis plus de cinquante ans, n'a cessé de prêter attention et bienveillance et d'immortaliser la vie dans nos multiples villages de France. Du marché aux champs, de mariages en baptêmes, il remonte le temps avec beaucoup de tendresse, d'humour et un brin de nostalgie. Hans Silvester dévoile ici plus de 200 photographies en noir et blanc, prises dans les années 1960. Témoignage rare sur des régions riches de coutumes et de traditions, la force de son regard fait de cet artiste un des plus grands photographes de sa génération.

08/2016

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Littérature française

C’était nous

Une solide amitié lie Flavien, Eden, Elise et Matthias. Pourtant, après les résultats du baccalauréat, leurs chemins sont amenés à se séparer. De ce fait, ils veulent faire une dernière chose ensemble, une activité mémorable : participer à LA soirée de l'année, organisée par un mystérieux inconnu. Seulement, ils sont loin de se douter des surprises que leur réserve cette ultime sortie.

08/2022

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Critique littéraire

C'était Senghor

Aujourd'hui chacun s'arroge le droit de se prononcer pour ou contre Senghor. J'ai moi-même pris, pendant quelque temps, l'habit du censeur et du critique irréductible. Je me suis cru, dans mes jeunes années, autorisé à porter mon regard sur un homme, qui symbolisait à mes yeux l'Afrique contemporaine, et à juger ses hésitations, ses manquements, ses approximations, ses complexes, comme la cause essentielle du bourbier dans lequel se débat l'Afrique aujourd'hui. Senghor avait été président de la République d'un de ces Etats africains nouvellement créés, dans les années 60. Il avait participé, avec les Houphouët-Boigny, Modibo Keita et Nkwame N'krumah, au rêve d'un autre monde, et s'était heurté au mur implacable de la réalité. Mais au fond, que savais-je de Senghor hormis ces données factuelles, dont tout le monde pouvait disposer : la Négritude, les indépendances, l'Académie. Il est temps de se débarrasser des flatteries tardives, des reproches injustifiés et de s'intéresser, ne serait-ce que pour une fois, à l'homme. Né en 1906, il est le fruit de son temps et le destin qu'il se forge celui de hasards, de calculs, d'intuitions. Mais tenter de le comprendre sans aborder les deux guerres mondiales, les guerres algériennes et indochinoises, les mouvements des droits civiques aux Etats-Unis ou la révolution cubaine reviendrait à parler du poète comme d'un Homme qui a bâti sa légende hors de tout contexte. Il ne s'agit pas ici de légendes, mais de vie. L'une des obsessions senghoriennes était le rapport de la France avec ses anciennes colonies. Les événements récents qui ont secoué la France, les questions de l'immigration, de l'esclavage ou de la colonisation, de la Côte d'Ivoire, des anciens combattants harkis et des banlieues procèdent toutes, d'une manière ou d'une autre, d'une histoire que, ni les Français, ni les Africains n'ont jamais eu le courage d'affronter avec la lucidité indispensable à des nations adultes. De tout cela, Senghor avait eu l'intuition. Dans le contexte d'un autre siècle et d'un autre millénaire, mais dont les échos, entêtants, résonnent encore avec une violence assourdissante.

05/2006

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Littérature française

C'était écrit

Depuis l'accident de sa petite fille Bella, Lucas vit dans un monde parallèle entre rêve et réalité : il n'a qu'un désir, la rejoindre. Mais la vie va en décider autrement. Une rencontre bien mystérieuse va bousculer l'ordre des choses.

05/2023

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Littérature française

C'était Toi…

Une vie ordinaire qui s'achève... Une fratrie qui se dénoue. Un homme s'en va. Et les mots lui donnent un avenir...

03/2018

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Littérature française

C'était nous

1968 : ils courent le long du boulevard Saint-Michel, un foulard masquant le bas de leur visage. Ils sont trois garçons de dix-sept ans, trois amis qui découvrent la vie et la politique. Ils sont idéalistes, généreux, intelligents. Au milieu d'eux il y a Claire qui les bouleverse et il semble qu'elle justifie leur existence. Douce et violente, féminine et audacieuse, elle est l'objet du désir fou des trois qu'elle aimera l'un après l'autre. Première passion et premiers chagrins sur un air des Beatles. Claire disparaît dans le tourbillon des années 1970. Vingt ans après, elle revient comme le fantôme de leurs espérances. Tous trois sont installés au sommet de la société française. Une nouvelle fois Claire va chambouler leur vie. Est-elle membre d'un groupe terroriste qui va s'attaquer au gouvernement, comme le pense la Brigade criminelle ? Ou a-t-elle décidé de rester fidèle aux rêves de leur jeunesse ? Au terme d'une enquête qui va bousculer leurs certitudes, les trois devront faire des choix cruciaux. Un roman subtil et haletant qui mêle la traque policière du thriller aux émotions de l'histoire d'amour avec, en filigrane, le bilan de cette génération de baby-boomers qui a voulu changer le monde et qui a dû admettre que le monde l'a changée.

09/2004

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Littérature étrangère

C'était Broadway

Broadway était à l'origine un sentier indien qui traversait Manhattan de part en part et continuait jusqu'au Bronx. Le Hollandais le nommèrent Heere Straat( Rue Haute) puis Breede Weg (Large Chemin). C'était la route principale de la Nouvelle-Amsterdam, une ville qui tenait presque de l'illusion. Dans les années folles, gangsters, écrivains, danseuses et aventuriers en tout genre inventent une modernité faite de rythme endiablés, de lumières criardes et de fureur. leur territoire Broadway. En remontant avec Jerome Charyn la célèbre avenue, on croise Arnold Rohstein, le financier de la pègre new-yorkaise, l'homme qui a littéralement inventé Broadway, Owen Madden, le modèle du Gatsvby de Fitzgerald, mais aussi Damon Runyon, chroniqueur inspiré et oublié de la Grande Rue, et " Citizen " Hearst, qui finira par épouser une des plus célèbres Ziegfield Girls. Toute une galerie de personnages insolites reprend vie sous nos yeux à travers cette histoire de Broadway qui est aussi l'histoire d'une ville, New York, et d'un rêve, le rêve américain. Porté par une prose nerveuse aux accents cinématographiques, C'était Broadway saisit l'atmosphère d'une rue dont le nom à lui seul est désormais une légende.

10/2005

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Littérature française

C'était nous

Autour du narrateur et de son cousin Michel qui, en dépit de leurs différences, vivent - éprouvent et agissent - comme une seule personne (l'un est droitier, l'autre gaucher), ce récit est peuplé de personnages et de péripéties que l'imagination des deux enfants dote d'une rare présence et de pouvoirs presque fabuleux. Il y a la Dordogne, la Vézère, des collines et des plateaux. Mais aussi des lieux plus secrets où leurs explorations prennent l'allure d'une quête immémoriale. Il s'agit d'affronter des monstres, de triompher d'obstacles et de la figure fascinante mais encore sans nom de la mort. Il s'agit de trouver le passage : celui qui déboucherait à la fois sur le suspense d'une ultime révélation et sur une liberté infinie. Qui n'a connu de quelque façon l'ardeur de cet âge héroïque ? Et plus tard le profond étonnement d'avoir changé, presque oublié, en présence de ceux qui vont prendre la relève, recommencer la quête ? Il n'y a rien d'intentionnellement symbolique, de fantastique dans ce nouveau récit de Pierre Bergounioux. S'il revêt cette dimension de mythe qui lui donne son ampleur, c'est à travers l'extrême présence des éléments et des choses, tous devenus des êtres ou des signes du monde mystérieux simplement parce qu'il est là, et que la seule aventure qui vaille y est revécue, intense, par deux enfants.

01/1990

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Actualité et médias

C'était Charlie

«Après les attentats du 7 janvier 2015, je me suis réveillé dans un cauchemar : rien de ce que j’entendais ne correspondait plus à la réalité. Certains, effrayés par l’horreur, ou habités par d’obscurs ressentiments, se sont permis de réinventer notre histoire «Ils sont morts, mais ils l’ont quand même bien cherché». Puis, la presse et Internet se sont mis à grouiller d’articles, de dossiers, de tribunes où les fondateurs du second Charlie, dont il ne reste que trois survivants, étaient présentés comme des petits malins qui avaient publié les caricatures de Mahomet pour gagner de l’argent et disparaître avec la caisse. Alors que mes amis venaient de mourir, j’ai été interrogé dans les médias par des gens qui s’érigeaient en procureurs. Depuis toujours, nous avions pris le parti des immigrés et lutté contre les préjugés racistes. Et soudain, nous avons vu ceux pour qui nous demandions le respect et la justice brandir les poings et demander notre mort. Une partie de la gauche, prête à brader la laïcité pour ne pas perdre un réservoir de voix, nous a insultés en traitant de zombies ceux qui exprimaient leur peine et leur attachement aux valeurs démocratiques qu’incarnaient les victimes des terroristes. Dans cette confusion où règnent le mensonge et la peur, qui, aujourd’hui, peut comprendre l’étendue de L’oeuvre accomplie pendant plus de vingt ans par cette équipe joyeuse et géniale : Cabu, Cavanna, Wolinski, Renaud, Caroline Fourest, Riss, Charb, Luz, Gébé, Oncle Bernard, Riad Sattouf, Catherine, et tant d’autres dont il sera question ici ? Alors j’ai décidé d’écrire ce livre. Pour la mémoire des morts et l’honneur des vivants». Avec Cabu, en 1992, Philippe Val a refondé le journal Charlie Hebdo qu’il a dirigé pendant dix-sept ans.

11/2015

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Littérature française

C'était écrit.

"La première fois de Magalie et Nicolas, c'était la première fois de Magalie. Cette première fois, elle l'avait si souvent désirée, imaginée, rêvée, sans croire vraiment que ce serait possible. Que ce serait elle, lui, eux, concrétisant finalement cet amour improbable... Et alors qu'elle s'abandonnait dans ses bras, lovée là, tout contre lui, elle se dit : " C'était écrit... "" L'auteur nous relate ici sa propre expérience, lorsque toute jeune adolescente de 16 ans, elle s'éprend de son moniteur d'auto-école, qui en a 28. Un amour impossible qui ira au-delà des limites de la passion et des interdits...

10/2016

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Littérature française

C'était hier

Ce roman présente le quotidien d'un petit village de nos campagnes avec ses vieux métiers, ses traditions, sa communication, ses entraides spontanées... Ces communautés où il faisait si bon vivre ! Ce livre permet aussi de mesurer l'extraordinaire évolution de notre société en seulement quatre générations, et l'amélioration considérable de nos conditions de vie, matérielles et sociales. Sommes-nous pour autant plus heureux aujourd'hui ? L'auteur s'interroge. Grâce à cette fresque historique, la jeune génération pourra connaître ce que fut l'existence d'autrefois - rude, éprouvante, difficile, mais riche de rapports humains de grande qualité - et, pourquoi pas, nourrir une pensée reconnaissante pour les anciens à qui elle doit tant ! D'origine jurassienne, natif du département du Doubs, adopté ensuite par la Bourgogne, Daniel Sorg doit son attirance pour l'écriture à son instituteur qui a su la lui transmettre. Il ne prit sa plume que lorsqu'il eut le temps de le faire, c'est-à-dire la retraite venue ! Ses ouvrages, pour la plupart à caractère historique, sont publiés depuis plusieurs années.

05/2019

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Littérature française

C'était lui

Lui, lorsque je l'ai rencontré, je l'ai aimé instantanément. Notre relation fût forte et bien différente des autres. En faisant abstraction de sa vie de couple, tout aurait sûrement été parfait. Les sentiments se sont développés très vite, nous étions si complémentaires. Les moments passés ensemble étaient d'une rare intensité. Au fur et à mesure il est devenu mon obsession. Si j'avais su à quel point cette histoire allait me changer pour toujours, où cette rencontre allait m'amener et me faire découvrir un sentiment si fort et tellement incontrôlable en mon for intérieur...

10/2018