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Braconnages

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discriminations, exclusion, ra

Maroc : justice climatique, urgences sociales

Synopsis des enquêtes 1-L'Oasis de Skoura, un patrimoine en voie de disparition - Dounia Mseffer Depuis une vingtaine d'années, l'Oasis de Skoura est menacée par la sécheresse, la surexploitation des ressources naturelles et l'urbanisation. L'eau devient une ressource de plus en plus rare. 2-Les nomades de l'extrême-est : entre réchauffement climatique et sécheresse politique - Soufiane Hennani Dans l'Oriental, les nomades, affectés par les changements climatiques, la sécheresse et l'isolement, mènent une vie de plus en plus précaire. 3-Pénurie d'eau dans le Souss - Khadija Maâras Dans le Souss, les réservoirs et les barrages sont utilisés pour une agriculture intensive, en dépit des besoins en eau de la population des douars. 4-A Mohammedia, le travail ou la vie - Salaheddine Lemaizi Difficultés respiratoires, démence, maladies cardiaques et pulmonaires, la santé des habitants de Mohammedia est mise en péril par la pollution due aux activités industrielles. Mais face au chômage de masse, la ville les maintient. 5-Trafic du cèdre au Moyen Atlas : enquête sur une lente agonie - Amine Belghazi et Mohamed Samouni Dans le Moyen Atlas, entre braconnage du bois de cèdre et abattage légal, les forêts sont menacées par la coupe abusive. 6-La pêche à l'algue rouge, un fragile filet de secours - Mohammed Taleb Sur la côte des Doukkala, pour cueillir l'algue rouge dont on tire le très prisé agar-agar, les populations plongent au péril de leur santé. Surexploitation de la ressource et misère sociale se renforcent mutuellement. 7-Espèces menacées : la biodiversité en danger - Fedoua Tounassi Malgré les lois prohibant le braconnage, les macaques des forêts du Moyen Atlas sont menacés par le défrichement de leur habitat et le commerce illégal des jeunes singes. 8-L'agroécologie, une alternative aux intrants chimiques - Ghita Zine Dans la périphérie du Grand Casablanca, à Dar Bouazza, l'agroécologie est une résistance patiente à l'invasion du béton et aux pesticides et revalorise le secteur primaire. 9-Militants pour un Maroc vert - Hicham Houdaïfa Portrait de différents acteurs de la société civile et de structures qui ont oeuvré pour la préservation de l'eau, du patrimoine naturel ou de l'énergie. 10-Entretien avec Mustapha Azaitraoui sur la gouvernance des déchets Insuffisance de moyens, enclavement et manque d'infrastructures adaptées : la gestion des déchets ménagers est problématique pour les communes. Un problème majeur de gouvernance. 11-Zéro Mika : quand le zéro devient des milliers - Hanane Jalal Le Maroc utilise près de 25 milliards de sachets en plastique par an. La campagne Zéro Mika a tenté de sensibiliser la population à cet enjeu environnemental. 12-A Tasselmante, les femmes démystifient l'énergie solaire - Oumaima Jmad Près de 3 000 hectares ont été achetés par l'Etat pour créer un parc solaire. Dépossédés de leurs terres, les habitants du douar ne bénéficient pas de ce programme de dév

09/2021

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Faits de société

La peau de l'ours. Le livre noir du trafic d'animaux

Représentant une part considérable du trafic mondial, le commerce illégal d'animaux est cependant méconnu en France. Dissimulé au milieu du commerce légal, il est un véritable business dont l'organisation n'est pas sans rappeler celle du trafic de drogue (du particulier allant se fournir dans un pays exotique pour sa consommation personnelle au grossiste utilisant des faux papiers, corrompant des agents publics, des éleveurs). Des poissons d'appartement aux nouveaux animaux de compagnie en passant par le braconnage d'animaux sauvages, les auteurs nous font découvrir les arcanes de ce commerce, les risques de disparition de certaines espèces traquées pour d'illusoires bienfaits médicaux (poudre de corne de rhinocéros, bile d'ours) ou pour assouvir la passion des collectionneurs. Les auteurs montrent le rôle des mafias, notamment chinoise et japonaise, dans ce commerce illicite, ainsi que l'implication de filières parfois communes aux trafics d'humains et de stupéfiants. Une enquête sans précédent qui donne la parole aux douaniers, policiers, éleveurs, et autres professionnels du monde animal. Stéphane Quéré est diplômé de l'Institut de criminologie et chercheur , l'université de Paris II sur le thème des menaces criminelles contemporaines. Il a publié Planète mafias et La 'Ndrangheta (éditions La Manufacture de livres) et il est le coauteur du " Que Sais-Je ? " sur Le crime organisé avec Xavier Raufer. Sylvain Auffret est journaliste indépendant, spécialisé dans les affaires criminelles.

05/2012

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Littérature étrangère

Le Tigre. Une histoire de survie dans la Taïga

En hiver 1997, un tigre de Sibérie chasse et dévore les habitants d’un petit village isolé dans les forêts de l’Extrême-Orient russe. Iouri Trouch et ses hommes de « l’inspection Tigre » sont appelés pour enquêter sur les attaques du félin, et pour décider de son sort. Il ne s’agit pas d’un animal ordinaire : tous les tigres sont doués de mémoire, ce qui les rend extrêmement dangereux, mais celui-ci semble engagé dans un véritable processus de vengeance. John Vaillant suit l’équipe d’inspecteurs dans leur traque du tigre, à travers la forêt dense et le froid mordant. Il décrit également les effets de la présence de l’animal sur le village terrorisé. Minée par la pauvreté et les dures conditions de vie, la population de cette région s’est tournée vers le braconnage et l’abattage illégal de la forêt pour survivre. Elle a ainsi contribué à la disparition progressive de la race du tigre de l’Amour, qui figure aujourd’hui sur la liste rouge des espèces menacées en Russie. A travers ce récit d’aventure haletant, basé sur une histoire vraie, Vaillant documente la dévastation économique, culturelle et environnementale de la Russie post-soviétique, ramenant les actes désespérés du félin à un symptôme de la crise touchant à la fois cet animal en voie de disparition – et les humains partageant son territoire.

10/2011

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Développement durable-Ecologie

La nature se venge de ses pilleurs

Ayant en mémoire l’ouvrage «Raboliot» de l’académicien Maurice Genevoix publié en 1925, il m’est apparu utile de faire état, dans ce premier écrit, de l’évolution de la vie et des mentalités sociétales pratiquement un siècle plus tard, notamment, dans le domaine du braconnage. L’évolution est ahurissante et alarmante à la fois. En tant que policier dans le domaine de la lutte pour la protection de l’environnement, j’ai souhaité partager, par un essai réflexif, mon expérience et mon analyse de quelques affaires marquantes, vécues professionnellement, en partant du récit «Raboliot». En 1925, l’homme vivait en symbiose avec Mère Nature, dans le respect des fruits que celle-ci mettait à sa disposition, selon des règles qui en assuraient la pérennité. Déjà confronté aux nantis qui se réservaient le droit de jouissance à leur seul profit, la chasse, Raboliot, ce hors-la-loi, finalement sympathique, prélevait dans la faune sauvage, qui, à l’époque, était très abondante, afin de nourrir sa famille. Aujourd’hui, il y a une transformation du braconnier en un multi-délinquant pluridisciplinaire de haut vol, oeuvrant sans limite, pour le lucre ou/et pour son propre ego, allant même jusqu’à y perdre sa propre vie, ou l’ôter à ceux qui se mettent en travers de son chemin, comme relaté dans ce livre. La dure leçon à tirer de la conclusion des affaires décrites ici est bien que «la nature se venge de ses pilleurs».

12/2021

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Littérature française

Le chat derrière la vitre ; L'heure du braconnier ; Une vie d'eau et de vent

Parce que " chaque vie animale est un roman, chaque vie humaine une montagne qui plonge dans la mer ", Gilbert Bordes célèbre dans tous ses livres l'amour de la vie sauvage, des bois et des chemins, mais aussi des hommes et des femmes qui les parcourent. Dignes de Genevoix, les contes du Chat derrière la vitre font la part belle au renard, au lièvre ou au cerf qui en sont les héros. Fabuliste moderne, Gilbert Bordes se défend d'en tirer la morale, car " la nature n'a aucune notion du bien et du mal " ; elle peut même se permettre, comme dans L'Heure du braconnier, de renouer des liens que l'on croyait rompus : car c'est l'amour du braconnage, legs de ses ancêtres, qui ramène au village de Nigérac un mari disparu et un père inconnu, afin de perpétuer la tradition... Dans Une vie d'eau et de vent, c'est un autre visiteur, tout aussi inattendu, qui viendra déranger les secrets bien gardés de la Jeugie, une ferme écartée des rives de la Dordogne. L'irruption de Pablo est-elle donc liée à la disparition d'Henri Lapierre, dont on est sans nouvelle depuis qu'il a pris le maquis ? Tout l'art de Gilbert Bordes, l'un des talents les plus singuliers de l'Ecole de Brive, auteur du Roi en son moulin et de La Nuit des hulottes (Robert

08/2008

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Littérature française

714 pour rio

Véritable trait d'union entre Mésodôme et sa suite, 714 pour Rio est un recueil de nouvelles dans lequel l'auteur se fait avant tout plaisir. Les références littéraires sont nombreuses, et c'est un réel hommage à Ernest Hemingway, qui se voit même offrir une suite indirecte à son oeuvre la plus célèbre : Le Vieil Homme et la mer. Si le premier opus abordait des thèmes écologiques, ici, la défense des animaux sauvages et la lutte contre le braconnage sont de mise. Ce livre renferme huit histoires en relation avec le dôme qui dissimule de nombreux dinosaures. Ces nouvelles permettent de développer des personnages déjà existants et d'en introduire de nouveaux. Le tout est habilement écrit de manière à ce que tout lecteur puisse en apprécier le contenu, qu'il soit déjà familiarisé avec Mésodôme ou non. Désormais reconnu dans le milieu comme étant le premier auteur de fiction à présenter des dinosaures corroborant avec la réalité scientifique, Antoine Lacroix s'intéresse au journalisme dès l'âge de 19 ans afin de pouvoir rencontrer des légendes du Rock. Après avoir créé le média Exact Music, rencontré et photographié ses musiciens préférés, il s'intéresse à la paléontologie et se met à travailler pour différentes revues spécialisées. Il participe à des campagnes de fouilles et officie en tant que technicien en paléontologie au Portugal et aux Pays-Bas, travaillant notamment sur de véritables squelettes de Tricératops et de Tyrannosaures.

12/2020

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Littérature française

Quand l'oiseau est près de mourir...

"Quand l'oiseau est près de mourir... son chant devient triste", continuait Confucius. Par cette métaphore le sage chinois s'adressait à l'homme capable de modifier son destin. Mais le monde d'aujourd'hui (qui a perdu un tiers de ses piafs) nous conduit aussi à la lire au premier degré. Avec un titre pareil, on s'en doute, ce livre donne à l'écologie une place centrale : celle qu'on ne lui a pas donnée dans nos sociétés. Monocultures forestières, grands projets inutiles, inconséquence criminelle des pêches industrielles, écrémage des requins, disparition des forêts primaires, faune himalayenne en sursis face aux pouvoirs corrompus d'Asie centrale, braconnage internationalisé des espèces animales emblématiques d'Afrique... sont des menaces d'une actualité brûlante, auxquelles l'auteur s'est trouvé confronté lors de ses missions en différents "points chauds" de biodiversité du globe. N'en déplaise aux sceptiques de tous poils, l'évolution angoissante de l'incidence des actions de l'homme nous projette à toute vitesse vers ce futur que nous redoutons : une planète dénaturée léguée à des Sapiens atrocement lésés par leurs égoïstes ancêtres aveugles et sourds en leur temps aux signaux d'alarme d'un climat et d'une biosphère en souffrance. Ce livre comporte dix-neuf nouvelles, témoignages, contes, fictions (anticipations ? ) qui ballotent et secouent, mais qui dans le ciel d'orage d'un monde sauvage qui disparait, laisse subsister des bribes d'espoir, comme des cailloux lancés dans les rouages d'une mécanique infernale en train de nous précipiter dans la 6ième extinction.

10/2019

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Littérature étrangère

Le cavalier

A peine son père a-t-il été pendu haut et court que le jeune garçon est chassé de son village, trahi par le maître d'école et traqué par les bonnes gens. Il entame sa propédeutique du mal à l'école d'un homme des bois qui l'initie au braconnage, aux rapines et aux détroussages furtifs sur les chemins qui traversent une sombre forêt boréale. L'initiation se poursuit sur le mode macabre et métaphysique dans les catacombes d'un monastère où le novice a la tâche d'édifier un vaste monument funèbre en agençant crânes et ossements. Il est alors promu émissaire d'un Dieu vengeur et s'en va plein sud. Le vrai baptême du sang se fera au passage de la ligne, dans l'eau rougie, lors d'un massacre de Léviathans. Commence alors, par les plaines arides et les gorges hérissées d'aloès, l'inexorable descente du cavalier sur son cheval blême, vers l'envers du monde où le mal triomphe dans l'avilissement et le carnage. Le Cavalier est une allégorie foisonnante, poétique et sombre qui allie subtilement mythe, réalisme magique et faits historiques pour nous raconter la conquête et la colonisation de l'Afrique du Sud. Les aventures du protagoniste, sur fond d'Apocalypse, la mission dont il s'acquitte inexorablement, dans une débauche d'images où se retrouvent Boccace, Dante, Bosch et Melville, sont une interrogation sur le mal, la violence et le vice qui convulsent le Sud... et le reste du monde. Traduit de l'anglais par Catherine Glenn-Lauga

06/1998

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Sociologie

Les braconniers des poubelles. A la rencontre des biffins

Ils sont des milliers à Paris. Toujours plus nombreux depuis les années 1980 avec les crises successives et le durcissement des politiques migratoires. On les dit aussi "pauvres" ou même survivants". "Marchés aux pauvres", "de la survie", titrent bien des journaux. Et pourtant... Une économie informelle où d'anciens travailleurs, des retraités ou des chômeurs, trouvent un moyen de survie. Des étrangers qui trouvent là un moyen de s'arrimer sur un sol hostile. Des femmes à qui la vente offre le moyen de se libérer de leur ex-mari et de se découvrir capables de parler, de négocier, de s'affirmer. Tandis que dans les rues, la récupération laisse place à la chance, dans la vente ils s'éprouvent comme des partenaires égalitaires. Le marché devient un lieu d'interconnaissance et espace par excellence des sociabilités. Ils s'efforcent ainsi de bâtir un monde, à contre-courant des dominants, où s'inclure po­si­ti­vement et à égalité. C'est ce combat quotidien dont Mélanie Duclos rend compte dans ce livre, fruit de quelque quatre ans d'enquête de terrain au marché des biffins de la Porte de Montmartre. Un récit qui plonge dans les vies des biffins et des biffines pour saisir leur histoire, leurs actes et leurs idées, leurs désirs et leurs souhaits si souvent contrariés, en un mot leur culture, alternative et résistante, et dont le braconnage nocturne des poubelles forme le socle matériel. Un récit, enfin, qui restitue ce que peuvent mettre en pratique, en rêves et en mots, ceux-là qui les premiers souffrent de l'ordre établi. Le récit est ponctué de dix photographies de ­Samuel­ Lecoeur.

01/2021

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Romans de terroir

Rougé le braconnier

A une époque où le monde rural vit dans la pauvreté, Louis Rougé essaye tant bien que mal de nourrir sa famille avec les quelques sous qu'il gagne en se louant comme journalier dans les fermes. Pour améliorer le quotidien, il s'adonne au braconnage, pourtant interdit. Découvert une première fois en action de chasse par le gendarme Javelle, il écope de six jours de prison et d'une amende. Deux ans plus tard, le 9 juillet 1854, le même Javelle le surprend en possession d'un lapin qu'il vient de tuer. En proie à une minute de basse vengeance et de rage mal contenue, se sentant humilié et sans reproche, Rougé commet l'irréparable. Alors que l'alerte est donnée, il fuit dans la forêt, un lieu qu'il connaît parfaitement. La victime, donnée dans un premier temps comme "blessée à mort", reprend très vite ses fonctions. Mais Rougé, lui, devient un "criminel" traqué par toutes les brigades de la région. Pendant trente mois, dans un pays difficile, couvert et entouré de bois, il échappera à toutes les embuscades, se jouera de tous les gendarmes et les soldats grâce au soutien de la population mais surtout à la complicité d'une poignée d'amis indéfectibles. Seule la trahison abattra cet homme indomptable. Cette fascinante et palpitante affaire défraya la chronique au milieu du XIXe siècle. Elle inspira de nombreuses plumes, dont celle de Victor Hugo. En 1929, René Métayer fut le premier auteur à raconter la véritable histoire de Rougé le Braconnier. Ce drame déchirant nous fait pénétrer dans la vraie nature, celle rythmée par le souffle des saisons, celle qui sait embaumer les bocages et trille dans les haies avec les oiseaux.

04/2014

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Ouvrages généraux

L'invention d'une frontière. Entre France et Allemagne, 1871-1914

Avec la défaite française de 1871, la frontière séparant la France de l'Allemagne se voit déplacée du Rhin aux Vosges... Avec la défaite française de 1871, la frontière séparant la France de l'Allemagne se voit déplacée du Rhin aux Vosges. La quasi-totalité de l'Alsace, une partie de la Lorraine, et plus d'un million et demi de personnes passent sous le drapeau du Reich. Pendant près d'un demi-siècle, la vie quotidienne des populations, devenues frontalières, s'en trouve métamorphosée. C'est l'analyse du rapport concret des habitants à cette nouvelle ligne qui intéresse Benoit Vaillot. Comment la franchissent-ils, la contournent-ils, et s'en accommodent-ils ? De quelle manière en tirent-ils parti ou, au contraire, s'en désolent-ils ? Quelles sont leurs façons de la penser, de l'appréhender et de l'incorporer dans leur vie ? L'expérience de la frontière est étudiée à travers une pluralité d'objets : le contrôle des personnes, des animaux et des marchandises ; le braconnage, la contrebande et l'espionnage ; les stratégies de nationalité des habitants ; les pratiques sportives et touristiques ; ou encore les nouveaux défis posés par les premières pandémies mondiales, et le développement de l'automobile et de l'aéronautique. On découvre que c'est autour de cette frontière qu'a été inventée la notion d'espace aérien national et qu'ont été installés systématiquement, et pour la première fois, des poteaux-frontières et des barrières. Mais on lui doit aussi le ravage actuel des forêts d'Alsace et de Lorraine par le scolyte, un insecte particulièrement friand des épicéas et des pins, que les gardes forestiers allemands ont favorisé à la fin du XIXe siècle. La frontière franco-allemande entre 1871 et 1914 a constitué un véritable laboratoire. A bien des égards, elle porte en elle les germes des profondes transformations que connaîtront la souveraineté et l'identité nationale en Europe au cours du XXe siècle.

09/2023

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Animaux, nature

Lions. Edition français-anglais-allemand

Le photographe français Laurent Baheux dédie son nouveau livre au roi des animaux, le lion. Des images en noir et blanc à couper le souffle créent un portrait puissant de l'une des espèces les plus majestueuses et les plus menacées du monde. Pensez aux lions et au puissant membre du "Big Five", avec un rugissement qui résonne à travers les plaines et une poursuite sans merci de sa proie. Certains penseraient à l'animal de troupe, étonnamment joueur et affectueux dans sa fierté. D'autres penseraient au lion en danger, longtemps la cible des chasseurs et des collectionneurs de trophées. Dans ce nouveau livre photo, Laurent Baheux parcourt l'Afrique pour capturer le lion sous toutes ses facettes complexes. Le résultat en est un portrait photo sensible et intime qui montre le gros chat dans toutes ses nuances : à la fois puissant, fragile et tendre. Les superbes photographies de lion en noir et blanc de Baheux montrent le félin avec la précision et la texture d'un portrait en studio : ses nombreux mouvements, postures, comportements et expressions capturés avec une intimité surprenante. Jouant avec fierté, chassant sa proie ou nous regardant droit dans les yeux, la photographie du lion de Baheux est autant un hommage au caractère, à la puissance et au sentiment du lion qu'elle nous rappelle insidieusement que ce plus impressionnant des animaux fait également partie des espèces sauvages les plus menacées de la planète. Depuis plus de 15 ans, Laurent Baheux crée une collection de photographies animalières monochromes, caractérisées par un style contrasté et condensé. Avec une approche unique qui dépasse les lois de la photographie de la nature, Baheux cherche à saisir le caractère de chaque animal en tant qu'individu. Il collabore activement avec des organisations environnementales, notamment le Fonds mondial pour la Nature (WWF) et le Jane Goodall Institute. En 2013, il a été ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dans le cadre de la campagne Wild & Precious contre le braconnage. Ses photographies sont exposées dans des galeries et des expositions en France et à l'étranger, et font l'objet de nombreux ouvrages et publications.

10/2019

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Littérature française

D'un autre monde

Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, proche conseiller de François Mitterrand, gardien des secrets de la vie intime de celui dont il est le confident de longue date, protecteur et voisin quai Branly de la fille cachée du président, Mazarine Pingeot, est retrouvé mort d'une balle de 357 Magnum dans son bureau à l'Elysée. L'enquête bâclée, le coffre-fort vidé, la thèse du suicide validée, et on oublie tout. Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l'auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n'est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et grand chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés et tournent désormais leurs regards ailleurs, bref ce qu'on nommerait " la vie parisienne " éloigne le jeune homme de la France comme il s'éloigne aussi d'une carrière classique. Sur la table de chevet de son grand-père, il y avait un bracelet rapporté d'Afrique. Comme un talisman magique, le jeune homme de dix-huit ans se l'approprie. Le voilà alors loin de tout, en Afrique, en Tanzanie et autour : il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre aux accents à la Kipling ne raconte pas la vie d'un mercenaire du fusil, mais celui d'un amoureux absolu de la nature à l'état sauvage. Derrière lui, les fauves hypocrites des quais de Seine. Devant lui, à hauteur de savane, de brousse jaune paille, de sueur et de surprises, les fauves qui ne tuent que quand ils en sentent la nécessité. François de Grossouvre s'exile pour mieux se trouver. Son livre raconte une expérience initiatique donnée à très peu d'entre nous. Il passera plus de quinze ans en Afrique, luttant contre le braconnage et les tueries qui sont l'autre nom du commerce. Il en sort différent, et le lecteur avec lui ne verra plus jamais un safari de la même manière.

10/2023

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Anglais apprentissage

La Princesse et le braconnier

La Princesse el le braconnier raconte l'histoire d'un jeune homme de basse extraction, d'une laideur telle que tout le monde fuit sa compagnie. Nulle jeune fille ne l'approche, et le garçon en souffre. Il trouve un dérivatif à ses besoins sexuels dans d'immenses promenades à travers la campagne. Au contact de la nature, il découvre un de ses dons, qui consiste à approcher sans peine les animaux les plus farouches. Mettant à profit ce don, il devient braconnier. Mais dans le royaume (l'histoire se passe dans des temps reculés, le Moyen Âge peut-être), les lois contre le braconnage sont des plus sévères. Qu'à cela ne tienne : fort de sa seule capacité et désireux de subvenir aux besoins de ses humbles parents, Hengist s'enhardit jusqu'à braconner dans les lieux les plus interdits, les environs mêmes du château. Un jour il y découvre la fille du roi... On devine toute l'ironie que Roald Dahl a su mettre dans ces pages. Sur un ton badin, il fustige le pouvoir exercé par l'homme dans l'ordre politique ou sexuel. L'histoire est contée avec l'habileté qu'on lui connaît. La cruelle réalité se cache dans ce petit «fabliau» plein d'un charme poétique dont la langue savoureuse évoque, avec discrétion, l'époque choisie qui pourrait être aussi la nôtre... ou n'importe quelle autre. On retrouve cet habile mélange de la nouvelle moderne et du conte médiéval dans La Princesse Mammalia. Du jour au lendemain, la Princesse découvre dans son miroir que sa laideur s'est transformée en une beauté incomparable. Cela lui donne un pouvoir sur les hommes, dont elle ne manque pas d'user avec force dédain et cruauté. Par exemple elle déverse de temps en temps depuis le balcon, où elle s'expose honteusement à ses admirateurs libidineux, des poêlons pleins de plomb fondu afin de calmer leurs ardeurs. Un jour elle trouve à leur place un vieillard en haillons, qui lui indique le moyen de se débarrasser de son père encombrant, dont elle veut prendre la place sur le trône tant est forte sa soif de pouvoir... Il y a, on le constate, une unité de ton entre ces deux «fables», accentuée par le style limpide de l'inimitable conteur, plein d'une trompeuse simplicité, d'une ironie féroce. Tous ces éléments sont heureusement rehaussés par des illustrations de la même verve, également cruelles, avec la même «naïveté» apparente dont Roald Dahl joue dans ses récits.

01/1990