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Science-fiction

Saga Gandorr Tome 4 : Gandorr et les Planètes Esclavagistes

Merveilleux, mystérieux, original, divertissant et mouvementé... En ces temps durs de hasard malchance, hisser le drapeau de l'espoir miracle est un appel d'air vital... Fable folie de l'absurde en digestion mutante que le sourire témoigne... Des mondes sont esclaves d'une énergie de transfert chaotique... Miroir précaire d'une instabilité supplice pour un temps sacrifié dans la faiblesse éliminatoire d'une nature au régime alimentaire... Juguler les envoûtements des consciences pour jubiler l'affranchissement des inoffensifs patriotes... Au placard de la tristesse en berne, les actes positifs construisent le jour de gloire tant attendu... La voix de l'ordre accompagne les voyages imaginaires de l'espace infini pour faire face à des obstacles presque insurmontables... Le bel hymne continue de chanter même dans un écho lointain pour ne pas oublier la destinée louange... Le modeste courage est l'arme d'une veine rare au venin dompté... La liberté revendiquée saisit l'hommage de la vie en résistance... Sur le long chemin énigmatique qui n'est pas prêt de s'arrêter, une étoile enrobée d'amour essaie de briller tant bien que mal... La longue et éreintante quête des reliques se poursuit dans l'idée espérée de rassembler les bons morceaux destinés à briser le sombre sort de la Prison Malypse à laquelle est enchaînée Elrya, l'âme soeur de Gandorr... Aller plus loin dans l'espace contre la course du manque de temps... Direction le Comptoir Spatial de Varuna sous fond de mythologie perse... L'histoire est ensuite tissée autour de l'hindouisme et un Déséquilibre Cosmique nommé Dukkha... Quelques compagnons de route, dont un dédoublement surprenant... Des décors étranges et répugnants qui s'apparentent à une nature mutilée et chagrine... Des monstres angoissants, de multiples conflits à résoudre avec malice et un chemin semé d'embûches inconnues... Une grande guerre épique entre des humanoïdes insectes... Est-ce vraiment possible de refermer la brèche de l'Infirma mettant en péril l'univers connu... Des combats pour la justice, des valeurs profondes qui s'enracinent et une introspection philosophique... Enfin, l'action bascule dans la découverte de la planète Ayizan avec comme arrière-plan, le vaudouisme... De nouveaux exploits qui n'apportent pas toujours la réussite voulue... Peut-être que Gandorr s'embourbe, se perd et s'acharne pour rien... Ou peut-être que c'est la construction plus ou moins logique, d'un avenir plein de promesses lumineuses... SMILE

09/2020

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Sciences historiques

Petite histoire de l'île et de l'abbaye de Lérins

L'Ile, connue par les Romains sous le nom de "Lerina", est inhabitée t infestée de serpents quand Honorat d'Arles y fonde un monastère au début du Ve siècle. Honorat codifie la vie de la communauté, avec une règle dont la première rédaction, la "Règle des Quatre Pères", est la première du genre en France. Durant les Ve et VIe siècles, le monastère attire des moines qui assureront sa renommée. Dans les siècles suivants, la vie monastique sur l'île est interrompue à plusieurs reprises par les raids des Sarrasins. Vers 732, cinq cents membres de la communauté, y compris l'abbé, saint Porcaire, sont massacrés sur l'île. En 1047, l'île est envahie et des moines sont emmenés en captivité en Espagne. Ils sont rachetés par l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Sur l'île, des fortifications sont peu à peu construits entre le XIe et le XIVe siècle. Les reliques d'Honorat sont ramenées d'Arles, en 1391 et l'île devient un lieu de pèlerinage très populaire. En 1400, nouveau pillage par des pirates génois. En 1635, l'île est envahie par les Espagnols et les moines sont expulsés. Les Espagnols fortifient l'île en installant des batteries de canon sur les chapelles. Deux ans plus tard, l'île est reprise par les Français qui y laissent à demeure une importante garnison. Après un exil à Vallauris, les moines reviennent, mais le monastère continue de souffrir des attaques espagnoles et génoises. Le monastère est fermé par une commission royale en 1788, faute de moines ; à la Révolution, l'île est déclarée " bien national " et devient propriété de l'Etat. En 1859, l'île est rachetée par l'évêque de Fréjus qui cherche à y rétablir une communauté religieuse. Dix ans plus tard, des moines cisterciens de l'abbaye de Sénanque s'y installent. Le pape Léon XIII, par décret, en 1886, a rattaché les paroisses se trouvant dans l'arrondissement de Grasse au diocèse de Nice, à l'exception des îles de Lérins qui restent dans celui de Fréjus. Lors de l'expulsion des congrégations en 1903, les cisterciens de Lérins furent une des cinq congrégations catholiques masculines autorisées à poursuivre leur activité en France. La présente édition entièrement recomposée reprend le texte intégral de l'édition de 1929.

10/2016

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Economie

Business model d'un État en voie de développement - Les implications écono-miques d’une réforme de l

Le Burkina Faso a connu en 2014 un changement politique important. Ce changement a fait naître l'espoir d'une nouvelle gouvernance du pays. Ceci explique l'engouement que les citoyens ont manifesté dans la participation aux élections couplées présidentielle-législatives de novembre 2015. Le nouveau pouvoir a eu donc une période de grâce pour proposer une nouvelle politique crédible, réaliste et pertinente, afin de résoudre les préoccupations des citoyens burkinabè. Il se trouve que le projet de société du Président Roch Kaboré, à l'analyse, souffre d'une insuffisance de programmation qui s'est déteinte sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) du premier ministre Paul Kaba Thiéba. Ainsi, en lieu et place d'une nouvelle politique pertinente, on a assisté à une déclaration qui, au fil du temps, se révèle être faite de voeux pieux, que les citoyens découvrent. D'autre part, la relance économique qui était censée venir avec la mise en oeuvre de cette nouvelle politique, ne s'annonce toujours pas. En plus, les nouvelles autorités doivent faire face à des insuffisances de prise en charge du projet de société du Président élu par les agents publics. Cela est dû à la fois aux reliques de sa forte politisation de l'Administration publique et à la défiance entre les nouvelles autorités et cette dernière. En définitive, la fin de l'état de grâce, les difficultés de mise en place du Plan national de développement économique et social (PNDES), la faible pertinence de ses choix et de ses solutions économiques accréditent la thèse de l'impuissance du nouveau régime face à la crise. Or, il ne saurait y avoir de gestion efficace des affaires publiques, encore moins de relance économique, tant que les autorités politiques n'ont pas la maîtrise de l'Administration publique, à travers ses agents et de l'action administrative. Ce qui suppose que la clé d'une relance économique se trouve dans une réforme de qualité de l'Administration publique. Cette étude établit les axes d'une telle réforme et les implications réelles sur la croissance économique du pays et les conditions de son succès. Ce qui est mis en évidence, c'est le processus pour parvenir à une modélisation des matrices de gouvernance, en générale, et de la gouvernance économique, en particulier, comme facteur fort de développement du Burkina Faso.

05/2018

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Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

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Animaux, nature

Le couteau et le poignard de combat. Des origines à nos jours

Le couteau et le poignard ont, de très longue date, accompagné l'homme dans son évolution ; que ce soit dans une forme utilitaire ou une autre plus agressive destinée spécifiquement au combat. Les premiers " couteaux poignards " remontent à 500 000 ans avant J. -C. , mais il s'agit d'outils plus que d'armes. Ils ont été conçus comme des accessoires permettant de survivre dans un environnement souvent extrême, principalement pour couper et tailler des outils et des armes de bois, tanner les peaux pour en faire des vêtements ou des tentes et enfin préparer la nourriture. Les véritables "couteaux poignards" de combat n'apparaissent que vers la fin de la préhistoire, époque où les affrontements interhumains deviennent une réalité, et durant laquelle le perfectionnement des modes de taille du silex rend possible la réalisation d'armes réellement efficaces. L'apparition du métal vers 3000 avant J. -C. permet un bond technologique qui rend possible la réalisation de véritables poignards de combat. Cette évolution va s'accentuer avec le passage du cuivre au bronze, puis du fer à l'acier au carbone trempé, et enfin aux aciers alliés ; une dernière technologie dans laquelle nous vivons encore. Durant ses 5 000 ans d'existence, le couteau métallique n'a cessé de gagner en efficacité ; surtout, il s'est adapté, en complément des critères civilisationnels et des effets de mode, aux façons de combattre, notamment dans des finalités militaires. Après l'invention des armes à feu, il a évolué vers une forme mixte, la baïonnette, qui permettait de transformer le fusil en une véritable pique. Cette arme est restée primordiale durant plus de deux siècles, une époque durable durant laquelle les armes à feu étaient lentes à recharger et d'une portée limitée. Si l'usage du couteau de combat n'a jamais cessé dans le domaine civil, il a été redécouvert lors des deux derniers conflits mondiaux. De nos jours, à l'ère de l'atome, le couteau de combat est loin d'avoir disparu et il est probable que son usage perdurera encore des siècles, sinon des millénaires. Cet ouvrage a été conçu dans l'idée de remplir un vide sur un sujet très peu traité de façon complète, en l'occurrence sous un angle historique, descriptif, mais aussi technique ; il représente un répertoire complet de l'évolution du couteau et du poignard de combat au travers de toutes les périodes de l'histoire. Dans la conception de ce livre, l'auteur s'est efforcé de vulgariser l'ensemble des éléments permettant de comprendre l'histoire du couteau de combat, mais aussi du poignard et de la dague ; il vise à aborder l'évolution de ces armes en les replaçant à chaque fois dans le contexte des époques qui les ont vu naître et évoluer. L'importante illustration présente permet de visualiser cette évolution au travers de pièces d'époque et de répliques exactes réalisées par les meilleurs artisans couteliers.

12/2019

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Sciences historiques

Images de l'ancienne Provence. Description Historique, Géographique et Topographique des Villes, Bourgs, Villages et Hameaux de la Provence...

Qui n'a jamais ouvert la Description de la Provence d'Achard ? Que l'on cherche à saisir tel aspect de la vie dans les villes ou les villages provençaux de la fin de l'Ancien Régime ou que l'on s'intéresse simplement à telle commune, on est toujours conduit à consulter cet ouvrage d'une exceptionnelle richesse. C'est un guide indispensable, tant pour l'historien que pour le citoyen amoureux de son petit " pays ". C'est que la Description d'Achard est un dictionnaire qui, pour les villes, bourgs, villages ou fiefs de Provence classés par ordre alphabétique, donne des indications sur l'administration, la géographie, l'histoire et les moeurs. Oeuvre encyclopédique, elle aborde ainsi, en deux gros volumes d'environ 600 pages chacun, bien des sujets. Elle est à l'image de son auteur, médecin et académicien, amoureux des Lettres et des Arts, amateur de sciences naturelles, de physique et de numismatique. Mais c'est surtout dans le domaine des fêtes villageoises, les Romérages, que le Description de la Provence d'Achard reste un document irremplaçable qui décrit, dans leurs moindres singularités, tous les aspects de ces réjouissances populaires. La fête est liée à celle d'un saint vénéré par la communauté. C'est donc d'abord une fête religieuse. Elle commence par une procession dans laquelle on porte les reliques du saint que l'on honore par des tirs réguliers de mousquet, la bravade. Cette procession, à l'issue de laquelle on entend la messe, fait le tour du village ou, plus souvent, se dirige vers une chapelle champêtre particulièrement vénérée. Mais la fête n'est pas seulement celle du saint. C'est aussi celle de la communauté d'habitants, dans laquelle s'expriment les compétitions entre les jeunes gens, dans les danses, les courses ou les luttes qui se transforment quelquefois en véritables " guerres ", lorsque le romérage réunit les habitants de plusieurs localités. L'ouvrage d'Achard ne se trouve actuellement que dans les fonds anciens des bibliothèques et son troisième volume est resté manuscrit. C'est pourquoi les auteurs ont choisi de procéder à cette réédition, non pour l'ensemble de la région, mais pour la Provence orientale des pays de Grasse et de Draguignan. Ils ont ainsi le plaisir d'offrir aux chercheurs comme à tout habitant des communes de ces " pays ", avec des illustrations fournies par de vieilles cartes postales ou des clichés inédits datant du début du XXe siècle, ces images de l'ancienne Provence.

12/2010

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Généralités

Les guerriers de Dieu - La violence au temps des troubles de. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525- vers 1610)

C'est en se focalisant sur une violence jugée " inouïe " par les contemporains que ce livre entend proposer une explication de la grande cassure religieuse du XVIe siècle français. Tout aurait commencé vers 1525, quand monte dans le royaume de François Ier une grande angoisse du châtiment divin. Le monde se surenchante prodigieusement : sur terre et au ciel apparaissent des signes prophétiques qui proclament l'imminence de la fin des Temps et la faute d'une humanité qui a oublié Dieu. Survient le temps des guerriers de Dieu, le temps d'un " Triomphe de la guerre ". Deux imaginaires s'opposent aux lendemains de la mort du roi Henri II. Les huguenots, recourant à une violence désacralisatrice, s'efforcent d'éradiquer les " pollutions " d'une Eglise romaine ennemie du Christ : images et reliques saintes, prêtres... Les violences des papistes sont des violences mystiques qui visent le châtiment de tous ceux qui ont rompu avec Dieu : elles marquent sur les corps des hérétiques les signes effroyables de la colère du Christ accomplissant l'ordre des Temps. Cette histoire, qui, de part et d'autre, est celle d'une quête du pardon divin, culmine en intensité lors de la tragédie de la Saint-Barthélemy. Pour les guerriers de Dieu, après 1572, s'ouvre le temps du " repli " de la violence. Aux protestants survivants, le massacre révèle une situation d'impureté culpabilisante ; aux catholiques, parce que se défait l'illusion d'une alliance retrouvée avec Dieu, il suggère que la France demeure infidèle et corrompue. La faute n'est plus celle des seuls hérétiques, elle est désormais celle de tous. Et l'angoisse prophétique revient en force avec le temps de la Ligue, " sainte union " mystique de préparation pénitentielle à la venue de Dieu et d'intériorisation de la tension d'agression. La violence de sang devient alors comme impossible, surtout après qu'elle semble s'être accomplie, lors du régicide d'août 1589, dans la " force " de Dieu venue en un seul fidèle, le dominicain Jacques Clément. Au terme de cette dynamique d'expansion et de réduction du désir de violence, s'impose l'ordre d'un roi de la raison : Henri IV se veut le roi pacificateur du royaume parce que son règne va inaugurer la fin du temps des angoisses, le monarque providentiel de toute éternité appelé à agencer sur terre un " bonheur " humain. La véritable " modernité " du XVIe siècle ne serait-elle pas là ? " Tout dans ce livre étrange, fascinant, dérange, bouscule, piétine les certitudes d antan. Rien ne se comprend plus après comme avant, ou plus exactement, tout commence à se comprendre " Pierre Chaunu.

02/2022

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Jeux de société

360 questions et défis metal et hard rock pour des apéros d'enfer

Enflammez vos soirées avec ces 360 questions et défis métal et hard rock ! Constitué de 150 cartes, ce roll'cube comprend une batterie de 360 questions et défis pour tester sa culture hard rock et métal. Serez-vous vraiment incollable sur les 6 rubriques ? 1. Culture - Métallikoi : Tout l'univers du hard rock et du métal, leur histoire, leurs figures emblématiques, leurs codes musicaux et picturaux, leurs anecdotes croustillantes. 2. Les classiques - Lemmythes : Les artistes qui ont défini le son du hard et du métal, du rock dur des années 70 au thrash métal des années 80. On y retrouve Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin, Motörhead, Judas Priest, Iron Maiden, Metallica, Megadeth... 3. Les extrêmes - On Satan au pire : Tous les groupes qui ont poussé la puissance du métal au maximum, remplaçant le chant par les hurlements, qu'il s'agisse de death ou de black métal ! Parmi eux : Death, Carcass, Cannibal Corpse ou encore Mayhem, Darkthrone, Dimmu Borgir... 4. Les modernes - Pop Korn : Tous les groupes qui fusionnent le métal avec un autre type de musique pour créer des sous-genres aux noms toujours plus inventifs. On y parle de néo-métal, de rap métal, de gothic métal, de métal symphonique, de metalcore, de métal indus, avec Korn, Rammstein, System of a Down, etc. 5. Les Français - Cocorirock ! : La scène française en long et en large, des groupes de pop qui se sont essayés au hard comme Niagara aux formations underground de grindcore ou de black métal, en passant par les labels et les artistes français qui travaillent pour les plus grands groupes du monde. Gojira, Alcest, Loudblast, Mass Hysteria, Dagoba, Trust y figurent en bonne place. 6. Défis - Blague Sabbath : esquisse, chante, grogne, mime, fredonne, improvise ! Des défis variés pour devenir un vrai métalleux en l'espace d'une soirée ! Exemples de questions et défis : Qu'appelle-t-on le nombre de la Bête ? Quel est le nom du plus grand tube du groupe de heavy métal britannique Judas Priest ? a) " Breaking the Door " b) " Breaking the Law " c) " Knocking the Law " Nergal, chanteur-guitariste du groupe de death-black métal Behemoth, a été juré de l'émission télévisée The Voice en Pologne. Vrai ou faux ? Comment s'appelle la chanson la plus célèbre du groupe de métal indus Rammstein ? a) " Ich bin " b) " Du hast " c) " Sie fragt " Stéphane Buriez, le chanteur et guitariste du groupe de death-thrash Loudblast, a été invité à la télévision par Jean-Luc Delarue. Vrai ou faux ? Défi " mime " : Réplique le célèbre pas de danse d'Angus Young, le guitariste soliste d'AC/DC.

11/2021

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Littérature anglo-saxonne

Romans et récits (1979-1991)

"Tu tires des récits de tes vices, tu rêves des doubles pour tes démons" : c'est ainsi que Nathan Zuckerman, la créature de papier de Philip Roth, décrit son entreprise d'écriture dans La Leçon d'anatomie. Apparu sous la plume de l'écrivain Peter Tarnopol dans Ma vie d'homme (1974), ce double assumé du fictif Tarnopol et de Roth, lequel les invente tous deux en vertu d'un processus de création fait de reflets et de répliques, prend pour ainsi dire vie dans le premier cycle romanesque qui lui est consacré, Zuckerman enchaîné. Cette série de romans - une trilogie et son épilogue - offre à Roth l'occasion d'exposer les métamorphoses de la subjectivité. Elle met en scène quatre moments-clefs de la carrière de Zuckerman : la relation de l'aspirant écrivain avec son mentor (L'Ecrivain fantôme, 1979) ; le romancier devenu une célébrité et la victime de son succès (Zuckerman délivré, 1981) ; l'homme souffrant de douleurs mystérieuses en pleine crise de la quarantaine, rattrapé à la fois par la complexité de sa vie amoureuse et sexuelle et par la mort de ses parents (La Leçon d'anatomie, 1983) ; l'homme de lettres privilégié face aux intellectuels de l'Europe de l'Est communiste (L'Orgie de Prague, 1985). On retrouvera Zuckerman dans La Contrevie (1986), un "labyrinthe de miroirs" (Philippe Jaworski), et un chef-d'oeuvre de virtuosité, qui est en quelque sorte la réponse de Roth au postmodernisme américain incarné notamment par Thomas Pynchon. Un brouillon donne à penser que le roman aurait pu être intitulé Tu dois changer ta vie ; "Tout peut arriver, et c'est précisément ce qui arrive : tout". Pendant la période de création couverte par ce volume, Roth explore la frontière poreuse entre réalité et fiction. S'il occupe le devant de la scène jusqu'en 1986, Zuckerman n'est pas l'unique alter ego de l'auteur. Emerge en effet un nouveau personnage (de fiction ? ) nommé Philip ou Philip Roth. Il dialogue avec Zuckerman dans Les Faits (1988), sous-titré "Autobiographie d'un romancier" ; avec des femmes dans Tromperie (1990), roman tout entier construit en dialogues - "la bande-son d'un roman sans images" , selon Ph. Jaworski -, tandis que Patrimoine (1991), récit de la maladie et de la mort du père (non plus celui de Zuckerman, celui de Roth), est présenté comme "Une histoire vraie" . Les faits seraient-ils enfin débarrassés de leur gangue de fiction ? A la fin de la lettre que le Roth des Faits écrit à son lecteur Zuckerman, il admet que les "faits" sont en réalité des souvenirs déjà retravaillés. Ses expériences personnelles et son passé ne prennent forme et sens qu'une fois racontés. Et c'est à un personnage de fiction, l'inévitable Zuckerman donc, que Roth confie le soin de porter un jugement sur son manuscrit "autobiographique" . L'autobiographie est sans doute "le genre le plus manipulateur dans toute la littérature" , estime Zuckerman. C'est le moins que l'on puisse dire. Toute tentative de figer la frontière entre

02/2022

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Récits de voyage

Le Festin N° 125 : Le génie du lieu

Dans l'intimité du phare de Cordouan Le phare de Cordouan protège les marins des dangers de l'estuaire de la Gironde depuis plus de quatre siècles. Soumis à la violence des éléments, il est aujourd'hui entièrement restauré, au terme de 10 années d'un chantier colossal. Après la reconstruction, en 2005, d'une cuirasse en béton armé à l'extérieur du bâtiment annulaire abritant les locaux techniques et le logement des gardiens, les dernières années ont été consacrées à la tour centrale et à la restauration des intérieurs. Les équipes ont mené un important travail de préservation des pierres dégradées par le sel tandis que dans la chapelle, les couches de peinture à l'huile qui étouffaient les murs ont été retirées. Construit au XIXe siècle sur les ruines d'un ancien hôpital, le château Descas a d'abord été dédié au commerce du vin. Son propriétaire, Jean Descas, vendait des vins aux marchés français, des produits abordables plutôt que des bouteilles destinées aux élites et à l'export. Ainsi le château a-t-il accueilli jusqu'à 1, 5 million de bouteilles. En 1979, la famille Descas quitte les lieux. Cabaret, club puis bar à cocktails, l'histoire du château a connu de nombreux épisodes. Le dernier en date, le Point Rouge, offre au visiteur l'opportunité de découvrir une partie de l'aile droite tandis que le reste des 10 000 m2 attendent de pouvoir ouvrir au public. L'invraisemblable construction de Fort Boyard Devenu le fort le plus célèbre de France grâce à l'ingéniosité de ses bâtisseurs et l'imagination d'hommes de télévision, son incroyable histoire est finalement peu connue. 66 000 m3 de moellons furent nécessaires à en créer la base sous Napoléon Ier. Mitraillé par les Anglais, le chantier reprit finalement en 1842, mais de nombreuses difficultés durent encore être résolues : l'approche par bateau demeurait notamment plus que périlleuse. Terminé sous Louis-Philippe, le fort renaîtra bien plus tard, dans les années 1960, grâce au cinéma puis au petit écran et à l'intuition de Jacques Antoine. En 32 ans, plus de 350 émissions y ont été tournées et 70 pays en ont diffusé les épisodes ou des répliques tournées à l'étranger, où le fort est presque aussi connu que la Tour Eiffel. Sur la passerelle d'Holzarte Entre la France et l'Espagne, dans l'arrière Pays Basque, la Haute-Soule déploie ses paysages de forêts, de pâturages, de rivières et de gorges vertigineuses. La commune de Larrau y abrite un site particulièrement spectaculaire : celui des gorges d'Olhadubi traversées par la passerelle d'Holzarte, longue de 70 m et suspendue à 180 m au-dessus du sol. L'histoire de la passerelle remonte à 1920. Jusqu'alors, les bûcherons et les ouvriers du bois devaient contourner les gorges pour acheminer les troncs d'arbres à travers la vallée. Traversée par les hommes et leurs mulets chargés de bois, elle facilita toute l'activité de la filière, avant d'être prisée des contrebandiers cherchant un passage entre la Fr

03/2023

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Romance sexy

Péché Mignon Insupportable

Et si votre idole n'était qu'un mec arrogant, provocant et insupportable ? (en plus d'être très sexy...) Lexie est passionnée de pâtisserie. Depuis toute jeune, elle cuisine pour le plus grand plaisir de sa famille et de ses proches et alimente presque quotidiennement son compte Instagram. Elle s'inspire de sa vie, de sa ville (New York), mais aussi de ses idoles, comme Riley Hill, le talentueux et sexy pâtissier de renom et aussi le grand gagnant d'une saison précédente de son concours télévisé préféré "Cake Cup" . Pourtant, tout son petit univers s'apprête à être chamboulé ! Elle qui a toujours admiré le pâtissier, comment réagira-t-elle sous la provocation et le mauvais caractère de son idole ? Car oui, Lexie et Riley vont bientôt se rencontrer... et il se pourrait même qu'il soit celui qui détient son destin entre ses mains. Entre pâtisserie, suspense et romance... Préparez-vous pour une histoire haute en couleurs qui saura vous ouvrir l'appétit et faire grimper la température ! - Tu devrais peut-être y aller, Lexie. - Je... Tu... - Lexie, dit-il dans un souffle en se rapprochant, les yeux brûlant d'une lueur que je ne parviens pas à cerner. Serait-ce du désir ? - Riley, ce n'est pas... commencé-je sans pouvoir terminer ma phrase. Que m'arrive-t-il ? J'ai les mains moites, la respiration rapide et le coeur qui bat plus fort. Une sensation agréable me traverse quand je regarde cet homme, torse nu devant moi. Une sorte d'excitation, comme si je ressentais de l'attirance pour lui. Pourquoi ce mec me fait autant d'effet ? Je ne devrais même pas ressentir ça. Il est imbu de lui-même, odieux et... Il essaie juste de me mettre mal à l'aise. Encore une de ses techniques minables pour imposer sa supériorité. Virilité en carton, ouais ! La porte s'ouvre en grand, laissant apercevoir une très belle brune aux yeux verts. - Bon sang, tu es là ! J'étais morte d'inquiétude. Mais heureusement, tu ne t'es pas perdue. - Ne te tracasse pas, Sophia, elle venait juste me donner des conseils pour mon dos, répond Riley à ma place lorsqu'il voit que je pique un fard. - Oh. Et bien, c'est gentil de sa part. Lexie, il va falloir que tu me suives si tu ne veux pas rentrer chez toi demain matin, réplique-t-elle en riant. - Merci, mademoiselle Clark, continue Riley avec un clin d'oeil. Je ne réponds rien, trop honteuse de la tournure qu'aurait pu prendre la scène si Sophia n'était pas arrivée. Est-ce qu'il l'a ressenti lui aussi, ce truc entre nous ?

09/2021

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Littérature étrangère

Le plus beau de tous les pays

Judith McPherson n'a pas grand-chose dans la vie. Elle vit avec son père John au pied des montagnes, dans une ville de "fenêtres cassées et d'hommes aux dents cassées", dans un pavillon silencieux, plein de reliques poussiéreuses, de souvenirs de sa mère qu'elle n'a jamais connue. Si la ville est entièrement gouvernée par l'économie des aciéries, les McPherson vivent sous l'autorité de la sainte Bible. Ils appartiennent à une secte, les Frères, qui étudient quotidiennement le texte et effectuent tous les dimanches du porte-à-porte dans les rues environnantes pour avertir de l'imminence de l'Apocalypse. Victime de brimades à l'école, Judith trouve du réconfort dans la création, loin des regards, d'un monde en miniature avec des montagnes de papier mâché et des rivières en film alimentaire, des champs de velours côtelé marron et un miroir pour la mer. Judith l'appelle "Le Plus beau de tous les pays", d'après une phrase tirée du livre d'Ezéchiel. Un soir, Judith a une idée. Peut-être que si elle fait tomber la neige dans le plus beau de tous les pays, il n'y aura pas d'école le lundi. Lorsqu'elle ouvre les rideaux de sa chambre le lendemain, le monde par-delà sa fenêtre est devenu blanc. Et désormais, Dieu se met à lui parler. Si elle peut commander la neige, lui demande-t-il, que peut-elle faire de plus pour Lui ? C'est là que les ennuis commencent. Les miracles ultérieurs de Judith sont plus équivoques que la neige, et surtout moins contrôlés... Et bientôt, c'est la situation des McPherson, déjà en butte au mépris du reste de la ville, qui s'en trouve bouleversée. Mais, diable, pourquoi Judith a-t-elle précisément été choisie par l'Etre suprême ? Et que souhaite-t-il réaliser grâce à elle ? A travers le regard d'une enfant hypersensible qui a grandi dans une famille où toute action s'opère sous le regard de Dieu, Grace McCleen s'interroge sur le bien et le mal, la foi et le doute, mais aussi sur le fait de vivre dans un monde coupé des réalités, au sein d'une communauté qui vit dans l'angoisse d'Armageddon. Une foi absolue, nous suggère-t-elle, peut-être une forme d'évasion, une stratégie compensatoire, mais elle tourne facilement à la pathologie. Aussi, le suspense devient-il haletant pour le lecteur, qui assiste au cas de conscience de la jeune Judith, contrainte de multiplier les transgressions envers l'ordre des Frères, ou envers ce père mutique qui lui cache la vérité sur la mort de sa mère...

08/2013

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Essais

Empavillonner

Qu'il s'agisse, entre autres exemples, du Pavillon France réalisé par l'architecte Jean-Paul Viguier à l'occasion de l'Exposition Universelle de Séville (1992), de celui des Pays-Bas signé de l'agence MVRDV dans le cadre l'Exposition Universelle d'Hanovre (2000) ou encore, avant eux, des pavillons présentés comme "manifestes de la modernité" , tels que ceux de Richard Buckminster Fuller (Pavillon Etats-Unis, île Sainte-Hélène, Montréal, 1967), de Le Corbusier (Pavillon Philips, Bruxelles, 1958) de Robert Mallet-Stevens et des frères Martel (Pavillon du tourisme, Paris, 1925), tous sembleraient procéder d'une même intention (ou prétention)? : celle de définir les voies et préceptes d'une architecture résolument nouvelle laquelle, contestant ou refusant parfois ce qui a cours, préfigure et marque de quoi serait faite l'époque à-venir. Profitant aujourd'hui d'un certain recul, il est permis de constater quel aura été le devenir de ces tentatives architecturales ? : pour bon nombre d'entre elles, des "reliques" d'un temps révolu, des ruines (à l'image d'éléphants blancs), également des friches ou encore des déserts... Les stigmates d'édifications avancées comme "prototypiques" alors tombées dans l'oubli. C'est comme si ce qui s'était naguère pensé, tenté n'avait été, en réalité, que la consécration et "apothéose" d'une Culture de l'éphémère ? : un brusque et bruyant "déballage" de savoir-faire souvent techniques-technologiques, l'empreinte autrefois rutilante d'une audace créative ou encore une authentique démonstration de force, de puissance (un geste à l'énergie concentrée et dispersée) consacrant l'emprise et assise économiques, culturelles des états commanditaires pris au coeur d'une inexorable compétition mondiale. Aussi, bien plus que de conclure à l'échec du nouveau ? -? celui de ne pouvoir triompher qu'en de trop rares occasions ? -, reviendrait-il plutôt de s'interroger sur la fonction et les visées véritables de ces constructions, sur ce qui s'édifie et se programme vraiment au travers de la forme même du Pavillon, soit sur ce qui s'empavillonne. C'est-à-dire tout à la fois s'incorpore, se cristallise et se disperse en de multiples cellules pavillonnaires d'exposition entremêlant idées, visions, concepts et conceptions, également systèmes, stratégies, postures et positions tactiques... Conviendrait-il, en outre, de se demander quels places et rôles tiennent la maîtrise d'ouvrage ainsi que le commanditaire dans la pérennisation (et non seulement la conservation) de l'oeuvre architecturale. C'est très exactement là le cadre d'étude de cet ouvrage à paraître ? : s'appuyant sur des exemples précis, il s'agit de comprendre et de donner à lire de quoi le Pavillon est effectivement le projet.

03/2021

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Photographes

Biarritz Paradiso

Biarritz n'est pas qu'une station balnéaire, c'est un théâtre ouvert sur le monde sauvage, un cinéma d'apocalypse en même temps qu'une terre d'élection pour les épiphanies. Un paradis paradoxal, en somme, qui porte sa propre nostalgie tout en donnant accès au fameux "sentiment océanique" cher à Freud, c'est-à-dire à une promesse métaphysique. Claude Nori s'y est installé en 1999 pour y être heureux et en faire son territoire rêvé qu'il photographie, doublé d'une nostalgie créative. La dolce vita italienne qu'il a maintes fois mise en avant dans ses livres se manifeste quelquefois sur les plages bordant l'océan comme un mirage étincelant. Biarritz devient alors Paradiso. Mais c'est Jacques-Henri Lartigue qui a inspiré la plupart de ses images. L'été, il se baignait tous les jours sur la plage du Port-Vieux. Un siècle plus tard, Nori perpétue la tradition, de même qu'il traque l'ombre de son aîné dans ses propres images, marchant sur ses traces, entre l'Hôtel du Palais et le Rocher de la Vierge, photographiant les petits miracles qui survivent à l'épreuve du temps. Des gestes, des reliques. Un fragment d'éternité fixé dans un sourire adolescent, la complicité d'Isabelle, la femme aimée ou la voussure d'un homme contemplant les vagues. Les deux ont finalement porté la photographie à son plus haut degré de délicatesse et d'incandescence, archivant les joies simples de l'enfance, les accélérations du présent, la griserie des bains de mer et la folle beauté des instants vulnérables. Pour Claude Nori, la vocation de capter la vie au présent est moins un témoignage d'insouciance qu'une façon élégante et polie d'enregistrer la disparition en cours. Erwan Desplanques se joint au livre afin de célébrer les deux artistes tout en évoquant ses jeunes années à Biarritz où il découvrit son métier de journaliste et sa vocation d'écrivain. Né en 1980, il a publié trois livres aux éditions de L'Olivier, dont L'Amérique derrière moi, prix Récamier 2019. Il est également commissaire d'exposition et critique littéraire à Sud-Ouest. Claude Nori photographe, écrivain à ses heures et quelques fois cinéaste a inventé la Photobiographie et ne cesse de surfer sur les vagues de son existence à la recherche d'épiphanies liées à l'enfance, aux amours balnéaires, aux flirts d'un été italien dont plusieurs de ses livres se font l'écho. En 2011, il avait déjà publié Jours heureux au Pays basque aujourd'hui introuvable. A travers ses nombreux albums, Jacques Henri Lartigue (1986-1894) relata avec des images d'une grande liberté formelle et des textes vifs et poétiques sa vie familiale, la société mondaine de la Belle Epoque, les premiers temps de l'aviation et l'ambiance sensuelle des lieux de villégiature où il séjournait les beaux jours. Biarritz Paradiso est également le titre d'une exposition organisée à la galerie Arrêt sur l'image, à Bordeaux, en septembre 2023.

09/2023

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Religion

Sainte Marie-Madeleine apôtre des apôtres

Le personnage de Marie-Madeleine a intéressé et fait rêver beaucoup de théologiens, d'écrivains, de poètes et surtout d'artistes peintres. Il existe une abondante bibliographie et une surabondance de représentations picturales. Marie Madeleine reste pourtant un personnage à la fois connu et méconnu : certains exégètes n'ont-ils pas distingué trois femmes où les auteurs de cet ouvrage n'en voient qu'une ? La divergence d'interprétation s'explique facilement : soit on utilise une critique textuelle externe en posant a priori la distinction – et aucune preuve historico-critique ne peut en effet établir l'unité des personnages ainsi distingués à cause de la disparité des textes des évangiles ; soit on essaye de comprendre la signification des textes et on découvre, par critique interne, qu'ils ne deviennent intelligibles qu'avec l'unité d'une seule personne, Marie de Béthanie. Cet ouvrage suit cette voie, corroborée par l'opinion de plusieurs Pères de l'Église (comme saint Grégoire le Grand) et par l'oeuvre de Maria Valtorta, dont il n'est pas fait usage dans l'exégèse des textes, laissant à cette oeuvre sa valeur de "révélation privée" mais en en montrant, sur ce point, la vraisemblance. Pour l'histoire de Marie-Madeleine en son exil de Provence, la méthode historique classique est évidemment suivie. Cet ouvrage comporte donc deux parties : la première explique les implications théologiques et anthropologiques de la Révélation ; la seconde développe les fruits historiques de la présence de Marie Madeleine en Provence, l'enracinement du christianisme en cette belle "province" romaine et la dévotion à Marie-Madeleine – "la femme la plus importante de l'Évangile après la Vierge Marie" – qui n'a cessé de grandir au fil des siècles. Jean-François Froger a publié une dizaine d'ouvrages développant une anthropologie rationnelle cohérente avec la révélation biblique, dont une étude approfondie du monde des archétypes. Ces études épistémologiques ont contribué à l'élaboration d'une nouvelle théorie de la physique fondée sur la logique quaternaire. Jean-Michel Sanchez est docteur en histoire de l'art, spécialiste de l'art sacré, enseignant et conférencier, membre du Centre interna­tional d'études sur le Linceul de Turin. Ses recherches portent sur l'architecture et la décoration des églises françaises, italiennes et espagnoles. Il a publié de nombreux articles et divers ouvrages, dont Reliques et reliquaires aux mêmes éditions. En quarante ans de pratique, Jean-Paul Dumontier s'est spécialisé dans la photographie de l'art religieux dans les églises de France, mettant en valeur avec une rare maîtrise des sujets souvent inconnus ou difficiles d'accès. Les différentes approches des auteurs font toute la richesse anthropologique, historique et iconographique de cet ouvrage, où le lecteur découvrira les raisons pour lesquelles sainte Marie-Madeleine a été choisie pour être l' "Apôtre des apôtres", dans la révélation des mystères de la Résurrection.

03/2017

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Musique, danse

American Rock Trip

Encore un livre sur le rock ? Pire : un livre sur les musées du rock, et par capillarité sur les musées du blues, de la soul et de la country music. Les Américains n'ont pas de grottes de Lascaux, ni de Chapelle Sixtine mais au beau milieu du XXe siècle ils ont inventé le rock'n'roll et depuis quelques années ils développent un art bien à eux : accommoder leurs reliques en les exposant sous des vitrines. Aussi peu rock'n'roll soit-il, l'arsenal muséal constitue aujourd'hui l'étape ultime du processus de sacralisation des mythologies populaires. Exit une certaine tradition muséale à l'européenne : au pays du rock'n'roll où Elvis Presley est le King, on confère le statut de trésor national à un pied de micro, une paire de santiags ou une brosse à cheveux. Cette patrimonialisation à tout crin peut s'apparenter à " une réaction névrotique devant le vide des souvenirs " (Umberto Eco) - elle révèle en tout cas la place qu'ont prise ces musiques dans la vie de tout un chacun. American Rock Trip est le résultat d'une véritable enquête de terrain menée par un auteur qui, par ailleurs, travaille lui-même dans le plus grand musée du monde (le Louvre). 12 000 kilomètres parcourus pied au plancher, 6 semaines de voyage pour visiter une cinquantaine de lieux et aller à la découverte de musées, de cabinets de curiosités pop et autres singularités locales : du cabanon où a grandi Muddy Waters aux pierres tombales de Robert Johnson, en passant par la chambre à coucher de Britney Spears, l'enfer de Jerry Lee Lewis, les combinaisons luminescentes de Daft Punk, la machine à raffermir les fesses de Dolly Parton, les dessins de Jimi Hendrix, le singe de Michael Jackson, le bunker du plus grand fan au monde d'ElvisPresley, le " Louvre du rock'n'roll " à Cleveland - and so on... American Rock Trip s'ouvre avec une carte du parcours effectué et la liste des lieux visités avec leurs coordonnées (ce qui fait aussi de l'ouvrage un guide pratique à destination des touristes), puis l'ouvrage se divise en trente-trois courts chapitres qui articulent descriptions des lieux visités, analyses de leur fonctionnement symbolique, impressions de fans, témoignages de stars, citations de spécialistes, regards d'artistes contemporains... avec un casting de personnages hauts en couleur rencontrés en cours de route à Seattle, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, Chicago, Detroit, New York, en Louisiane, au Mississippi, dans le Tennessee et au Texas. Chaque chapitre est illustré, à la manière d'un scrapbook, avec notamment des photographies prises in situ - et la couverture se décline en trois versions, rendant hommage à trois monstres sacrés de la pop américaine. En jetant son dévolu sur ces musées d'un nouveau genre, American Rock Trip restitue l'attachement, universel et irrationnel, qui régit la relation entre musiciens et publics. En bref : le rock tel que vous ne l'avez jamais lu.

02/2012

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Sciences politiques

Europe, l'atout à défendre

Qui ne connaît la fameuse réplique de César à Escartefigue lors de la partie de cartes marseillaise du film de Korda et Pagnol, Marius (1931, Acte III, scène 1), où il le presse de jouer son atout, de "se fendre" comme on dirait en escrime : "Tu me fends le coeur" ? On y songe en pensant à l'Europe, atout incomparable pour l'humanité comme pour les Européens, mais dont la situation, de quelque manière qu'on la prenne, fend le coeur. Non que les Européens soient vraiment à plaindre, comparativement à d'autres. Mais, comparativement aussi ils éprouvent un sentiment de déclin relatif : la Chine, les USA, les BRICS, l'Islam, l'Afrique occupent désormais une place croissante et comme en surplomb d'eux, qui les voyaient depuis si longtemps comme en contrebas. Eminente comme elle est toujours, l'Europe pourrait pourtant faire face à ces nouvelles configurations, et pourquoi pas en dominer plus que d'autres le cours. Cependant, elle s'égare et s'abime dans des doutes sur elle-même, dont le referendum anglais du 23 juin 2016 a donné toute la mesure. L'atout est galvaudé, souvent par ceux-là mêmes à qui il donnait une bonne main. A travers un cycle d'entretiens ayant comporté une mission à Bruxelles, des rencontres avec plusieurs ambassadeurs à Paris, un séminaire de bilan, la Fondation Prospective et Innovation s'est attachée en 2018 à examiner ce paradoxe européen d'un certain délitement interne à l'heure où le besoin d'Europe s'affirme de toutes parts dans le monde - n'est-elle pas la charnière articulant l'Eurasie qui se dessine à l'Eurafrique qui s'esquisse ? Le présent ouvrage en rend compte. L'idée directrice qui s'en dégage est que l'axe du débat doit se déplacer de l'intérieur et du passé vers le dehors et l'avenir. L'affaire n'est plus tant de disserter entre Européens sur la meilleure manière de l'être, et de cultiver à cet effet l'acquis des décennies passées, que de discerner en quoi, dans le monde tel qu'il est, être Européen est une chance, une ressource, un devoir aussi envers l'avenir. "Nous vivons en un temps où des forces gigantesques sont en train de transformer le monde" disait déjà le général de Gaulle le 4 septembre 1958 pour en conclure que "Il y a là des faits qui dominent notre existence nationale et doivent, par conséquent, commander nos institutions". Mutatis mutandis, soixante ans plus tard, la formule s'applique parfaitement à l'Union Européenne de demain. Celle-ci reste un atout majeur pour le monde. Un atout à défendre par les Européens unis. L'imperfection n'est pas une tare, pourvu que l'union l'emporte indéfectiblement sur les discordances. Comme le dit encore le César de Pagnol (Marius, III, 2) "Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes", pensée plus profonde qu'il n'y paraît.

12/2018

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Conflit israélo-palestinien

Israël et la Palestine. Rejets de la colonisation sioniste au nom du judaïsme

En liaison aux événements qui ont suivi l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier et la réplique sanglante de Tsahal, Yakov Rabkin, historien et commentateur de l'actualité d'audience internationale, réunit ici ses chroniques qui éclairent la problématique présente liée à la Palestine et à la création de l'Etat colonial d'Israël. Depuis des décennies, Yakov Rabkin attire l'attention sur le danger que ce dernier fait courir à l'ensemble de la communauté juive sur la planète. Loin de la protéger, l'Etat d'Israël aura contribué à créer et à envenimer une situation toujours plus complexe et insoluble au fil du temps. Dans le présent recueil, d'un petit nombre de pages mais d'une grande densité, l'auteur expose avec clarté et précision quelle était la place de la Palestine à la veille de la colonisation sioniste et rappelle comment la communauté juive a considéré à sa naissance le mouvement sioniste et ses prétentions. Il souligne en effet en quoi ce courant, plutôt qu'une défense de la tradition judaïque, s'est avéré un rejet de celle-ci en vue de la formation d'un "homme nouveau" visant à laïciser la communauté juive au détriment de sa dimension messianique et au profit d'un nationalisme hérité des idéaux modernes européens, le tout au préjudice du peuple palestinien. Il montre comment l'Etat sioniste s'est construit sur l'héritage européen en usant de la violence et de la force dont les événements actuels sont un choc en retour. Il rappelle au passage que l'identité juive était traditionnellement fondée sur une appartenance religieuse incluant toute race. Il analyse comment, en s'inspirant des thèses des racistes modernes au profit d'une identité raciale sans fondement scientifique, les sionistes ont favorisé un détournement de la religion au profit d'intérêts politiques et stratégiques avec toutes les confusions et les amalgames qui en ont résulté. Il répertorie ainsi les causes qui ont été au départ de l'attaque du 7 octobre et met en parallèle le processus et la spirale actuelle avec les mythes bibliques. Son ouvrage se termine par un rappel des solutions de paix existant, malheureusement de plus en plus incertaines au fil des décennies et des exactions commises de part et d'autre par les acteurs de ce drame mis en place autrefois par les puissances occidentales anglosaxonnes. Ce n'est pas la moindre des qualités de ce petit recueil, en se départissant de toute polémique et de tout sensationnalisme, que de permettra au lecteur de reconsidérer les racines d'un drame qui déborde désormais toujours plus de la seule aire palestinienne. On comprend en le lisant comment ce conflit pourrait cesser si on revenait aux racines judaïques de ce qu'était la notion d'Israël, désignant non une contrée géographique, mais une communauté spirituelle vers laquelle tout croyant devrait faire retour.

04/2024

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Littérature française

Le lys dans la vallee

Le Lys dans la vallée est un des romans des Etudes de moeurs d'Honoré de Balzac paru en volume en 1836, s'insérant, dans l'édition Furne de 1844, dans le deuxième livre Scènes de la vie de campagne de sa grande fresque intitulée La Comédie humaine. Evoquant principalement le château de Saché et ses alentours, en Indre-et-Loire, dont Balzac s'inspire fortement, ce roman, écrit en partie à Issoudun et à Vienne (Autriche), a été publié pour les deux premières parties (Les Deux Enfances et Les Premières Amours) de novembre à décembre 1835 dans la Revue de Paris. Puis, en raison d'un différend avec l'éditeur François Buloz, la publication fut interrompue. Le livre, dans sa version complète, paraît en 1836 chez Werdet. Une édition bibliophilique de 1. 250 exemplaires, chez Paul Hartmann en 1947, est enrichie d'illustrations de Berthold Mahn. Genèse du roman L'écriture du Lys dans la vallée s'est échelonnée sur plusieurs années. Dans une première ébauche, qui remonte à 18231 et que l'auteur abandonnera momentanément, Blanche de Mortsauf (surnommée Henriette par Félix de Vandenesse) apparaît sous les traits de Mina, femme dévouée à la souffrance. C'est ce portrait-là qu'il a développé et enrichi après avoir lu Volupté de Sainte-Beuve, ce qui excita la hargne contre lui de ce dernier. Conscient que son roman n'était pas sans défauts, Balzac en dit d'ailleurs : "Ce roman est mauvais et je vais le réécrire". Le Lys dans la vallée se présente comme une réplique de Volupté, en mieux2. Balzac ne se priva pas d'attaques (parfois injustes, comme le fait observer André Maurois) contre le roman de Sainte-Beuve car, même imparfait et reconnu ennuyeux par de nombreux lecteurs actuels, Volupté fournit le coeur du Lys dans la vallée, roman d'initiation sentimentale qui devint un mythe littéraire que d'autres écrivains se sont approprié, comme Gustave Flaubert avec L'Education sentimentale, Marcel Proust avec Un amour de Swann ou André Gide avec La Porte étroite. Résumé Le Lys dans la vallée est l'histoire de l'amour intense et platonique entre Félix de Vandenesse, cadet d'une famille aristocratique, et la comtesse Henriette de Mortsauf, vertueuse épouse du comte de Mortsauf, homme sombre et violent. Félix de Vandenesse (à l'instar de Balzac) raconte son enfance malheureuse où il se sentit mal-aimé, voire haï, et sa rencontre avec une "céleste créature" qui devient pour lui une mère de substitution et une amante inaccessible, beaucoup plus pure et intraitable que l'était madame de Berny, l'inspiratrice et amante d'Honoré de Balzac, pour lequel elle éprouvait un amour quasi maternel. Pieuse parfois à l'excès, elle a pour confesseur l'excellent abbé François Birotteau auquel on reproche son "manque de force apostolique3" . Après plusieurs années de relation chaste, Félix rencontre Lady Dudley à Paris, où ses activités auprès du roi lui ouvrent les salons. C'est une aristocrate anglaise qui lui fait découvrir les joies et les passions charnelles. Henriette vient à apprendre leur relation et se met à dépérir, jusqu'à en mourir. Dès lors, Félix quitte Lady Dudley...

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Littérature française

Grumeau & Hubris

Grumeau / Hubris (Alain Rivière & Post face François de Coninck, Roland Hélié, Jean-Yves Jouannais) Profil d'une oeuvre : "Ce coin est atroce... " . On dit souvent que la première phrase d'un roman est importante. Mais pas plus, en fait, que la dernière. "Ce coin est atroce... " . Ainsi débute "Grumeau" d'Alain Rivière. Une attaque à la hussarde avec un jugement définitif, lapidaire. Et puis après avoir déroulé quelques milliers de phrases, quelques centaines de pages, on tient normalement un roman. Oui, mais voilà, au vingt-et-unième folio du livre, tombe une ultime réplique : "D'accord Grumeau, ça, je vois très bien". Point final. On pourrait alors penser à certaines nouvelles énigmatiques de Carver, ou bien à l'évocation d'une atmosphère, d'une situation, dans la veine de Sam Shepard. On pourrait, mais tel n'est pas le cas de "Grumeau" . Il s'agit bel et bien d'une histoire sans fin, d'un roman inachevé, à l'instar des projets littéraires esquissés dans "Hubris" , inachevé comme cet autoportrait d'Alain Rivière figurant en couverture, où l'auteur investit le profil de l'ancêtre Atget photographié par Berenice Abbott. On y perçoit une sorte de fatigue, pas vraiment du découragement, peut-être une forme de désillusion, celle qui renvoie aux promesses non tenues, aux projets avortés... un ego ravalé. Et pourtant "un homme de profil est à moitié sauvé. " Peintre - écrivain - cinéaste - photographe, Alain Rivière revendique cette part de négativité, mais il s'en sert, comme dans un bras de fer, pour la renverser, laisser entrevoir une ouverture, une justification beaucoup plus positive que l'impossibilité du "Je préférerais ne pas / I would prefer not to" . "Les mots ne viennent pas facilement. " Il s'agit donc de forcer le destin, de travailler comme une âme damnée, ou un âne bâté (s'agissant des auteurs de la série Hubris), de revenir sur ses brouillons, ses esquisses... de ne pas lésiner sur les biffures, les ratures. Gommer, estomper, épurer, essayer de trouver le mot juste pour que le texte produise - au delà des métaphores - réellement des images. Il y a probablement une part d'orgueil, mais aussi de déraison ou de dérision, dans cette démarche ; une façon de ne pas se prendre au sérieux, sans céder sur le métier. Facétieux et rigoureux. Une part de lucidité également : "Je savais qu'on se trompe rarement quand on perçoit la fin d'une histoire. C'est même, souvent, qu'elle est déjà finie depuis longtemps. " Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, comme dans ses clichés, Alain Rivière est une sorte de Buster Keaton, de clown blanc, une ombre croisée depuis quelques années, dans un petit village de la Riviera française ; une présence discrète figurant à la terrasse d'un bar sur le quai du port - "happy smoker" et amateur de Ricard à la tombée du soir. C'est un "sorbelien1" , qui au fil de nos rencontre hivernales, s'est laissé convaincre de faire de ses ébauches polymorphes, un corpus, un livre à son image : déconcertant.

09/2018

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Manga

Pack Boy's Love Partie 31. Avec 5 Mangas Yaoi

Ce pack manga contient : Metropolitan Magic Academy (192 pages - Volume : 1 / 2) : Kôji Yuno n'est pas un lycéen banal : il étudie dans une académie de magie. En tant que tel, comme tous ses camarades, il doit passer par le rite d'invocation d'un familier qui ne le quittera plus. Cependant, lorsque l'invocation a lieu, Yuno a la surprise de découvrir que son familier n'est pas un animal, mais un incube, à forme humaine, qui dit s'appeler Harlem... Et dont l'inutilité en magie n'a d'égale que la déférence qu'il voue à son nouveau "Maître". Une déférence dont Yuno se serait bien passé...Saezuri Rule (160 pages - Volume : One Shot) : " J'ai décidé de continuer avec lui pour le reste de ma vie. "Saezuri est le nom d'un duo comique débutant formé par deux camarades de lycée. Asahi, dont le rôle est de répliquer aux idioties de Kôya, a un petit faible pour ce dernier mais s'est juré de ne jamais le lui avouer. Kôya, quant à lui, aime les femmes et, malgré son air assez antipathique, ne cesse de répéter qu'il a envie d'être populaire auprès d'elles dès qu'il ouvre la bouche. Ce qui compte le plus pour Asahi à présent, c'est de montrer au monde entier à quel point son partenaire est bourré de talent. Cependant, sans réfléchir, il crie son nom après s'être fait embrasser lors d'une caméra cachée... ! ? Sen & Ichis Story (190 pages - Volume : One Shot) : Mon nom est Sennosuke Machiya, 17 ans.Celui que j'aime s'appelle Ichi (de son vrai nom Ichinosuke)...et c'est mon frère jumeau. Je sais que je n'ai pas le droit de l'aimer,je sais que je n'ai pas le droit de lui avouer, et je sais qu'il me détesterasans doute s'il en vient à l'apprendre. Je le sais très bien, et pourtant,j'aimerais tout de même trouver le courage de lui dire que je l'aime...Une histoire d'amour et de jeunesse, par Hajime Tojitsuki ! Que veux tu manger demain ? (161 pages - Volume : One Shot) : Juste pour une histoire de Périlla, voilà que moi, chef de bureau renommé, je me fais insulter par Kuroe, un parasite que j'ai recueilli chez moi par simple caprice. Ce gamin a beau avoir un visage d'ange, c'est une véritable langue de vipère. Je l'ai ramené chez moi après qu'il se soit fait frapper en voulant vendre son corps, et depuis, il veut se rendre utile en me préparant à manger chaque jour. Pour être franc, je préfèrerais qu'il me laisse coucher avec lui quand j'en ai envie, comme mes autres partenaires, plutôt que de me faire la cuisine. En plus, j'ai du mal avec ce genre de gamin chiant. Mais ses petits plats sont tellement bons...Espèce d'incompétent ! Incapable !! Metropolitan Magic Academy (192 pages - Volume : 2 / 2) : Kôji Yuno n'est pas un lycéen banal : il étudie dans une académie de magie. En tant que tel, comme tous ses camarades, il doit passer par le rite d'invocation d'un familier qui ne le quittera plus. Cependant, lorsque l'invocation a lieu, Yuno a la surprise de découvrir que son familier n'est pas un animal, mais un incube, à forme humaine, qui dit s'appeler Harlem... Et dont l'inutilité en magie n'a d'égale que la déférence qu'il voue à son nouveau "Maître". Une déférence dont Yuno se serait bien passé...

09/2015

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Romans historiques

L'épée de l'empereur. Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande

Le Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son prestigieux passé, collectionneur invétéré et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles études documentaires, Mons avant la Grande Guerre, publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons, la Septième Porte, chez Memogrames. A l'occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour décor Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée. Chargé de récolter, pour compte de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène, instaurée par Napoléon III en souvenir de son oncle Napoléon 1er, Louis Dechembry se retrouve mêlé à un terrible complot qui fixera son destin. Dès sa première rencontre avec le colonel Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes, suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels il sert dans la Grande Armée. Simple acteur dans ces luttes gigantesques qui ont marqué le début du 19e siècle, le colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation, qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine, le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu, mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses camarades, le Soleil s'était couché définitivement. Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour survivre. Heureusement, les commémorations au sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de l'Empire, qu'ils ont créée et que préside le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur, un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des des plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une des plus belles reliques de leur gloire passée - une épée personnelle de l'Empereur. Un précieux trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera son épilogue que de nos jours. Au fil du roman, le lecteur est invité à revivre tantôt les émeutes survenues durant la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août 1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation aussi humiliante que rigoureuse. Quant au notaire Dechembry, héritier et dépositaire du secret des anciens vétérans de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour un unique idéal : la défense de la Liberté. Tout ce qui est décrit dans ce récit est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...

12/2015

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Critique

Traité d'harmonie littéraire

Après Français langue morte (Richard Millet), nous n'allions pas laisser notre pays dans l'embarras. Il fallait bien procurer d'urgence à l'immense "Titanic réputé insubmersible, en route vers le meilleur des mondes" une simple trousse de survie, d'ailleurs inscrite à notre programme depuis cinq ans : Ghislain Chaufour s'est extirpé du long confinement dans le silence harassant des machines, après un temps d'incubation extrêmement lent, pour présenter enfin au public cette Åuvre nécessaire, prodigieuse et salutaire, le Traité d'harmonie littéraire, propre à redonner à ce pays son "sentiment de la langue" apparemment perdu. "Vous n'êtes pas très productif" , lui disait Pierre Boutang, son professeur de philosophie en classe de Terminale (1968). Sans doute, comme tous les organismes complexes sensibles, Ghislain Chaufour a-t-il été lui-même touché d'abord par la "démantibulation du langage" que prévoyait Wittgenstein et l'effondrement d'un monde où toutes les notions péniblement acquises à l'école de la littérature française et de la civilisation européenne se sont trouvées brutalement mises en cause avec une force effroyable. Or il n'est pas du genre à répliquer avec des coups dans le vide : s'il attend, il vise juste et il atteint sa cible en une fois. Après un long et rigoureux effort de renseignement et de respiration, ces deux cents pages très bien ficelées parfaitement efficaces dégomment donc et déboulonnent une à une les imposantes idoles vieilles de quelques siècles qui peuvent aussi bien nous tomber dessus et nous écraser : la Science, l'Evolution, la Méthode expérimentale, le Doute plus ou moins académique, le Hasard⦠En s'attaquant vaillamment à toutes ces vieilles chimères mal embouchées il pourrait aisément passer pour une espèce de Don Quichotte, et c'est ce que disent de lui ses adversaires : "Vous exagérez beaucoupâ¦? - Oui, mais pas assez" , répondait-il à son interlocuteur à l'occasion d'un précédent livre. Or ici il n'en est rien, sa démonstration est aussi rigoureuse qu'implacable. L'Univers a-t-il pu "A se créer spontanément à partir de rien" , comme l'affirmait Stephen Hawking ? Il n'y a "rien qui ressemble à une preuve absolue" , où donc "la science moderne trouverait-elle l'ultime garantie si les mathématiques pures elles-mêmes ne la lui procurent pas, ni les expériences ? " Considérant la misère et les tribulations de l'homme peinant et existant, Chaufour retourne l'opposition entre l'Universel en majesté supposé "antérieur" mais abstrait et les singularités qui sont les vrais objets de connaissance. "Grande sottise de croire que la science consiste dans la connaissance des universaux". C'est ainsi que les mathématiques asservies au productivisme ont propagé dans "l'Etat industriel et bureaucratique" les illusions du travail mortifère. Contre ce danger extrême et celui d'être dégoûté sans remède par des professeurs ignorants, Ghislain Chaufour refuse de condamner les sens et s'étonne de la répulsion que le charnel singulier suscite chez les platoniciens, les gnostiques, les "cathares" , les idéalistes et mêmes les matérialistes de tous les temps. Il redonne la valeur de vérité aux fables : la poésie est fable capable de conseils salutaires, et non "forme" vide de sens⦠"L'ennui vient d'une déception" , et contre elle il s'agit de retrouver l'usage du libre-arbitre, authentique merveille du monde étrangère au hasard et à la nécessité. L'évolutionnisme idéologique des automates, à l'inverse, dénigre l'origine spirituelle de chaque création et du langage lui-même. En séparant le sensible de l'intelligible, et les passions de la raison, "nous avons perdu le grand art de signifier par la beauté" . Or il se trouve que ces derniers mois nous auront disposés à recevoir ces objections : nous sommes nombreux à éprouver assez distinctement la fragilité et néanmoins la capacité de nuisance des rhétoriques scientifiques, ainsi que leur impact dans l'économie réelle, sur la vraie vie et la santé en général, mais également le risque totalitaire qu'elles font courir à justifier une "dictature hygiéniste" bien difficile à domestiquer. La prise de pouvoir politique par la "Science" qui paraissait réservée à la propagande soviétique s'attaque désormais aux thérapeutes et il est de notoriété publique que les pseudo "savants" au service de l'Ordre industriel les poursuivent en justice. Ghislain Chaufour revient très raisonnablement à des fondamentaux : c'est philosophiquement qu'il remet à sa place la philosophie et naturellement qu'il redonne à la "fable" sa légitimité comme interrogation complète posée à même le monde : "A la littérature vise le concret" . C'est un fait établi que le monde est créé, tandis que "la perfection divine implique une extrême sensibilité aux malheurs des créations" . Si le christianisme greffé sur l'arbre juif "A semble ne pas encore avoir commencé" , le pugiliste s'est modernisé et ne se laisse pas impressionner ni récupérer. Véritable Gilet jaune de la métaphysique sachant donner de la gauche et de la droite, sa méthode l'apparente plutôt au bulldozer qui enfonce les portes obstinément fermées : avec beaucoup d'efficacité, le platonisme, Descartes, Kant, Hegel, Heidegger et même Jacques Monod sont délogés sous nos yeux, démasqués, laminés. Du moins théoriquement car en pratique la propagande en leur faveur va redoubler et expédier ad patres ses accusateurs et témoins dérangeants, nous le savons bien.

04/2021