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Yuko Kasumi

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Droit

Droit et Société N° 109/2021 : Penser la race en juriste : lectures critiques. Droit et Société au Japon

Editorial Dossier Penser la race en juriste : lectures critiques coordonné par Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain et Lionel Zevounou Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain, Les juristes et la race. Analyse critique à partir de quelques Lionel Zevounou textes (1880-1930). Présentation du dossier Laetitia Guerlain Refonder le droit sur la race : la philosophie juridique d'Edmond Picard Claude Blanckaert Une culture d'imprégnation. Genèse et apories de la notion de "droit racial" chez Edmond Picard Isabelle Merle, Lionel Zevounou Systématiser la différenciation raciale à travers le régime juridique de l'indigène : la contribution d'Henry Solus Silvia Falconieri "Race" , santé et "génie français" . Un commentaire de Paul Esmein du Code de la famille de 1939 Paul-André Rosental La race, quelle race ? Significations et performativité de la "protection de la race" dans le Code de la famille de 1939 Guillaume Richard Roger Bonnard et la race en droit nazi Guillaume Mouralis Entre lecture empathique et stratégie de distinction. Le racisme national-socialiste selon Roger Bonnard Documents à l'appui Droit et Société au Japon Gakuto Takamura La "conscience juridique" aux Etats-Unis : réceptions comparées en France et au Japon Adrienne Sala, Eri Kasagi Judiciarisation de la mort et du suicide par surmenage et cause lawyering à la japonaise ? Makiko Shimizu Réalité et transformation des "pratiques de relations commerciales japonaises" : le cas de l'architecture modulaire Yuki Asano Le raisonnement juridique pluraliste Simon Serverin La légitimité religieuse du pouvoir dans l'histoire constitutionnelle japonaise Chronique bibliographique

12/2021

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Récits de voyage

Rêves de trappeur

"Je m'en fiche de gagner de l'argent, de faire carrière... Je veux connaître le grand frisson dans l'immensité des glaces, je veux vivre comme un trappeur, de chasse et de pêche, courir sur les pistes, naviguer sur les rivières et me sentir en accord avec la nature. Et ce que je recherche avant tout, c'est la vérité des gens. Dans le grand froid, par moins quarante, qu'on soit riche, pauvre, indien, noir ou vert, on est tous sur un pied d'égalité." Ce jeune homme assoiffé d'aventure, c'est Rock, un Québécois fort en gueule et grand admirateur de Davy Crockett. A dix-huit ans, il lâche tout, ses études, son confort, et part dans le Yukon, sur les traces des pionniers et des chercheurs d'or si chers à Jack London. Au début des années quatre-vingt, sa route croise celle de Kathryn, une Calamity Jane qui tient tête à tous les machos qui l'entourent. Elle a quitté la Colombie-Britannique pour venir travailler sur des engins gigantesques dans une mine d'or. La rencontre de deux personnalités hors du commun. Follement amoureux et portés par les mêmes rêves, la même quête d'absolu et de liberté, Kathryn et Rock répondent à l'appel de la forêt et décident de vivre au coeur du "bush", dans le Grand Nord canadien, selon la tradition des "coureurs des bois".

03/2018

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Shonen/garçon

Ao ashi t07

"Ao Ashi, le manga de foot qu'il faut lire absolument ! " BFMTV Ashito a joué un rôle exceptionnel lors du match contre le lycée Seikyô et se retrouve promu dans l'équipe A. Cependant, Fukuda souhaite que le collégien devienne défenseur, un comble pour le collégien dont l'unique objectif est de devenir le meilleur attaquant au monde ! Ashito réussira-t-il à accepter ce nouveau tournant de sa carrière professionnel ? Ecrit et dessiné par Yûgo Kobayashi et édité depuis 2015 par Shogakukan au Japon, Ao Ashi a remporté la 65e édition des Manga Awards en 2019, une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la bande dessinée dans l'archipel. A mi-chemin entre le shônen sur le terrain et le seinen en dehors, Ao Ashi fait d'ores et déjà partie du cercle très fermé des plus grands mangas de sport, grâce à l'écriture incisive et hyper dynamique de son auteur, et aux tempéraments hauts en couleur de sa galerie de personnages, à commencer par Ashito, son inoubliable héros. Suivez, tome après tome, de son île natale jusqu'aux sommets du Tokyo Esperion FC, les aventures d'Ashito Aoi, numéro 10 surdoué et facétieux, destiné à révolutionner le football japonais. "Problement l'une des meilleures séries de foot du moment ! " BoDoï "Un manga de foot très réaliste". Europe 1 "Une oeuvre fluide dans sa narration qui s'articule autour d'un joueur fougueux et attachant". Le Figaro

03/2022

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Design

Chess Design

Véritable miroir de la création du XXe siècle, Chess Design présente une documentation exceptionnelle sur les jeux d'échec réalisés par des artistes, designers, architectes et artisans : échiquiers eux-mêmes, mais également dessins d'artiste, plans d'exécution et photographies d'archives. En présentant de manière chronologique près de 300 de ces échiquiers, l'auteur offre un point de vue nouveau sur l'histoire de l'art et son évolution. Art nouveau, sécession, surréalisme, Fluxus, Pop art, la plupart des grands mouvements qui naissent et se succèdent dans les Beaux-Arts trouvent un écho avec ces échiquiers et les 16 forme-sculptures qui les animent. Ces jeux sont également le reflet de l'évolution des techniques et des matériaux utilisés pendant cette période : le bois, le verre, la céramique vont céder la place, dès les années 50, à l'acier, au plastique et aux matériaux composites. A la frontière entre les arts plastiques et les arts décoratifs, ces échiquiers sont réalisés par des grands noms de la scène de l'art, du design ou de l'architecture - Alexandre Rodtchenko, Jean-Michel Frank, Man Ray, Marcel Duchamp, Alexander Calder, ou, plus récemment, Yoko Ono, Robert Filliou, Yayo Kusama, Victor Vasarely, Zaha Hadid, Frank Ghery ou Damian Hirst - comme par des anonymes. La synthèse offerte par l'auteur constitue un travail d'historien précieux et novateur, soutenu par une iconographie à la fois riche et souvent inédite.

11/2022

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Littérature française (poches)

L'enfant de la mer de Chine

Greg Orwell, amiral de l'US Navy tué à Pearl Harbor, a laissé derrière lui sa fille de quatorze ans, Shane. Nous sommes en mer de Chine début 1942, au plus fort de l'offensive japonaise. L'île de Kawan où Shane est venue s'échouer, c'est le royaume des grands arbres à latex, des fauves, des fièvres, des orages et des fêtes somptueuses qui font oublier l'apocalypse qui rôde, imminente. A Kawan, tout le monde aime (ou croit aimer) Shane Orwell : Ericka, la gouvernante de la plantation ; Awipi, sept fois assassin, chef des Mendiants ; Chou Fang, la Chinoise aux pieds massacrés, qui entraîne les brigades populaires ; Al et Kate Weimar, empêtrés dans leur fortune, dans l'opium et les délires. Et jusqu'au pilote nippon Yukio Kara, qui écrira dans le ciel de la mousson le plus étrange des messages d'amour avant que son appareil ne s'écrase dans la mer. L'épopée de Shane Orwell trouvera son véritable sens le jour où les forces d'assaut japonaises, sous les ordres du jeune colonel Tadeo Okamato, déferleront sur l'île devenue camp de concentration. Ce jour-là, l'Histoire et la Guerre devront tenir compte de la petite fille américaine : malgré ses mains liées par des fils de fer barbelés, malgré la police politique qui organise sa mise à mort, malgré tout ce que les hommes tentent pour l'humilier et pour la souiller, Shane Orwell sera la plus forte - parce qu'elle est la plus fragile.

06/2001

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Seinen/Homme

Snowball Earth. Tome 1

Tetsuo est un garçon timide toujours accompagné de Yukio, un robot géant qu'il a lui-même construit. Les deux compagnons sont parvenus au terme d'une bataille en orbite qui a duré dix ans, à empêcher que les monstres venus de l'espace n'attaquent la Terre. Heureux vainqueurs, les deux compagnons retournent sur la Planète bleue et ce qu'ils découvrent stupéfait le jeune homme. La Terre est recouverte de glace et de neige, ce qui lui vaut d'avoir été renommée Snowball Earth. La Terre qu'il connaissait est devenue un lieu particulièrement hostile et mortel. Mais qu'est-il arrivé à l'humanité ? Quand un artiste aussi réputé que Hideaki Anno (Neon Genesis Evangelion) recommande une oeuvre récente, l'amateur de science-fiction averti en prend généralement bonne note, d'autant plus quand cette même oeuvre est aussi saluée par Hideo Kojima (Metal Gear Solid) et ONE (One Punch Man, Mob Psycho 100). Il serait bien difficile de leur donner tort quand on voit avec quelle aisance son jeune auteur Yuhiro Tsujitsugu s'approprie les codes de la SF post-apocalyptique. Il nous offre une oeuvre pleine d'originalité, riche en action et en combats spectaculaires. La première version de Snowball Earth, un récit court publié dans le mensuel Big Comics Spirit a été à ce point plébiscitée par le lectorat, pourtant réputé exigeant du magazine, que l'éditeur Shôgakukan a offert une prépublication régulière à son auteur pour qu'il en fasse une série toujours en cours au Japon.

07/2023

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Musique, danse

Guitar army. Rock, révolution, Motor City, MC5 et White Panthers

Fin des années soixante. Toute une jeunesse bouscule l’Amérique puritaine de l’époque et s’oppose avec de plus en plus de violence à la guerre du Vietnam. L’heure est à la radicalisation. Dans la grande ville industrielle de Detroit, aux côtés des Stooges d’Iggy Pop, un groupe de rock extrême proclame, dans un déluge de décibels et d’injures que « Motor City is burning » : le MC5 annonce la révolution à grands coups de guitares saturées. Derrière eux, un homme s’active en coulisses : poète, musicien, théoricien, journaliste, provocateur né, révolutionnaire acharné… John Sinclair, manager du MC5, crée le White Panther Party, calqué sur les très radicaux Black Panthers, et s’impose vite comme un des principaux porte- paroles de la contre-culture américaine de l’époque. Arrêté par la police pour possession de marijuana après de nombreuses provocations en tous genres, il purgera deux ans de pénitencier, malgré une fervente campagne de soutien appuyée entre autre par John Lennon et Yoko Ono.Ce livre historique aux allures de manuel révolutionnaire pour freaks déjantés raconte, à partir de textes pour moitié rédigés en prison, cette aventure hors du commun. Véritable bible « sex, drugs & rock’n’roll » invoquant dans un bruyant tourbillon Fanon, Burroughs, Mao, le free jazz, Dylan, Castadena, Fender et Gibson, Guitar Army constitue un formidable témoignage plein de folie, d’idéalisme et sans doute - avec le recul - de douce naïveté, sur une contre-culture bouillonnante… tous amplis à fond ! Un classique de la culture rock.« Le rock’n’roll est une arme de la révolution culturelle »John Sinclair

09/2010

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Beaux arts

Artistes et ateliers

Cet ouvrage reprend la plupart des entretiens que Philippe Dagen a menés avec des artistes d'aujourd'hui pour Le Monde. Comme explique l'auteur, être critique d'art du principal quotidien français lui a permis de rencontrer plus aisément de nombreux artistes en France, aux Etats- Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Philippe Dagen les a choisis " hors de toute considération d'actualité immédiate ", mais en cherchant à aller voir dans toutes les générations et toutes les directions. C'est donc sa curiosité d'historien et de critique qui donne le ton de cet itinéraire au fil duquel apparaissent plus de soixante interlocuteurs. Certains ont disparu depuis lors, comme Bacon, Balthus, Louise Bourgeois ou Lichtenstein, mais la plupart sont vivants - et pour beaucoup très largement reconnus, de Christian Boltanski à Yoko Ono, d'Annette Messager à Gerhard Richter, de David Hockney à Bettina Rheims. Ne manquent à l'appel aucune des " stars " de l'époque, Jeff Koons, Maurizio Cattelan ou Ai Weiwei. Mais des créatrices et créateurs plus jeunes, moins connus - et tout aussi intéressants que les plus célèbres - sont là aussi. Philippe Dagen les a, chaque fois que cela a été possible, rencontrés chez eux, dans leur atelier, qu'il décrit tout en rapportant leurs conversations, souvent impromptues. Ils parlent d'eux, de leurs trajectoires, de l'actualité, de leur art - et de l'art en général. L'auteur, qui est parvenu à faire parler des artistes parfois réticents, a réuni ainsi une galerie de portraits qui est aussi un paysage instantané de l'art contemporain La réunion de ces entretiens est un document passionnant sur ce monde peu accessible.

10/2016

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Policiers

1980

Après l'été caniculaire de 1977, voici Leeds sous la pluie en 1980. A la radio, Yoko Ono dit : " Ce n'est pas la fin d'une époque. Les années quatre-vingt seront tout de même belles... " Sauf dans l'ouest du Yorkshire où les gens, ont peur. Plusieurs années ont passé et les meurtres attribués à l'Eventreur continuent. Les femmes n'osent plus sortir le soir. La psychose grandit et la police demeure impuissante. Pis encore, le mal rôde au sein même des forces dites de l'ordre. La corruption est partout. Y a-t-il un flic honnête dans le comté du Yorkshire ? II y a Peter Hunter, l'homme qui va enquêter sur les enquêteurs. Creuser à mains nues et ramener la boue. Creuser la tombe de ses collègues pourris ou la sienne ? Comme dans les deux précédents volumes du Red Riding Quartet, David Peace confie la narration à un personnage, ici Peter Hunter, le directeur adjoint de la police de Manchester. Cette façon d'intérioriser le point de vue lui permet de brosser à petites touches sèches un tableau palpitant, écorché, violent, empreint de tout le poids de la subjectivité et, pourtant, parfaitement maîtrisé. Plus encore que dans 1974 et 1977, David Peace nous donne ici la mesure du choc qui secoua l'opinion publique dans le nord de l'Angleterre pendant ces années où sévissaient une crise économique, politique et morale... et le véritable Eventreur du Yorkshire. C'est à un exorcisme littéraire que se livre l'auteur dans cette tétralogie dont il reste encore un tome à publier.

04/2004

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Shonen/garçon

Ao Ashi Playmaker Tome 18

Le coup d'envoi est donné contre Funabashi Gakuin, rival de l'Esperion dans la course au titre de Premier League. Côté Esperion, Taira a annoncé qu'il arrêterait le foot après ce match, si bien que tous ses coéquipiers se démènent afin de creuser l'écart pour lui permettre d'entrer une dernière fois sur le terrain et peut-être le faire changer d'avis... Pendant ce temps, Ashito se concentre sur le fait de devenir aussi complet en défense qu'en attaque. Son plus grand défi : Trepone, le meilleur buteur du championnat ! Mais une victoire pourrait bien permettre à notre jeune héros de conforter sa place de titulaire dans l'équipe A de l'Esperion. Quelle sera l'issue de ce match décisif pour le futur d'Ashito et de ses coéquipiers ? Ecrit et dessiné par Yûgo Kobayashi et édité depuis 2015 par Shogakukan au Japon, Ao Ashi a remporté la 65e édition des Manga Awards en 2019, une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la bande dessinée dans l'archipel. A mi-chemin entre le shônen sur le terrain et le seinen en dehors, Ao Ashi fait d'ores et déjà partie du cercle très fermé des plus grands mangas de sport, grâce à l'écriture incisive et hyper dynamique de son auteur, et aux tempéraments hauts en couleur de sa galerie de personnages, à commencer par Ashito, son inoubliable héros. Suivez, tome après tome, de son île natale jusqu'aux sommets du Tokyo Esperion FC, les aventures d'Ashito Aoi, numéro 10 surdoué et facétieux, destiné à révolutionner le football japonais.

09/2023

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Shonen/garçon

Ao ashi t08

Ashito officie désormais au poste latéral gauche, un rôle que Fukuda avait choisi pour le collégien depuis bien longtemps. Bien qu'il ne souhaite pas rester en défense, et soutenu notamment par Hana, l'adolescent décide de prendre son temps pour maîtriser un geste bien précis de Kuribayashi : celui de la prise d'info. Ashitô aurait-il enfin compris l'étendue de sa vision de jeu durant son entraînement ? Ecrit et dessiné par Yûgo Kobayashi et édité depuis 2015 par Shogakukan au Japon, Ao Ashi a remporté la 65e édition des Manga Awards en 2019, une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la bande dessinée dans l'archipel. Une adaptation animée est par ailleurs prévue pour avril 2022, et produite par les célèbres studios Production I. G. A mi-chemin entre le shônen sur le terrain et le seinen en dehors, Ao Ashi fait d'ores et déjà partie du cercle très fermé des plus grands mangas de sport, grâce à l'écriture incisive et hyper dynamique de son auteur, et aux tempéraments hauts en couleur de sa galerie de personnages, à commencer par Ashito, son inoubliable héros. Suivez, tome après tome, de son île natale jusqu'aux sommets du Tokyo Esperion FC, les aventures d'Ashito Aoi, numéro 10 surdoué et facétieux, destiné à révolutionner le football japonais. "Ao Ashi, le manga de foot qu'il faut lire absolument ! " BFMTV "Probablement l'une des meilleures séries de foot du moment ! " BoDoï "Un manga de foot très réaliste". Europe 1 "Une oeuvre fluide dans sa narration qui s'articule autour d'un joueur fougueux et attachant". Le Figaro

04/2022

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Décoration

Richesses du livre pauvre

La tradition des livres enluminés est séculaire. Elle a trouvé un relais, du temps de Mallarmé puis d'Apollinaire et des surréalistes, dans les livres d'artistes, dont le destin a souvent été de rejoindre les étagères ou les coffres des bibliophiles. Le livre pauvre est certes un livre d'artistes, mais qui obéit à une double exigence : les ouvrages, qui associent le texte manuscrit d'un écrivain et l'illustration originale d'un peintre, sont tous " hors commerce " et leurs exemplaires en nombre très réduit (de deux à sept). Destiné à être montré au public le plus large, le livre pauvre est paradoxalement un livre de bibliophilie qui se refuse aux bibliophiles. Si on le qualifie de " pauvre ", c'est parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, point d'imprimeur, point de graveur ni de lithographe, point d'éditeur, point de diffuseur. II s'affranchit allégrement de toutes les barrières pour s'adonner à l'échange, à la confrontation, au métissage. René Char avait réalisé des " manuscrits enluminés " avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso, à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris son flambeau en associant une pléiade de poètes - et parfois de romanciers - à leurs " alliés substantiels ". Du côté des écrivains, les plus affirmés - Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy - tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Pierre Alechinsky, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Erré, Philippe Hélénon, Michel Nedjar, Claude Viallat, André Villers, Yuki... Le livre pauvre est un livre riche - et qui s'enrichit du regard des autres, hors des huis clos stériles. Avec lui, comme l'écrivait René Char, " toute la place est pour la beauté ".

10/2008

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Littérature française

Le grand Nord-Ouest

Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d'Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l'Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l'épopée de l'or et des trappeurs d'antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vison, sa trousse à maquillage, son colt, une fortune volée dans le coffre d'Oswald Campbell, feu l'obèse papa de Jessie ; et surtout une sacoche pleine de vilains secrets. D'où vient-elle, que fuit-elle ? Que cherche l'intrépide pin-up, qui change de nom à tout bout de champ et ment comme elle respire ? L'histoire de cette avale, c'est Jessie qui, quinze ans plus tard, un soir d'avril 1954, la raconte à Bud Cooper, dans la banlieue d'Anchorage. Car qui d'autre que Bud tendrait l'oreille pour comprendre ce qu'a vécu Jessie, l'année de ses six ans, protégée par Kaska, l'Indienne gwich'in, puis réfugiée dans une autre tribu, et enfin exfiltrée par l'homme que le FBI a payé pour "délivrer" la fillette ? Roman de la mémoire et des dernières frontières, des légendes et des mythes amérindiens, Le Grand Nord-Ouest invite également en filigrane entre ses pages, où plane l'ombre de Jack London, toute une galaxie de figures de fiction où l'Alice de Lewis Carroll rencontrerait le Petit Chaperon Rouge, Peau d'Ane ou Ali Baba, mais aussi le Kid de Chaplin et Citizen Kane. Avec ce magistral nouveau roman, Anne-Marie Carat convie une fois de plus le lecteur à un éblouissant voyage.

08/2018

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Histoire de la BD

Walthéry le facétieux

Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeunes âges, rares sont ceux qui l'ont débuté aussi tôt que François Walthéry. A 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l'époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Editions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l'esprit facétieux de Walthéry ne l'a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu'il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu'ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d'autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !

09/2021

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Critique littéraire

Mishima

En 1970, à quarante-cinq ans, Yukio Mishima, le plus brillant écrivain de sa génération, auteur de quarante romans, dix-huit pièces de théâtre, vingt volumes de nouvelles et autant d'essais littéraires, à la fois metteur en scène, acteur, escrimeur d'élite et athlète, déjà trois fois pressenti pour le prix Nobel, horrifiait le monde entier en se suicidant en public par seppuku : après qu'il avait enfoncé un sabre dans son abdomen, un cadet qui l'assistait achevait le rituel en lui tranchant la tête. C'était la conclusion épique et sanglante d'une vie tout entière gouvernée par une quête éperdue de pureté et de sublime. Deux ans plus tard, John Nathan entreprenait la biographie de cette figure hors du commun, qu'il avait un moment fréquentée avant de s'en éloigner. L'ouvrage, paru voici un demi-siècle et republié aujourd'hui révisé et enrichi d'une préface inédite de l'auteur, reste un phare dans l'océan des études consacrées à l'auteur de Confession d'un masque. Nourri des témoignages directs de Mishima lui-même, de sa veuve, ses parents, ses proches et de nombreux documents jusqu'ici inaccessibles, il restitue le portrait complexe, volcanique, de cet homme à la volonté surhumaine. John Nathan décrit la vie apparemment ordinaire d'un époux et père épris d'absolu. Il explore le génie et la manière d'un écrivain aux multiples registres. Il interroge l'homosexualité et les pulsions masochistes qui l'habitaient, son obsession de la mort, son ambition de se constituer en légataire de l'idée japonaise du beau. Et il met en miroir le goût de Mishima pour les choses modernes et son attachement au legs impérial, comme son hostilité à la démocratie qui aurait spolié le Japon de son âme.

11/2020

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Littérature française

Sans départir

"J'avais 21 ans, j'étais seule avec Andy Warhol à la Factory. Il me lance : ''Diane, tu dois te mettre à écrire ton journal'', je le regarde : ''Je n'ai que 21 ans, j'ai déjà un pied dans la tombe, tu veux que j'y mette les deux ? '' Réponse de Andy : ''Just do it. ''" Quitter le luxe de l'avenue Foch, les dorures des châteaux lorrain et portugais, les jardins à l'anglaise, les dizaines de domestiques, les robes à smocks et autres excentricités aristocratiques familiales ? Il en faudrait plus pour effrayer Diane, la petite dernière des princesses Beauvau-Craon, qui débarque dans un New-York en pleine effervescence artistique. Bien décidée à mener une existence hors du commun, elle devient à 18 ans, en 1973, l'apprentie de Roy Halston, le Yves Saint Laurent américain, avant de créer elle-même sa collection de vêtements. Très vite, elle est l'une des plus étonnantes figures du milieu underground new-yorkais. Ivre de vin blanc et de cocaïne, elle écume les boîtes de nuit en compagnie de Warhol et Mapplethorpe, avec qui elle se lie d'amitié. De la Factory au Studio 54, en passant par les grands défilés de mode, elle côtoie tous les artistes mythiques des années 1970-1980 : Mick Jagger, John Lennon et Yoko Ono, Margaux Hemingway, Diana Vreeland, Timothy Leary... Dans cet univers de paillettes et d'acide, Diane vit à cent à l'heure. De rencontres exceptionnelles en péripéties romanesques, des affres de la dépendance aux années sida, Diane de Beauvau-Craon dresse le portrait d'une époque libre. Sans départir sont des mémoires généreux où le faste ne va pas sans légèreté. Une ode à la vie, pleine d'humour et de tendresse pour un monde aujourd'hui disparu.

05/2022

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Photographes

Private Scenes

Une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l'artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde et sur lesquelles il s'est lui-même inclus. Figure parmi les plus radicales et les plus originales de sa génération, Masahisa Fukase est un photographe japonais mondialement connu, notamment grâce à son livre paru en 1986, The Solitude of Ravens, dans lequel les corbeaux photographiés par l'artiste deviennent les véritables symboles de sa tristesse et de son amour perdu alors que son mariage avec sa femme Yoko s'effondre. Cette nouvelle publication montre l'une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l'artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde (Paris, Londres, Bruxelles, etc.) et sur lesquelles il s'est lui-même inclus, se prenant en photo devant son sujet, interrogeant ainsi la relation qui se noue entre celui qui photographie et celui qui est photographié. Il peint ensuite sur ces clichés des lignes de couleurs, créant des effets visuels surprenants. Plus tard, dans cette même série, il photographiera des scènes de la vie quotidienne, à Tokyo cette fois, changeant d'appareil et ajoutant la date sur ses photographies, mais en continuant de se représenter sur l'image. Cet ouvrage fait le choix de l'exhaustivité en reproduisant, pour la première fois, l'intégralité des photographies composant cette série originale où l'on peut voir une nouvelle dimension du travail de Fukase, celle de l'artiste aux prises avec son médium. Les photographies sont accompagnées d'un texte de Masako Toda, spécialiste japonaise de la photographie, qui permet de redécouvrir l'ultime série de l'artiste, qui déclarait lui-même dans les dernières années de sa carrière ne pas pouvoir " [s]'empêcher de [se] mettre sur la photo ".

05/2023

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Littérature française

Françoise en dernier

Françoise a dix-sept ans à l'été 1997 et elle va où elle veut. Elle fait comme bon lui semble. Elle a volé pour la première fois à neuf ans et ne s'est plus arrêtée. Elle vole parce qu'elle le peut. Toutes sortes de choses, une sloche dans un dépanneur, des bombes aérosol pour taguer les wagons de train dans la gare de triage, où elle entre par un trou dans la clôture. Parfois, quand elle est seule, explorant une maison qu'elle squatte alors que ses propriétaires sont en vacances, elle repense au renard enragé qui a mordu son frère et lui est passé entre les jambes sans la blesser. L'édition d'avril 1963 du magazine Life raconte l'épreuve d'Helen Klaben et de Ralph Flores dans les forêts du Yukon, là où ils ont survécu quarante-neuf jours avant d'être secourus in extremis. Françoise l'a trouvée au salon de coiffure du coin. C'est la plus belle chose qu'elle possède. Un matin, sa truelle dans son sac à dos et une chanson de Banlieue Rouge en tête, elle met les voiles. Elle connaît le reportage par coeur, mais, maintenant, elle veut savoir ce qu'a véritablement ressenti Helen Klaben quand l'avion où elle avait pris place a commencé sa descente incontrôlée vers la cime des épinettes noires. Françoise en dernier est l'histoire d'une jeune femme qui refuse de se faire dicter la voie à suivre, même si elle sait qu'elle ne regarde pas toujours dans la bonne direction. C'est un voyage en autostop, en train, à pied, qu'elle entreprend le sourire en coin, les canines aiguisées et un feutre noir dans la poche de son jeans, pour signer son nom, pour laisser des traces. On part toujours à la recherche de quelqu'un, pas nécessairement de quelqu'un d'autre.

03/2020

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Marketing

Le marketing de la transparence à l'ère du digital. Une opportunité de reconquête pour l'industrie agroalimentaire

Obésité, maladies cardiovasculaires, déforestation, pollution environnementale, épuisement des sols, étiquetage trompeur, scandales alimentaires à répétition... l'industrie agroalimentaire est sous le feu des projecteurs, considérée comme responsable d'une partie des maux qui affectent nos sociétés modernes. Si elle s'est développée depuis la fin de la seconde guerre mondiale dans le but de répondre au besoin d'alimenter le plus grand nombre, elle a privilégié l'approche quantitative plutôt que qualitative. Face à des consommateurs toujours plus méfiants, exigeants et en quête de vérité, les grands acteurs du secteur n'ont d'autre choix que de se remettre en question. Comment récupérer cette confiance perdue ? Telle est la question à laquelle ce livre essaie d'apporter des réponses. En effet, à l'ère du digital, la transparence est devenue une nécessité. Vous découvrirez comment le Digital a été, grâce aux applications mobiles, un détonateur de la transparence alimentaire en aidant les consommateurs à décrypter l'étiquetage nutritionnel. Vous en apprendrez plus sur le fonctionnement de Yuka et des autres applications mobiles, leurs avantages mais aussi leurs limites. Ce livre montre ensuite de quelle manière les nouvelles technologies digitales comme la Blockchain peuvent apporter des solutions permettant aux marques d'engager une démarche plus transparente. Il met également en évidence la nécessité de promouvoir un marketing de la transparence : plus authentique, sincèrement engagé en faveur d'une alimentation saine et durable, proposant une démarche cohérente et apportant des preuves aux promesses mises en avant. Cependant, au-delà du marketing de la transparence, c'est tout le modèle économique de l'industrie alimentaire qui doit évoluer afin de répondre à l'objectif d'alimenter mieux tout en contribuant au bien-être social et environnemental. Une nouvelle ère passionnante, aux défis multiples et non exempte de risques, s'ouvre pour l'industrie alimentaire qui doit réussir sa transformation si elle veut participer au monde de demain.

06/2021

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Histoire des femmes

Le Japon des femmes. 60 vies extraordinaires

Les légendes de la société matriarcale du Japon ancien sont peuplées de reines et d'impératrices, de prêtresses et de déesses. Le shintoïsme compte de nombreuses divinités féminines importantes, à commencer par la déesse du soleil Amaterasu, dont on dit que la famille impériale descend. Mais à partir du Ve siècle environ, avec l'introduction du bouddhisme et de la pensée confucéenne, les femmes ont été progressivement confinées à un rôle subalterne, bien que de nombreuses aristocrates aient réussi à préserver leur prestige. Au cours des siècles suivants, compte tenu de l'importance accordée aux oeuvres littéraires traitant de sujets amoureux, les femmes ont atteint l'excellence dans le domaine de l'écriture grâce à leur sensibilité, apportant une contribution fondamentale au développement de la littérature japonaise. On y trouve des auteurs célèbres de romans, de journaux intimes, de récits et de poèmes : au début du XIe siècle date le Genji monogatari, selon certains le premier roman moderne, écrit par une dame de la cour, Murasaki Shikibu. A l'époque féodale, les femmes samouraïs qui se distinguaient par leur courage et leur habileté au combat ne manquaient pas ; à l'époque suivante, celle des Tokugawa (1603-1867), nous trouvons d'autres figures de proue dans divers domaines. Avec la période Meiji (1868-1912), la tendance à réduire la figure féminine dans une position d'infériorité n'a pas empêché à certaines femmes de se rebeller contre les règles imposées, gagnant un espace dans des domaines qui leur étaient jusqu'alors fermés, comme certaines formes de théâtre. Plus récemment, des artistes comme Yayoi Kusama ou Yoko Ono, des stylistes d'avant-garde comme Rei Kawakubo, des écrivains comme Natsuo Kirino et Banana Yoshimoto, sans oublier les nombreux mangaka à qui l'on doit certaines des bandes dessinées les plus réussies de ces dernières décennies, ont interprété au mieux l'esprit du temps ; et, enfin, les deux dernières impératrices, d'origine bourgeoise, ont sanctionné au siècle dernier une nouvelle ère pour le Japon et la maison régnante.

10/2021

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Critique littéraire

Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale

En 2005 a paru Dictionnaire égoïste de la littérature française, immense succès immédiat critique et public. Chroniqué par tous les médias en France et beaucoup même à l'étranger, ce livre qui n'avait pas d'équivalent a reçu cinq prix littéraires. Il est aujourd'hui devenu un classique. Le Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale est consacré aux littératures des autres pays du monde. Et non pas " étrangers " . Un article l'explique, l'auteur ne croit pas à la notion d'étranger, surtout en matière de littérature. Nous ne sommes pas seuls au monde, et aucun lecteur français n'a été constitué par l'unique lecture de livres français. De même, aucun lecteur n'est constitué par l'unique lecture des livres de son temps. Un lecteur est de tous les temps et de tous les pays. Et c'est ainsi que ce livre comprend aussi bien Eschyle (le plus ancien) que Gabriel García Márquez (le plus récent). Pour " égoïste " , cela signifie que l'auteur ne parle que de choses qui, en bien ou en mal, l'intéressent, le passionnent, l'éveillent, et non à partir d'on ne sait quels canons de la littérature. Le " DELM " comprend, comme son frère aîné, quatre types d'articles : sur des auteurs (Karen Blixen, Jorge Luis Borges, F. S. Fitzgerald, Yukio Mishima, Elsa Morante, Platon, Gertrude Stein...), des oeuvres (Amant de Lady Chatterley (L'), Guépard (Le), Petit Livre rouge (Le)...), des personnages (Ali-Baba, Lady Bracknell, Mademoiselle Else, le prince André, Arturo Ui...), des notions ("Bonheur" , "Enterrements d'écrivains célèbres" , "Imagination" , "Verbes réfléchis" ...). Il a, en plus, des "express" ("Esthétique Express" , "Machiavel Express" ...). On y retrouvera tous les grands noms célèbres, et on y découvrira des méconnus délicieux. On y trouvera un esthétique, et des anecdotes qui sont peut-être un peu plus que des anecdotes, comme Joyce en train de dicter Finnegans Wake à Beckett qui répond " entrez " à un visiteur, Beckett écrivant le mot par mégarde et Joyce lui disant : " Laissez. " Allègre, partial, drôle, sérieux, brillant, inattendu. Un livre qui donne envie d'en parler avec l'auteur. Venez converser avec Charles Dantzig.

09/2019

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Photographie

Annie Leibovitz. The early years, 1970-1983, Edition français-anglais-allemand

Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique : un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. A cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon. D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. A bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.

10/2018

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Rock

The Beatles. Get Back

Le premier livre officiel des Beatles depuis Anthology, et sans doute le dernier... Ultime célébration et testament sublime. Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de " L'Album blanc ", en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, " M. Epstein ", a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : " La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention "rires' est indiquée entre parenthèses. " Hanif Kureishi, renchérit : " Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. " Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.

10/2021

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Beaux arts

Jean-Jacques Lebel

Jean-Jacques Lebel est une figure incontournable du paysage artistique français et international de la seconde moitié du XXe siècle. Il est partout, prolifique, touche à tout : artiste, auteur, traducteur (de la Beat Generation notamment), performeur, éditeur, animateur, toujours aux avant-gardes artistiques et politiques. Il échappe à toute étiquette, à tout enfermement dans un quelconque mouvement artistique, abandonne toute forme de hiérarchie pour mieux brouiller les pistes et s'affranchir des institutions et des idéologies. Né à Paris en 1936, Jean-Jacques Lebel fit très tôt 3 rencontres décisives : Billie Holiday, Marcel Duchamp et André Breton. Il publia Front unique, sa première revue (art, poésie, politique) à Florence, où eut lieu en 1955 sa première exposition. Après un passage turbulent mais décisif chez les surréalistes, il exposa à Milan, à Paris (Iris Clert, Simone Collinet), puis dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Auteur en 1960 du premier happening européen puis de plus de 70 happenings, performances et actions sur plusieurs continents parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques, il travailla de plus avec Allan Kaprow, Tetsumi Kudo, Erró, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Daniel Pommereulle ou encore Robert Filliou. En 1960 et 1961, il organisa avec Alain Jouffroy l'Anti-Procès à Paris, Venise et Milan, manifestation et exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d'artistes, prenant position contre la guerre d'Algérie et la torture. Il prit l'initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif, auquel participèrent Baj, Dova, Crippa, Erró et Recalcati. Il inventa, en 1964, le Festival de la libre expression puis, en 1979, le Festival international de poésie Polyphonix, ouverts à des centaines d'artistes, poètes, cinéastes et musiciens de dizaines de pays. Ces manifestations, nomades et autonomes, ont présenté de la poésie directe, des concerts, de l'art-action, des expositions, des projections de films ou vidéos. En 1966, il traduisit en français et publia entre autres ses amis William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac dans La Poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966). En 1968, il prit part aux activités du Mouvement du 22 mars, puis du groupe anarchiste Noir et Rouge et à Informations et correspondances ouvrières. Il suivit l'enseignement du philosophe Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis. Il produisit des émissions à France Culture consacrées à Allen Ginsberg, Pierre Clastres, le Comité d'action LIP, John Giorno, Jayne Cortez, Bernard Heidsieck... Dans les années 1970, il dirigea avec Daniel Guérin la collection "Changer la vie ! " (éd. Belfond) qui réédite plusieurs textes historiques du mouvement anarchiste international. Dès 1988, au retour d'un long exil méditatif, Jean-Jacques Lebel recommença à exposer publiquement son propre travail pictural dans des galeries et musées, en Europe, aux USA et au Japon. Sa manifestation itinérante - l'installation polymorphique et évolutive Reliquaire pour un culte de Vénus, commencée en 1998, composée de plus de 3 000 éléments collectés à travers l'Europe - a été exposée dans plus de 23 musées, centres d'art, galeries ou lieux alternatifs en Europe. En 2016, Jean-Jacques Lebel fut le co-commissaire d'une importante exposition rétrospective prolongeant les précédentes consacrée à la Beat Generation (Centre Pompidou, Paris).

06/2018

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Histoire internationale

Dans l'ombre de l'Occident et autres propos / Les Arabes peuvent-ils parler ?

Avec Yasser Arafat et Mahmoud Darwich, Edward W. Saïd est sans doute l'un des trois palestiniens les plus célèbre du XXe siècle. Bien que la plupart de ses textes soient traduits en français, la pensée de ce Palestinien de nationalité américaine, dont Tzvetan Todorov disait qu'il était l'un des intellectuels les plus influents du monde, est encore peu connue du public non académique francophone. À l'heure où éclatent les révolutions arabes, où les nationalismes s'affirment sans fard un peu partout en Europe, où la France est en proie aux polémiques sur « l'identité nationale », la pensée d'Edward Saïd s'impose dans toute sa puissance, son acuité politique, et permet de porter un regard critique sur l'actualité occidentale ; manière, en somme, de regarder sous le tapis d'un occidentalo-centrisme décadent. Blackjack éditions publie ainsi Dans L'ombre de l'Occident, titre générique d'un recueil de trois entretiens, inédits en français (extraits du recueil Power, politics and culture, interviews with Edward W. Saïd, publié en 2004 par Bloomsbury) qui offrent une approche transversale de l'univers d'Edward Saïd et permettent de comprendre comment le statut d'exilé est intrinsèquement lié au développement de cette réflexion originale. Edward Saïd parle depuis l'exil, sa parole est « entre mondes ». Et c'est de cette position qu'il critique les systèmes de représentations, la manière dont l'Occident construit des images de l'Orient, du Moyen-Orient. Il discerne, par extension, la manière dont l'Occident construit son rapport à l'Autre. Ces constructions se révèlent radicalement politiques, directement dominatrices. Edward Saïd montre ainsi comment la culture, dans son ensemble, est travaillée par les rapports de forces et d'instrumentalisation. Émanciper l'altérité au sein même des représentations, introduire la parole d'un Autre qui ne serait pas réductible ou manipulable, tel est sans doute l'enjeu majeur de l'oeuvre de Saïd dont il est question dans ces entretiens. « Pris entre “salamalecs” et “charabia”, les Arabes n'intéressent pas “le monde”. Les musulmans non plus. Si l'islam retient politiquement l'attention, le “monde arabe” est décor et paysage ». À travers ce texte au titre provocateur, Seloua Luste Boulbina, philosophe et politiste, ne se demande bien sûr pas si les Arabes sont, dans l'absolu, en capacité de parole, mais cherche des territoires où les paroles des Arabes peuvent trouver des résonances singulières dans une culture occidentale historiquement dominatrice. « Les frontières coloniales, écrit-elle encore, ne sont pas géographiques, elles sont avant tout humaines ». Dès lors, les « entre-mondes », concept forgé par Edward Saïd, ces lieux de l'art et de la littérature, deviennent un fil conducteur pour dire les déplacements et les migrations qui permettent de construire un langage commun et d'instaurer une réelle esthétique de la parole. Dans Les Arabes peuvent-ils parler ?, Seloua Luste Boulbina engage des dialogues, met en écho des voix aussi diverses que celles de Frantz Fanon, Sigmund Freud, Joseph Conrad, Edward Saïd, Hannah Arendt, Henri Michaux, Mallarmé, Arjun Appaduraï, Jean Josh Rabearivelo, Victor Segalen, Jacques Derrida, Frantz Kafka, Yoko Ogawa, Theodor Adorno, René Descartes, Samuel Beckett, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Mahmoud Darwich, Sayed Kashua, Marcel Detienne, Amin Maalouf, Nietzsche, Joyce, Clément Rosset, Edgar Poe, Charles Baudelaire, Alexis de Tocqueville, Roland Barthes ou encore d'Ovide. La diversité des figures de l'exil met alors en question anciennes divisions coloniales et stéréotypes contemporains. Ici, les Arabes sortent de l'ombre, trouvent place dans l'expérience commune. Les philosophes, écrivains, poètes, artistes, exilés dans leur propre langue, seraient-ils tous des Arabes se demandant en français s'ils peuvent parler ? Entre esthétique et politique, le texte de Seloua Luste Boulbina est comme une respiration, au style précis, organique : il nous invite à tendre l'oreille.

11/2011